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Nova y va

Author: Radio Nova

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Nos reportages sonores immersifs produits in situ pour faire vivre l'évènement comme si vous y étiez, avec entretiens, micro-trottoirs, musiques et ambiances.

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70 Episodes
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Si vous marchiez à Nantes, ces derniers jours, il n'est pas impossible que vous aperceviez dans la nuit des cerfs luminescents, une muse chatoyante qui s'est échappée de son monument, des chimères et un mouflon disparu... Des effluves magenta, cyan, doré dans le ciel. La quatrième édition du Voyage en Hiver a commencé. Qui pense qu’il n’y a pas grand-chose à faire à Nantes en hiver n’y a jamais mis un pied. En pleine effervescence du festival Culture Bar Bars (qui, comme son nom l’indique, peuple les bars de culture, de concerts), Nova a arpenté la ville et ses lumières, dans tous les sens du terme. La quatrième édition du Voyage en Hiver a commencé et les œuvres sont partout dans la ville.Il y a le marché de Noël traditionnel et l’Autre Marché, il y a le sapin de la place Graslin et les cerfs, les chimères, les muses luminescentes perchées aux balcons, il y a le manège déjanté de la place du Bouffay, baptisé « Les carottes sont cuites », une chorale qui chante Madcon, Nino Ferrer ou les Turtles devant les musées et les théâtres. Il y a des cloches cosmiques qui dessinent un chemin merveilleux autour des bâtiments importants de la ville.Le Voyage en Hiver, c’est un projet qui reflète bien l’âme de Nantes, laisser l’art prendre la rue, l’offrir à tout le monde, remplir les musées d’expositions captivantes (« Sous la pluie » au musée d’art, « Dans les plis des cartes » au Lieu Unique, « À coeur ouvert » au Musée Dobrée, la programmation du Théâtre Mixte qui rouvre pour l’occasion). « Nantes, c’est presque une femme, assez rock, très jeune, en tout cas jeune d’esprit », s’amuse Sophie Lévy, la directrice du Voyage à Nantes, successeure de l’agitateur Jean Blaise. « Une femme qui s’appuie sur son histoire, mais qui accepte de considérer que les créateurs contemporains ont le droit de réinterpréter cette histoire. Ils le font avec beaucoup d’attention aux symboles de la ville, et beaucoup de créativité. »La nuit je vois : chimèresIl faut lever les yeux au crépuscule pour apercevoir les créatures comme cette chimère inspirée du décor de la façade du Muséum d’Histoire Naturelle, une création imaginaire sur un lieu de savoir, qui a titillé la curiosité de l’artiste Vincent Olinet. Il en a fait une installation du parcours lumineux de la ville qui s’appelle « La nuit je vois ».Des figures disparues reviennent en fantômes lumineuxSur les grands théâtres, il n’est pas rare d’apercevoir 9 muses. Thalie pour le théâtre, Erato pour la poésie, Calliope pour l’épopée, Euterpe pour la musique, Polymnie pour la philosophie, Clio la muse de l’histoire, Melpomène de la tragédie, Terpsichore pour la danse et Uranie, muse de l’astronomie et l’astrologie. Mais à Nantes, Uranie n’a jamais trôné sur le théâtre, et les historiens ne savent pas avec certitude pourquoi. Vincent Olinet fait revivre cette muse chaque hiver, comme un joli fantôme luminescent coloré, accoudé au balcon de l’immeuble en face du Théâtre, à regarder ses sœurs.Une autre figure renait grâce à ces illuminations : l’un des deux mouflons qui trônaient dans le Jardin des Plantes de Nantes avant la 2de guerre mondiale. Les statues gigantesques de 3,50 m de haut ont été fondues, pour récupérer leur métal. « On ne les connaissait plus qu’à travers les cartes postales » explique Irène Gillardot, de la Direction du Patrimoine et de l’Archéologie de Nantes. L’un de ces mouflons renait, paré de nouvelles couleurs, au cœur du marché de Noël.Des lumières et des sons : les cloches cosmiques dans la villeLa visite continue, guidée par le glas mystique des cloches du dispositif de Dominique Blais « À flot d’airain ». Des cloches desquelles s’échappe un glas cosmique, psychédélique, grâce à un logiciel de traitement, des filtres et des réverbérations. Le son roule le long de l’eau, ricoche entre les clochers, serpente les bâtiments. Comme le parcours de Vincent Olinet, celui-ci n’est pas nouveau mais se renouvelle. Le chemin change, il suit l’Erdre, et l’artiste Françoise Pétrovitch a construit une cloche supplémentaire en provenance de l’Abbaye royale de Fontevraud. Chaque jour, des tintements, puis une marée sonore glissent dans la ville. Des concertos retentissent à 13h13, 17h17 et 18h18.Un an après les coupes budgétairesIl y a un an, nous arrivions à Nantes pour naviguer dans le Voyage en Hiver, juste après l’annonce de la région des Pays de la Loire, qui coupait 73% de son budget culturel. « La culture n’est pas une option, ça traverse véritablement toute la vie de la ville », nous rappelait Jean Blaise. Un an plus tard, Sophie Lévy nous dit que le Voyage à Nantes est moins impacté que de plus petites structures qui ont dû licensier, réduire la programmation… « Ça impacte plutôt les budget d’entretien des œuvres en dehors du territoire nantais » nous explique-t-elle ajoutant qu’on « ne mesure pas encore tous les effets de cette brutale irruption d’une coupe aussi gigantesque. Des artistes décident de faire autre chose, des acteurs culturels changent de métier, des structures disparaissent. Tout cela s’est cousu lentement, patiemment, ça s’est décousu brutalement. »Alors pour défendre la culture, vous pourriez aller profiter de tout ce qu’elle offre, à Nantes et ailleurs. Le programme détaillé du Voyage en Hiver est à retrouver ici.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Radio Nova s’est glissée dans les coulisses du Mia Mao, le nouveau club électro parisien installé à La Villette. Un lieu monumental de 3000 m² qui ne veut pas seulement faire danser la nuit, mais aussi la raconter.Avant sa grande soirée en collaboration avec le club londonien Fabric, Mia Mao proposait une projection du documentaire Real Scenes: London de Resident Advisor et une table ronde autour de 25 ans de culture club, des liens entre Londres et Paris, et de ce qui fait encore vibrer la nuit aujourd’hui. Autour de cette table : Craig Richards, Judy Griffith, Midland, Arnaud Perrine, Frédéric Hocquard, Smaël Bouaici… Autant d’acteurs et actrices de la nuit réuni·es pour raconter ce qui se trame derrière les platines et dans les clubs. Dans ce Nova y Va, on a tendu le micro à Valéry B, physionomiste du Mia Mao, mais aussi à son co-fondateur Arnaud Perrine, la journaliste Mathilde Reynal, et à la DJ IAMBP, ainsi qu'aux teufeur·euses croisé·es aux quatre coins du club. On a aussi pris le temps de danser, évidemment, devant les sets des résident·es de la Fabric.Une plongée dans le Mia Mao qui veut être à la fois une maison pour la fête et un espace de réflexion, où la culture électronique se vit autant qu’elle se débat.--Malo Le Fur - JournalisteMelvin Schlemer - RéalisateurLéna Le Roux Bourdieu - ProductionHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux origines du genre et du racisme, au Musée de l'Homme à Paris« Qui sommes-nous ? », « D’où venons-nous ? », « Où allons-nous ? » Trois questions que l’humanité entière tente d’élucider depuis son apparition et trois questions que pose le musée de l’Homme, à Paris, dans sa galerie réouverte depuis 2015. Si vos capacités en calcul vous le permettent, vous noterez que l’on fête donc cette année les 10 ans de la réouverture de ce lieu ou s’entremêlent sciences, culture et société. Pour l’occasion, deux parcours s’intéressent aux origines du genre, et du racisme. Nova y va. La galerie est fascinante. Partout où les yeux se posent, il y a des questions comme des réponses… Elle rassemble 1 800 pièces emblématiques de l'aventure humaine, du crâne de Cro-Magnon à celui de Descartes, de la Vénus de Lespugue paléolithique aux bustes ethnographiques du 19e siècle, un tas d’outils et d’objets… Le Musée de l’Homme, pour ce dixième anniversaire, inaugure deux parcours spéciaux, deux visites guidées thématiques qui nous aident à comprendre les origines du sexisme et les origines du racisme, de la préhistoire aux travaux des neurologues sociologues scientifiques modernes. Débunker les stéréotypes avec de la définition, du contexte, de la science"Ça fait partie de l'identité du Musée de l'Homme" explique la médiatrice Chloé Pourtier, c'est elle qui fait les visites. "Être une agora pour parler des sujets qui nous préoccupent, qui concernent notre espèce." Le genre et le racisme, "ce sont deux sujets très forts actuellement, qui peuvent même être repris politiquement" précise toujours Chloé Pourtier. "C'est important en tant que musée aussi citoyen de faire partie de ce débat. On veut venir déconstruire certains préjugés et stéréotypes, avec des études sourcées, documentées, débunker ces idées reçues." L'idée, c'est d'apporter de la définition et du contexte et remettre les pendules à l'heure : on parle des fake news de Grand Remplacement préhistorique ou bien de femmes Néandertal qui auraient été féministes avant l'heure. Pas moins de 150 chercheuses et chercheurs travaillent directement sur le site, anthropologues, spécialistes de la génétique, de la philosophie, la linguistique ou la primatologie. Quelques un.es se sont libéré pour nous éclairer dans ce podcast.  Aux origines du genre Dans une alcôve sombre qui abrite crânes et squelettes, originaux et reproductions... On retrouve Aline Thomas, archéologue et anthropologue, qui nous décrit une sépulture particulière, qui date "du paléolithique, il y a plus de 20 000 ans" précise la chercheuse. "Elle a été découverte il y a plus d'un siècle dans une grotte près de Nice". Son crâne est paré de coquillages, des dents de cerf perforées ornaient une coiffe, et pleins d'objets avaient été déposés autour du corps. Son squelette était particulièrement robuste. "On a considéré qu'une sépulture aussi bien parée, avec un squelette assez robuste, ne pouvait être qu'un homme" explique simplement Aline Thomas. C'est ici, au musée de l'Homme, qu'une étude de ce squelette a révélé qu'il s'agissait d'une femme. "Ça a remis un peu en perspective notre vision de la préhistoire" relève Aline Thomas, "pendant très longtemps, on ne parlait pas tellement des femmes préhistoriques. Les préhistoriens d'il y a un siècle évoluaient dans une société très patriarcale, avaient une idée des rôles des hommes et des rôles des femmes, et calquaient ces rôles sur leurs objets d'études". C'est ainsi que l'homme guerrier, chasseur s'est imposé, et que la femme a un peu disparu de l'histoire préhistorique, "c'est une discipline très poreuse au récit, à la construction de mythe". En écho, Aline Thomas explique qu'on assiste récemment à un retour des stéréotypes dans l'autre sens, "comme pour racheter la place qu'on lui a délaissé, on a tendance à donner une place à la femme préhistorique caricaturale, on en fait une guerrière qui maitrisait ses naissance, dominait..." La vérité est quelque part entre les deux, avec des zones de doutes, des traces des premières activités genrées, socialement. Le parcours de visite, à travers la science, différencie la biologie de la construction sociale.Aux origines du racisme Devant l'Envolée des Bustes du Musée, on retrouve Paul Verdu, il est anthropologue et généticien, a travaillé sur l'évolution de la diversité. En regardant toutes ces formes de crânes, de nez, d'oreilles, ces différentes coupes de cheveux et couleurs de peaux, il nous apprend que les tribunaux accueillirent un temps des "phrénologues", scientifiques autoproclamés qui prétendaient relier l'apparence physique au comportement des gens, à savoir à la tendance à commettre des délits. "Si on veut définir un groupe, il faut définir ce qui est dans le groupe, et ce qui est hors du groupe" explique Paul Verdu, "nous, et les autres", c'est le titre du parcours de visite qui revient sur les origines du racisme en posant des bases, ce qui nous unit, qui fait que nous sommes tous humains, puis notre besoin de faire des catégories. Les catégories peuvent changer selon les critères qu'on choisit, explique encore Paul Verdu, "si on prend la bipédie par exemple, on est dans le même groupe que les oiseaux." C'est la hiérarchie entre les catégories qui a produit le racisme : "La hiérarchisation résiste difficilement à la méthode scientifique", atteste le scientifique. "Elle est le plus souvent le produit d'idéologies qui veulent différencier en mettant quelqu'un, souvent soi, au dessus de l'autre". Chacun des 2 parcours est à découvrir un samedi toutes les 3 semaines, ça commence ce 31 janvier avec la visite "Nous et les autres". Plus d'infos sur le site du Musée de l'Homme. Ségo Raffaitin - JournalisteCéleste Métais-Grollier - RéalisateurLéna Le Roux Bourdieu - ProductionHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nathacha Appanah remporte le Goncourt des lycéens 2025Chaque année, les lycéens se retrouvent à Rennes pour désigner leur lauréat. On a passé la journée dans la capitale bretonne pour assister à la révélation de l’heureuse élue : Nathacha Appanah, qui a remporté le Goncourt des lycéens 2025 avec son livre “La Nuit au coeur”.Une aventure littéraire“C’est une fierté” nous a confié le créateur du Prix, Bernard Le Doze, d’assister une 38e fois à la cérémonie qui clôture 2 mois et demi de travail. Les 2000 jeunes ont choisi avec l’aide de leurs professeurs, leur récit préféré parmi les 14 livres sélectionnés par l’Académie Goncourt. Cette aventure littéraire leur a permis, entre autres, de participer à des débats et de rencontrer les auteurs en personne.On les a sentis très investis de leur mission. Quelques minutes après la révélation, ils nous parlaient au micro, tout excités d’avoir enfin pu révéler leur gagnante : “C’est vrai que la littérature qu’on étudie au collège et au lycée, ça nous dégoûte de la lecture. Là, on a découvert une littérature contemporaine que j’aurais peut-être connue plus tard. »Un récit poignant Seule femme encore en lice, l’autrice de 13 livres a conquis le cœur du jury avec un récit poignant dans lequel elle nous fait entrer dans la vie de trois femmes victimes de violences conjugales. Celles de Chahinez Daoud, assassinée en 2021 par son mari, celle de sa cousine Emma, tuée elle-aussi par son époux, et la sienne, ayant été sous l’emprise d’un homme.  Toute la salle était émue du choix des lycéens et des mots de Nathacha Appanah. Absente au moment de l’annonce, elle a été appelée au téléphone pendant la cérémonie : “ C’est un grand cadeau que vous m’avez fait à moi, à Chahinez, à Emma, à la littérature. Merci ! Je suis tellement émue. » Nous aussi, on est repartis chargés d’émotions, bien décidés à lire tout l’hiver.Un reportage de Charlotte Daran-Ioualalen et Théo AlbaricHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nova y va à l’AOP Festival et pose son micro au CENTQUATRE-PARIS.Les AOP laitières ont donné rendez-vous au grand public pour un événement gourmand et pédagogique : l’AOP Festival, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre 2025. Pour cette 3e édition, trois jours de fête, de goût et de partage ont célébré les 51 AOP laitières françaises, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.Retrouvez dans ce podcast notre journaliste en immersion dans le marché de producteurs venus des quatre coins de la France, goûtant aux nombreuses dégustations de fromages, beurres et crèmes AOP. La rencontre avec Andéol et Antoine Bourachot, venus pour se produire en concert et en DJ set, programmés par Nova.Un épisode qui célèbre celles et ceux qui font vivre nos fromages : des producteurs aux consommateur·rice·s…Entre terroir, musique et rencontres authentiques, un épisode qui fait vibrer les sens !Réalisation : Benjamin MacéIngénieurs du son : Benjamin Macé et Lucie RuotteJournaliste : Malo Le FurProduction : Axelle CohenRemerciements aux équipes du CNIEL et du CNAOL,ainsi qu’à Andéol et Antoine Bourachot.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
AVEC LE FESTIVAL EXILEES, FRANCE TERRE D’ASILE DÉSINVISIBILISE LES FEMMES EN EXILReportage de Anna Flori-Lamour et Ben MacéDepuis 3 ans, l’organisation France Terre d’Asile mène la mission Amal qui œuvre pour l’Autonomisation et protection des femmes migrantes, et organisait comme une étape de parcours le festival Exilées les 14 et 15 novembre dernier au Ground Control à Paris. Dans cet immense espace pluridisciplinaire aussi industriel que bucolique, on trouve des disquaires et des food truck, des ateliers de pancartes à manif, des bureaux d’association et d’information engagés pour l’entraide, la solidarité, la lutte pour plus de justice sociale… Et au fond se déploie le festival Exilées qui pose la question de comment  construire une sororité au-delà des frontières et de comme reconstruire les récits des femmes en exil, invisibilisées et discriminées par les conditions d’accueil qui leur sont réservées. La réponse ici est de passer par la parole mais aussi par des formes artistiques, expositions, manifestations dansées ou musicales… Dans la salle de conférence : tribunes et tables rondes devant un public nombreux, pour aborder les politiques d’accueil spécifiques à inventer pour les femmes en exil, en termes d’accès au logement, à la santé, à l’éducation, dont les intervenants sont autant des responsables d’associations que des femmes qui témoignent. Un peu plus loin, une exposition de la photographe congolaise Pamela Tulizo, qui met en scène les femmes arrivées en France dans la situation d’exercer leur métier, couleurs, sourires et une pointe de nostalgie évidemment. Il y a aussi l’accrochage de lettres en partie manuscrites, extraits de ces récits réparateurs qui disent la route, l’accueil, l’espoir. « Je ne suis pas née pour rien », « je suis plus forte que je ne le crois », « je rêve que ma soeur et moi retournions à l’école ». Et puis il y aura ce samedi soir le collectif d’artistes Ougandais venu soutenir la cause des femmes sur les routes, Nyege Nyege, dont le pseudo signifie en luganda « une envie soudaine et incontrôlable de danser »… La musique, la danse, la gaieté comme des armes. Du monde, du bruit, et au milieu de ce joyeux tumulte, de ce brassage de valeurs haut de gamme et de questionnements importants, nous avons rencontré Maëlle Léna, directrice du plaidoyer de l’International à France Terre d’Asile qui accompagne le projet AMAL, ainsi que Marie-Chrisole Zumba venue de RDC qui témoigne au micro de Nova de son parcours jusque’ la rencontre avec FTA (« une deuxième maison »), et chante l’espoir en reprenant le titre Migrants des rêves de Fally Ipupa qui a accompagné sa route. Le festival Exilées c’était les 14 et 15 novembre dernier au Ground Control à Paris, une première mais dont on espère déjà le deuxième épisode… Un festival qui fait genre mais qui ne fait pas semblant, concrètement. Bouleversant, important, mais jamais larmoyant. Si vous vous posez la question « Que faire?  », les réponses sont sur le site de l’organisation France Terre d’Asile et de la mission Amal. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce n’est peut-être pas votre premier festival de cinéma, mais c’est sûrement celui des enfants qui participent à “Mon Premier Festival”, organisé par la Ville de Paris et l’association Enfances au Cinéma. Micro en main, nous avons arpenté le Forum des Images à Paris, qui résonnait comme une cour de récréation. NOVA VA A "MON PREMIER FESTIVAL (22 au 28 octobre 2025)Reportage par Charlotte Daran-Ioualalen et Céleste Mettais GrollierHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
NOVA VA VOIR LA MER AU MAIF SOCIAL CLUB, A VOS MASQUES!Voir la mer, la mer telle qu’elle est et comme vous ne l’avez jamais vue, avec ses mystères, ses joies et ses drames, dans une scénographie en travelling arrière des profondeurs jusque depuis l’espace.Il y a le bruit des vagues, le gout du sel, les cocktails et poissons grillés, les conquêtes du bout du monde ou des abysses, la grande bleue évidemment, mais aussi le réchauffement climatique, le 7ème continent, la surpêche, les corps noyés par centaines.En 4 thèmes et une quinzaine d’artistes, nous avons plongé dans le grand bain proposé au coeur du marais parisien, en brasse coulée entre les gorgones bigarrées d’Ugo Schiavi, la vidéo et les sculptures-gravures plastiques de Duke Riley, les drapés comme autant de vagues colorées d’Adélaïde Feriot ou encore les poissons électriques de Rémi Lécussan,… Pour notre guide, la commissaire d’exposition Lauranne Jermond, la mer est autant une question de vie que de mort, et à travers la scénographie de l’exposition, ce message d’une possible résilience : ne plus prendre la mer, mais la rendre. Rencontre avec les artistes Emeric Lhuisset, dont la joie esthétique des bleus cyanotypes cachent les drames des vies englouties, et des exils écorchés par les barbelés… Rencontre également avec Charlotte Gautier Van Tour en immersion dans son installation visuelle, olfactive et sonore : des brumes magiques et des algues grimpantes des abysses vers la surface, pour dire les êtres d’eau et les êtres d’air, et pour dire surtout tout ce qui nous lie. De l!ivresse des profondeurs à l’écume d!un océan chaviré, l!exposition Voir la mernous invite à plonger dans la vague, voilà qui élargit l’horizon et dégage les bronches, c’est au Maif Social Club à Paris jusqu’au mois de juillet, ne vous en privez pas, allez-y! Et en plus, en plus, comme s’il fallait encore nous convaincre : des visites contées, guidées, musicales, gustatives, pailletées, et même des visites spéciales pour les bébés, qui s’accompagnent d’une riche programmation autour de l’océan jusqu’en juillet!Voir la mer , du 11/10/25 au 26/07/26 @ Le Maif Sociale Club, 37 rue de Turenne, 75003 Paris.Entrée gratuite, évènement de la saison et horaires sur : https://www.maifsocialclub.-fr/ Anna Flori-Lamour Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 2 octobre, Dignité International organisait une soirée de débat au Musée des Arts et Métiers à Paris à l’occasion du lancement de sa campagne d’alerte « Indignons-nous », qui vise à mobiliser la société civile devant l’ampleur de la crise humanitaire et l’urgence absolue dans l’Etat de Palestine.Et la société civile c’est nous, chez qui l’aquoibonisme à tendance à se répandre, parce que : que peut-on ici quand on meurt là bas?S’indigner et le dire fort, agir aussi, en soutenant les acteurs de l’humanitaire.L’ONG oeuvre sur place en partenariat avec quatre acteurs de l'humanitaire dont trois locaux, pour donner accès aux populations non seulement à la dignité humaine, mais aussi à l'aide alimentaire, médicale et psycho-sociale, à l'hygiène et à l’eau, entre autres actions de première nécessité.Pour ce Nova y va, nous avons rencontré Ouahid Abassi, Fondateur et Président de Dignité Intenational, ainsi que le Professeur Fawzi Oussedik, expert en droit international qui oeuvre notamment à l’Université́ Sorbonne de Doha.La pétition qui accompagne la campagne et que vous pouvez signer ici: https://www.dignite-international.org/petition-gazaPour faire un don, c’est là: https://cagnotte.dignite-international.org/fundraisers/gaza-aide-urgence-humanitaireEt pour mots d’ordre, ceux du poète et écrivain palestinien Mahmoud Darwish, prononcés à Ramallah il y a déjà plus de 20 ans: « …Nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir (…) Merci de porter avec nous le fardeau de cet espoir. » Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arte Mix O Trabendo, c’est une soirée que l’on connait bien à Nova qui est devenu pour nous un rendez-vous de rentrée, où l’on prend le chemin du club pour aller se régaler avec une bonne tranche de live et de DJsets, ce soir programme spécial aux accents de touche française avec les cadors Cassius, DJ Flacon et Etienne de Crecy, des pionniers du mouvement French Touch mouvement qui secoue la bande-son française depuis trois décennies.Il n’y avait pas que des anciens respectés au programme, on a aussi eu affaire à quelques étoiles montantes de la scène française, comme la montpelliéraine Dylan Dylan qui nous a présenté un live électronique longuement mijoté et Tatyana Jane, nouvelle recrue du label Ed Banger, autre grand nom de la French Touch. Tatyana Jane n’a pas encore sorti de track chez Pedro Winter, mais on a pu vérifier de quel bois elle se chauffe avec son morceau “Jerseying Again and Again”, qu’elle nous fait écouter avant de nous révéler deux choses : la méthode pour signer sur un label comme Ed Banger, et que faire quand Victor Le Masne vous appelle pour vous proposer de mixer aux J.O.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque été, la presqu’île de Crozon devient un carrefour mondial de la musique. Entre transe anatolienne, rock poétique et fanfare italienne, le Boudu célèbre la fête dans toutes les langues. Nova y était, on vous raconte...Réalisation : Benjamin MacéJournaliste : Malo Le FurHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nos micros font escale à Aulnoye-Aymeries, dans le Nord de la France, pour un festival pas tout à fait comme les autres. Un rendez-vous qui cultive l’inattendu, entre clair-obscur électro et chaleur collective. Nova Y Va aux Nuits Secrètes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Immersion aux Mlle Pitch Awards, genre de Festival de Cannes de spots publicitaires pensés par de jeunes communicant-es chaque année pour une ONG différente. Cette année, le Samu Social de Paris est à l'honneur. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nantes l'audacieuse tient sa réputation. Une nouvelle saison du très culte Voyage à Nantes démarre, déjà la ville est truffée de petites (et immenses) étrangetés, politiques, rêveuses, joueuses pensées et façonnées par des artistes inter-nationaux.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Radio Nova embarque pour une exploration sensorielle et foisonnante au cœur de l’exposition Symbiosium #2, au Centre Wallonie-Bruxelles. Une soixantaine d’artistes Belges, français & internationaux y réinventent les formes et les récits de l’art contemporain dans une déambulation en archipel, mouvante et imprévisible. Entre installations vivantes, réflexions sur le vivant et questionnements ouverts sur le monde à venir, cette exposition entrées multiples est une invitation à la curiosité, à l’écoute et à l’émerveillement.Il s’agit de plonger en apnée dans les œuvres d’une génération qui s’approprie lesformes, les couleurs et les espaces pour questionner l’avenir avec enthousiasme, les frontières entre les territoires et entre les individus, les endroits de communication silencieuse, le périssable aussi. Il s’agit d’une exposition ou il ne faut surtout pas tout comprendre, d’abord parce que les questions qu’elle vous pose y sont plus importantes que les réponses, ensuite parce qu’elles ne sont jamais les mêmes, les œuvres en perpétuel mouvement, évoluant chaque jour, si bien que vous verrez autant d’expositions que vous ferez de visite.Il y a une pluie d’inspirations et de propos, qui rassemble la structure en fer et néon C13H20, une plongée biologique dans l’art avec Damien Fragnon, il y a la cristallisation en direct des bulles d’air d’aujourd’hui qui seront les fossiles de demain avec Laure Winants, la fin du monde des objets dans le couloir de Florian Pugnaire, il y a un satellites aux antennes qu’on croirait sorties d’un Gaston Lagaffe et qui retransmettent en direct le signal radio d’une trentaine de satellites zombies, il y a encore les profondeurs d’Elsa Guillaume et les sous-bois d’Esther Denis que nous avons pu rencontrer, ainsi que Stéphanie Pécourt, directrice artistique et générale du Centre Wallonie-Bruxelles depuis 2019, et commissaire principale en synergie de cette exposition en synergie avec Christopher Yggdre C Andy Rankin… Ça donne un podcast enlevé, des propos généreux et dynamiques, à l’image de cette exposition où la recherche et la curiosité artistiques disent la générosité indispensable et la gourmandise d’un monde à venir.« Symbosium #2 » est à voir en plongée contemplative jusqu’au 23 août en entrée libre, Nova y était et Nova vous recommande d’y aller à votre tour.Reportage : Anna Flori-Lamour et Celeste Mettais-GrollierPour plus d’information concernant l’exposition rendez-vous ici : https://cwb.fr/agenda/symbiosium-2-cosmologies-speculatives-abyssal-sideral-synthetique© Steam Devils Mélodie Blaison (musique utilisée dans le podcast)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nova y va, au Nouveau Printemps, festival de création contemporaine qui pour sa troisième édition célèbre les pas pareils, les à cotés, les différents, les stigmatisés… Et la possibilité avec une addition de différences de façonner ensemble une large sculpture humaine en forme de générosité et de gourmandise, qui donne envie d’aller vers demain.L’art comme moyen de résilience collective, d’introspection joyeuse et guérisseuse, de dépassement et de dépaysement de soi.Le nouveau printemps est chapeauté cette année par le roi du vogging, représentant géant du queer, artiste génial et multifacettes qui brille autant dans la danse ou la photo que dans la musique ou la vidéo : Kiddy Smile, en collaboration avec le directeur artistique Clément Postec. Sous le thème « Faire famille », une quarantaine d’artistes de toutes disciplines, origines, énergies, inspirations, drapeaux, expose dans 10 lieux du quartier Saint Sernin. L’art y tape l’incruste dans tous les recoins, et jusque dans les chapelles qui deviennent arty, notamment avec les photos Ikea Kamikazes et l’exposition A house should be a home de Kiddy Smile. Il y a également le queerdom et le vogoya, vogging maloya de Brandon Gercara, les labyrinthes de grigris tissés Two sisters de Roméo Mivekannin, le salon en morceaux de Jean-Michel Poinet, le bateau de terre de Binta Diaw, qui commence à germer et sera un jardin de mémoire dans quelques semaines, la Safe Place textile grand format rose délicieux de Lucile Munarriz, le sabre en morceaux comme un kaleidoscope d’Alice Billaud, le collier cicatrice de Jean-Michel Antoniel… Et puis il y a le travail délicat et poétique de Mia FTZ, lauréate du festival, interrogée dans ce reportage, ainsi que Raphael Barontini, qui s’intéresse à la mémoire et à la figure du conteur, et a organisé un carnaval génial dans les rues de la ville. Il y a des œuvres et des artistes qui ouvrent et aiguisent le regard, une énergie impérieuse, empathique, enthousiaste et contagieuse. Nova y était, Nova recommande!!!Infos pratiques :Le Nouveau Printemps : quartier Saint-Sernin, Toulouse. Du 23 mai au 22 juin 2025.Gratuit à l'exception du Musée Saint-Raymond. lenouveauprintemps.com/fr/le-festivalAnna Flori Lamour - Son : Céleste Métais-Grollier Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les années 30, entouré d’une équipe de scientifiques, le jeune Marcel Griaule figure parmi les pionniers de l’ethnologie de terrain : aller à la rencontre des peuples, des cultures, plutôt que de documenter leur existence par les récits de voyage des militaires.C’est ainsi qu’ils ont traversé 14 pays africains d'est en ouest pendant deux ans, ramenant plus de 3000 objets, 6000 photos, 300 manuscrits, d’enregistrements de contes, de chants, de récits, tout un patrimoine oral et matériel destiné à enrichir les musées français, notamment le musée de l’Homme à Paris.Y ont également été rédigées 10 000 fiches de terrain résultant « d’enquêtes », mais qui malgré leur exigence scientifique, n’en restent pas moins marquées par l’empreinte coloniale de l’époque.Si les ambivalences de cette épopée sont réelles, elles ne peuvent pas pour autant nous priver de son héritage : un formidable apport à la documentation de l’histoire du monde.C’est dans cet esprit que le musée du Quai Branly - Jacques Chirac, avec un commissariat composé de scientifiques, des divers pays traversés par la mission il y a presque un siècle, cherche à montrer et de déconstruire ce patrimoine au nom de sa pérennité, de dire ce qui n’était pas dit, de désinvisibiliser les acteurs oubliés, de redonner leurs origines aux objets et leur histoire aux peuples par une série de contre-enquêtes, et offrir ainsi une possibilité de réparation.Rencontre avec l’une des commissaires et responsable des collections Afrique, musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Gaëlle Beaujean, dans le podcast du Nova y va.Pour plus d’informations concernant l’exposition, rendez-vous ici : musée du quai Branly - Jacques ChiracReportage : Anna Flori-Lamour, Celeste Mettais Grollier.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Signe-signature, rapidité d'exécution, représentation publique, bienvenue dans l’univers de Georges Mathieu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La jeune création contemporaine s’expose à la Villette, qui invite une quarantaine d’artistes sortis des grandes écoles d’art hexagonales à exposer ce qui les meut dans un festival coloré, dynamique et engagé : 100%, L’expo. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction la Bourse de Commerce, dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris, pour s’immerger tête la première dans la collection Pinault, à travers une sélection d’œuvres d’une quarantaine d’artistes contemporain, où l’art s’affirme comme l’antidote à la fragilité et la disparition des corps.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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