La dernière élection avec Martin Proulx et Thomas Leblanc

Après une retraite silencieuse de cinq mois, vos deux animateurs modérés préférés rallument leur micro et, comme les Démocrates, sortent de leur mutisme.    Mamdani, New Jersey, Virginie, redistricting, santé de Trump, difficultés économiques: on se fait une mise à jour après les élections d'une année « off-year » qui pointent vers une réanimation potentielle du parti Démocrate.

En pleine rupture très, très publique entre Elon Musk et Donald Trump, on vous sert un épisode tout chaud qui refait la chronologie de cette explosion complètement épique qu'on vit en direct sur X et Truth Social. Martin est plus étonné que Thomas de la tournure des événements entre les deux ex-tourtereaux. Les deux animateurs y vont de leurs analogies un peu sexistes: dans ce couple de même sexe... Qui joue la femme? Qui joue l'homme? Martin est marqué par la dimension intergalactique des attaques alors que pour Thomas, c'est l'effondrement de l'empire romain mixé avec Bad Blood de Taylor Swift qui décrit le mieux le moment. 

Rendez-vous thérapeutique XXL! Pour ce 30e épisode de La dernière élection, Martin et Thomas explorent notre buzz collectif, peut-être comparable aux effets de la kétamine qu'aurait consommé Elon Musk pendant les derniers mois à Washington. Du cover-up de l'âge de Joe Biden au 10e anniversaire du lancement de la première campagne de Trump en janvier 2015, Martin et Thomas se demandent comment on va survivre collectivement à la grande fatigue qui nous envahit. Dans la deuxième partie de cet épisode de plus de 90 minutes, le duo reçoit l'astrologue Vanessa DL pour un voyage astral enregistré le lendemain des élections fédérales qui ont porté Mark Carney au pouvoir. Ensemble, les trois toxicomanes d'actualité américaine spéculent sur l'évolution de la situation, surtout alors que Saturne et Neptune entrent finalement dans le signe du Bélier. Violences politiques, fin des gourous ésotériques et drames collectifs: Vanessa avance qu'on est vraiment pas sortis du bois (astrologique).       

Maintenant que les élections fédérales sont derrière nous, Martin et Thomas se demandent de quoi seront faits les prochains mois, avec un Premier Ministre Carney qui pourraient devoir retourner en élections d'ici deux ans. Martin ne cache pas sa déception devant la décision des Canadiens d'élire un gouvernement minoritaire face à Trump alors que Thomas se réjouit de la défaite de Pierre Poilièvre, malgré un score historique du parti Conservateur. Des éternelles chicanes entre souverainistes aux 100 jours de Trump au pouvoir, Martin et Thomas profitent de cette séance de thérapie pour faire le ménage de leurs angoisses et se lancer dans des prédictions audacieuses (le grand retour du PLQ pour bloquer la route à PSPP et à un PQ trop pressé!).

Martin est à la plage (en vacances dans le Sud)! Thomas ne chôme pas et en profite pour recevoir Paul Journet, le chroniqueur politique le plus cool de La Presse. C'est l'occasion de revenir sur le travail des médias québécois à l'heure de la guerre tarifaire et de l'arrivée au pouvoir de Mark Carney. À trois semaines du scrutin canadien, Thomas et Paul abordent quelques sujets chauds (pour deux nerds de politiques): la fin dramatique de l'ère Trudeau, l'impossible compromis climatique avec l'Ouest, l'état *correct* des finances publiques et le virage à droite du PLC fortement inspiré par... Pierre Poilièvre. 

C'est parti pour les élections fédérales 2025! À un mois du scrutin, Thomas et Martin pivotent de la politique américaine à la canadienne en retrouvant Jean-Marc Léger, le sondeur chouchou de La dernière élection. Les deux derniers mois ont complètement transformé le paysage politique canadien et le trio aborde des données étonnantes qui permettent de comprendre la dynamique de la course: fierté canadienne au Québec, Américains qui désirent être canadiens, remontée des Libéraux dans les intentions de vote depuis l'élection de Carney à la chefferie... En ouverture, Martin et Thomas reviennent sur deux des nombreux dossiers de la semaine au Sud de la frontière: le cirque du Signalgate et les déportations très préoccupantes. 

To tarrif or not to tarrif, c'est ça la question. Après une autre semaine en dents de scie marquée par l'imposition puis le retrait de tarifs, l'humiliation publique de Zelensky, le discours de Trump au Congrès et à la veille de l'élection du prochain chef des Libéraux fédéraux (bye bye Justin), Martin et Thomas tentent de garder la tête hors de l'eau (et de toucher Terre). Eux-même surpris par un élan patriotique Canadian, les deux acolytes y vont d'un épisode en mode weave, inspiré par le coq-à-l'âne trumpien, à la veille de vastes changements astrologiques.

Après cinq semaines au pouvoir, Trump et ses fidèles continuent de bulldozer les normes politiques à Washington. Pour comprendre l'assaut du mouvement MAGA contre le gouvernement américain lui-même et son impact sur la politique internationale, Martin et Thomas reçoivent l'avocat et analyste George Conway. Critique de Trump sur Twitter/X et BlueSky depuis 2017 et ex-mari de la consultante Kellyanne Conway, George devenu la coqueluche des médias car il est l'un des rares conservateurs convaincus à avoir publiquement désavoué le parti Républicain. Ce personnage coloré, à la fois indépendant de fortune et critique des milliardaires comme Musk et Bezos, croit que le cauchemar actuel ne pourra se terminer qu'après pas mal de souffrance et l'implication politique de centristes qui veulent préserver la démocratie, la liberté et l'état de droit. 

Devant le flot incessant de nouvelles alarmantes qui émane de Washington, faut-il choisir l'hystérie, l'apathie ou le déni? Thomas et Martin s'entretiennent avec Farnell Morisset, avocat, ex-New Yorkais et vulgarisateur politique et médiatique hors-pair sur les médias sociaux. Le trio prend un pas de recul sur l'actualité brûlante et se demande comment réagir aux gestes et aux prises de position de Trump (et de Musk)... Farnell nous présente de manière limpide et ô combien rassurante sa vision très humaniste des choses. De la désinformation au mot en F (le fascisme) en passant par les maudits tarifs, on espère humblement vous offrir un peu d'apaisement pour continuer à garder la tête hors de l'eau dans les semaines, les mois et les années à venir.

Trump le promet: l'Amérique connaîtra un nouvel âge d'or qui s'annonce franchement prometteur pour les néo-Nazis, les transphobes, les oligarques et le styliste de Melania Trump. Au lendemain d'une cérémonie d'assermentation quelque part entre la dystopie et la satire, Martin et Thomas se réunissent pour une séance de thérapie au micro de La dernière élection. Du discours à la fois effrayant et ronflant du nouveau président au bras levé façon « Heil Trump » d'Elon Musk, on revient sur cette journée de l'An 1 de la restoration du Pharaon Donald. Martin trace un parallèle entre le pardon des émeutiers du 6 janvier et les milices d'extrême-droite dans d'autres pays alors que Thomas est fasciné par la normalisation du fascisme par l'establishment de la mode. Le duo salue aussi le travail essentiel du traducteur en direct de RDI, malgré des reflux gastriques, avant d'évaluer la candidature de Mark Carney comme leader libéral.

Surprise! Après deux mois de méditation, de self-care et de yoga du rire (faut écouter l'épisode pour comprendre), Martin et Thomas sont de retour pour une deuxième année de La dernière élection.  Le duo se retrouve pour une séance de thérapie politique nécessaire, afin de survivre à une année (4 ans?) qui s'annonce complètement instable et angoissante. Après un anniversaire de l'insurrection du 6 janvier marqué par la démission de Justin Trudeau et l'offre d'annexation non-sollicitée du Canada, de Groenland et du canal de Panama, vos accros de politiques reprennent des forces pour décrypter l'inquiétante montée de l'autoritarisme en Occident. En prime, La dernière élection élargit son spectre et se penchera sur la politique canadienne en cette année électorale où la défaite de Kamala Harris pourrait hanter le parti Libéral du Canada.

L'inconcevable s'est produit. Donald Trump a remporté les élections américaines de 2024. Martin et Thomas se sont revus trois jours après cette victoire pour débriefer, revenir sur la campagne et la soirée électorale et surtout prendre la mesure du cauchemar autoritaire annoncé aux États-Unis et ailleurs dans le monde.  Cette séance de thérapie a été aussi douloureuse que nécessaire.    -- On profite de cet épisode pour remercier toutes les personnes à l'écoute au cours de cette campagne aussi enlevante que terrifiante. On a aimé vous lire et échanger avec vous. On se retrouve dans un prochain podcast!

Prêts pas prêts... it's tiiiiiime (à chanter telle une Mariah Carey qui lance la saison des Fêtes le lendemain de l'Halloween)! Martin et Thomas ne pouvaient pas souligner le 5 novembre sans une dernière séance de thérapie (leur 20e épisode, enregistré avant l'apparition de Kamala sur SNL!).  Avant de quitter Montréal pour trouver un peu de quiétude en région, le duo revient sur les événements du dernier droit de la campagne et livrent leurs dernières impressions avant le dévoilement des résultats.

48 heures avant le 5 novembre et une semaine après un rallye complètement dystopique au Madison Square Garden, Donald Trump est en bonne position pour être réélu président... mais Martin, solide accro du data, est confiant que Kamala Harris terminera en tête de ce scrutin. Thomas, lui, redoute une période d'instabilité et de violence en plus d'une grande désillusion pour une partie importante de l'électorat. Pour se calmer les nerfs, le duo invite l'oracle des sondages, leur gourou Jean-Marc Léger, à discuter de l'état de la course dans les 7 états-clés. Léger nous aide à voir plus clair dans le brouillard des prédictions et des intentions de vote.  On conclut ce dernier épisode avant le 5 novembre avec nos prédictions, avant de se séparer et d'aller se cacher à Charlevoix (Martin) et en Abitibi (Thomas) pour survivre à une soirée électorale qui promet d'être angoissante.

Deux semaines avant le 5 novembre, les sondages placent Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude dans sept états-clés. Martin et Thomas sont très stressés et se tournent vers Céline Dion et Jean-François Lisée pour explorer le rapport du Québec (et du Canada, kinda) avec les Américains.  L'ex-chef du PQ a été correspondant de La Presse à Washington D.C. dans les années 80 avant de devenir conseiller de Jacques Parizeau à Québec. Il partage plusieurs anecdotes sur les relations Québec-USA et nous rappelle pourquoi Trump est une menace aussi importante non seulement pour les États-Unis, mais pour le monde. Pour se changer les idées, Thomas partage son plus récent projet: un podcast en anglais sur Céline Dion produit par CBC. Martin explique comment c'est Céline qui lui a fait découvrir la culture américaine... God (really) Bless America.  

En ce 4 octobre, Martin et Thomas débriefent en tandem les éléments les plus chauds de la campagne... un mois et un jour avec le Jour J. Économie, Moyen-Orient, avortement ou démocratie: quelle sera la question de l'urne le 5 novembre prochain? Les souvenirs du 6 janvier 2021 sont-ils assez présents pour faire une différence? La campagne nous réserve-t-elle une surprise d'octobre (october surprise)? Conflit au Moyen-Orient, l'ouragan Helene en Caroline du Nord, poursuite fédérale contre Trump, rallye de Kamala Harris avec Liz Cheney, débat vice-présidentiel: les choses vont tellement vite qu'elle en sont étourdissantes. Pour s'ancrer dans le moment présent, Martin propose de méditer un peu alors que Thomas se rassure en dressant un portrait des sept états-clés où se jouera la campagne.

Dans cet entretien intersidéral, on jase astrologie politique avec Vanessa DL pour comprendre le lien entre le pouvoir et les planètes. Martin et Thomas exposent leur côté ésotérique (tous les deux ont leur ascendant en Scorpion, après tout) pour trouver un peu d'espoir dans cette campagne serrée qui serait un prélude à des changements encore plus importants en 2025. Vanessa analyse aussi la carte du ciel de Donald Trump (un Gémeau) et de Kamala Harris (une Balance), en plus d'expliquer pourquoi les planètes les plus éloignées du Soleil (comme Pluton (oui, oui, les astrologues croient que c'est une planète), Neptune, Uranus et Saturne) pourraient avoir un impact sur le climat politique mondial.

Christiane Charette est notre invitée pour ce 15e épisode enregistré tout juste après le débat Harris-Trump à L'Idéal Bar & Contenus. On réagit à chaud aux performances des deux candidats!

Qui dit retour de la Fête du travail lors d'une année électorale aux États-Unis dit dernier droit disjoncté jusqu'au scrutin. Pour la rentrée, Martin et Thomas analysent la première entrevue télé de Kamala Harris en plus de revenir sur la convention démocrate. Ils discutent aussi avec le journaliste Yves Boisvert, envoyé spécial de La Presse à Washington (et ailleurs aux États-Unis), qui a vécu les rassemblements démocrates et républicains de l'intérieur. Il était notamment sur place lorsque Michelle et Barack Obama ont électrifié leur parti avec leurs discours respectifs. Yves nous livre ses impressions et souligne l'écart qui existe entre le quotidien des Américains ordinaires qu'il rencontre pour ses reportages et le spectacle offert lors d'une convention. À noter: l'épisode a été enregistré avant la découverte de la dépouille de l'otage israélo-américain Hersh Goldberg-Polin dans la bande de Gaza le 31 août. Ses parents, Rachel et Jon Goldberg-Polin, s'étaient adressés aux Démocrates. Leur discours et l'absence de voix palestiniennes à la convention sont mentionnés dans cet épisode.

FREEDOM! Martin et Thomas accueillent la journaliste Noémi Mercier pour revenir sur le lancement de campagne de Kamala Harris, près de 3 semaines après le désistement de Joe Biden. Dans l'espoir (prudent) et la joie (assumée), le trio se demande si cette fois sera la bonne et si les Américain.e.s éliront une première femme à la présidence. De Pauline Marois à Hillary Clinton, Noémi Mercier revient sur les raisons qui limitent (souvent) notre imagination collective quand vient le temps de voir une femme occuper une position de pouvoir. Elle présente aussi sur la dimension périlleuse de la candidature d'une femme noire, qui se trouve peut-être au bord d'une « falaise de verre ». Martin partage du data encourageant alors que Thomas croit quand même que Donald Trump pourrait surprendre les Démocrates trop optimistes en novembre, surtout si la question de l'économie, de l'immigration ou de la politique étrangère revient au coeur de la campagne.