Discoverla Voix des Mots : écriture, créativité et émotions !
la Voix des Mots : écriture, créativité et émotions !

la Voix des Mots : écriture, créativité et émotions !

Author: Mahuna Poésie

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Description

Vous cherchez un outil simple et pratique pour arriver à vivre pleinement vos émotions, prendre soin de votre santé mentale et booster votre créativité ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit : c’est la Voix des mots.

La Voix des Mots est un podcast et une newsletter dans lesquels je vous partage le résultat de mes recherches pour atteindre ces objectifs à travers mes lectures, mes livres, mes réflexions et des ateliers d’écriture thérapeutique et créatifs. Parce que cela peut être fun de prendre soin de soi. Je suis Mahuna Vigam (alias Mahuna Poésie), poétesse, romancière, podcasteuse et animatrice d’ateliers d’écriture créatifs et émotionnels. Ici on parlera donc écriture, lecture, bien-être et édition car je vous partagerai aussi ma vie d’autrice.

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Aujourd’hui, j’ai envie de vous emmener dans les coulisses d’un outil qui a été décisif dans mon parcours : la formation LICARES.C’est un épisode spécial. Comme je vous l’avais déjà dit, si j’ai quelque chose d’important à partager avec vous, je prends le temps de le faire, même si ça bouscule un peu le rythme habituel de la newsletter et du podcast. Et croyez-moi, ce que j’ai à vous dire aujourd’hui mérite largement cette petite parenthèse.Installez-vous bien, prenez un thé ou un café… c’est parti !Pourquoi je vous parle de LICARES aujourd’huiEn 2026, mon roman contemporain Young Adult, Comète, sortira en librairie. Rien que d’écrire cette phrase, ça me donne encore des frissons. Et si je peux vous annoncer ça aujourd’hui, c’est aussi grâce à un outil qui a largement contribué à ce que je signe ce contrat d’édition : la formation LICARES.Je l’ai suivie sur deux modules :* Devenir écrivain (qui existe depuis plusieurs années, connue dans le milieu de l’édition),* et Devenir écrivain auto-édité, une formation plus récente, créée en novembre 2023.J’ai suivi les deux, en commençant par « Devenir écrivain » en mai 2023 (promo NYX ), puis « Devenir écrivain auto-édité » (promo Comète – oui, le même nom que mon roman, comme un signe du destin).Pourquoi deux formations ? Parce que j’étais tellement satisfaite de la première que j’ai eu envie d’aller plus loin. Et puis, je me suis dit : si jamais je n’arrivais pas à signer de contrat pour Comète, au moins j’aurais toutes les clés en main pour l’auto-éditer correctement.Parce qu’on ne promeut pas un roman comme on promeut un recueil de poésie. Les enjeux, les coûts financiers, les stratégies… tout est différent. Je voulais être prête, quelle que soit l’issue.Se professionnaliser : ma motivation premièreLa vérité, c’est que j’avais besoin de me professionnaliser. J’avais besoin de reprendre confiance.J’avais écrit un roman ado quand j’étais plus jeune, une soixantaine de pages, avant d’abandonner… à cause d’une remarque d’une prof de français. Cette blessure m’a longtemps paralysée.Mais après mes deux recueils de poésie en auto-édition, après vos retours, après avoir appris de mes erreurs et pris goût à l’indépendance, j’ai eu envie de retenter le roman. Et cette fois, pas question de foncer tête baissée.👉 Je voulais apprendre à écrire un roman de qualité professionnelle,👉 comprendre les attentes des maisons d’édition,👉 savoir pitcher, présenter un dossier de soumission complet,👉 bref, ne pas donner de raison à quiconque d’écarter mon manuscrit pour autre chose que sa qualité littéraire.Parce que oui, il y avait aussi en toile de fond cette charge mentale et raciale que je ressens en tant que femme noire : ce besoin constant de ne donner aucune excuse pour qu’on me rejette. Ça a toujours été ma manière d’avancer : connaître les règles, les respecter, maîtriser mon sujet.Et dans le milieu de l’édition, je voulais exactement la même chose.Une formation complète : 7 modules sur 10 semainesLa formation Devenir écrivain (LICARES), c’est 7 modules répartis sur 10 semaines. C’est long, et c’est ce qui m’a plu. On prend le temps d’entrer dans les détails, d’aborder les blocages, les méthodes, les réalités du marché.Chaque semaine, il y a des lives avec des professionnels du livre (enregistrés pour qu’on puisse les revoir), des exercices corrigés individuellement, et surtout une approche très structurée.Je vais vous faire un retour module par module, pour que vous compreniez à quel point ça m’a aidée.Module 1 : Introduction & brainstormingOn commence doucement : introduction, fonctionnement de la formation, puis brainstorming.Même si on arrive avec une idée de roman en tête, on repart avec une boîte à outils pour en générer d’autres.Dans mon cas, j’avais plein de bribes d’idées mais rien de concret. Comet est en fait né de cinq idées différentes qui se sont rencontrées. C’est après la formation que j’ai réussi à en tirer une seule histoire solide.Module 2 : La méthode LICARESC’est le cœur de la formation. Comment passer de l’idée à une structure solide : squelette du roman, rebondissements, découpages, intrigues secondaires…C’est là que j’ai compris la différence entre écrivain « jardinier » (qui écrit au fil de l’eau) et « architecte » (qui fait un plan détaillé avant). Moi, je suis hybride. Pour Comet, j’ai eu besoin d’un cadre. Pour mon troisième roman, Plume, j’ai commencé avec un plan… avant de me laisser porter à nouveau.La méthode LICAR m’a donné une base rassurante à laquelle revenir chaque fois que je me sentais bloquée.Module 3 : Surmonter les blocages de l’écrivainSyndrome de l’imposteur, perfectionnisme, peur de l’échec, syndrome de l’objet brillant (vous savez, quand on a une idée géniale… puis une autre… et on ne finit jamais rien)… tout est passé en revue.Rien que mettre des mots sur ces blocages, ça a été libérateur. J’ai appris à reconnaître mes travers, à dompter ma tendance à courir après la nouvelle idée brillante, et à accepter que la procrastination est parfois juste une façon pour mon cerveau de se reposer.Module 4 : Trouver l’inspiration et gérer son tempsRoutines d’écriture, concentration, productivité… ce module est utile si vous débutez ou si vous vous sentez vite débordé·e. Pour ma part, j’avais déjà mes méthodes, mais j’ai apprécié les pistes proposées.Module 5 : Gérer et exploiter les correctionsUn de mes préférés ! Parce qu’écrire un roman, ce n’est pas seulement rédiger un premier jet. C’est réécrire, corriger, affiner.Grâce à ce module, j’ai compris qu’il y a des délais incompressibles entre deux versions. J’ai appris à construire un guide pour mes bêta-lecteurs (hyper utile, croyez-moi), et surtout à ne pas me dégoûter de mon propre roman en corrigeant de manière plus rationnelle et organisée.Module 6 : Les secrets de l’éditionLà, on démonte pas mal de fantasmes. L’édition reste une entreprise, avec ses contraintes financières et éditoriales. J’ai compris ce que je pouvais attendre (ou pas) de mon éditeur, le rôle des différents acteurs de la chaîne du livre, et les bases juridiques des contrats.Ce module m’a donné de l’humilité et de la lucidité : on garde les pieds sur terre.Module 7 : Faire publier son romanLe module game changer.On apprend à construire un dossier de soumission béton, à rédiger un synopsis qui donne envie, et à envoyer son manuscrit de manière professionnelle.C’est grâce à ça que j’ai aussi pu travailler avec une agente littéraire. J’ai évité des erreurs qui m’auraient sans doute fait perdre du temps et des opportunités.L’importance de l’accompagnement humainTout au long de la formation, nous sommes accompagnés par des pros :* Lucie (méthode, introduction),* Johanna (coaching, mindset),* Dimitri (soumission, lecture des premiers mots du manuscrit).Leurs retours personnalisés ont été précieux. Par exemple, c’est en échangeant avec Dimitri que j’ai pris une décision décisive pour Comet : abandonner l’idée d’un roman en vers libres pour revenir à une narration plus classique.Et puis il y a la communauté : via Discord, on crée des liens forts. Une de mes bêtas-lectrices vient de là. Une autre autrice est devenue ma partenaire de sessions d’écriture. On se soutient, on se relit, on s’encourage. Et ça, ça n’a pas de prix.Les bonus qui font la différence* Accès à vie à la formation et aux replays des lives.* Nouvelles ressources régulières (on reçoit encore des mails pour les prochains lives, même après).* Une ambiance vraiment bienveillante au sein des promos.* Et même des événements organisés par LICAR pour les auteurs auto-édités.Infos pratiques et code promoLa prochaine promo commence le 6 octobre.👉 Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 septembre.👉 Une masterclass gratuite a lieu le 24 septembre (idéal pour poser vos questions en direct).Le paiement est possible en plusieurs fois, et j’ai un code promo affilié pour vous :MAHUNA (80€ de réduction).Oui, c’est un partenariat, donc je touche une commission si vous l’utilisez. Mais je vous en parle uniquement après avoir signé un contrat d’édition, pour rester la plus objective possible.En résuméLa formation LICARES m’a permis de :* dépasser mes blocages,* structurer Comète de A à Z,* apprendre à corriger efficacement,* comprendre les réalités de l’édition,* rédiger un dossier de soumission professionnel,* trouver mon agente littéraire,* et surtout… reprendre confiance.Si vous êtes primo-romancier·e, si vous avez un manuscrit dans vos tiroirs qui n’a jamais trouvé preneur, ou si vous hésitez à vous lancer, cette formation peut vraiment faire la différence.Voilà, je crois que je vous ai tout dit.Cet outil m’a aidée à signer mon contrat d’édition pour Comète, et il continue de m’accompagner aujourd’hui dans l’écriture des tomes compagnons, Plume et Sonate.Prenez soin de vous, prenez soin de vos émotions.Et si vous avez des questions sur la formation, n’hésitez pas à me les poser :👉 soit en répondant directement à cette newsletter,👉 soit sur mes réseaux.Merci pour votre soutien, vos commentaires, vos notes… et merci d’être là, toujours.À très vite Pour recevoir en exclusivité mes nouveautés, extraits de livres et réflexions, abonne-toi à la newsletter et au podcast La Voix des Mots. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello, j’espère que tu vas bien, que tu as passé un bel été, et que la rentrée se déroule en douceur. Ça faisait un petit moment que tu n’avais pas entendu ma voix ou lu mes mots : le dernier épisode datait du début du mois d’août. J’ai pris le temps de réfléchir, de poser mes intentions pour ce podcast et pour tout ce que j’ai envie de partager avec toi. J’en suis arrivée à la conclusion que, pour l’instant, un rythme d’un épisode par mois est ce qui me convient le mieux.Je préfère miser sur la régularité et l’engagement plutôt que de me disperser. Bien sûr, si une actualité brûlante surgit ou si un sujet me touche particulièrement, je pourrai toujours faire un épisode bonus. Mais en ce moment, avec la fin d’année qui s’annonce bien chargée, je préfère rester réaliste et tenir la cadence.Et aujourd’hui, j’ai envie de te raconter ce qui a bougé ces dernières semaines, ce qui a traversé ma tête et mon cœur, ce qui m’a révoltée aussi… Parce qu’on va parler de visibilité, de place en librairie, de commentaires parfois violents, mais aussi de mon parcours d’autrice, depuis mes premiers mots d’enfant jusqu’à la signature de mon roman Comète en maison d’édition.Le déclic : chercher des livres qui ressemblent à ComèteTout a commencé par une scène toute simple, presque banale : en juin, j’étais à Paris et j’ai eu envie d’aller fouiller en librairie. Pas pour acheter au hasard, mais pour répondre à une question très précise : où sont rangés les romans contemporains écrits par des personnes noires françaises, avec des personnages noirs ? Pas francophones venus d’ailleurs, pas des traductions, mais bien des voix d’ici, en France.Je suis allée dans trois FNAC et trois grandes librairies. Et j’ai fait chou blanc. Personne n’a pu m’orienter. Je ne trouvais pas ce que je cherchais. Bien sûr, je sais que ces livres existent, mais leur invisibilité m’a sauté au visage. Et immédiatement, une question m’a frappée : le jour où Comète sortira en librairie, où sera-t-il rangé ?Parce que soyons honnêtes : si un roman est rangé par la tranche dans un rayon anonyme, il est invisible. S’il n’est pas mis en avant avec d’autres livres similaires, comment le lecteur ou la lectrice lambda pourra-t-il tomber dessus ? Et si, au contraire, il est tout seul, isolé, est-ce qu’il ne deviendra pas “trop” ? Trop ostentatoire, trop intrigant ?Je me suis perdue dans ces questions, pas toujours rationnelles peut-être, mais profondément liées à une réalité : je n’ai pas trouvé de romans qui ressemblent au mien.Oui, il y a des exceptions, comme Léonora Miano. Mais si on ajoute le critère du Young Adult, alors là… c’est encore plus vide. Et si en plus on cherche un roman contemporain qui ne parle pas uniquement de racisme ou d’esclavage mais aussi d’identité, de trauma, d’amitié, d’amour… on touche au désert.L’invisibilisation : un sujet qu’on ne peut pas taireAu départ, je me suis dit : “ok, c’est ta réflexion perso, pas besoin d’en parler.” Je me suis convaincue que le sujet était déjà “vu, connu, revu”. Mais c’était sans compter sur une vidéo d’une influenceuse littéraire, moisreadingbooks, qui a dénoncé l’absence de personnages noirs sur les couvertures des romances à la FNAC.Sa vidéo, les commentaires, les débats… tout ça m’a rappelé que non, ce n’est pas un sujet clos. L’invisibilisation est toujours là, bien vivace. Et mon expérience dans les rayons parisiens le confirmait.Alors j’ai décidé d’en parler moi aussi. J’ai posté des vidéos, partagé mes réflexions. Et évidemment, les commentaires haineux n’ont pas tardé. J’étais préparée à la critique, mais je ne m’attendais pas à une telle déferlante. Certaines personnes laissent tomber la haine comme on jette un déchet : sans lire, sans chercher à comprendre qui est en face.Parmi ces messages, il y en a un qui m’a particulièrement marquée – au point de m’avoir fait rire tant il était violent. Quelqu’un a écrit que si ces livres n’existaient pas, c’était parce que “les personnes noires ne savent pas écrire”. Oui, tu as bien lu. Je l’ai vu sur TikTok, sur Instagram, sous plusieurs formes, mais toujours avec la même idée.Bien sûr, je sais que ces gens ne représentent pas tout le monde. Mais quand les messages se multiplient, quand ce n’est jamais la même personne et que pourtant les propos se ressemblent, alors oui, ça reflète une manière de penser encore présente en France. Et ça, il faut le dénoncer.Ma réponse : documenter, inspirer, rassemblerPlutôt que de me taire, j’ai décidé de documenter ma vie d’autrice. De montrer les coulisses, les difficultés, les petites victoires aussi. Parce que si je partage, peut-être que d’autres personnes noires oseront le faire aussi. Peut-être qu’on pourra s’allier, se donner des conseils, trouver des moyens d’améliorer notre visibilité en librairie.Parce que soyons clairs : le seul vrai critère devrait être la qualité d’un roman. Pas la couleur de peau de son autrice. Pas le fait que les personnages soient noirs ou pas. Si une histoire est originale, bien écrite, en accord avec la ligne éditoriale d’une maison, pourquoi devrait-elle avoir moins de chances ?Quand on me dit “s’il n’y a pas ces romans, c’est qu’il n’y a pas de demande”… je ne peux pas m’empêcher de repenser à l’industrie cosmétique. Pendant longtemps, les grandes marques proposaient un seul fond de teint “pour toutes les peaux noires”. Elles ignoraient une énorme partie du marché. Puis Rihanna est arrivée avec Fenty Beauty et a prouvé qu’en réalité, la demande était là. Qu’il suffisait d’écouter.Je me demande souvent si un jour, une maison d’édition indépendante aura le courage de créer ses propres canaux de diffusion, ses propres codes, pour répondre à cette demande ignorée. Peut-être que oui. Peut-être que non. Mais ce qui est sûr, c’est qu’avec le contexte actuel en France – où l’extrême droite rachète des groupes éditoriaux – il est urgent qu’on agisse.Du vlog au podcast : trouver le bon formatC’est pour ça que j’ai commencé à poster des vlogs courts sur Instagram. Parce que je sais que beaucoup de gens n’ont pas le temps pour du contenu long. Ils ne lisent même pas les descriptions. Alors j’essaie d’être concise. Mais je sais aussi qu’il y a des personnes comme toi, qui aiment plonger dans du contenu plus long, prendre le temps. C’est pour ça qu’existent ce podcast et cette newsletter : pour raconter autrement.Et pour ce premier “cycle” de vlogs, j’ai demandé à mes abonnés s’ils voulaient que je commence par mon parcours d’autrice ou par mes outils. C’est mon parcours qui a gagné. Alors voilà, je t’emmène avec moi dans ce récit.Les débuts : une machine à écrire et des mots sombresMon histoire avec l’écriture a commencé très tôt. À 6 ans, on m’a offert une petite machine à écrire, sous forme de jouet. J’y tapais des mots, des débuts de phrases, des embryons d’histoires. Mais c’est vraiment à 11 ans que tout s’est déclenché : j’écrivais des nouvelles sombres, parfois macabres. J’avais un côté dark assumé, comme beaucoup d’ados. Et en parallèle, je tenais un journal intime… mais en poésie.Pourquoi la poésie ? Parce qu’au lycée, j’ai découvert Les Fleurs du Mal. Et ce recueil m’a happée. Il m’a donné envie de traduire mes pensées en vers, de transformer mes émotions en images.À 15 ans, j’ai même commencé une saga de science-fiction. J’ai atteint 70 pages avant d’abandonner. Quand je repense à Comète aujourd’hui, je souris : à l’époque, je croyais qu’écrire 70 pages, c’était énorme.La blessure : “tu ne seras pas écrivaine”Et puis il y a eu un moment décisif. J’étais au lycée Louis-le-Grand, l’un des meilleurs de France. J’ai osé montrer mes poèmes à ma prof de français. Sa réponse a été un coup de massue : “ce n’est pas de la poésie, et de toute façon tu ne seras jamais écrivaine, pas en tant que femme noire en France.”Ces mots m’ont blessée profondément. J’ai rangé mes cahiers. Et la vie a pris le dessus. On m’a répété qu’il fallait être autonome, indépendante, surtout en tant que femme noire dans un pays raciste. Alors j’ai suivi le chemin “sûr” : prépa, école de commerce, une carrière dans le marketing digital.Pendant dix ans, j’ai enchaîné désillusions, burn-outs, fatigue. Mais je me disais : “au pire, tu écriras à la retraite.”La renaissance : Instagram et l’auto-éditionPuis il y a eu le confinement. Une pause forcée. Un moment de respiration. Et là, je me suis dit : “et si c’était le moment de revenir à ton rêve d’enfant ?”J’ai ouvert un compte Instagram en mai 2020. J’ai posté des textes. Les retours ont été encourageants. Et en décembre, six mois plus tard, j’ai auto-publié mon premier recueil : au-delà de nos maux. Il s’est vendu à près de 2000 exemplaires, dont 500 rien que la première année.En 2021, j’ai commencé à animer des ateliers d’écriture. En 2023, j’ai publié un deuxième recueil, tant que j’aimerai. Et surtout, j’ai pris une décision : me lancer dans l’écriture d’un roman.L’étape décisive : la formation LICARES et ComètePour ne pas me lancer dans le vide, j’ai suivi la formation LICARES (avec le code promo MAHUNA, tu bénéficies d’une réduction, détails en bas). Elle m’a appris la structure, la rigueur, les attentes du monde éditorial. J’ai compris que l’édition n’était pas seulement une affaire de passion, mais aussi une entreprise avec ses contraintes.Grâce à cette formation, j’ai pu développer Comète. L’idée est née en mars 2024, nourrie par plusieurs projets avortés. J’ai écrit, réécrit, bêta-testé. En janvier 2025, le manuscrit était terminé. En avril, j’ai rencontré mon éditrice. En juin, j’ai signé le contrat.Tout est allé vite. Trop vite presque. Mais j’ai eu cette chance incroyable : c’est l’éditrice qui est venue me chercher.Et maintenant ?Aujourd’hui, j’attends ses retours pour entamer les corrections éditoriales. En parallèle, j’ai déjà terminé le tome 2, qui est en réalité un préquel. Je travaille aussi avec mon agente littéraire pour trouver la bonne maison.Quand je regarde mon parcours, je me sens encore “bébé autrice”. Mon premier livre auto-édité est sorti en 2020 :
Hello hello,J’espère que tu vas bien, et que ton été se passe bien ? Moi, ça y est, je reviens te parler dans La Voix des Mots, après quelques semaines bien chargées, remplies de chaleur (humaine, surtout) et de belles nouvelles. Cet épisode — le 99e, déjà ! — est un petit moment suspendu. Une bulle douce pour t’annoncer une grande, grande joie : j’ai signé mon roman Comète. Voilà, c’est dit. Et je suis encore un peu sonnée.Je t’emmène dans les coulisses ? Allez, viens.☀️ Juillet, entre respiration et correctionsLe mois de juillet, je l’ai pris comme une pause active. J’ai été bénévole au camp de lecture The Bookmates. J’y ai animé des ateliers d’écriture thérapeutique, des moments d’éveil du corps, des apéros lecture… et j’y ai surtout rencontré des personnes lumineuses. Certaines que j’avais déjà croisées l’année passée, d’autres avec qui j’ai pu créer des liens.Et puis j’ai aussi poursuivi mes ateliers d’écriture à la librairie Majo, notamment dans le cycle autour de nos corps. Un thème qui me tient à cœur, tu le sais si tu me suis depuis quelque temps : parler du corps et de son rapport à nos émotions, du rapport qu’on entretient avec lui, de la façon dont on l’aime — ou pas —, c’est aussi prendre soin de soi.Mais revenons à cette nouvelle qui me fait encore frissonner.💫 Comète a trouvé sa maisonComète, c’est ce roman dont je parle depuis avril 2024 (même si l’idée a commencé à germer bien avant). Un roman contemporain Young Adult, qui explore les quêtes identitaires, les traumas transgénérationnels, les histoires de famille, la vengeance, et un peu — juste un peu — de romance. Tout un programme, n’est-ce pas ?J’ai commencé à écrire les premières vraies lignes de Comète en mars 2024. C’est là que toutes les idées éparses que j’avais en tête depuis mai 2023 se sont alignées pour former quelque chose de cohérent. J’ai réécrit, j’ai fait lire, j’ai douté, j’ai retravaillé. Et puis, en janvier 2025, j’ai mis le point final. Et en juin 2025, j’ai signé le contrat d’édition. 🎉C’est allé vite, très vite. En février, j’ai trouvé mon agence littéraire puis signé avec elle en avril. Mais la maison d’édition qui publiera Comète ? C’est elle qui est venue me chercher. Oui, oui. Sur Instagram. Comme quoi, poster sur les réseaux, ça peut vraiment ouvrir des portes. Elle m’a demandé à lire Comète, je lui ai envoyé, et en 48h, elle me faisait un retour. Ensuite, tout s’est enchaîné.Avec mon agence, on avait aussi envoyé le manuscrit à d’autres maisons pour avoir plusieurs options. Mais au final, j’ai choisi celle avec laquelle j’ai eu le plus de feeling, de compréhension mutuelle, d’envie partagée de faire grandir ce projet. Et je ne regrette rien. Pour l’instant, je garde le nom de la maison secret (un peu de mystère, c’est toujours bien), mais la sortie est prévue pour 2026. Ça laisse le temps d’en faire un livre que tu auras forcément envie de lire (enfin j’espère !)🛠️ Entre version adulte et young adultÀ l’origine, Comète aurait pu sortir en littérature générale. Certaines maisons l’auraient pris en tant que roman adulte. Mais avec mon éditrice, on a fait un autre choix : celui de l’ancrer dans le young adult. Ce qui a impliqué des ajustements, pas mal de réécriture, et même quelques sacrifices (en plus des 30 000 mots que m’avait déjà fait retiré mon agence…). J’ai revu certains métiers des personnages, une sous-intrigue, le contexte général, pour coller davantage à la tranche d’âge.J’ai aussi retravaillé le réalisme de certaines scènes. J’avoue, je me suis un peu laissée porter par mon amour des K-dramas, parfois au détriment de la vraisemblance. Avec mon éditrice, on a fait ce travail de peaufinage fin juin, et j’attends maintenant ses retours pour la suite. Pas de stress : on a le temps.✨ Et maintenant ?Honnêtement, j’ai mis du temps à réaliser. J’ai souvent entendu que le parcours vers l’édition était long, fastidieux, parsemé de lettres de refus. J’avais même intégré que je mettrais peut-être un ou deux ans à signer quelque chose. Alors avoir une agence littéraire ET une maison d’édition en quelques mois ? C’est surréaliste.Je crois que c’est aussi lié à l’alignement intérieur. Cette année, je l’ai consacrée à l’écriture. Par choix, mais aussi par nécessité. Mon licenciement — injustifié, je le dis sans détour — m’a poussée à ralentir. À prendre du recul. Et à me consacrer pleinement à mes projets d’autrice. Et ça a payé. Bon, en septembre, il faudra que je commence à chercher du travail pour janvier. Parce que la réalité, c’est que je ne vis pas encore de mes écrits. Et mes factures (et mes projets immobiliers) ne vont pas se payer tout seuls. Mais je sais que je repartirai dans le salariat avec cette lumière les jours de ténèbres. Ce contrat. Ce livre. Cette aventure.🖋️ Sonate et Plume : les compagnons de routeMe repose ? C’est mal me connaître…En août, je me suis donné pour objectif de terminer la réécriture de Sonate , le premier tome compagnon de Comète. C’est un roman en vers libres. J’ai atteint les 30 000 mots (le minimum recommandé en général pour ce format), mais tout n’est pas encore écrit. Il me manque des scènes, certains passages doivent être allégés ou au contraire étoffés.Plume, le deuxième tome compagnon, a un peu avancé aussi. J’ai chapitré jusqu’au chapitre 18 ou 19, et puis j’ai ressenti ce besoin de commencer à écrire, pour mieux savoir où j’allais. Je connais déjà la fin, mais j’ai besoin d’écrire les scènes pour sentir leur poids, leur souffle. L’idée, c’est de continuer Plume tranquillement, mais Sonate reste ma priorité pour août.💌 Alors, tu continues l’aventure avec moi ?Je continuerai à te raconter tout ça, ici, dans ce journal de bord, mais aussi sur Instagram. Si tu veux voir les coulisses, les doutes, les victoires, viens me retrouver là-bas. Et si tu as des questions, des envies, des retours, ma boîte mail est toujours ouverte (ou mes mp sur Instagram).Merci à mes alpha et bêta lecteur·ices. Merci à toi qui lis, qui écoutes, qui encourages. Merci à mon éditrice de m’avoir fait confiance. Merci à cette version de moi qui a osé, un matin, se dire : « et si tu écrivais un roman pour de vrai ? »On se retrouve fin août ou début septembre pour le prochain épisode, ou avant, sur les réseaux.En attendant, prends soin de toi, de tes émotions et de tes rêves.À très vite 🌙Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello vous,J’espère que vous allez bien. Que ce mois de juin vous laisse un peu de temps pour souffler, ressentir, peut-être créer. Aujourd’hui, je vous retrouve avec une newsletter un peu particulière, à la frontière entre le journal intime, la réflexion spirituelle, et le partage de cœur à cœur.J’ai vu un film. Et ce film m’a bouleversée.C’est pour ça que j’ai eu envie de vous proposer une lecture émotionnelle — pas une critique technique, pas une analyse de scénario, non. Juste une prise de parole à hauteur d’âme. Une tentative de mettre des mots sur ce que ce film a réveillé, soulevé, dérangé, apaisé aussi, en moi.Ce film, c’est Sinners.🎬 Quand la musique te serre la gorge (et que tu y retournes quand même)Dès les premières notes, j’ai compris que je n’étais pas prête.La bande originale de Sinners, c’est pas juste de la musique de fond. C’est un personnage à part entière, une vibration continue, un souffle ancestral.Certaines chansons m’ont littéralement serré la gorge. Pas juste de la tristesse. Plutôt une sorte de mal-être addictif, un frisson désagréable… mais que je cherchais à retrouver. Parce qu’au fond, ça guérissait aussi.J’écoute souvent de la musique triste quand j’écris. Mais là, c’était autre chose. Une élévation de l’âme. Une sensation physique, presque mystique. Comme si la musique remuait la boue au fond de moi, pour faire place à autre chose.Des artistes comme Miles Caton, Rod Wane, et ce refrain qui revient :“Set my people free.”Ça venait me chercher, dans mes tripes, dans mon histoire, dans la mémoire de mon sang.🧬 Lignage, ancêtres, spiritualité : ce que ça a réveilléCe film a fait résonner en moi le lien avec mes ancêtres.Je l’ai déjà ressenti dans des événements communautaires — par exemple une soirée organisée autour du R&B, où voir d’autres corps noirs danser, célébrer, m’a littéralement nettoyée de l’intérieur.Cette musique, cette ambiance, cette énergie… c’est notre médecine.Et dans Sinners, c’est exactement ce que j’ai ressenti : une forme de spiritualité incarnée, un souffle sacré qui vient de loin et qui réveille.Je suis chrétienne catholique, mais aussi profondément liée à mes racines africaines, à ma culture, à ce que mes parents, ma famille, mes ancêtres portent.Et ce film m’a mis face à cette dualité : la foi chrétienne et le vaudou.🧙🏾‍♀️ Déconstruire l’image du vaudou : un chemin nécessaireIl y a une scène dans Sinners où l’un des personnages confectionne un talisman de protection, avec des intentions pures, ancrées dans le houdou (fusion de vaudou et autres traditions). Et là, j’ai compris à quel point on m’avait déformé l’image de cette spiritualité.J’ai lu Moi, Tituba sorcière de Maryse Condé, Beloved de Toni Morrison, La Prophétie des Sœurs Serpents d’Isis Labeau-Caberia.Tous ces textes m’aident à déconstruire cette image négative du vaudou qu’on nous a inculquée.Et Sinners vient ajouter une pierre à cet édifice : celle d’un vaudou de lumière, de protection, de transmission.Ça m’a fait réaliser que j’ai besoin de continuer à chercher, comprendre, m’approprier cette mémoire spirituelle, non pas en opposition à ma foi chrétienne, mais en tissant un pont entre les deux.Et tout ça… je l’intègre aussi dans Comète, mon roman, et encore plus dans ma saga afro-futuriste à venir.Parce que je sais aujourd’hui que le vaudou peut être un outil de guérison collective.💫 Intention, magie, écriture : créer avec sa charge magnétiqueQuand Annie (un des personnages) fabrique ce talisman, j’ai pensé à ce que j’essaie de faire avec mes mots.Je mets de l’intention dans mes textes. Une charge émotionnelle dans ma poésie, dans mes personnages, dans chaque phrase que j’écris.Et Sinners m’a rappelé l’importance de ça : créer en conscience, avec intention, avec vibration.Même quand la routine nous emporte, même quand la fatigue prend le dessus, il est vital de se souvenir pourquoi on crée.🏡 Respect, protection et héritage : réentendre nos parentsUne autre scène m’a touchée : celle où les vampires ne peuvent pas entrer dans le bar sans y être invités.Et là, je me suis souvenue de toutes ces fois où mes parents me disaient :« Mets du sel à l’entrée. »« Ne laisse pas n’importe qui entrer. »Des rituels, des réflexes de protection… que je trouvais gênants, voire ridicules.Mais aujourd’hui, je comprends.Et Sinners m’a ramenée à ce respect-là, à l’importance d’écouter nos anciens, même si parfois, on se sent trop moderne, trop occidentalisée pour ça.C’est pas que de la superstition. C’est de la mémoire. C’est de l’amour déguisé en précaution.🔥 Lutte, fierté, fatigue : un miroir de nos réalitésIl y a un moment, dans le film, où les vampires proposent aux personnages noirs une autre vie. Une vie sans oppression, sans douleur, sans discriminations.Et j’avoue : j’ai été tentée.Je me suis vue hésiter, comme eux.Parce que oui, la fatigue militante est réelle.Depuis George Floyd, depuis des années, on porte ce fardeau invisible de la charge raciale (comme le dit si bien Douce Dibondo dans son livre La Charge raciale).Mais ce moment d’hésitation m’a rappelé ma résilience, mon refus de céder, mon choix de résister, encore.Et j’ai pensé à tout ce que je fais déjà, à mon échelle : mes livres, mes podcasts, mes ateliers, ma parole, mes textes.Tout ça, c’est aussi de la lutte.Et c’est une fierté.💸 Capitalisme, art et colère : quand créer ne suffit plusDans le film, deux personnages débattent : faut-il accepter de l’argent sale pour faire vivre leur bar, ou rester intègres quitte à perdre ?Et là, je me suis vue.Dans cette tension constante entre :« Créer pour le cœur »et« Créer pour survivre »Si je pouvais juste écrire, transmettre, toucher… sans penser à l’algorithme, aux vues, à la visibilité… la vie serait plus douce.Mais on est là, dans ce monde où il faut être visible, actif, “bankable”.Et je sens parfois cette frustration énorme, ce désalignement, cette fatigue de devoir me vendre pour exister.Mais ce que Sinners m’a rappelé, c’est que même dans ce système tordu, l’intégrité a du sens.Même si c’est plus difficile.👣 Fratrie, responsabilité et place dans la chaîneLe duo des jumeaux m’a aussi ramenée à ma propre place dans ma famille.Cette sensation de devoir protéger, prévenir, porter, même quand on ne t’a rien demandé.Être l’aîné·e, dans nos communautés, c’est souvent un rôle qu’on ne choisit pas, mais qui s’impose à nous.Et c’est un fardeau invisible, une responsabilité qu’on endosse très tôt.Mais là encore, Sinners m’a permis de le regarder avec un peu plus de tendresse.💔 Et cette scène finale… une bouffée de libertéQuand Preacher Boy, devenu vieux, dit que cette journée fut la meilleure de sa vie,j’ai senti les larmes monter.Parce qu’à ce moment-là, ils n’étaient plus “les Noirs du film”,ils étaient juste des humains, en vie, en joie, en lien.Et j’ai compris que c’était ça que je cherchais parfois désespérément :Un espace où je peux juste être,sans devoir me justifier, me défendre, lutter.Un espace où je peux juste respirer.Célébrer.Danser.Écrire.Vivre.✨ En conclusionSinners n’est pas qu’un film.C’est un miroir, une secousse, une offrande.Il m’a rappelé que :* la musique peut guérir autant qu’elle dérange,* nos racines ne sont pas à fuir mais à comprendre,* la magie réside dans les intentions,* et que la liberté, même éphémère, peut tout changer.Merci de m’avoir lue jusque-là.Si vous avez vu le film, écrivez-moi : je suis curieuse de savoir ce que vous avez ressenti.Et si ce genre de lecture émotionnelle vous plaît, dites-le-moi. Je pense en faire d’autres, sur des livres, des œuvres, qui me remuent.D’ici là, prenez soin de vos émotions 💛,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello vous,J’espère que vous allez bien. Merci aux nouvelles personnes qui se sont abonnées et qui ont rejoint l’aventure !J’espère que mai s’est bien terminé pour vous, et que ce mois de juin débute avec un peu de douceur, de lumière… ou juste la possibilité de souffler. Ici, je vous écris depuis ce 2 juin où l’air sent déjà l’été (vous entendrez même les oiseaux dans la version audio de la newsletter) — et où mon cœur, lui, est encore un peu entre attente, remise en question, et fierté timide. Bref, un vrai cocktail de fin de printemps.Vous commencez à me connaître : dans cette newsletter, je ne vous vends pas de rêve, je vous raconte. Je vous parle de ce que je vis, de mes romans, de mes réflexions d’autrice, de mes émotions, de mes doutes et de mes petites joies. Ce mois-ci ne fait pas exception. Comme toujours, je me demande si cela vous est utile… mais bon, je me dis que si ce n’est pas le cas, vous quitterez l’aventure et ce sera ok. On se recroisera peut-être à d’autres moments de nos vies.☀️ Juin, mon mois préféré (et ce n’est pas que pour l’été)On va pas se mentir : je suis biaisée. Juin, c’est mon mois préféré. Pas seulement parce qu’il y a l’été qui arrive, les jours qui s’étirent, les glaces qui fondent trop vite… mais aussi parce que c’est le mois de mon anniversaire. Voilà, c’est dit. Je suis une enfant de juin, donc forcément, j’ai un petit crush sur cette période.Mais si je suis honnête, ce mois est aussi celui où je me sens souvent… entre deux. Comme en transition. Il y a l’impatience, l’envie de changement, les projets qui murissent et parfois, le silence aussi. Celui des réponses qui ne viennent pas. Ce qui m’a conduit à me poser une question.🧠 Pourquoi on écrit des livres ?Ces dernières semaines, une question m’a beaucoup occupée :Pourquoi écrit-on un livre ?Et, surtout : Pourquoi quelqu’un devrait lire le mien ?Pas facile, hein ? Pourtant, c’est une question centrale. Dans toutes les formations d’écriture qu’on peut suivre, on nous la pose. Quelle est ton intention ? Quel est le message que tu veux transmettre ? Quelle émotion veux-tu susciter ? Et là, je me suis retrouvée à cogiter, surtout en retravaillant mes deux projets actuels : Comète et Sonate.📘 Comète : réécriture, transformation et satisfaction timideComète, vous le savez peut-être, c’est le premier roman de l’univers que je développe. Je l’ai retravaillé ces cinq derniers jours de mai, pour l’adapter pleinement au format young adult, afin qu’il puisse intégrer une collection dédiée, un jour 🤞🏾.Avant, il était un peu entre deux — pas vraiment ado, pas vraiment adulte. Mais là, j’ai pris le temps de faire ce qu’il fallait. Et même si j’ai changé depuis la dernière réécriture (en janvier), même si je suis toujours tentée de me dire « j’aurais pu faire mieux », je sens que le livre porte encore ce que je voulais dire.Oui, il est perfectible. Oui, il y aura encore un travail éditorial si une maison le prend. Mais il a une âme. Un message. Une vibration. Et ça, ça me suffit (pour l’instant) à me dire : « Tu peux être fière. »🎼 Sonate : un premier jet hésitant, mais une direction claire (enfin j’espère)Le mois de mai a aussi été celui de Sonate. Et… pfiou. Éprouvant. C’est le mot. J’ai terminé le premier jet, mais il m’a épuisée. Et il m’a ramenée à cette grande question :Pourquoi quelqu’un lirait ce livre ?Qu’est-ce que je veux que la lectrice, le lecteur, ressente ? Retienne ? Comprenne ? Quelle émotion je veux qu’il ou elle emporte avec iel en refermant le livre ? C’est ça qui me guide aujourd’hui dans la réécriture — et ça change tout.Je vais donc passer les 10 prochains jours à retravailler le plan, en m’appuyant sur le long synopsis (8000 mots quand même ! faut savoir qu’un synopsis envoyé en ME fait 1000 mots) que j’avais rédigé. L’idée : voir ce qui manque, ce qui est en trop, ce qui peut être recentré. Puis, je laisserai reposer le tout pendant un mois avant d’entamer la réécriture. Et cette fois-ci, en vers libres intégralement - I wish.📝 Écrire en vers libres : galère ou libération ?Ah, le vers libre. Je vous en parle depuis un moment. C’est à la fois ce que je veux faire profondément… et ce qui me fait douter. Est-ce que j’ai un style ? Est-ce que j’ai « le droit » d’écrire comme ça ? Est-ce que ça se lit ? Est-ce que ça se vend ? (oui, j’ai aussi ces pensées-là, soyons honnêtes).J’en ai parlé avec une partenaire d’écriture récemment. Elle m’a envoyé un post sur la manière de trouver son style, et je lui ai répondu un peu à moitié en blaguant :Mon style en vers libres, c’est de ne pas avoir de style.Et pourtant, en y repensant… c’est peut-être ça, mon style. Un truc un peu fou, un peu brut, un peu moi. Ça ne ressemblera peut-être à rien d’autre, mais ce sera sincère. Et ce sera moi.📚 Lire pour se rassurer (et pour rêver aussi)En parallèle de ce travail de réécriture, je veux me replonger dans la poésie. Lire, beaucoup. Écrire, un peu plus souvent. Parce que ça me manque. Parce que je sais que pour écrire Sonate en vers libres, j’ai besoin de me reconnecter à cette voix-là.Il y a les ateliers d’écriture que j’anime, qui m’aident à garder ce lien. Mais j’aimerais que ça devienne plus régulier, plus profond. Parce que ça nourrit ma confiance. Et parce que j’ai besoin de croire que je peux vraiment écrire un roman comme ça.📆 Juin, le mois de l’attente (et du pas encore)Je vous l’ai dit : ce mois de mai a aussi été un mois d’attente. J’attends des nouvelles. Des réponses. Des bonnes, j’espère. Peut-être que je pourrai vous en parler fin juin ou début juillet. Pour l’instant, c’est encore trop flou, trop incertain. Et je comprends maintenant pourquoi tant d’autrices ne disent rien tant que ce n’est pas palpable.Alors je fais pareil. Je garde un peu pour moi. Et j’essaie de ne pas vous teaser pour rien 😅✨ Petit bilan perso : entre lucidité et douceurJe vous le dis avec beaucoup d’humilité : je fais de mon mieux. J’avance. Parfois je doute. Parfois je hurle. Parfois je me sens fière, parfois pas du tout. Mais ce que j’essaie de maintenir, c’est cette bienveillance envers moi-même.Je voulais écrire trois romans liés à l’univers de Comète avant 2026 (année où je reprendrai probablement le salariat). Et peut-être un recueil de poésie. Clairement, ce dernier objectif est compromis. Mais les romans… c’est encore possible. Et si je n’en écris « que » deux, ce sera déjà immense.📍Festival, ateliers, et petites étoiles dans les yeuxCe mois-ci, j’ai eu la chance de participer au festival Young Adult « Un Chapitre à Rouen », organisé par l’asso Elles bouquinent. Et c’était vraiment trop bien. L’accueil, l’ambiance, l’énergie… j’ai même eu l’impression d’être une petite star le temps d’un week-end (oui, ça fait plaisir !).J’y ai aussi animé un atelier d’écriture, et ça m’a redonné envie d’en proposer d’autres. En ligne, en physique… les deux. J’ai relancé les inscriptions pour un cycle d’ateliers autour de la santé et du corps que j’ai appelé Summer Health (pardon pour mon accent anglais 🙃).Trois ateliers indépendants les uns des autres, mais tous liés par cette thématique du corps. Si ça vous intéresse, envoyez-moi un message ! Il n’y aura sûrement pas de replay (je n’ai pas encore trouvé le bon format pour ça), mais je promets une belle expérience ✨🎬 Bonus émotion : Sinner, ce film qui m’a bouleverséeAvant de vous laisser, j’ai envie de vous parler rapidement d’un projet à venir : une lecture émotionnelle du film Sinner. Je l’ai vu deux fois. Il m’a bouleversée. Même en réécoutant la bande-son sur Spotify, j’ai des frissons.Et plutôt que de l’analyser avec la tête, j’ai envie de l’analyser avec le cœur. Pourquoi ce film m’a fait ça ? Pourquoi il m’a touchée à ce point, même à la deuxième vision ? Qu’est-ce qu’il est venu réveiller chez moi ?Je veux me pencher là-dessus, car comprendre nos émotions, c’est aussi mieux écrire. Et mieux vivre. Je vous prépare ça dans le prochain épisode du podcast.💌 En conclusion : ce que je retiensOn fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.Trois personnes du monde de l’édition m’ont dit que j’avais du talent.Et même si c’est “que trois personnes”, c’est déjà trois étoiles à accrocher à mon ciel d’autrice.J’avance. Je crée. Je doute. Je recommence.Et j’espère, au fond, que mes mots continuent à résonner avec vous.Merci d’être là. Merci de lire. Merci de partager, de répondre, d’être à l’écoute.On se retrouve très bientôt pour la suite de l’aventure.Prenez bien soin de vos émotions 💛MahunaPS : ce mois-ci, j'ai aussi lu le dernier livre de Chimamanda Ngozie Adichie, L’inventaire des rêves et le livre de Felwine Sarr, Afrotopia. Le premier m’a laissé perplexe, le second… aussi. Mais pour des raisons bien différentes. Les chroniques arrivent sur mon compte insta courant juin si ça vous intéresse ! This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello vous,J’espère que vous allez bien, que le mois d’avril vous a apporté un peu de lumière, ou au moins quelques moments pour souffler, respirer, écrire ou rêver. De mon côté, ce mois a été… riche. Riche et mouvementé. Et comme chaque mois, je prends le temps ici de vous faire un petit bilan, une sorte de journal de bord partagé, avec ses émotions, ses hésitations, ses lectures, ses joies et ses doutes aussi.J’ai cru que cette newsletter ne sortirait JA-MAIS. Mais c’est ma faute. J’ai traîné les pieds 😅 et je vous explique pourquoi.Deux options, soit vous n’avez pas beaucoup de temps et vous préférez survoler tout ça, auquel cas, vous pouvez lire le résumé plus bas. Soit vous voulez tous les détails croustillants, auquel cas, vous pouvez m’écouter en cliquant sur le bouton audio plus haut 👆🏾Mais avant de vous décider, sachez que je vais lancer un cycle de trois ateliers d’écriture en juin, juillet et août. Ils seront en physique et en ligne. Pour vous inscrire, c’est par ici 👇🏾Si vous avez des requêtes particulières, indiquez-les en commentaires ou en répondant à ce mail.Allez, c’est parti. Que vous choisissiez de m’écouter ou de me lire : je vous emmène avec moi dans mon mois d’avril. 🌸 Un début de mois… surprenantJe ne peux pas encore vous en dire beaucoup (je sais, je suis énigmatique là), mais début avril, il s’est passé quelque chose d’inespéré. Un de ces trucs où tu te dis : « Ça ne peut pas m’arriver à moi. » Et pourtant… L’univers m’a clairement tendu une autoroute. Littéralement. Et comme toujours avec ce genre de cadeau, le syndrome de l’imposteur s’est invité à la fête.Vous voyez le tableau : une occasion magnifique, une belle opportunité… et une petite voix dans la tête qui répète : « C’est pas pour toi. Tu t’es trompée de salle. » Bref, j’ai bien failli passer à côté. Mais j’y suis allée. Et j’ai hâte de vous en parler davantage quand ce sera concret.✍️ Carnet d’écriture et intuitionDepuis janvier, je tiens un carnet d’écriture. Un carnet où je note les moments forts de mon année dédiée à l’écriture. Et depuis mi-mars, j’y ai ajouté des exercices d’écriture intuitive. Pas facile pour moi, l’intuition. C’est flou, ça ne s’attrape pas, et pourtant, j’ai senti que j’en avais besoin.Grâce à une femme que je suis sur les réseaux, j’ai commencé à explorer des petits rituels, des pistes pour me reconnecter à cette voix intérieure que j’ai trop souvent étouffée. Et franchement, ça m’aide. Pas de révolution encore, mais de petits déplacements intérieurs. Et ça, c’est déjà beaucoup.📚 Lectures marquantes : émotions et frissonsCe mois-ci, j’ai lu plusieurs livres, mais il y en a un qui m’a laissée sans voix : A(ni)mal de Cécile Alix. J’en ai parlé dans le podcast, mais je ne peux pas ne pas le remettre ici. Ce livre m’a remuée. Frissons, larmes, et cette sensation de lire quelque chose de profondément nécessaire.J’ai aussi commencé le livre Faire la paix avec ses émotions (merci à ma collaboration passée avec les éditions LeDuc !). C’est un livre sur l’auto-hypnose, les émotions, la régulation émotionnelle… pile ce qu’il me fallait. Je vous en reparlerai quand je l’aurai terminé, mais il est déjà dans ma trousse à outils de l’autrice/la femme en quête d’équilibre. Si vous voulez mon avis dessus, n’hésitez pas à me le dire.J’ai fait quelques chroniques sur instagram d’ailleurs :🧠 Mémoire floue, trous noirs et besoin de guérirJe suis retournée dans le sud, à Toulouse. J’ai revu mon ancienne école de commerce. J’espérais, comme dans les films, qu’en passant devant certains lieux, ma mémoire me reviendrait. Parce que j’ai des trous. Énormes. Comme si mon cerveau avait fait un reset sur cette période, et sur d’autres rattachées à des traumas.Et c’est douloureux. Parce que cette mémoire, j’en ai besoin pour écrire. Pour Comète, pour Sonate, pour d’autres textes que je porte depuis longtemps. Et ne pas pouvoir me souvenir, c’est comme écrire avec une main attachée.J’ai même envisagé l’auto-hypnose. Toute seule. Spoiler : ne faites pas ça. Heureusement, une hypnothérapeute que j’avais rencontrée lors d’une retraite m’a remise sur les rails. On ne joue pas avec ses traumas sans accompagnement. Je le savais. Mais parfois, le besoin de comprendre, de débloquer, est si fort…📚 Le Festival du Livre de Paris : une première foisJe n’étais pas allée au Salon du Livre de Montreuil, mais cette fois, j’ai bravé ma peur, mes hésitations, et j’ai mis les pieds au Festival du Livre de Paris. Une seule journée (le vendredi, parce que moins de monde), mais quel moment !J’ai pu voir de l’autre côté de la table des autrices que je suis depuis longtemps. Observer leur façon d’échanger avec leur lectorat, voir les stands, les stratégies de communication (mon petit côté marketeuse, toujours là). Et surtout, constater qu’en termes de représentativité, il y a encore du chemin. Peu d’auteurs et autrices racisé·es visibles… C’est une réalité. Peut-être qu’ils étaient là, mais pas mis en avant. Peut-être qu’il y en a plus qu’on ne le pense. Peut-être qu’on ne leur donne pas assez la lumière qu’ils méritent. Je n’ai pas de réponse. Mais je vois. Et je note.💫 Rencontre avec Michiko Aoyama : rêve de lectriceAutre moment magique : j’ai rencontré Michiko Aoyama. L’autrice d’Un jeudi saveur chocolat, un livre doudou que j’adore. Grâce à ma collaboration avec les éditions Nami, j’ai pu participer à un échange en petit comité avec elle.Elle nous a partagé sa vision de l’écriture : les idées qui tombent comme la pluie, l’envie d’écrire tout le temps, son rituel (thé à la menthe, t-shirt d’un musicien fétiche). Elle a commencé à écrire à 14 ans, et c’est à 47 qu’elle a trouvé son public. Comme quoi, il n’y a pas de retard. Il n’y a que des chemins.Au cas où vous vous poseriez la question, oui, elle m’a dédicacé les cinq livres !💬 De l’importance de la communautéCe mois-ci encore, j’ai ressenti un besoin fort : celui de faire corps avec ma communauté. De voir plus de visages noirs, de ressentir cette énergie, cette chaleur, ce lien. Que ce soit lors d’un atelier d’écriture organisé par Overbookées et Christelle Murhula, ou lors d’un événement de Bissaï Media autour de l’amour et du R&B.Voir des gens qui me ressemblent, qui vivent, qui rêvent, qui créent, qui s’aiment, qui résistent mais surtout qui existent au-delà de la lutte, ça me nourrit. Ça m’apaise. Ça me donne envie. Et ça m’aide à panser, aussi.📝 Côté romans : entre joie et galèresComète : bonnes nouvellesJe vous avais dit que j’avais signé avec une agente littéraire ? Eh bien c’est fait. On a retravaillé le manuscrit ensemble, je suis passée de 120 000 à 90 000 mots (oui, j’ai coupé dans le gras, et ça fait mal mais c’est nécessaire). Le manuscrit a été envoyé, et maintenant… on attend. Croisez les doigts pour moi !Sonate : la galère (mais qui avance)Alors Sonate… ah Sonate. Je crois que c’est lui qui m’a freinée pour faire cet épisode de podcast. Parce qu’il m’a fait tourner en rond. Des idées trop complexes, trois points de vue narratifs, trop de couches, trop de traumas… bref, le trop.Et un jour, ça a tilté. Pourquoi faire compliqué ? J’ai compris que je pouvais raconter une histoire simple, belle, sensible. Une histoire qui parle d’amour, de construction de soi, de douceur, sans être plombante.J’ai recentré sur un seul personnage, une narration à la première personne, un format en vers libres. J’ai allégé. Et là, magie : ça commence à couler. Je suis encore au début - plus de 12 000 mots, c’est pas rien quand on me dit qu’un roman en vers libres en fait en moyenne 35 000- mais je sens que je tiens quelque chose.💌 En conclusion : et maintenant ?Avril m’a brassée, transformée, nourrie. J’ai rencontré des gens inspirants. J’ai douté. J’ai écrit. J’ai effacé. J’ai recommencé. J’ai ri, aussi. Et surtout, j’ai avancé.Je ne sais pas ce que mai me réserve, mais je suis prête. En tout cas, un peu plus que le mois dernier.Et vous, votre mois d’avril, il ressemblait à quoi ?Écrivez-moi, racontez-moi. J’adore quand vous me répondez 💬À très bientôt dans vos oreilles ou dans votre boîte mail.Prenez soin de vous. Prenez soin de vos émotions 💛 MahunaMerci d’avoir lu cette newsletter, pense à t’abonner ! This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello, J’espère que vous allez bien ?Dans cet audio, je vous parle de mon dernier coup de coeur livresque, A(ni)mal de Cécile Alix. Voici l’extrait que je vous lis en début d’épisodeJe n'ai pas souhaité ce voyage. Je voulais rester avec ma mère, me blottir contre elle et attendre que ça cesse. Qu'un obus explose et nous avec lui. Je suis un intrus. Personne ne m'attend. Personne n'espère me revoir ni ne compte sur moi. Je les envie. J'en crève de jalousie. Ma mère me manque, et mon père, et mes frères. Le manque peut-il devenir une source ? Du manque peut-il naître un élan ? Est-ce cela qui m'entraîne, l'espoir d'être aimée de nouveau, attendu un jour par quelqu'un ?On voyage avec Miran qui quitte tout pour survivre à la guerre, à un voyage depuis sa terre natale, jusqu’à la terre promise, la France.Un récit qui m'a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Et ce n'est que parce que j'ai fait la majorité de ma lecture dans les transports en commun que j'ai gardé ces larmes bien au chaud derrière mes paupières. Pourtant j'aurais dû m'attendre à en prendre plein le cœur. Après tout, j'avais déjà lu "Guerrière" de Cécile Alix qui m'avait laissé la rage au cœur et l'amour au ventre pendant plusieurs jours. C'était fort, immersif et profondément réaliste. La poésie est omniprésente. Depuis la description des paysages, aux émotions du protagoniste, en passant par les contes et autres récits incrustés dans l'intrigue. Les émotions sont au cœur, à - chaque - page. Si ce n'est à chaque ligne. En tant qu'autrice je suis plus qu'impressionnée par la richesse du style, l'alternance de la narration, le rythme qu'on ressent grâce à la ponctuation maîtrisée avec justesse. En tant que lectrice, j'ai été transportée. Comme si j'étais à côté de Miran à chaque étape de son périple. Comme si j'avais partagé sa peur, ses espoirs, sa solitude, sa souffrance et son deuil.Les romans de Cécile Alix sont toujours engagés, mais loin des clichés. Tout est dit avec justesse, tout en conservant une certaine pudeur et distance... en apparence. On voyage avec Miran qui quitte tout pour survivre à la guerre, à un voyage depuis sa terre natale, jusqu’à la terre promise, la France.Bien plus que de transmettre le récit d’un migrant et de nous confronter à la réalité de ce monde, Cécile Alix écrit une ode à la résilience et à la force de vivre. On ne verse pas dans les scènes vues et revues des conséquences de la guerre, ni dans l’injonction d’accueillir toutes les personnes qui risquent leur vie pour la promesse d’un ailleurs qui est parfois bien plus dur que la terre fuie. On assiste « juste » à la force de l’amour sous toutes ses formes, du don de soi, des liens qui se créent parce qu’on est avant tout des êtres humains.J’ai particulièrement apprécié le côté onirique du deuil et des liens qu’on créée, chérit et tente de raviver, par la mémoire, avec les êtres partis. La convocation des ancêtres, c’est quelque chose de très ancré dans les cultures africaines et afrodescendantes qui est sublimé dans ce récit et ajoute une touche de surréalisme et cadence l’intrigue. Et d’une certaine manière, je pense que le cœur du récit est là, bien au-delà du sujet de l’immigration, même s’il a une importance capitale.Et puis ce twist, cette fin... J’avais la bouche ouverte, et les yeux remplis de larmes. Je l’avais pourtant sentie venir. Mais j’avais écarté cette possibilité. Parce que si elle avait été vraie, il y aurait eu tellement de raisons supplémentaires de pleurer, bien avant de lire cette fin, que toutes celles que j’ai déjà eu. Je me suis contentée de reprendre certains passages pour mieux saisir la force de la plume et l’ingéniosité de l’autrice à garder le mystère aussi longtemps que possible.J’avais tellement de choses à dire sur ce roman que j’en ai fait donc fait un épisode audio. Ce livre... vraiment. Hâte de lire « Enragée » de Cécile Alix, le dernier sorti il y a quelques jours...Dites-moi si ce type de chronique vous plaî :)Bonne écoute !Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Bonjour bonjour ! Comme vous l’entendrez à ma voix, je suis en pleine réflexion. Et comme promis, je vous partage aussi ces moments de remise en question. Peut-être qu’ils feront écho en vous…Au programme :* mes réflexions sur le « pourquoi », le vrai celui qui vient challenger notre authenticité et notre rapport à soi et à nos désirs. Et dans mon cas, le pourquoi vouloir publier un roman en maison d’édition* un update sur l’avancée de mes romans Comète💫, Sonate🎵 et le retour détaillé d’une éditrice concernant Comète💫* un bilan des évènements de mars et ce que j’en ai appris* en BONUS : la lecture de mon texte sur la joie que j’ai déclamé au Palais de Tokyo devant une centaine de personnesLe prochain atelier d’écriture aura lieu le 19 avril à la librairie Majo. Si vous ne pouvez pas vous rendre sur Paris, mais que vous avez envie de participer à un de mes ateliers en ligne, faites-le-moi savoir pour que j’organise ça 😁Merci pour le temps que vous prenez pour suivre mes aventures.Prenez soin de vous, puisse avril vous être favorables 🫰🏾Mahuna, This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Au programme dans la newsletter :* Bilan de février et expériences marquantes (00:02-02 - 00:12:22)* Projets d’écriture : avancées sur Comète et Sonate (00:12:22 - 00:20:57)* Le pouvoir de la poésie et du journaling (00:20:57 - 00:25:30)* Rencontres et lectures inspirantes (00:25:30 - 00:33:04)* Les événements à venir en mars et chroniques littéraires (00:33:04 - fin)Agenda de Mars :Je serai au salon du livre de Paris le 14 mars prochain à 17h au 48 rue Veille du Temple 75004 Paris.Si vous avez des questions concernant l’atelier d’écriture du 22 mars prochain dans la librairie Majo, à 11h à Paris, il suffit de répondre à cet email :) Et pour l’évènement du 6 mars prochain au Palais de Tokyo, c’est par ici pour vous inscrireChroniques de févrierLes livres dont je vous parle dans l’épisode du jour :* La Passe-miroir, tome 1, les fiancées de l’hiver de Christelle Davos // d’ailleurs, il y a une master class à venir animée par Christelle Davos le 4 mars à 20h, toutes les infos sont ici* La Femme de ménage, tome 1 de Freida McFadden* Les aventures de la foufoune de Léonora Miano* Les Astres brilleront toujours, de Pauline Bilisari* Sombre solstice, tome 1 - le lac tempête de Lizzie Felton et Johanna MarinesJe ne vous en ai pas parlé dans l’épisode, mais j’ai fait aussi quelques sorties culturelles. Il y a celles à Amsterdam, et puis il y avait aussi celle-ci à Paris, à la Hoop Galerie : TigritudeDes images que je garde précieusement pour cette saga afrofuturiste qui verra le jour un jour ou l’autre…Passez un excellent mois de Mars et à très vite !Prenez soin de vous,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello,Je suis de retour, car j’ai de nouveau des choses à vous partager ! On est entré dans le second mois de mon année dédiée à l’écriture. Il s’en est passé des choses… voici un aperçu des sujets du jour. Bonne écoute :) Quelle est la valeur d’une plume ? (Introduction)Y a-t-il de meilleures plumes que d’autres ? Peut-être… Mais selon moi, chaque plume a sa place, car il y a un lecteur pour chaque auteur, qu’importe son style. Cinquième réécriture de mon roman Comète (00:02:36 - 00:13:01) J’ai pu bénéficier du retour d’une personne du monde de l’édition. J’ai ainsi dû réduire mon roman de 120 000 à 97 000 mots. Cela n’a pas du tout été facile et je vous explique pourquoi et comment j’y suis parvenue. Cette réécriture a contribué à nourrir mes questions sur la qualité de mon style et la pertinence de mon intrigue. Mais ce travail va me servir pour mon second roman, Sonate, le premier tome compagnon de Comète. Les enjeux de l’édition et de l’autoédition : la place des auteur.ices racisé.e.s (00:13:01 - 00:23:10)Je m’interroge depuis des mois sur la manière de partager mes livres et leurs thématiques engagées dans un monde qui ne laisse pas réellement de place à la diversité. Ces réflexions viennent renforcer mes croyances limitantes. Mais je pense avoir trouvé un début d’outil pour les faire sauter… ou apprendre à vivre avec. Le cours que j’ai donné sur comment intégrer la diversité ethnique dans l’écriture en fait partie.Journaling, retour à la poésie et lire pour s’inspirer et résister (00:23:10 - fin)S’il y a bien une chose que ces premières semaines m’ont apprise, c’est que je n’irai pas loin sans me planifier des plages pour prendre soin de ma santé mentale. Je compte sur la poésie, ma PAL remplie en majorité d’auteur.ices racisé.e.s, et sur mon carnet de la joie pour y parvenir. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello, helloSi tu n’as pas le temps de m’écouter ou de lire la version longue, voici la version courte. Dans cet épisode, tu apprendras :* les étapes essentielles pour soumettre un manuscrit à une maison d’édition* comment le concept de Misogi Challenge peut être appliqué à la création, tout en gérant la pression qu’il peut engendrer* pourquoi et comment les K-dramas peuvent nourrir l’imaginaire et l’écriture grâce ) leurs ambiances et leurs drames psychologiquesIl fait froiiiiiiiid 🥶 ! L’été me semble si loin, je suis à deux doigts d’hiberner pour de bon. Bref, pardon pour l’ambiance tanière dans la vidéo, mais ce n’est qu’en fin de journée que j’ai trouvé le temps d’enregistrer cet épisode. Ce qui m’amène d’ailleurs à vous dire que je fais sauter la régularité du podcast. Dans un souci de prioriser l’écriture et de vous partager des choses intéressantes (et peut-être même utiles), je posterai un peu moins régulièrement 🙏Autre sujet que j’aborde en introduction de l’épisode : je ne vais malheureusement pas pouvoir vous présenter les personnages de mon premier roman Comète, ni vous lire le prologue pour le moment. Je vous laisse écouter pour comprendre pourquoi. Mais ce n’est qu’une affaire de quelques mois (ou plus si une maison d’édition accepte de signer un contrat avec moi !)Dans l’épisode du jour, je continue à vous parler de mon défi d’écriture pour 2025 et de son impact sur ma santé mentale.Les débuts de l’année et le concept du Misogi ChallengeJe commence l’épisode par une question qui me taraude : comment s’investir pleinement dans une activité qui nous fait du bien sans en être consumé ? Inspirée par le Misogi Challenge — ce défi annuel extrême qui marque chaque jour de l’année — j’ai décidé que 2025 serait dédiée à l’écriture. Un choix passionnant, mais non sans ses pièges. Très vite, je remarque que je brûle la chandelle par les deux bouts, oscillant entre euphorie créative et épuisement. Je vous confie mes doutes et mes stratégies pour trouver un équilibre, tout en espérant que ces réflexions pourront aussi éclairer votre chemin.Comète 💫 et la soumission de manuscrit : un processus exigeantJe reviens sur mon premier roman, Comète, et sur les défis liés à sa soumission aux maisons d’édition. Préparer un dossier de candidature n’a rien d’anodin. Entre le synopsis détaillé, le pitch accrocheur et le respect des lignes éditoriales, chaque détail compte. À travers cet épisode, je décris mes tâtonnements, mes hésitations, mais aussi mes apprentissages. Si vous êtes vous-même écrivain·e ou curieux·se de découvrir l’envers du décor, je vous dévoile les coulisses d’un processus aussi stimulant qu’éprouvant.D’ailleurs : si la formation Licares vous intéresse (que ce soit pour la celle pour écrire de roman que la formation pour se lancer en autoédition), n’hésitez pas à m’envoyer un message sur Instagram, j’ai des codes promos 🌞. Et vous pouvez retrouver mes autres formations ici.Sonate 🎵 : le souffle d’un nouveau projetEn parallèle, je vous parle de Sonate, mon nouveau projet de roman. Plus limpide dans sa structure et sa thématique, ce projet se veut une romance young adult en vers libres. À travers Sonate, je retrouve un souffle créatif et une simplicité qui me fait du bien. Je vous partage mes méthodes de travail, depuis la collecte d’idées (souvent en marchant !) jusqu’à leur organisation sur des outils comme Notion. Je vous parle aussi de ces idées parfois laissées de côté, mais qui, un jour, trouvent leur place dans un projet.L’inspiration et les K-dramas : une source d’émotionsEnfin, je vous dévoile une de mes sources d’inspiration : les K-dramas. Ces séries, riches en drames et en émotions, m’aident à affiner mon approche narrative. Je réfléchis à la manière de transposer cette intensité dans mes romans, grâce aux mots et aux ambiances. Je vous invite à explorer, vous aussi, cette richesse créative, tout en découvrant pourquoi je suis irrémédiablement attirée par les récits qui confrontent leurs personnages à leurs ombres.ConclusionCet épisode, c’est une exploration des méandres de la création, des défis que je me lance, et des leçons que j’en retire. Si vous êtes curieux·se de découvrir mon quotidien d’autrice, mes projets pour 2025, et mes astuces pour nourrir votre propre créativité, je vous invite à plonger dans cet épisode.Bonne écoute, Prenez soin de vousPS : un like multiple par dix la visibilité de mon travail. Qui sait, des éditeurs ou éditrices pourraient tomber sur mes posts mis en avant grâce à vos nombreux likes… This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Eh oui, comme vous pouvez le constater, maintenant, vous pouvez me voir !Je teste un nouveau format vidéo pour ce podcast, grâce à Substack, qui permet aussi d’enregistrer les épisodes en vidéo. Je ne sais pas encore si je vais continuer, mais j’avais envie d’essayer. 2025, c’est aussi l’année où je sors des carcans et des idées préconçues. On teste, on voit si ça nous plaît, et si ce n’est pas le cas, on arrête 🫡Bonjour à tous, et bienvenue dans ce nouvel épisode de La Voix des Mots. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un sujet qui m’a longtemps interrogée : la passion. Vous savez, cette fameuse question qu’on nous pose souvent : « Et toi, c’est quoi ta passion ? ». Pendant des années, je me suis demandé si je savais vraiment y répondre. Et peut-être que, vous aussi,, vous vous êtes déjà senti un peu perdu face à cette question.Ce que j’ai réalisé, c’est que parfois, cette quête de passion peut devenir une pression. Comme si, sans passion clairement définie, on n’avait pas de véritable valeur. Alors, j’ai décidé d’arrêter de chercher « la » passion parfaite et de simplement me concentrer sur ce qui m’anime, ce qui m’apporte de la joie et me donne envie de me lever le matin. Et la question à un million est : est-ce vraiment l’écriture ? Pour y répondre, j’ai listé 10 choses que j’ai apprises en écrivant mon premier roman et 10 choses que je vais tenter de mettre en place en 2025 pour savoir si l’écriture est ma passion. Vous avez la liste plus bas et tous les détails dans l’épisode audio.En parlant de mon premier roman, je suis heureuse de partager avec vous une grande étape : j’ai terminé la troisième réécriture de Comète 💫 ! Cela veut dire que je vais maintenant pouvoir l’envoyer en maison d’édition ! C’était un véritable marathon, mais aussi une expérience incroyablement enrichissante. Ce projet m’a appris que j’étais capable d’écrire un roman de 120 000 mots, mais aussi que l’écriture est un processus d’apprentissage constant. J’ai beaucoup appris grâce aux retours de mes bêta-lecteurs et aux lectures à voix haute. Cela m’a permis de clarifier mon intrigue, d’ajuster mes personnages et de supprimer tout ce qui n’apportait rien à l’histoire.Pour 2025, j’ai décidé de me concentrer pleinement sur l’écriture. J’ai plusieurs projets en tête : les tomes compagnons de Comète et ma saga afrofuturiste en toile de fond, qui me passionne depuis longtemps. Mais cette fois, je veux écrire avec intention, sans me laisser emporter par la dispersion. J’ai aussi envie de me recentrer sur mes lectures, de plonger dans les livres que j’ai accumulés, et de retrouver cette simplicité dans le fait de lire juste pour le plaisir.Dans cet épisode, je vous invite aussi à réfléchir à votre propre rapport à la passion. Peut-on vivre sans passion ? Et si la réponse était que la passion peut prendre mille formes différentes, à condition de lui laisser la place d’exister ? Tester, essayer, échouer, recommencer : tout cela fait partie du voyage. L’important, c’est de trouver ce qui vous fait vibrer, peu importe à quel point c’est petit ou grand.Je conclurai en disant qu’on n’a pas besoin de tout avoir résolu ou de tout savoir pour avancer. Merci de m’avoir écoutée, et à très bientôt pour un nouvel épisode où je vous ferai découvrir les personnages principaux de Comète et son prologue.Merci de m’avoir lu, écouté ou même regardé 🫣Prenez soin de vous,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Je vous souhaite une excellente année 2025, pour vous et vos proches !Comme beaucoup de gens, je débute l’année en prenant le temps de revenir sur les leçons tirées de 2024. J’ai fait une pause de deux semaines, voire d’un mois des réseaux, de pas mal de distractions pour me donner le temps d’amorcer tout ça. Je vous parle de cette détox et de ce qu’elle m’a poussé à prendre comme décision pour 2025. Une décision au demeurant très simple, mais qui pour moi sera un vrai challenge. L’un des plus gros de mon existence.Dans le début de cet enregistrement audio (00:00-05:00), je commence par vous parler de ce besoin de ralentir que j’avais depuis plusieurs semaines. Sans réellement comprendre ses sources et à quel point il était viscéral. Car j’ai beau vous en avoir parlé dans le podcast, j’ai lutté contre moi-même et tenté de m’y soustraire. Ce n’est pas seulement 2024 qui m’a éloignée de mes priorités, c’est toute ma vie.Prendre du recul sur 2024 m’a permis d’identifier des schémas répétitifs, comme celui de vouloir tout faire à la fois. Ou encore celui de prendre soin des autres, de réprimer mes émotions, au détriment de ma santé mentale. En 2025, je vais aussi devoir apprendre à dire non à la dispersion, et apprendre à dire non sans culpabilité (05:01-12:00).Ce que j’ai décidé de suivre comme unique intention en 2025 aura un impact direct sur mes projets d’écriture. À commencer par mon roman Comète, qui est bientôt prêt à être envoyé en maison d’édition pour tenter d’être publié. 2025 sera aussi l’année de l’acceptation. Celle de devoir reporter certains projets ou de prendre le temps nécessaire pour leur donner vie malgré le sentiment d’être en retard.Déconstruire le mythe de la femme forte ne sera pas une partie de plaisir. Je ne sais pas encore comment je vais parvenir à changer l’image que j’ai de moi-même, car c’est quelque chose que je traîne depuis l’enfance. Mais j’ai déjà posé les jalons pour m’atteler à la tâche. Ce sera une grande et belle aventure, qui ira au-delà de 2025 !Pour résumer, voici ce que vous apprendrez dans cet épisode :* comment reconnaître et sortir des schémas d’épuisement personnel en identifiant vos véritables priorités* l’importance d’identifier la manière dont vous percevez votre valeurJ’espère que vous prendrez plaisir à m’écouter, et que cet épisode vous donnera envie de suivre mes aventures une année de plus.Prenez soin de vous,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello !Bienvenue dans un atelier d'introspection 🧘‍♀️ Au programme dans la newsletter du jour :#1 - Ma non-expérience au salon du livre jeunesse de Montreuil#2 - Atelier d’écriture pour prendre soin de soi en 2025---#1 - Ma non expérience au Salon de MontreuilDans cet épisode, je vous raconte pourquoi je n’ai finalement pas participé au Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil cette année. Une décision que j’ai prise à la dernière minute pour préserver ma santé mentale et qui a été dure. Vous savez, le Salon de Montreuil est un événement incontournable dans le monde de l’édition jeunesse. J’avais imaginé y aller pour découvrir cet univers de l’intérieur, pitcher mon roman Comète (même si j’ai réalisé depuis qu’il ne correspond pas vraiment au genre young adult), et explorer des opportunités de stage dans une maison d’édition en 2025. Sans compter le fait d’aller voir des copines autrices, d’échanger et de discuter pour faire de nouvelles rencontres (en admettant que mon côté introvertie et mes angoisses dans un espace avec beaucoup de monde ne m’en empêchent)Mais derrière ces envies se cachaient des peurs plus profondes : celle de ne pas me sentir à ma place dans cet espace, celle de constater le manque de diversité dans la littérature française, ou encore celle d’être envahie par ce sentiment d’être "en retard" dans ma vie d’autrice. Pour finir, j’ai choisi d’écouter ces petites voix intérieures qui me disaient que cette expérience, cette année, n’était pas forcément alignée avec ce que je veux réellement. Ou plutôt avec ce dont j’ai besoin, si je veux parvenir à emprunter la voie que j’ai choisie pour 2025. Je crois que c’était la bonne décision. Et je vous dis pourquoi dans cet épisode !---#2 - Bien préparer 2025 pour la vivre au mieuxDans la deuxième partie de l’épisode, je vous propose un nouvel atelier d’écriture introspectif; Il n’y en avait pas eu depuis longtemps ! J’ai pensé cet atelier pour clore 2024 en douceur et entrer dans 2025 avec plus de sérénité. Voici trois choses qu’il vous permettra de faire, si vous vous laissez tenter à essayer :* Reconnaître vos émotions et mettre des mots dessus : Grâce à des thématiques clés comme la famille, le travail, ou encore la santé, vous apprendrez à vous parler avec bienveillance et à poser des mots sur vos expériences.* Créer un outil de résilience pour l’année à venir : En transformant vos réflexions en petits mantras ou souvenirs, vous aurez un "bocal de soutien" (cf. photo plus bas) à ouvrir lors des moments difficiles en 2025. Ou tout simplement, vous aurez une intention pour débuter ou finir votre journée.* Renforcer votre connexion avec vous-même : Cet atelier vous aidera à vous recentrer sur vos valeurs, vos réussites, et les leçons que vous souhaitez tirer de 2024 pour aller de l’avant.C’est une invitation à vous accorder du temps, à vous célébrer, et à vous préparer avec conscience pour l’année qui vient. Si cela raisonne en vous, installez-vous, prenez de quoi écrire et c’est parti !Si le mot mantra ne vous parle pas, remplacez-le par le mot intention. Quelles intentions aviez-vous pour 2024 ? Quelles intentions souhaitez-vous pour 2025 ? J’ai essayé d’être le plus claire possible, mais je reste faillible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les indiquer en commentaire, j’y répondrai :)Déroulé de l’atelier d’écriture :* exercice de respiration d’ouverture* quelques minutes de méditation* temps d’écriture : un peu plus long que d’habitude cette fois* exercice de respiration de clôtureMatériel nécessaire pour l’atelier d’écriture :* le support d’écriture de votre choix* de la musique si vous en avez envie ou nonVoici un aperçu du résultat que vous pourriez obtenir une fois les petits papiers découpés et remplis. Lorsque j’utilisais cette méthode de mantras, j’écrivais les matras le matin sur des papiers vierges (vase jaune) et ensuite je les déposais dans la jarre de mon pot-pourri (vase transparent). Mais grâce à l’atelier que je vous propose, vous aurez déjà défini vos mantras, et les piocherez au fil de l’année. Cela pourrait être intéressant de réitérer l’exercice tous les mois ou une fois par trimestre : pour avoir encore plus de mantras à piocher au gré de l’évolution de vos envies et besoin tout au long de l’année 2025.Si vous avez raté les précédents ateliers écriture et émotions, les voici : Liste des ateliers d’écritureVous pouvez écouter le podcast ici, sur Substack, ou sur la plateforme de podcast de votre choix. Si cet atelier vous a plu, vous pouvez le dire en likant cette newsletter, ça aide le podcast à se faire connaître. :) Prenez soin de vous,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hey !Ça y est, on rentre dans la dernière ligne droite de l’année. Je reviens vers vous rapidement avec l’atelier d’écriture pour vous aider à faire cette transition à votre manière :)J’avais prévu de vous faire un épisode bilan de mon mois de novembre, et puis… en regardant ce que j’avais fait au cours de ce mois, j’ai eu envie de vous parler d’autre chose.Dans l’épisode du jour, je vous parle de Marmaille, un film de Grégory Lucilly, qui ne m’a pas laissé indifférente. Grâce à une invitation à visionner le fil avant sa sortie, j’ai pu plonger dans l’histoire de Thomas et Audrey, deux adolescents réunionnais livrés à eux-mêmes après l’abandon de leur mère. Ce film m’a permis de réfléchir sur des thèmes forts : les liens familiaux, l’abandon, et le pouvoir de la danse comme exutoire et outil de reconstruction. Ce film a été tourné à la Réunion et arrive en Métropole, ce qui est assez rare pour être souligné. Sans parler du fait que les personnages s’expriment dans la langue locale, ajoutant aussi de la poésie et de l’authenticité.Comme toujours, je mêle mes réflexions personnelles à mon ressenti.Voici les temps forts :Les limites de la « consommation culturelle » (00:02:00-00:05:30)Mes réflexions sur notre tendance à consommer films, livres ou activités sans vraiment en savourer l’essence. Et si on essayait de faire une pause après chaque expérience culturelle pour en retirer du sens, des émotions et… des choses que nous n’avions pas prévues ?Au cœur de Marmaille (00:07-25-00:09:50)Malgré un synopsis attrayant, mes premières impressions n’étaient pas totalement positives. Je vous explique pourquoi et comment elles ont évolué.Thèmes principaux et richesse du film (00:09:55-00:12:15)Je décris les thématiques fortes abordées par le film, je parle aussi de la poésie qui s’y mêle et s’exprime à travers la danse, la musique et les couleurs de La Réunion.Résonance et créativité dans ma vie (00:12:20-00:14:30)Prendre du recul à travers les personnages du film pour mieux dessiner le bon et le méchant parfait dans mes prochains romans :)Alors pourquoi aller voir Marmaille ? (00:14:35-00:18:00)Allez découvrir ce film, parce qu’on a besoin de s’ouvrir à la richesse émotionnelle et artistique que l’art nous propose. Qu’importe sa forme et l’appréhension qu’on peut ressentir face à ce qui est différent. Je raconte l’histoire de ce lien fraternel qui peut nous unir tous, dans notre langue locale, le créole réunionnais, pour bâtir un pont entre nos deux mondes, finalement pas si éloignés. - Grégory Lucilly.Marmaille est une ode et un héritage. Un mélange brut et minutieusement pensé pour sublimer la musique, la danse et la reconstruction. C’est une expérience cinématographique riche et touchante que je vous encourage à vivre… et ressentir. Allez soutenir un cinéma authentique et humain !Prenez soin de vous,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Dans cet épisode, je vous emmène dans mes réflexions du moment. Alors que 2024 touche à sa fin, je me pose cette question, peut-être un peu vertigineuse : "Qui suis-je vraiment ?". Pas seulement ce que je fais, ni ce que les autres pensent de moi, mais plutôt, au fond, ce que je veux être. Et je me demande si je suis la seule à ressentir ça...Je vous parle aussi de mes projets d’écriture, comme Projet Comet, et de ce que ce roman m’a appris sur moi-même. Spoiler : c’est bien plus qu’une simple histoire sur papier. Écrire m’amène à faire face à mes contradictions, mes envies, et mes propres limites.Et puis, en regardant vers 2025, je vous invite à faire une pause, à poser les bonnes questions : Qu’est-ce qui vous anime vraiment ? Quels sont vos rêves enfouis ? Et comment faire des choix qui vous ressemblent ? Pas de recette magique, mais une simple permission : celle d’essayer, de vous autoriser à avancer à votre rythme. Alors, on y va ?Le texte ci-après est tiré de mon premier recueil au-delà de nos maux. Comme vous pouvez le voir, et pourrez l’entendre à l’écoute du podcast, le temps passe, mais les questions demeurent…Prenez soin de vous,MahunaPS : J’avais fait un très gros tri dans ma newsletter avant de la lancer sur substack, en février dernier. Vous étiez 180, aujourd’hui bientôt 250 :) Merci d’être là. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Dans cet épisode, je vous partage un moment d’introspection alors que la fin d’année approche. Pour moi, cette période est souvent chargée de bilans, d'objectifs à atteindre et parfois de pressions que je me mets moi-même. Mais cette fois, j’ai décidé de ralentir. Je parle de mon combat contre la quête de performance, un "antagoniste" qui m’a accompagnée toute ma vie et qui est encore présent dans mon processus d’écriture. À travers mes réflexions, je vous encourage à faire de même, à ne pas se laisser écraser par des attentes irréalistes.Je vous invite aussi à réfléchir sur la manière de terminer cette année en douceur. Prenez le temps de savourer chaque accomplissement, aussi petit soit-il. Utilisez votre carnet de la joie pour vous rappeler les moments heureux qui vous ont nourris cette année. Ensemble, essayons de vivre cette fin d'année sans pression, avec bienveillance, et de nous rappeler que la lumière revient toujours.Ça c’est la carte que j’ai faite lors de l’atelier avec Ellie Ariny dont je parle dans l’épisode. Elle est loin d’être grandiose. Mais ça me rassure, si nécessaire, je saurai en faire une pour ma saga afrofuturiste solar punk :) Bonus 🎉 : Dans les prochaines semaines, j’ai plusieurs projets excitants en préparation ! Je participerai à un marché de Noël le 7 décembre pour partager mes recueils et créations, et je donnerai un cours à LICARES sur la diversité ethnique et la représentativité dans les romans (voici le cours que j’ai fait chez Les mots raturés, si cela vous intéresse).Début 2025, je participerai aussi à une retraite de yoga et détox pour entamer la nouvelle année en douceur. Beaucoup de beaux moments en perspective, et je serai ravie de vous y retrouver !Prenez soin de vous,MahunaPS : J’ai bien noté vos réponses à mon précédent sondage. Je tâcherai de voir comment vous partager les premiers chapitres de Comète ici :) Les votes sont anonymes au fait, donc donnez-vous en à coeur joie ! This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Dans cet épisode, je vous emmène dans l'univers de mon premier roman, Projet Comète. Je vous dévoile les origines de cette histoire qui explore les relations entre amour et amitié, les traumas transgénérationnels, et le processus de guérison. L'écriture de ce roman a été un vrai parcours, ponctué de doutes, d'ajustements, et d’apprentissages. Depuis le premier jet jusqu’aux bêta-lectures, j’ai découvert l'importance de se donner du temps et d'accepter l'imperfection pour avancer.Je vous partage aussi quelques détails de l’univers du roman. Mon héroïne évolue dans un Paris contemporain, entre les quartiers de banlieue et le milieu du marketing digital. Dans cet environnement, elle affronte des questions d’identité, de santé mentale, de racisme et de cultes du silence, des thèmes chers à mon cœur. Loin d'être une histoire sombre, ce récit cherche à toucher, à guérir, et peut-être même à vous faire pleurer.Enfin, pour ceux qui sont abonnés à la newsletter, j’ai intégré un mood board avec des images inspirées par l’univers de mon roman. J’espère que cette plongée vous donnera envie de découvrir Projet Comète lorsque le moment sera venu !J’ai aussi une petite question en bas de cet email pour m’aider au mieux pour la suite de la diffusion de ce roman. Si vous voulez bien y répondre, cela m’aidera beaucoup !Merci pour vos retours !Prenez soin de vous PS : merci à la personne « habitué de ce podcast » qui a parlé de moi à Cartel :) This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello !Dans cet épisode, je vous parle d’un outil précieux que j’ai récemment intégré à mon quotidien : le carnet de la joie. Ce carnet est né de mon besoin de retrouver des instants de bonheur sans pression de productivité ni contrainte de performance. Je vous partage comment cet outil m’aide à immortaliser ces moments, même les plus discrets, qui illuminent mes journées. Plutôt que de tenir un carnet de gratitude, que je trouvais parfois impersonnel, ce carnet de la joie rassemble photos et souvenirs personnels qui m’aident à garder en mémoire ces fragments de bonheur pour les moments plus sombres. Ensemble, nous découvrirons comment cultiver des moments de joie authentiques et les graver dans nos cœurs et nos esprits.Voici 5 choses que vous apprendrez avec cet atelier : * Créer et utiliser un carnet de la joie : Une méthode pour se souvenir des moments de bonheur, même les plus discrets, et y revenir en période difficile.* Associer des émotions positives aux souvenirs : En notant les émotions et les sensations ressenties, on ancre ces moments de joie dans notre mémoire.* Apprendre à capturer les plaisirs simples : Ce carnet nous encourage à valoriser les petits instants de bonheur sans objectif de productivité.* Retrouver le plaisir hors de la performance : S’éloigner de la productivité constante pour redécouvrir le plaisir simple, sans jugement.* Garder des traces tangibles de nos instants heureux : Un souvenir de chaque moment, à feuilleter comme un album de joie, et à partager, pour se rappeler des bons moments et inspirer notre créativité.Voici la référence de l’appareil que j’utilise pour imprimer mes photos, l’instax mini evo.Bonne écoute,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Hello !Dans cet épisode, je vous partage un moment d'introspection suite aux récents retours de ma thérapeute et à mes propres réflexions. J'aborde l'univers de mon premier roman, Projet Comète, et vous parle de mon parcours émotionnel, où, malgré une apparence rayonnante, je ressens le poids de certaines pressions. Mon rythme de vie intense m'a poussée à jouer les équilibristes entre passion et épuisement, un équilibre fragile que je travaille à réajuster.Je vous invite ensuite à un atelier d’écriture introspective et de respiration pour vous recentrer, inspiré de mes propres pratiques de bien-être. Ensemble, nous explorons l'idée de créer une « bulle de sécurité » pour ralentir, réfléchir, et aborder les grandes thématiques de notre vie. C’est un moment de connexion avec vous-même, dans le calme, où chaque respiration devient une manière d’apprivoiser le temps et de faire face aux émotions parfois refoulées. Venez avec moi pour une pause bienfaisante et créative.Voici cinq points clés que chacun pourra approfondir grâce à cet atelier :* Apprendre à différencier l'urgence de l'importance : Je partage un outil de priorisation qui aide à identifier ce qui doit réellement être traité en priorité, pour ne plus se sentir débordé par des obligations qui paraissent toutes urgentes.* Explorer ses émotions pour mieux se comprendre : Grâce à un exercice de respiration et d'écriture, je vous propose un moyen pour vous connecter à vos ressentis, et prendre le temps de vous écouter, loin des pressions extérieures.* Créer un espace sécurisé pour se recentrer : Je vous guide pour imaginer un lieu de sécurité mentale où vous pouvez vous ressourcer, vous reconnecter et trouver un moment de paix au quotidien.* Lister les thématiques de vie et les peurs associées : L'atelier aide à identifier les domaines de vie qui peuvent causer des tensions (santé, amour, travail, finances, etc.) en invitant chacun à explorer les peurs ou insécurités qui se cachent derrière ces thématiques.* Découvrir l'importance du lâcher-prise physique et émotionnel : En observant comment notre corps réagit aux émotions, je vous propose des exercices pour relâcher les tensions et reprendre le contrôle en douceur.Bonne écoute,Mahuna This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
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