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Author: Choses à Savoir

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On pourrait croire que le malheur frappe surtout les adolescents en crise ou les personnes âgées confrontées à la solitude. Pourtant, la science a une réponse surprenante. Une vaste étude publiée dans la revue PLOS One s’est penchée sur cette question en compilant des données colossales : plus de 10 millions d’Américains, 40 000 ménages britanniques et près de 2 millions de personnes issues de 44 pays différents. Un échantillon gigantesque, qui permet d’identifier une tendance universelle.Le résultat ? Le sentiment de mal-être n’atteint pas son sommet à l’adolescence, ni à la fin de la vie… mais vers l’âge de 47 ans.Les chercheurs parlent d’une véritable « courbe en U » du bonheur. Concrètement, la satisfaction de vie est relativement élevée chez les jeunes adultes, elle décline progressivement à mesure que l’on approche de la quarantaine, atteint un point bas autour de 47 ans, puis remonte dans la seconde partie de la vie. Autrement dit, beaucoup de personnes rapportent être plus heureuses à 60 ans qu’à 40.Pourquoi ce creux à la quarantaine ? Plusieurs explications sont avancées. C’est souvent l’âge des responsabilités maximales : charges familiales, pression professionnelle, dettes, fatigue accumulée. C’est aussi le moment où l’on mesure l’écart entre ses rêves de jeunesse et la réalité. Les chercheurs évoquent une sorte de « crise du milieu de vie », pas toujours visible mais largement ressentie.Après ce cap, les choses s’améliorent. Avec l’âge, les attentes deviennent plus réalistes, les pressions diminuent souvent, et beaucoup de personnes développent une meilleure gestion émotionnelle. C’est ce qui expliquerait la remontée du bien-être observée statistiquement après 50 ans.Il est intéressant de noter que cette courbe en U se retrouve dans presque toutes les cultures étudiées : qu’on vive aux États-Unis, en Europe, en Asie ou en Amérique latine, la tendance est la même. Cela suggère un mécanisme profondément ancré dans la trajectoire humaine, au-delà des différences sociales ou culturelles.Évidemment, il s’agit d’une moyenne : certaines personnes traversent leur quarantaine très heureuses, d’autres peuvent souffrir à d’autres âges. Mais sur le plan statistique, le pic de malheur se situe bien autour de la cinquantaine.Conclusion : si vous avez entre 45 et 50 ans et que vous vous sentez un peu moins heureux, sachez que vous n’êtes pas seul… et que la science promet des jours meilleurs : le bonheur remonte après ce cap. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On entend souvent l’expression « avaler sa langue », surtout dans les films ou lors de récits de malaise. Mais en réalité, il est anatomiquement impossible d’avaler sa langue au sens strict. La langue est un muscle ancré au plancher de la bouche, notamment par le frein lingual. Elle ne peut donc pas se détacher et descendre dans la gorge comme un aliment.Alors, d’où vient cette idée ?En fait, ce qui peut arriver, surtout lors d’une perte de conscience, c’est que la langue se relâche. Normalement, en position éveillée, nos muscles maintiennent la langue vers l’avant. Mais en cas de malaise, de traumatisme crânien ou de crise d’épilepsie, la langue se détend et tombe en arrière, vers le pharynx. Elle peut alors obstruer partiellement ou totalement les voies respiratoires. C’est cette obstruction qui donne l’impression que la personne est en train « d’avaler sa langue ».Ce phénomène est particulièrement redouté chez les sportifs. Dans le football, par exemple, plusieurs joueurs ont vu leur langue obstruer leur respiration après un choc violent et une perte de connaissance. Dans ces cas, chaque seconde compte : l’air ne passe plus, et un arrêt respiratoire peut survenir.Contrairement à une idée reçue, il ne faut jamais essayer d’attraper la langue avec les doigts d’une personne inconsciente : on risque de provoquer des blessures ou d’être mordu en cas de convulsions. Le geste recommandé est beaucoup plus simple :Placer la personne en position latérale de sécurité (PLS), ce qui permet à la langue de retomber sur le côté et libère le passage de l’air.Vérifier la respiration et, si nécessaire, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire.Les secouristes savent que la clé, c’est de maintenir les voies respiratoires dégagées. D’ailleurs, les canules utilisées en médecine d’urgence servent précisément à empêcher la langue de basculer vers l’arrière.En résumé : on ne peut pas « avaler sa langue » comme on avale un morceau de pain. Mais il est vrai que, lors d’une perte de conscience, la langue peut obstruer la gorge et bloquer la respiration. C’est un risque sérieux, mais il est bien connu et les gestes de premiers secours permettent d’y remédier efficacement.Conclusion : avaler sa langue, non. S’étouffer parce qu’elle bloque le passage de l’air, oui, et c’est pour cela que savoir mettre quelqu’un en PLS peut sauver une vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est une question qui revient souvent, car la banane a la réputation ambiguë de constiper. Mais que disent les données scientifiques ?D’abord, il faut savoir que toutes les bananes ne se valent pas ! Tout dépend de son degré de maturité. Une banane encore verte contient beaucoup d’amidon résistant, une forme d’amidon que l’intestin grêle digère mal. Résultat : il arrive presque intact dans le côlon, où il nourrit le microbiote. Cet amidon a un effet plutôt rassasiant, mais peut aussi ralentir un peu le transit. C’est probablement de là que vient la croyance que les bananes « bloquent ».En revanche, quand elle mûrit, l’amidon de la banane se transforme en sucres simples et la teneur en fibres solubles, comme la pectine, augmente. Ces fibres solubles retiennent l’eau dans l’intestin et ramollissent les selles, ce qui favorise au contraire un meilleur transit. Autrement dit : une banane mûre a plutôt un effet régulateur qu’un effet constipant.Qu’en dit la science ? Une étude publiée en 2014 dans le World Journal of Gastroenterology a montré que l’amidon résistant de la banane verte ralentissait effectivement le transit intestinal chez certains sujets sensibles. Mais d’autres travaux, comme une revue parue en 2017 dans Nutrients, soulignent le rôle bénéfique des fibres de la banane mûre dans la prévention de la constipation, notamment chez les enfants.Chez l’enfant justement, une étude menée en 2012 au Sri Lanka sur plus de 350 écoliers (Journal of Nutrition and Metabolism) a révélé que la consommation de banane mûre réduisait significativement les plaintes de constipation. Les auteurs insistent cependant : l’effet dépend du degré de maturité du fruit et de l’alimentation globale de l’enfant.En pratique, tout est donc une question de nuance :Banane verte → plus d’amidon résistant, peut ralentir le transit.Banane mûre → plus de sucres et de fibres solubles, aide à ramollir les selles.Dernier point : la banane contient aussi du potassium et du magnésium, qui participent à la contraction musculaire, y compris celle des muscles intestinaux. Un apport régulier contribue ainsi à un transit équilibré.Verdict : faux, la banane ne constipe pas… sauf si elle est encore verte. Mûre, elle agit même plutôt comme un régulateur naturel du transit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le soleil, on le redoute souvent pour ses effets néfastes : coups de soleil, vieillissement de la peau, voire cancers cutanés en cas d’abus. Mais s’exposer modérément à la lumière solaire est en réalité essentiel pour notre santé. Et ce, pour plusieurs raisons précises.La première concerne la vitamine D. Lorsque notre peau est exposée aux rayons ultraviolets B (les fameux UVB), elle déclenche une réaction chimique qui aboutit à la synthèse de cette vitamine indispensable. La vitamine D joue un rôle clé dans la fixation du calcium sur les os, prévenant ainsi l’ostéoporose. Elle participe aussi au bon fonctionnement du système immunitaire, à la santé musculaire et même à la régulation de l’humeur. On estime qu’une quinzaine de minutes d’exposition quotidienne des bras et du visage, en dehors des heures de fort ensoleillement, suffit généralement à couvrir nos besoins.Deuxième effet bénéfique : la lumière du soleil influence directement notre horloge biologique. Elle régule la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. En d’autres termes, s’exposer à la lumière naturelle le matin ou en journée aide notre organisme à rester synchronisé avec le cycle jour-nuit, favorisant un sommeil réparateur et une meilleure vigilance dans la journée. C’est pourquoi le manque de lumière hivernal peut provoquer des troubles du sommeil ou une fatigue persistante.Troisième point : l’impact sur l’humeur. La lumière stimule la production de sérotonine, parfois surnommée « hormone du bonheur ». C’est un neurotransmetteur qui améliore le moral et agit comme un antidépresseur naturel. On comprend ainsi pourquoi, dans certaines régions peu ensoleillées, on observe plus de dépressions saisonnières en hiver.Enfin, plusieurs recherches suggèrent que l’exposition solaire, à petites doses, pourrait contribuer à réduire certains risques cardiovasculaires en dilatant légèrement les vaisseaux sanguins, ce qui fait baisser la tension artérielle.La bonne dose de soleil ? En moyenne, 15 minutes par jour, bras et visage découverts, suffisent pour la plupart d’entre nous. Si la peau est plus foncée, on vise plutôt 30 minutes. Et on évite toujours le créneau dangereux de 12h à 16h. L’hiver, sous nos latitudes, les UVB sont trop faibles : dans ce cas, la vitamine D vient surtout de l’alimentation… ou d’une supplémentation si nécessaire. En résumé, le soleil est un véritable allié santé… à condition de le consommer comme un médicament : à petite dose, régulièrement, et jamais en excès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand Vasco de Gama prend la mer en 1497 pour relier l’Europe aux Indes, il écrit l’une des pages les plus marquantes de l’histoire des explorations. Mais derrière la gloire de la découverte se cache un ennemi invisible, bien plus redoutable que les tempêtes ou les pirates : le scorbut.Au fil des mois passés en mer, l’équipage de Gama – environ 170 hommes au départ – commence à montrer d’étranges symptômes. Gencives qui saignent, dents qui tombent, plaies qui ne cicatrisent pas, fatigue extrême… Les chroniqueurs racontent que les marins étaient littéralement rongés de l’intérieur. Le mal est si terrible qu’à leur retour, seuls une soixantaine de survivants fouleront de nouveau le sol portugais.Le scorbut, on le sait aujourd’hui, est une maladie liée à une carence en vitamine C, nutriment essentiel pour la formation du collagène, qui maintient nos tissus solides et nos vaisseaux sanguins intacts. Or, sur les navires du XVe siècle, le régime alimentaire se résumait à du biscuit de mer, de la viande salée et de l’eau plus ou moins croupie. Rien qui ne puisse fournir cette vitamine présente dans les fruits et légumes frais. Résultat : après quelques mois sans apports, les marins s’effondraient littéralement.Pendant des siècles, le scorbut restera la hantise des navigateurs. On estime qu’il a tué plus de marins que toutes les batailles navales réunies, parfois jusqu’aux deux tiers d’un équipage lors d’une expédition longue.La solution n’arrivera qu’au XVIIIe siècle grâce au médecin écossais James Lind. En 1747, il mène l’une des premières expériences cliniques de l’histoire : il donne à certains marins des citrons et des oranges, et constate leur guérison rapide. L’explication biochimique ne sera comprise que bien plus tard, mais dès lors, la distribution de jus d’agrumes devient une arme médicale essentielle dans les marines européennes. C’est d’ailleurs ce qui vaudra aux marins britanniques leur surnom de limeys, à cause du jus de citron vert embarqué à bord.Ainsi, si Vasco de Gama a ouvert la route des Indes, son expédition illustre aussi combien la science médicale était encore balbutiante à la Renaissance, et à quel point une simple vitamine pouvait faire basculer le destin de centaines d’hommes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On entend souvent parler de “calories vides” dans les conseils nutritionnels, mais que signifie vraiment cette expression ?Une calorie, ce n’est pas toutUne calorie est une unité d’énergie. Notre corps en a besoin pour fonctionner, bouger, penser, digérer. Mais une calorie seule ne dit rien sur la qualité des nutriments qu’elle apporte.Un aliment peut être riche en calories… mais pauvre en nutriments essentiels : vitamines, minéraux, fibres, acides gras ou protéines. C’est ce qu’on appelle une calorie vide.Des exemples parlantsLes boissons sucrées sont l’exemple le plus frappant. Un canette de soda de 33 cl apporte environ 140 calories, presque uniquement sous forme de sucre ajouté. Pas de fibres, pas de vitamines, pas de protéines. En comparaison, une pomme de 150 g fournit 80 calories, mais aussi des fibres, de la vitamine C, des antioxydants. La première est une calorie vide, la seconde une calorie “pleine”.Les aliments ultra-transformés — biscuits, chips, confiseries, fast-food — contiennent souvent beaucoup de graisses saturées et de sucres ajoutés, mais très peu de nutriments utiles. Par exemple, 100 g de frites apportent environ 310 calories, mais seulement 3 g de fibres et quasiment pas de vitamines.L’impact sur la santéLe problème des calories vides, c’est qu’elles rassasient mal. Les sucres simples provoquent un pic de glycémie, suivi d’une chute qui redonne vite faim. Résultat : on mange davantage.Selon l’Organisation mondiale de la santé, la consommation excessive de sucres ajoutés et de graisses saturées est liée à l’augmentation du surpoids et de l’obésité. En France, près de 17 % des adultes sont obèses et plus de 30 % en surpoids, selon Santé publique France. Les calories vides jouent un rôle clé dans cette tendance.Les recommandations officiellesL’OMS recommande de limiter les sucres libres — ceux contenus dans les sodas, confiseries ou jus industriels — à moins de 10 % de l’apport énergétique total, et idéalement à 5 %. Pour un adulte qui consomme 2 000 calories par jour, cela correspond à environ 25 g de sucre, soit… moins qu’une seule canette de soda.Peut-on les éviter totalement ?Pas forcément. Les calories vides peuvent faire partie de l’alimentation, mais de façon occasionnelle. Le danger vient de leur surconsommation, souvent encouragée par l’accessibilité et le marketing.En résuméUn aliment à calories vides est donc un aliment riche en énergie mais pauvre en nutriments. Sodas, confiseries, snacks et fast-food en sont les principaux exemples. Leur consommation excessive favorise surpoids, diabète et maladies cardiovasculaires. À l’inverse, privilégier des “calories pleines” — fruits, légumes, céréales complètes, protéines maigres — permet de couvrir à la fois les besoins énergétiques et nutritionnels, tout en protégeant la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous avez peut-être déjà entendu cette affirmation: le venin d’abeille peut tuer les cellules du cancer du sein… en seulement une heure ?Cette croyance circule beaucoup, mais qu’en est-il vraiment ? Mythe, exagération… ou piste scientifique sérieuse ?Les origines de l’idéeTout commence avec une étude australienne publiée en 2020 dans la revue npj Precision Oncology. Des chercheurs de l’Institut Harry Perkins ont testé le venin d’abeille, et plus précisément une molécule qu’il contient : la mélittine. Résultat : en laboratoire, cette substance a effectivement détruit des cellules de cancer du sein, y compris les formes les plus agressives, comme le triple négatif. Et cela, en moins d’une heure. Impressionnant, n’est-ce pas ?Mais attention…Avant de crier victoire, il faut bien comprendre : ces résultats viennent d’expériences in vitro. Autrement dit, les tests ont été réalisés sur des cellules cancéreuses isolées dans une boîte de laboratoire, pas dans le corps humain.Et là, c’est une nuance énorme. Parce que détruire des cellules cancéreuses en conditions contrôlées, c’est une chose. Mais répéter le même effet dans un organisme vivant, avec sa complexité, son système immunitaire, ses organes… c’en est une autre.Les limitesPremière limite : le venin d’abeille, à forte dose, est toxique. Il peut détruire les cellules cancéreuses… mais aussi des cellules saines. Deuxième limite : il serait impossible d’injecter du venin pur directement chez un patient, sans causer de dommages graves.C’est pour cela que les chercheurs se concentrent sur la mélittine, la molécule active. L’idée serait de l’isoler, de la modifier et de l’encapsuler, pour qu’elle cible uniquement les cellules tumorales. Mais nous n’en sommes pas là : il s’agit de recherches préliminaires, pas d’un traitement validé.Le message cléDonc, est-il vrai que le venin d’abeille “élimine 100 % des cellules du cancer du sein en une heure” ?Oui, c’est vrai… mais seulement dans une boîte de Petri, pas dans le corps humain. Présenter cela comme une “cure miracle” est donc trompeur.Ce qu’il faut retenir, c’est que le venin d’abeille ouvre une piste prometteuse. La mélittine pourrait, un jour, devenir la base de nouveaux traitements, peut-être combinés avec d’autres thérapies. Mais ce chemin est long : il faudra encore des années de recherche, d’essais cliniques et de validations avant d’envisager une application réelle.ConclusionAlors non, les abeilles ne détiennent pas aujourd’hui la solution miracle contre le cancer du sein. Mais oui, elles nous rappellent que la nature est une incroyable source d’inspiration pour la médecine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque année en France, environ une personne sur 10 000 est victime d’un AVC… de l’œil. Oui, vous avez bien entendu : pas du cerveau, mais de l’œil. Une pathologie rare, mais grave, qui peut rendre aveugle en quelques heures si elle n’est pas prise en charge immédiatement. Alors, qu’est-ce que c’est exactement ? Et surtout, comment repérer les signes d’alerte ?ExplicationUn AVC de l’œil, ou occlusion de l’artère centrale de la rétine, survient lorsque la circulation sanguine qui nourrit la rétine est brutalement interrompue. La rétine, c’est ce tissu ultra-sensible au fond de l’œil, un peu comme la “pellicule” de notre vision. Privée d’oxygène, elle se détériore très vite. En quelques heures, le dommage peut devenir irréversible.Les signes à repérerComment ça se manifeste ?Le symptôme typique, c’est une perte de vision brutale et indolore, souvent d’un seul œil. Imaginez : votre champ visuel devient soudainement noir, ou une grande ombre apparaît comme un rideau qu’on tire devant l’œil.Parfois, la baisse de vision est partielle, avec une sensation de flou ou de voile. Mais le point clé, c’est la rapidité : tout bascule en quelques minutes, sans douleur. Et si ces signes apparaissent, c’est une urgence absolue.Les causesPourquoi cela arrive-t-il ?Dans la majorité des cas, il s’agit d’un caillot de sang qui bloque l’artère de la rétine. Ce caillot peut venir du cœur, des carotides, ou se former sur place. Les facteurs de risque ressemblent beaucoup à ceux des AVC cérébraux : hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol, tabac, ou encore troubles du rythme cardiaque. Autrement dit, ce n’est pas un accident isolé, mais souvent le reflet d’un problème cardiovasculaire plus global.Prise en chargeQue faire ?Si vous ou un proche perdez brutalement la vision d’un œil, il faut appeler immédiatement le 15, comme pour un AVC classique. Plus la prise en charge est rapide, plus les chances de sauver la vision augmentent. Dans certains cas, un traitement visant à dissoudre le caillot ou à rétablir la circulation peut être proposé, mais la fenêtre de temps est extrêmement courte : souvent moins de 6 heures.Pourquoi c’est important d’en parlerParce qu’on connaît bien les signes de l’AVC cérébral — le visage qui s’affaisse, les troubles de la parole, la paralysie d’un bras — mais beaucoup ignorent qu’un AVC peut aussi toucher l’œil. Pourtant, l’urgence est la même.ConclusionAlors retenons bien : une perte de vision brutale, indolore, surtout d’un seul œil, c’est un signe d’alarme. Ce n’est pas “un problème passager” ou “un coup de fatigue visuelle”. C’est potentiellement un AVC de l’œil. Et dans ce cas, chaque minute compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question ets bien celle-ci: faut-il chausser ses baskets pour courir, ou marcher d’un pas vif suffit-il pour rester en bonne condition physique ? Les deux activités présentent des avantages réels, mais plusieurs études permettent de comparer leurs effets.Dépense énergétique et intensitéLa première différence tient à l’intensité. Courir mobilise davantage le système cardiovasculaire, augmente plus rapidement la fréquence cardiaque et brûle environ deux fois plus de calories par minute que la marche rapide. Pour perdre du poids ou améliorer son endurance, la course semble donc plus efficace à durée égale. Une étude publiée dans Medicine & Science in Sports & Exercise a montré qu’une heure de course entraînait une dépense énergétique presque deux fois supérieure à une heure de marche soutenue.Santé cardiovasculaireMais si l’on compare à effort équivalent en termes de calories dépensées, la marche rapide rivalise largement. En 2013, une vaste étude menée par l’Université de Berkeley a suivi plus de 33 000 marcheurs et 21 000 coureurs pendant six ans. Résultat : les bénéfices sur l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie et le risque cardiovasculaire global étaient comparables, voire parfois supérieurs, chez les marcheurs. En clair, marcher vite, mais longtemps et régulièrement, protège presque autant le cœur que courir.Risques et contraintesLa course a toutefois un inconvénient : elle est plus traumatisante pour les articulations et augmente le risque de blessures, notamment tendinites ou douleurs aux genoux. La marche rapide, elle, est beaucoup mieux tolérée, accessible à presque tous les âges, et peut être pratiquée quotidiennement sans risque particulier. Cela explique pourquoi elle est souvent recommandée aux personnes en surpoids, sédentaires ou souffrant de pathologies chroniques.Effets sur la longévitéUne autre étude publiée dans Progress in Cardiovascular Diseases en 2019 a montré que les coureurs réguliers vivaient en moyenne trois ans de plus que les non-coureurs. Mais la marche rapide, pratiquée à raison de 30 minutes par jour, est également associée à une réduction significative du risque de mortalité, toutes causes confondues.En résuméLa course est idéale pour améliorer rapidement sa condition physique, brûler des calories et renforcer son endurance. La marche rapide, plus douce, procure presque les mêmes bénéfices cardiovasculaires, avec beaucoup moins de risques de blessures. Le choix dépend donc de votre profil : si vous êtes en bonne santé, aimez l’effort intense et cherchez un gain rapide, courez. Si vous préférez une activité durable, sans douleur ni contraintes, marchez vite. Dans les deux cas, la régularité compte plus que l’intensité : 30 minutes par jour suffisent déjà à transformer votre santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous pensez que donner un peu d’eau à un bébé, c’est inoffensif ? Et pourtant… c’est l’une des erreurs les plus dangereuses qu’on puisse commettre avant ses 6 mois.NarrationCar oui, ça paraît logique : l’eau, c’est vital, non ? Mais pour un nourrisson, c’est exactement l’inverse. Lui en donner trop tôt peut être non seulement inutile… mais aussi risqué, voire dramatique.Pourquoi ? Parce que jusqu’à 6 mois, tout ce dont un bébé a besoin, c’est du lait.Le lait maternel, ou le lait infantile, contient déjà près de 80 % d’eau. Suffisant pour l’hydrater parfaitement, même en cas de grosse chaleur. Et en bonus, ce n’est pas de l’eau “banale” : c’est une eau enrichie, calibrée avec les bons sels minéraux, les bonnes protéines, les bonnes vitamines. Bref, une boisson sur mesure.Premier risqueAlors que se passe-t-il si on lui donne de l’eau claire ?D’abord, son estomac est minuscule. L’eau prend la place du lait. Résultat : moins de calories, moins de nutriments essentiels, et donc un risque de ralentir sa croissance.Deuxième risque — le plus graveMais il y a pire : ce qu’on appelle l’intoxication à l’eau. Les reins d’un nourrisson sont encore immatures. Ils n’arrivent pas à éliminer correctement les excès de liquide. L’eau va diluer le sodium dans son sang. Et ce sodium est vital pour le fonctionnement du cerveau et des cellules.Une chute brutale de son taux peut provoquer des convulsions, une somnolence extrême… voire mettre la vie du bébé en danger.Idée reçueAlors oui, parfois, on pense bien faire. Quand il fait très chaud, ou quand l’enfant a de la fièvre, on se dit : “un peu d’eau va l’aider”. Mais non. Dans ces cas-là, le lait suffit encore. Le lait maternel, par exemple, s’adapte naturellement : il devient plus aqueux, plus léger, pour étancher la soif. C’est assez incroyable, non ?ExceptionLa seule vraie exception, c’est si un médecin le recommande. Par exemple, pour diluer un traitement. Mais autrement, avant 6 mois, c’est une règle d’or : pas d’eau, jamais.ConclusionAlors retenons bien : pour nous, l’eau est synonyme de vie. Mais pour un bébé de moins de 6 mois, l’eau peut être synonyme de danger. Son lait est déjà la meilleure eau du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si une simple infusion pouvait rivaliser avec certains médicaments contre l’hypertension ? Ce n’est pas une promesse farfelue, mais une réalité scientifique : l’hibiscus, cette fleur tropicale aux couleurs vives, s’est révélée aussi efficace que certains traitements hypotenseurs légers. Une solution naturelle qui intrigue de plus en plus les chercheurs et les professionnels de santé.L’hypertension artérielle touche plus d’un milliard de personnes dans le monde et augmente considérablement les risques de maladies cardiovasculaires. Le traitement repose généralement sur des médicaments appelés hypotenseurs, mais certains patients cherchent des alternatives naturelles ou complémentaires. C’est là que l’hibiscus, et plus précisément l’Hibiscus sabdariffa, entre en jeu.En 2008, une étude rigoureuse menée par le Tufts University Medical Center à Boston a comparé l’effet de l’infusion d’hibiscus à celui d’un médicament bien connu : le captopril, un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA). Publiée dans la revue Journal of Nutrition, l’étude a suivi pendant six semaines un groupe de 65 adultes souffrant d’hypertension modérée. Résultat : les participants qui ont bu 3 tasses d’infusion d’hibiscus par jour ont vu leur pression artérielle systolique baisser en moyenne de 7 mmHg, un effet comparable à celui de certains traitements de première intention.Mais comment agit l’hibiscus ? Ses effets hypotenseurs seraient liés à plusieurs mécanismes : une action diurétique, une dilatation des vaisseaux sanguins, et une réduction de l’inflammation. L’hibiscus est également riche en antioxydants, notamment les anthocyanes, qui protègent les parois vasculaires.Attention toutefois : si cette plante est prometteuse, elle n’est pas adaptée à tous. Elle peut interagir avec certains médicaments, notamment les diurétiques ou les traitements pour la tension. Elle est également déconseillée chez les femmes enceintes ou allaitantes, faute d’études suffisantes. Par ailleurs, l’automédication n’est jamais recommandée : toute démarche de substitution ou d’ajout de traitement naturel doit être discutée avec un professionnel de santé.En résumé, l’hibiscus n’est pas un remède miracle, mais elle peut être un allié efficace et naturel contre l’hypertension, surtout en complément d’une bonne hygiène de vie. Une tasse d’hibiscus, ce n’est pas seulement agréable au goût : c’est peut-être aussi un pas de plus vers un cœur en meilleure santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On croit souvent que le vieillissement commence vers 50 ou 60 ans, quand les rides apparaissent ou que les articulations grincent. En réalité, le vieillissement biologique commence bien plus tôt, souvent en silence. Mais à partir de quand, exactement, notre corps commence-t-il à décliner ? La réponse est plus nuancée qu’on pourrait le penser… et elle dépend des systèmes de notre organisme.Selon une étude publiée en 2021 dans la revue Nature Medicine, des chercheurs de l’université de Stanford ont identifié trois grands moments-clés du vieillissement biologique dans une vie humaine : autour de 34 ans, 60 ans et 78 ans. Cette étude, basée sur l’analyse de milliers de protéines présentes dans le sang, montre que le vieillissement ne se produit pas de façon continue, mais plutôt par "sauts", à des âges précis. Le premier grand tournant serait donc dès la trentaine.D’un point de vue physiologique, certains organes montrent des signes de déclin dès l’âge de 25 ans. C’est le cas de la masse musculaire, qui atteint généralement son pic entre 20 et 30 ans, puis commence lentement à diminuer si elle n’est pas entretenue. Le métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie que notre corps brûle au repos, commence lui aussi à ralentir dès la fin de la vingtaine.Le cerveau, lui, voit certaines fonctions cognitives décliner doucement dès la trentaine, notamment la mémoire de travail et la rapidité de traitement. Cela ne signifie pas une perte d’intelligence, mais un changement progressif dans le fonctionnement des circuits neuronaux.La peau commence également à montrer ses premières marques : la production de collagène diminue dès l’âge de 25 ans, ce qui amorce, très lentement, la perte d’élasticité et l’apparition des premières ridules.Mais attention : vieillir ne signifie pas être "vieux". Ce sont des modifications lentes, souvent imperceptibles, et fortement influencées par notre mode de vie : alimentation, activité physique, sommeil, stress, tabac…La bonne nouvelle, c’est que de nombreuses études montrent qu’il est possible de ralentir certains marqueurs du vieillissement, voire d’en inverser partiellement les effets, par exemple avec l’exercice régulier ou la restriction calorique contrôlée.En résumé, le vieillissement commence beaucoup plus tôt qu’on ne l’imagine — dès 25 à 30 ans selon les systèmes — mais il reste malléable. Comprendre cela, ce n’est pas angoissant : c’est au contraire une invitation à agir tôt pour mieux vieillir longtemps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Cela peut sembler étrange, voire inquiétant, mais oui : nos dents peuvent contenir… des pierres. Pas au sens des cailloux qu’on trouve dans un jardin, bien sûr, mais sous la forme de petites calcifications appelées pulpolithes. Invisibles à l’œil nu, ces formations minérales nichées au cœur de la dent sont en réalité bien plus courantes qu’on ne le croit. Alors, comment apparaissent-elles, et faut-il s’en inquiéter ?Pour comprendre ce phénomène, il faut d’abord faire un petit détour par l’anatomie dentaire. À l’intérieur de chaque dent se trouve un tissu mou appelé pulpe dentaire. C’est elle qui contient les nerfs et les vaisseaux sanguins de la dent. La pulpe joue un rôle central dans la croissance, la sensibilité et la défense contre les agressions extérieures.Avec l’âge ou à la suite de certaines stimulations — comme un traumatisme, une carie profonde ou une intervention dentaire — il arrive que cette pulpe réagisse en produisant des dépôts de calcium. Ces dépôts se solidifient peu à peu, formant alors une petite pierre à l’intérieur même de la dent : c’est le pulpolithe.Sur le plan médical, les pulpolithes sont extrêmement fréquents, surtout chez les personnes de plus de 50 ans. Ils peuvent aussi apparaître plus tôt chez les patients ayant eu de nombreuses restaurations dentaires ou une inflammation chronique de la pulpe. Bonne nouvelle : dans la grande majorité des cas, ils ne provoquent aucune douleur, ni symptôme particulier. En fait, on les découvre le plus souvent par hasard, lors d’une radiographie dentaire.Mais alors, pourquoi en parler ? Parce que ces petites pierres, bien qu’inoffensives, peuvent poser un problème en cas de traitement endodontique, c’est-à-dire lorsqu’un dentiste doit intervenir à l’intérieur de la dent, par exemple pour une dévitalisation. Le pulpolithe peut alors bloquer l’accès aux canaux ou compliquer le nettoyage, rendant l’intervention plus longue et plus délicate.Faut-il les faire retirer ? Pas du tout, sauf en cas de traitement spécifique. Les pulpolithes ne grossissent pas indéfiniment et ne mettent pas la dent en danger. Ils font partie des nombreuses curiosités du corps humain : des témoins silencieux du vieillissement naturel de nos tissus.En résumé, si un jour votre dentiste vous parle d’une "petite pierre dans votre dent", pas de panique : ce n’est ni une urgence, ni une anomalie. C’est simplement la preuve que, parfois, même nos dents savent fabriquer… du minéral. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’amour a mille visages, et chacun d’eux laisse une empreinte bien précise dans notre cerveau. En 2024, une équipe de chercheurs finlandais a voulu comprendre comment notre cerveau réagit selon le type d’amour que l’on ressent : pour un enfant, un partenaire, un ami… ou même un animal. Grâce à l’IRM fonctionnelle (IRMf), ils ont cartographié les zones cérébrales activées par ces différentes émotions. Et les résultats sont aussi fascinants qu’émouvants.Première constatation : toutes les formes d’amour activent les zones liées à la cognition sociale – autrement dit, notre capacité à comprendre les émotions et les intentions des autres – ainsi que le système de la récompense, ce circuit qui nous fait ressentir plaisir, motivation et bien-être. Mais selon la nature de l’amour, l’intensité de cette activation varie.L’amour parental se démarque comme le plus puissant. Lorsqu’un parent pense à son enfant ou interagit avec lui, c’est une véritable explosion neuronale : les régions associées à l’attachement, à l’empathie et au plaisir s’illuminent de façon particulièrement marquée. Cette activation intense reflète la force du lien parent-enfant, sans doute profondément ancrée dans notre évolution.L’amour romantique, lui, active globalement les mêmes zones, mais de façon légèrement moins intense. Il provoque un fort sentiment de récompense, lié à la passion, à la proximité et à la reconnaissance mutuelle. Les mêmes circuits que ceux activés par certaines drogues ou plaisirs intenses entrent en jeu, expliquant le caractère souvent obsédant des débuts amoureux.L’amitié, elle aussi, stimule les circuits de la cognition sociale et du plaisir, mais de manière plus modérée. Cela n’enlève rien à sa valeur : au contraire, cette forme d’amour plus stable et moins intrusive agit souvent comme un soutien émotionnel durable et rassurant.Et les animaux, alors ? L’étude montre que chez les propriétaires d’animaux, penser à leur chien ou leur chat active aussi les zones de la cognition sociale. Cela suggère un attachement émotionnel proche de celui qu’on éprouve pour un autre humain. Preuve que le lien affectif ne dépend pas uniquement de la parole ou de l’espèce, mais bien de la qualité de l’échange émotionnel.En résumé, notre cerveau ne fait pas de hiérarchie rigide entre les formes d’amour : il les traite toutes comme essentielles, mais avec des intensités variables. Ce que cette étude nous dit, en creux, c’est que l’amour, sous toutes ses formes, est vital pour notre équilibre cérébral et émotionnel. Aimer, c’est littéralement nourrir son cerveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le monde du sport et du culturisme, le riz est bien plus qu’un simple accompagnement : c’est une véritable arme nutritionnelle. Si tant d’athlètes en consomment avant l’effort, ce n’est pas un hasard, mais le fruit d’une stratégie alimentaire pensée pour optimiser la performance. Alors, pourquoi le riz est-il si populaire dans les assiettes des sportifs ? Tout commence avec un mot-clé : les glucides.Le riz, en particulier le riz blanc, est une source riche en glucides complexes. Ces glucides sont transformés par l’organisme en glucose, qui constitue le principal carburant des muscles pendant l’effort. Une fois dans le sang, le glucose est stocké dans les muscles et le foie sous forme de glycogène. C’est ce stock que le corps puise dès les premières minutes d’une activité physique intense.Manger du riz avant l’entraînement permet donc de recharger les réserves de glycogène, ce qui aide à maintenir l’intensité de l’effort plus longtemps. Cela se traduit par une meilleure endurance, un risque réduit de fatigue prématurée, et une meilleure récupération.Pourquoi ne pas choisir plutôt un autre féculent ? Le riz blanc présente un avantage supplémentaire : il est facile à digérer. Contrairement à des aliments plus riches en fibres comme les légumes secs ou certains pains complets, il ne cause généralement pas de troubles digestifs pendant l’exercice. C’est essentiel, surtout quand on soulève des charges lourdes ou que l’on s’entraîne à haute intensité.Mais attention : tous les types de riz ne sont pas égaux. Le riz blanc est le plus couramment utilisé en pré-entraînement, justement pour sa digestibilité rapide. À l’inverse, le riz complet, plus riche en fibres, sera plutôt réservé aux repas plus éloignés de l’effort, ou consommé après, pour une libération d’énergie plus lente et une meilleure récupération.Autre atout du riz : il est peu allergène, neutre en goût, bon marché, et facile à intégrer dans des plats simples avec des protéines comme le poulet ou le poisson. Un combo parfait pour les culturistes qui cherchent à construire du muscle tout en contrôlant leur alimentation.En résumé, les athlètes mangent du riz avant l’effort pour charger leurs batteries musculaires, éviter les troubles digestifs et assurer des performances optimales. C’est un aliment simple, efficace, et scientifiquement validé. Comme quoi, parfois, les meilleurs alliés de notre santé et de nos performances sont aussi les plus modestes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En France, l’espérance de vie des ouvriers reste nettement en retrait de celle des cadres supérieurs. Selon une étude récente de Santé publique France, un homme ouvrier vit en moyenne 75,6 ans, contre 81,6 ans pour un homme cadre : un écart de six années. Cette différence s’explique principalement par la pénibilité du travail, l’exposition aux risques professionnels et l’accès inégal aux soins.Travail pénible et exposition accrueLes ouvriers sont souvent confrontés à des conditions de travail dures : charges lourdes, postures contraignantes, exposition aux solvants, poussières, bruits ou risques chimiques, autant d’éléments qui accélèrent le vieillissement du corps et entraînent des maladies musculo-squelettiques ou respiratoires précoces. En outre, leur risque d’accidents du travail ou de maladies professionnelles est plus élevé.Comportements de santé et moindre recours aux soinsLes ouvriers adoptent davantage de comportements à risque : tabagisme, consommation excessive d’alcool, alimentation déséquilibrée. Par ailleurs, leur recours aux soins est plus tardif : les diagnostics arrivent plus tard, les traitements sont différés, amplifiant la gravité des pathologies.Inégalités face au système de santéLes cadres bénéficient d’un meilleur accès aux soins : prévention plus précoce, dépistages réguliers, meilleures couvertures santé, facilité à consulter des spécialistes. Ce différentiel de suivi contribue à allonger leur durée de vie.Différences chiffréesSelon l’Insee, en 2020–2022, l’espérance de vie à 35 ans des hommes cadres était de 48,9 ans, contre 43,6 ans pour les hommes ouvriers — soit un écart de 5,3 ans. Ces chiffres corroborent ceux de l’étude de Santé publique France sur l’espérance globale (75,6 versus 81,6 ans). Chez les femmes, l’écart est moindre mais reste significatif : entre 3 et 3,5 ans d’inégalités.Espérance de vie en bonne santéCe n’est pas seulement la durée de vie qui diffère, mais la qualité de celle-ci. Santé publique France souligne qu’après 50 ans, les ouvriers vivent plus longtemps avec des limitations fonctionnelles ou des incapacités. Entre 50 et 65 ans, les ouvriers cumulent plus d’années de vie avec incapacités, fragilisant leur santé avant et pendant la retraite.Impacts sur l’emploi et la retraiteSelon l’INED, les ouvriers passent plus de temps en inactivité ou chômage avant la retraite, ce qui affecte leur santé et leur espérance. Ils passent aussi deux ans de moins à la retraite que les cadres, non seulement à cause de leur moindre espérance, mais aussi d’un départ plus précoce et de carrières heurtées.ConclusionL’écart de six années d’espérance de vie entre ouvriers et cadres reflète des inégalités structurelles : conditions de travail pénibles, comportements à risque, suivi médical inégal, chômage prolongé et carrières fragmentées. Ce constat renforce l’urgence, pour les pouvoirs publics, d’agir sur la prévention primaire, l’amélioration des conditions de travail, l’accès aux soins et l’accompagnement en fin de carrière, afin de réduire ces disparités et garantir une santé durable pour tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l’ère du smartphone et du télétravail, les écouteurs font désormais partie de notre quotidien. Que ce soit pour écouter de la musique, téléphoner ou suivre une visioconférence, ils restent des heures durant dans nos oreilles. Mais ce geste anodin est-il sans risque pour notre santé ? Plus précisément, peut-il favoriser l’apparition d’otites ?La réponse est oui, dans certains cas. Les spécialistes ORL s’accordent sur un point : l’usage prolongé et répété d’écouteurs intra-auriculaires peut créer un environnement propice aux infections, en particulier les otites externes, c’est-à-dire les inflammations du conduit auditif.Une étude publiée en 2008 dans le Journal of Laryngology and Otology (par Leong et al.) a comparé le conduit auditif de deux groupes : un groupe portant régulièrement des écouteurs, et un groupe n’en utilisant jamais. Résultat : les utilisateurs fréquents d’écouteurs présentaient un taux significativement plus élevé de bactéries pathogènes, notamment Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa, des germes souvent impliqués dans les otites externes.Pourquoi ce lien entre écouteurs et otites ? Plusieurs mécanismes sont en cause :1. Obstruction du conduit auditif : les écouteurs, surtout intra-auriculaires, empêchent la bonne ventilation du canal. L’humidité naturelle ne s’évacue pas correctement, créant un terrain chaud et humide, idéal pour la prolifération des bactéries.2. Microtraumatismes : le frottement régulier des embouts ou leur insertion brutale peut irriter la peau du conduit, facilitant l’entrée des agents infectieux.3. Manque d’hygiène : peu d’utilisateurs nettoient leurs écouteurs régulièrement. Or, ces dispositifs sont souvent posés sur des surfaces non stériles ou partagés entre plusieurs personnes. Les germes présents sur les écouteurs peuvent ainsi être introduits dans l’oreille à chaque usage.Les symptômes d’une otite externe liée aux écouteurs sont classiques : douleurs, démangeaisons, rougeur du conduit auditif, voire écoulement. Dans certains cas, l’audition peut temporairement diminuer. Si ces signes apparaissent, il est recommandé d’arrêter immédiatement l’usage des écouteurs et de consulter un médecin.Pour limiter les risques, quelques gestes simples suffisent :Ne pas porter d’écouteurs plus de deux heures d’affilée.Les désinfecter régulièrement avec un chiffon doux imbibé d’alcool à 70 %.Éviter de les partager.Aérer ses oreilles entre deux utilisations.En conclusion, si les écouteurs ne sont pas à l’origine directe de toutes les otites, leur usage excessif et négligent peut en augmenter la probabilité, notamment en cas de mauvaise hygiène. Pour écouter en toute sécurité, mieux vaut penser aussi à… laisser respirer ses oreilles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un conseil souvent entendu lors des soirées : « alterne alcool et eau, tu éviteras la gueule de bois ! » Mais cette astuce populaire repose-t-elle sur des faits scientifiques solides ? Et surtout, permet-elle vraiment de limiter les effets désagréables du lendemain : maux de tête, nausées, fatigue, bouche sèche et hypersensibilité au bruit ou à la lumière ?La gueule de bois (ou « veisalgie » en langage médical) n’a pas une seule cause, mais plusieurs mécanismes combinés. D’abord, l’alcool est un puissant diurétique : il inhibe l’hormone antidiurétique (ADH), ce qui pousse les reins à produire plus d’urine. Résultat : déshydratation, perte de sels minéraux et baisse du volume sanguin. Cette déshydratation contribue directement aux maux de tête et à la fatigue ressentis le lendemain.Boire de l’eau entre les verres peut donc aider à limiter cet effet diurétique. C’est d’ailleurs ce que montre une étude menée en 2010 par l’Université de Maastricht (Wiese et al., publiée dans le British Medical Journal) : les participants qui buvaient de l’eau entre les consommations d’alcool, et avant de se coucher, signalaient moins de symptômes de gueule de bois que les autres. Toutefois, l’eau n’empêchait pas totalement les effets secondaires : elle réduisait leur intensité, sans les faire disparaître.Mais l’eau ne règle pas tout. Une autre étude, publiée dans Addiction (Penning et al., 2010), a montré que la gravité de la gueule de bois est surtout corrélée à la quantité totale d’alcool consommée, bien plus qu’au rythme ou au type de boisson. En clair : même si vous buvez de l’eau entre chaque verre, si vous buvez trop d’alcool, vous aurez la gueule de bois.Par ailleurs, d’autres facteurs entrent en jeu : le manque de sommeil, la consommation à jeun, les boissons contenant plus de congénères (substances produites lors de la fermentation, comme dans le vin rouge, le cognac ou le whisky) aggravent souvent les symptômes.En conclusion, boire un verre d’eau entre chaque verre d’alcool est utile, mais ce n’est pas un remède miracle. Cela aide à ralentir le rythme, à limiter la déshydratation, et à rester plus lucide. Mais cela ne suffit pas si la quantité d’alcool est excessive. Le seul vrai moyen d’éviter la gueule de bois est… de modérer sa consommation.Alors oui, l’eau est votre alliée en soirée, mais surtout buvez-la avec bon sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre alimentation moderne repose sur une illusion de diversité. Derrière les rayons bien garnis de nos supermarchés se cache une réalité bien plus uniforme qu’il n’y paraît : 75 % de ce que nous mangeons dépend uniquement de 12 espèces végétales (riz, blé, maïs, pommes de terre, etc.) et de 5 espèces animales (bœuf, porc, poulet, mouton et chèvre). Cette homogénéité, dénoncée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), constitue une fragilité majeure pour l’ensemble du système alimentaire mondial.La première source de vulnérabilité est biologique. Lorsqu’un nombre limité d’espèces domine notre alimentation, le système devient très sensible aux maladies, aux insectes ravageurs ou aux aléas climatiques. Un exemple marquant est celui du champignon Fusarium qui a détruit la variété de bananes Gros Michel dans les années 1950. Aujourd’hui, c’est la banane Cavendish – unique variété commercialisée à grande échelle – qui est menacée par une nouvelle souche de ce champignon.Même problème pour le blé ou le maïs : en cas de sécheresse ou d’épidémie fongique sur une zone de production majeure, c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui vacille, avec des conséquences sur les prix, la disponibilité, voire des famines dans certaines régions du globe. La standardisation agricole, en cherchant la rentabilité maximale, a sacrifié la résilience.La vulnérabilité est aussi génétique. En sélectionnant uniquement certaines variétés productives, souvent génétiquement très proches, on affaiblit la capacité d’adaptation naturelle des espèces. Or, cette diversité génétique est cruciale pour faire face aux changements rapides du climat, à l’émergence de nouveaux parasites ou à l’évolution des conditions agricoles.Enfin, cette uniformité a aussi des conséquences nutritionnelles. Une alimentation fondée sur quelques plantes riches en glucides mais pauvres en micronutriments peut contribuer à des carences en vitamines, minéraux ou fibres. Diversifier les cultures, c’est aussi diversifier l’assiette et améliorer la santé publique.Face à ce constat, la FAO appelle à diversifier plutôt qu’intensifier. Il ne s’agit plus seulement de produire plus, mais de produire mieux et plus varié. Cela implique de remettre en culture des plantes oubliées, d’encourager l’agriculture locale et les systèmes agroécologiques, et de protéger les races animales locales adaptées aux territoires.En conclusion, notre dépendance à un petit nombre d’espèces agricoles rend notre alimentation aussi fragile qu’efficace. Pour sécuriser l’avenir alimentaire de la planète, la biodiversité doit revenir au cœur de nos champs… et de nos assiettes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (6)

Audrey pasdecalais

peut-on avoir des oublis du à la progestérone sans être enceinte ?

Dec 9th
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Nour Hane

wow

Jun 11th
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ربي زدني علما امين

s'il vous plaît ,la musique de début est agaçante

Aug 26th
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Valérie Schneider

Mon rituel du matin, pendant que je me lave ! Très instructif et ludique. J'écoute également Choses à savoir Tech et Choses à savoir Culture générale.

Jul 20th
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Léa Steydli

Super intéressant 😊

Oct 28th
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Prüd'homme Carlõssy's

bien

Jul 22nd
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