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Face cachée ‐ RTS

Author: RTS - Radio Télévision Suisse

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NOUVELLE SAISON : L'AFFAIRE GURLITT, UNE OMBRE AU TABLEAU

En novembre 2013, un secret éclate : plus de 1 400 œuvres d'art, dont certaines disparues depuis la Seconde Guerre mondiale, sont découvertes chez Cornelius Gurlitt, héritier d'un trésor accumulé par son père, marchand d'art sous le III? Reich. Ce scandale soulève des questions vertigineuses sur la spoliation, la restitution et la mémoire. Pourquoi Gurlitt lègue-t-il cette collection au Kunstmuseum de Berne ? Comment la Suisse gère-t-elle cet héritage controversé ? Dans L'affaire Gurlitt, une ombre au tableau, Anya Leveillé enquête sur cet héritage empoisonné.

- Une enquête d'Anya Léveillé
- Réalisation Rodolphe Bauchau
- Descriptifs des œuvres Florence Grivel
- Musique Nicolas Julliard
- Produit par Pauline Vrolixs et Muriel Jost
- Rédactrice en chef Christine Salvadé

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Les récits que vous vous apprêtez à explorer au sein de la collection « Face cachée » ne figurent pas dans les manuels scolaires. Pourtant, ces histoires ont façonné notre identité et influencé la manière dont nous vivons notre suissitude aujourd'hui. Elles dévoilent des moments parfois difficiles, souvent complexes, s'éloignant notablement de l'image idyllique associée à notre pays, souvent réduite à la trilogie chocolat-montagne-horlogerie.

PRECEDEMMENT DANS « FACE CACHEE »

Saison 1 : Au terrible temps des sorcières

C'est en Suisse que la chasse aux sorcières a été la plus féroce, bien plus qu'en France ou qu'en Italie, Des milliers de personnes y ont été tuées en toute légalité pour des crimes imaginaires. Dans ce podcast, fruit d'une enquête de plus de trois ans, Cyril Dépraz, journaliste à la RTS, revient sur cette page très sombre de notre histoire qui a débuté en Valais, au XVème siècle.

Saison 2 : Boulevard du Village noir

Dans cette deuxième saison de « Face cachée », Shyaka Kagame raconte l'agression raciste qu'il a vécue dans un bar de son quartier à Genève. Un évènement qui s’est produit à quelques mètres seulement de l’endroit où, il y a un peu plus d’un siècle, des personnes noires étaient exhibées dans ce qu’on appelait un village nègre.

Parallèlement au récit de son combat judiciaire pour faire reconnaître le caractère raciste de son agression, Shyaka explore dans « Boulevard du Village noir » la manière dont se sont construits et propagés les imaginaires racistes dans notre pays.

Saison 3 : Nos esclaves

Dans " Nos esclaves ", Cyril Dépraz, nous plonge sans tabou ni jugement, dans l'histoire complexe de la participation suisse à l'esclavage, notamment à travers des archives, des interviews de spécialistes et des témoignages de descendant·e·s d'esclaves et de colons suisses.

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39 Episodes
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Après l’affaire Gurlitt, la Suisse ne pouvait plus ignorer son passé. Longtemps réticente à reconnaître sa responsabilité vis-à-vis de l'art au passé problématique, elle est désormais déterminée à examiner son histoire afin de préparer son avenir. En mars 2025, après de longs débats, le Parlement suisse a trouvé un compromis sur la mise en place d’une commission d’experts chargée d’examiner les œuvres spoliées sous le national-socialisme ainsi que celles issues de contextes coloniaux.   Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Près de 80 ans après la Seconde Guerre mondiale, la restitution des œuvres spoliées reste un processus long et complexe. L’affaire Gurlitt, en révélant des tableaux à l’histoire trouble, a ravivé ce débat. Pourtant, ces restitutions se heurtent encore à de nombreux obstacles juridiques et politiques. L’histoire de Francine et de sa famille, à qui trois tableaux acquis par Hildebrand Gurlitt ont été restitués, illustre ces défis. Dans cet épisode, Francine raconte comment ces œuvres ont ravivé la mémoire de son grand-oncle Armand Dorville, de sa collection de 450 tableaux aujourd’hui dispersée, et du destin tragique de sa famille, marquée par la déportation et l’assassinat à Auschwitz. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment retracer la provenance d’une œuvre dont le parcours marqué par les ventes, les successions et les spoliations, s’est effacé au fil du temps ? Grâce au travail minutieux d’équipes de recherche, certains tableaux commencent à livrer leurs secrets. En 2016, après avoir reçu les 1’600 œuvres du legs Gurlitt, le Kunstmuseum de Berne crée le premier département de recherche de provenance en Suisse. Sa mission : mener l’enquête sur l’origine de chaque œuvre, retracer son parcours et identifier les propriétaires légitimes. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mai 2014, le Kunstmuseum de Berne apprend qu’il est le légataire universel du "trésor" de Cornelius Gurlitt. Cette annonce inattendue plonge le Conseil de Fondation du musée dans l’incertitude: faut-il accepter ou refuser cet héritage controversé ? Alors qu’un accord avec l’Allemagne se profile, un nouveau rebondissement vient encore compliquer la situation: la famille Gurlitt conteste le testament.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Début 2012, après avoir découvert la collection de Cornelius Gurlitt, les autorités allemandes, dépassées par l’ampleur de l’affaire, gardent le secret sur cette saisie. Vingt mois plus tard, le magazine Focus brise le silence et révèle l’affaire, déclenchant un scandale international. L’Allemagne est contrainte de s’expliquer et d’assumer les conséquences. Le mystérieux Cornelius Gurlitt devient une figure publique subissant la pression des médias et des autorités. Il meurt en 2014, en désignant, à la surprise générale, un musée suisse comme héritier de son trésor controversé. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De la fin des années 1960 à 2012, Cornelius Gurlitt conserve dans l’ombre la collection controversée de son père. Pendant ce temps, en Suisse comme ailleurs, l’art spolié demeure un sujet largement ignoré. Des tableaux changent de mains, des œuvres sont exposées sans que leur provenance ne soit véritablement interrogée. Le silence arrange, et les questions gênantes restent sans réponse. Mais en 1998, la Conférence de Washington sur les œuvres d’art volées par les nazis brise ce tabou, poussant musées et autorités à affronter enfin ce passé. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la mort de ses parents, Cornelius Gurlitt hérite d’un trésor maudit. Retiré du monde, il conserve jalousement la collection de son père, la tenant à l’écart des regards et des mémoires. Pour subsister, il vend certaines œuvres tout en cachant leur origine. Prisonnier d’un héritage empoisonné, il s’efface peu à peu derrière les tableaux… jusqu’à ce que l’affaire éclate au grand jour en 2013. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1945, Hildebrand Gurlitt semble avoir évité le pire : sa famille est saine et sauve et sa collection est intacte. Pourtant, face aux Monuments Men, il doit justifier son passé. Ni nazi ni profiteur, affirme-t-il, mais une victime des persécutions. Au fil des interrogatoires, qui se prolongent jusqu’en 1950, il déploie toute son habileté pour laver son nom, récupérer les œuvres confisquées et s’extirper de son labyrinthe de mensonges. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1941, Hildebrand Gurlitt arrive à Paris, où il opère sur le marché de l’art sous l’Occupation, tout en acquérant des œuvres pour le musée qu’Hitler projette de construire en Autriche. Ses affaires prospèrent, mais à son retour en Allemagne, la guerre le rattrape : il fuit les bombardements de Dresde avec sa famille et une partie de sa collection. Après la libération, réfugié dans un village bavarois, il doit répondre de son rôle dans le pillage artistique du Troisième Reich face aux Monuments Men, ces experts en art présents au sein des troupes alliées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hildebrand Gurlitt, directeur de musée et marchand d'art dans les années 1930, oscille entre opposition au régime nazi et collaboration opportuniste avec ce dernier. Il devient ensuite un acteur clé du régime national-socialiste, chargé de vendre les œuvres dites "dégénérées", retirées des musées allemands en 1937. Comment cet homme, pris dans ses propres contradictions, a-t-il constitué la collection qui sera retrouvée des décennies plus tard chez son fils, Cornelius Gurlitt?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En novembre 2013, le magazine Focus révèle un scoop: plus de 1'400 œuvres disparues depuis des décennies sont découvertes dans l’appartement d’un vieil homme à Munich: Cornelius Gurlitt. Très vite, les mots "trésor nazi", "spoliations" et "secrets" enflamment les médias. Cette affaire hors du commun commence en 2010, lors d’un simple contrôle douanier entre Zurich et Munich, un événement anodin qui, pourtant, va déclencher la saisie de sa collection et un scandale international.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette quatrième saison de " Face cachée ", Anya Léveillé enquête sur 1500 œuvres dʹart découvertes par hasard dans un sombre appartement munichois. Une collection qui livre sa part dʹombre et de lumière en interrogeant, au passage, la position et lʹattitude de la Suisse par rapport à lʹart spolié par les nazis. Un podcast à écouter dès le 31 mars sur Play RTS et une semaine plus tard sur les autres plateformes dʹécoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une plongée dans le passé esclavagiste suisse.Écoutez l'enregistrement, en public au Festival du film et forum international sur les droits humains, de  la  table ronde, où Cyril Dépraz, auteur du podcast "Nos esclaves", et ses invité·e·s explorent, sans tabou, le passé esclavagiste de la Suisse au Brésil.  Une discussion enrichie de nombreuses questions de l'audience, notamment autour de la problématique des réparations.Avec : - Marion Philip, chercheuse spécialiste des "Masculinités esclavagistes"- Lolvé Tillmanns, autrice travaillant sur les colons suisses en Algérie- Aderivaldo Ramos de Santana, historien qui a étudié le parcours d'Osifekunde, un Nigérian déporté au BrésilModération : Alma Safi journaliste et responsable des partenariats media au FIFDHVous avez déjà écouté le podcast « Nos esclaves » ? N'hésitez pas à en parler autour de vous et à le partager. Vos commentaires et étoiles sur les plateformes d'écoute nous aident aussi à le faire connaìtre. Merci !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Suisses n’ont pas été des pionniers dans l’abolition de l’esclavage, même si certains ont contribué au mouvement antiesclavagiste. Un mouvement qui, de manière tout à fait étonnante, a développé des stéréotypes racistes qui persistent encore aujourd’hui. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des milliers de militaires suisses sont partis dans les colonies pour réprimer les révoltes d’esclaves. Parmi eux, le colonel Louis Henri Fourgeoud, originaire de Bussigny, qui a mené des expéditions de contre-guérilla particulièrement meurtrières dans les Amériques.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Né à Bellinzone à la fin du 18e siècle, le nidwaldien Louis Wyrsch s’engage en 1815 comme officier dans les troupes coloniales hollandaises présentes en Asie. A Bornéo, il a cinq enfants avec une personne esclavagisée. De retour en Suisse, Aloïs son aîné aura un destin politique exceptionnel.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les Archives fédérales à Berne, l’historien Hans Fässler montre à Cyril les preuves écrites révélant que le Conseil fédéral connaissait l’existence de Suisses esclavagistes au Brésil. Et qu’il en a même pris la défense devant le Parlement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au 19e siècle, plusieurs centaines de Suisses émigrent au Brésil pour y exploiter le café, le cacao, la canne à sucre… et les êtres humains. Cyril se rend dans plusieurs anciennes colonies pour y rencontre des descendantes et descendants d’esclaves qui ont appartenu à des Suisses. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les indiennes, toiles de coton imprimées, servent sur les côtes africaines de monnaie d’échange contre des personnes réduites en esclavages. Une ville s’est taillé une réputation européenne dans la production de ces tissus: Neuchâtel. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La traite des esclaves demande des investissements financiers colossaux. Plusieurs sociétés suisses participent au commerce transatlantique, des expéditions très risquées mais qui peuvent rapporter beaucoup d’argent. David de Pury est l’un de ces financiers, responsable de la déportation de dizaines de milliers d’esclaves. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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