Discover
Anthr'potes

Anthr'potes
Author: Laurence Alain, Vicky Langlois
Subscribed: 3Played: 14Subscribe
Share
© Laurence Alain, Vicky Langlois
Description
Laurence et Vicky sont diplômées en anthropologie, discipline obscure souvent confondue avec la science des entrepôts ou synonyme d’un avenir de précarité. Ce balado vise à mettre fin aux souffrances de la relève anthropologique qui en est venue à craindre les soupers de famille et les apps de rencontre en raison de la fameuse question: Qu’essé ça mange en hiver un.e anthropologue? Avec sa mission 3D (démocratiser, démystifier et divertir), Anthr’potes met en lumière l’expérience de l’anthropologie francophone canadienne chez celles et ceux qui l’étudient, l'ont étudié ou en vivent.
12 Episodes
Reverse
Le côté profondément humain et le ressenti de l’anthropologue s’avèrent essentiels pour la recherche sur des sujets sensibles et parfois tabou, comme la fin de vie et le vieillissement.Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir Sabrina Lessard qui, après un détour en santé publique, s’est spécialisée en anthropologie de la santé - parce qu’on le sait, l’anthropologie finit toujours par nous rattraper. À travers ses récits de terrain, notamment en CHSLD auprès de personnes du grand âge, de leurs proches et des soignants.es prodiguant les soins de fin de vie, Sabrina montre que la subjectivité de l’anthropologue est fondamentale pour naviguer ces espaces et ces moments déstabilisants qui font partie de l’expérience humaine. Elle nous parle également de son rôle actuel de chercheuse d’établissement au CREGÉS, un poste qu’elle prend soin de démystifier pour nous. Sabrina nous partage un projet de mobilisation des connaissances par les arts auquel elle a contribué et dont des extraits sont disponibles ici : https://creges.ca/la-vie-pareil/ .
Les anthropologues s’intéressent parfois à des sujets sensibles et doivent alors naviguer des expériences difficiles à raconter pour les participant.e.s et difficiles à écouter pour la personne chercheuse. Dans cet épisode réalisé en partenariat avec l’Anthropo(b)logue du Département d’anthropologie de l’Université Laval, nous recevons Servane Roupnel qui a mené ses recherches de maîtrise et de doctorat avec des militaires post-traumatisés de guerre et leur entourage personnel et médical. Servane raconte les enjeux particuliers d' une telle recherche et explique comment le récit de vie représente une méthode adaptée pour aborder les expériences difficiles vécues par les participant.e.s. Elle souligne aussi les perceptions divergentes que peuvent avoir les différentes personnes participantes à propos des anthropologues. Servane termine en nous parlant de son rôle actuel de conseillère en recherche dans la fonction publique québécoise.On vous invite à aller lire son billet de blogue Travailler auprès des militaires franco-canadiens post-traumatisés de guerre et leur entourage qui est disponible sur l’Anthropo(b)logue.
L’enseignement n’est pas le seul débouché en anthropologie, mais il s’agit d’une possibilité riche en opportunités! Dans cet épisode, Flore Bibeau nous démontre la polyvalence des anthropologues et nous explique commentl’anthropologie informe ses pratiques dans d’autres domaines tels que la photographie, les communications et le journalisme. Elle nous amène ensuite à découvrir les dessous de son poste actuel, soit celui de la mythique professeureen anthropologie au cégep. Flore montre qu’en plus de participer au développement de l’esprit critique chez les jeunes adultes et d’aborder avec eux les enjeux sociétaux contemporains au travers de l’enseignement, son emploioffre des possibilités méconnues telle que la recherche au niveau collégial. Et, bien sûr, c’est sans surprise qu’elle en profite pour intégrer ses autres passions à ses cours afin d’aborder l’anthropologie différemment et s’inscrire dans l’air du temps.
L’identité et l’engagement de la personne chercheuse constituent souvent des éléments clés de la recherche anthropologique. Dans cet épisode réalisé en partenariat avec l’Anthropo(b)logue du Département d’anthropologie de l’Université Laval, nous recevons Emilie El Khoury pour discuter de son billet de blogue et de son parcours académique. Emilie nous raconte comment ses caractéristiques personnelles et son désir de redonner une voix à celles à qui on l’a enlevée ont facilité son enquête avec des femmes musulmanes de Bruxelles, Beyrouth et Montréal face à la radicalisation violente au nom de l’islam. Elle nous parle ensuite de l'«après-doctorat» et nous révèle les dessous de la recherche postdoctorale qui représente pour elle un tremplin efficace vers une carrière universitaire. N’hésitez pas à aller lire son billet Ethnographierdes femmes musulmanes face à la radicalisation violente au nom de l’islam : Retour sur un parcours de recherche doctorale sur l’Anthropo(b)logue, ses contributions sur TheConversation et son dernier article Terrorismes en mutation : Déshumanisation et espoirs dans Anthropologica.
Parfois, il n'est pas nécessaire de voyager loin pour étudier l'«Autre». Ce mois-ci, nous avons l'honneur d'accueillir Frédérick Nadeau, dont la recherche doctorale a été réalisée ici même à Québec. Mais le dépaysement était bien présent : Frédérick a dû infiltrer des groupes militants d'extrême droite. Dans cet épisode captivant, il nous raconte sa démarche «undercover», les enjeux éthiques auxquels il a fait face, ainsi que les défis personnels qu’il a rencontrés tout au long de cette expérience unique.Écoutez l’épisode maintenant et plongez dans cette immersion fascinante dans le monde des groupesextrémistes au Québec.
Les anthropologues ne se destinent pas tous à une carrière académique, et certain(e)s trouvent leur voie dans le monde de l'entreprise.Ce mois-ci, nous avons eu le plaisir d'accueillir Paul Wattez, responsable des relations avec les communautés autochtones chez WSP au Québec. Il partage avec nous comment l'anthropologie a profondément enrichi sa compréhension des diverses visions du monde, notamment celles des Iyiyiwch. Nous avons également abordé l'importance de l'approche décoloniale et de la sensibilisation dans ses responsabilités professionnelles. Enfin, il nous présente son ouvrage L’alternative patrimoniale des Iyiyiwch, publié en 2024.
Qui a dit qu’en anthropologie il n’y avait pas de job? Dans
cet épisode spécial d'Anthr'potes, Annie Rémillard, conseillère en emploi, déconstruit les idées préconçues sur l'absence de débouchés dans ce domaine en mettant en lumière les profils types des personnes qui deviennent anthropologues et leurs compétences transférables vers différents secteurs d’emploi. Annie nous parle aussi de planification de carrière et clarifie les rôles des conseiller·ère·s en orientation et des conseiller·ère·s en emploi. Un épisode riche en conseils pratiques pour les étudiant·e·s souhaitant allier passion et avenir professionnel.
Dans ce quatrième épisode, vos hôtes accueillent Anne Leblanc (M.A) qui agit à titre de conseillère en développement social pour la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador. Anne nous raconte comment s’est déroulé son intégration au marché du travail ainsi que le choc des cultures académiques et professionnelles.
Dans ce troisième épisode, vos hôtes accueillent Zoé
Fortier, artiste-chercheuse-zineuse fransaskoise. Ayant quitté sa province natale, la Saskatchewan, pour étudier l’anthropologie en français à l’Université Laval, Zoé nous raconte comment l’art s’est mêlé à sa pratique anthropologique, notamment pendant son terrain dans les prairies francophones. Elle nous présente également le “zine” qui, dans son cas à elle, n’est pas seulement un moyen de partager ou diffuser la recherche, mais aussi un outil d’analyse.
Dans ce deuxième épisode, vos hôtes accueillent leur tout
premier invité : Martin Hébert, professeur au Département d’anthropologie de l’Université Laval et instigateur du balado Histoire et théories de l’anthropologie. Intéressé par l’anthropologie des conflits, de la violence et des utopies, Martin nous parle du rôle et de la place des anthropologues qui se retrouvent en dialogue constant entre l’Autre et le «nous», de même qu’entre la discipline et le «vrai monde». Il aborde l’aspect transformateur de l’expérience de terrain, mais aussi l’après-terrain auquel nous ne sommes pas toujours préparés.
Apprenez à connaitre vos hôtes Laurence et Vicky dans ce premier épisode! Elles vous présenteront leurs travaux respectifs portant sur des langues européennes en situation de minorisation, soit le basque, le catalan et le gaélique irlandais. Comme une recherche de terrain ne se passe que rarement comme prévu, elles vous partageront également leurs réflexions sur leur première expérience de terrain. Après la pluie, le beau temps; et après le terrain, les apprentissages!
Laurence et Vicky, toutes deux diplômées en anthropologie, proposent de démystifier le travail des anthropologues tout en vous divertissant. Avec leurs invités.es, elles abordent l’expérience concrète de l’anthropologie francophone canadienne, vécue et racontée par des anthropologues de tous les horizons, pour le grand public.