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Bonjour chez vous !

Author: Public Sénat

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“Bonjour Chez Vous !”, c’est le rendez-vous politique matinal présenté par Oriane Mancini, entre 7h30 et 9h. Chaque matin, un invité politique sur un format long de 20 minutes, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. “Bonjour Chez Vous !”, c’est également une émission ancrée dans l’actualité et le quotidien des citoyens, et dans les territoires, grâce à un réseau unique de partenariats avec la PQR et les chaînes locales. Dans la dernière partie de l’émission, “Le Club des Territoires”, Oriane Mancini est accompagnée d’une bande de chroniqueurs, pour débattre de l’actualité locale et nationale.

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Donald Trump a réussi à obtenir un accord de paix historique entre Israël et le Hamas qui pourrait mettre fin à la guerre à Gaza et aboutir à la libération des otages. La défense civile de Gaza annonce que l’armée israélienne commence à se retirer de certains secteurs de l’enclave palestinienne, supposée quitter le territoire avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.Pour Denis Lacorne, politologue, directeur de recherche au CERI (Sciences Po) : « Donald Trump a démontré que si on met la pression sur ceux qui sont réticents à signer la paix, je pense à Netanyahou, elle demeure atteignable. Il y a eu un moment décisif, lorsqu’Israël a tué les négociateurs du Hamas au Qatar. C’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase et Trump a obligé Netanyahou à faire des excuses publiques à l’émir du Qatar en passant par le téléphone de la Maison Blanche. Avec cette démonstration de force, il n’est pas impossible que Trump reçoive le Prix Nobel de la paix l’année prochaine, mais pas cette année, car généralement on évalue les accomplissements de l’année passée ».Auteur de « De la race en Amérique », Denis Lacorne estime également que la question raciale est à nouveau au cœur de la politique américaine : « Le chef des armées et l’un des acteurs clé de la réserve fédérale sont noirs et ont été remplacés par Trump, pour des raisons qui ne sont pas particulièrement claires, par des blancs. Et la hantise des trumpistes c’est que, dans l’Amérique de 2050, la majorité des blancs d’origine européenne deviennent une majorité de minorité, c’est-à-dire où l’ensemble des autres minorités seraient plus nombreuses qu’eux ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après cinq semaines de blocage, existe-t-il encore une marge de manœuvre pour un nouveau Premier ministre sans un retour aux urnes ? Entre les exigences du Parti Socialiste sur la suspension de la réforme Borne sur les retraites et la censure automatique brandie par Les Républicains en cas de la nomination d’un gouvernement de gauche : quel choix a Emmanuel Macron ? Va-t-il renommer Sébastien Lecornu ?Pour Bérengère Bonte, journaliste politique, « On a le sentiment depuis ces dernières semaines, avec cette succession de Premiers ministres, que le président de la République et tout le monde gagne du temps. Cela va être long d’attendre jusqu’à la présidentielle de 2027. Mais dans l’idée d’une élection présidentielle anticipée, que ce soit par la destitution que prône La France Insoumise, ou la démission proposée par Édouard Philippe, il y a quelque chose d’assez dangereux, en mettant d’ailleurs en péril une fonction qu’ils brigueraient lui-ensuite ».Pour Arnaud Benedetti, éditorialiste politique : « On a un précédent sous l’histoire de la Ve République, d’un président qui a démissionné, c’est le général de Gaulle. Et ça n’a pas fragilisé pour autant les institutions. Donc l’argument qui consiste à dire ‘ça fragiliserait le futur président’… Mais c’est vrai que l’époque n’est plus la même ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce matin dans Bonjour chez Vous, l’actualité politique est à l’honneur avec l’attente du nom du nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron consulte les chefs de partis pour faire un choix décisif, analysé par Arnaud Benedetti et Bérengère Bonte.Le sénateur socialiste Alexandre Ouizille s’exprime ensuite sur la possibilité d’un compromis avec un chef de gouvernement hors de son camp, notamment sur les sujets sensibles comme le budget ou les retraites.À l’international, focus sur Donald Trump et son rôle potentiel dans la résolution de la guerre à Gaza, avec l’analyse de Denis Lacorne, politologue et spécialiste des États-Unis.Enfin, direction la Normandie, qui célèbre les 1 000 ans de Guillaume le Conquérant : un moment fort du patrimoine régional commenté en duplex avec Hervé Morin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Emmanuel Macron a lancé une invitation, dans la nuit du 9 au 10 octobre, aux chefs de partis pour les recevoir à 14h30, à l’exception du Rassemblement National et de La France Insoumise. Si la perspective la nomination d’un Premier ministre issu de la gauche est une perspective qui a été avancée par la promesse éventuelle d’une suspension de la réforme Borne sur les retraites, la volonté des Républicains de censurer automatiquement un gouvernement de gauche pourrait reconduire le président de la République à reconduire Sébastien Lecornu, ou un autre représentant du « socle commun ».Pour Alexandre Ouizille, sénateur (PS) de l’Oise, « un quatrième Premier ministre issu du socle commun est inimaginable », pour trouver un accord de non-censure «il faut montrer un front républicain avec un gouvernement de gauche. Nous essayons de concilier la stabilité du pays avec la nécessite de changement. La surdité d’Emmanuel Macron à cette aspiration au changement du pays n’est pas un petit sujet. Par exemple, la suspension de la réforme sur les retraites : est-ce un enfumage ou y sont-ils prêts ? »Alexandre Ouizille est également revenu sur la cérémonie de panthéonisation de Robert Badinter hier, le jeudi 10 octobre, qu’il a estimé « très belle ». Il a également réagi à la profanation de la tombe de l’ancien ministre de la Justice : « Le débat de la peine de mort est toujours vivace et sulfureux, et cette profanation le montre. Il y a évidemment quelque chose de répugnant à ce que cet acte soit perpétré le jour où la nation vient lui rendre hommage ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette émission, on revient longuement sur la longue interview ce mercredi de Sébastien Lecornu. L’éphémère Premier ministre a estimé que sa mission était terminée même si selon ses termes « elle n’est pas complètement réussie ». La balle est à présent dans le camp d’Emmanuel Macron. Le Président de la République devrait nommer un nouveau Premier Ministre dans les 48 heures. Une situation politique délicate qui est analysée par nos éditorialistes.Du côté des réactions politiques, celle du sénateur Renaissance Xavier Iacovelli. Le bloc central peut-il accepter un Premier ministre de gauche¿? Sur le fond peut-il abandonner la réforme des retraites, totem du macronisme¿? Dans l’Entretien, nous recevons le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale Philippe Juvin. Est-il encore possible de voter un budget dans les temps impartis¿? Quelles seraient les conséquences pour les Français si ce n’est pas le cas¿? Enfin à la Une de nos régions, nous verrons les conséquences de la crise politique pour les collectivités locales. Nous allons prendre le pouls des élus locaux avec Sébastien Martin, le Président des Intercommunalités de France qui tiennent leur Congrès à Toulouse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mercredi soir sur France 2, Sébastien Lecornu a annoncé que la perspective de la dissolution s’éloignait et que sa « mission était terminée. Le nouveau Premier ministre sera nommé par le président de la République dans les deux jours qui viennent, selon la communication de l’Élysée.Xavier Iacovelli, sénateur (RDPI-Renaissance) des Hauts-de-Seine et vice-président du Sénat, « espère que Sébastien Lecornu sera rappelé à Matignon » estimant que ce serait « un gâchis alors qu’il s’est comporté en homme d’État à Matignon ou dans ses précédents ministères ». Sur la question du budget, et malgré le fait que Xavier Iacovelli estime qu’il faut faire des concessions à la gauche, « suspendre la réforme des retraites est une erreur économique ». Malgré cela, il estime que « un Premier ministre de gauche, même s’il est censuré immédiatement, montrera que l’on aura tout essayé ».Ce jeudi 9 octobre a également lieu la cérémonie de panthéonisation de Robert Badinter, jour de l’anniversaire de l’abolition de la peine de mort. Xavier Iacovelli lui rend hommage en déclarant que « M. Badinter a œuvré toute sa vie pour que la justice ne soit pas la vengeance ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La crise politique et l’échec jusqu’alors des négociations de Sébastien Lecornu bloquent entièrement le processus d’adoption du budget. Le budget pour 2026 aurait dû être déposé pour que le Parlement puisse l’examiner avant le 13 octobre, date limite constitutionnellement pour le faire voter. Philippe Juvin, député (LR) des Hauts-de-Seine, rapporteur de la commission des finances à l’Assemblée nationale, alerte : « Depuis deux-trois jours je vois les responsables de groupe à l’Assemblée Nationale, du Parti Socialiste comme du socle commun, essayer de gagner du temps face à l’absence budget. Nous essayons de gagner du temps sur le temps perdu par l’absence de gouvernement. Maintenant l’objectif c’est la fin de l’année : il faut que l’Assemblée nationale reçoive au plus vite le texte. Chaque heure compte si nous voulons un budget ».Les Républicains ont repris les négociations avec le socle commun et le Parti Socialiste. Vont-ils ou non soutenir le futur gouvernement ? Philippe Juvin a clairement signifié : « Nous participerons au nouveau gouvernement sans Premier ministre de gauche ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après deux jours « d’ultimes négociations » pour aboutir à un accord de non-censure, l’Élysée demande deux jours de plus avant de nommer un nouveau Premier ministre. Alors que Marine le Pen a annoncé ce mercredi 8 octobre, que « la plaisanterie a assez duré, maintenant le Rassemblement National censurera tout », Sébastien Lecornu affirme, lors de son interview sur France 2, que « l’hypothèse d’une dissolution s’éloigne »,Pour Michaël Darmon, éditorialiste politique, « Sébastien Lecornu a trouvé l’énoncé pour que la formule ‘majorité absolue’ puisse être à nouveau prononcée. En réalité, l’enjeu désormais n’est pas de trouver un accord de non-censure mais de non-dissolution. Mais c’était en tout cas la première fois que Sébastien Lecornu s’est exprimé aussi longuement, exercice auquel il n’est pas habitué. Il a pu nous révéler son style. Il y a eu un moment Lecornu. En politique française les discours de défaite sont bien souvent meilleurs que les promesses de campagne ».Pour Émilie Zapalski, communicante et fondatrice de l’agence Émilie conseil, « Sur la forme, Sébastien Lecornu a pris une posture humble et silencieuse, quasiment mutique, tout en se définissant comme un ‘moine-soldat’. Sur le fond, il parle de ‘partage du pouvoir’ et a eu la vie, contrairement à Emmanuel Macron, de conseiller départemental, d’élu et de sénateur avant d’être ministre. Il a réussi à imposer l’idée que l’on pouvait être d’accord pour travailler un peu ensemble, de mettre de côté les divergences pour aller dans le bon sens, et surtout dans le sens de voter un budget pour la France ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au coup de tonnerre de la démission de Sébastien Lecornu, le lundi 6 octobre, a suivi dès le lendemain l’appel du maire du Havre et ancien Premier ministre, Édouard Philippe, à une démission du président de la République. Ce geste aboutirait à une élection présidentielle anticipée réclamée également par La France Insoumise et le Rassemblement National. Pour Laure Darcos, sénatrice (les Indépendants) de l’Essonne, membre d’Horizons, « Édouard Philippe est le plus préparé à une élection présidentielle anticipée ».Laure Darcos est également revenue sur l’autre possibilité de retour aux urnes : « la dissolution de l’Assemblée Nationale, ce n’est pas une solution car ce serait faire le lit du RN et des extrêmes ». La dernière option est la réussite des « ultimes négociations » de Sébastien Lecornu, notamment avec le Parti Socialiste. Ce dernier exige comme compromis majeur, une suspension de la réforme Borne sur les retraites, en particulier sur la mesure d’âge. Pour Laure Darcos, « cette suspension paraît totalement surréaliste et inapplicable ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après un mois de négociations infructueuses et sa démission, Sébastien Lecornu, entame ses « ultimes négociations » avec les partis d’opposition. La question de la réforme des retraites est au cœur des discussions notamment avec le Parti socialiste. L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne a confirmé lors d’une interview être disposée dans cette crise politique à une suspension de sa réforme sur les retraites.Optimiste face à cette ouverture, Patrick Kanner, sénateur (PS) du Nord et président du groupe socialiste au Sénat, se réjouit de voir que « Mme Borne est passée de ‘Mme 49.3’ à l’idée de remettre en question sa propre réforme. Pour l’intérêt du pays et des Français, il y a cette proposition de suspendre la mesure d’âge. […] Et pour financer cette suspension de la réforme nous devons trouver de nouvelles recettes : en taxant les plus hauts revenus ».Par ailleurs, « le socle commun » continue à se disloquer. Ce mardi, deux anciens Premiers ministres ont ouvertement critiqué les décisions d’Emmanuel Macron. Gabriel Attal a annoncé « ne plus comprendre les décisions du président de la République », et Édouard Philippe a appelé à sa démission pour une élection présidentielle anticipée. Patrick Kanner a réagi à cette dernière prise parole : « Je m’étonne qu’un ancien Premier ministre appelle à la démission de notre président de la République. C’est anti-constitutionnel et nous n’avons pas à être dépendants de l’agenda de candidat à la présidentielle de M. Édouard Philippe, qui fait face à des sondages qui montrent qu’il n’est plus la ‘personne-recours’ évidente qu’il était ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de cette édition : le compte-à-rebours continue de tourner ce mercredi matin pour Sébastien Lecornu qui tente de trouver une sortie de crise. Va-t-il y parvenir¿? Et sur quoi peuvent déboucher ces ultimes négociations alors qu’une partie du socle commun pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron ? On en parle dans une heure avec nos éditorialistes Elizabeth Martichoux et Pierre Jacquemain.Dans l’Entretien, nous recevons Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat et sénateur du Nord. Le PS est reçu à Matignon ce mercredi matin. Va-t-on vers un Premier Ministre de gauche. Mais quelle gauche alors que La France Insoumise souhaite repartir sur le programme du Nouveau Front Populaire¿? Le PS va-t-il suivre¿? Édouard Philippe a appelé mardi à une présidentielle anticipée, proposition non soutenue par Gabriel Attal et le Modem, ses partenaires du bloc central… Pourquoi Édouard Philippe a-t-il acté la rupture avec Macron¿? On pose la question à la sénatrice de l’Essonne Laure Darcos, membre d’Horizons.A la une de nos régions, nous vous emmenons sur le site du projet ITER de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône. Un chantier titanesque pour un réacteur de fusion nucléaire qui pourrait bien changer l’avenir énergétique de la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec seulement quelques heures pour pouvoir trouver un accord et éviter le recours à la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République, Sébastien Lecornu doit conclure « d’ultimes négociations ». Alors que le Rassemblement National boycotte les discussions à Matignon, à l’instar de La France Insoumise, le Parti Socialiste essaye de s’avancer sur la scène politique tentant d’obtenir une remise en cause de la réforme sur les retraites.Pour Élizabeth Martichoux, éditorialiste politique sur Public Sénat : « Sur cette idée de suspension de la réforme sur les retraites, il ne faut pas déborder d’optimisme. Elle coûterait plusieurs centaines de millions à court terme et plusieurs milliards en 2027, alors qu’il faut un budget à l’équilibre. D’ailleurs, techniquement, je crois que la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse) ne sait pas faire. Suspendre la réforme des retraites est devenu un mantra, un slogan, alors que cela va peser sur le budget ».Pour Pierre Jacquemain, directeur de rédaction de la revue Politis : « Il n’y a pas plus politique que la construction d’un budget. Le contexte exige que les forces politiques s’accordent dessus, mais les trajectoires de la gauche et de la droite sont contraires. La droite veut moins de dépenses et de recettes tandis que la gauche veut plus de dépenses et de recettes. On ne sait pas faire de compromis car on a également fait l’expérience de ce que ça provoque ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de cette édition : la France se trouve dans une situation politique inédite. À peine nommé, le gouvernement Lecornu fait déjà face à de fortes tensions au sein de son équipe gouvernementale. Bruno Retailleau menace de claquer la porte, Gabriel Attal dénonce le spectacle affligeant donné par la classe politique, et l’UDI, avec Hervé Marseille, reprend sa liberté. Analyse de cette crise avec nos éditorialistes Yves Thréard et Pablo Pillaud-Vivien.Du côté du Sénat : que s’est-il passé chez Les Républicains ? Après une longue réunionce dimanche, le parti avait acté une participation exigeante. Pourquoi ce revirement de Bruno Retailleau et quels impacts sur le gouvernement et le socle commun ? Le sénateur LR de l’Oise Olivier Paccaud répond à nos questions.Dans l’entretien : comment la gauche réagit-elle à ces événements ? Sébastien Lecornu risque-t-il d’être censuré ? Yannick Jadot, sénateur écologiste de Paris, nous éclaire sur les perspectives politiques.Enfin en régions : en ce mois d’octobre rose, nous nous rendons en Ariège, où un camion mobile se déplace pour améliorer la prévention et aller directement au contact des habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de cette édition du mardi 7 octobre, la crise politique majeure dans laquelle la France s'enfonce après la démission de Sébastien Lecornu. Nouveau rebondissement de la fin de la folle journée de lundi : Emmanuel Macron demande à Sébastien Lecornu de mener de nouvelles négociations, présentées comme les dernières, pour tenter d’éviter une impasse institutionnelle. Peuvent-elles encore aboutir ? Analyse et décryptage avec nos éditorialistes Françoise Degois et Valérie Lecasble.Au Sénat, les Républicains vont-ils rouvrir la discussion avec Sébastien Lecornu ? Peuvent-ils à nouveau rejoindre le gouvernement, ou portent-ils une part de responsabilité dans cette crise ? Le sénateur LR des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi nous répond.L’Entretien du jour : Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée et premier vice-président du MoDem, est notre invité. Que décide le MoDem ? Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron peuvent-ils toujours compter sur leurs alliés historiques, ou faut-il désormais une ouverture à gauche ? En régions : comment la démission du Premier ministre est-elle perçue dans le pays ? Réactions à Toulon, Tours et Bordeaux avec nos partenaires de la presse régionale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La folle journée politique de lundi s’est achevée sur la décision d’Emmanuel Macron de laisser deux jours supplémentaires à Sébastien Lecornu pour « d’ultimes négociations » afin d’aboutir à un accord de non-censure. Pour Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, « La seule solution c’est l’union du bloc central et des Républicains » car « s’il y a un gouvernement de gauche, il sera censuré immédiatement. La gauche prétend avoir remporté les législatives de 2024 mais ils n’ont emporté que 28% des suffrages dans une France de plus en plus marquée à droite ».Deux ans après les attentats du 7 octobre 2023 perpétrés par le Hamas en Israël, Roger Karoutchi, également président du groupe d’amitié France-Israël au Sénat, a tenu à rappeler que « le Hamas tient toujours dans sa charte la volonté de détruire Israël. Ce n’est pas un mouvement de résistants, ce sont des assassins. Il y a un agresseur et il y a un agressé : l’agresseur c’est le mouvement terroriste Hamas qui a torturé, violé, tué, massacré, et donc qui doit être éradiqué. Je ne parle pas des Palestiniens, je parle bien du Hamas ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Responsables de la majorité comme des oppositions rivalisent de propositions pour sortir de l’impasse politique. Les critiques fusent à l’égard d’Emmanuel Macron au sein même du camp présidentiel. Hier, lundi 6 octobre, Hervé Marseille sénateur des Hauts-de-Seine et président du groupe centriste annonçait ne pas soutenir « un gouvernement auquel on n’appartient pas ». Deux anciens Premiers ministres macronistes, Gabriel Attal et Édouard Philippe critiquent directement les décisions d’Emmanuel Macron, le maire du Havre allant jusqu’à demander la démission du président de la République.Malgré cela, Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale et premier vice-président du MoDem, appelle à trouver un compromis et un accord, car « le blocage et la dissolution coûtent une fortune » et qu’il « est encore possible de faire passer un budget dans les délais ». Pour lui, ce n’est pas Emmanuel Macron qui est à l’origine du blocage : « c’est à l’Assemblée nationale de trouver un accord. Dans ces circonstances, c’est elle qui a tous les pouvoirs ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après un mois de négociations infructueuses, un sursis de deux jours est accordé à Sébastien Lecornu par le président de la République pour « d’ultimes négociations » afin d’aboutir à un accord de non-censure. La nomination et la chute du gouvernement Lecornu en moins d’un jour ont mis en évidence les fractures au sein même du « socle commun ». Le Rassemblement National a annoncé lundi 6 octobre, ne plus ouvrir la porte à des négociations, et être inconditionnellement en faveur d’une dissolution de l’Assemblée Nationale ou d’une démission du président de la République, à l’instar de La France Insoumise.Pour Françoise Degois, éditorialiste politique, « Emmanuel Macron se refuse à une dissolution pour le moment, qui entraînerait quasiment obligatoirement quand on voit les chiffres que l’on a, à une démission. Je ne vois pas comment vous pouvez rester quand c’est un tel désastre électoral pour votre propre camp ».Édouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre a demandé la démission d’Emmanuel Macron et des présidentielles anticipées sur RTL ce mardi matin. Pour Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien Lejournal.info, « Édouard Philippe a tout à fait intérêt à des présidentielles anticipées pour de multiples raisons » notamment parce que « Emmanuel Macron entraîne le camp présidentiel dans sa chute, c’est-à-dire que l’on voit de jour en jour les sondages dégringoler à l’égard du socle commun ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il aura suffi de quelques heures après la nomination de son gouvernement pour que Sébastien Lecornu chute et soit contraint à la démission. Dès l’annonce de la composition du gouvernement ce dimanche en fin de journée, les choses se sont accélérées : Les Républicains menacent une auto-censure, et l’UDI, parti centriste, menace immédiatement de créer un schisme avec le socle commun.Avant même l’annonce de la démission de Sébastien Lecornu, Olivier Paccaud, sénateur (LR) de l’Oise, prophétisait déjà la chute du gouvernement Lecornu : « Ce n’est pas une question de jours, c’est une question d’heures ». Il atteste également que Les Républicains n’ont pas été mis dans la confidence de la composition de ce nouveau gouvernement : « Nous n’étions pas au courant. Et je peux vous dire qu’entre 19h40 et 23 heures les téléphones ont chauffé, et sur les 185 parlementaires LR il n’en est pas un qui ait été satisfait du casting, et les oreilles de M. Lecornu ont dû siffler, j’en suis convaincu ». Face à une telle fracture politique, le sénateur est obligé de conclure : « La dissolution est maintenant la décision la plus sage ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un nouveau record vient d’être battu pour la Ve République, celui du gouvernement le plus court. Sébastien Lecornu, après avoir reconduit dimanche soir la plupart des ministres du précédent gouvernement a déposé, en matinée, ce lundi 6 octobre, sa démission au président de la République.Yannick Jadot, sénateur (écologiste) de Paris, et ancien candidat à la présidentielle, fustigeait déjà, quelques heures avant, « la faillite sur tous les plans de ce gouvernement : faillite économique avec Bruno Le Maire qui revient par la petite porte après avoir accumulé 1.000 milliards de dettes ; faillite scientifique avec Mme Genevard à l’Agriculture, qui a défendu la loi Duplomb contre toute la science ; faillite morale avec le Garde des Sceaux qui a préféré rencontrer Nicolas Sarkozy plutôt que de défendre les magistrats […] Honnêtement, on ne sait même pas s’il va y avoir une déclaration de politique générale demain ».Face aux deux solutions qui reviennent sur la table, dissolution de l’Assemblée Nationale et destitution du président de la République, Yannick Jadot insiste sur le fait que « notre pays a besoin d’un grand débat politique, c’est aussi pour cela que je ne suis pas pour la destitution. Notre pays est terriblement frustré de ne pas avoir eu de campagne électorale en 2022, on ne peut pas maintenant faire une campagne électorale en quelques semaines. Une campagne en quatre semaines, c’est donner un avantage supplémentaire à ce qui y sont prêts : le Rassemblement National et La France Insoumise ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Moins d’un mois après la chute du Premier ministre François Bayrou, son successeur Sébastien Lecornu quitte à son tour Matignon après avoir remis sa démission au président de la République, en cette matinée du lundi 6 octobre. Une nuit aura suffi pour faire chuter son gouvernement, dont les noms avaient été révélés à la presse dimanche soir, en reconduisant 12 des 18 ministres du gouvernement Bayrou.Avant l’annonce de cette démission, Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro analysait la situation politique : « Il y a vraiment une ambiance particulière, et jamais vue sous la Ve République. On ne l’a pas vécue les uns et les autres, mais on me l’a raconté et je l’ai lu, c’est une ambiance de IVe République. C’est un problème de règlement de compte interne à la droite, avec Les Républicains, mais aussi au sein même du Sénat, avec l’Union des démocrates et indépendants, le groupe centriste, qui est en révolte vis-à-vis du socle commun. La nomination de certains ministres, notamment Bruno Le Maire, a fait exploser la cocotte ».Pour Pablo Pillaud-Vivien, Rédacteur en chef de la revue Regards : « Tout ceci ressemble à une farce. Les Français ne comprennent pas que l’on reconduise un gouvernement semblable au précédent sous Bayrou, qui ressemblait lui-même au gouvernement Barnier. Les gouvernements successifs sont renversés par les députés, mais c’est toujours les mêmes qui reviennent. Ce qui se passe aujourd’hui dans l’exécutif est le symptôme d’une crise politique bien plus profonde. L’idée que Sébastien Lecornu puisse diriger un gouvernement après la chute de François Bayrou était une hérésie. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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