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À l’air libre

Author: Mediapart

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Retours sur enquêtes, reportages, débats... « À l'air libre » décrypte pour vous l'actualité en vidéo et en podcast. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.

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48 Episodes
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Jusqu’ici, il était quasiment inconnu en France. En quinze jours, Charlie Kirk, un influenceur d’extrême droite assassiné le 10 septembre dans l’Utah, alors qu’il débattait avec des étudiant·es, est devenu pour les extrêmes droites du monde entier un nouveau martyr. Et même le héros d’une liberté d’expression elle aussi assassinée. Qui était-il ? Comment cet assassinat a-t-il été instrumentalisé par l’extrême droite pour cibler celles et ceux qui s'opposent à Trump ? La liberté d’expression est-elle une liberté de propager la haine ? Nos invité·es : Fabien Escalona, journaliste à Mediapart, responsable du pôle international ;Sylvie Laurent, historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po, autrice de La Contre-Révolution californienne (éd. du Seuil, 2025), de Capital et Race, histoire d’une hydre moderne (éd. du Seuil, 2024), et d’une biographie de Martin Luther King ;Cole Stangler, journaliste indépendant. Il écrit dans The Nation, The Guardian, Jacobin ou Mediapart. Il a publié Le Miroir américain. Enquête sur la radicalisation des droites et le devenir de la gauche (éd. Les Arènes, 2025).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Une fois que les choses sont sur la table, il est mort. » L’homme qui a prononcé ces mots s’appelle Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne (Loire), une des plus grandes villes de France. Lundi 22 septembre 2025 s’ouvre à Lyon son procès et celui de ses anciens collaborateurs. Le procès d’une affaire révélée il y a trois ans par Mediapart : un complot politique scabreux, avec un chantage à la sextape et des menaces contre l’ex-premier adjoint de la ville. Une affaire sordide pour éliminer un opposant politique avec de l’argent public, et dont un des ressorts puissants est l’homophobie. Avec Antton Rouget, journaliste au pôle enquêtes de Mediapart qui a révélé cette affaire, retour sur un complot qui est bien plus qu’un simple fait divers.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 septembre, de nouvelles frappes meurtrières de l’armée israélienne ont frappé la ville de Gaza : au moins 53 morts et des familles entières massacrées. « La nuit était noire, tout est devenu rouge et blanc, il y a eu comme un tremblement de terre », résume le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous. « Gaza brûle », s’est réjoui le ministre de la défense israélien Israël Katz mardi matin, dans une phrase aux accents apocalyptiques. Gaza où le gouvernement israélien dit avoir lancé mardi une opération de « grande envergure » contre le Hamas. Gaza dont le gouvernement suprémaciste de Benyamin Nétanyahou veut surtout expulser les 2 millions d’habitant·es. Gaza est en train « d’être complètement effacée », dénonce l’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugié·es palestinien·nes ce week-end, alors que ce 22 septembre, plusieurs États occidentaux dont la France comptent reconnaître l’État de Palestine à l’ONU. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix. Avec :Rami Abou Jamous, journaliste à Gaza, lauréat de trois prix Bayeux des correspondants de guerre en 2024, auteur de Journal de bord de Gaza (éd. Libertalia, coll. « Orient XXI », 2024) et de Gaza, Vie (éd. Stock, 2025) ; Carine Fouteau, présidente et directrice de la publication de Mediapart ; Nadav Lapid, réalisateur du film Oui, en salles ce 17 septembre ; Vincent Lemire, historien, professeur à l’université Paris-Est-Gustave Eiffel, auteur d’Histoire de Jérusalem (éd. Les Arènes, 2022). Il est le coauteur de l’Atlas historique du Moyen-Orient (éd. Les Arènes, 2025) ; Leïla Shahid, ancienne représentante de l’Organisation de libération de la Palestine en Europe, ancienne déléguée générale de Palestine en France (1994-2005), ancienne ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne (2005-2015). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Nous ne sommes pas des fascistes. Nous ne sommes pas d’extrême droite. » De Bardella à Meloni, de Trump à Milei, l’extrême droite mondiale serine le même refrain. Un récit que reprennent, en France aussi, nombre de journalistes ou d’éditorialistes, d’éditeurs, d’intellectuels et de grands patrons. En cette rentrée, plusieurs livres nous alertent sur cette atmosphère étouffante, en Europe et au-delà, que nous sommes nombreuses et nombreux à ressentir.Un fond de l’air bien rance, où l’État de droit et la démocratie sont foulés au pied, où la liberté qu’ils érigent en principe fondamental est d’abord devenue celle de piétiner les autres. Où la haine des étrangers, des minorités et de la science est devenue mainstream. Bref, une ère où le fascisme serait presque devenu cool. Sommes-nous d’ores et déjà dans un moment fasciste ? Si oui, quelles leçons en tirer ? Et comment riposter collectivement ? Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invité·es :Mark Fortier, sociologue, journaliste et éditeur québécois, auteur de Devenir fasciste. Ma thérapie de conversion (éd. Lux) ; Nastasia Hadjadji, journaliste, coautrice avec Olivier Tesquet de Apocalypse Nerds. Comment les technofascistes ont pris le pouvoir (éd. Divergences) ; Hugues Jallon, éditeur et écrivain, auteur de Le Temps des salauds. Comment le fascisme devient réel (éd. Divergences) ;Laurent Mauduit, journaliste, cofondateur de Mediapart, auteur de Collaborations. Enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires (éd. La Découverte). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi 8 septembre, le premier ministre, François Bayrou, a été poussé à la démission après l’échec du vote de confiance à l’Assemblée nationale. Un vote qu’il a lui-même convoqué en espérant obtenir un soutien à ses coupes budgétaires massives.Pour Emmanuel Macron, c’est un nouvel échec. Qui pour succéder à Bayrou à Matignon ? Le PS va-t-il entrer au gouvernement ? Pour quoi faire ? À quel jeu joue l’extrême droite, en embuscade ? Ces questions vont faire l’actualité des prochains jours. Mais au-delà de l’écume médiatique, c’est bien une crise politique, institutionnelle et démocratique majeure à laquelle nous assistons, alors que s’ouvre une période de mobilisation sociale à partir du mercredi 10 septembre, « Bloquons tout ». Une mobilisation qui exprime de nombreuses colères politiques et sociales, et suscite l’inquiétude d’un pouvoir qui n’entend pas changer de politique.« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, reprend ce mardi 9 septembre. Une émission présentée par Mathieu MagnaudeixNos invité·es : François Boulo, ancienne figure des Gilets jaunes, auteur de Reprendre le pouvoir. Manuel d’émancipation politique (éd. Les Liens qui libèrent, 2021) ;Fleur Breteau, fondatrice de Cancer colère, figure de l’opposition citoyenne à la loi Duplomb ; Élisabeth Godefroy, doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim et à Sciences Po Bordeaux, spécialiste des Gilets jaunes. Elle a participé au livre Nouveau peuple, nouvelle gauche, coordonné par Julien Talpin (éd. Amsterdam/Institut La Boétie, 2025) ;Samuel Hayat, historien et politiste, auteur de Démocratie (éd. Anamosa, 2020) et 1848. Quand la République était révolutionnaire (éd. Seuil, 2014) ; Étienne Ollion, directeur de recherche en sociologie (CNRS), professeur à l’École polytechnique. Auteur de Les Candidats. Novices et professionnels en politique (éd. PUF, 2021) et Une étrange victoire. L’extrême droite contre la politique (éd. Seuil, 2025, avec Michaël Fœssel) ; Diangou Traoré, militante des quartiers populaires, cofondatrice et présidente de Franc-Moisin citoyenne (Seine-Saint-Denis), membre du parlement de l’Union populaire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 25 juin 2025.Il y a cinquante ans, en 1975, la France adoptait les premières lois sur le handicap. En 2005 était votée une loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Et l’an dernier, les athlètes paralympiques ont été célébré·es lors des Jeux paralympiques de Paris.Pourtant, au quotidien, à l’école, au travail, dans l’accompagnement et la prise en compte de leurs droits, les millions de personnes en situation de handicap continuent de vivre une véritable ségrégation, dans une société encore largement validiste – le validisme est « une hiérarchisation des corps et des vies, où les personnes en situation de handicap sont perçues comme “hors norme”, et où cette différence justifie leur mise à l’écart ou leur exclusion », selon Béatrice Pradillon, présidente et cofondatrice des Dévalideuses. Au contraire de ce qu’on entend souvent, ce n’est pas juste « un changement de regard » qui est nécessaire, mais une véritable révolution de notre imaginaire et des politiques publiques. Car analyser la société en partant des expériences des personnes en situation de handicap, c’est aussi la questionner profondément. Et contribuer à la faire progresser pour toutes et tous. Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Marie Turcan.Nos invité·es : Ibrahima Keita, représentant du personnel d’une entreprise adaptée, syndicaliste CGT ; Mariella, mère d’un enfant autiste, membre d’un collectif de professeur·es et de parents à Brétigny-sur-Orge (Essonne) ; Charlotte Puiseux, psychologue et docteure en philosophie, autrice de De chair et de fer. Vivre et lutter dans une société validiste (éd. La Découverte, 2022), membre du collectif handi-féministe Les Dévalideuses ; Adèle Merle, sociologue, doctorante à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso) de l’université Paris-Dauphine ; Marie Turcan, journaliste au pôle société de Mediapart.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 12 juin 2025. Mercredi 11 juin, Hichem Miraoui, 45 ans, tué à Puget-sur-Argens (Var), a été enterré en Tunisie – dans cette affaire, et pour la première fois, le Parquet national antiterroriste s’est saisi d’un meurtre raciste possiblement inspiré par les idées d’extrême droite. Il y a à peine plus d’un mois, Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans, était tué à la mosquée de La Grand-Combe (Gard) : son meurtrier avait proféré des insultes islamophobes. Chaque jour ou presque dans ce pays, il est question des musulmans et musulmanes ou des Arabes qui vivent en France : leurs tenues, leurs propos... ou leurs silences.  Chaque jour ou presque, les millions de musulman·es françaises et français, musulman·es de croyance et/ou de culture, sont évoqué·es comme un tout globalisant, bien souvent érigé·es en menace.  Soupçons incessants d’islamisme, d’entrisme et en même temps, ce qui est paradoxal, de séparatisme : ce flot continu finit par confondre tous les musulmans de ce pays avec l’islamisme radical.Il crée ou accentue des peurs, des clichés, des biais racistes dans des pans entiers de la société française. Peurs, clichés et biais racistes habilement captés par une série d’entrepreneurs politiques et médiatiques qui se revendiquent aussi de la gauche. Mediapart donne la parole à plusieurs personnes, premières concernées, qui nous racontent la façon dont ils et elles vivent ce soupçon permanent. Aïda Amara, journaliste, créatrice du podcast « Transmissions », qui publie le 2 septembre Avec ma tête d’Arabe (Hors d’atteinte) ; Anas Daif, journaliste, créateur du podcast « À l’intersection », auteur de Et un jour je suis devenu arabe (Tumulte) ; Rokhaya Diallo, journaliste, réalisatrice et essayiste, initiatrice du podcast « Kiffe ta race », chroniqueuse pour plusieurs médias internationaux, autrice du Dictionnaire amoureux du féminisme (Plon) ; Sylvie Eberena, championne de France d’haltérophilie en 2024 ; Haouès Seniguer, maître de conférences à Sciences Po Lyon, auteur de La République autoritaire. Islam de France et illusion républicaine (Le Bord de l’eau) ; Stéphane Tchouhan, directeur du cabinet du maire de Colombes (Hauts-de-Seine). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 18 juin 2025.Après Gaza, la Cisjordanie, le Liban et des frappes en Syrie, Israël a déclenché une nouvelle guerre. Cette fois contre l’Iran, immense pays de 90 millions d’habitant·es, avec le but d’éliminer ses hauts dirigeants militaires et politiques.Cette guerre inquiète toute la région et bien au-delà. Elle risque d’effacer médiatiquement le génocide en cours à Gaza et toute perspective d’un cessez-le-feu.Voix dissonante dans son pays, Menachem Klein est professeur de science politique à l’université Bar-Ilan, près de Tel-Aviv. Conseiller du premier ministre travailliste Ehud Barak lors des négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 2000, il a parlé très tôt de génocide à Gaza.Désemparé par le va-t-en-guerrisme des médias de son pays, persuadé que Benyamin Nétanyahou souhaite un « changement de régime » à Téhéran, il assiste chaque jour avec consternation à la guerre sans fin du gouvernement Nétanyahou, soutenu par l’extrême droite suprémaciste. Mais aussi, dit-il, par une grande partie de la société israélienne, encore hantée par les massacres du Hamas et d’autres groupes palestiniens le 7 octobre 2023, et engagée dans une logique suprémaciste du « eux » contre « nous ».Une course vers l’abîme qui ronge de l’intérieur, dit-il, « l’âme » de son pays.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix et préparée avec Gwenaëlle Lenoir.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Émission diffusée le 19 juin 2025.Au sixième jour de la guerre israélienne contre l’Iran avec des mort·es et des blessé·es, parmi lesquel·les de nombreux civil·es dans les deux pays, les États-Unis de Donald Trump pourraient prochainement bombarder l’Iran en soutien au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. L’escalade est déjà là. Le risque d’un embrasement y compris régional, voire au-delà, n’a jamais été aussi grand.Pendant ce temps en Iran, c’est une société entière de 90 millions d’habitant·es qui a peur, société qui vit depuis quarante-six ans sous le joug de la dictature des mollahs. Aux États Unis, en Europe, en France, une grande partie de la diaspora se bat depuis des années contre le régime et a soutenu le mouvement démocratique « Femmes, vie, liberté ».Une diaspora avec des options politiques parfois opposées, traversée en ce moment très incertain de sentiments différents et contradictoires. Nos invitées du jour incarnent ces questionnements. Une émission présentée par Mathieu MagnaudeixNos invitées : Rachida El Azzouzi, journaliste à Mediapart ; Hilda Dehghani-Schmit, membre de Norouz, association pour une nouvelle ère en Iran ; Sepideh Farsi, réalisatrice de Put Your Soul on Your Hand and Walk (sortie prévue en septembre 2025) ; Aïda Tavakoli, doctorante, fondatrice de l’association We Are Iranian Students.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est un des grands scandales de notre République. Chaque jour, il concerne de très nombreux habitants de notre pays. Une très longue bataille politique aussi, que les dirigeant·es de droite comme de gauche se sont empressé·es d’enterrer, face au refus et au déni de l’institution policière, face aussi à la montée d’un discours raciste qui assimile de plus en plus les jeunes noirs et arabes à la délinquance. Cette pratique policière, elle a un nom : les contrôles d’identité discriminatoires, aussi appelés contrôles au faciès ou profilage racial. Dans notre pays, les Noirs et les Arabes sont davantage contrôlés par la police. Le sur-contrôle des hommes d’origine africaine et nord-africaine par la police en France est un fait étayé, par les témoignages innombrables des premiers concernés, par des études scientifiques, par des rapports du Défenseur des droits, par des ONG comme Amnesty International. Pourtant, depuis quinze ans, malgré une mobilisation intense et de nombreuses promesses, rien ne change. Jeudi 26 juin, et pour la première fois, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour un contrôle discriminatoire.Une décision porteuse d’espoir, et pourtant ambiguë pour la suite de cette très longue bataille.  Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix, préparée avec Camille Polloni. Nos invité·es : Slim Ben Achour, avocat ;Issa Coulibaly, président de Pazapas Belleville ;Lanna Hollo, juriste de l’association (RE) claim.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 26 juin sur Radio France, c’est la musique qui domine les antennes. Raison : une grève illimitée pour protester contre la réforme de l’audiovisuel voulue par la ministre de la culture Rachida Dati. À France Télévisions, les syndicats appellent à une grève à partir de lundi prochain, le 30 juin : le jour où cette proposition de loi déjà adoptée au Sénat doit être débattue par les député·es.  Que prévoit cette réforme ? Pourquoi et comment menace-t-elle l’audiovisuel public, alors qu’il est par ailleurs la cible récurrente de celles et ceux qui, surtout à droite et à l’extrême droite, le trouvent hostile à leurs idées et aimeraient le privatiser ?  Et quel est le sens du service public de l’audiovisuel alors que des milliardaires propriétaires de médias veulent nous imposer leur vision du monde ?  Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix et Yunnes Abzouz, préparée avec Valentine Oberti, Lénaïg Bredoux, Yunnes Abzouz et Youmni Kezzouf.  Nos invité·es :  - Antoine Chuzeville, journaliste à France Télévisions, cosecrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ) ;  - Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po, autrice de Pour une télé libre. Contre Bolloré (Seuil 2022) ;  - Sonia Kronlund, documentariste, productrice de l’émission « Les Pieds sur terre » sur France Culture ;  - Soraya Morvan-Smith, journaliste à France 24, secrétaire générale adjointe du SNJ-CGT.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a un an, Emmanuel Macron décidait de dissoudre l’Assemblée. Les quatre invités d’« À l’air libre » se sont engagés à corps perdu dans la campagne des élections législatives. Un an plus tard, ils et elles racontent leurs déceptions, leurs batailles, leurs colères et leurs espoirs.Nos invité.es : Sarah Durieux, activiste et organisatrice de campagnes et de mouvements, autrice de Militer à tout prix. Pourquoi nos collectifs nous font mal (éd. Hors d'atteinte) ; Sarah Durocher, présidente du Planning familial ; Sarah Bennani, présidente de Jeunesse Populaire ; Kevin Vacher, sociologue et praticien de l’éducation populaire, co-initiateur du projet « Démocratiser la politique ». Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 28 mai, un glacier des Alpes suisses s’est effondré, ensevelissant le village de Blatten. Un événement commenté mais peut-être pas assez : des Alpes à l’Himalaya jusqu’aux calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique, les glaciers fondent à toute vitesse.Sentinelles du réchauffement climatique, ils sont la deuxième cause d’élévation du niveau des mers, sujet au cœur de la grande conférence onusienne sur les océans qui s’ouvre à Nice ce lundi 9 juin.Châteaux d’eau naturels, ils renferment 70 % des réserves d’eau douce de la planète et un quart de l’humanité dépend directement de l’eau des montagnes pour boire, irriguer les cultures et produire de l’énergie.Parler des glaciers, c’est aussi prendre conscience de ce que nous pouvons encore faire pour éviter le scénario d’une planète invivable dans quelques décennies.Une émission présentée par Mathieu Magnaudeix.Nos invités : Gilles Ramstein, paléoclimatologue, directeur de recherches au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de l’institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL). Il est l’auteur de 100 questions sur le climat (Tallandier, 2020) et de Voyage à travers les climats de la terre (Odile Jacob, 2015) et le coanimateur du podcast « Le climat en questions » ; Ugo Nanni, glaciologue et sismologue, chercheur à l’université d’Oslo.  CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - Intro 00:00:19 - Intro 00:00:25 - INTRO 00:00:32 - Chapitre 1 00:04:18 - Chapitre 2 00:15:25 - Chapitre 3 00:57:05 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Historien spécialiste du Proche-Orient, Jean-Pierre Filiu a passé plus d’un mois dans la bande de Gaza, fermée aux médias étrangers. Gaza, où Israël mène une guerre génocidaire, une « guerre à sens unique », écrit-il : officiellement contre le Hamas, en fait contre l’enclave et sa population, doublée d’un nettoyage ethnique assumé. « Rien ne me préparait à ce que j’ai vu et vécu à Gaza, écrit-il. Le territoire que j’ai connu et arpenté n’existe plus. Ce qu’il en reste défie les mots. » Il avance le chiffre de « plus de 100 000 morts » depuis le 7 octobre 2023 dans l’enclave palestinienne et considère que l’anéantissement en cours « est bien pire que la Nakba », l’expulsion forcée de centaines de milliers de Palestinien·nes en 1948 au moment de la proclamation de l’État d’Israël. Ce livre glaçant sonne aussi comme une alerte : la destruction sous nos yeux de Gaza, l’élimination en cours de la Palestine et de ses habitant·es, c’est aussi celle du droit international, la destruction de notre humanité. Le triomphe des artisans de haine, des vautours et des ignobles. Jean Pierre Filiu est l’invité d’« À l’air libre », l’émission en accès libre de MediapartUne émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix et Joseph Confavreux.  CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - Intro 00:00:19 - INTRO 00:00:25 - Chapitre 1 00:04:11 - Chapitre 2 00:15:19 - Chapitre 3 00:56:59 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Autour de l’écologie, ce fut la semaine des manœuvres politiques : une proposition de loi réintroduisant notamment un pesticide dangereux pour la biodiversité et la santé humaine n’a même pas pu être débattue par les député·es.Cette loi, proposée par la droite Les Républicains, est soutenue par une grande partie du gouvernement au nom de la défense de certaines productions menacées par la concurrence internationale. Elle marque un grand retour en arrière sur la biodiversité et la santé quand tous les signaux écologiques sont au rouge.Alors que nous n’avons plus beaucoup de temps pour agir de façon décisive pour l’avenir de la planète, les écosystèmes, l’eau et notre santé sont menacés. Et l’écologie est en train de passer par-dessus bord. Nos invité·es :Philippe Grandcolas, écologue, directeur de recherche au CNRS et directeur adjoint scientifique de l’Institut écologie et environnement, spécialiste de la biodiversité ;Pierre-Michel Périnaud, médecin, président de l’association Alerte des médecins sur les pesticides ;Amélie Poinssot, journaliste au pôle écologie de Mediapart ;Justine Ripoll, responsable des campagnes de « Notre affaire à tous » et « Justice pour le vivant ».Une émission préparée par Amélie Poinssot et Mathieu Magnaudeix, animée par Mathieu Magnaudeix. CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - Intro 00:00:19 - INTRO 00:00:25 - Chapitre 1 00:04:11 - Chapitre 2 00:15:19 - Chapitre 3 00:56:59 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tandis que s’achève le procès Le Scouarnec et ses 300 victimes, la plupart mineures, apparaissent au grand jour l’étendue des violences dans l’enseignement privé catholique. Les violences sexuelles sur les enfants sont partout. Pourquoi refuser de les voir ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il veut devenir « un saint ». Avec son projet Périclès, révélé par L’Humanité, il s’est mis en tête de faire gagner les droites extrêmes et l’extrême droite, de Bruno Retailleau à Marion Maréchal, en passant par le Rassemblement national.Son nom ? Pierre-Édouard Stérin. Fortune estimée ? 1,4 milliard d’euros. Exilé fiscal en Belgique depuis 2012, catholique mais aussi libertarien et très hostile à la gauche, il finance des initiatives politiques loin d’être transparentes.Mardi 20 mai, Pierre-Édouard Stérin était convoqué par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale qui voulait l’entendre sous serment. Pour la troisième fois, il a refusé de venir : le président de la commission d’enquête a annoncé saisir la justice. Peine encourue : deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Pierre-Édouard Stérin est moins riche et moins connu que le milliardaire Vincent Bolloré, qui lui aussi rêve de porter l’extrême droite au pouvoir. Mais comme lui, il est le symbole d’une époque où les milliardaires se sentent pousser des ailes pour nous imposer leur vision du monde. Nos invité·es :  Youmni Kezzouf, journaliste au pôle politique de Mediapart ; Thomas Lemahieu, grand reporter à L’Humanité.Une émission préparée et animée par Mathieu Magnaudeix. CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - INTRO 00:00:19 - Chapitre 1 00:04:05 - Chapitre 2 00:15:12 - Chapitre 3 00:56:52 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l’opération et vaincre le Hamas », a répété mardi 13 mai le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Gaza sera totalement détruite », affirme son ministre suprémaciste Bezalel Smotrich. Tous deux réaffirment leur volonté d’expulser les Palestinien·nes de Gaza.Gaza, où 90 % de la population est déplacée de force depuis dix-huit mois, est frappée chaque jour par des frappes israéliennes meurtrières, et l’aide alimentaire n’y entre plus depuis deux mois alors que la famine menace un quart de la population. Selon les chiffres officiels, au moins 53 000 personnes ont été tuées depuis un an et demi.Mercredi 14 mai paraît Gaza, une guerre coloniale (éditions Actes Sud), un livre collectif de spécialistes du Proche-Orient, sociologues, anthropologues, juristes ou historien·nes. « L’histoire n’a pas commencé le 7 octobre 2023 », écrivent ses autrices et auteurs qui y décrivent la mécanique d’une « machine de guerre » qualifiée par les plus grandes organisations de défense des droits humains de génocide.Une guerre destinée à effacer un peuple, le peuple palestinien, son présent et son futur. Quatre d’entre eux et elles sont nos invité·es : Stéphanie Latte Abdallah, historienne et anthropologue du politique, directrice de recherche au CNRS, codirectrice de Gaza, une guerre coloniale ;Véronique Bontemps, anthropologue et chargée de recherche au CNRS, codirectrice de Gaza, une guerre coloniale ;Leïla Seurat, chercheuse au Centre arabe de recherches et d’études politiques et chercheuse associée au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales ; Maher Charif, chercheur à l’Institut d’études palestiniennes et chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix. CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - INTRO 00:00:19 - Chapitre 1 00:04:05 - Chapitre 2 00:15:12 - Chapitre 3 00:56:52 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le « wokisme », idéologie incertaine, enkystée dans la gauche des mouvements sociaux, menacerait la société, la famille, le progrès et les Lumières.Voilà le refrain seriné à longueur de journée par Donald Trump, par le Rassemblement national et des médias d’extrême droite, par des politiques conservateurs. Mais aussi par des essayistes qui se réclament de la gauche, et également, peut-être, par des membres de votre famille ou vos amis.Que signifie ce terme ? Pourquoi est-il devenu si présent ? Que veut dire cette présence dans le contexte politique actuel ? Si le « wokisme » n’existe pas, est-ce qu’il ne faudrait pas l’inventer ? Nos invité·es :Laure Bereni, sociologue, directrice de recherche au CNRS, autrice de Management de la vertu. La diversité en entreprise à New York et à Paris (éd. Presses de Sciences Po, 2023) ;Solène Brun, sociologue, chargée de recherche au CNRS, coautrice avec Claire Cosquer de La Domination blanche (éd. Textuel, 2024). Elle a aussi publié Derrière le mythe métis. Enquête sur les couples mixtes et leurs descendants en France (éd. La Découverte, 2024) ;Pierre Tevanian, philosophe et enseignant, auteur de Soyons woke. Plaidoyer pour les bons sentiments (éd. Divergences, 2025). Il coanime le site collectif Les mots sont importants (lmsi.net) et a publié plusieurs ouvrages, comme On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. En finir avec une sentence de mort (éd. Anamosa, 2022). Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix. CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - Intro 00:00:12 - INTRO 00:00:19 - Chapitre 1 00:04:05 - Chapitre 2 00:15:12 - Chapitre 3 00:56:52 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Dax, l’Immaculée-Conception à Pau, le collège Saint-Pierre-de-Relecq-Kerhuon, Riaumont à Liévin, Notre-Dame-de-Charité-du-Bon-Pasteur d’Angers, Saint-Dominique à Neuilly-sur-Seine, Notre-Dame-de-Garaison dans les Hautes-Pyrénées… Après le choc des violences au sein de Notre-Dame-de Bétharram, près de Pau, un véritable continent de violences physiques et sexuelles sur plusieurs décennies émerge au sein de l’enseignement catholique privé.Le 14 mai, le premier ministre François Bayrou, qui, selon nos enquêtes, ne pouvait pas ignorer les violences ayant eu lieu à Bétharram, sera entendu par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Au-delà de son cas personnel, c’est toute notre société qui est interrogée.Pourquoi tant d’années de silence ? Pourquoi l’enseignement catholique est-il si peu contrôlé ? Comment réparer l’immensité des souffrances, des violences et des sévices alors que ce #MeToo de l’enseignement catholique pourrait bien être, selon Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Bétharram, « le plus grand scandale » de pédocriminalité que la France ait jamais connu ?Nos invité·es :Hélène Perlant, professeure, ancienne élève à Notre-Dame-de-Bétharram, fille du premier ministre François Bayrou ;Alain Esquerre, porte-parole des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram, auteur du Silence de Bétharram (éditions Michel Lafon), coécrit avec Clémence Badault, en librairie jeudi 24 avril ;Constance Bertrand, porte-parole de l’Union des collectifs de victimes de l’enseignement catholique ;Paul Vannier, député, corapporteur à l’Assemblée nationale de la commission d’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, créée à la suite des révélations de Mediapart. CHAPITRES : 00:00:00 - Intro 00:00:06 - INTRO 00:00:12 - Chapitre 1 00:03:58 - Chapitre 2 00:15:06 - Chapitre 3 00:56:46 - Chapitre 4 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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