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d'un cheval l'autre

d'un cheval l'autre
Author: popibarbier
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© popibarbier
Description
Plongez dans mon univers de cavalière à la croisée des mondes - entre sports équestres, geek des sciences équines (et pas que), franc-parler sans filtre, je vous emmène le temps d'un épisode dans mon monde, dans ma tête, et je vous préviens : it's a bit messy. Sans tabou, venez vous questionner avec moi sur tous les phénomènes du monde du cheval, venez râler, venez célébrer, en empruntant des prismes d'analyse à la sociologie, au féminisme, à l'esprit critique (mon petit chouchou) avec toujours en toile de fond... Une passion dévorante pour les chevaux.
21 Episodes
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La relation entre un professionnel et le propriétaire d'un cheval est truffée de dynamiques complexes, qui, avec la mauvaise conjoncture, peut tourner à la relation toxique.La tendance à la "gouroutisation" pour employer un charmant néologisme est forte, dans le monde équestre. En même temps, peut-être que nous sommes tous collectivement responsables du positionnement que nous donnons aux professionnels, en oubliant une chose... Qu'ils sont humains.Pourquoi ? Quelles sont les dymaniques responsables et comment les déceler ? A vrai dire, comme d'habitude, je vous délivre mon point de vue sur ce sujet que j'ai (malheureusement) côtoyé de près. Bonne écoute !
Accepter l'incertitude, est, pour moi, une grande partie de notre parcours de cavalier-propriétaire. Des moments de challenges, nous en rencontrons tous : personne ne se met d'accord face à la situation nécessitant une solution, certains n'osent pas dire qu'ils ne savent pas, on cherche, on tatônne, on essaye, on se trompe... Le parcours du combatant que cela peut représenter, quelque soit le challenge en question, est parfois plus léger si l'on accepte que c'est assez normal qu'on ne comprenne pas tout avec certitude et que cela prenne du temps à résoudre.Bref, le vivant est une éternelle source de remise en question et de destruction de croyances passées, et quand on a l'esprit assez malléable pour recevoir ces changements, tout est quand même beaucoup plus facile... Enfin, je crois.Bon épisode !
On l'a tous connu, ce moment où on est pas au top de notre moral, de notre énergie, et où gérer notre cheval nous mène sur la pente glissante de l'épuisement. Parlons-en !
Dans cet épisode, j'argumente que les éducateurs équins, comportementalistes, mais aussi tout autre professionnel appelé à manipuler des chevaux devraient s'ériger en guardien de ceux-ci - parfois, même, contre les propriétaires qui les engagent.
Une vie d'éducateur-ice équin, c'est aussi une vie de ré-éducateur-ice. Et celle-ci n'est pas que joie et volupté. On croise des corps fatigués, des âmes brisées, des chevaux incompris et résignés ou en colère.Ceux-ci nous mettent face à des réalités dures, mais que l'on doit apprendre à nommer et à dénoncer afin de les changer. Au nom des chevaux, de l'amour qu'on leur porte et de l'empathie que l'on a tous en nous.Une question reste en suspend, et doit se généraliser à tous les autres chevaux : quelles émotions mon cheval ressent-il avec moi, dans mon travail, et au quotidien ?
Je vous présente Perfectionnisme, et son corollaire, Cohérence Morale. Ces deux-là sont de vrais relous, les types qui te collent, qui ne comprennent pas qu'il faut s'arrêter, qu'il est temps de s'arrêter là.Le problème du perfectionnisme, c'est qu'il s'applique aux autres, mais aussi à soi-même. Des standards surréalistes, dictés certes par l'individu, mais aussi (et surtout) par la société. Et de cette pression de la perfection, qu'on internalise plus ou moins fortement, découle une volonté de s'afficher comme Moralement parfaits, totalement cohérents, jusque-boutistes.Ca crée une atmosphère terrible, qui colle, qui attache, qui noue le ventre et menotte les poignets. Tout ce qu'on fait est mal, tout ce qu'on ne fait pas est mal, puisque rien n'est parfait.Parlons de tout ça !
Ben oui : vivre avec, pour et via les chevaux, ça implique... de gagner sa vie. De gérer des budgets. De faire des sacrifices, de choisir ses priorités. De savoir demander des tarifs à la hauteur de nos besoins, de savoir négocier pour que les propriétaires déboursent l'argent nécessaire aux soins de leurs chevaux.Et quand on n'y parvient pas ? Quand le propriétaire bloque ? Ou qu'il ne peut pas ? Comment fait-on pour continuer en sachant pertinemment qu'on n'est pas dans le bien-être ?
Il y a des choses qu'on n'explique pas. San est de celles-ci. Un coup de foudre immédiat, qui ne m'a jamais quittée ; une douceur chez ce cheval qui a nourri la mienne. A ses côtés, j'ai tant appris. Il est difficile de relater tout ce qu'elle a apporté à ma pratique : plus d'empathie, plus de douceur, plus de patience, moins de pression, moins de contrôle, moins de force.San, c'est le cheval qu'on ne rencontrera qu'une seule fois dans une vie d'humain. C'est une jument délicate, sensible, longiligne, souple comme un chat, qui dans mes yeux était la 8e merveille du monde, dans d'autres elle était peut-être "juste" un petit cheval déplumé et mal gaulé. J'ai hâte de vous parler d'elle. Elle a marqué mon parcours comme peu de chevaux avant elle.
Allez, clôturons cette saison sur ce petit bilan de l'industrie équestre, de son impact sur les chevaux et les humains - et de l'avenir, bien sûr.
La performance du cheval est-elle un indicateur fiable de son niveau de bien-être ? Et s'il était temps de jeter un pavé dans la mare de nos idées reçues sur la performance...? Et d'enfin adopter le point de vue de l'animal concerné ?Difficile de se défaire de notre position d'humain, de notre subjectivité et de notre anthropocentrisme. Pourtant, il semble indispensable aujourd'hui, à l'heure à laquelle la licence sociale des sports équestres s'étiole méchamment, de balayer devant notre propre porte : les cavaliers, et si on regardait les faits, et qu'on les prenait pour ce qu'ils sont ?Bonne écoute.
Ceux qui me suivent connaissent déjà un peu l'histoire... Parce que j'ai été très publique à son sujet, tant j'étais excitée de partager notre évolution ensemble, et tant je croyais en ce projet. Rêves de dressage hyper avancé, d'une connexion superbe, d'une relation intacte... Les choses ont pris une toute autre tournure.Il est indéniable que Diosa est un cheval qui incarne un tournant dans ma carrière, pour le meilleur et le pire. Il est indéniable que l'issue de cette histoire est plutôt très heureuse et inespérée, et que je mesure ma chance, au milieu d'une grande malchance. Il est indéniable qu'une fois de plus, un cheval a testé mes valeurs et mes principes, et m'a indirectement invitée à regarder dans le miroir : pourquoi je fais ce métier ? Pourquoi travailler avec les chevaux si ce n'est pas les écouter - pour de vrai ? Merci Diosa !
Quand on se lance dans le comportement et l'éducation du cheval, une grande partie du job consiste plutôt à... rééduquer des chevaux abîmés, par la vie, par les gens.Et ça ne laisse personne indifférent, tant le nombre de chevaux qui nous passent entre les mains est le reflet d'une malfonction profonde de l'industrie équestre, qu'on le veuille ou non.
Tout savoir sur tout, un gage d'un bon professionnel du cheval ? Un gage de bien-être du cheval ? Est-ce même seulement... Possible ?Vous vous en douterez, je pense que ça n'est pas possible et qu'il est sain d'apprendre à dire "je ne sais pas", de défendre l'idée que les pros du cheval ont tous des expertises différentes, et qu'on ne peut pas être spécialiste/sachant dans tous les domaines qui touchent au cheval et à l'équitation. Bref, faut se détendre, apprendre par goût et par passion, pas pour être mieux reconnu par les autres ou pour satisfaire son ego - ça peut nous mener sur la mauvaise route qui nous empêche de faire preuve de retenue et de réserve sur des sujets qu'on ne maîtrise qu'en surface.
Il nous arrive souvent, à nous autres, les gens de chevaux qui souhaitent faire différemment, j'ose le dire... qui souhaitent faire mieux (je ne dis pas qu'on y arrive, mais en tout l'intention est là) que ce qui a "toujours été fait", de passer une barrière, une frontière, entre notre propre ancien Monde du cheval, et le Nouveau Monde. Le Nouveau Monde, c'est celui qui regorge de connaissances, de compétences, de savoir, dont on ne parle pas forcément communément dans les circuits classiques mais qui ouvrent tant de portes pour être plus apte à gérer un cheval selon ses besoins. Et la découverte du Nouveau Monde peut engendrer une soif d'apprendre, mais aussi une pression folle. On en parle !
On part sur du lourd, du méga lourd, et - je l'avoue - du militant. La croisée des chemins de la défense des groupes opprimés, dont font partie les animaux, j'avoue que j'y suis sensible. Alors voilà, je vous raconte mon expérience, mon regard, et mes observations avec le prisme du sexisme dans le monde du cheval. Je crois qu'il y a beaucoup à dire. Bonne écoute !
Je vais vous parler de Jazon, mon premier poney. Celui-là, c'est un tout gentil, tout mignon, qui ne dira jamais vraiment non, et... J'ai beaucoup appris de lui. Ce podcast, c'est l'histoire de mon premier cheval, et de tout ce qui en découle : les (grosses) erreurs, les (gros) apprentissages, les (énormes) remises en question.C'est l'histoire d'une jeune ado larguée dans sa prairie avec son poney, ses guêtres Equi-thème bleu-choco et son envie profonde que son cheval l'aime.
Sujet lourd du jour : les réseaux sociaux du monde équestre. Après quasi 12 ans à être active sur les réseaux, j'en ai vécu des vertes et des pas mûres, croyez-moi ! Je suis assez convaincue que la toxicité ambiante des réseaux tire le monde du cheval - déjà en pleine crise existentielle - vers le bas. Dans ce podcast, on va discuter des phénomènes récurrents, la confusion entre popularité et vérité, les injonctions à la cohérence morale, les lynchages publics, la formation des camps et la polarisation croissante du mileu.
Plongée tout en douceur dans la controverse, le polémique, bref : les débats sur le sport équestre, notamment à haut niveau. On a tous entendu parler d'hyperflexion, de muserolles trop serrées, de blessures à l'éperon, de problèmes en tout genre de matériel ou encore d'atrophies musculaires. Cependant, il y a - de mon point de vue subjectif, bien sûr - un sujet qui pour moi, mériterait le centre de la scène, les pleins projecteurs, mais qui, je crois, est nettement moins discuté. C'est la vie de ces chevaux de haut niveau, les 23 heures pendant lesquelles ils ne sont plus à l'entraînement.
Bon bon bon. Aujourd'hui j'attaque les sujets touchy, les sujets qu'on a peur d'aborder, ceux qui peuvent mêler tellement d'émotions, d'expériences très différentes, d'idées reçues, et qui peuvent un peu braquer certains, tout en étant d'une évidence totale pour d'autres. J'ai essayé de parler de ça avec pleeeein d'empathie, aussi bien pour les humains et leurs contraintes, que pour les chevaux qui parfois subissent un peu nos envies. Bref, est-ce que tous les chevaux peuvent vraiment tout faire ? Et comment savoir où se situent les limites ? Si l'on doit revoir notre projet équestre, voire l'abandonner avec le cheval que l'on avait pourtant choisi ? Hâte d'avoir vos retours (en toute bienveillance !).
Trifine c'est... Un tournant, une métamorphose, un bouleversement, l'origine de tout. 850 kilos de cheval, 850 kilos de charisme, au moins 850 kilos de remises en question profondes et life-changing. Sans elle, pas de Blooming, pas de carrière professionnelle, bref, la vie ne serait pas la même. Je vous raconte les galères (nombreuses) rencontrées à ses côtés, et comment elle m'a imposé un changement d'état d'esprit plutôt radical.