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Archives Club
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Author: RTBF
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Vous êtes un fan d'archives sportives? Entrez donc dans notre club! Dans notre podcast Archives Club, produit de VivaSport, nous vous proposons de plonger dans les riches archives de la RTBF. Notre archiviste Matthieu Hellin, accompagné de la journaliste Gaëtane Vankerkom, vous fait redécouvrir les grands moments de la radio et de la télévision de service public
Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19 Episodes
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On dit parfois qu'il vaut mieux ne pas côtoyer ses idoles, pour ne pas être déçu. Et c'est sans doute encore plus vrai avec Maradona. Nicolas Frutos a lui, rencontré et a beaucoup échangé avec El Pibe d'El Oro. Et l’actuel "Directeur Football" de la RAAL se souvient très bien des circonstances de leur première rencontre. C'était en 2005 à l’occasion des 45 ans de Maradona.
En tant que meilleur buteur du championnat avec le CA Independiente, il est invité à participer à une émission consacrée à l’anniversaire de Maradona. "Et c’est après que s’est passée la connexion".
"L'enregistrement terminait toujours vers minuit et après, ils allaient manger au restaurant. Mais moi, j’avais entraînement le lendemain", se souvient-il.
"Maradona nous dit, on va manger! Mais moi, je ne viens pas. On me dit alors, mais tu es fou! On ne dit pas non à Maradona. J’ai dit, c’est vous qui êtes fou! Demain, je dois m'entrainer et je dois performer! Et lui, c’est le plus grand représentant du football, et il faut avoir du respect pour le football. Et je suis parti".
"Diego a sûrement demandé pourquoi je n’étais pas là. Je ne sais pas ce qu'il s’est passé dans sa tête, mais 15 jours ou un mois plus tard, je reçois son appel m’invitant à son anniversaire. Ce soir-là, il y avait juste les gens de Boca Junior où il travaillait, un ami personnel à moi, et... moi".
Le premier fan de Maradona, son premier défenseur aussi
Cinq ans après la mort de Maradona, Nicolas Frutos reste le fan numéro un de son compatriote. Son premier défenseur aussi. Et lorsqu’il entend Arsène Vaillant, qui a vu évoluer Maradona et Pelé, dire que l’Argentin faisait gagner son équipe individuellement et le Brésilien collectivement, très vite, il grimace.
"Il y a différente manière d’être un joueur d’équipe, sur le terrain et en dehors. Diego faisait jouer tout le monde, parce qu’il avait une science de la collectivité, une science émotionnelle aussi, de sorte que l’amour qu’il portait pour le maillot et le pays, a tiré tout le monde vers le haut".
Il défend également Maradona en regard des circonstances de son renvoi de la World Cup 94 aux Etats-Unis. Une éviction "bizarre" sur laquelle il revient qui a été un peu perçue comme un complot à l’époque au pays.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les petites histoires oubliées des Diables sur le chemin de la Coupe du monde, il y a notamment un régime forcé aux œufs et au fromage de chèvre en Albanie. Guy Thys aussi, qui jette un œil indiscret dans les douches du vestiaire hollandais à la mi-temps du barrage pour Mexico 86 à Rotterdam ou encore, un rappel à l’ordre médiatique de Philippe Albert par Paul van Himst en 1993. Souvenirs, anecdotes et commentaires mémorables… Archives Club revient sur l’histoire des qualifications belges pour le Mondial.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, fait revivre un vrai personnage de notre histoire sportive, un aristocrate du football, celui qui fut en quelque sorte, le Raymond Goethals des managers tant il avait le sens de la formule. Il s’agit bien sûr de Michel Verschueren, dont le fils, Michael, est devenu le président d’Anderlecht ce dimanche 10 novembre.
"Il faut pas prendre Anderlecht pour une maison de repos" (évoquant le retour d’Enzo Scifo) ; "le stade il est coquet, c’est pas un mastodonte" ; "On est un club sérieux, pas une boutique où on vient faire ses emplettes" (concernant les velléités de départ de Philippe Albert)… Michel Verschueren avait l’art de la formule, un phrasé inoubliable et spontané, un florilège de bons mots qui suffisaient à éteindre les crise(ttes) qui ont pu couver au Parc Astrid du temps de son passage comme manager, de 1980 à 2003.
C'est après avoir tapé dans l'œil de Constant Vanden Stock pour la qualité de son travail au Daring Club de Bruxelles que Michel Verschueren devient le manager d’Anderlecht à l’aube de la décennie 80'.
Ensemble avec son brasseur de président, ils vont former un duo complémentaire, tout puissant, de sorte qu’Anderlecht a bien souvent, jusqu’au début des années 90, une longueur d’avance en Europe. Et outre ses nombreux titres et finales européennes, cette longueur d’avance, le club la doit aussi à son stade tout confort.
Et la construction du stade, qui s’étale sur toute la décennie, c’est assurément L'œuvre de Michel Verschueren, certainement sa plus grande fierté aussi. Premier arrivé et dernier parti, il se plaisait d'ailleurs à répéter qu’il connaissait mieux les travées du stade que sa maison.
Mais pour financer les nouvelles tribunes qui coûteront un total d’1,5 milliard d’anciens francs, Anderlecht et Michel Verschueren doivent redoubler d’imagination, faute de subsides sur lesquels ont pu compter les autres grands clubs européens en marge de l'organisation des championnats d’Europe des nations.
C’est alors que germe dans la tête du "renard argenté" l’idée des loges, ou le foot côté business qui permet aux sociétés et aux hommes d’affaires de miser sur le ballon rond pour développer leur clientèle. D’inspiration anglo-saxonnes, les loges suscitent la curiosité des télévisions étrangères, comme un soir de match européen en 1983 lorsque les caméras de TF1 déboulent dans les travées du Parc Astrid pour se rendre compte du succès.
Les business seats vont aussi faire en sorte qu’Anderlecht va commencer à être perçu comme "le club des riches". Mais en travailleur acharné qu’il était et garant de l'esprit d’entreprise, Michel Verschueren s'inscrira toujours en faux contre cette image qui collait à son club.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis cet été, on serait tenté de dire que le football belge est "hors jeu" à la télévision. Mais en se replongeant dans l’histoire, force est de constater que la cohabitation entre le ballon rond et le petit écran n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. En compagnie de Michel Lecomte, Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, revient sur la grande histoire du football à la télévision.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 21 janvier 1997, une indiscrétion d’un membre de la fédération fuite dans les médias : l’Union belge licencie son sélectionneur Wilfried Van Moer et engage Georges Leekens, l'entraîneur de Mouscron qui est en tête du championnat avec quatre points d’avance.
La Fédération, qui a contacté "long couteau" dans le dos de son employeur, se voit ainsi prise de court et la tête de son président, Michel D'Hooghe, est menacée.
"Si notre football était un pays, il serait sous régime dictatorial, où pour certains tout est permis, aux diables les lois, l'éthique et la morale" : Dans la presse, les éditorialistes du Sud et du Nord du pays sont unanimes en regard d’une pratique contestée.
A savoir, délocaliser un entraîneur en pleine saison au risque de désorganiser une équipe voire même, disent certains, de fausser un championnat.
Outre le manque évident de déontologie de la fédération, qui se doit pourtant d’être la garante de l’éthique sportive et du respect des contrats, cette pratique témoigne d’une Union belge qui ne sait plus à quel saint se vouer, après avoir limogé deux entraîneurs en moins de douze mois.
A Mouscron, certains crient à la théorie du complot et prétendent que si Georges Leekens avait été l'entraîneur de Bruges ou d'Anderlecht, largués en championnat, "jamais, la fédération n’aurait agi de la sorte".
Et pourtant, l’Excel et son président Jean-Pierre Detremmerie, qui réclament certains égards à l'Union belge, ne sont pas au bout de leurs peines...
Avec une foule d’archives, replongez-vous en podcast et sur Viva Sport dans ce "débauchage" qui avait frôlé l'affaire d'Etat à l'époque.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anderlecht, Standard, Witsel… trois noms communs que l’on a beaucoup évoqués en marge du 'Clasico' de notre championnat et du retour de l’ancien soulier d’or chez les Diables. L’occasion pour Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, de se replonger dans "L’affaire Witsel-Wasilevski", pic d‘une rivalité devenue malsaine entre les deux clubs. Comme invité privilégié, un homme qui a vécu au plus près les événements de 2009, en bord de terrain et dans les vestiaires : Ariel Jacobs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Criquielion, Dhaenens, Musseuw... en marge des mondiaux de cyclisme à Kigali, Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, revient sur les plus beaux exploits belges du siècle dernier dans l'épreuve arc-en-ciel. L’occasion de ressortir les anecdotes de Rodrigo Beenkens sur les éditions gagnées ou non, par Eddy Merckx. Sur les polémiques aussi qui ont parfois tourné à la théorie du complot dans cette compétition où le cannibale n’a visiblement, pas toujours, été mis dans les meilleures conditions par ses coéquipiers.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En compagnie de Frédéric Waseige, Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, revient sur la vie et la carrière de Robert Waseige, le plus liégeois des entraineurs.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les clashs sous l’ère Pauwels, les célèbres “que oui que non” avec Laszlo Boloni, les pages "arbitrage" avec Marcel… Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports, ressort les moments cultes de l’émission en compagnie de Benjamin Deceuninck et Michel Lecomte. L’occasion de réentendre aussi, les passages de François Sterchele et de Dominique D'Onofrio, “des personnes dont la spontanéité et la fraicheur manquent au football belge”. L’occasion aussi de constater qu’en deux décennies, la manière de communiquer a bien changé.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, met à l’honneur La voix du tennis à la radio : Christine Hanquet. De quoi réveiller 35 ans de souvenirs sonores, d’anecdotes tennistiques et au passage, l’une des plus belles pages de l’histoire du sport belge.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Disparu un 30 avril il y a un peu moins de vingt ans, Arsène Vaillant a tout connu à la RTBF et fut notamment l’homme des grandes premières, lui qui a expérimenté les balbutiements du reportage en direct et les premiers sujets sportifs dans le journal télévisé. Dans son podcast, Archives Club a ressorti les plus beaux souvenirs de sa riche et longue carrière de 33 ans au service public.
Alors que la TV est encore considérée comme le parent pauvre de la radio au moment où il est engagé à l’INR dans la première moitié des années 50, Arsène Vaillant a notamment inauguré le premier reportage en direct d’un match de football au stade Lénine de Moscou.
Fait cocasse, en entrant dans la cabine de commentateur, il n’y avait qu’un seul micro pour lui… et son homologue flamand. “Il évident que les moscovites ne se sont jamais imaginés qu’il pouvait y avoir deux chaînes de télévision en Belgique”, ce qui a mené à une prise d’antenne inédite à plus d’un titre.
Homme des grandes premières donc, le natif de Saint Hubert, à qui l’on doit aussi l’arrivée du sport dans les carnets de l’actualité (ce vague ancêtre du journal télévisé) a même eu la double casquette de joueur/journaliste, évoluant encore chez les Diables au début de sa carrière.
L'Ardennais a aussi eu le triste sort de commenter le drame du Heysel. Et de son propre aveu, et nombreux sont ceux qui ont pu s’en rendre compte, plus jamais, il n’ira au stade commenter un match avec l'enthousiasme qu’on lui connaissait. Pas même lors de la folle épopée des Diables au Mexique en 1986.
Bien des années plus tard au micro de Rodrigo Beenkens, l’homme aux 1.000 matchs commentés confiera que si l'événement s'était déroulé au début de sa carrière, celle-ci aurait certainement "tourné court" tant il a été traumatisé.
Les fidèles du JT de la RTBF auraient alors été privés, pendant plus de 25 ans, d’entendre tous les soirs peu avant 20 heures : "Et maintenant, place au sport avec Arsène Vaillant".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A quelques heures de Liège-Bastogne-Liège, difficile de ne pas avoir une pensée pour Frank Vandenbroucke. L’occasion pour Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports de la RTBF, de revenir sur le destin bouleversant de celui qui fut un vrai prodige du cyclisme, de ses premiers coups d’éclat sur les pentes du Tour méditerranéen en 1994 à l’annonce de son décès 15 ans plus tard sur le plateau de Studio 1. Le tout agrémenté des souvenirs privilégiés de Rodrigo Beenkens.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archives Club revient avec une foule d'anecdotes sur le destin exceptionnel de Constant Vanden Stock, lui qui tout jeune, dû reprendre la brasserie de son père suite à sa déportation pendant la guerre. Une brasserie Belle-Vue qui fera la fortune personnelle du futur président d’Anderlecht, et qui alimentera les flux financiers vers le stade qui portera son nom jusqu’en 2018.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Mais c’est pas vrai!", "Pignouf!", "Chez les Belges ce sont les os qui pèsent, chez les Français, c’est quand même le talent!"... Les fidèles de la radio ont encore enfoui quelque part dans leur mémoire les envolées lyriques de Jean Duriau. Et quelle autre place qu’Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports, pour déterrer tous ces souvenirs et remettre à l'honneur, le digne successeur de Luc Varenne.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archives Club revient sur Viva Sport en DAB sur les C4 les plus retentissants de l’histoire du football belge, avec à la clé, quelques secrets de vestiaires.
Limogé il y a dix jours, David Hubert a un point commun avec Luka Peruzovic, il a gagné son dernier match comme entraîneur du Sporting avant d’apprendre son licenciement.
Mais la comparaison s’arrête là. Car lorsqu’on lui signifie qu’il doit prendre la porte en janvier 1993, l’entraîneur croate peut, lui, se targuer de six points d’avance au classement, de surcroît une époque où la victoire était encore… à deux points.
Si les résultats sont là, Constant Vanden Stock sent toutefois que quelque chose ne tourne pas rond après une fin de match compliquée face à Lommel.
"Je voyais un manque d’implication à l’entraînement. Dans les réceptions d’après-match, les joueurs étaient d’un côté du bar, l’entraîneur de l’autre. Il y avait un manque de contact et je me souviens avoir dit à Verschueren et à mon fils : si on ne fait rien, on va perdre ce dimanche au Racing White", expliquera après coup l’homme fort du Sporting.
S’il voyait un manque d’implication à l’entraînement, le président ne croyait pas si bien dire. Quelques années plus tard, Philippe Albert se souvient effectivement de quelques séances "bordéliques", avec un de ses partenaires qui avait une attitude "scandaleuse": Graeme Rutjes.
"Lors d’un entraînement à Neerpede, plutôt que de s’entraîner normalement, il faisait exprès de marquer contre son camp. Luka, avec son flegme yougoslave, ne bougeait pas et n’a rien dit, mais nous, joueurs, cela nous révoltait. J’ai été le trouver après la séance en lui disant que s’il ne mettait pas les choses au point avec Rutjes, ça allait devenir difficile pour lui. Le lendemain ou deux jours après, il était limogé."
"Nous sommes tous sursitaires"
Si encore aujourd’hui, le cas le plus emblématique de cette thématique bien particulière reste celui de Luka Peruzovic, un autre relève cette fois d’un véritable gâchis : le retour manqué de Robert Waseige à l’été 2002 au Standard.
Avec le retour du Mage de Rocourt, qui avait fait des miracles en équipe nationale pendant trois ans, tout semblait en effet réuni pour que les Rouches jouent à nouveau la gagne avec un grand G.
"L’arrivée de Robert Waseige est la première victoire de la saison", expliquait alors un Michel Preud’homme confiant.
Et pourtant, de victoire sur le terrain, Robert Waseige n’en connaîtra pas, subissant quatre défaites en cinq matchs, dont l’une au Tondreau face au promu montois, qui nous valut une interview d'après-match plutôt tendue devant la caméra de la RTBF avec Michel Lecomte.
Cet échange que l’on qualifierait aujourd’hui de lunaire et bien d’autres sont à découvrir dans ce nouveau numéro d’Archives Club, diffusé sur Viva Sport en Dab le jeudi et le vendredi et à retrouver également en podcast.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Archives Club se replonge dans l’univers de Guy Thys, le sélectionneur des Diables qui a su donner de 1976 à 1991, le cap au football belge et le maintenir pendant 114 matchs. En sa compagnie, vous partagerez des souvenirs intenses d’une époque où le football était vraiment, si gai à vivre.
Pacificateur, animé du sens de la mission, vestige aussi d’une certaine image de la Belgique de papa, on l’oublie parfois mais Guy Thys conserve à ce jour la plus belle carte de visite comme sélectionneur.
S'il y a bien sûr la quatrième place à Mexico 86, avec ses Diables (Gerets, Renquin, Millecamps, Ceulemans…) cet Anversois francophone a réalisé la meilleure campagne de tous les temps à l’Euro 80, lorsque la Belgique élimina en l’espace de quinze jours Angleterre, Espagne et Italie au premier tour, pour une place en finale contre l’Allemagne.
Et à chaque fois, en jouant d’une façon différente : le hors jeu total contre les Anglais, "ce que Walter Meeuws faisait d’une excellente façon et qui a valu à Kevin Keegan d’être sanctionné sept ou huit fois par le juge de touche".
Après un match plein et total contre l’Espagne (victoire 2-1), il ne faut qu’un point à la Belgique pour se qualifier contre l’Italie, encore adepte du Catenaccio avec un grand C. "On a fait pareil, peut-être même pire" se souvient Guy Thys qui se rappelle aussi des pleurs en conférence de presse, du sélectionneur italien Enzo Bearzot.
"Ce match à couteaux tirés au Stade Olympique de Rome a été tout près de la vulgarité, tout était permis. Ce jour-là, on a pas été les sages petits belges".
S’il dispose d’un potentiel moins prolifique, Rudi Garcia pourrait certainement s’inspirer des bons conseils de ce fin psychologue qu’était Guy Thys (décédé pour mémoire le 1er août 2003) et de l'homme affable qu'il était avec tout un chacun. De l'avis du milieu, Guy Thys n'avait d'ailleurs pas d'ennemi dans le football belge.
Outre s’adapter à l’adversaire s'il vous est supérieur et ne pas faire figure des "sages petits belges", faire une démonstration par l’absurde pour montrer à la presse qu’elle a tort de faire l’équipe à la place du coach, comment convaincre un joueur de participer à la séance de tir au but ou encore, aller rechercher un joueur vieillissant (tiens tiens…) pour participer à une phase qualificative, sont autant des autres bons conseils de Guy Thys.
Et s’il est pratiquement à lui seul un art de vivre (dixit Frank Baudoncq), l’abus des souvenirs de Guy Thys est excellent pour la santé et peut être consommé sans aucune modération dans Archives Club.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Albert ne le cache pas, il est adepte du “c’était mieux avant”. Et alors qu’il se dit être un éternel nostalgique, il est tombé à la bonne place dans Archives Club qui lui a consacré un numéro dans lequel il se penche avec émotion sur son parcours d’homme, de footballeur et de consultant.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans Archives Club, le podcast 100% archives de la rédaction des sports, Gaëtan Vigneron passe en revue plus de 35 ans à la RTBF et (presque) autant à parcourir les paddocks. L’occasion pour "Monsieur F1" de revenir sur les moments qui l’ont marqués derrière le micro, dont une passe d’armes de légende à Spa Francorchamps, théâtre ce week-end de la 13ème manche de la saison 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rodrigo Beenkens revient sur Pino Cerami qui a marqué le tout début de sa carrière professionnelle.
Le 7 avril 1989, lors du Grand Prix "Pino Cerami", la future voix du vélo de la télévision à la RTBF commente son tout premier direct. Il se souvient "d’un vrai personnage, qui aimait les gens et que les gens aimaient beaucoup".
"Pino Cerami était un homme dont Marc Jeuniau, le chef des sports qui m’a engagé, parlait toujours avec beaucoup de tendresse. Or, en entendant Marc Jeuniau parler de la sorte, lui qui avait beaucoup de qualité mais qui était un dur, je me suis dit, ce Pino Cerami, ça doit être un personnage hors du commun".
En arrivant à Wasmuel d’où partait et arrivait la course, Rodrigo Beenkens se souvient avoir trouvé un homme qui s’adressait à lui comme s’il n’y avait pas de différence de génération, avec beaucoup de bienveillance et de gentillesse.
"Et j’avoue que forcément, j’étais particulièrement stressé pour mon premier direct. Et quelque part, avec ses quelques mots simples, Pino m’a complètement détendu".
"Il faut mesurer ce que c’est de battre Darigade pour un non sprinteur"
Si Rodrigo Beenkens estime que la mémoire de Pino Cerami doit continuer à être honorée, "Archives Club" revient ce jeudi, avec une foule d’archives, sur la vie et la carrière de ce vrai champion qui s’est découvert sur le tard.
Equipier modèle, ce n’est qu’à 38 ans, lors d’un printemps mémorable, qu’il remporte Paris-Roubaix et la Flèche Wallonne, chez lui, devant son public à Charleroi. Trois ans plus tard, il décroche une étape du Tour de France à Pau, devant un certain Andre Darigade.
Depuis ce 1er juillet 1963, Pino Cerami reste à ce jour le coureur le plus âgé à avoir remporté une étape dans la Grande Boucle. Et les circonstances de cette victoire en font, selon Rodrigo Beenkens, un véritable exploit.
"Darigade, qui était aussi un homme très simple, est probablement le plus grand sprinteur français de tous les temps. Et il faut quand même savoir que devancer au sprint Darigade, c’est comme aujourd’hui, pour un gars qui n’est pas un sprinteur, battre Jasper Philipsen, ou il y a quelques années, Marco Cipollini".
24 ans plus tard lors d’un reportage RTBF, Pino Cerami est revenu à Pau, sur le terrain de ses exploits, pour nous faire revivre les circonstances de sa victoire. L’occasion pour lui de faire un petit détour par Biarritz chez… André Darrigade.rs du Grand Prix "Pino Cerami", la future voix du vélo de la télévision à la RTBF commente son tout premier direct. Il se souvient "d’un vrai personnage, qui aimait les gens et que les gens aimaient beaucoup".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.




















