DiscoverDes gens qui lisent
Des gens qui lisent
Claim Ownership

Des gens qui lisent

Author: Librairie Des gens qui lisent

Subscribed: 2Played: 24
Share

Description


Dans la bibliothèque des écrivains
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27 Episodes
Reverse
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque de Marius Degardin"Inutile d'attendre que la mer se calme..."Il y a des rencontres dont on ressort un peu différent... Nous avons partagé ensemble de nombreuses conversations avec des auteurs et autrices incroyables, qui nous ont fait voyager à travers leurs lectures. Mais, en sortant de mon rendez-vous avec Marius Degardin, l'écho de ses paroles m'accompagne plus longtemps que d'habitude, une injonction à la joie, à la lumière. Il dit que la joie, c'est une philosophie, la seule possible. Il dit cette phrase, piochée chez Italo Calvino : "inutile d'attendre que la mer se calme", il faut y aller, maintenant, quelque soit le risque, le désir d'avancer doit être la ligne à suivre. Vous ne l'entendrez pas, mais, à chaque question que je lui posais, Marius insistait pour connaître mes propres réponses. Comme avec un ami, c'était une conversation, comme avec une amie, il écoutait avec attention et générosité. Ce que vous entendrez, en revanche, c'est son amour des livres et des gens. Ce sont ses histoires d'amitié, qu'elles naissent dans un livre ou dans la cour du lycée, c'est une intransigeance et une bienveillance, dans le même instant. C'est une douceur que j'ai rarement entendue avec autant de force. Et comme la douceur est invincible, impossible de ne pas vouloir suivre les directions dans lesquelles ce jeune auteur si talentueux nous propose de nous emmener.En cette rentrée littéraire, il signe aux éditions du Panseur Les Mandragores, prodigieux premier roman, à la fois lumineux, joyeux, éminemment sensible. Bien sûr ses personnages ont des failles, des endroits de fragilité où on sent bien qu'ils pourraient chavirer. Mais ils choisissent le chemin de la joie et du soleil. Et cette douceur là, il n'y a aucune raison de s'en priver.Ce podcast est à écouter dans une maison ancienne, où on lit avec une lampe frontale, sur l'autoroute en prenant soin de ne pas laisser seul.e la personne qui conduit, en déambulant dans les rues de Paris, ou en buvant le meilleur mauvais café du monde, devant une assiette de chouquettes.Vous qui vous apprêtez à écouter ce podcast et à découvrir le monde de Marius, vous avez beaucoup de chance.Belle journée dans les livres.Une partie de sa sélection*La Vie devant soi, Romain Gary*L'Anomalie, Assez parlé d'amour, Hervé Letellier*Les frères Karamazov, Crimes et châtiments, Dostoïevski*Les Misérables, Victor Hugo*La saga des Malaussène, Daniel Pennac*La force majeure, Clément Rosset*Le dossier M, Grégoire Le Bouiller*Que ma joie demeure, Jean Giono*Voyage au bout de la nuit, Céline*Palomar, Italo Calvino*L'homme révolté, Albert CamusHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une nouvelle saison de podcasts Des gens qui lisent avec Bérénice PichatPour commencer la saison 3 de notre podcast, ce rendez-vous mensuel des gens qui lisent, il nous fallait une reine. Prix des Libraires, Prix Libraires en Seine Corinne Kim ... En 2025, vous avez sûrement déjà entendu parler de La Petite Bonne, ce 1er roman magnifique et singulier de Bérénice Pichat, publié aux éditions Les Avrils (quels jolis noms, Bérénice et Les Avrils). Et si vous ne le connaissez pas encore, comme je vous envie. Vous vous apprêtez à lire une pépite qui vous bouleversera. En attendant, je vous propose de commencer avec la voix de Bérénice. Son rire et sa joie quand elle parle de livres. Imaginez, fermez les yeux : c'est un décor de début d'été. Il fait déjà chaud, nous nous réfugions à l'ombre d'un arbre. Au loin, les cloches d'une église atypique, des trains qui partent vers le Sud, et des histoires. Des personnages, des langues qui nous racontent à l'oreille, des souvenirs qui reviennent intacts plusieurs années après les avoir lus. Elle dit qu'un bon livre, c'est celui qui fait travailler le lecteur. Un lien, une union entre celui qui écrit et celui qui lit. Après tout, c'est logique : une histoire d'amour s'écrit à plusieurs mains. A la fin de notre conversation, elle m'a lu un morceau de son livre du moment, et, comme une petite fille qui veut connaître la suite de l'histoire, j'ai couru acheter le livre dont elle me parlait pour en avoir la suite. Je préfère vous prévenir : cette maladie est contagieuse. Elle se transmet par les mots, par l'enthousiasme et le plaisir de raconter des histoires. Ce podcast est à écouter en préparant le cartable de votre petite fille qui rentre en CM1 déjà, toute petite et si grande, en ne quittant pas des yeux l'enfant que vous étiez il n'y a pas si longtemps, émerveillé et insatiable, à l'aube de cette année scolaire qui commence, en courant dans la lumière verte du début du jour, ou en pianotant un air sur un piano abandonné dans une gare déserte.Merci à Bérénice pour son amour des livres, et au Prix Libraires en Seine qui a fait découvrir la merveilleuse Petite Bonne à de nombreux lecteurs de la librairie.Je vous souhaite du soleil et des mots inconnus au détour d'un rendez-vous.Belle journée dans les livresUne partie de la sélection de Bérénice*Tous les livres de Colette*Les Mystères de Paris, Eugène Sue*Dans ces bras-là et Fille, Camille Laurens*Le Rapport de Brodeck, Philippe Claudel*Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir*L'enfant des ténèbres, Dans les mains du diable et Pense à demain, Anne-Marie Garat*Le Chagrin, Lionel Duroy*Terres promises, Bénédicte Dupré-Latour*Alors, c'est bien, Clémentine Melois*L'Amie prodigieuse, Elena Ferrante*Armures, Stéphanie Hochet*Ecrire comme une abeille, Clémentine Beauvais*Le Lambeau, Philippe LançonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, épisode 22Ceci est le dernier épisode de la saison. Il y a ce mot japonais, Nagori, qui raconte la nostalgie du moment qui vient de finir. C'est un peu ce que je ressens au moment de poster cet échange avec Elsa Flageul. Je la lis depuis longtemps, j'avais l'impression de la connaître avant d'entrer dans son appartement habité par les livres. Son dernier roman, Une fille difficile, aux éditions Miallet Barrault, m'a bouleversée. Je l'avais lu comme on se regarderait dans un miroir, m'étonnant de nos similitudes dans la glace. Et j'ai tellement récité à mi-voix le poème Les Yeux d'Elsa, que je croyais savoir qui elle était. Cette après-midi là, elle et moi nous sommes trouvé d'autres histoires en commun, des rencontres et des livres qu'on a aimés toutes les deux. Je n'étais pas surprise, la littérature permet ces rencontres. Pendant cette conversation, vous entendrez parler de romans d'amour, de livres sauvés de l'abandon, de rencontres grâce aux livres, de transmission et de coups de coeur en commun. Il y a les livres de l'enfance, les romans d'apprentissage, les livres qui restent à conquérir. La littérature est un pays, fait de rencontres, de surprises, d'émerveillements. Dites-moi ce que vous lisez, et j'essaierai de comprendre d'où vous venez, où vous rêvez d'aller, et ce que nous avons à nous raconter.Ces conversations autour des livres sont infinies. J'aime les avoir avec les auteurs et autrices d'abord, et les continuer avec vous ensuite. J'aime recevoir vos commentaires et vos histoires. Les gens qui lisent sont ce pays dans lequel je me sens enfin chez moi. Pour ce dernier épisode de la saison, je tenais à vous dire merci, pour ça.A l'heure où je poste ces lignes, c'est officiel, Adèle Yon et son livre Mon vrai nom est Elisabeth est lauréate du Prix Régine Desforges. Pendant l'été, cette saison de langueur et de mélancolie, je vous souhaite de partir en voyage dans les livres. Et je vous retrouve à la rentrée pour de nouveaux voyages, ensemble.Bel été dans les livres Une partie de sa sélection*Les yeux d'Elsa, Louis Aragon*L'écume des jours, Boris Vian*Le blé en herbe, Colette*Pêcheurs d'Islande, Pierre Loti*Mon vrai nom est Elisabeth, Adèle Yon*L'adversaire, et D'autres vies que la mienne, Emmanuel Carrère*L'Amant, Marguerite Duras*La Désinvolture est une bien belle chose, Philippe Jaenada*Madame Bovary, Gustave Flaubert*La Route, Cormac McCarthy*Le Consentement, Vanessa SpringoraHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque des écrivains, Episode 21Direction l'Est parisien pour ce podcast que vous écouterez sous le soleil du mois de mai. Tout en haut d'une colline, de l'autre côté de Paris, j'avais rendez-vous avec Marie Pavlenko autour d'une infusion au nom de conte de fées. C'était une belle entrée en matière pour discuter avec cette raconteuse d'histoires, pour qui la fiction, la force du récit, sont des moteurs puissants et vibrants. Avec elle, tout devient une histoire passionnante, d'une expédition dans la montagne pour sauver un chaton, au rangement de sa bibliothèque en passant par ses premiers éclats de rire à la lecture d'un texte de Roald Dahl. Il y a de l'émotion, du suspense, du rire et la voix qui tremble un peu, parfois. Marie Pavlenko a écrit une œuvre importante et riche, des livres pour les enfants, pour les adolescents, pour les adultes ; des livres pour ceux qui aiment la poésie, celles qui rêvent d'aventures, ceux qui veulent s'envoler quelques instants. Pour tout le monde. A la librairie, nous l'avons reçue pour son texte magnifique, publié aux Escales, Traverser les montagnes, et venir naître ici. Toute une histoire, déjà, rien qu'à la lecture du titre. Tout un poème, aussi, on n'en est jamais loin. Pendant cet épisode, nous avons voyagé de sa grande table où elle accueille ses ami.e.s à son bureau, et à ses multiples bibliothèques ; nous avons traversé les époques de sa vie et de ses lectures, les poèmes de l'enfance et ceux d'aujourd'hui, les Exercices de joie qui permettent de tenir debout, les Souris et les hommes pour vaincre tous les monstres, et tous les textes qu'on garde comme des trésors, et qui font de nous la personne que l'on est.Cet épisode est une halte un jour de pluie, un combat contre la morosité qui guette, à la douceur d'une tasse brûlante partagée. Vous pouvez l'écouter en lisant votre poème préféré, ou en le murmurant, tout doucement, à quelqu'un que vous aimez, dans le noir, sur le chemin de cette colline qui vous semble interminable, mais je vous promets, elle vaut la peine, ne serait-ce que pour la personne qui vous attend, là, tout en haut.« Tu te sers de la joietelle une armeà bout portantet tu lui inventesdes rituelsTu n’essaies plus de comprendre,seulement de mieux respirer. » (Louise Dupré, Exercices de joie, éditions Bruno Doucey)Retrouvez l'épisode sur vos plateformes préférées et sur le site de la librairie.Merci à Marie pour les rires de petites filles.Belle journée dans les livres.Une partie de sa sélection*La potion magique de Georges Bouillon, Roald Dahl*Le Faucon déniché, Jean-Côme Nogues*Le Seigneur des anneaux, Tolkien*La Vie devant soi, Romain Gary*Germinal, Zola*Le miroir aux alouettes, Maurice Carême*Harry Potter, JK Rowling*Les Miserables, Victor Hugo*Exercices de joie, Louise Dupré*Au Dieu inconnu et Des souris et des hommes, John Steinbeck*Terremer, Ursula Le GuinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque de Jérémy Fel / Episode 20La première fois que j'ai lu un livre de Jérémy Fel, il faisait nuit, et je me suis relevée plusieurs fois pour vérifier que toutes les issues étaient bien fermées. Il ne fallait surtout pas laisser entrer les monstres. C'est plus tard que j'ai compris que, une fois qu'on avait enfermé les monstres dans les livres, on en était libérés. C'est peut-être le plus beau cadeau que peut nous faire la littérature : apaiser les angoisses et les désordres du monde. Alors je n'aurais pas dû être surprise quand j'ai débarqué dans l'appartement ensoleillé de Jérémy, pour échanger avec ce garçon solaire. Les ombres et les démons, il les écrit et les transforme en histoires, pour ne laisser autour de lui que le beau. Des livres, il y en avait partout, même dans des endroits où on ne pouvait pas les voir. Ce n'est pas grave. On sait bien qu'ils sont là, même invisibles, et ça suffit parfois. Jérémy est un très grand lecteur. Il imagine des mondes à partir de ses lectures, des mondes grandioses, peuplés d'images et de personnages. Il m'a raconté ses premières lectures, son déjeuner avec James Ellroy, sa virée en voiture avec Brian de Palma, son amour pour David Lynch, Dostoïevski ou Marguerite Yourcenar. Vous n'entendrez peut-être pas toutes ces anecdotes dans le podcast qui va suivre, mais ce n'est pas grave. Vous savez qu'elles existent, et vous comprendrez alors les yeux qui brillent et les mots qui ne vont pas toujours aussi vite que les pensées chez cet auteur qui garde encore les contours du petit garçon qu'il a été.Ce podcast est à écouter en écoutant un gros chat ronronner sur le rayon de soleil, tout en haut d'une volée de marches, dans une voiture en compagnie de votre idole, ou sur le chemin qui vous mène à votre prochain rendez-vous, le sourire ému et les mains qui tremblent.C'est le 20ème épisode de ce podcast. A chaque fois, pour nous, c'est comme la 1ère fois.Belle journée dans les livres.Une partie de sa sélection*Le Parfum, Patrick Süskind*La Bête humaine, Emile Zola*Crime et châtiment, Fedor Dostoïevski*Ma part d'ombre, James Ellroy*Le Maître et Marguerite, Boulagakov*Les Misérables, Victor Hugo*Deux garçons, la mer, Jamie O'Neill*Notre part de nuit, Mariana Enriquez*Le Changelin, Victor LaValle*Un parfum de Jitterbug, Tom RobbinsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque de Baptiste FillonCeci est une rencontre suspendue. Au-dessus du bruit du monde, dans une ruche d'artistes, j'ai fait la connaissance d'un garçon encore plus enthousiaste que moi quand il s'agit de parler de livres. Quand j'ai lu le roman de Baptiste Fillon, Un coup de pied dans la poussière, en janvier dernier, j'ai été embarquée par son écriture romanesque et par l'attention et l'amour qu'il porte à son personnage principal, Nissan Rilov, peintre du 20ème siècle pacifiste et humaniste. Quand je l'ai appelé pour lui parler de son roman, c'est avec naturel et générosité qu'il m'a proposé de le rejoindre à La Ruche, un atelier d'artistes du 14ème arrondissement dans lequel a vécu et travaillé le personnage de son livre. C'était magique de parler de littérature dans cet endroit, peuplé de tant d'autres vies, de tellement d'histoires. C'était magique de s'échapper soudain dans un roman, dans un personnage, et de retrouver le sens qui parfois manque cruellement à nos vies. Parfois, quand on aime les mêmes livres, on se surprend à se reconnaître alors même qu'on se parle pour la première fois. La rencontre avec Baptiste avait ce parfum là, spontané, amical, naturel. Il y a eu des éclats de rires et des confidences, des histoires de transmissions et de marins au loin sur l'océan, des havres de paix et des questionnements intérieurs. Il y a eu des histoires qui nous cueillent et nous déplacent, nous emmènent là où on n'aurait pas imaginé. Il y a eu des clins d'oeil à Flaubert, Amado, Pessoa ou encore Rimbaud, et tous étaient là autour de nous dans cette conversation qui aurait pu ne jamais s'arrêter.Ce podcast est à écouter au-dessus des nuages, le regard perdu dans le ciel, sur une trottinette en plein Paris, caché dans la chambre de ses enfants ou au fond d'une librairie de bord de mer. On y entre sans savoir ce qu'on y cherche, et c'est un peu de soi-même que l'on trouve.Merci à Baptiste pour sa confiance.Belle journée dans les livresUne partie de sa sélection*Madame Bovary et L'Education sentimentale, Gustave Flaubert*Belle du Seigneur, Albert Cohen*L'Assommoir, Emile Zola*Bahia de tous les saints, Jorge Amado*La Peau, Curzio Malaparte*Nouvelles histoires fantastiques, Edgar Allan Poe*Si je t'oublie Jerusalem, William Faulkner*Le Livre de l'Intranquillité, Fernando Pessoa*Adieu aux armes, Ernest Hemingway*Oreillers d'herbe, Natsume SosekiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était un matin, sur la table du petit-déjeuner. Il y avait des grands bols de café, un peu de musique, quelques gouttes de pluie qui glissaient sur la fenêtre. Et deux lectrices passionnées, qui se racontaient leurs livres. Enfin disons plutôt que j'écoutais les livres de la vie de Marie Boulic. Pour chaque livre, elle avait une histoire, une rencontre, un univers à partager. La première fois que j'ai rencontré Marie Boulic, c'était dans son livre, le très beau La dernière fois qu'on s'est aimés, chez Sarbacane. Deux anciens amoureux se retrouvent par hasard dans un bus, et doivent faire face à leurs souvenirs et à leurs sentiments. Ce matin de janvier avec elle, nous avons parlé de la force des livres, et du bonheur qu'il y a à les partager. A les dire, à les offrir, à les raconter, pour qu'ils continuent de nous accompagner. Dans la vie, comme dans les livres, ce qui compte ce sont ceux qui font la traversée avec nous. A nos côtés, ses auteurs fétiches, toujours présents dans sa bibliothèque, ceux qu'elle découvre, ceux que ses enfants lui partagent, aussi. Parce que dans la famille, tout le monde lit. C'est une joyeuse conversation, qui bruisse de toutes les histoires et des moments en famille, à lire à voix haute. J'ai aimé la douceur de ce matin d'hiver, où soudain les cauchemars n'étaient plus si effrayants puisqu'on avait une personne à qui les dire pour se rassurer. Lire, avec Marie, c'est partir en voyage et revenir à la maison, c'est tenir la main d'un ami, et courir dans des aventures en solitaires. C'est le voyage le plus fou et le plus calme, le plus incroyable et le plus quotidien, le plus magique et le plus intime.Ce podcast est à écouter les mains sur une tasse brûlante, en disant tu à un presqu'inconnu, les cheveux ébouriffés d'avoir trop dansé, et en écoutant s'envoler le rire d'un enfant.Belle journée dans les livres *Une partie de sa sélection-Nos pères, nos frères, nos amis... , Mathieu Palain-Papa part, maman ment, mémé meurt, Fabienne Yvert-Douleur, Zeruya Shalev-Griffe, Malika Ferdjoukh-L'Attrape coeur, Salinger-Naissance d'un pont, Maylis de Kerangal-Les Heures souterraines, Delphine de Vigan-Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez-Le Royaume de Pierre d'Angle, Pascale Quiviger-A la ligne, Joseph Ponthus-Maggie O'Farrell, Marie-Aude Murail, Jean-Claude Mourlevat...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il était une fois, tout en haut d'une tour, une princesse de la littérature qui n'avait pas besoin d'être sauvée. Elle savait mieux que quiconque raconter les histoires et les rendre magiques, et, pour s'évader, il lui suffisait de prendre son stylo, ou son ordinateur. Alors des mondes refuges, des univers renversants, des personnages éblouissants apparaissaient sous sa plume et sous nos yeux pour nous emmener en voyage, de part et d'autre de la Manche, ou n'importe où dans la galaxie. Raconter des histoires est un art, alors je vous propose d'arrêter là mon introduction ubuesque et de laisser faire celles qui savent, à savoir, mon invitée d'aujourd'hui, Clémentine Beauvais. Sa baguette magique : ses romans qui ravissent tous les publics. Je vous défie de lire Songe à la douceur ou Les Petites Reines sans pleurer et sans rire, ou Les Facétieuses sans vous prendre au jeu. Plus récemment elle signe Les gens qui lisent, aux Venterniers, pépite poétique qu'on ne peut s'empêcher de croire écrite juste pour nous. Mais c'est là aussi la magie de la littérature : être seul.e, face à un texte, et se dire que ces mots-là, ces phrases inventées par l'auteur.ice, ont été écrites spécialement pour notre coeur. J'ai écouté Clémentine me parler de la lecture comme de ces placards magiques qui vous transportent n'importe où dans le monde quand le quotidien devient trop difficile. Précise, enthousiaste, grande lectrice et grande raconteuse d'histoires, j'ai regretté de ne pas l'avoir rencontrée à 13 ans pour pouvoir se prêter nos livres et en parler en secret et en riant loin du reste du monde. Heureusement j'ai pu la rencontrer dans ses livres, sur Insta, et un peu dans ce morceau de sa bibliothèque.Ce podcast est à écouter allongé.e sur son lit, la pluie battant la fenêtre, dans un train qui file sous la Manche, ou en scrollant sur Instagram, je vous promets, ça marche aussi.Allez vite à sa rencontre, et belle journée dans les livresUne partie de sa sélection- Harry Potter (of course), JK Rowling- Fantomette, Georges Chaulet- La Tempête, Claude Ponti et Florence Seyvos- A la recherche du temps perdu, Marcel Proust- Le Passeur, Loïs Lowry- Miss Charity, Marie-Aude Murail- Rosa Candida, Auour Ava Olafsdottir- La Cause Animale, Alexia Renard- Les Royaumes du Nord, Philip Pullman- Eugene Oneguine, Alexandre PouchkineHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque de Fabrice MelquiotC'était un lendemain de fête. Un matin chaud dans un café, avec un ami de longue date. J'écris de longue date mais ce n'est pas exactement la vérité. Il se trouve que j'ai rencontré Fabrice Melquiot il y a très longtemps. A l'époque, je faisais mes gammes au Théâtre de la Commune à Aubervilliers (la vie avant la librairie). Lui, il écrivait, déjà. Du théâtre, de la poésie, des chansons. Je recopiais des passages entiers de ses pièces dans mes carnets. Alors quand, 20 ans plus tard, j'ai vu son nom sur la couverture d'un roman, à paraître chez Actes Sud à la dernière rentrée littéraire, je me suis plongée dedans et je n'ai pas pu m'empêcher d'Ecouter les sirènes. Comme avec un ami de longue date, avec qui la conversation semble s'être arrêtée la veille alors que des années nous séparent du dernier rendez-vous, j'ai tout retrouvé de lui. La musique, le théâtre, la poésie. Le geste d'écriture lancé au loin et qui nous embarque avec lui, la patience jusqu'à la résolution, les fidélités et les cercles de vie qui reviennent et tourbillonnent pour créer celui ou celle que l'on devient. Fabrice est venu raconter son livre à la librairie, et, le lendemain matin, nous avons partagé un café dans un endroit qu'il aime depuis longtemps. Nous avons parlé de lecture, et surtout d'écriture, de ce geste qu'on fait et qui invente le monde, qui reprend sans cesse, qui tisse sur le métier les fils qui nous constituent. Nous avons parlé des premières histoires d'amour et des premiers livres, des histoires du passé et des livres qui s'écrivent. Et puis j'ai compris à quel point tout cela était lié, serré dans nos bras qui embrassent toujours les mêmes rêves, les mêmes obsessions, les mêmes obstinations. J'ai compris que nous sommes peut-être ce que nous écrivons, et que seule notre concentration face à notre page blanche, nous donne la direction dans ce tourbillon de la vie.Vous entendrez Fabrice parler de son rapport passionnel aux mots, et vous ne pourrez pas retenir une larme en entendant l'une des plus belles lectures que j'ai eu la chance d'écouter pendant tous ces enregistrements.Ce podcast est à écouter en souvenir de la jeune personne que l'on était et que l'on est toujours au fond de soi, en cornant les pages de son livre pour les recopier plus tard, ou en les oubliant pendant 20 ans pour les retrouver devant un café chaud, un matin de septembre. Vous le retrouverez sur Deezer, Spotify, Soundcloud, et partout où vous le chercherez.Merci à Fabrice pour le voyage dans le temps, pour la bienveillance, et pour la poésie.Une partie de sa sélection*En lisant, en écrivant, Julien Gracq*Caroline et Bruno, méthode de lecture, Henri Mauffrais*Loin de moi, Clément Rosset*Le Poisson-Scorpion, Nicolas Bouvier*L'Usage du monde, Nicolas Bouvier*Mémoires sauvés du vent, Richard Brautigan*Interviews et conversations, Leonard Cohen*Lettre au général Franco, Arrabal*Les Souterrains, Jack Kerouac*Don Quichotte, Cervantes*Le Degré zéro de l'écriture, Roland Barthes*Ombre pour ombre, Annie Le BrunHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque de ... Frédéric Paulin / Saison 2, Episode 15Ne vous fiez pas aux apparences : derrière sa longue silhouette et ses romans noirs, Frédéric Paulin cache une gentillesse et une douceur désarmantes. De notre 1ère rencontre, je me souviens très bien, comme de tout ce qui a la couleur de l'évidence. C'était l'ouverture de la librairie, et son éditeur, Sébastien Wespiser des éditions Agullo, m'avait mis entre les mains ce livre, La Guerre est une ruse. 1er tome d'une trilogie et 1er livre d'une série de rendez-vous auxquels je répondrai toujours présente. Jusqu'au dernier, cet été. Nul ennemi comme un frère. Ce titre magnétique m'a fait pleurer dès les premières lignes. Parce qu'il s'agit du Liban, de ses guerres, de sa complexité, son incompréhensible complexité. Pour en parler, il va puiser à la source, et il tisse, détisse, fait défiler à la barre les nombreux témoins de cette histoire. Même ceux qu'il invente. Parce que c'est tout de même de ça, dont nous parlons aujourd'hui. De la force de l'invention, des histoires qui nous révèlent à nous mêmes.Assis à une table du café L'Atlantique, nous étions à Rennes et à Paris, dans les souvenirs de l'enfance et dans l'ici et maintenant. Il m'a raconté avec beaucoup d'émotion les livres de sa vie, la femme qui l'accompagne, les chemins de sa bibliothèque. Nous avons parlé de La Guerre des Boutons et d'un Baron perché, de Sa Majesté des mouches et de ces héros qui nous font rêver, enfant, caché au fond de la classe.Ce podcast est à écouter en pleine nuit, avec une lampe frontale, aux premières lueurs de l'aube, en buvant un café, pour ce petit garçon qui ne savait pas ce qu'il voulait faire de sa vie et à qui un livre a montré la route, avec son amoureuse ou en attendant un train pour l'Ouest, où qu'il soit ; à écouter toujours en route vers un ailleurs.Frédéric Paulin sera à la librairie jeudi 5 décembre à 19h pour parler de son livre. Ne ratez pas ce moment.Merci pour ce chemin, qui a commencé il y a presque 7 ans. Belle journée, dans les livres.Une partie de sa sélection*Une histoire du conflit politique, Thomas Piketty et Julia Cagé*L'Etranger, Albert Camus*La Guerre des boutons, Louis Pergaud*Le Baron perché, Italo Calvino*Sa majesté des mouches, William Golding*Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline*Les Bienveillantes, Jonathan Littell*Vie et destin, Vassili Grossman*La Constance du jardinier, John Le Carré*Ainsi nous leur faisons la guerre, Joseph AndrasHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ceci est un souvenir, ou le début d'un nouveau roman. Après l'enregistrement de cet épisode, nous avons déjeuné ensemble, et il m'a raconté qu'un jour, une femme, dont il était tombé amoureux, lui avait envoyé un livre, par la Poste. C'était une histoire impossible, perdue d'avance, et ce livre était comme un cadeau d'adieu, dont il se souviendrait toujours. C'était Soie, d'Alessandro Baricco, ce livre sublime sur l'absence, la perte, et l'amour infini. Le livre était habillé du parfum de cette femme, et de quelques fleurs. Je vous le raconte parce que cette confidence n'est pas dans l'épisode que vous entendrez. Elle n'existe plus que sur cette page, entre vous et nous.Charles Roux a mille livres en cours, mille livres en tête, des histoires qui le portent toujours vers plus d'aventures et vers toutes ces vies qu'offre la lecture. 30 minutes d'épisode ne suffisent pas pour le raconter. N'en reste que quelques traces, quelques lignes, des souvenirs de ce que nous avons lu, de ceux et celles que nous avons aimés.Il y avait des enfants qui jouaient au bord du bassin du Jardin du Luxembourg, des rayons de soleil qui passaient timidement à travers le palmier au-dessus de nos têtes. Et des bibliothèques, immenses, encore à inventer.Ce podcast est à écouter au bord de l'eau, en se souvenant de l'enfant qui dort encore au fond de nous, en tenant la main à son amoureux sur un banc abandonné, en souvenir de cette femme au livre parfumé, ou dans un train vers un ailleurs ou un piano enneigé, qu'on ne sait pas encore vouloir rencontrer.Une partie de sa sélection*Le Désert des Tartares, Dino Buzzati*Madame Bovary et Bouvard et Pécuchet, Gustave Flaubert*Frankenstein, Mary Shelley*Martin Eden, Jack London*Le Château des Carpathes et Le Rayon vert, Jules Verne*Soie, Alessandro Baricco*Adolphe, Benjamin Constant*Le Malade imaginaire, Molière*La Ferme des animaux, Georges Orwell*Le vieil homme et la mer, Ernest hemingway...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque des écrivainsEmmanuelle Favier, Episode 13, Saison 2Je ne sais pas pour vous, mais les rencontres, en littérature, sont parfois comme les rencontres avec les personnes. Coup de foudre au premier regard, amitiés au long cours ; besoin de s'apprivoiser un peu, envie de tout quitter. Et puis bonheur de replonger dans quelques pages, de ce livre dont on sait qu'il est là, et qu'il compte, pour toujours. Dans son appartement bibliothèque, Emmanuelle Favier m'a invitée à prendre un thé. Autour de nous, il y avait Virginia Woolf, Roberto Bolano, Marguerite Yourcenar, William Faulkner... et beaucoup d'autres. Toutes ces pages lues et qui deviennent bien plus que des mots. Qui font partie de nos vies, nous construisent, nous font tenir debout. Dans les moments de doute, de peine, même de joie intense, choisir un livre pour soi, le partager avec quelqu'un qu'on aime, en voler quelques lignes et retourner au monde, plus forts. Emmanuelle Favier est une conteuse poétique, une ensorceleuse littéraire. Avec elle, c'est en voyage qu'on part, très loin, au bout de ses pages, et dans les pays qu'elle fait traverser à ses personnages. Si vous ne l'avez pas encore lu (quelle chance d'avoir à le découvrir...) précipitez vous sur La Part des cendres, son dernier roman, qui sort en poche aujourd'hui, et qui vous laissera le coeur battant, à bout de souffle, entre la joie de la traversée et la mélancolie des fins de romans.Elle, vous allez l'entendre, ressemble à ses livres. Précise, drôle, chaleureuse, amoureuse, de cet amour qui rend la lecture, et l'écriture, si essentielles à nos vies. De sa plume élégante, entêtante, magnétique, j'ai tout aimé, dans tous ses livres.Ce podcast est à écouter en écoutant tomber la pluie, en rêvant à une lettre d'amour cachée dans un poème, sans reprendre son souffle peut-être, et avec la certitude de se retrouver, encore, au bout du chemin.Bienvenue dans la bibliothèque de la grande Emmanuelle Favier, et belle journée dans les livres.Une partie de sa sélection*Le Bruit et la fureur, William Faulkner*Les Détectives sauvages, Roberto Bolano*L'Oeuvre au noir, Marguerite Yourcenar*Boussole, Mathias Enard*Rimbaud, le fils, Pierre Michon*Une saison en enfer, Arthur Rimbaud*Le général Dourakine, la Comtesse de Ségur*Jojo Lapin, Enid Blyton*L'Education sentimentale, Gustave FlaubertHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Des gens qui lisent Saison 2, Episode 12Ceci est un renouveau, le début d'une nouvelle année, d'une histoire à écrire.Je vous écris depuis les derniers jours de l'été, pour vous parler d'une rencontre parisienne qui a eu lieu il y a deux mois maintenant. Quand le livre de Nicolas Garma-Berman est arrivé entre mes mains, j'avais pour mission de le lire et de donner envie à d'autres libraires de le lire. C'était la soirée de présentation des éditions Belfond, et je posais des questions à un auteur sur son 2ème roman, L'Epaisseur de l'aube. Dans ce livre, deux frères ; autour d'eux, des silences, de la musique, des fantômes. Dans notre conversation, j'ai retrouvé un peu de ces ingrédients. Il y avait un verre de vin et du popcorn, un serveur grincheux et des jeunes filles en fleur ; il y avait des titres en forme de chansons et des silences qu'il faut faire taire, des histoires qui viennent de loin, racontées le soir, et qui restent comme le tout premier souvenir. Celui qu'on transmet à son tour, pour endormir son petit garçon. Il y avait des mots qui disent plus loin, qui emmènent vers un pays lointain, et des livres qui voyagent, à travers le temps, l'espace. Il y avait des rencontres avec des histoires comme avec des amis. A nous de choisir ce que nous voulons faire de ces rencontres : continuer le chemin ou attendre un autre moment?Aujourd'hui, c'est votre tour de faire connaissance avec Nicolas, avec son livre qui sort ce jour, et avec sa bibliothèque intérieure. Nous sommes infiniment heureux de commencer notre année littéraire en sa compagnie, et avec vous, qui nous écoutez et nous soutenez depuis si longtemps.Ce podcast est à écouter en buvant un verre dans le soir de l'été qui se finit, avec l'espoir des jours qui reviendront, dans l'attente magnifique de ce qui arrivera, n'arrivera pas, cette année, dans un train qui file vers ailleurs, vers soi-même, vers tout ce qu'il nous reste à partager ensemble.Une partie de sa sélection*L'Odyssée, d'Homère*La grosse bête de M. Racine, Tomi Ungerer*Le Baron perché, Italo Calvino*La Vie devant soi, Romain Gary*Kafka sur le rivage, Haruki Murakami*Les Raisins de la colère, John Steinbeck*Le Soleil des Scorta, Laurent Gaudé*Les Vestiges du jour, Kazuo Ishiguro*Martin Eden, Jack London*1984, Georges Orwell*L'absence est une femme aux cheveux noirs, Emilienne Malfatto*Mémoires d'un métier, Stephen KingHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des ados qui lisent #2

Des ados qui lisent #2

2024-07-0306:36

Dernier épisode avant la pause estivale, avec les jeunes du club ado.Zoé, Chloé et Louise ont partagé leur livre préféré de tous les temps avec Marianne, qui anime le club ado à la librairie Des gens qui lisent. Elles se confient à nous, à vous, et nous dévoilent le livre lauréat du Prix du Club ado 2024. Ecoutez bien l'épisode jusqu'au bout !Et tout l'été, restez connecté.e.s. Nous rediffuserons tous les épisodes de cette saison 1 Des gens qui lisent, Dans la bibliothèque des écrivains, avant de vous faire entrer dans les bibliothèques des auteurs et autrices de la rentrée. Bel été dans les livres, et, d'ici là, voici la sélection des filles :*Your name, de Makoto Shinkai (manga)*L'Internat de l'île aux cigales, de Julie Bonnie (roman)*Les Roses de Trianon, d'Annie Jay (roman)*Prix du Club ado 2024 : Wonder, de RJ Palacio, PKJHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 25 mai 2024, se tenait à Sartrouville sur la place de la gare, la deuxième édition du festival du livre de Sartrouville. Nous avons accueilli 28 auteurs et autrices, des activités et des spectacles. Nous vous proposons de replonger ensemble dans cette superbe après-midi ensoleillée.Au programme de cette écoute, vous, les festivaliers, mais aussi les bénévoles, un petit mot du maire de Sartrouville, Monsieur Pierre Fond, et vos retours en un mot sur le festival !N'hésitez pas à nous faire un petit retour en commentaire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Episode 11Cet épisode a la douceur de la fin du printemps, des refuges dans lesquels on se cache pour échapper à la pluie, ou aux bruits du monde. J'ai fait une escale tout en haut d'un escalier, et j'y ai rencontré une jeune femme solaire, sa bibliothèque et son chat, Marcelline. En écrivant ce nom, je m'aperçois qu'il finit en -line, comme Line Papin, la dernière invitée de cette saison de podcasts. Il n'y a sans doute pas de hasards, tout fait sens ici, tout y a sa parfaite place : les livres, la poésie, les confidences. En écoutant Line, je me suis souvenue moi aussi de mes cahiers de lecture, ces mots qu'on note en dévorant un texte qui nous ressemble, et auxquels on aime revenir, souvent, pour en savourer encore l'écho et en revivre la sensation. A peine arrivée des Etats-Unis, où elle assurait la promotion de son roman, Les Os des filles, Line m'a accueillie chez elle, avec naturel, chaleur et délicatesse. Sans fards, elle m'a parlé un peu des livres de sa vie, de la poésie, si nécessaire, et des compagnons et compagnes de route, dans ses voyages et dans sa vie. Aux Etats-Unis, elle lisait L'Amérique au jour le jour, de Simone de Beauvoir, et s'étonnait avec malice d'avoir, sans le vouloir, fait les mêmes haltes, s'être arrêtée aux mêmes lieux que sa consœur écrivaine. Mais il n'y a pas de hasard, on l'a dit. Il n'y a que les rendez-vous que l'on provoque, et les histoires qu'on embarque avec soi et qui nous construisent, nous constituent. Et que l'on laisse s'en aller, peut-être, dans l'attente magnifique de la prochaine rencontre. De la prochaine lecture.Ce podcast est à écouter un chat sur les genoux, un stylo à la main pour écrire un poème, en rêvant à son prochain voyage, ou dans l'hésitation sublime qui précède l'envoi de ce message, peut-être, peut-être pas. Peu importe, pourvu qu'on ait l'ivresse.Merci à Line Papin d'avoir ouvert sa boite de Pandore avec moi, et d'ensoleiller le dernier épisode de ce podcast. Rendez-vous dans quelques jours pour des surprises bonus, tout l'été pour réécouter vos auteurs et autrices parler de leurs lectures, et surtout à la rentrée, pour de nouvelles aventures.Une partie de la sélection de Line*L'Amérique au jour le jour, de Simone de Beauvoir*Les Evaporés, de Thomas Reverdy*Reportage aux Etats-Unis, de Joseph Kessel*Difficult loves, de Italo Calvino*Les Carnets, d'Albert Camus*Les Fleurs du mal, de Baudelaire, illustrés par Matisse*Lettres à un jeune poète et Les Carnets de Malte Laurids Bridge, de Rilke*Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo*Paul Eluard...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10. Voici le 10ème épisode de notre podcast. Déjà 10 fois que nous visitons les bibliothèques et les secrets de lecture d'auteurs que nous aimons et que nous voulons vous faire découvrir. Pour ce 10ème épisode, j'ai fait la rencontre d'un jeune écrivain qui vivait sa 1ère fois : en février 2024 Sacha Perrine publiait son tout premier roman, Entendre nos fantômes, aux éditions Robert Laffont. Un roman policier qui met en scène une psychanalyste, autour de qui gravitent des crimes mystérieux. Ca compte, une 1ère fois. On s'en souvient. On regarde les détails et on essaie de les graver pour s'en souvenir longtemps. Alors j'ai regardé, et j'ai écouté.Dans la salle d'attente de son cabinet, il y a des livres qu'il aime faire découvrir. Des textes dont les sujets pourront continuer à parler à ses patients, une fois la séance terminée, comme un secret entre eux et lui. Des carnets, des objets rapportés de voyages, des souvenirs d'un moment de vie. Ses livres, bien sûr. Tout est parfaitement rangé. En apparence. Je sais les tourbillons qui se cachent sous les eaux trop calmes. Je viens rencontrer un homme aux multiples facettes. Psychanalyste et écrivain, il est le gardien des secrets des autres et il me confie quelques uns des siens. Il a deux bibliothèques, plusieurs exemplaires de certains des livres qu'il préfère, et des conversations toujours recommencées avec les écrivains qui jalonnent son univers. Assise par terre, je l'ai écouté me parler de ses livres préférés, des phrases lues et relues, des personnages qui deviennent des compagnons de vie, de Camus, du Comte de Monte Cristo, de Fabio Montale ou d'Anne Dufourmantelle. En réalité, la littérature nous avait déjà présentés l'un à l'autre. Cette première fois ressemblait à une conversation interrompue quelques instants plus tôt. Nous la reprendrons bientôt sans doute, pour parler d'autres livres encore. En repartant, ses deux visages se sont mélangés pour me faire une ordonnance littéraire : un livre à lire pour la libraire que je suis. La Fêlure, de Fitzgerald. Les vagues sous les eaux calmes, le désordre derrière la bibliothèque bien rangée. Evidemment.A vous de découvrir quelques unes des facettes de Sacha Perrine...Une partie de sa sélection*Le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas*Les Carnets, d'Albert Camus*Etre à sa place, de Claire Marin*Ecrire, de Marguerite Duras*La Fêlure, de Fitzgerald*Un lieu à soi, de Virginia Woolf*Première personne du singulier, de Haruki Murakami*Les Os des filles, de Line Papin*La Trilogie Fabio Montale, de Jean-Claude Izzo*Eloge du risque, d'Anne Dufourmantelle*Un peu de soleil dans l'eau froide, de Françoise Sagan Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était encore l'hiver, et la nouvelle année, depuis quelques jours. Je me suis perdue dans les rues de Colombes et suis arrivée en retard au rendez-vous que m'avait donné Alexandra Koszelyk, devant le Café Cannelle. Elle m'attendait dehors, souriante et d'une patience infinie. Quand je lui ai demandé pourquoi elle n'était pas entrée m'attendre au chaud, elle m'a répondu qu'elle voulait découvrir le lieu avec moi. Ca vous donne un aperçu de la femme avec qui j'ai bu un café latte cette matinée de janvier : une douceur qui fait oublier quelques instants la violence du monde. Je tends l'oreille pour l'écouter, et soudain elle me permet d'entrer dans la bulle qu'elle s'est créée au fil du temps pour ne pas entendre sans cesse le vacarme odieux des guerres. Cette bulle, je la retrouve dans ses textes, son écriture qui permet d'apercevoir une lueur, une musique, qui nous entraine et nous murmure qu'une autre histoire est possible. Son dernier roman, L'Archiviste, publié Aux Forges de Vulcain, nous emmène dans un pays qui vient d'être envahi, et qu'un ennemi dangereux tente d'effacer en faisant tomber dans l'oubli jusqu'à ses oeuvres d'art. Entre réalité et cauchemar, ce qui reste, c'est la force de l'imaginaire, plus puissant d'un bourreau.Elle dit qu'un livre réussi, c'est celui qui parvient à devenir un ami. Depuis l'enfance, elle nourrit une relation fusionnelle, amoureuse, viscérale avec ses livres. Elle les dévore pour ne pas laisser le chaos la dévorer. Et elle s'attelle à transmettre cette passion, dans ses romans, dans son métier d'enseignante, dans son lien avec les autres. Autour de nous, il y avait des bruits de percolateur, des rires, des portes qui tintinnabulent, et des livres, bien sûr. Entre nous, des mots, de la poésie, et les souvenirs de toutes ces amitiés livresques.Grâce à elle, le soleil est entré dans l'hiver qui n'en finissait plus de finir. Quelle chance vous avez de faire sa connaissance à votre tour.Alexandra sera présente samedi 25 mai 2024 au Festival du livre de Sartrouville que nous organisons. Venez la rencontrer !En attendant, une partie de sa sélection :*Les Hauts de Hurlevent, Emily Bronte*L'Insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera*La Caverne des idées, José Carlos Somoza*Laurent Gaudé*Le Ciel brûle, Marina Tsvetaeva*Incen-dire, Hélène Cixous*Respire, Marielle Macé*L'Année de la pensée magique, Joan Didion*Pallas, Marine Carteron*Qui a peur des vieilles, Marie CharrelHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux inconnus prennent un thé rue d'Enghien, au Centre culturel kurde. Ils font connaissance à travers les livres, ceux que l'homme a apportés dans sa valise. C'est un voyage dont on ne sait pas bien où il mène, qui conduit aux lisières de soi. Lui, c'est Élie Guillou. Son livre s'appelle L'Homme tempéré. Elle, c'est une libraire, et elle l'écoute.Ce pourrait être une fiction. Une nouvelle histoire qui s'invente. C'est aussi la magie des livres et de la littérature. Faire advenir des rencontres entre les pages. J'aurais pu ne jamais rencontrer la plume d'Elie Guillou, ni les rangées de sa bibliothèque intérieure. Il a suffi d'une lecture.Pour ce nouvel épisode, votre libraire a fait la connaissance d'un auteur et d'un lecteur passionné, qui va où les livres le font vibrer. Parfois ça peut sembler désordonné. Je crois que ce chemin en patchwork, effervescent et intarissable, conduit à de belles rencontres littéraires.Une partie de sa sélectionLa Nuit des béguines, Aline KinnerFace à Gaïa, Bruno LatourLe Seigneur des anneaux, TolkienTrois chevaux, Erri de LucaDon Quichotte, CervantesL'Art de perdre, Alice ZeniterLa Discrétion, Faïza GuèneLe Livre de Shams, RumiLa Palestine comme métaphore, Mahmoud DarwichThe Flame, Leonard CohenA l'Orient de tout, François ChengAu bonheur des morts, Vinciane DespretMéditations africaines, Felwine SarrMusée de l'innocence, Orhan Pamukpoème "Un étranger pareil à moi", Yunus EmreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ceci est un rendez-vous avec une femme exceptionnelle.L'automne dernier, j'ai trouvé refuge dans un appartement, au cœur de Paris. C'était peu après le 7 octobre, et je ne pouvais rêver meilleur endroit, et meilleure personne, pour parler de livres, comme on reprend sa respiration.Alexandra Schwartzbrod est romancière, journaliste, directrice adjointe de rédaction de Libération, spécialiste du Proche-Orient... Elle est surtout une grande lectrice, une amoureuse passionnée, et une femme d'une gentillesse extrême. La première fois que je l'ai vue, en 2022, pour le Festival du livre de Sartrouville, elle présentait Adieu Jérusalem, publié chez Rivages. En avril prochain, paraîtra Eclats, au Mercure de France, un texte autobiographique dans lequel elle se confie sur son rapport à la langue, à la littérature, à l'écriture. En attendant, j'ai eu le privilège de recevoir ses confidences, sur fond de musique classique. Dans son appartement parisien, les livres sont des traces, des éclats des histoires d'amour passées, des promesses des aventures à venir, des souvenirs de rencontres magiques. Ensemble, nous avons revisité les plus belles de ses rencontres littéraires, et humaines.Une partie de sa sélection :les SAS, de Gérard de VilliersLes Ciels furieux, Angélique VilleneuveLe Maître et Marguerite, Mikhaïl BoulgakovL'Art de la joie, Goliarda SapienzaAttaquer la Terre et le Soleil, Mathieu BeleziModianoDeborah Levy,Il y a quand même dans la rue des gens qui passent, Robert BoberLe Docteur Jivago, Boris PasternakLe Tailleur de Relizane, Olivia ElkaïmHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
loading
Comments