DiscoverA bout de Taf
A bout de Taf
Claim Ownership

A bout de Taf

Author: Laure Girardot & Boutayna Burkel

Subscribed: 3Played: 32
Share

Description

Média et concept créés et produits par Laure Girardot et Boutayna Burkel sur les mutations du travail.

Suivez les analyses et débats de la communauté sur Linkedin ou Youtube sur #ABoutdeTaf pour parler de votre travail.

Quand le travail fait sa polycrise de nerfs.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

26 Episodes
Reverse
À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.Crise démographique, âge et entreprise : vers un nouveau pacte générationnel ?“Vieillir, c’est vivre plus longtemps. Travailler plus longtemps, c’est une autre affaire.”En 2025, le Forum de Davos sonne l’alerte : la transition démographique — aussi puissante que la transition technologique — redessine les contours du monde du travail. D’ici 2050, un quart de la population mondiale aura plus de 60 ans. Dans les pays du Nord, le vieillissement met sous pression les retraites, l’emploi et la solidarité intergénérationnelle. Dans les pays du Sud, c’est l’explosion démographique des jeunes qui appelle des politiques massives d’insertion et de formation. Entre ces deux pôles, les entreprises, elles, tanguent.Faut-il allonger les carrières ? Comment valoriser l’expérience sans céder au jeunisme ambiant ? Et surtout : comment ne pas rater le tournant d’un monde où, pour la première fois dans l’histoire, quatre, voire cinq générations cohabitent dans le même open-space ?Anne Thevenet-Abitbol, Directrice Prospective et Nouveaux Concepts chez Danone ne croit pas au choc des générations. Elle croit aux ponts qu’on peut bâtir entre elles. Elle a créé Octave, un séminaire interentreprises pour faire dialoguer les âges, casser les stéréotypes et cultiver la diversité d’approche. Parce que selon elle, ce qui rapproche les générations, ce n’est pas tant l’année de naissance que le savoir-être et l’alignement personnel.Mais sur le terrain, les mots continuent de peser : "senior", "vieux", "plus tout jeune"… autant d’étiquettes qui excluent. Pour lutter contre cet âgisme insidieux, Anne mène aujourd’hui une véritable contre-offensive sémantique : elle propose de parler de “salariés expérimentés”, et lance le concept de “NOLD – Never Old” pour redonner fierté, élan et visibilité aux 45-65 ans.Pour elle, la reconnaissance des travailleurs expérimentés n’est pas seulement un levier RH ou un enjeu de compétitivité : c’est un enjeu politique et sociétal. Car, dit-elle, “l’entreprise est aujourd’hui l’un des derniers lieux où se croisent encore les générations, les classes sociales, les visions du monde”. En cela, elle peut devenir un rempart contre les fractures identitaires, un espace de reconnaissance réciproque et d’apprentissage mutuel.Dans cet épisode, Anne Thevenet-Abitbol nous invite à repenser le travail non pas comme une course à la performance linéaire, mais comme un chemin de transmission, un temps d’alliance, et surtout, un lieu où l’on continue à apprendre… à tout âge.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute. Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que faire quand la productivité décroche ? Comment l'expliquer ? comment y remédier durablement sans tomber dans les caricatures faciles ?Rendez vous durant cet épisode avec :- Bertrand Martinot, économiste et expert associé à l'Institut Montaigne et ancien conseiller à l'Élysée, il est aussi le co-auteur avec Franck Morel du livre "Le Travail est la solution" chez Hermann- Benoit Serre Co Président du Think Tank Cercle Humania et ex DRH de grands groupes- Boutayna Burkel animatrice du Cycle Décideur, cocréatrice d'A Bout de Taf, Auteure de "Manager les vulnérabilités en pratique" Dunod et dirigeante de The HelprDurant cet épisode nous explorons :- Le décrochage de productivité française (rapport CNP 2025)- La grande déception du travail- La croisée des chemins avec l'IA- Le défi de la compétenceRendez vous sur Linkedin Youtube pour retrouver Laure Girardot et Boutayna Burkel les créatrices du média #AboutdeTafSi cet épisode vous a plu n'oubliez pas d'ajouter des étoiles, commenter et partager#economie #travail #sociologie #business #productivité #management #PME #startup #leadership #livre #formation Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Travailler en temps de crise écologique – avec Géraldine Poivert“On ne travaille plus comme avant. Et on ne pourra plus jamais travailler comme avant.”La transition écologique n’est pas une nouvelle case à cocher dans le bilan RSE. C’est un choc systémique. Une onde de fond qui traverse les métiers, les secteurs, les compétences, et qui vient percuter de plein fouet le sens du travail.C’est le constat lucide – et sans fard – de Géraldine Poivert, Directrice générale et cofondatrice de (RE)SET, un cabinet qui accompagne les entreprises dans leur transformation écologique. Dans cet épisode, elle nous alerte : nous sommes collectivement au pied du mur. Et continuer à produire “mieux” dans un système inchangé, c’est entretenir l’illusion.Car dans les entreprises, les paradoxes se multiplient : comment concilier convictions personnelles et missions professionnelles quand le cadre de travail reste figé ? Comment ne pas sombrer dans la dissonance cognitive quand on voudrait bien faire… sans en avoir les moyens ?Géraldine Poivert dénonce cette souffrance silencieuse de celles et ceux qui ont la volonté mais pas les leviers. Pour elle, la réponse ne viendra ni de figures héroïques ni de modèles hors-sol. Elle viendra d’une redéfinition collective du sens du travail, d’une réconciliation entre économie et écologie, et d’une fierté retrouvée dans le geste utile.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Climat : la transition commence sur le lieu de travailPour amorcer cette série sur travail et écologie, nous avons tendu le micro à Maddy Gilbert, secrétaire nationale confédérale à la CFE-CGC et vice-présidente de l’ORSE, l’Observatoire de la RSE.Face à un avenir où la France devra peut-être s’adapter à +4°C, elle tire la sonnette d’alarme : la transition écologique ne se joue pas seulement dans les bilans carbone, mais aussi dans les conditions de travail.Bâtiment, mobilité, télétravail, exposition aux produits chimiques… tout est à revoir. Pour elle, il est urgent d’outiller les entreprises et les représentants du personnel : généralisation du document unique d’évaluation des risques environnementaux, dialogue social élargi aux enjeux climatiques, formations renforcées.Un échange dense et concret, où l’urgence climatique croise le quotidien des salarié·es – et où l’on comprend que la transition passe aussi… par les RH.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la continuité du documentaire, nous ouvrons ici un espace hors-saison : L'Agora du travail.Un lieu pour débattre, réfléchir, confronter les points de vue avec des chercheurs, des auteurs, des experts… Notre objectif est clair : replacer le travail réel au centre de la conversation publique.Pour ce premier épisode, nous parlons du “travailler mieux” (Puf). C’est le titre d’un livre collectif dirigé par Bruno Palier et Christine Erhel, suite à l’ouvrage de référence Que sait-on du travail ?.Un ouvrage qui ne se contente pas du constat : il propose de mettre la qualité du travail au cœur d’une nouvelle stratégie de prospérité. Pour en parler lors de cet épisode :Bruno Palier, directeur de recherche au CNRS à SciencesPo et spécialiste des politiques sociales, de l’emploi et de l’État social en Europe.Coralie Perez, ingénieure de recherche en économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse au Centre d’économie de la Sorbonne qui a notamment cosigné Redonner du sens au travail avec Thomas Coutrot, et avez co-écrit 2 chapitres de Travailler mieux, notamment sur la démocratie et l’IA au service des travailleurs.Un échange animé par Laure Girardot, journaliste spécialisée sur les sujets du travail, RH et management.Avec eux, nous explorons une question décisive : peut-on vraiment améliorer la qualité du travail sans repenser notre modèle économique et démocratique ?La conversation s’ouvre sur la polycrise du travail : crise écologique, démographique, technologique et de sens. Quelle est l’urgence la plus pressante aujourd’hui ? Pour nos invités, ces crises ont une racine commune : la logique du capitalisme financier, qui épuise à la fois la planète et les travailleurs. Avec un constat : le mal-travail n’est pas seulement social, il nourrit aussi la crise démocratique en alimentant défiance et abstention.Le livre défend une approche globale : travailler mieux n’est pas seulement un sujet d’entreprise, mais un enjeu politique, économique, social et environnemental. On ne peut améliorer le travail sans questionner le modèle économique dominant, fondé sur l’hypercompétitivité et le management par le chiffre. La France se distingue d’ailleurs par un “mal français” du management : verticalité, méfiance et autonomie de façade, quand d’autres pays avancent vers des organisations plus plates et apprenantes (CF rapport IGAS)La discussion aborde aussi le rôle ambivalent de l’intelligence artificielle : outil prometteur pour améliorer les tâches et les conditions de travail, mais aussi facteur de risques si elle reste captée par une logique de productivité à tout prix.Bruno Palier et Coralie Perez défendent l’idée d’une nouvelle prospérité fondée sur la qualité plutôt que sur le low cost. Travailler mieux suppose de transformer notre modèle productif et démocratique, d’accorder un véritable pouvoir de décision aux travailleurs, et d’inventer des régulations adaptées aux défis contemporains.À quoi ressemblerait une société qui aurait vraiment fait ce choix dans dix ans ? Un monde où le travail redeviendrait une source de sens, de santé et de démocratie – et non plus seulement une variable d’ajustement économique.Bonne écoute !Source de l'enquête citée : Le « premier baromètre national sur les causes racines du mal-être au travail » réalisé par le cabinet de conseil aux entreprises Ekilibre en lien avec l’institut de sondage OpinionWay.Crédit Musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).Visuel : Canva Pro – usage pédagogique, public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si la performance nous rendait vulnérables ?Et si la crise écologique n’était pas qu’une question de carbone, mais le symptôme d’un mal plus profond : notre obsession de la performance ? C’est la thèse d’Olivier Hamant, chercheur à l’INRAE et directeur de l’Institut Michel Serres.Dans cet épisode, il démonte le mythe de la maîtrise totale. À force d’optimiser, de contrôler, de tout rendre “efficace”, nous avons fragilisé nos systèmes, les rendant incapables de faire face aux imprévus.Sa proposition : réapprendre la robustesse. S’inspirer du vivant, qui traverse les crises non par rigidité, mais grâce à la diversité, la lenteur, les marges de manœuvre. Plutôt que d'hyper-spécialiser ou de tout mettre en flux tendu, il invite à restaurer des organisations plus souples, plus ancrées, plus humaines.Un épisode pour changer de lunettes face à un monde instable — et peut-être commencer à bâtir autrement.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si, pour sortir de la crise économique du travail, on remettait à plat les règles du jeu ? C’est le pari de Jonathan Salmona, cofondateur de Shodo, une ESN qui n’a rien d’ordinaire. Là où les entreprises de services du numérique tournent souvent à 30 % de turnover, Shodo plafonne à 5 %. Pourquoi ? Parce qu’elle a décidé de traiter ses salariés… comme des adultes.Transparence salariale, entrée au capital, suppression de la période d’essai, 5 semaines de congés minimum et flexibilité assumée. 85 % du chiffre d’affaires est redistribué aux consultants – en rémunération ou en temps libre – et 34 % du capital est entre les mains des salariés. Le reste ? Est géré collectivement, avec une gouvernance partagée.Shodo est née d’un constat simple : le modèle traditionnel de l’ESN est à bout de souffle. Il pousse les talents vers le freelancing, jugé plus libre, plus rentable. Pour contrer cette fuite, Shodo a choisi de réinventer l’entreprise de l’intérieur : en sortant de l’obsession de la marge pour investir dans ce qui compte vraiment – la fidélisation, la montée en compétences, et le respect des aspirations individuelles.Et si l’entreprise durable n’était pas celle qui maximise son EBITDA, mais celle qui sait partager le pouvoir, le temps et la valeur ?À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Premier épisode dy cycle Décideurs : L'IA rendra-t-elle le travail des Directions SI obsolète ? Avec Jean Francois Bigot, Officier de Marine , Direction de l'innovation et de la transformation numérique & Nicolas Fabre, directeur de la Digital Factory de La Poste Un épisode qui analyse : Les effets de l'IA sur les équipesLe concept de citizen developpement Les raisons de l'inquiétude sur le shadow IA et est ce vraiment si dangereux ?Les prochaines organisations à venirLes tendances ou signaux faibles à suivre📕 Livres cités pendant l'épisode : "Full Corporate Bullshit", Fix Diateino Eds"Antifragile" Taleb, Belles Lettres"Eloge du Carburateur", Crawford, La Découverte "Décisions absurdes", Morel, Gallimard"Lost in management", Dupuy, Points"Sociologie du monde du travail", Alter, Puf"Réussir ses décisions stratégiques", Ballé, Beauvallet, Olivencia, L'Harmattan"L'approche Lean pour la transformation digitale", Caseau, DunodPour visualiser les graphiques ou informations / définitions complémentaires rendez vous sur la chaine Youtube A Bout de Taf est un concept cocréé par Laure Girardot Journaliste RH & Travail et Boutayna Burkel Dirigeante et Auteur (Manager les vulnérabilités en pratique, Dunod, 2025)Abonnez vous pour la suite Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si valoriser le travail, c’était d’abord redonner de la noblesse aux métiers qu’on ne voit plus ? Gabrielle Godon en est la preuve vivante. Ancienne cadre du luxe, aujourd’hui à la tête d’Airelle Services, une entreprise de nettoyage haut de gamme à Paris, elle transpose l’exigence des grandes maisons — Hermès en tête — dans un secteur souvent relégué à l’invisible.Chez elle, chaque salarié est considéré comme un artisan du service, avec un vrai savoir-faire, une attention au détail, et une place centrale dans le projet d’entreprise. À rebours des logiques d’exploitation trop souvent associées au secteur, Gabrielle met l’humain au cœur : horaires compatibles avec une vie personnelle, hausse de 15 % des salaires en deux ans, prime de partage de la valeur, perspectives d’évolution interne, événements collectifs, et même des groupes WhatsApp pour faire circuler la parole.Son combat est clair : redonner du sens, du respect, et de la visibilité à un métier fondamental, en revalorisant ceux qui le font vivre au quotidien. Parce que la performance n’est pas qu’économique : elle est aussi sociale, humaine, et profondément liée à la reconnaissance.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Pendant longtemps, le travail était porteur de promesses : ascension sociale, revenus stables, accès à un avenir meilleur pour soi et ses enfants. Ce contrat est rompu. Et avec lui s’installe un sentiment profond d’injustice… souvent mêlé de colère. »Ce constat, c’est celui qu’Antoine Foucher, ancien chef de cabinet de Muriel Pénicaud, dresse dans son livre Pour en finir avec le travail qui ne paie plus, ainsi que dans l’épisode du podcast À bout de taf consacré à la crise économique du travail.Les chiffres parlent :Près de 9 Français sur 10 estiment que les inégalités sociales sont trop fortes.85 % voient ces inégalités s’aggraver.Dans les années 60-70, le pouvoir d’achat progressait de 5 % par an. Aujourd'hui, à peine 0,8 %.À l’époque, on doublait son niveau de vie en 20 ans ; aujourd'hui, il en faudrait 90.Et malgré tout, la pression s’intensifie : 37 % des actifs décrivent leur travail comme "insoutenable" ; 82 % des cadres font des heures supplémentaires, dont 58 % ne seront jamais rémunérées.Pour 100 € gagnés en travaillant, un salarié n’en garde que 54 € après impôts et cotisations.Si le travail ne paie plus, ce n’est pas uniquement à cause des crises ou de l’inflation. C’est surtout le résultat de choix politiques assumés. Comme le souligne Antoine Foucher, en France, nous avons massivement mutualisé la richesse créée par le travail : en 45 ans, les dépenses publiques ont bondi de 11 points de PIB. Mais cette redistribution s’est faite au détriment du salaire net, en particulier pour les classes moyennes. Résultat : ceux qui vivent de leur travail contribuent davantage que ceux qui vivent de leur patrimoine.Ce qu’Antoine Foucher nous dit est clair : nous sommes à l’aube d’un décrochage massif où travailler ne permet plus de s’en sortir. Et qu’on choisit de fuir, quand on en a l’opportunité. Parce qu’un travail mal rétribué devient vite un travail mal considéré, peu reconnu, peu défendu. Ce n’est pas qu’une crise économique. C’est une crise de reconnaissance. Et elle nous concerne tous.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce qu’on appelle aujourd'hui la "crise tech" va bien plus loin que la simple automatisation de tâches. Ce que l’intelligence artificielle est en train de changer, ce n’est pas uniquement le contenu de nos métiers, c’est la manière dont nous collaborons, produisons de la valeur, apprenons… et donnons du sens à notre travail.Les impacts sont multiples. Du côté des métiers et des compétences, on observe déjà quatre phénomènes distincts : – La réduction de certaines activités, automatisées ou reprises directement par le client. – L’enrichissement des compétences de celles et ceux qui maîtrisent l’IA, leur permettant d’innover, de produire plus vite, de continuer à se former tout au long de leur carrière. – La disparition possible de certains emplois, notamment dans des métiers où la rédaction, le design, ou la manipulation de données étaient jusque‑là essentiels. – Et, en parallèle, la création de nouveaux rôles, tels que les prompt engineers ou les spécialistes du dialogue avec les IA.Ce bouleversement est déjà palpable à l’intérieur des géants de la tech… mais qu’en est‑il du conseil ? Comment l’IA vient‑elle toucher ces métiers où la valeur repose justement sur l’intelligence humaine, l’accompagnement, le sur‑mesure ? Et surtout, sommes‑nous prêts à déléguer à la machine certaines tâches pour mieux nous concentrer sur l’essentiel ?Pour Vincent Lebunetel, fondateur de Boostrs, filiale du groupe Visier spécialisée dans l’analytique des ressources humaines, et vice‑président de l’Observatoire des Métiers du Futur, nous vivons un moment clé. À condition d’être curieux, proactifs… et de reprendre la main sur notre rapport au travail.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Caroline Diard, professeure à TBS Education, spécialiste du management des ressources humaines et du droit des affaires, nous aide à comprendre comment les nouvelles technologies – de l’email au télétravail en passant par l’intelligence artificielle – bouleversent en profondeur nos habitudes, nos rythmes et nos rapports à l’entreprise.Pour elle, la crise du travail moderne ne tient pas qu’à des chiffres, à des taux de turnover ou à des questions de productivité. Elle repose surtout sur une frontière qui devient de plus en plus floue : celle entre travail, vie privée et vie sociale. À l’heure du télétravail et de l’hyperconnexion, elle parle de servitude volontaire, où l’on répond à des mails à toute heure, où le lieu de travail devient partout… et tout le temps.Face à l’IA, elle nous invite à aller plus loin que la peur du changement. Pour elle, c’est l’occasion de nous interroger sur le sens du travail, la place du lien social et la reconnaissance du travail réel. Et elle nous rappelle que malgré la crise, malgré l’accélération du digital, nous avons encore le choix d’en faire un lieu où chacun construit du sens, où chacun a un rôle à jouer.Voici donc un extrait où elle nous invite justement à retrouver la profondeur du travail, à comprendre ce qu’il devient à l’heure du digital… et à garder à l’esprit qu’au‑delà des tâches, des outils et des contraintes, le travail reste avant tout une aventure humaine. »À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.Dans cet épisode, nous revenons sur notre échange avec Norbert alter, professeur de sociologie , auteur de plusieurs ouvrages sur le travail, l’innovation ou encore le don contre don, il est une figure majeure de la réflexion sur le travail.Dans un contexte où le travail est trop souvent réduit à un simple contrat, à une transaction marchande, Alter nous invite à retrouver sa dimension humaine, sociale, symbolique.Pour lui, la crise du travail moderne n’est pas qu’une affaire de chiffres, de taux de turnover ou d’absentéisme. Elle vient de plus profond : elle tient à l’écart qui s’est creusé entre le travail prescrit, celui que l’on attend de nous, et le travail réel, celui que l’on construit au quotidien.Cet écart devient souffrance lorsque l’on réduit le travail à des tâches strictement définies, où l’ingéniosité, le lien social et la reconnaissance n’ont plus de place. Pour Norbert Alter, tout repose sur un jeu du don et du contre-don : des gestes, des attentions, des moments où chacun construit du lien, où chacun participe à quelque chose de plus grand que soi. C’est ainsi que la coopération devient possible, que la confiance s’installe, que le travail reprend du sens. Car travailler, ce n’est jamais uniquement exécuter des consignes. C’est entrer dans une relation où chacun s’engage à la mesure de ce qu’il reçoit, où chacun choisit de contribuer à un collectif vivant.Dans cet extrait, Norbert Alter nous invite justement à retrouver la profondeur du travail, à en comprendre les enjeux humains, à redonner du poids à ce qui est trop souvent réduit à de la simple activité productive ou encore transactionnelle . Une manière de rappeler que, malgré la crise du travail, nous avons encore le choix d’en faire un lieu de lien, de reconnaissance… et de sens. »À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous revenons sur notre échange avec  Isabelle Barth, professeure en sciences du management et auteure de « La kakistocratie ou le pouvoir des pires – voyage au cœur de l'incompétence »,Pour elle, la crise du travail moderne, la rupture avec le travail, son vécu, repose en grande partie sur un phénomène qu’elle décrypte sans détours : la montée en puissance de l’incompétence managériale.Plus qu’une succession d’erreurs isolées, elle y voit un mécanisme systémique où des managers mal préparés, peu accompagnés, finissent par construire des environnements où la défiance remplace la reconnaissance, où le lien social devient artificiel, où la peur de décider paralyse le collectif.Ce qu’Isabelle Barth appelle la « kakistocratie », c’est justement ce cercle vicieux où l’incompétence devient elle‑même un critère de promotion, où le jeu du clan remplace la valeur du mérite.Elle nous invite à comprendre comment la perte du sens du travail, la souffrance des équipes, l’absence de reconnaissance trouvent leurs racines profondes dans ce phénomène.Mais elle suggère aussi des leviers pour en sortir : retrouver le goût de la décision, créer des espaces de dialogue authentique, réinvestir la compétence comme socle du lien social et du travail collectif.Dans cet extrait, elle nous alerte sur les effets de ce renversement des valeurs… et nous appelle à construire des organisations où chacun peut à nouveau trouver sa place, son sens, et son utilité. »À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, isoler une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et envisager des pistes de réponse.TRAVAIL SOUS TENSION : UN LIEN EN CRISEPour ce nouvel épisode, nous accueillons Fabrice Gatti, ancien leader de Renault Sport Racing et Red Bull, aujourd'hui chercheur indépendant et auteur de « SOS : travail sous tension » (Enrick Éditions).« Travailler, en effet, c’est non seulement accomplir des activités de production, c’est aussi vivre ensemble » écrit Christophe Dejours. Et si justement, aujourd'hui, c’était ce lien du travail à l'humain, à la société, à la communauté, qui était en train de céder ?Virage neolibéral, accélération du temps selon Hartmut Rosa, décivilisation du lien pour Roland Gori… Avec Fabrice Gatti, nous relisons l’histoire du travail pour comprendre où nous en sommes, décrypter les tensions profondes qui le traversent, et esquisser des réponses possibles.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.PHILO & TRAVAIL : RETOUR AUX ORIGINESPour cet épisode issu de l’épisode “Aux origines”, nous accueillons Clément Bosqué, philosophe et consultant en entreprise. Avec lui, nous remontons le fil du travail à travers Aristote, Sénèque, Marx, Hegel, Ellul ou Maffesoli. Parce qu’avant d’analyser les crises du travail contemporain, il nous invite à répondre à une question simple mais vertigineuse : « Qu’est-ce que le travail, au fond ? Et que signifie aujourd'hui le mettre en crise ? »Au fil de l’entretien, on comprend que la crise du travail n’est pas qu’un effondrement. C’est aussi un moment de bascule, où l’on passe du poids du labeur à la quête du sens, du travail imposé à la création partagée. Et où chacun est appelé à retrouver sa place, à réinventer le lien entre l’action, le sens, l’autonomie… et les autres.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pas une crise, un bouleversement ? Retrouvez dans cet épisode conclusif, l'analyse de Muriel Pénicaud ex-ministre du Travail et ambassadrice auprès de l’OCDE,photographe, dirigeante d’entreprise et présidente du fonds mécène Sakura, elle souligne que « Le travail se transforme sans cesse, mais aujourd’hui, l’ampleur et la vitesse sont inédites dans l’histoire humaine. »Retrouvez aussi l'analyse duale de Laure Girardot et Boutayna Burkel sur les symptômes et caractéristiques des crises, les fractures à retenir et les signaux faibles ouvrant sur les perspectives futures.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Crise géopolitique

Crise géopolitique

2025-07-0146:46

Derrière les tensions diplomatiques, ce sont nos usines, nos emplois, nos décisions professionnelles qui sont déstabilisées.La géopolitique s'invite aujourd’hui au cœur du travail.Une économie de guerre vient annoncer la fin de la mondialisation heureuse (selon L’investisseur David Baverez)Mais alors, comment travailler, manager, s’engager dans un monde si mouvant, souvent imprévisible ?Dans cet épisode, nous explorons les liens entre géostratégie et quotidien professionnel, avec des intervenants qui s’inspirent du présent pour mieux éclairer le futur :Philippe Silberzahn, chercheur et spécialiste des stratégies en contexte d’incertitude, nous sonne la fin de la mondialisation naïve. “On croyait à la fluidité des échanges, à l’universalité des règles du jeu économique… mais ces certitudes volent en éclats.” dit-il. Raphaël de Vittoris, expert en gestion des risques (Symbio, Michelin), nous alerte lui sur un monde devenu tellement interconnecté que toute perturbation locale peut déclencher un effet boule de neige global.Régis Blugeon, directeur des affaires sociales du groupe et DRH FRANCE à Saint Gobain, défend une philosophie d’enracinement local. Car face à la volatilité géopolitique, ce sont parfois les ancrages humains, territoriaux, et relationnels qui font la différence.Dans le TafScan final, Travailler mieux — plutôt que plus ou moins cher — devient un avantage compétitif stratégiqueLa robustesse… voire l’antifragilité géopolitique d’une entreprise dépendrait-elle moins de ses outils que de sa capacité à articuler culture, savoir-faire, formation, engagement ?Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Crise écologique

Crise écologique

2025-06-3047:54

Depuis quelques années, un nouveau mur se dresse devant nous : celui des limites planétaires. Climat, énergie, ressources… sont désormais les nouvelles contraintes du travail. Et si la crise écologique n’était que le symptôme d’un mal plus profond ? Dans cet épisode, Laure Girardot réinterroge les conditions d’un monde du travail sous contrainte écologique — non pas comme une punition, mais comme une opportunité d’inventer un futur soutenable. Elle tend le micro à :Madeleine Gilbert, secrétaire nationale à la CFE-CGC et vice-présidente de l’ORSE. Elle plaide pour une transition écologique au cœur même des conditions de travail, là où l’action se joue concrètement.Olivier Hamant, chercheur à l’INRAE, propose une révolution intellectuelle.Géraldine Poivert, cofondatrice du cabinet (RE)SET, met les pieds dans le plat : la transition écologique n’est pas une posture, mais un choc systémique.Angélique Gascoin, PDG de L’Onglerie, défend une idée forte : faire de la transition quelque chose de désirable. Pierre Aronoff-Bourgeot, DRH Chanel Parfums Beauté témoigne de l’importance d’un bilan organisationnel récurrent pour aligner besoins du marché, besoin de l’organisation et des travailleurs pour atteindre les objectifs stratégiques de transitions exigeantes et volatiles.Dans le TafScan, nous nous appuyons sur les réflexions de Boutayna Burkel pour plonger dans une question clé de la conciliation entre une demande d’action des salariés mais se confrontent au réel des résultats. L’express - Green Deal : la CSRD, aubaine ou boulet ? Le débat est relancéELABE : le travail en transitions institut Harris Interactive par le collectif Pour un réveil écologique TerranovaArnaud Orain, Le Monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (Flammarion). Rapport MeadowsAntidote au culte de la performance. La robustesse du vivant, Olivier Hamant (Gallimard)La Troisième Voie du vivant, Olivier Hamant (Odile Jacob)Green RH, Michel Barabel, Olivier Meier, Antoine Poincaré (Dunod)Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Crise de gouvernance

Crise de gouvernance

2025-06-2350:26

La gouvernance, ce n’est pas juste une affaire d’organigrammes ou de comités stratégiques. C’est une question de pouvoir. Mais aussi (et surtout) de vision, de justice, d’engagement, et de sens.Derrière chaque décision managériale se jouent des rapports de force, des convictions, des arbitrages… Ecoutez l’édito de Laure qui rappelle que 67 % des salariés estiment que leur voix ne compte pas dans les décisions stratégiques et que 64 % des salariés estiment que leur entreprise n’incarne pas les valeurs qu’elle affiche.Alors, qui décide ? Comment ? Et au nom de qui ?Dans cet épisode, nous explorons cette facette souvent invisible du travail, à travers les regards de cinq experts :David Chekroun,Professeur de droit des affaires - Directeur de Institute for Corporate Governance (ICG), nous livre une lecture puissante des grands modèles de gouvernance et nous rappelle que la démocratie en entreprise ne se décrète pas, elle se construit.Marc Sabatier, fondateur et CEO de Julhiet Sterwen, nous entraîne dans les coulisses de la gouvernance d’entreprise, loin des discours lisses.Isabelle Barth, professeure en management et autrice de La Kakistocratie, insiste sur une posture essentielle : la réflexivité.Jonathan Salmona, CEO de Shodo, raconte comment l’ouverture du capital à tous les salariés et un modèle fondé sur la transparence et la responsabilisation transforment profondément l’engagement au quotidien.Enfin, Ibrahima Fall, fondateur de Hommes & Décisions, nous parle d’une qualité trop rare et pourtant centrale : le discernement dans des environnements complexes.Dans le TafScan, Boutayna nous questionne : Et si gouverner, au fond, c’était avant tout une affaire d’humilité, de courage et de construction patiente d’un collectif pensant ?Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
loading
Comments