A bout de Taf

<p>Média et concept créés et produits par Laure Girardot et Boutayna Burkel sur les mutations du travail.</p><p>Suivez les analyses et débats de la communauté sur Linkedin ou Youtube sur #ABoutdeTaf pour parler de votre travail.</p><p>Quand le travail fait sa polycrise de nerfs.</p><hr /><p style="color: grey; font-size: 0.75em;"> Hébergé par Acast. Visitez <a href="https://acast.com/privacy" rel="noopener noreferrer" style="color: grey;" target="_blank">acast.com/privacy</a> pour plus d'informations.</p>

{Cycle Agora} Archipel humain : le travail en éclats ?

Dans la continuité du documentaire, L’Agora du travail ouvre un espace de conversations essentielles : un lieu pour débattre, analyser, croiser les regards de chercheurs, auteurs, dirigeants, praticiens — et remettre le travail réel au cœur du débat public.Dans cet épisode intitulé Archipel humain : le travail en éclats, Laure Girardot, journaliste indépendante, reçoit Anaïs Georgelin, fondatrice de Somanyways et spécialiste de l’engagement (38 idées concrètes pour engager vos équipes Le rapport au travail évolue. Et vous ? ) et Philippe Pierre, sociologue, professeur à Sciences Po et auteur de L’Archipel humain (écrit avec Michel Sauquet). Ensemble, ils explorent une question phare : pourquoi le lien au travail se délite-t-il, et comment le retisser ?Le diagnostic : un travail qui ne relie plusPour Philippe Pierre, le travail contemporain souffre avant tout d’un déficit de lien. Les collaborateurs exercent leurs missions « côte à côte sans vraiment communiquer ». La fragmentation progresse : l’hyperconnectivité remplace le contact, les cadres collectifs disparaissent, le reporting consomme l’attention, et le temps disponible pour échanger se contracte. Mais c’est surtout « l’absence de rencontres » qui fragilise les organisations. Le rendez-vous existe encore, la vraie rencontre, celle où l’on se comprend, où l’on se transforme, devient rare et exigeante. L’individu archipel : un concept clé pour comprendre 2025L’idée d’« individu archipel » est clé pour décrypter ce qui se passe. Chacun porte désormais des identités multiples, mouvantes, impossibles à réduire à une case. « Je suis toujours plus que ce que tu crois que je suis », résume Philippe Pierre. Les grandes institutions — État, école, Église, entreprise — ne parviennent plus à proposer une vérité commune. Résultat : chaque collaborateur apporte son propre récit, ses convictions, son rapport singulier au travail. L’entreprise doit composer avec cette pluralité, non la nier.Comment concilier singularité et collectif ? Comment articuler ces individualités avec la nécessité d’un cadre partagé ? Pour Anaïs Georgelin, le défi est immense : il faut « standardiser la personnalisation ». On ne peut plus traiter tout le monde pareil, ni basculer dans le cas par cas permanent. Les organisations doivent inventer des modèles plus souples, fondés sur les moments de vie et les besoins réels. Le manager devient le pivot de cette conciliation. À lui de créer les espaces de conversation où l’on peut déposer ses attentes et ses difficultés. Encore faudrait-il qu’on lui en laisse le temps. « On est dans des entreprises du XXᵉ siècle dans le XXIᵉ siècle », rappelle Anaïs : les structures n’ont pas encore rattrapé la complexité humaine.Recréer la reliance : outils et rituelsRetisser le lien suppose des pratiques concrètes. Philippe raconte la maladresse d’une « salle de confrontation » qui intimidait plus qu’elle ne libérait. D’autres outils se révèlent plus féconds : suspension du jugement, espaces d’étonnement volontaire, Workoscope pour comprendre les motivations, Culturoscope pour collaborer avec quelqu’un qui ne nous ressemble pas, temps de “rien” en séminaire, entretiens professionnels choisis (Clinitex), congé-projet (Sociétex), ou encore un « vie-ma-vie » géant (Malakoff Humanis). Avec un fil rouge : « Un bon entretien n’a jamais lieu en un seul lieu, ni en une seule fois, ni tout seul. »Crédit musique : “14 again” – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS) Visuel : Canva Pro — usage pédagogique, public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

12-03
49:06

Gouvernance distribuée & robustesse au coeur du travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Résister sans replier – avec Régis Blugeon, DRH France de Saint-Gobain“La résilience n’est pas un réflexe. C’est une philosophie de long terme.”Alors que de nombreuses entreprises découvrent brutalement leur dépendance aux chaînes de valeur mondialisées, d’autres ont depuis longtemps ancré leur stratégie dans le local.C’est le cas de Saint-Gobain, groupe industriel mondial… mais profondément enraciné dans les territoires. Son DRH France, Régis Blugeon, résume ainsi cette singularité : “Le secret de Saint-Gobain ? Une incroyable capacité à se transformer, mais toujours avec ce principe : être allemand en Allemagne, brésilien au Brésil, américain aux États-Unis.”Une plaque de plâtre, rappelle-t-il, “ne traverse pas l’Atlantique”. Elle est produite et vendue localement, par des équipes locales, sous la responsabilité de dirigeants enracinés dans leur culture nationale. Pas de flux tendus intercontinentaux. Pas de dépendance structurelle à un fournisseur unique à l’autre bout du monde.Ce choix, pensé dès l’origine, n’efface pas l’instabilité du monde. Mais il en atténue les secousses. Là où certains s’activent en urgence pour relocaliser ou diversifier leurs chaînes, Saint-Gobain s’appuie sur une culture de l’adaptation continue, un modèle de gouvernance distribué, et une vision du temps long rare dans l’économie contemporaine.Mais cette résilience industrielle a aussi une traduction managériale.Pour Régis Blugeon, “le monde des décisions pyramidales et des tâches découpées est derrière nous.”Dans un monde instable par nature, la rigidité devient un risque. À l’inverse, ce sont les collectifs autonomes, connectés au terrain, capables de décider sans tout savoir, qui incarnent la nouvelle force des entreprises.Ce n’est plus en cherchant à tout maîtriser qu’on progresse. C’est en cultivant la coopération, l’agilité, la capacité à faire corps dans l’incertitude.Et c’est peut-être là, le cœur du travail de demain : non pas fuir l’instable ou attendre le retour de la normalité, mais créer des organisations comme des espaces vivants. Des lieux de lien, d’écoute, de co-construction permanente.Parce qu’à défaut de pouvoir tout prévoir, il reste à mieux traverser ensemble.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

12-01
07:01

{Cycle Décideurs} Le vrai pouvoir d’agir du dirigeant avec Christophe Aulnette

A Bout de Taf - Cycle DÉCIDEURS : Aux coulisses d’une carrière de dirigeant, dans cet épisode, Christophe Aulnette nous ouvre la porte du (vrai) pouvoir d'agir du dirigeant, entre énergie, risques, jeux de pouvoir et pertes de repères.En 2005, il quitte la présidence de Microsoft France, alors que tout l’y poussait à rester. Un choix à contre-logique. Un saut hors du cocon.Puis vient Altran : une entreprise du SBF120, éclaboussée à l’époque par l’un des plus grands scandales comptables français. En 48 heures, il réalise qu’il n’a pas été recruté pour piloter une transition… seul à la barre d’un groupe de 16 000 personnes, sous le regard de la justice, de la presse, du marché et d’un board recomposé contre lui.Mais ce n’est que le début. Son parcours le mène ensuite vers une reconstruction rare :– reprise d’une ETI,– rôle d’investisseur et operating partner,– et une plongée dans la politique locale.💬 Un récit où l’on parle enfin de tout ce qu’on tait : la part d’ego, la solitude, les erreurs du "bon élève", la chute, la reconstruction, la nécessité de redevenir un « loup » après des années de vie « domestiquée ».Un épisode qui révèle la violence politique du monde corporate.Notre invité : CHRISTOPHE AULNETTE investisseur & ConseillerUn des rares dirigeants à avoir traversé différentes sphères professionnelles :- Microsoft Asie du Sud – Directeur Général- Microsoft France – Président- Altran Technologies (SBF120) – Directeur Général en pleine crise- Netgem (ETI) – Directeur Général, transformation internationale- Premier adjoint au maire de Neuilly sur Seine (Finances & Développement éco)L'objectif de cet épisode sera de vous aider à vous projeter en temps d'incertitude rien de mieux que de se rappeler que l'adversité nous demande des ressources souterraines.Il faut l'étincelle de l'inconfort pour les révéler.Et Christophe Aulnette répond avec délicatesse et subtilité pour mieux vous aider à comprendre ce qui se joue en coulisse.🎙️ À PROPOS DU CYCLE DÉCIDEURSLe cycle Décideurs donne la parole à des dirigeants qui ont traversé des crises majeures et font des choix de carrière contre-intuitifs, de quoi construire un futur désirable du travail.📍 Un projet co-créé par :- 🎯 BOUTAYNA BURKEL - Dirigeante The Helpr | Auteure "Manager les vulnérabilités en pratique" (Dunod, 2025) | Enseignante management | Consultante stratégie & transformation- 📰 LAURE GIRARDOT - Journaliste indépendante RH & Travail Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-30
47:40

Agir avec effectuation au travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Et maintenant, on fait quoi ? Repenser l’action en temps d’incertitude – avec Philippe Silberzahn“Ce qui nous freine aujourd’hui, ce n’est pas l’incertitude. C’est notre incapacité à l’accepter.”Pendant des décennies, nous avons cru à la mondialisation heureuse : des échanges fluides, un monde sans frontières, un commerce apolitique. Mais selon Philippe Silberzahn, chercheur et spécialiste des stratégies en contexte incertain, cette mondialisation naïve touche à sa fin.Le politique revient au centre du jeu, les marchés se fragmentent, les risques se déplacent sans prévenir. Les anciennes cartes ne correspondent plus au territoire. Alors que le monde économique se redessine à coups de barrières douanières, de ruptures logistiques et de chocs géopolitiques, une question s’impose : comment penser et décider quand le sol lui-même devient mouvant ?C’est ici que le regard de Philippe Silberzahn devient crucial. Selon lui, le vrai obstacle n’est pas l’incertitude elle-même… mais notre incapacité à la concevoir.À force de raisonner avec des modèles mentaux hérités d’un monde stable et prévisible, nous filtrons la réalité. Nous ratons les signaux faibles. Nous sommes sidérés par les ruptures – Trump, le Covid, les cyberattaques – non parce qu’elles sont imprévisibles, mais parce qu’elles ne rentrent pas dans notre grille de lecture.Et cette cécité ne concerne pas que la géopolitique : elle irrigue aussi nos dépendances industrielles, numériques, logicielles. Nous supposons encore que ce qui a marché hier, fonctionnera demain.Alors, que faire ? Abandonner toute forme de planification ? Non. Mais changer notre posture face à l’action.Dans cette dernière séquence, Philippe Silberzahn s’appuie sur le concept d’effectuation, une approche venue du monde entrepreneurial : agir avec ce qu’on a, ici et maintenant, sans tout prévoir, mais en restant agile, attentif, réactif.Car aujourd’hui, la robustesse ne s’invente pas seulement dans les entrepôts. Elle se joue aussi dans les comportements, dans le leadership, dans la capacité à avancer sans garantie de résultat.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-24
13:13

{Cycle Décideurs} avec Dr Ibrahima Fall Le Travail Réel comme investissement immatériel

Avec une double casquette d’activiste (Fondateur et Président du Think & Do Tank Institut du Travail Réel) d’entrepreneur dirigeant (Hommes & Décisions) et de docteur en sciences de gestion, Ibrahima Fall porte un regard unique sur ce qui se joue réellement dans nos organisations : le travail réel. Celui qui ne rentre jamais complètement dans les process, les procédures avec moins de slides PowerPoint et plus de de paroles partagées sur le travail. Plongez dans cette conversation avec Boutayna Burkel, où Ibrahima se décrit comme joueur de flûte à un trou. Ensemble ils démontent avec lucidité les illusions d’une gouvernance tiraillée par ses objectifs, par l'incertitude et l’accélération… au détriment de l’avantage concurrentiel, de la mémoire et du capital immatériels mettant hors jeu ainsi la parole, l’imagination et la santé des collectifs de travail.Un échange dense, vivant, traversé de références philosophiques et littéraires, qui redonne toute sa place à la culture générale comme boussole pour manager sans obsolescence programmée.Au programme de cet épisode A Bout de Taf Cycle Décideurs :Travail prescrit vs travail réel : pourquoi travailler, ce n’est pas seulement produire, mais aussi se produire.“Bullshit jobs” et IA : la vraie question est de savoir si l’on permet aux personnes de mettre en œuvre leur intelligence pratique.Le “raccourcisme” : ce réflexe managérial qui confond vitesse et qualité, et sacrifie la parole et la théorie sur l’autel de l’efficacité immédiate.IA et performance soutenable : comment éviter que l’IA n’hypertrophie la jambe structurelle (process, procédures) au détriment de la jambe organique (liens, coopération, cohésion).Espaces de parole et “arbres à palabres” : pourquoi il faut une véritable ingénierie de la parole sur le travail, au-delà de la machine à café ou des chats WhatsApp.Explosion du management, explosion des maux du travail : burn-out, bore-out, désengagement… ce que cela révèle d’un management coupé du travail réel.Culture générale, imagination et sensibilité : à l’ère de l’IA, pourquoi le juge de paix n’est plus la compétence technique mais la capacité à formuler des problèmes, à être sensible “au cri des blessés”.Le rôle du dirigeant aujourd’hui : voir loin, voir large, analyser en profondeur, prendre des risques… et penser à l’homme, dans un contexte où l’expérience donne de moins en moins de certitudes.Un échange pour ceux qui s’interrogent sur :la manière de recentrer les organisations sur le travail réel,la transformation des modèles managériaux à l’ère de l’IA,le rôle de la culture générale, de l’imagination et de la sensibilité dans la décision,📚 Ressources :L’entreprise contre la connaissance du travail réel ? « L’humain d’abord » ou le syndrome du sacrifié en premier – Ibrahima Fall, L’Harmattan.Travailler. La grande affaire de l’humanité – James Suzman, Éditions Champs.À bout de taf est le média qui explore les mutations du travail avec exigence et authenticité.Co-créé par Laure Girardot, journaliste et Boutayna Burkel Dirigeante et Auteure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-23
50:46

L'incertitude et la complexité dans un travail globalisé

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner en temps d’incertitude – avec Raphaël de Vittoris“Le monde est devenu si interconnecté… qu’il en est devenu fragile.”Dépendances numériques, délocalisation des savoir-faire, perte de maîtrise technologique : les vulnérabilités organisationnelles d’aujourd’hui ne sont plus marginales. Elles sont systémiques.C’est le constat implacable de Raphaël de Vittoris, ex directeur de la gestion des risques et de la cyberdéfense chez Symbio et Michelin, docteur en sciences de gestion et auteur du récent Déjouer les risques (Dunod, 2024). Dans cet épisode, il nous invite à changer de regard sur les crises : elles ne sont pas des accidents ponctuels. Elles sont le reflet d’un système mondial devenu ultra-interdépendant, où chaque faille locale peut générer un effet domino global.Car la réalité, c’est que nous avons construit des organisations performantes, mais extrêmement sensibles aux secousses. Un monde “efficace”, mais sur-optimisé, donc fragile.Face à cela, les vieilles recettes ne suffisent plus.Renforcer les chaînes logistiques ? Utile, mais largement insuffisant. Ce qu’il faut, selon Raphaël de Vittoris, c’est former les entreprises à l’incertitude elle-même. Intégrer les ruptures dans la stratégie. Apprendre à improviser, à sentir, à réagir en temps réel.Il défend un concept clé : l’antifragilité. Cette capacité à profiter du désordre, à devenir plus fort face aux chocs, à évoluer dans l’instable. Car dans un monde mouvant, vouloir construire des plans figés, c’est construire sur du sable.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-17
09:17

Carlos Diaz 🌶️ "Silicon carne" : IA, Silicon Valley et l'avenir du travail - Cycle Décideurs

En France, les débats tournent encore autour de : « L’IA va-t-elle voler nos jobs ? » « Quels métiers disparaîtront ? » « Quels nouveaux métiers apparaîtront ? »À San Francisco, la question est réglée depuis longtemps.Pour Carlos Diaz « Le débat n’est plus pour ou contre. Il est comment, à quelle vitesse, et avec quel niveau d’ambition ? »Dans ce nouvel épisode du Cycle Décideurs, Boutayna Burkel reçoit Carlos , de formation littéraire entrepreneur dans l’âme et maintenant dans les médias avec  ⁨@siliconcarnepod⁩ , pour un échange sans filtre sur les bouleversements en cours. Franco américain et fin observateur de la Silicon Valley, actif pour une meilleure compréhension de la situation socioéconomique américaine, Carlos prend la parole sur son média pour appréhender de manière juste et pertinent ce qui se passe dans le secteur technologique américain. Cotations à milliards, dettes qui donnent le tournis, licenciement à fond, comment se préparer et anticiper quand les signaux forts s'accumulent?🔍 Au programme :- L'IA au-delà du buzz : Carlos nous partage son regard depuis la Silicon Valley : quels sont les impacts concrets de l'IA sur nos métiers et nos organisations ? Au-delà des promesses marketing, quelles transformations observe-t-on vraiment sur le terrain ?- Choc des cultures : France vs États-Unis : comment ces deux approches culturelles façonnent-elles différemment l'adoption de l'IA et la transformation du travail ? Quels sont nos atouts et nos freins ?- Vers de nouveaux modèles de travail : hybridation des compétences, IA générale à venir, IAAgentique et Robotique... Comment repenser nos organisations face à ces mutations profondes ?- Les questions qui dérangent : Éthique, biais algorithmiques, fracture numérique : Carlos n'élude pas les enjeux sociétaux qui accompagnent cette révolution technologique.- Une conversation pour anticiper : Cet entretien s'adresse aux dirigeants, managers et professionnels RH qui veulent comprendre pour mieux agir. Carlos nous offre une vision long terme, nourrie de son expérience à la croisée de deux mondes.À bout de taf est le média qui explore les mutations du travail avec exigence et authenticité.Co-créé par Laure Girardot, journaliste et Boutayna Burkel Dirigeante et Auteure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-16
46:49

La compétitivité locale face au travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – résister en incarnant – avec Paola Fabiani“La crise est permanente. Mais c’est aussi une chance de réinventer notre manière d’entreprendre.”Pour clore cet épisode consacré à la gouvernance, aux vulnérabilités et aux nouvelles manières de diriger, nous voulions une voix à la croisée des chemins : entre technologie et humanité, ancrage local et ouverture globale, résilience économique et engagement social.Cette voix, c’est celle de Paola Fabiani, cofondatrice de Wisecom, un centre de relation client basé à Paris, et Vice-Présidente du Medef. Elle incarne une nouvelle génération de dirigeantes, pour qui compétitivité ne rime pas avec délocalisation, mais avec création de valeur sur le territoire, intelligence collective, et hybridation technologique.Elle nous parle d’un quotidien où les crises géopolitiques, les pressions économiques, les incertitudes réglementaires ne sont plus des parenthèses, mais le décor permanent dans lequel les entreprises évoluent. Et face à cela, un choix : subir ou transformer.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-10
06:00

Les coulisses d'une fonction RH Stratégique avec Jean-Manuel Soussan DRH du Groupe Bouygues et DGA

Avec plus de 30 ans d'expérience dans la fonction RH au sein d'un groupe international de 200 000 collaborateurs, Jean-Manuel Soussan nous offre un regard rare sur les enjeux stratégiques qui façonnent aujourd'hui le rôle du DRH.Cette conversation plonge au cœur des transformations profondes qui redéfinissent la fonction RH. Jean-Manuel partage sa vision du métier de DRH comme véritable architecte de l'équilibre organisationnel, celui qui doit sans cesse composer entre les aspirations individuelles des collaborateurs et les impératifs stratégiques de l'entreprise. Avec plus de 30 ans d’expérience au sein d’un groupe international de plusieurs centaines de milliers de collaborateurs, Jean-Manuel Soussan nous offre un regard rare et stratégique sur l’évolution du métier de DRH.Un parcours qui illustre la finesse du management humain à grande échelle — entre vision, transformation et ancrage culturel.Une ​​conversation qui plonge au cœur des mutations profondes de la fonction RH :Le DRH comme architecte de l’équilibre organisationnel, entre aspirations individuelles et stratégie d’entreprise.La construction d’une politique RH durable et soutenable dans un marché du travail en tension.Les enjeux d’articulation entre l’ancrage local et la dimension globale dans un groupe aux métiers multiples.La préservation des identités culturelles face au télétravail et à la fragmentation du collectif.La mobilité inter-groupe, la formation terrain et le retour d’expérience sur l’intégration d’Equans.Le sens et la portée de la fonction de DGA dans l’orchestration du lien entre stratégie et opérationnel.Pourquoi regarder cet épisode ?Une conversation sans détour et d’une rare lucidité, pour toutes celles et ceux qui s’interrogent sur :la construction d’organisations humaines et performantes,les défis contemporains de la fonction RH, la transformation des modèles managériaux,et le futur de la fonction RH à l’ère du sens et de la soutenabilité.À propos de Jean-Manuel Soussan :Directeur Général Adjoint et DRH du Groupe Bouygues depuis 2020, avec plus de 30 ans d'expérience dans la fonction RH. Il  a occupé différents postes RH en France et à l'international avant de rejoindre la direction du groupe.À propos d'A Bout de Taf :A Bout de Taf un média créé par Laure Girardot et Boutayna Burkel - Cycle Décideurs - explore les transformations du travail et du management à travers des conversations sans filtre avec des dirigeants, DRH et experts.📚 Ressources mentionnées :Le manager au quotidien: Les 10 rôles du cadre, Henri Mintzberg Editions d'OrganisationAbonnez-vous à la chaîne pour ne pas manquer les prochains épisodes d’A Bout de Taf 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-09
47:15

{Cycle Agora } IA au travail : entre délégation et déliaison

Agora live : L’IA, entre délégation et déliaison – avec Thierry Taboy, référent IA à la CFE-CGC, membre du conseil d’administration d’Impact AI, collectif engagé pour une IA éthique et inclusive. Un échange animé par Laure Girardot, journaliste.« L’intelligence artificielle ne transforme pas seulement les tâches. Elle transforme les liens. » Dans la continuité du documentaire, nous ouvrons ici un espace hors-saison : L’Agora du travail, cette fois-ci en version live.Notre objectif reste le même : replacer le travail réel au centre de la conversation publique. Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre une fracture du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.On présente souvent l’intelligence artificielle comme une révolution technologique.Mais ce qui se joue, selon Thierry Taboy, est bien plus profond : une transformation systémique du travail, des compétences… et de notre rapport au savoir.Le programme LaborIA, piloté par l’INRIA et le ministère du Travail, a suivi pendant deux ans une trentaine d’entreprises et d’administrations pour observer comment l’IA s’intègre réellement dans le quotidien professionnel. Leur constat ? L’IA ne bouleverse pas seulement les tâches, mais les liens : entre humains, entre métiers, entre connaissances. Elle questionne la manière de collaborer, d’apprendre, de décider. Elle reconfigure les collectifs, déplace les frontières du pouvoir, et interroge la responsabilité.Pour Thierry Taboy, l’IA générative a introduit une rupture comparable à celle de l’imprimerie : la diffusion massive des savoirs, mais aussi la possibilité de leur appauvrissement. Là où la machine à vapeur avait externalisé la force physique de l’humain, l’IA externalise désormais une part de sa réflexion.Une délégation cognitive qui, mal encadrée, peut conduire à une perte d’esprit critique. Car plus on délègue la pensée, moins on pense soi-même.Ce glissement n’est pas seulement technique, il est anthropologique. Dans beaucoup d’entreprises, l’IA accélère le passage d’un collectif de travail – vivant, discutable, traversé de désaccords féconds – à une simple coordination d’individus outillés. Une coordination peut être optimisée. Un collectif, lui, se cultive.Et c’est justement cette culture du collectif que l’IA, si elle est mal gouvernée, peut éroder : moins de face-à-face, moins de temps partagé, moins de friction constructive.« Le vrai défi des RH, aujourd’hui, ce n’est plus la gestion du personnel », rappelle Thierry Taboy. « C’est la gestion du sens dans un monde technique. »Les compétences évoluent plus vite que les référentiels. Les métiers changent avant même d’être décrits.Pour que l’IA soit un projet d’émancipation plutôt que d’automatisation, il faut impliquer les salariés dès le départ.Pas seulement les former, mais leur donner voix au chapitre : co-construire les usages, co-piloter les outils, partager les audits.Cette approche, déjà courante en Allemagne, devient aujourd’hui une exigence légale avec la régulation européenne de l’IA.L’enjeu n’est pas technique : c’est un enjeu démocratique.Car une IA conçue sans contre-pouvoir devient vite un automate sans boussole.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-05
29:43

Décider et agir face à la crise du travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner, c’est décider (vraiment) – avec Marc Sabatier“Pas de stratégie sans gouvernance. Et pas de gouvernance sans responsabilité claire sur qui décide, comment, et pour quoi faire.”La gouvernance, ce n’est pas qu’une affaire de conseils d’administration ou de COMEX. C’est l’architecture invisible qui soutient les décisions, répartit les pouvoirs, organise la responsabilité… et oriente, en silence, l’avenir des entreprises. Et pourtant, un paradoxe persiste dans bien des organisations : des priorités stratégiques affichées haut et fort – durabilité, transformation, sens au travail – mais un temps et des moyens dérisoires réellement consacrés à les mettre en œuvre.Alors, où ça coince ? Est-ce une question de structure ? De leadership ? De courage managérial ?Dans cette séquence, Marc Sabatier, fondateur et CEO du cabinet Julhiet Sterwen, nous invite à une plongée lucide dans les coulisses de la gouvernance. Il interroge ce qui se joue vraiment quand on “décide” : ce qu’on évite, ce qu’on repousse, ce qu’on délègue sans le dire. Il nous rappelle une vérité souvent négligée : décider, c’est s’engager. Et sans cadre clair, sans gouvernance solide, la stratégie reste un vœu pieux.Mais les lignes bougent.Aujourd’hui, de nouveaux signaux émergent dans la manière de penser la gouvernance : des comités exécutifs qui s’ouvrent à d’autres voix, des organisations qui intègrent les salariés dans les réflexions stratégiques, des leaders qui acceptent de distribuer – et non concentrer – le pouvoir.Chez Julhiet Sterwen, cette conviction prend forme autour d’une idée forte : la stratégie ne vaut que si elle devient un projet collectif. Et ce projet, ce sont les salariés, les managers de terrain, les territoires qui le rendent vivant. Ce sont eux qui l’interprètent, l’adaptent, et lui donnent sa justesse.Une gouvernance plus perméable, plus organique, plus attentive aux réalités de terrain : c’est peut-être ça, le vrai pouvoir de demain. Non pas celui de décider seul. Mais celui de donner à chacun la capacité de peser sur le réel.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

11-02
09:32

Réflexivité et discernement : une gouvernance juste au travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner, c’est aussi une compétence humaine – avec Isabelle Barth & Ibrahima Fall“Une bonne gouvernance, ce n’est pas qu’une affaire de structures. C’est une affaire de postures.”Dans ce dernier zoom de notre épisode, on quitte les schémas théoriques, les lois et les comités… pour plonger dans ce qui, souvent, fait vraiment la différence : les compétences humaines invisibles. Celles qu’on ne mesure pas en KPI, mais qui font tenir les collectifs debout, surtout quand les tensions montent.Pour explorer ce terrain essentiel, nous avons tendu le micro à deux penseurs du management :Isabelle Barth, professeure en management et autrice de La Kakistocratie ou le pouvoir des pires, nous parle de réflexivité. Cette capacité à se regarder agir, à questionner ses décisions, à ne pas céder à la tentation du prêt-à-penser. Elle rappelle qu’une gouvernance solide commence par le courage de ne pas fuir la complexité.Ibrahima Fall, fondateur du cabinet Hommes & Décisions, nous parle de discernement. Pas une compétence technique, mais une vertu humaine exigeante, qui nécessite un cadre d’écoute, de confrontation féconde, et d’espace pour le doute. Un antidote à l’entre-soi et aux décisions bâclées.Ensemble, ils nous rappellent que la gouvernance n’est pas un dispositif figé : c’est une dynamique collective. Une alchimie fragile où l’on ose dire “je ne sais pas”, où l’on confronte sans dominer, où l’on construit sans exclure.Pour conclure, Ibrahima Fall partage six conditions concrètes pour faire d’un collectif un lieu de pensée, et non de conformisme. Car sans humilité, sincérité, respect, et cette fameuse capacité à se décaler de soi, il n’y a ni gouvernance éclairée… ni avenir commun désirable.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-27
08:35

{Cycle Décideurs} Quand diriger oblige avec Audrey Destang

Dans #ABoutdeTaf {Cycle Décideurs}, Boutayna Burkel vous invite à découvrir les coulisses des décisions.Durant cet épisode vous découvrirez : 🎯 Quand diriger oblige avec Audrey Destang | A Bout de Taf - DÉCIDEURSAudrey Destang répond au statu quo par l'innovation et le sens Dans ce nouvel épisode du cycle Décideurs, Audrey Destang nous raconte les coulisses des décisions qui portent son entreprise Popee mais aussi son parcours et son métier.Un témoignage rare et authentique sur ce que signifie vraiment diriger en coulisses💡 CE QUE VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR :- Le style de leadership, - Les décisions difficiles et obstacles qu'Audrey a dû affronter- Les coulisses de l'écriture du livre Succès Mode d'emploi - Les conseils des meilleurs entrepreneurs de France pour réussir (Dunod)- Le rapport au travail dans une startup / PME à impact selon Audrey👤 L'INVITÉEAudrey Destang, Fondatrice et Présidente de Popee, une entreprise investie dans la commercialisation des produits d'hygiène écologiques.Elle est aussi auteur d'un livre graphique "Succès Mode d'emploi"- Les conseils des meilleurs entrepreneurs de France pour réussir (Dunod).━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━🎙️ À PROPOS DU CYCLE DÉCIDEURSFace à la polycrise du travail, comment dirigent vraiment les leaders d'aujourd'hui ? Le cycle Décideurs donne la parole à des dirigeants qui ont vécu des crises majeures : transformation sous contrainte, choc géopolitique, rupture interne, repositionnement stratégique...Des récits authentiques pour comprendre ce que signifie diriger dans un monde instable, et mettre en lumière les apprentissages de la vulnérabilité.📍 Un projet co-créé par :- 🎯 BOUTAYNA BURKEL - Dirigeante The Helpr | Auteure "Manager les vulnérabilités en pratique" (Dunod, 2025)- 📰 LAURE GIRARDOT - Journaliste RH & Travail | Spécialiste mutations du travail━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━🎧 AUTRES ÉPISODES DU CYCLE DÉCIDEURS- Ép. 1 : L'IA rendra-t-elle le travail des Directions SI obsolète ? - Jean-François Bigot & Nicolas Fabre- Ép. 2 : Quand la productivité décroche avec Bertrand Martinot Economiste et auteur et Benoit Serre ex DRH et CoPrésident du Cercle Humania- Ép. 3 : Entreprise familiale, partir ou bâtir par Caroline Poissonnier Dirigeante du Groupe Baudelet 📺 Playlist complète Cycle Décideurs : https://www.youtube.com/playlist?list=PLz03n3clTTXixwKBku2NWsDF0SkS3JVVT━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━📱 SUIVEZ A BOUT DE TAFLinkedIn : #ABoutdeTaf https://www.linkedin.com/company/a-bout-de-taf/?viewAsMember=truePodcast : Spotify | Apple Podcasts | Deezer | Acast | YouTube#ABoutdeTaf #Leadership #Décideurs #Crise #Management #Transformation #Vulnérabilité #Travail #Management #ETI #Gouvernance #santémentale #Psychologie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-26
01:00:33

{Cycle Décideurs} Bâtir ou partir de l'entreprise familiale avec Caroline Poissonnier

Caroline Poissonnier est Directrice Générale de Groupe BAUDELET et fondatrice du Mouvement #leaderkiff Elle prend la parole à propos de la #gouvernance des ETI familiales, du choix de business model quand cela n'a plus de sens pour un dirigeant, elle témoigne de la difficulté de l'exercice et des choix possibles pour retrouver l'énergie et l'envie pour garder l'endurance sur le long cours.75% des dirigeants se disent en difficulté et stressés (Institut Choiseul).Une autre manière de considérer l'enjeu de la santé mentale au #travail par l'incarnation des valeurs et actions par dirigeants avec les salariés.Cet épisode est animé par Boutayna Burkel dirigeante et co-auteur de "Manager les vulnérabilités en pratique" aux éditions Dunod.A Bout de Taf est un média indépendant qui analyse les crises et mutations du travail avec un cycle Décideurs spécifique sur le regard, l'expérience et le témoignage des dirigeants, middle managers, décideurs du quotidiens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-21
44:51

Gouverner l'entreprise, réinventer le travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.À bout de taf – Épisode spécial : Gouverner l’entreprise, mais pour qui ? – avec David Chekroun“La gouvernance, ce n’est pas un mot de technocrate. C’est une manière d’organiser le pouvoir. Et donc, de choisir ce à quoi l’on tient.”On prend de la hauteur avec David Chekroun, professeur de droit international des affaires à l’ESCP. Car avant de parler de modèles ou de conseils d’administration, encore faut-il définir les règles du jeu.Il nous propose une grille de lecture à trois pôles : celui de la direction, celui de la propriété (les actionnaires), et celui des parties prenantes (salariés, société civile, environnement). Trois centres de pouvoir, trois légitimités, trois visions du futur.Il nous embarque aussi dans un tour du monde des modèles de gouvernance : du shareholder capitalism américain, centré sur les intérêts des actionnaires, au stakeholder capitalism japonais, plus inclusif, né dans les années 1980. Et la France ? Elle navigue entre les deux. Officiellement, depuis la loi Pacte de 2019 et sous l’impulsion du droit européen, l’intérêt social élargi est inscrit dans le marbre. Mais dans les faits ? Le réflexe actionnarial reste bien ancré.À bout de taf – Zoom : quelques minutes d’intelligence partagée pour mieux comprendre le travail d’aujourd'hui… et imaginer ensemble de nouvelles voies pour demain.Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-20
17:21

Réinventer les carrières et slashing au travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel. Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.Seconde partie de carrière : et si le slashing devenait une passerelle ?Le débat autour de l’emploi des seniors revient sans cesse : comment prolonger la durée du travail sans épuiser les corps, ni fragiliser les trajectoires ?Et si, au lieu de considérer la seconde partie de carrière comme une pente inéluctable vers la sortie, nous la pensions comme une phase de transition créative ?C’est l’hypothèse que défend Olivier Meier, professeur de management et spécialiste des transformations du travail. Il invite à regarder du côté des nouvelles formes d’emploi, et notamment du slashing — ces parcours éclatés où l’on cumule plusieurs activités professionnelles, parfois salariées, parfois indépendantes.Le slashing : une ressource pour réinventer la fin de carrièrePour Meier, le slashing pourrait devenir une passerelle stratégique pour les 45-65 ans.Non pas une fuite en avant, mais une manière :de valoriser l’expérience accumulée, en la diversifiant dans de nouveaux terrains (mentorat, conseil, engagement associatif, projets entrepreneuriaux),de maintenir une activité adaptée, moins usante physiquement et mentalement,et surtout, de recréer du lien social dans une société où l’âgisme fragilise la cohésion entre générations.Loin de l’image du “patchwork subi”, le slashing pensé comme outil de transition devient une réponse pragmatique à la crise démographique.Il permet d’imaginer une seconde partie de carrière plus fluide, plus utile, où l’on ne sort pas du monde du travail, mais où l’on s’y réinvente autrement.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter.Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail.Bonne écoute !Crédit musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS). Visuel : Canva Pro – usage pédagogique, public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-13
09:33

Retraite, emploi, stéréotypes : repenser l’âge au travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel. Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.Crise démographique : et si l’avenir du travail dépendait de notre capacité à mieux cohabiter ?Le sujet n’est pas nouveau. Mais il s’impose aujourd’hui comme un tournant majeur pour le monde du travail. La population vieillit. La natalité baisse. Le financement des retraites vacille. Et pendant ce temps, les jeunes générations arrivent avec de nouvelles attentes.Alors, face à ce glissement démographique silencieux, faut-il travailler plus ? Mieux ? Autrement ? Et surtout, comment faire coexister durablement des trajectoires professionnelles qui s’éloignent… sans se heurter ?Le Forum de Davos 2025 l’a annoncé : la transition démographique, couplée à la révolution technologique, est en train de transformer le travail plus radicalement que la mondialisation ou la pandémie.D’ici 2050, 1 personne sur 4 aura plus de 60 ans dans le monde.En France, le taux de natalité est au plus bas (1,68 enfant par femme en 2023) et le ratio actifs/retraités s’effondre : 50 retraités pour 100 actifs d’ici 2050.Et pourtant, malgré ce constat implacable, les seniors restent largement écartés du marché de l’emploi. En 2023, seuls 39 % des 60-64 ans travaillent en France, contre 61 % en Allemagne et 69 % en Suède. Les causes ? Des stéréotypes persistants, des carrières usantes, peu de reconversions, peu de souplesse. Et une question taboue : comment allonger la durée du travail sans abîmer les corps ni épuiser les esprits ?C’est ce que nous allons explorer aujourd’hui avec Vincent Binetruy, Directeur Général du Top Employers Institute.  Il tranche d’emblée : oui, la fracture générationnelle existe. Mais gare aux raccourcis, prévient-il — les stéréotypes, eux, n’ont pas d’âge. Alors, comment dépasser les clichés et retisser le lien ?Retraite et emploi des seniors : dépasser l’âgisme, retisser le lienVincent Binetruy le rappelle les seniors sont une richesse : expertise, recul, fiabilité. Et il partage ici des leviers concrets pour mieux les intégrer dans l’entreprise et repenser le travail à l’aune de cette transition démographique.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter.Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute !Crédit musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).Visuel : Canva Pro – usage pédagogique, public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-06
11:08

Futur du travail : économie, IA… et si la clé était politique ?

Dans la continuité du documentaire, nous ouvrons ici un espace hors-saison : L'Agora du travail.Un lieu pour débattre, réfléchir, confronter les points de vue avec des chercheurs, des auteurs, des experts… Notre objectif est clair : replacer le travail réel au centre de la conversation publique.Un cycle de débats animé par Laure Girardot, journaliste indépendante. À quoi ressemblera le travail dans quinze ans ? La question peut sembler lointaine, mais elle se joue dès aujourd’hui. Entre crises écologiques, économiques et sociales, le contrat social vacille et nous oblige à réinventer nos repères.Dans cet épisode, nous interrogeons un enjeu central : la capacité de la politique à agir sur le futur du travail. Comment dépasser une vision purement économique pour penser autrement ? Faut-il redonner toute sa place aux sciences humaines, au care et aux solidarités invisibles ? Comment articuler la révolution de l’intelligence artificielle avec une vision humaniste européenne ?Pour en discuter, deux regards se croisent :Jérémy Lamri, entrepreneur, chercheur et auteur de 2040 – Cinq futurs possibles et comment s’y préparer (Eyrolles), qui explore les scénarios à venir et les mutations déjà à l’œuvre.Océane Godard : députée de la Côte-d’Or et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté. Psychologue du travail de formation, Océane a commencé dans l’insertion avant de s'engager en politique. À l’Assemblée nationale, elle siège à la Commission des affaires sociales et porte des dossiers clés comme l’emploi des seniors ou les Territoires zéro chômeur de longue durée.Au fil de l’échange, il est question de :- l’économie quaternaire, ce modèle où l’entreprise ne crée pas seulement du profit mais aussi du lien social ;- la nécessité de penser autrement l’action publique, en s’ouvrant à la psychologie et à la sociologie ;- le rôle de la politique comme levier d’innovation sociale, notamment à travers la formation et l’accompagnement des PME/TPE ;- la crise démocratique et la défiance envers le politique, qui appelle de nouvelles formes d’engagement citoyen ;- la distinction entre compétences et capabilités (Amartya Sen), pour redonner autonomie et dignité aux individus ;- les promesses et menaces de l’intelligence artificielle, et l’urgence de construire un récit européen alternatif au modèle productiviste américain.Un échange sans faux-semblants, où prospective, action politique et vision humaniste se rencontrent pour dessiner une conviction commune : l’avenir du travail ne se subira pas, il se construira dès aujourd’hui.Crédit Musique : "14 again" – Mosimann (Sony Music Entertainment France SAS).Visuel : Canva Pro – usage pédagogique, public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

10-04
51:58

Les enjeux démographiques à l'épreuve du travail

À bout de taf – Zoom : un éclairage, une voix, un angleAprès une première saison où nous nous sommes demandé si le travail faisait sa polycrise de nerfs, À bout de taf revient avec « Zoom » : un format court pensé pour aller à l’essentiel.Quelques minutes pour tendre le micro à un invité, mettre en lumière une idée forte, comprendre l’une des fractures du travail moderne… et entrevoir des pistes de réponse.Crise démographique, âge et entreprise : vers un nouveau pacte générationnel ?“Vieillir, c’est vivre plus longtemps. Travailler plus longtemps, c’est une autre affaire.”En 2025, le Forum de Davos sonne l’alerte : la transition démographique — aussi puissante que la transition technologique — redessine les contours du monde du travail. D’ici 2050, un quart de la population mondiale aura plus de 60 ans. Dans les pays du Nord, le vieillissement met sous pression les retraites, l’emploi et la solidarité intergénérationnelle. Dans les pays du Sud, c’est l’explosion démographique des jeunes qui appelle des politiques massives d’insertion et de formation. Entre ces deux pôles, les entreprises, elles, tanguent.Faut-il allonger les carrières ? Comment valoriser l’expérience sans céder au jeunisme ambiant ? Et surtout : comment ne pas rater le tournant d’un monde où, pour la première fois dans l’histoire, quatre, voire cinq générations cohabitent dans le même open-space ?Anne Thevenet-Abitbol, Directrice Prospective et Nouveaux Concepts chez Danone ne croit pas au choc des générations. Elle croit aux ponts qu’on peut bâtir entre elles. Elle a créé Octave, un séminaire interentreprises pour faire dialoguer les âges, casser les stéréotypes et cultiver la diversité d’approche. Parce que selon elle, ce qui rapproche les générations, ce n’est pas tant l’année de naissance que le savoir-être et l’alignement personnel.Mais sur le terrain, les mots continuent de peser : "senior", "vieux", "plus tout jeune"… autant d’étiquettes qui excluent. Pour lutter contre cet âgisme insidieux, Anne mène aujourd’hui une véritable contre-offensive sémantique : elle propose de parler de “salariés expérimentés”, et lance le concept de “NOLD – Never Old” pour redonner fierté, élan et visibilité aux 45-65 ans.Pour elle, la reconnaissance des travailleurs expérimentés n’est pas seulement un levier RH ou un enjeu de compétitivité : c’est un enjeu politique et sociétal. Car, dit-elle, “l’entreprise est aujourd’hui l’un des derniers lieux où se croisent encore les générations, les classes sociales, les visions du monde”. En cela, elle peut devenir un rempart contre les fractures identitaires, un espace de reconnaissance réciproque et d’apprentissage mutuel.Dans cet épisode, Anne Thevenet-Abitbol nous invite à repenser le travail non pas comme une course à la performance linéaire, mais comme un chemin de transmission, un temps d’alliance, et surtout, un lieu où l’on continue à apprendre… à tout âge.À bout de taf – Zoom : un condensé de matière à penser, à partager, à expérimenter. Pour comprendre, questionner, et (re)prendre la main sur le travail. Bonne écoute. Crédit Musique "14 again Mosimann" par Sony Music Entertainment France SAS Source Canva pro pour un contenu à destination pédagogique public et non commercial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

09-29
15:08

Quand la productivité décroche {Cycle Décideurs} avec Bertrand Martinot et Benoit Serre

Que faire quand la productivité décroche ? Comment l'expliquer ? comment y remédier durablement sans tomber dans les caricatures faciles ?Rendez vous durant cet épisode avec :- Bertrand Martinot, économiste et expert associé à l'Institut Montaigne et ancien conseiller à l'Élysée, il est aussi le co-auteur avec Franck Morel du livre "Le Travail est la solution" chez Hermann- Benoit Serre Co Président du Think Tank Cercle Humania et ex DRH de grands groupes- Boutayna Burkel animatrice du Cycle Décideur, cocréatrice d'A Bout de Taf, Auteure de "Manager les vulnérabilités en pratique" Dunod et dirigeante de The HelprDurant cet épisode nous explorons :- Le décrochage de productivité française (rapport CNP 2025)- La grande déception du travail- La croisée des chemins avec l'IA- Le défi de la compétenceRendez vous sur Linkedin Youtube pour retrouver Laure Girardot et Boutayna Burkel les créatrices du média #AboutdeTafSi cet épisode vous a plu n'oubliez pas d'ajouter des étoiles, commenter et partager#economie #travail #sociologie #business #productivité #management #PME #startup #leadership #livre #formation Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

09-28
43:38

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