A la vie, à la mort

La mort a toujours le dernier mot, mais elle ne raconte pas toute l'histoire. Chaque existence est un roman et peu importe qu'on en connaisse la fin. Le podcast qui réveille les morts raconte des vies trépidantes, pleines de rebondissements, d'intrigues et de mystères. C'est une lettre d'amour postée dans nos oreilles par des vivants qui ont aimé "à la vie, à la mort !" Comment affronter la disparition accidentelle d'une amie prodigieuse, accompagner le cancer d'un mari merveilleux, vivre le deuil d'un père egnimatique... "A la vie, à la mort", ce sont des récits de vie émouvants, joyeux et inspirants qui aident à surmonter le choc des morts subites, à faire face à l'épreuve des longues maladies et à passer les étapes du deuil. Dans cette série d'Eric Le Braz, les vies extraordinaires des morts ordinaires sont racontées par les vivants qui les ont aimé « à la vie, à la mort ». Dans la première saison, Nathalie raconte la vie – et la mort – de Goucem, son amie prodigieuse. De la décennie noire en Algérie à sa mort absurde en France, le destin de Goucem est tragique mais sa vie était lumineuse. Dans la deuxième saison, Florence se souvient d'Eric, son mari, comédien, magicien, charmeur… qu’elle a aimé à la vie, à la mort, jusqu’à la fin. Atteint d'un cancer, Eric, "cabotin magnifique" devient un malade invivable avant d'accepter son futur incurable après avoir affronté son passé. Dans la troisième saison, Robert narre la vie de son père Jean-Marie, "l'homme qui est mort trois fois". Ce père surdoué, aimant et comblé par la vi, sombre subitement un soir d'hiver de 1972 à Montréal. Une descente aux enfers qui s'explique par de multiples secrets de famille que Robert va progressivement découvrir. Toutes ces histoires sont inspirées par Syprès, une coopérative funéraire à Bordeaux qui invente des nouveaux rituels laïcs et aide ses sociétaires à changer de regard sur la mort. Le premier hors série de cette série est consacré aux cafés mortels organisés par la coopérative, des rencontres où la parole se libère autour de ce sujet tabou. Et où on savoure la philosophie que répète Florence dans la deuxième saison : la vie, il faut en profiter à mort. Et où l'on saisit qu'il ne faut pas occulter la mort de nos vies. Car les morts meurent deux fois. Ils n’existent plus sur terre. Puis ils disparaissent de nos esprits. Certes, on leur rend hommage lors de leurs funérailles.. Et encore pas toujours. Ensuite, ils s’évaporent... On ne demande jamais des nouvelles d’un mort. On se contente, au mieux, de prendre soin de ceux ou de celles qui lui survivent. « A la vie, à la mort » a un objectif : retarder cette deuxième mort. Les morts célèbres vivent des décennies, des siècles ; on célèbre encore Gainsbourg ou De Gaulle ; on se souvient de Victor Hugo ou de Jeanne d'Arc. Mais ton oncle, ta grand-mère, la meilleure amie de ta grande tante qui est morte vieille fille sans même un rejeton pour penser aux chrysanthèmes à la Toussaint… ceux-là et celles-ci ne survivent même pas au passage d’une génération. Pourtant, s’ils n’ont pas changé le monde, ils ont vécu souvent intensément, leurs vies sont singulières. Tous les humains ont des destins. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

PLAY ON CASTBOX

Hors-série #1 Au café mortel

☕ « C’est quoi un café mortel ? », « A quoi ça ressemble ? », « Qu‘est-ce qu’on y fait ? », « Qu’est-ce qu’on y boit ? », « Et c’est qui, qui meurt à la fin ? »… Dès qu’on évoque l’existence des cafés mortels, on croule sous les questions d’interlocuteurs interloqués, des questions mi-inquiètes, mi-rigolardes. Et on répond quoi à toutes ces interpellations, hein ? Ce n’est pas simple à expliquer, pas facile à raconter en fait, un café mortel. Car ça ne ressemble à rien. Ça s’écoute. Et puis ça ne s'explique non plus vraiment. Mais ça s'entend très bien ! Ecoutez voir. Ils sont une trentaine ce samedi-là réuni à la Librairie Contretemps à Bègles. Des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux, des intellos et des prolos. Tous ces gens ont un point commun : ils vont mourir. Un jour. Et ils ont autre point commun : Toutes et tous ont tous vécu la mort d'un proche. Cette communauté d'angoisse, de peurs, de vécus, de tristesse engendre un excellent sujet de conversation ni glauque, ni macabre, ni sinistre, bref pas lugubre du tout et même pas funeste pour un sou. Car parler de la mort, c'est tabou à peu près partout. Sauf au café mortel. Comment on part, dans quelle boite, avec quelle tenue et comment on s'achève ? En cendres, en momie ou en humus ? Dans un café mortel, ces questions prosaïques sont bien plus souvent abordées que les considérations métaphysiques sur l’immortalité de l’âme ou l’existence de la lumière blanche. Mais écoutez plutôt cet ouvrier qui raconte avec gouaille pourquoi il veut un cercueil en carton ou cette dame pleine d’humour qui raconte l’entretien de préparation de ses futures funérailles chez Syprès. Prendre un café avec des mortels, c’est parfois drôle. Souvent émouvant. Etonnant. Détonnant. Décoiffant ; ça part dans tous les sens. Et en moins de 20 minutes dans ce podcast, vous avez eu un petit échantillon de ce qui dure près deux heures. L’enregistrement a été réalisé le 26 mars 2022 à la librairie du contretemps à Bègles. La réunion était animée par Edileuza Gallet, cofondatrice de la coopérative funéraire Syprès. Ce sont les valeurs de Syprès qui inspirent ce podcast et c’est Syprès qui organise les cafés mortels à Bordeaux. Il y aura un nouveau café mortel dans la librairie du Contretemps à Bègles le 1er octobre 2022. Puis un autre le 13 octobre à l’espace Mouneyra dans le centre de Bordeaux. Pour les repérer, rendez-vous ici sur le site de Syprès. Vous n’habitez pas Bordeaux ? Des cafés mortels on en trouve aujourd’hui à Paris (on appelle ça des apéros de la mort dans la capitale et c’est le site happy end de Sarah Dumont qui les organise). On trouve aussi des cafés mortels à Rennes ou à Lyon avec les coopérative funéraires, ou à Figeac avec la conteuse et célèbrante Noémie Robert et dans plein d’autres endroits. Aucun site ne les répertorie pour l’instant mais il suffit de se servir d’un moteur de recherche…. "Au café mortel", c’est le premier hors-série de « A la vie, à la mort », le podcast qui réveille les morts. Mais on revient très vite pour une nouvelle saison. 👻 🎙️ "A la vie à la mort" est une série réalisée par Eric Le Braz 🎨 Conception graphique et réseaux sociaux : Léa Barthe 🎧 Merci à Yann-Maël Le Roy de nous avoir prêté ses musiques… 🎶 Continent by ANBR, Reminiscing by Yotam-Ishay, Rêverie de Debussy par Constantin Stephan, Messe basse benedictus, Chorus Papalin, Moto perpettuo de Paganini, Souvenirs de Florence de Tchaïkovski, Is leroy on it by Southside Aces. 👉A la vie à la mort est une série soutenue par Syprès, coopérative funéraire. Retrouvez-nous sur 👉 Instagram. Suivez nous sur Linkedin. 👈

08-29