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L’exemple donné par la Russie, qui va fournir gratuitement du blé tendre à plusieurs pays africains, est un pas énorme vers un monde multipolaire et pacifique, affirme à L’Afrique en marche le Colonel Régis Chamagne de l’Armée de l’air française.
Dans cette nouvelle édition de L’Afrique en marche, Me Arnaud Develay, consultant politique, analyse de quelle façon les pays membres du Mouvement des non-alignés pourraient faire revivre l’idée motrice de leur organisation dans le monde multipolaire émergent.
En tant qu’Africains, nous n’attendons rien de concret de la COP28 qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Doubaï, constate, dans L’Afrique en marche, le professeur malien Alhousseini Bretaudeau, ex-secrétaire exécutif du Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel. Les Africains doivent se prendre en charge.
«L’Ukraine n’a jamais était souveraine dans sa conduite du conflit contre l’armée russe», affirme à L’Afrique en marche Karine Béchet-Golovko, professeure de droit. Réagissant aux propos du chef du groupe du parti au pouvoir au sein du Parlement ukrainien, elle indique que Kiev est complétement soumis à l’Otan.
Le satellite dont la Russie va remettre l’exploitation aux mains du gouvernement malien permettra aussi bien aux citoyens qu’aux Forces armées et de sécurité d’être connectées au service national de communication, affirme à L’Afrique en marche le géopolitologue malien Adama Diabaté. Selon lui, plusieurs secteurs en profiteront.
L’ordre multipolaire est un «changement qui va créer le contexte favorable à une résolution juste et durable de la question palestinienne», affirme à L’Afrique en marche Abdelkader Soufi, expert algérien en géopolitique et politiques de Défense. Pour lui, «il est clair que l’Occident colonialiste et son bras armé l’Otan sont en perdition».
L’Alliance atlantique n’a pas «les moyens de mener des conflits de haute intensité sur deux fronts, en Ukraine et au Proche-Orient», affirme à L’Afrique en marche le général Taoufik Didi, retraité de l’Armée nationale tunisienne. Il estime que «le Président Biden ne va pas tarder» à siffler la fin de la partie.
Le général Dominique Delawarde, retraité de l’armée française, analyse pour L’Afrique en marche les enjeux militaires et géopolitiques de la création d’un nouveau commandement Europe des opérations aéroterrestres au sein de l’armée française. Pour lui, cette «réorientation des opérations contre la Russie n’est qu’une gesticulation».
L’actuel conflit en Palestine pourrait provoquer une crise financière et économique grave si les prix du pétrole explosaient, affirme à L’Afrique en marche Omar Aktouf, professeur à HEC Montréal. Pour maintenir leur influence et la puissance du dollar dans cette situation, les États-Unis pourraient provoquer de nouveaux conflits, estime-t-il.
En couvrant le conflit israélo-palestinien, les médias mainstream ne s'appuient pas sur les faits, mais tentent plutôt d'influencer les émotions, affirme à L’Afrique en marche Karine Béchet-Golovko, Professeur de droit invité à l'Université d'État de Moscou.
Dans cette édition de L’Afrique en marche, Ahmed Kateb, chercheur en relations internationales, présente les tenants et les aboutissants de l’appel du Président algérien à traduire Israël devant la CPI. Un appel auquel ont déjà répondu des avocats et des représentants de la société civile qui ont déposé une plainte auprès de ce tribunal.
Jean-François Geneste, ex-directeur scientifique du groupe EADS (devenu Airbus Group), évoque auprès de L’Afrique en marche les raisons de l’effondrement en performance et en quantité de production de l’armement occidental face aux équipements russes et chinois. «Ces deux derniers pays ont un système éducatif extrêmement solide», selon lui.
La déshumanisation des colonisés «a permis de justifier toutes les exactions, des conquêtes génocidaires aux massacres de masse», déclare à L’Afrique en marche Youssef Girard, historien français, spécialiste du Mouvement national algérien et de la Guerre d’Algérie, à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution algérienne.
Dans cette édition de L’Afrique en marche, Ahmed Rouadjia, spécialiste algérien en histoire et en sociologie politique, décortique la propagande médiatique occidentale sur le conflit au Proche-Orient opposant le mouvement palestinien Hamas à Israël. Pour lui, la similitude avec la désinformation subie par la Russie concernant l’Ukraine est frappante.
«L’hypothèse qu’un nouveau choc pétrolier puisse se produire devrait être sérieusement envisagée par les pouvoirs publics européens», affirme à L’Afrique en marche Bertrand Scholler, géopolitologue français. Selon lui, en soutenant inconditionnellement Israël face au Hamas, l’Italie hypothèque ses approvisionnements en gaz algérien.
Dans cette nouvelle édition de L’Afrique en marche, l’ex-commandant de bord français à la retraite, Cyrille De Lattre, expose pourquoi tout ce qui est annoncé en terme stratégique sur la livraison de F-16 à l’Ukraine, relève plus du fantasme que de la réalité. En raison du temps de la formation et de l’inadaptabilité du F-16 au terrain ukrainien.
Les institutions financières internationales provoquent souvent délibérément l'endettement des pays, ce qui entraîne leur perte de souveraineté, affirme à L’ Afrique en marche l’économiste française Hélène Clément-Pitiot. La Tunisie aurait donc tout le droit d’imposer ses conditions dans les négociations avec le FMI.
Dans cette édition de L’Afrique en marche, le géopolitologue Pierre-Emmanuel Thomann expose les tendances lourdes de la géopolitique mondiale à long terme qui génèrent les fractures de l’ancien ordre hérité de la chute de l’URSS et qui constituent le terreau du déclenchement de conflits régionaux, comme celui opposant le Hamas à Israël.
Dans le contexte de l'intensification des contacts entre les pays africains avec la Russie et la Chine, le Pentagone souhaiterait déplacer le siège de l’AFRICOM vers l'Afrique de l'Ouest. Dans L’Afrique en marche, l’enseignante-chercheuse Alésia Miloradovic se dit convaincue qu'aucun pays africain ne consentira à cette initiative.
Pour réformer le système monétaire dominé par l'Occident et mettre fin à l'hégémonie du dollar, il faut que les BRICS renforcent leur position et qu'ils aient une monnaie commune, affirme à L’Afrique en marche l’ex-ministre algérien du Trésor Ali Benouari. Le DTS, émise par le FMI, pourrait servir d’une telle monnaie de compte pour le groupe.