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Au comptoir de l'info

Au comptoir de l'info

Auteur: France Télévisions

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« Le comptoir de l’info », une interview journalistique. Un moment privilégié où un acteur qui "fabrique" l'information à France Télévisions et à Radio France, un grand reporter, un cameraman (nous disons JRI), un présentateur vient se livrer, raconter comment il travaille, ce qu’il ressent quand il est sur le terrain ou en studio, quels sont ses doutes, ses joies, ses peurs aussi.


L'enregistrement est fait dans une ambiance de comptoir de café : appuyé à un zinc on se livre plus facilement.



46 Episodes
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Agnès Vahramian est correspondante permanente de France Télévisions au Moyen-Orient depuis deux ans. Au micro de François Beaudonnet pour "le comptoir de l'info", elle dévoile sa méthode de travail pour couvrir la guerre entre Israël et le Hamas, depuis le 7 octobre 2023. Agnès Vahramian avoue "être encore dedans" après avoir visionné les vidéos et les photos des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre dernier. C'est l'armée israélienne qui a montré ces documents aux journalistes du monde entier, pour qu'ils prennent conscience du niveau d'horreur des actes qui ont été alors commis. "En tant que chrétienne, je me sens à ma place" La journaliste, qui a également couvert la guerre en Ukraine, estime que les affrontements récents entre le Hamas et Israël sont d'une toute autre ampleur, par rapport à ce qui se passait au Proche-Orient depuis l'après-guerre. Chrétienne et d'origine arménienne, la correspondante permanente de France Télévisions au Moyen-Orient, se sent à sa place pour couvrir ce conflit. Car elle estime que les Chétiens ont toujours été des bâtisseurs de ponts et que, par conséquent, elle ne craint aucune des deux parties belligérantes. Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter.  Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
En 2019, François Beaudonnet a créé "Au comptoir de l'info", le premier podcast natif (original) de France Télévisions. Dans cet épisode, animé exceptionnellement par Sébastien Thomas, le journaliste revient sur les 4 saisons de cette "baladodiffusion", comme disent les Canadiens. Le journaliste développe également quelques moments forts de sa carrière, en télévision et en radio.  Parler d'Europe à la télévision. Un défi que François Beaudonnet relève au quotidien depuis des années. Le journaliste reconnaît que ce n'est pas chose aisée, en raison de la complexité du sujet et du désintérêt de certains médias français pour l'Union Européenne, mais il estime que si les citoyens ont bien sûr le droit de "ne pas être d'accord avec cette Europe-là", pour les journalistes, ce serait une "erreur" de ne pas en parler. Il s'agit d'un enjeu démocratique. Chacun doit pouvoir de se faire une opinion éclairée de ce qui se passe à Bruxelles. En particulier à moins d'un an des prochaines élections européennes, en juin 2024. Le journaliste fait remarquer que France Télévisions dispose à Bruxelles d'un correspondant permanent, ce qui n'est pas le cas des médias audiovisuels français du secteur privé. "La France, une société fracturée" Lorsqu'il est rentré d'Italie après avoir passé 11 ans à l'étranger, François Beaudonnet a été frappé de constater à quelle point la France est, selon lui, "une société fracturée". Beaucoup plus que d'autres pays européens. Une société violente également. Le journaliste a en particulier couvert le mouvement de protestation des "gilets jaunes", lors de l'un des premiers samedis à Paris. Il raconte la violence incroyable qu'il a constatée sur les Champs-Elysées où des barricades étaient en feu. Et comment, avec son équipe, ils étaient contraints d'être protégés par des gardes du corps.  François Beaudonnet, qui estime que "le journalisme est le plus beau métier du monde", relate également les conditions de tournage auprès des migrants sur l'île grecque de Lesbos et l'aide, que son équipe et lui, ont apporté à une famille afghane.  Enfin, celui qui, en plus d'être un journaliste de télévisions est aussi un homme de radio (ex France Inter) et de podcast, dit son attachement à la voix, à sa puissance et à tout ce qu'elle peut exprimer.  Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter.  Cet épisode a été réalisé par Baptiste Blanc
Depuis son arrivée à France Télévisions il y a 7 ans, Julien Pain traque les fausses informations. L'émission "Vrai ou Fake" qu'il présente sur France Info TV a traité des "fake news" dans les domaines du Covid, de la guerre en Ukraine et plus récemment du changement climatique. Sur les réseaux sociaux, il est souvent pris à partie par des adeptes du complotisme. Au micro de François Beaudonnet, le journaliste raconte sa bataille contre ce qu'il appelle un "tsunami" de désinformation.  Le journaliste de France Télévisions, spécialiste de la lutte contre les fausses informations, estime que la sphère complotiste est à présent très active dans le domaine du réchauffement climatique. Ce sont les mêmes personnes qui se disaient antivax, puis qui ont remis en cause le soutien occidental à l'Ukraine face à la Russie qui grossissent à présent les rangs des climatosceptiques.  Sur les réseaux sociaux, où Julien Pain est très présent, particulier sur Twitter, il doit faire face à des comportements très agressifs de la part de comptes qui chassent en meute et qui reprennent tous les mêmes éléments de langage. Le présentateur de l'émission "Vrai ou Fake" fait néanmoins bien la distinction entre les réseaux sociaux, très violents donc, et la réalité du terrain. Il dit en effet qu'il n'a jamais été agressé physiquement lorsqu'il s'est rendu dans une manifestation par exemple. Un "tsunami" de désinformation Pour Julien Pain, c'est bien un "tsunami" de désinformation, une "vague qui nous arrive sur la tête" et contre laquelle les journalistes se trouvent bien démunis. L'une des solutions, selon lui, est de faire de l'éducation aux médias dans les écoles. Le journaliste se rend ainsi souvent dans des établissements scolaires. Il estime d'ailleurs, que contrairement à une idée répandue, ce ne sont pas les jeunes qui sont le plus victimes de fausses informations, mais plutôt des adultes, souvent âgés, qui s'enferment dans des croyances complotistes.  "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (original) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Baptiste Blanc
Depuis 7 ans, Bruno Duvic présente  le "13-14", le journal de la mi-journée sur France Inter mais également l'émission "C dans l'air" sur France 5. A partir de septembre 2023, il sera le correspondant permanent de Radio France à Rome.   C'est pendant la période du Covid en 2020, que le journal de 13 heures de France Inter est devenu - du jour au lendemain - une tranche d'information d'une heure et demie entre 12 h 30 et 14 heures. Au micro de François Beaudonnet, Bruno Duvic, son présentateur, se souvient de ces semaines fortes, pendant lesquelles les auditeurs racontaient la pandémie en direct à l'antenne, ce moment unique de l'histoire de notre pays. Par la suite, le journal de la mi-journée de France Inter, écouté par 1,5 million de personnes, est redevenu le "13-14". Deux fois par mois en région Bruno Duvic raconte qu'il prend beaucoup de plaisir à sortir des studios parisiens de la Maison ronde pour aller présenter deux fois par mois son journal en région, dans une école, un hôpital ou une maison de retraite. Et c'est parce qu'il aime le terrain et les rencontres qu'il est heureux d'avoir été nommé correspondant à Rome, d'où, dés l'été prochain, il couvrira l'actualité de l'Italie et du Vatican pour toutes les chaines de Radio France. "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (original) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Baptiste Blanc
Après avoir travaillé sur des chaînes privées d'information continue, Patricia Loison a présenté "le grand Soir 3" sur France 3. Chaque jour à 18 heures, elle anime à présent une émission de politique internationale sur France Info canal 27. Son attrait pour l'actualité internationale ? Patricia Loison pense qu'elle le doit à son histoire personnelle. Elle a été adoptée en Inde alors qu'elle n'avait que 6 mois parce que ses parents suivaient l'actualité du monde. Elle estime que cela lui a "sauvé la vie".  Au micro de François Beaudonnet au "Comptoir de l'info", la journaliste raconte que ses origines n'ont représenté pour elle, ni un handicap ni un avantage. Car, elle estime avoit été "trempée dans le blanc'" dés qu'elle est arrivée dans sa famille en France, et que par conséquent, elle se sent "tellement française". Quant à savoir si elle a été choisie parce qu'elle serait la représentante d'une minorité visible, Patricia Loison, un brin provocatrice, assume entièrement : " Tant mieux ! S'il y a à l'antenne une brune, très brune sur trente blondes, très blondes, eh bien, je ne nuis à personne !"  "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture).  La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
Elle avait d'abord présenté l'émission "Pièces à Conviction" sur France 3. Elle était également connue pour le journal de 13 heures qu'elle a présenté pendant de longues années sur France 2.  Depuis avril 2012, Elise Lucet est le visage de l'émission "Cash Investigation", où elle s'attache à dénoncer les dérives du "monde merveilleux des affaires". Au "Comptoir de l'info", la journaliste est venue raconter à François Beaudonnet les coulisses de cette émission devenue iconique et qui vient de fêter ses 10 ans à l'antenne de France 2.   "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture).  La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
Pendant 40 ans, caméra à l'épaule, Roger Motte a parcouru le monde, pour Antenne 2 puis France 2. Il a effectué des reportages au Liban, en Yougoslavie, au Zaïre. Il a filmé la chute du mur de Berlin, le siège de Sarajevo. Par la qualité et la sensibilité de ses images, ce reporter spécialiste des terrains de guerre a marqué plusieurs générations de journalistes. Au moment de tourner une page, Roger Motte est venu "au comptoir de l'info" confier ses joies, ses doutes mais aussi ses remords. La curiosité et le doute. Ce sont les deux moteurs qui poussé Roger Motte à se rendre - pour témoigner- sur tous les grands conflits de la planète au cours de ces quatre dernières décennies. "On se demande tout le temps si on sert à quelque chose" dit-il, si "nos images vont permettre d'arrêter la guerre". Et il avoue : "je ne crois pas avoir répondu par l'affirmative". Avant d'ajouter : "Mais si nous n'y allons pas, ce sera pire". "J'ai filmé en pleurant, filmé en riant, filmé en ayant peur" Pour les journaux télévisés de France 2, pour les émissions "Envoyé Spécial" et "13 h 15", le journaliste reporter d'images (JRI) ne s'est jamais considéré comme un simple observateur, qui, froidement, filmerait la souffrance des autres. Au contraire, Roger Motte a toujours vécu profondément l'évènement. Au micro de François Beaudonnet, il raconte ces moments de bascule où, parfois, il a décidé de délaisser le reportage, de poser sa caméra et d'intervenir.  "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture).  La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Marion Gualandi
Depuis la rentrée 2022, Caroline Roux présente l'émission "L'Evènement" en première partie de soirée sur France 2. Au cours des deux premiers numéros, la journaliste a reçu le Président de la République. Ces deux émissions avec Emmanuel Macron ont recueilli de fortes audiences. Depuis six ans, Caroline Roux présente également  "C dans l'air", l'émission iconique de France 5. Un débat quotidien d'experts, sans polémiques ni invectives, sur les grands sujets d'actualité. "Je sens qu'il est en train de rater l'émission, de refuser le match". C'est ce que ressent Caroline Roux au cours du deuxième numéro de "L'Evènement" avec Emmanuel Macron. A ce moment précis, alors que la Président de la République décrit des tableaux et des courbes, et qu'il semble refuser d'aborder la réforme des retraites, l'intervieweuse finit par dire au Président de la République : "à un moment, il va quand même falloir que je vous pose des questions !". Pour la journaliste spécialiste des interviews politiques, le face à face avec un chef d'Etat est l'un des exercices les plus compliqués. "Si je me rate, ma carrière est finie"  Au micro de François Beaudonnet, Caroline Roux affirme que son moteur personnel, c'est la prise de risque. Elle aime se mettre en danger. Avant chaque émission importante, elle se dit souvent : "si je me rate, ma carrière est finie". Dans cet épisode du "Comptoir de l'info", la journaliste qui a co-présenté la l'interview du 14 juillet reconnait que le fait que l'Elysée choisisse ceux qui vont interroger le Président de la République est "choquant". Et elle ajoute :"il faudrait en finir avec ça parce que cela jette un discrédit sur l'exercice tel que nous le faisons." "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture).  La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Marion Gualandi
Entré à Antenne 2 en 1987, Michel Mompontet a réalisé des reportages pour le magazine "Envoyé Spécial", il a également dirigé le service culture de France 2. Le journaliste, qui présente actuellement "Mélodies nocturnes" sur France Info TV a marqué le paysage audiovisuel français avec sa chronique baptisée "Mon oeil". Un OVNI télévisuel diffusé pendant cinq ans dans "13 h 15" présenté par Laurent Delahousse. Et qui s'achevait toujours par les deux mots : "ou pas".  La chronique "Mon Oeil" n'est plus à l'antenne depuis 10 ans, déjà. Pourtant, il ne se passe pas une semaine sans qu'un téléspectateur écrive à Michel Mompontet pour lui demander quand elle sera à nouveau diffusée. "Mon oeil", c'était un OVNI télévisuel de 10 minutes où le journaliste tournait en ridicule, souvent avec humour, les techniques de communication des hommes et des femmes politiques. Il relate qu'Arlette Chabot, alors directrice de l'information à France 2, lui avait laissé une totale liberté. Mais une décennie plus tard, Michel Mompontet estime qu'avec "Mon oeil", il a "ouvert la porte des populismes télévisuels" "Les journalistes qui ne se fâchent jamais avec les Puissants ne sont pas des journalistes" Dans ses éditos sur France Info TV ou sur les réseaux sociaux (dont il est fan), Michel Mompontet a dénoncé des positions et des attitudes qu'il juge inacceptable. Ce qui lui a valu des insultes et même des menaces. Mais peu importe. Il se définit non pas comme un provocateur mais comme "un journaliste à 100 %". Pour le , "les journalistes qui ne se fâchent jamais avec les Puissants ne sont pas des journalistes". Au micro de François Beaudonnet, Michel Mompontet revient également sur la mort tragique de son ami René Robert. Le photographe a été victime d'un malaise, dans la soirée, dans un quartier animé de Paris. Il s'est effondré sur le trottoir, mais personne ne lui est venu en aide. Et ce n'est qu'au petit matin, alors qu'il était mourant, que quelqu'un a fini par appeler les secours. Mais il était trop tard.  "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast  "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture).  La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
Elle a passé plus de trois semaines dans la région de Kherson en Ukraine. C'est la quatrième fois que la journaliste Stéphanie Perez se rend dans le pays, pour France France Télévisions, depuis le début de l'invasion russe. Avec la JRI (journaliste reporter d'images) Chloe Cormery, elles ont vu la joie des habitants de Kherson après la libération de leur ville se transformer en angoisse lorsque les bombardements russes ont repris.    La journaliste Stéphanie Perez est arrivée à Kherson au moment les forces russes qui l'occupaient depuis le mois de mars, ont été obligées de quitter cette ville de prés de 300 000 habitants. Pour France 2, elle a assisté à la joie de la foule réunie sur la place centrale lorsque le président Volodymyr Zelensky est venu célébrer cette victoire. Mais très rapidement, l'ambiance a changé : les bombardements ont commencé et toute une partie des habitants n'ont alors eu qu'une seule envie : s'enfuir. "Ils lâchaient des chiens qui leur mangeaient les jambes"  Dans Kherson libérée, Stéphanie Perez a recueilli des témoignages terribles : ceux d'Ukrainiens que l'armée russe avait torturés, à l'électricité ou à l'aide de chiens qui leur "mangeaient les jambes". Dans cet épisode du podcast "Au comptoir de l'info", la journaliste explique aussi au micro de François Beaudonnet les difficultés pour une équipe de télévision de continuer à travailler sans électricité et sans internet. C'est à dire vivre et travailler comme les Ukrainiens eux-mêmes. "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
Depuis 2016, Jean-Baptiste Marteau est présentateur "joker" des journaux de 13 heures et de 20 heures de France 2. Depuis la rentrée 2022, il présente Télématin en remplacement de Thomas Sotto. Pour le podcast "Au comptoir de l'info" et au micro de François Beaudonnet, le journaliste de 39 ans revient sur son parcours professionnel ainsi que sur son engagement dans la lutte contre l'homophobie.    Il ne veut plus "laisser passer". Jean-Baptiste Marteau a porté plainte auprés des services de police, aprés avoir reçu, au siège de France Télévisions, une lettre de menaces concernant sa fille. "On sait où elle va à l'école" disait la missive anonyme. Le journaliste se dit malheureusement habitué à recevoir des messages d'insultes depuis qu'il a révélé publiquement son homosexualité. Mais lorsque cela concerne sa famille, il estime que toute menace aura dorénavant une suite judiciaire. "Je ne comprenais pas cette haine" Au zinc du "Comptoir de l'info", Jean-Baptiste Marteau se remémore également un incident dont il avait été victime lors d'une manifestation en 2010 qu'il couvrait en tant que reporter. Avec la JRI (journaliste reporter d'images) qui l'accompagnait, ils avaient été poussés dans la Seine par des manifestants. Le service d'ordre du cortége avait dû les aider à sortir de l'eau. Le journaliste avoue qu'il n'a pas compris cette haine à son encontre, alors qu'il était venu donner la parole à ceux qui venaient dire leur mécontentement. L'hostilité contre les journalistes, souvent accompagnée de violences, n'a cessé de croître depuis l'épisode des gilets jaunes. "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Marion Gualandi
 Aprés 35 années passées à parcourir le monde pour Antenne 2 puis France 2, où il a couvert les guerres du Libéria, du Golfe, de Tchéchénie ou encore le siège de Sarajevo, Dominique Derda choisit de tourner la page : il quitte Jérusalem, son dernier poste de correspondant. Le grand reporter, figure de la télévision publique française veut "laisser la place aux jeunes".  Au cours de sa carrière de grand reporter, Domique Derda a été à trois reprises correspondant à Moscou et pendant sept ans, correspondant en Afrique, basé à Dakar. Il a adoré ces deux parties du monde, aussi différentes soient-elle, parce qu'il y a une "humanité commune chez les Russes et chez les Africains". "Il est plus facile d'être un salaud qu'un héros" Au micro du podcast "au comptoir de l'info", le journaliste se remémore les moments forts de sa vie professionnelle. En particulier, au Libéria où il a vu des atrocités ou en Indonésie, lors du Tsunami où il a choisi d'aider un père en détresse. Dominique Derda rend également un hommage appuyé à Stéphane Frantz di Rippel, Yves Lambelin, Chellah Pandian et Raoul Adeossi, quatre hommes qui lui ont sauvé la vie en sacrifiant la leur, en avril 2011, au Novotel d'Abdijean. Et puisque le grand reporter est persuadé "qu'il est plus facile d'être un salaud qu'un héros", il se demande ce qu'il aurait fait à leur place. "C'est bien plus fort que toutes les guerres" Bien qu'il ait passé la majorité de sa vie professionnelle à l'étranger et bien souvent à couvrir des conflits, c'est en France que Dominique Derda a fait le reportage qui l'a le plus ému. Dans un Ehpad prés de Périgueux, il a, avec  le caméraman Jean-Marie Lequertier, rencontré des couples dont l'un était atteint de la maladie d'Alzheimer. Pour l'émission "13 h 15", il ont montré comment il est possible de continuer à aimer quelqu'un qui ne souvient plus de vous. "C'est bien plus fort que toutes les guerres" assure Dominique Derda qui avoue avoir été souvent aux bords des larmes.  Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. 
Depuis 3 ans, Angélique Bouin est la correspondante à Bruxelles des radios publiques France Inter, France Info, France Culture et France Bleu (Radio France). Elle y a vécu la crise du Covid et la guerre en Ukraine. Au micro de François Beaudonnet, elle analyse la couverture journalistique de ces deux ruptures majeures pour l'Europe.  "L'Europe est en guerre". C'est ce que ressent Angélique Bouin dés le 24 février 2022, jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La journaliste radio installée à Bruxelles avait déjà connu la mobilisation totale des institutions européennes dans la lutte contre l'épidémie de Covid, mais avec ce conflit de haute intensité qui débute sur le sol européen, les enjeux sont autrement plus lourds. "On a peur" C'est à ce moment là d'ailleurs que l'une de ses "sources" à Bruxelles lui avoue : "on a peur". La construction européenne qui s'est faite sur la paix, tout d'un coup, risque de s'effondrer. La réaction de l'Union européenne est de s'unir, car selon Angélique Bouin, "elle n'avait de toute façon pas d'autre choix". Des médias français peu présents à Bruxelles La correspondante de Radio France estime que l'actualité européenne est si dense qu'il est difficile de la couvrir, d'autant que les médias français n'ont à Bruxelles, qu'une trentaine de correspondants permanents. C'est beaucoup moins que les médias allemands par exemple ou que la plupart des médias européens. Mais la tendance s'inverse légèrement : le journal Le Monde nommera sous peu un troisième correspondant européen.  "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
  Et si Vladimir Poutine était sur le point d'obtenir ce qu'il souhaite : l'indifférence de l'Europe ? Si, l'été venu, les médias français et européens finissaient par ne plus s'intéresser à ce conflit ? Alors, la pression des opinions publiques sur leurs dirigeants baisserait et l'Europe pourrait alors ne plus aider l'Ukraine. D'autant que ces mêmes opinions publiques sont de plus en plus sensibles à la hausse des prix de l'énergie et qu'elles pourraient - peut-être - exiger une fin rapide de cette guerre.  "Il faut être vigilant à ne pas oublier l'Ukraine" Pour toutes ces raisons, Pierre Haski estime qu' "il faut être vigilant à ne pas oublier l'Ukraine". Le chroniqueur estime par ailleurs que la couverture journalistique de ce conflit est satisfaisante mais il dénonce en revanche "le chaos sonore de l'analyse" sur les chaines d'information continue avec "des experts qui parlaient hier du covid et qui sont devenus aujourd'hui des experts absolus du Donbass" "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, rédacteur en chef Europe, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Antonin Fajon
 Le 3 avril 2022, le grand reporter Arnaud Comte et le caméraman Stéphane Guillemot pénètrent dans la petite localité de Boutcha, dans la banlieue de Kiev. Ils y découvrent plusieurs dizaines de victimes civiles. "Une atrocité sans nom", un massacre dont ils vont rendre compte le soir même dans le journal de 20 heures de France 2.    Comment faire un reportage qui montre des civils visiblement massacrés, sans tomber dans le voyeurisme macabre tout en conservant la force du témoignage ? Que faut-il mettre à l'image, que faut-il "flouter" ? C'est le difficile équilibre qu'ont dû trouver les deux reporters de France Télévisions, pour témoigner de ce qu'ils ont vu à Boutcha. Arnaud Comte comprend tout de suite que ces images, terribles, auront une portée historique et qu'elles marqueront un tournant dans le cours de la guerre en Ukraine. Stéphane Guillemot filme des détails intimes des victimes, mais avec beaucoup de pudeur et de respect pour leur mémoire. Arnaud Comte écrit un commentaire sobre, sans dire que les soldats russes sont à l'origine de ce massacre même si, aujourd'hui, pour le grand reporter, "il n'y a pas de doute". "Une boite de conserve, une tablette de chocolat et un chargeur de téléphone" Ce qui a beaucoup marqué le journaliste, c'est que les morts qu'il découvre sont "des gens qui nous ressemblent. Ils auraient pu être mon voisin, mon grand-père ou ma grand-mère". Dans le sac de l'une des victimes de Boutcha, il y avait "une boite de conserve, une tablette de chocolat et un chargeur de téléphone", raconte Arnaud Comte. Le vieil homme était sûrement sorti pour faire quelques courses quand la mort l'a fauché. Sur son vélo. Des scènes d'une violence extrême, que le grand reporter, de retour en France, essaie à présent, non pas d'oublier -  il sait que c'est impossible - mais de "recouvrir" d'autres images, de belles images celles-là. A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec.
 Il a été l'un des premiers journalistes étrangers à entrer avec son équipe dans les ruines du théâtre de Marioupol. L'un des premiers reporters également à filmer cette ville martyre, aujourd'hui contrôlée par les forces russes. Luc Lacroix, le correspondant permanent de France Télévisions à Moscou, couvre la guerre en Ukraine du côté des séparatistes pro-russes.   Luc Lacroix et son équipe quittent chaque matin la ville de Donetsk pour se rendre à Marioupol, à deux heures de voiture de là. Pour pouvoir faire leurs reportages, ils doivent être accompagnés par des soldats séparatistes pro-russes, censés garantir leur sécurité. L'équipe de France Télévisions n'a donc pas la liberté totale de montrer ce qu'elle souhaite. Malgré cela, le correspondant à Moscou estime pouvoir travailler dans des conditions correctes, et interviewer qui il souhaite. "Une odeur pestilentielle s'échappe du soupirail" C'est dans ce contexte que Luc Lacroix a pu pénétrer dans les ruines du théâtre de Marioupol, bombardé le 16 mars 2022 par les forces russes, alors que plusieurs centaines de civils y avaient trouvé refuge. Combien d'entre eux ont-ils trouvé la mort dans l'abri souterrain de l'édifice ? Le reporter de France Télévisions n'a pas été autoriser à descendre dans la cave mais en passant prés d'un soupirail, il a senti une odeur pestilentielle qui s'en échappait.  A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Antonin Fajon
Il est arrivé en Ukraine le 3 février, trois semaines avant le début de l'invasion du pays par l'armée russe. C'est donc sur place, avec les Ukrainiens, que Christophe Kenck, journaliste reporter d'images (cameraman) pour France Télévisions, a vécu la "bascule" du pays dans le guerre et dans le chaos.    Au cours de ces trente dernières années, Christophe Kenck a couvert les guerres en Afghanistan, en Syrie, en Irak, en Libye, au Liban, en Côte d’Ivoire, ou encore en Sierra Leone. Mais les quarante quatre jours qu'il vient de passer en Ukraine ne ressemblent à rien de ce qu'il a connu auparavant dans sa carrière de journaliste reporter d'images (JRI) : d'abord parce que cette guerre se déroule sur le sol européen, à moins de 2 500 kilomètres de Paris, mais aussi parce qu'il s'agit d'une guerre "conventionnelle" avec deux armées qui s'affrontent avec des chars et des missiles. Ce qui a frappé le reporter de guerre, c'est l'exode des populations qui fuient en train ou en voiture vers l'ouest. Des scènes qui lui rappellentcelles de la seconde guerre mondiale en France, vécues par ses grands-parents. Christophe Kenck raconte aussi qu'il se trouvait à Irpin (nord-ouest de Kiev) le 13 mars dernier, et qu'il est passé à l'endroit exact où vingt minutes plus tard, le documentariste américain Brent Renaud a été tué. Le JRI de France Télévisions a aidé à mettre à l'abri et à évacuer le caméraman blessé par balles, membre de l'équipe du journaliste américain décédé. "Mon meilleur ami est mort devant moi " "Au comptoir de l'info", Christophe Kenck se remémore enfin avec douleur la mort de son collègue et ami Gilles Jacquier. Le 11 janvier 2012, ils se trouvaient ensemble à Homs en Syrie lorsque quatre missiles se sont abattus sur eux. Gilles Jacquier est mort, Christophe Kenck a été blessé : légèrement dans sa chair mais profondément dans son âme. Pendant plusieurs années, victime du stress post-traumatique, le reporter se demande sans cesse : "pourquoi ai-je survécu et pas Gilles ?". Finalement, aprés deux années de pause, Christophe Kenck repart sur les terrains de guerre, pour dit-il "ne pas laisser tranquilles les dictateurs". A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec
 Dorothée Ollieric est arrivée dans la capitale ukrainienne dix jours avant que les premiers missiles russes s'abattent sur la ville. Depuis, alors que la tension monte chaque jour un peu plus, qu'une longue colonne de blindés est à une vingtaine de kilomètres du centre de Kiev, elle et son équipe (Christophe Kenck, Bruno Vignais et  Patrick Miette) ont décidé de rester pour continuer à informer sur ce conflit au coeur de l'Europe.   Les conditions de travail sont particulièrement éprouvantes : les sirènes hurlent souvent dans le centre de Kiev, la capitale ukrainienne assiégée. Pendant que Dorothée Ollieric nous relate sa vie quotidienne de grand reporter sur un terrain de guerre, une nouvelle alerte est déclenchée. Mais cette journaliste aguerrie qui couvre des conflits depuis 25 ans ne descendra aux abris que lorsqu'elle estimera le danger sera imminent. "Mon instinct me dit de rester " Alors que le risque augmente au fur et à mesure que les troupes russes resserrent leur étau sur Kiev, Dorothée Ollieric a décidé de rester dans la capitale, alors que d'autres journalistes étrangers ont préféré partir. Non seulement "mon instinct me dit de rester" mais surtout "ça ne viendrait jamais à l'idée de partir avant que les choses commencent" dit-elle. "C'est peut-être cette sirène-là qui annonce la nuit d'enfer " Si en journée il est difficile de vivre à Kiev parce que rares sont les magasins  d'alimentation encore ouverts, c'est surtout lorsque la nuit tombe que l'inquiètude grandit. Dans une ville sous couvre-feu quand une nouvelle alerte se fait entendre, Dorothée Ollieric se demande toujours si "c'est cette sirène-là qui annonce LA nuit d'enfer" Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Cet épisode a été réalisé par Marion Gualandi.
 Depuis octobre 2020, Karine Baste remplace régulièrement Anne-Sophie Lapix à la présentation du journal de 20 heures de France 2. La journaliste martiniquaise veut imprimer sa marque personnelle à l'édition phare de France Télévisions.   Après avoir travaillé en Martinique, dont elle est originaire puis en Guadeloupe et enfin à Paris, où elle a présenté la matinale de France Info canal 27, la journaliste a été nommée présentatrice remplaçante du journal de 20 heures. Un défi qu'elle entend relever avec sa personnalité très spontanée et son envie de rendre accessibles les informations les plus complexes. "Je suis une femme noire au journal de 20 heures" Lors de sa nomination, certains journaux avaient titré : "la première femme noire présentatrice du 20 heures". Cette présentation ne convient pas à Karine Baste qui ne veut pas être vue par le prisme de ses origines mais uniquement considérée pour ses qualités professionnelles. Même si, factuellement, dit-elle : "je suis une femme noire au journal de 20 heures". La journaliste souligne par ailleurs avoir été magnifiquement accueillie par l'équipe du journal et par la rédaction de France 2 Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  Nous suivre sur Twitter : @Comptoirinfo Nous envoyer un courriel : comptoirinfo@francetv.fr A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Cet épisode a été réalisé par Timothée Le Hec.
 Selon Axel de Tarlé, il est plus confortable pour un journaliste de travailler dans un média public que dans un média privé. Tout d'abord parce que dans le service public, les rédacteurs de terrain ont plus de liberté vis à vis de leur hiérarchie et surtout parce qu'ils n'ont pas à s'autocensurer comme le font les journalistes du secteur privé lorsqu'il s'agit de parler de l'actionnaire principal de leur média. Le journaliste spécialiste de l'économie estime d'ailleurs "dramatique" la concentration des médias en France dans les mains de quelques milliardaires. "Le crédit lyonnais vous tient par les c....... !" Axel de Tarlé est venu "au comptoir de l'info" avec une archive sonore datant de 1997. Il était alors jeune journaliste à Europe 1. Il a voulu interviewer Bernard Tapie qu'ilvenait de croiser dans un couloir de la station. Trés rapidement, l'entretien dérape et l'homme d'affaires lui lance : "vous ne diffuserez jamais cette interview parce que le crédit lyonnais vous tient par les c....... !". En effet, Axel de Tarlé ne l'a pas diffusé mais pour une raison bien différente, selon lui : il y a 25 ans, les journalistes étaient beaucoup à la rechercher du "buzz" qu'aujourd'hui. Vous pouvez vous abonner à cette série sur l'application Radio France, Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Google Podcasts et AudioNow.  A propos du podcast : "Au comptoir de l'info" est le premier podcast natif (audio) de France Télévisions. Sous forme d'interview journalistique, un acteur qui fabrique l'information télévisée du service public — un grand reporter, un cameraman, un présentateur — vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu'il est sur le terrain ou en studio. Depuis le mois de mai 2021, le podcast "Au comptoir de l'info" reçoit également à son micro des journalistes de Radio France (France Inter, France Info, France Culture). La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27), grand reporter à France 2 et chroniqueur dans l'émission "Nous, les Européens" sur France 3. Ancien correspondant à Rome et Bruxelles, il a débuté en radio où il présentait le journal de 13 heures sur France Inter. Cet épisode a été réalisé par Antonin Fajon.
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