DiscoverAutour de la question, le magazine de toutes les sciences
Autour de la question, le magazine de toutes les sciences

Autour de la question, le magazine de toutes les sciences

Author: RFI

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Description

Qui sommes-nous ? D’où venons-nous et où allons-nous ? Quelles nouvelles pistes de recherche face à ces questions plus vives que jamais en ce 21e siècle de tous les dangers et de tous les possibles ? Comment partager les découvertes en sciences dures comme en sciences humaines, des chercheurs et chercheuses au Nord mais aussi au Sud, qui font avancer les connaissances, à la fois sur nous-même et sur les autres vivants sur terre voir ailleurs dans l’univers ? De l’infiniment petit à l’infiniment grand, de l’intelligence naturelle à l’intelligence artificielle, comment cultiver un esprit libre, critique et curieux face à ce qui nous arrive ? Comment redonner du sens et refaire lien autour du meilleur de notre humanité? Autour de la question, une émission interactive présentée par : Caroline Lachowsky en direct les lundis et mardis avec Caroline Filliette et Thibault Baduel à la réalisation. *** Diffusions toutes cibles du lundi au mardi à 14h10 TU et 23h10 TU. *** Diffusions vers toutes cibles du lundi au mercredi à 14h10 TU  et 23h10 TU. *** À partir du 31 mars 2024, diffusions vers toutes cibles les lundis et mardis à 14h10 TU et 23h10 TU.

607 Episodes
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Les communs sont des ressources partagées, gérées et entretenues par une communauté qui en définit les règles d’utilisation. Dans le numérique, les communs trouvent une puissance incroyable, avec de superbes réussites comme les logiciels libres, Wikipédia, le Web, la science ouverte... Pourquoi le numérique est-il si bien adapté aux communs ? Comment encourager cette approche collective, solidaire, partagée et démocratique ? Comment résister à la dictature des algorithmes et du marché ? Ouvrons d’autres possibles dans nos sociétés numériques, face à la dictature des algorithmes, à la loi du marché c’est-à-dire celle du plus fort des multinationales ou des États autoritaires… Comment reprendre la main ? Comment renverser la vapeur en développant, non plus la pire des dystopies, mais le meilleur de notre humanité : c’est-à-dire notre capacité à partager, à gérer collectivement et solidairement nos ressources ce qu’on appelle les communs. Et si le numérique justement était parfaitement adapté au communs ? À l’origine du World Wide Web à l’œuvre dans les logiciels libres ou Wikipedia, les biens numériques ont cette particularité intrinsèque que leur consommation par les uns n’enlève rien aux autres... le numérique favorisant au contraire le partage massif de données d’informations et de connaissances…Avec Serge Abiteboul, chercheur en informatique à l’Inria et François Bancilhon, entrepreneur et dirigeant de start-up du numérique en France et aux États-Unis, pour leur ouvrage Vive les communs numériques, logiciels libres, Wikipédia, science ouverte, etc. paru chez Odile JacobEt Lê Hoang Nguyen, polytechnicien, docteur en mathématiques, co-auteur avec Jean-Lou Fourquet de La dictature des algorithmes – Une transition numérique démocratique est possible, paru chez Tallandier.
Et si le vivant était hybride par nature ? Des plus anciens mythes comme celui du Centaure jusqu’aux interfaces homme-machine, en passant par les milliards de bactéries avec lesquelles nous cohabitons, pourquoi la figure de l’hybride revient elle en force aujourd’hui et pour le meilleur ? Et si nous étions tous hybrides par nature, composés et composites, mélangés, multiples et même contradictoires ? À la fois humains et animaux, comme le démontrent les milliards de micro-organismes avec lesquels nous cohabitons, rejoignant ainsi les mythes les plus anciens de toutes les civilisations, mais aussi hybrides homme-machine avec nos multiples interfaces et autres outils technologiques (qui deviennent de plus en plus hybrides, eux aussi). Pourquoi et comment la figure de l’hybride revient-elle en force aujourd'hui ? Et si c’était pour le meilleur, pour sortir enfin des frontières arbitraires des espèces et des cases identitaires ?Avec - Gabrielle Halpern, philosophe pour son livre Tous centaures ! Éloge de l’hybridation paru au Pommier- Romain Simenel, ethnologue et anthropologue, spécialiste de l’Inde et du Maroc pour son ouvrage De l’hybride à l’espèce : représenter le vivant de Léonard de Vinci à nos jours (Puf).Cette émission est une rediffusion du 11 octobre 2023.
Avec les découvertes de l’accélération de l’expansion de l’univers, celle du Boson de Higgs et la détection des ondes gravitationnelles, les astrophysiciens et les physiciens des particules pourront-ils unifier leurs théories ? Celle de l’infiniment grand avec celle de l’infiniment petit ? La mécanique quantique avec la relativité générale ? Et si pour résoudre l’énigme de la matière noire, de l’énergie sombre ou de la masse des neutrinos, il fallait inventer une nouvelle physique ? Avec Yann Mambrini, théoricien au Laboratoire de physique des 2infinis Irene Joliot-Curie à l'Université Paris-Saclay, scientifique associé au CERN - et magicien à ses heures.Il publie chez Albin Michel La Nouvelle physique, comprendre les lois ultimes du cosmos, préfacé par le prix Nobel de physique Alain Aspect.Et en fin d'émission, nous retrouverons le planétologue Sylvain Bouley pour la chronique Ciel d'Afrique. Ce mois-ci, ballet matinal de planètes et pluie d'étoiles filantes sont à prévoir...Félicitations d'ailleurs au nouveau lauréat de la lunette astronomique offerte par SSVI et RFI en partenariat avec la revue L'Astronomie Afrique : le club d’astronomie de Mahajanga à Madagascar ! Parfait pour célébrer astronomiquement le festival Majunga sous les étoiles qui s'y tiendra en juin prochain.
L’Égypte pharaonique suscite depuis toujours, et de toutes parts, au Nord comme au Sud, une réelle fascination. Comment se fait-il que tant de groupes humains, aux buts parfois opposés, s’en revendiquent ? Pourquoi ces fantasmes, nourris aussi bien par des suprémacistes blancs que par des abolitionistes et afrocentristes ? Comment démêler le vrai - les anciens royaumes des pharaons noirs de Méroé et Napata - du faux - Hiéroglyphes dans le grand canyon ou influence égyptienne des pyramides pré-colombiennes ? Décryptons avec notre invité cinq siècles d'égyptomanie.Avec l’anthropologue Jean-Loïc Le Quellec pour l’ouvrage Nos ancêtres les pharaons, 5 siècles d’illusions sur l’Égypte ancienne paru aux Éditions du Détour.
L’odorat est notre tout premier sens, celui qui nous relie, in utero déjà, à notre mère. À la source de tous nos goûts et de nos dégoûts, aussi bien alimentaires que sensuels, pourquoi une odeur ou un parfum réveille tant d’émotions et de souvenirs ? Notre cerveau a-t-il du nez ? Réhabilitons un sens majeur, méconnu et sous-estimé voir méprisé : l’odorat !C’est notre tout premier sens, in utero, nous sentons et ressentons déjà l’odeur maternelle. Aussi essentiel pour nous nourrir que pour nous lier et relier aux autres, l’olfaction est à la source de nos gouts et dégouts… alimentaires mais aussi sensoriels et sexuels, à l’origine de tant d’émotions plaisantes ou déplaisantes. Quoi de plus fort qu’une odeur, un parfum pour éveiller et titiller notre mémoire ? Notre cerveau aurait-il du nez ? Pourquoi et comment ?Avec Hirac Gurden, directeur de recherche en neurosciences au CNRS, il étudie la représentation des odeurs par le cerveau. Pour son ouvrage Sentir : comment les odeurs agissent sur notre cerveau (Editions les Arènes).
Comment les « humeurs » du Soleil, qui est à son pic d’activité cette année, affectent la Terre ? Entre éruptions solaires et électromagnétisme il est essentiel de prévoir la météo de l’espace et celle de notre Soleil qui sera éclipsé par la lune ce lundi...  Une éclipse solaire totale se produira ce jour dans le ciel du Canada, des États-Unis et du Mexique.Est-il possible de prévoir la météo de notre Soleil ? Une question de plus en plus d’actualité car nous sommes avec nos télécommunications et autres satellites de plus en plus sensibles et affectés par les « humeurs » du Soleil.Avec Barbara Perri chercheuse en astrophysique, spécialiste du Soleil. Au cours de sa thèse elle s'est intéressée aux relations entre le champ magnétique dynamo généré à l'intérieur de notre étoile et le vent solaire, un flot permanent de particules pouvant impacter l'environnement spatial de la Terre. Et en direct depuis les États-Unis et par téléphone Allan Sacha Brun, astrophysicien, chef du LDEE (Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement) à l'IRFU au CEA de Saclay.
Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Dylan Beiner, Science et Vie : Le monde vu par les animaux Hervé Poirier, Epsiloon : La génétique réécrit l'histoire de l'Europe Franck Daninos, Sciences et Avenir : Vaincre l'insomnie, nouveaux traitements Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Expansion de l'Univers : la tension s'accroît François Lassagne, Pour la Science : Glaciers en sursis.  
Portons un autre regard sur nos cousins primates : chimpanzés, babouins, macaques… en plus d’être malins comme des singes, saviez-vous que ces primates non humains ont aussi une ou plutôt des cultures? Différentes selon les lieux et les communautés, ce qui veut dire que ces comportements sociaux cultuels s’apprennent, s’adaptent et se transmettent d’une génération à l’autre. Comment et jusqu’où peut-on parler de culture chez les animaux en général et chez les singes en particulier ? Pourquoi ce qui était considéré comme le propre de l’humain, la culture, la politique, la négociation des services et des biens est largement partagé par les autres animaux ?Avec Cédric Sueur, maître de conférences en éthologie, primatologie et éthique animale à l’Université de Strasbourg (IPHC Institut pluridisciplinaire Hubert Curien). Il travaille sur le terrain et s’est intéressé aux mécanismes de vie des groupes de primates. Auteur de Les péripéties d’un primatologue chez Odile Jacob.→ La bande annonce du film Saru, une histoire de transmission culturelle. 
Tout ce qui vit sur Terre a pour origine une cellule ancestrale commune. Comment Luca Last Comon Ancestor a pu évoluer pour produire une telle diversité ? Et comment partager cette diversité et cette unité de la vie à travers les cellules qui la composent ? (Rediffusion du 25/10/2023) Partons pour une odyssée fascinante, une plongée au cœur même du vivant et des cellules qui le composent. Tout ce qui vit sur Terre, des bactéries aux arbres et aux humains, est constitué de cellules ayant pour toute origine une même cellule ancestrale commune : Luca. Comment cette cellule ancêtre commune à tout le vivant est apparue, il y a des milliards d’années, et a pu évoluer pour former tous les organismes anciens et actuels ? Pourquoi comprendre l’origine et le fonctionnement de ces cellules, c’est découvrir la formidable unité du vivant ?Avec Christian Sardet, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire BioDev de l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (CNRS et Sorbonne Université), il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques sur les molécules, cellules, embryons et le plancton et co-fondateur et coordinateur de l'expédition Tara Océans. → Son ouvrage Les cellules. Une histoire de la vie, aux éditions Ulmer.
Hommage à Frans de Waal. Disparu le 14 mars 2024, ce primatologue d’exception, internationalement reconnu a révolutionné notre regard sur les grands singes, révélant notamment leur capacité d’empathie… (Rediffusion du 3 octobre 2016) Qu'est-ce qui distingue votre esprit de celui d'un animal ? Vous vous dites peut-être : la capacité de concevoir des outils, ou la conscience de soi, ou bien l'emprise sur le passé et le futur - pour citer les principaux traits de notre espèce dite dominante. Mais, dans les dernières décennies, ces thèses ont été érodées, ou même carrément réfutées, par un révolution dans l'étude de la cognition animale. (4ème de couverture de l'ouvrage Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l’intelligence des animaux ?, paru aux Liens qui libèrent.Avec Frans de Waal, primatologue et biologiste et auteur du livre Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l’intelligence des animaux ?, paru aux Liens qui libèrent.
Du caméléon à l’humain en passant par chiens, chats, perroquets, serpents et chimpanzés, tous les animaux (ou presque) ont une langue, pour se nourrir, boire, se lécher... et parler ! Comment remonter aux origines de la parole en tirant sur le fil de la langue ? Intéressons-nous à un organe singulier, charnu, flexible et très mobile, indispensable pour se nourrir, boire, laper, se lécher et... se parler : c’est la langue !Pas la peine de la donner au chat car il en est pourvu comme tous les vertébrés, du caméléon aux chimpanzés en passant par les oiseaux, les serpents, les chiens et nous les humains ! Pourquoi la langue est l’organe le mieux partagé sur Terre ? Mais aussi l’un des moins connus. Quelles sont ses multiples et si diverses fonctions ? Comment l’étude de la langue permet de remonter aux origines de la parole articulée et donc du langage ? Bienvenue pour retracer l’odyssée de la langue...Avec Marion Laporte, primatologue pour le projet «Origins of speech » dont l’axe de recherche « Apes voice » a pour objet la compréhension des mécanismes anatomiques de la production vocale chez les chimpanzés et bonobo.Anthony Herrel, enseignant chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur l’évolution des systèmes ostéomusculaires.
Et s’il nous suffisait d’observer le vivant, des plantes aux animaux en révisant nos jugements, en sortant de nos préjugés sur la nature et l’évolution (y compris humaine) ? Comment nous relier au vivant en nous et autour de nous ? Revisitons toutes nos idées reçues sur la nature (y compris) humaine. Non la nature n’est pas bien faite, vivre ce n’est pas être autonome mais nouer des liens en bonne interdépendance. Et si nous ouvrions les yeux sur le vivant, tous les vivants qui nous entourent : animaux, végétaux, bactéries, champignons. Pourquoi et comment leur observation, leur étude nous invitent à une autre compréhension du monde et à une autre manière d’habiter la terre ?Avec Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur les associations à bénéfices mutuels (symbioses), pour son nouvel ouvrage Nature et préjugés, convier l’humanité dans l’histoire naturelle, paru chez Actes Sud.
Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites, métavers : nos cerveaux sont le champ de bataille du XXIè siècle avec les technologies comme véhicules du pouvoir et instruments de la puissance. Jusqu’où et dans quelles mains ? Et s’il était urgent de penser la technopolitique ?  Interrogeons-nous -au-delà des fantasmes et des oppositions stériles entre technophiles et technophobes - sur les réels enjeux politiques et géopolitiques des nouvelles technologies ? Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites sont autant d’instruments de puissance, détenus non plus par des États mais par les bigs techs, ces géants technologiques, ces entités hybrides qui redéfinissent désormais les enjeux de pouvoir et de puissance entre nations et qui interviennent dans les processus électoraux et dans les guerres, mais jusqu’où ? Comment nos cerveaux sont devenus le nouveau champ de bataille du XXIè siècle ? Et si la boîte noire de la tech n’était pas algorithmique mais bien politique ? Pourquoi est-il urgent de le penser et comment résister si ce n’est par l’innovation, politique et démocratique ?Avec Asma Mhalla, chercheuse au Laboratoire d’Anthropologie politique de l’EHESS/CNRS, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech et de l’IA.Pour Technopolitique, comment la technologie fait de nous des soldats paru aux Éditions du Seuil.
Regards croisés du planétologue Alessandro Morbidelli (spécialiste mondialement reconnu de la formation des planètes et des exoplanètes) et de l’astronome Valéry Lainé, ce spécialiste des marées qui vient de découvrir un océan jusque sous la glace d’une lune de Saturne. Interrogeons-nous sur la mécanique céleste ! Pourquoi observe-t-on dans notre système solaire - et pourquoi découvre t-on au-delà- une telle diversité, un tel bestiaire de planètes et désormais d’exoplanètes ? Accompagnées de satellites, de lunes elles aussi toutes différentes, gravitant autour d’une étoile comme notre soleil et pourtant à chaque fois si singulières… Comment se sont formés tous ces systèmes planétaires à partir de poussières stellaires ?Avec - Valéry Lainey, astronome à l’Observatoire de Paris pour parler de la découverte d’un jeune océan sous la couche de glace de Mimas (Mimas est l’une des petites lunes de Saturne)- Alessandro Morbidelli, planétologue à l’Observatoire de la Côte d’Azur, est membre associé de l’Académie des sciences et de l’Académie royale de Belgique. Professeur au Collège de France à la chaire Formation planétaire : de la Terre aux exoplanètes.
En s’inspirant de la robustesse du vivant sur la durée, le biologiste Oliver Hamant s’interroge sur cette injonction de nos sociétés à l’optimisation et à la cohérence parfaite. Pourquoi ça ne marche pas comme ça dans le vivant et dans un monde fluctuant ? Tentons de penser autrement notre monde et ses bouleversements : en s’inspirant du vivant, de la formidable robustesse du vivant qui lui permet de résister sur le long terme à toutes les fluctuations. Notre invité le chercheur Olivier Hamant a découvert, à partir de ses recherches en biologie végétale à l'Inrae, que le vivant n’était pas si performant que ça, ni optimal, ni cohérent... Et si c’était précisément cette incohérence propre au vivant dont il fallait s’inspirer pour faire face à tous les défis de notre monde en pleine mutation, en plein dérèglement et toujours plus complexe ?Avec Olivier Hamant, chercheur à l’Inrae (Institut national de Recherche pour l’Agriculture). Il travaille sur les nouvelles relations de l’humanité avec la nature. Pour son livre De l’incohérence, philosophie politique de la robustesse, paru chez Odile Jacob.
Qu’est-ce qui nous pousse à procrastiner ? Quels sont les mécanismes cérébraux qui nous font tout remettre à plus tard ? Regards croisés en cette semaine du cerveau, d'un neuroscientifique et d'une philosophe. Peut-on apprivoiser sa procrastination ? Pourquoi avons-nous trop souvent tendance à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui ? Cela s’appelle la procrastination et il semblerait bien que nous soyons tous concernés : que ce soit pour payer une facture, déclarer ses impôts, rendre un devoir ou arrêter de fumer. Pourquoi avons-nous tendance à remettre à plus tard, au dernier moment ou à la saint glinglin, des tâches pourtant incontournables dans notre agenda, tout en ayant parfaitement conscience des effets délétères et de l’angoisse que ça génère ? Pourquoi est-ce si universellement partagé ? Y aurait-il des mécanismes cérébraux qui nous pousseraient à procrastiner ?Avec la philosophe Mathilde Ramadier pour son ouvrage Apprivoiser sa procrastination, l’art de faire autrement, paru aux Éditions Eyrolles - Mathias Pessiglione, chercheur à l’Inserm, coresponsable de l'équipe Motivation, cerveau et comportement de l'Institut du cerveau.Semaine du cerveau du 11 au 17 mars.
Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Thomas Delozier, Science et Vie : Les nouveaux monstres cosmiques Mathilde Fontez, Epsiloon : Trou de ver, la nouvelle star Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : Énergie noire, la force qui déchire l'Univers Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Enquête sur la méthode Space X François Lassagne, Pour la Science : Les IA face au réel…    
Bienvenue pour découvrir l’intelligence phénoménale des corneilles, mais aussi celle des grands oiseaux migrateurs, ou des perroquets, sans oublier pinsons et tourterelles... Comment approcher ces prétendues cervelles d’oiseau pour nous inspirer de leurs intelligences plurielles ? Prenons notre envol en nous mettant dans la tête d’un oiseau, histoire d’approcher d’autres formes d’intelligence que la nôtre. Bien loin des clichés de tête de linotte ou cervelle d’oiseau dont on les a longtemps affublés, l’heure est venue de nous incliner devant la phénoménale intelligence des corneilles et autres corvidés qui, avec les perroquets, tiennent le haut du pavé. Mais aussi de nous intéresser aux talents divers et cachés des oiseaux migrateurs, des pinsons, et même des pigeons qui ont tous des capacités cognitives et sociales hallucinantes !Invités:- Gérard Leboucher, enseignant-chercheur émérite, spécialiste du comportement des oiseaux, auteur de Dans la tête d’un oiseau, paru chez Humensciences- Frédéric Jiguet, ingénieur agronome, chercheur au Centre d’écologie et de sciences de la conservation, auteur de Vivent les corneilles : un plaidoyer pour une cohabitation responsable, aux éditions Actes Sud.
Biberons préhistoriques, jouets antiques : comment les archéologues mettent au jour les traces des soins accordés aux petits, mais aussi celles des enfants esclaves ou travailleurs forcés ? Quelle place avaient les enfants dans les sociétés du passé ? Et qu’est-ce que ça nous raconte ? Demandons-nous quelle était la place et le statut des enfants dans les sociétés du passé ? Pourquoi faire l’archéologie de l’enfance et de la petite enfance ? Et qu’est-ce que ça dit de nous et de notre humanité ? Que révèlent les sites et les fouilles des sépultures de la Préhistoire à nos jours ? Pourquoi les archéologues trouvent tant de traces de soins apportés aux tout-petits ? Biberons préhistoriques, jouets antiques : de tous temps, en tous lieux, contrairement à ce que l’on a longtemps voulu croire, les hommes et surtout les femmes ont protégé et soigné leurs petits si vulnérables et si précieux. Mais comment et jusqu’où ? Car ce nouveau champ de recherche en archéologie de l’enfance exhume aussi les traces d’enfants esclaves, bagnards ou travailleurs forcés de la révolution industrielle…Avec Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives).Olivier Blin, architecte, ethnologue diplômé de l'EHESS et archéologue, ingénieur de recherche à l’Inrap à la Direction scientifique et technique. Il est spécialiste de l’Antiquité et du fait urbain pour l’ouvrage Pour une archéologie de l’enfance (Les nouvelles de l’archéologie/Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme).
Et si ce n’était pas à des fins utilitaires, pour se nourrir, que les humains auraient domestiqué les plantes ? Sur les traces des graines de l’au-delà, découverte bouleversante du biologiste archéologue et linguiste Nissim Amzallagh… Remettons en question « l’invention « de l’agriculture. Pourquoi les humains au Proche-Orient mais aussi ailleurs sur la planète, ont-ils planté les premières graines ?? Et si ce n’était pas à des fins alimentaires, vu le temps que prend la sélection des graines de céréales, la domestication des plantes est un processus qui se compte en centaines d’années voire plus… Alors pourquoi les humains ont-ils domestiqué des végétaux qui poussaient déjà en abondance autour d’eux ? Comment l’idée de transformer des plantes sauvages en plantes domestiques a-t-elle bien pu germer ? Et si ce n’était pas du tout pour des raisons utilitaires, alimentaires mais pour des raisons bien plus spirituelles et biologiques ? Et si les humains avaient commencé par constater que les plus belles plantes poussaient toujours là où sont enterrés les morts ?Avec Nissim Amzallagh, biologiste, archéologue, philosophe et linguiste, auteur de l'ouvrage Les graines de l’au-delà : domestiquer les plantes au Proche-Orient, paru aux éditions de la Maison des Sciences de l’homme.
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Comments (1)

Yannick Zoetgnande

Émission vraiment top

Jul 13th
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