Chaque jour nous prenons des décisions pour notre vie privée, professionnelle, nos destinations de vacances, nos investissements, nos petits achats quotidiens. Mais sommes-nous bien conscients de ce que nous faisons ? Dans cet épisode de Braincast, Mathias Pessiglione nous livre les dernières découvertes des neurosciences, qui montrent que le plus souvent nous prenons nos décisions… sans y penser ! Une émotion, une attraction instinctive vers un produit, une bonne ou une mauvaise impression que nous inspire une personne, et nous voilà engagés dans une direction qui a parfois des conséquences durables dans notre vie. La partie rationnelle de notre cerveau s’active alors dans un second temps : elle croit avoir choisi en connaissance de cause, mais ne fait que produire un discours rationnel après coup, pour justifier des orientations qui ont déjà été prises à un niveau inconscient. Il y a toutefois une bonne nouvelle : les systèmes de prise de décision instinctive sont relativement bien réglés et nous apportent généralement des bénéfices, mais ce n’est pas toujours le cas et il importe alors de mettre en place des systèmes de régulation pour ne pas céder systématiquement à nos élans spontanés. Ce que nous explique Mathias Pessiglione, en s’appuyant sur ses propres travaux de laboratoire! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que se passe-t-il quand on meurt ? Ces dernières années, des expériences cruciales ont permis de repousser les frontières de notre connaissance sur les NDE, les expériences de mort imminente. Voici des décennies qu'on se demande d'où vient la vision d'un tunnel, les voix des défunts, le sentiment d'amour infini éprouvé par les personnes qui se sont approchées de la mort, or plusieurs laboratoires de recherche ont permis de tracer des frontières successives entre l'état vivant et l'état décédé. L'un de ces laboratoires est celui de Stéphane Charpier, à l'Institut du cerveau. Dans cet épisode, il nous explique les étapes de la mort dans le cerveau. A commencer par ces quelques minutes où les neurones semblent s'éteindre, puis émettent une onde considérée comme leur chant du cygne, et que l'on a longtemps considérée comme le point de non retour. Jusqu'à ce que Charpier et son équipe montrent que même à ce moment-là, dans certaines conditions, les neurones de notre cerveau peuvent se réveiller et donner lieu à une onde qu'on appellera l'onde de la résurrection... Fantasme ? Paranormal ? Non, pas du tout! La science la plus pointue, pour repousser les frontières du mystère le mieux gardé de l'humanité. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, chaque année, 200 000 personnes en France reçoivent un diagnostic d’Alzheimer. Mais chez la plupart de ces personnes, le cerveau a commencé à subir des atteintes longtemps – souvent des années – avant que n’apparaissent les premiers symptômes. C'est pourquoi l'enjeu de la recherche consiste à détecter ces changements bien avant que la situation commence à se dégrader, ce qui permettrait de prescrire des traitements le plus tôt possible afin de ralentir l’évolution de la maladie. Une méthode développée à l’Institut du Cerveau consiste à utiliser l’imagerie cérébrale pour repérer les zones du cerveau d’un patient qui commencent à fonctionner de travers, même s’il ne souffre encore d’aucun trouble de la mémoire. Pour cela, Ninon Burgos utilise l’imagerie cérébrale combinée à des méthodes de calcul de dernière génération, combinées avec l’IA, l’intelligence artificielle. Ces programmes sont ainsi en mesure, à partir des clichés du cerveau d’un patient, d’affirmer si certaines zones de son cerveau fonctionnent moins bien qu’elles ne devraient le faire en l’absence de toute atteinte pathologique. Et ce, de façon personnalisée, en tenant compte de l’anatomie précise du cerveau du sujet. Dans cet entretien avec la chercheuse, nous révélons toutes les clés de cette approche révolutionnaire, au carrefour de l’algorithmique, de l’imagerie médicale et de la médecine ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que se passe-t-il quand vous prenez votre café le matin ? Lorsque vous allez au travail ? Quand vous lisez un livre, ou parlez à un ami? Dans votre cerveau, des myriades d’informations circulent entre vos quelque 100 milliards de neurones. C’est grâce à ce flux d’information incessant que vous pouvez penser, aimer, converser, bouger. Des influx électriques se propagent le long des câbles microscopiques de nos cellules nerveuses, les axones, et se déplacent de neurone en neurone. Ces influx sont aidés en cela par une substance qui, enveloppant les câbles tel un isolant électrique, accélère la propagation de l’information. Cette substance s’appelle la myéline ; et malheureusement, dans certains cas, cette myéline s’abîme, s’use, est dégradée par différents processus délétères dans le cerveau. On peut alors souffrir de maladies comme la sclérose en plaques qui se traduit par des difficultés de mouvement, de sensibilité, de vision, des troubles cognitifs, ou de l’équilibre. La recherche sur la sclérose en plaque progresse à pas de géants et aujourd’hui nous sommes à un tournant, où il va s’agir d’innover pour franchir les dernières étapes avant des thérapies plus englobantes. C’est de cette maladie que nous parlons aujourd’hui avec notre invitée : Catherine Lubetzki, professeure de neurologie à Sorbonne Université, directrice du département médico-universitaire de neurosciences et directrice médicale de l’Institut du Cerveau. Où elle travaille pour mettre au point des thérapies toujours plus innovantes, dans l’espoir de guérir un jour cette maladie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi est-il si difficile de renoncer à cette tablette de chocolat pour se préparer à la place un plat de brocolis ? Pourquoi préférons-nous souvent manger un hamburger qui nous bouche les artères plutôt qu’une salade de concombres saine et revigorante ? Et quand on fait un régime, qu’est-ce qui fait que la plupart du temps on finit par craquer et on reprend encore plus de poids ? La clé de ces mystères se trouve dans notre cerveau, nous explique Liane Schmidt, chercheuse en neurosciences cognitives à l’Institut du Cerveau. Un véritable bras de fer a lieu entre deux zones voisines de notre cerveau, l’une qui code nos préférences alimentaires, et l’autre qui veut faire régner la raison… Mais nous ne sommes pas tous dotés des mêmes armes sur ce plan, et les mesures d’imagerie cérébrale montrent que chez certains, la zone de la raison, qui permet aussi de patienter avant de se faire plaisir, sont plus développées que chez d’autres ! Un passionnant voyage dans les neurones de l’appétit, de la modération, du plaisir et parfois… du surpoids. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis 30 ans, on attend un vrai traitement pour la maladie d'Alzheimer. Quand ce moment arrivera-t-il? Peut-être bientôt, nous explique Stéphane Epelbaum dans cet entretien livré à Braincast. Nous sommes en effet à un tournant. Les outils de diagnostic précoce - jeux vidéo cognitifs, notamment, mais aussi marqueurs sanguins - bouleversent notre capacité de détection de la maladie, pendant que de nouveaux médicaments voient le jour. En premier lieu, des anticorps capables d'éliminer les substances toxiques de la maladie. Une fois ces approches validées dans les essais cliniques, c'est une nouvelle ère qui pourrait s'ouvrir. En avant-première dans Braincast, avec Cerveau & Psycho et l'Institut du cerveau. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Savez-vous combien d’utilisations différentes on peut faire d’une brique ? Pourriez-vous trouver un mot que l’on peut relier aux trois suivants : agneau, chat, ordinateur ? Ce genre de tests sont posés à des personnes dont on veut évaluer la créativité. La capacité à générer des idées nouvelles, diverses, originales, à jeter des passerelles entre des concepts à priorité très différents. La créativité, capacité humaine sans pareille, qui nous a rendus capables d’innovation, d’inventivité, d’adaptabilité. Mais comment le cerveau produit-il des idées nouvelles ? Pour le savoir, Emmanuelle Volle, chercheuse en neurosciences cognitives à l’Inserm et à l’Institut du Cerveau, à Paris, répond à nos questions. Sa passion : observer directement ce qui se passe dans les neurones de volontaires à qui on fait passer ces tests. Les enseignements de ces recherches nous livrent une anatomie de la créativité. Pour nous aider à progresser sur cette voie passionnante du développement de nos capacités d’innovation. Bienvenue dans une plongée au cœur de cette part la plus intime de nous-même, celle qui mêle l’imaginaire à la raison… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que feriez-vous si on vous disait que vous avez une chance sur deux de posséder un gène qui vous donnera une maladie grave du système nerveux, dont vous mourrez vers l’âge de 40 ou 50 ans après avoir perdu progressivement l’équilibre, le langage, la mémoire? Imaginez en outre que le médecin qui vous fait cette annonce vous précise qu’il existe un test qui vous permettra de savoir si oui ou non vous êtes porteur de ce gène. Alors se pose la question: voudrez-vous faire le test et savoir (avec la possibilité d’être libéré du fardeau pour toute votre vie), ou bien choisirez-vous plutôt de ne pas savoir? Ce genre de questions fait partie de celles que se pose Alexandra Durr, professeure universitaire et praticienne hospitalière en génétique médicale à la faculté de Médecine et à l'Institut du Cerveau à Paris, où elle mène des recherches sur des maladies neurologiques héréditaires, comme la maladie de Huntington, dont il est question plus haut. Grâce aux travaux qu’elle mène avec son équipe, on commence à savoir un peu mieux comment certains gènes provoquent ces maladies, dont certaines variantes de la maladie d’Alzheimer, de la sclérose latérale amyotrophique, ou de Parkinson. On apprend à les détecter, et peut-être un jour à empêcher leur développement. C’est de cette longue quête qu’il est question à travers cet épisode de Braincast. Un voyage au coeur des neurones, et même de notre ADN où se logent parfois ces redoutables mutations prêtes à se réveiller… ou à rester silencieuses, si l’on trouve des traitements!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Savez-vous que notre cerveau prend des clichés instantanés du monde qui nous entoure, à raison de 13 images par seconde? Et qu’il crée l’illusion d’un mouvement harmonieux et fondu grâce à de savants calculs neuronaux dont nous n’avons absolument pas conscience ? C’est la théorie du neuroscientifique Lionel Naccache, qui est arrivé à l’idée que notre cerveau fonctionne comme une salle de cinéma. Tout y est semblable aux salles obscures où nous avons vu défiler tant de chefs-d’œuvre : des images mises bout à bout sont mixées pour donner l’illusion du mouvement, un processus de colorisation post-production intervient pour donner des couleurs à des scènes qui n’en ont pas au début… des effets spéciaux sont utilisés pour remplir les zones aveugles de notre champ visuel sur lesquelles aucune image ne se peut se projeter à cause de contraintes anatomiques de la rétine. C’est ce cinéma intérieur, ce spectacle auquel nous assistons tous les jours par le simple fait d’être conscients, que nous allons visiter, en nous laissant guider par l’expert des lieux, Lionel Naccache. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alexis Génin a une place un peu particulière dans le monde des neurosciences. Il est directeur des Applications de la recherche à l’Institut du Cerveau. Autrement dit, il esquisse le futur de nos thérapies en neurologie, en psychiatrie et en santé mentale. Sa spécialité ? Détecter les avancées les plus prometteuses issues du monde de la recherche, et convertir ce savoir en nouvelles solutions thérapeutiques. A l'arrivée : T-shirts connectés qui transmettent les données sur l'activité du cerveau de patients épileptiques, anticorps destinés à soigner la maladie de Huntington, jeux vidéo pour aider les patients à récupérer après un AVC... A chaque fois, le but est qu'un savoir nouveau devienne une thérapie en devenir, à condition qu'une jeune entreprise soit cette courroie de transmission. Et des start-ups de ce type, il y en a maintenant une cinquantaine autour de l'Institut du Cerveau. Nous passerons 45 minutes à explorer cet univers de créativité avec Alexis Génin, et vous verrez que pratiquement aucun champ de la santé mentale n'est oublié. Partons à la découverte de cet univers à la limite du présent et du futur!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode de Braincast, nous rencontrons Laurent Cohen, neurologue à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, qui nous racontera trois histoires extraordinaires sur le cerveau. Des parcours d’hommes et de femmes qui, chacun à leur façon, nous font voir l’extraordinaire complexité de notre cerveau. L’un, en perdant du jour au lendemain la capacité de lire, l’autre en perdant aussi subitement la faculté de manier les nombres, et le troisième en ne parvenant plus à reconnaître sa femme, qu’il prend désormais pour un double. Des aventures insolites qui nous introduisent à des concepts centraux de la psychologie, comme le lien entre le cerveau et les mots, le triple codage des nombres ou les mécanismes de la reconnaissance des visages… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Yves Agid, qui a fondé en 2009 le prestigieux Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris, nous expliquerons comment le cerveau, avec ses 100 milliards de neurones et son million de milliard de synapses, crée nos pensées, nos désirs et nos émotions. Ce spécialiste des maladies neurodégénératives nous emmènera dans les coulisses de la recherche sur la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, des TOC et des maladies psychiatriques pour lesquelles tant reste à faire. Nous évoquerons aussi la partie oubliée du cerveau, ces cellules de l’ombre que l’on appelle cellules gliales et qui jouent un rôle sous-estimé dans notre vie mentale. Dans cet entretien, Yves Agid revient sur sa première envie de faire des neurosciences, sur ce qui se passe dans notre tête lorsque nous faisons des découvertes innovantes, et nous fait voyager vers les structures cérébrales de l’inconscient, qui président à une large partie de nos actions et de nos choix. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aurélie Thépaut
Bonjour, je suis tellement heureuse de découvrir ce podcast. Je m'intéresse profondément aux neurosciences et au fonctionnement du cerveau. Comme ma vie familiale et professionnelle ne me permet pas de lire tous les ouvrages qui m'intéresseraient sur le sujet, j'espérais apprendre quelque chose en vous écoutant. Malgré l'intérêt de l'entretien, vous ne répondez pas à la question posée par le titre de cet épisode. Dommage. Je lis avec grand intérêt votre magazin et suis avide d'explications concrètes. Merci de votre compréhension. Bien à vous. Aurélie