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Beaux-Arts de Paris

Author: Beaux-Arts de Paris

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En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.
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L’artiste Apolonia Sokol, diplômée des Beaux-Arts de Paris, est connue pour sa position politique sur l’art du portrait. Au cours de cette rencontre elle reviendra notamment sur le portrait filmé - Apolonia, Apolonia - récemment sorti en salle, que lui a consacré la réalisatrice Léa Golb sur treize ans. De ses études aux Beaux-Arts de Paris à la reconnaissance de son travail, ce sont aussi les destins d’Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et de la réalisatrice, qui se dessinent en miroir d’Apolonia. Une sororité à trois faces, à l’épreuve du monde d’aujourd’hui. En conversation avec Kathy Alliou, directrice du département des œuvres, et Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle aux Beaux-Arts de Paris. Amphithéâtre des Loges Mardi 21 mai 2024 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de la Société Générale
À l'occasion de la parution de son dernier ouvrage, La vraie histoire de l’impressionnisme. Manet, Morisot et les autres (Vrin, 2024), la philosophe Fabienne Brugère dialogue avec l’artiste Agnès Thurnauer autour des héritages féministes des impressionnistes et des modernités effacées. Dans le cadre de la chaire « Troubles, alliances et esthétiques », coordonnée par Fabrice Bourlez et Madeleine Planeix-Crocker. Amphithéâtre des Loges Mercredi 27 mars
À l'occasion de son exposition Critical Mass au Musée Rodin, l'artiste Antony Gormley dialogue avec Guitemie Maldonado, historienne de l'art et professeure aux Beaux-Arts de Paris, autour de sa pratique de sculpteur. Antony Gormley est né à Londres en 1950. Depuis plus de quarante ans, il explore les relations de l’homme à l’espace qui l’entoure à travers le corps humain. Il présente actuellement l’exposition Critical Mass au Musée Rodin (jusqu’au 3 mars 2024), dans laquelle ses œuvres dialoguent avec celles d’Auguste Rodin, invitant les visiteurs à s’interroger sur les deux sculpteurs et leur volonté commune d’utiliser le rôle du corps en tant que sujet de la sculpture mais aussi comme objet et outil de questionnement. Antony Gormley a exposé dans de nombreux musées à travers le monde, dont le Louisiana, Humlebæk (1989); la Konsthall de Malmö (1993); la Hayward Gallery, Londres (2007), le Kunsthaus de Bregenz (2010); le musée national de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2011); les Deichtorhallen de Hambourg (2012); le Philadelphia Museum of Art (2019); la Royal Academy of Arts, Londres (2019); la National Gallery, Singapore (2021); le Voorlinden Museum, Wassenaar (2022); et le Lehmbruck Museum, Duisburg (2022). Il a participé à la Biennale de Venise en 1982 et 1986, et à la documenta de Kassel en 1987. Parmi ses sculptures monumentales installées dans l’espace public, on peut citer L’Ange du Nord à Gateshead (1998), Quantum Cloud (2000) au bord de la Tamise à Londres, Un autre endroit (2005) sur la plage de Crosby, À l’intérieur de l’Australie (2002–03) sur le lac salé Ballard et Exposure (2010) à Lelystad, au nord-est d’Amsterdam. En France, ses sculptures Cloud Chain (2012) et WITNESS VII et WITNESS VIII (2021) sont installées de façon permanente respectivement aux Archives nationales et à l’École du Louvre. Antony Gormley a reçu le Turner Prize en 1994, le South Bank Prize, dans la catégorie arts plastiques, en 1999 et le prix Bernhard Heiliger pour la sculpture en 2007. Nommé officier dans l’ordre de l’Empire britannique en 1997, il a été élevé au rang de chevalier pour services rendus aux arts en 2014. Entré à la Royal Academy en 2003 et au conseil d’administration du British Museum en 2007, Antony Gormley est membre honoraire du Royal Institute of British Architects et docteur honoris causa de l’université de Cambridge. Guitemie Maldonado est historienne de l’art et professeure aux Beaux-Arts de Paris.  Avec le soutien de la galerie Thaddaeus Ropac.Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.  Amphithéâtre d'HonneurJeudi 1 février 2024 Crédit photo : © Droits réservés
Paul Thek (1933-1988), l’un des artistes américains les plus singuliers de la seconde moitié du 20e siècle, a toujours refusé d’appartenir aux courants artistiques dominants. Au cours des années 1960, son travail s’est développé en marge du Pop art et de l’art minimal, prenant le corps comme sujet dans sa représentation la plus charnelle. Personnalité libre, artiste voyageur, il a pendant quinze ans circulé en Europe et a vécu notamment en Italie dont l’art et la culture ont profondément nourri certaines de ses créations. Auteur d’une œuvre inclassable et incroyablement diversifiée (« Technological Reliquaries », installations éphémères et collectives, peintures et dessins…), Paul Thek n’a cessé d’entremêler dans son travail ces oppositions qui ont été au centre de sa vie : le spirituel et le corporel, la vie et la mort, le sacré et le profane. Valérie Da Costa, auteure du récent livre Paul Thek en Italie / Paul Thek in Italy 1962-1976 (Presses du Réel), revient sur son œuvre à l’occasion de l’exposition que lui consacre le MAMCO de Genève de mars à juin 2024 et dont elle assure le co-commissariat. Valérie Da Costa est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art contemporain (XXe-XXIe siècles) à l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent notamment sur l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle sur lequel elle a publié de nombreux textes et livres. Elle a été commissaire de l’exposition « Vita Nuova. Nouveaux enjeux de l’art en Italie 1960-1975 » (MAMAC, Nice, 2022) et est co-commissaire, avec Lionel Bovier, de l’exposition « Paul Thek » (MAMCO, Genève, 2024).  Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre des LogesJeudi 25 janvier 2024  Crédits photos : © Droits réservés
« La fin du monde est un concept sans avenir ». Paul Virilio, grand architecte et philosophe disparu en 2018, est à l’origine de la dromologie, soit l’étude du rôle joué par la vitesse dans les sociétés modernes. À l’occasion de la parution de 22 de ses essais (éd. du Seuil), sa fille Sophie Virilio, l’architecte Jean Richer, l’éditrice Maria Vlachou et l’historien de l’art Christian Joschke dialoguent autour de la pensée accélérationniste. L’ouvrage La fin du monde est un concept sans avenir permet de parcourir quatre décennies (1976-2010) et décrit un arc théorique partant du regard d’un enfant marqué par le bombardement de Nantes en 1943 pour aller jusqu’à celui du philosophe qui définira l’esthétique de la disparition. Le monde dans le viseur est en perpétuelle accélération, surpris par l’accident, habité par la guerre, frappé par les bombes climatique et informatique, incarcéré dans le communisme des affects, obsédé par la conquête du temps réel et l’effacement de la distance. Urbaniste et philosophe (1932-2018), Paul Virilio déclare que ses deux universités ont été la guerre et l’art. Tout d’abord peintre puis maître verrier, il suit en auditeur libre les cours de Vladimir Jankélévitch, de Louis de Broglie et de Maurice Merleau-Ponty. Il consacre dix ans au projet Bunker Archéologie, qui fera l’objet d’une exposition sous l’égide du CCI Beaubourg en 1975. En 1963, il fonde le groupe Architecture Principe et la revue éponyme. En 1968, il devient professeur à l’École spéciale d’architecture de Paris et y enseigne pendant vingt-neuf ans. En 1972, il crée avec le sociologue Jean Duvignaud la revue Cause Commune et collabore entre autres aux revues Esprit, Traverses et L’Autre Journal. Il publie son premier essai, L’Insécurité du territoire, en 1976. En 1990, il devient directeur de programme au Collège international de philosophie sous la direction de Jacques Derrida. Sa collaboration avec la Fondation Cartier, initiée par l’exposition La Vitesse (1991), se poursuit jusqu’à la fin de sa vie, avec Ce qui arrive (2003), Terre Natale, Ailleurs commence ici (2008-2009). Paul Virilio est traduit dans 35 pays. Sophie Virilio, romancière et photographe sous pseudonymes, est la fille et unique ayant-droit de Paul Virilio. Elle œuvre à la diffusion de la pensée de son père à travers la revue annuelle Dromologie et des rencontres, expositions et évènements auxquels elle collabore et apporte le soutien de son fonds privé. Jean Richer est architecte-géographe. Il milite pour la prise en compte du temps dans les processus de transformation des villes. Actif dans le soin apporté au déjà-là du patrimoine et dans la recherche urbaine, il entend faire de l’écologie grise une pratique transformatrice pour aborder les grands changements du monde. Maria Vlachou est éditrice et directrice des droits étrangers aux Éditions du Seuil. Elle a collaboré notamment avec la RMN, l’EHESS et les PUF. Depuis 2021, elle préside la commission extraduction de sciences humaines au CNL. Elle est docteure en archéologie (EPHE) et spécialisée dans la sculpture architecturale de l’époque hellénistique. Christian Joschke est historien de l’art et s’intéresse particulièrement aux rapports entre arts et politique et à l’histoire de la photographie. Il a fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection « Transbordeur » chez le même éditeur. Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il aborde cette année la pensée accélérationniste avec ses étudiants. Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre des Loges Jeudi 18 janvier 2024 Crédit photo : © Droits réservés couverture : Dunkerque et dessus, Virilio 5-7 juin 1969 © Michel Pamart, photo Fonds S. Virilio
Cet événement est organisé conjointement par l’École d’architecture Paris-Malaquais et les Beaux-arts de Paris, en lien avec l’enseignement « L’entour ». Il sera modéré par Yann Rocher et Alain Berland. L’enseignement de master "L’entour", consacré à l’histoire et à la technique de la scénographie d’exposition, est encadré par Thierry Leviez (Pavillon Bosio) et Yann Rocher (École d’architecture Paris-Malaquais). Il est commun à l’École d’architecture Paris-Malaquais, aux Beaux-Arts de Paris et au Pavillon Bosio – École supérieure d’arts plastiques de Monaco. Chris Dercon, Directeur Général de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été intéressé par le « display », la monstration, et l’architecture des expositions – ces deux termes qui sont plus parlants que le simple mot « scénographie ». Qu’il s’agisse de commissaires tels qu’Alexander Dorner ou Reynold Arnould, de l’artiste Richard Hamilton ou des architectes Lina Bo Bardi, Carlo Scarpa ou Friedrich Kiesler, ces pionniers ont souvent parlé, ainsi que d’autres à la suite, du pouvoir de la monstration. J’ai eu le grand plaisir de travailler avec des praticiens innovants de ce milieu, comme Dan Graham, Rem Koolhaas, Wolfgang Tillmans ou Anselm Kiefer. Lors de cette conférence, je présenterai et commenterai 40 ans de scénographies expérimentales sur lesquelles j’ai travaillé de New York à Rotterdam, en passant par Munich, Londres ou encore Paris. S’ajoutant à ces noms et à ces collaborations, je montrerai également des projets expérimentaux auxquels j’ai participé avec Hubert Damisch, Hans Haacke, Paul McCarthy, Ai Weiwei ou Richard Tuttle ; et le dernier en date : l’exposition du photographe Juergen Teller et de l’architecte Tom Emerson. » Chris Dercon est historien de l’art, commissaire d’exposition et directeur de musée, d’origine belge, né à Lier en 1958. Il effectue ses études à la Rijksuniversiteit Leiden en Histoire de l’art, études théâtrales, et à la Vrije Universiteit à Amsterdam en études cinématographiques. Il a travaillé en tant qu’enseignant, critique et journaliste. Il dirige des institutions culturelles depuis 1988 : il commence en tant que directeur de la programmation du PS1 New York en 1988, à Rotterdam de 1990 à 1995 il dirige le Witte de With (Melly Kunstinstituut), puis le Boijmans Van Beuningen de 1996 à 2002. De 2003 à 2011 il dirige la Haus der Kunst à Munich. De 2011 à 2016, il dirige la Tate Modern de Londres. De 2017 à 2018, il dirige la Volksbühne Berlin. De 2019 à 2023, il est nommé président de la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais où il dirige le projet de restauration du Grand Palais. Il est actuellement Directeur Général de la Fondation Cartier, et travaille sur le projet du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier. Amphithéâtre des Loges Mercredi 10 janvier 2024 Crédit photo : Richard Tuttle, I Don’t Know. The Weave of Textile Language, Tate Modern, Londres, 2015
Pourquoi un conservateur ne doit pas être… conservateur. Au cours de son histoire, l’œuvre d’art matérielle connaît une série de transformations, aussi bien en raison de facteurs externes (modifications de format, vandalisme, accidents, contexte historique …), qu’internes, liés à l’évolution des matériaux utilisés. Pour les peintures anciennes, ce processus est souvent abordé sous le seul angle d’une dégradation inévitable, nous éloignant d’une origine fantasmée qui serait le moment de l’achèvement et qu’il conviendrait - autant que possible - de préserver. Les termes de « conservateur » et de « restaurateur » renvoient à cette conception fondée sur une temporalité figée, regardant principalement vers un passé irrémédiablement perdu. Sébastien Allard propose d’adopter un autre point de vue en considérant positivement les évolutions matérielles des œuvres, non pas comme une dégradation plus ou moins lente, mais comme la marque de leur vitalisme, comme des métamorphoses successives qu’il s’agit, pour le conservateur, d’accompagner, voire d’anticiper. Il y a là un point essentiel qui implique un changement radical de positionnement, la conservation devant intégrer mieux la sédimentation des temporalités, celle de l’œuvre et la nôtre, et assumer la dialectique entre notre propre historicité et l’état de l’œuvre à un moment donné. Il ne s’agit plus d’essayer – un peu vainement - de fixer une origine, de rétablir une achronie, mais de donner à voir la relation qu’une société donnée, à une époque donnée, entretient avec les œuvres du passé, la façon dont elles peuvent encore s’adresser à nous aujourd’hui. Normalien, diplômé de l’Institut d’Etudes politiques de Paris et conservateur général du Patrimoine, Sébastien Allard est le Directeur du département des Peintures du musée du Louvre. Dix-neuviémiste, il s’est tout particulièrement consacré au romantisme et à l’œuvre de Delacroix, d’Ingres et de Corot. Il a été le commissaire de nombreuses expositions internationales, dont, en 2018, la grande rétrospective consacrée à Eugène Delacroix au musée du Louvre et au Metropolitan Museum de New York et l’exposition « Corot. Le peintre et ses modèles » au musée Marmottan Monet. Il est actuellement le commissaire de « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte » et prépare une exposition consacrée à Jacques-Louis David. Son ouvrage, coécrit avec M.-Cl. Chaudonneret, Le Suicide de Gros. Les Peintres de l’Empire et la génération romantique avait obtenu, en 2011, le prix de l’essai de l’Académie française. Il travaille à un ouvrage sur l’enjeu du biographique dans l’œuvre des artistes. Encourageant la présence de l’art contemporain et du spectacle vivant au musée du Louvre, il a été, en 2010, le commissaire de l’invitation au Louvre de Patrice Chéreau et a, en 2022, conseillé scientifiquement le spectacle Forêt d’Anne-Teresa De Keersmaeker et Némo Flouret. Conférence organisée dans le cadre du partenariat entre le Musée du Louvre et les Beaux-Arts de Paris. Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre des Loges Jeudi 16 novembre 2023 Crédit photo : © c-2018musee-du-Louvre_AntoineMongodin
Dans le champ de la photographie, François Halard occupe une place singulière, celle d'un très grand photographe d'architecture intérieure nourri par la passion des fragments antiques et archéologiques, des décors du XVIIIe siècle, des peintures abstraites et radicales de la modernité et des photographies expérimentales et documentaires des années vingt. Comment dire et capturer ce que l'on a devant soi ? Cet indicible qui est l'épreuve irrésoluble du photographe, François Halard s'y confronte comme un peintre le fait, par la facture, le flou, l'éclairage low-key et les prises de vues successives, comme pour mieux donner une texture et une peau à tout ce qu'il capture. Depuis les années quatre-vingt, François Halard photographie les ateliers et les maisons d’artistes, d’architectes et de collectionneurs. La parution de son livre, François Halard 3 : New Vision, est l’occasion d’échanger sur sa façon de percevoir ces lieux de création et d’évoquer son rapport avec la photographie, la peinture et l’architecture. Entretien avec l'artiste Thomas Fougeirol et Alain Berland. Dans le cadre de PhotoSaintGermain, en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris. Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre des Loges Jeudi 9 novembre 2023 Crédit photo : © Droits réservés
Carte blanche à Thomas Lévy-Lasne Soirée de débats entre les artistes de l’émission "Les apparences", une chaîne Twitch et YouTube d’interviews de peintres contemporains de la scène française initiée par l’artiste Thomas Lévy-Lasne. Avec Henni Alftan, Marion Bataillard, François Boisrond, Jean Claracq, Claire Chesnier, Marc Desgrandchamps, Jean-Charles Eustache, Camila Oliveira Fairclough, Nathanaëlle Herbelin, Maude Maris, Olivier Masmonteil, Marie-Claire Mitout, Simon Pasieka, Nazanin Pouyandeh et Gérard Traquandi.  Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.  Amphithéâtre des LogesMardi 31 octobre 2023
En chorégraphe, plasticien ou curateur, Christian Rizzo poursuit sans relâche l’élasticité et la mise en tension entre les corps et l’espace dans des récits où la fiction émerge de l’abstraction. Il fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la Villa Arson à Nice et de se diriger ensuite vers la danse. Dans les années 1990, il est interprète en Europe auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois les bandes son ou la création des costumes. En 1996, il fonde l’association fragile et crée des performances, des installations, des pièces solos ou de groupes en alternance avec d’autres commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une quarantaine de productions ont vu le jour, auxquelles s’ajoutent les activités pédagogiques. Christian Rizzo intervient régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine. En 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier - Occitanie. Désormais renommé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet ICI—CCN est avant tout un espace prospectif qui englobe en un seul mouvement, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage. En conversation avec Emmanuelle Huynh, artiste et cheffe d’atelier aux Beaux-Arts de Paris, et Alain Berland, responsable de la programmation culturelle.  Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphi des LogesJeudi 12 octobre 2023  Crédits photo : Mario Sinistaj
Née en 1962 à Philadelphie, Lisa Yuskavage est diplômée d’un bachelor en beaux-arts de la Tyler School of Art (1984) et d’un master en beaux-arts de la Yale School of Art (1986). Elle est représentée depuis 2005 par la galerie David Zwirner.  Ces trois dernières décennies, Lisa Yuskavage s’est imposée comme l’une des peintres figuratives les plus originales : ses œuvres exaltent la singularité de la peinture en tant que médium et remettent en question les genres et la place traditionnelle du spectateur. Les personnages variés qui peuplent ses tableaux participent d’une atmosphère à la fois introspective et exhibitionniste. Ils s’insèrent dans des compositions dont le sens repose en grande partie sur la couleur, et où se mêlent de nombreux éléments réalistes ou abstraits. En 2015, l’exposition personnelle Lisa Yuskavage: The Brood s’est tenue au Rose Art Museum de l’université Brandeis (Waltham, Massachusetts), retraçant vingt-cinq ans de carrière. Cette exposition d’envergure a ensuite été présentée au Contemporary Art Museum de Saint Louis (Missouri) en 2016. Elle a également donné lieu à la publication d’une importante monographie grand format aux éditions Skira Rizzoli, réalisée en étroite collaboration avec Lisa Yuskavage, comportant des essais d’auteurs, historiens de l’art et critiques de renom, dont Christopher Bedford, Suzanne Hudson, Catherine Lord et Siddhartha Mukherjee, ainsi qu’un entretien avec l’artiste mené par Katy Siegel. L’exposition Lisa Yuskavage: Wilderness a été présentée au Aspen Art Museum (Colorado) en 2020 et au Baltimore Museum of Art (Maryland) en 2021. Le travail de Lisa Yuskavage a fait l’objet d’expositions personnelles dans de nombreuses institutions à travers le monde, dont l’Institute of Contemporary Art de l’université de Pennsylvanie à Philadelphie (2000), le Centre d’art contemporain de Genève (2001), le Museo Tamayo Arte Contemporáneo à Mexico (2006) et la Royal Hibernian Academy à Dublin (2011, dans le cadre du festival Dublin Contemporary). Les œuvres de l’artiste sont présentes dans plusieurs collections muséales, dont l’Art Institute de Chicago, le Hammer Museum à Los Angeles, le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden à Washington, D.C., l’Institute of Contemporary Art de Boston, le Long Museum à Shanghai, le Metropolitan Museum of Art à New York, le Museum of Contemporary Art de Los Angeles, le Museum of Modern Art de New York, le Philadelphia Museum of Art, le Rubell Museum à Miami, le Museum of Modern Art de San Francisco, l’Art Museum de Seattle, le Walker Art Center de Minneapolis et le Whitney Museum of American Art à New York. Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Amphithéâtre d’honneurMercredi 7 juin 2023 Crédit photo : Lisa Yuskavage © EJ Camp – Courtesy de l’artiste et David Zwirner
Second volet d’une réflexion sur la peinture organisée aux Beaux-Arts de Paris en 2022, cette table-ronde explore la pratique de la peinture aujourd’hui par un dialogue entre des artistes peintres majeurs de la scène picturale française : Romain Bernini, Ymane Chabi-Gara, Dora Jeridi et Bruno Perramant.   Masques primitifs, plantes exotiques foisonnantes, paysages montagneux crépusculaires, poses corporelles intrigantes, visage borgne, dolmen effondré, tout semble venir d'ailleurs chez Romain Bernini. Mais d'un ailleurs proche, déjà immédiatement présent. Toujours un peu familières et toujours lointaines les figures semblent flotter sur les fonds délavés par une pluie, à la fois épaisse et vaporeuse, huileuse que la lumière perce en zones colorées bleue, verte, orange ou jaune. Une zone indéterminée, un espace pictural qui met le regardeur en attente.   L’isolement, la solitude, le corps en rapport avec le monde et avec la condition d’être social sont les sujets centraux des peintures d’Ymane Chabi-Gara. Elles représentent des individus, seuls ou en groupes restreints, dans des univers et des situations miroirs de leur intériorité. Espaces domestiques et friches industrielles servent de support à la narration, guidée par des impressions formelles et colorées. Ymane Chabi-Gara détermine la structure de la composition par un dessin minutieusement détaillé. À partir de ces trames, l’expérience de la peinture pour elle-même ouvre des possibilités sensibles. Le corps lui sert de point de convergence vers lequel toute l’expérience tend et trouve du sens. Le corps des autres mais aussi, depuis peu, son propre corps. Cette mise en scène d’elle-même aborde à la fois la singularité de l’intime et la solitude comme sentiment archaïque et universel.   La peinture de Dora Jeridi est intense, énergique et expressive. Elle témoigne d’un désir fort vis-à-vis de la matière et d’un rapport gourmand, parfois vorace, à la peinture. En représentant des situations où apparaît souvent une narrativité énigmatique, il s’agit pour l’artiste de montrer un état de crise qui ne peut se dire, un monde non-dit et silencieux, quoique avide d’expression. Tantôt onirique, tantôt cauchemardesque, parfois violent, son travail manifeste une tension irréductible entre déferlement chaotique et quête de la grâce.   Bruno Perramant sur sa peinture : « Il ne faut jamais oublier à quel point je suis chaque jour confronté, à une seule et même tâche. Peindre des tableaux. La confrontation permanente avec la matière éloigne l'expérience mystique. Mais vous avez raison sur un point, les tableaux doivent être médités, vécus, leur visibilité n'est pas toujours immédiate. Je ne réfute pas cette approche, j'étais récemment à Cortone pour voir l'Annonciation de L'Angelico, comme à chaque fois, c'est un éblouissement magistral. L'ambition de Fra Angelico est hors norme et elle réussit toujours, aussi bien dans les fresques individuelles des chambres monastiques de San Marco que dans les grandes peintures à l'huile. Le mystique est sans intermédiaire dans l'accès au divin, il y a une pureté brûlante de l'expérience mystique que je ne peux revendiquer, voyez Rothko, on dirait que c'est ce qu'il va chercher, c'est quelquefois sublime ou triste à mourir, pureté sans fond et sans forme, et ça finit mal, je suis un bâtard comparé à cela, mais un bâtard vivant. »     Amphithéâtre des Loges Mercredi 8 mars 2023 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédits photos : © DR / © Archives Mennour, Courtesy Mennour, Paris / © DR / © DR
Le consumérisme à travers ses objets. Jeanne Guien, diplômée de l’École normale supérieure et agrégée de philosophie, est doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle prépare une thèse au Cetcopra (Centre d’études des techniques, des connaissances et des pratiques) sur la réduction de la durée de vie des objets dans les techniques et les modes de consommation contemporains. Ses recherches portent sur les conséquences des nouvelles habitudes introduites par l’obsolescence programmée et les produits jetables dans notre vie matérielle. En dialogue avec Olivia Sanchez, éditrice aux Beaux-Arts de Paris et Alain Berland, responsable de la programmation culturelle. Jeudi 2 mars 2023 Amphithéâtre des Loges Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédit photo : © Adrien Lecouturier
Diplômée des Beaux-Arts de Paris et de la Glasgow School of Art, Thu Van Tran nait en 1979 à Hô-Chi-Minh-Ville, et s’enfuit avec sa famille en France en 1981. Marquée par cet exil, l'artiste crée un corpus d'œuvres qui comprend photographies, dessins, films, sculptures et installations qu’elle réunit in situ pour former un grand récit qui soulève des questions sur notre capacité à nous souvenir de l'Histoire, des rituels et des héritages des pays et des nations. Elle s'intéresse à la façon dont hier plane sur aujourd'hui, dont la conscience historique et la conscience collective interagissent l'une avec l'autre. Abordant les relations postcoloniales du Vietnam avec la France et les États-Unis, sa pratique s'inspire constamment de la littérature, de l'histoire et de la nature, en mettant l'accent sur la manière dont les concepts culturels de contamination, d'identité et de langue sont explorés dans ces domaines. En 2018, elle a été nominée pour le prestigieux Prix Marcel Duchamp en France. En conversation avec Alain Berland. Amphi des Loges mercredi 15 février 2023 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédit photo : © Leslie Martinelli
Blanc, histoire d’une couleur. Michel Pastoureau est historien, spécialiste des couleurs, des images et des symboles. Après des études à l’École des chartes, il a été élu en 1982 directeur d’études à l’École pratique des hautes études où il a occupé pendant trente-sept ans la chaire d’histoire de la symbolique occidentale. Président d’honneur de la Société française d’héraldique, correspondant de l’Institut de France, il est l’auteur d’une soixantaine d'ouvrages dont plusieurs ont été traduits dans plus de trente langues. Son livre autobiographique Les couleurs de nos souvenirs (Seuil, 2010) a obtenu le prix Médicis-Essai. Son livre Jaune. Histoire d’une couleur (Seuil, 2019) a reçu le prix Montaigne. Amphithéâtre des Loges mercredi 18 janvier 2023 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédits photos : Droits réservés
De la photographie vernaculaire au musée. Clément Chéroux est actuellement Directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris.  Curateur en chef du Département de photographie du MoMA, New York entre 2020 et 2022, il était auparavant curateur au Département de photographie du SFMOMA, San Francisco (2017-2020) et conservateur et chef de service du Cabinet de la photographie du Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Paris (2013-2016). Clément Chéroux dialogue avec Christian Joschke, historien de l’art et professeur aux Beaux-Arts de Paris. Amphithéâtre des Loges Mercredi 4 janvier 2023 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédits photos : MoMa
Ralentir ou périr, l'économie de la décroissance. Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund en Suède. Spécialiste de la décroissance, il est l’auteur de Ralentir ou périr, l’économie de la décroissance (2022), un livre basé sur sa thèse de doctorat, The political economy of degrowth (2019). Timothée Parrique dialogue avec Ondine Berland, diplômée de l’École Normale Supérieure Paris-Saclay et de l’École d’économie de Paris. Après avoir travaillé un an à l’Université d’Oxford, elle est doctorante à l’INRAE et AgroParisTech. Elle est aussi la cofondatrice de l’organisation Women in Economics Paris-Saclay, qui étudie les discriminations de genre dans la discipline et met en réseau des femmes économistes. Amphithéâtre des Loges Jeudi 12 janvier 2023 Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Crédit photo : © Droits réservés
BD, romans graphiques, romans, cinéma... Joann Sfar a un appétit insatiable. Rencontre avec un homme qui participe à faire de la BD un art à part entière. En dialogue avec Alain Berland.   Joann Sfar naît à Nice en 1971, d'une mère chanteuse et d'un père avocat. Il grandit dans la culture juive, ashkénaze et séfarade à la fois, apprend l'hébreu et les préceptes de la Torah, mais fréquente l'école publique. Très tôt, et avec l'abondance qui le caractérise encore aujourd'hui, il invente et dessine des histoires. Dès l'âge de quinze ans, il envoie à des éditeurs un projet de bande dessinée par mois, que tous lui refusent avec la même régularité. Après une maîtrise de philosophie à l'université de Nice, il entre aux Beaux-Arts de Paris et se passionne pour les cours de morphologie. En 1993, il passe la porte de l'atelier Nawak, futur atelier des Vosges, où il fera la connaissance de Lewis Trondheim, David B., Jean-Christophe Menu, Emmanuel Guibert, Christophe Blain, Émile Bravo, Marjane Satrapi. En 1994, trois maisons différentes lui proposent d'éditer son travail. Son premier album, "Noyé le poisson", est publié cette année-là par L'Association. Depuis Joann Sfar compose une œuvre d'une originalité absolue. La profondeur de ses histoires n'exclut jamais la drôlerie ou la sensualité. Ses personnages ont la truculence de ceux d'Albert Cohen et le plaisir de dessiner est chez lui aussi communicatif que chez Quentin Blake. Il est de ceux grâce auxquels la bande dessinée s'est éveillée à une vie nouvelle. Après une série d'animation adaptée de son « Petit Vampire » pour France Télévision en 2004, il passe au cinéma avec simultanément "Gainsbourg vie héroïque" qui obtiendra 3 Césars en 2011 puis l'adaptation de son "Chat du Rabbin" coécrit avec Sandrina Jardel et coréalisé avec Antoine Delesvaux, César du meilleur film d'animation. Il réalise en ce moment son second long métrage d'animation « Petit Vampire » adapté de son œuvre avec comme partenaires Studiocanal et France TV et continue les collaborations avec ses différents éditeurs pour ses romans et bandes dessinées. S'il se définit lui-même comme un dessinateur compulsif qui ne passe pas un jour sans prendre son crayon, cet adepte d'un trait vivant jeté sur le papier est aussi un authentique écrivain. Car ce raconteur d'histoires accorde autant d'importance aux mots qu'aux images, aussi à l'aise devant ses planches que face à son écran d'ordinateur ou derrière une caméra.   Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale. Mercredi 14 décembre 2022 Amphithéâtre des Loges Crédit photo : © Droits réservés
Les Amis des Beaux-Arts organisent la masterclass de Bertrand Lavier, en dialogue avec Bernard Blistène. Né en 1949 à Châtillon sur Seine, Bertrand Lavier vit et travaille à Paris et Aignay-le-Duc, près de Dijon (France). Bertrand Lavier est aujourd'hui l'une des figures majeures de la scène artistique contemporaine. Virtuose et inventif, il ne cesse de détourner les objets de la réalité, leurs codes et leurs représentations pour les "transfigurer" en œuvres d'art. Le monde des images lui appartient. Il s'en amuse et construit avec précision une œuvre où l'humour tient d'une mécanique de précision incisive.  Son travail a fait l’objet d’un nombre considérable d’expositions personnelles et collectives dans le monde entier parmi lesquelles : au Centre Pompidou, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Grand Palais, au Musée du Louvre, au Musée d’Orsay, au musée du quai Branly–Jacques Chirac, au Palais de Tokyo, à la Monnaie de Paris, à la Bourse de Commerce–Pinault Collection à Paris et à la Punta della Dogana–Pinault Collection à Venise, à la Fondation Louis Vuitton à Paris et à l’Espace Louis Vuitton à Tokyo, au Château de Versailles, à la Fondation Vincent van Gogh à Arles, au Consortium de Dijon, à la Tate Gallery et à la Serpentine Gallery de Londres, à la Villa Sauber à Monaco, au Palais des Beaux Arts à Bruxelles, au Musée Middelheim à Anvers, au Martin Gropius Bau à Berlin, à la Haus der Kunst à Munich, à la Kunsthalle Fridericianum à Cassel, à la Frankfurter Kunstverein à Francfort sur le Main, au MAMCO Musée d’art moderne et contemporain à Genève, à la Kunsthalle de Berne, au Macro Museo d’Arte Contemporanea di Roma et à la Villa Médicis à Rome, au mumok museum moderner Kunst stiftung Ludwig Wien à Vienne, au musée de l’Ermitage à Saint Pétersbourg, au Solomon R. Guggenheim Museum, au MoMA PS1 et au Swiss Institute à New York, au Musée d’Art Contemporain de San Diego, à la Maison Hermès Dosan Park à Séoul, au Hong Kong Museum of Art, à l’Hôtel Le Bristol, Paris, ainsi que dans le cadre de la Biennale de Venise. Son travail est actuellement l’objet d’une exposition personnelle à la Fosun Foundation à Chendgu (Chine). Sa sculpture Quelque chose de… , conçue pour rendre hommage à Johnny Hallyday, est installée sur l’esplanade Johnny Hallyday (8 boulevard de Bercy) à Paris depuis septembre 2021. Bernard Blistène, né en 1955 à Paris, est un historien de l’art, conservateur et directeur de musées français. Il a été conservateur puis directeur du Musée national d’art moderne, entre 2013 et 2021. Il avait été précédemment directeur des Musées de Marseille, Inspecteur général de la création du Ministère de la Culture et directeur du Département du développement culturel du Centre Pompidou. On lui doit plus d’une centaine d’expositions à travers le monde ainsi que la création du Nouveau festival du Centre Pompidou en 2009. En 2021, Bernard Blistène est nommé Président du programme « Mondes Nouveaux », voulu par le Président de la République et destiné aux artistes de toutes disciplines. Lundi 12 décembre 2022 Amphithéâtre des Loges   Crédit photo : © Archives kamel mennour, 2022
Une révolution permanente : l’art ukrainien contemporain – rencontre avec Alisa Lozhkina Alisa Lozhkina compte parmi les plus importants historiens, critiques et commissaires en matière d’art ukrainien. Elle a été directrice et commissaire en chef du musée Mystetskyi Arsenal, le plus grand musée et complexe d’expositions en Ukraine, éditrice en chef d’Art Ukraine, commissaire de l’exposition Permanent Revolution. Ukrainian Art Now, qui présentait trois générations d’artistes ukrainiens contemporains au Musée Ludwig à Budapest.  Elle a publié quatre ouvrages, dont Une révolution permanente. L’art ukrainien contemporain et ses racines (traduit du russe par Igor Sokologorsky, Nouvelles Éditions Place, 2020). Née à Kiev, elle vit aujourd’hui à San Francisco. Alisa Lozhkina a été commissaire pour de nombreux projets en Ukraine et ailleurs. Depuis la révolution de Maïdan en 2014, elle s’intéresse à la diffusion de l’art contemporain ukrainien dans le monde, avec des expositions telles que Between Fire and Fire, Contemporary Art from Ukraine (Beaux-arts de Vienne), I am a Drop in the Ocean. Art of the Ukrainian Revolution (Künstlerhaus de Vienne, Musée d’art contemporain de Cracovie), Long path to Freedom (Institut ukrainien d’art moderne, Chicago, 2015), ART WORK (Mystetskyi Arsenal, Kiev; Galerie Dworcowa, Wroclaw, Pologne, 2017).  Elle est doctorante en Histoire à l’Université d’Europe centrale à Vienne et membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA).  Depuis le début de la guerre en Ukraine, Alisa Lozhkina écrit régulièrement pour des journaux et magazines, dont le Los Angeles Review of Books, The Art Newspaper, Texte zur Kunst, ArtNews et Afterimage. Elle a donné de nombreuses conférences dans les universités (Stanford, Berkeley, Yale, Arizona State, UMichigan) et institutions, dont l’INHA et le Musée des Beaux-Arts de Rouen. Elle travaille actuellement à la conception de plusieurs expositions centrées sur l’art ukrainien pour différentes institutions internationales.  Dans le cadre du festival culturel Un week-end à l’Est. Lundi 28 novembre Amphithéâtre des Loges
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