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Biodiversité des eaux douces stagnantes
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Biodiversité des eaux douces stagnantes

Author: UPMC

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Description

Cette présentation succinte de la biodiversité n'a pas la prétention d'être exhaustive mais bien plutôt de donner un aperçu de la diversité de la vie peuplant une simple mare, à travers quelques exemples récoltés à la belle saison et pour beaucoup, observés au microscope. C'est l'occasion également d'offrir à la communauté enseignante quelques images et video destinées à illustrer leur propos.
17 Episodes
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L'amibe la plus connue et probablement la plus représentative du genre. De grande taille (jusqu'à 500 microns), commune dans les eaux stagnantes, d'une voracité extrême comme en témoignent les multiples vacuoles digestives, Amoeba proteus change de forme constamment, émettant sans interruption, des pseudopodes dans lesquels les déplacements des vacuoles trahissent les mouvements cytoplasmiques. Et malgré la profusion de ces expansions, l'animal avance. L'un de ces pseudopodes semble montrer la direction et les autres s'effacent au profit de la région migratrice. A l'arrière de l'animal, le cytoplasme et la membrane cellulaire se flétrissent en se détachant du substrat.
Dans un milieu riche en microalgues vertes, Amoeba proteus prolifère. La densité de population augmente considérablement. C'est ainsi que de nombreux individus peuvent être observés ensembles dans le champs d'observation. Ils contiennent de nombreuses vacuoles digestives remplies de ces microalgues vertes dont certaines sont fraîchement ingérées.
Certaines amibes détachées de leur substrat flottent et adoptent une forme radiaire. Le corps se contracte en une masse pseudo sphérique et les pseudopodes effilés rayonnent et impriment un mouvement de nage tournante. Certains racourcissent, d'autres se forment ou bourgeonnent. Finalement, au contact du substrat, les pseudopodes adhèrent et s'applatissent. L'amibe reprend une forme rampante.
Cette petite amibe de moins de 50 microns est dite monopodiale car elle ne produit qu'un seul pseudopode à la fois. le flux cytoplasmique interesse l'ensemble du cytoplasme et entraîne la progression du pseudopode sans formation de cape hyaline. A l'opposé, le pôle postérieur de l'amibe se détache en formant un uroïde fasciculé. Comme les autres amibes, celle-ci ingère ses proies parfois volumineuses dans des vacuoles digestives.
Cette petite amibe de moins de 50 microns est dite monopodiale car elle ne produit qu'un seul pseudopode à la fois. le flux cytoplasmique interesse l'ensemble du cytoplasme et entraîne la progression du pseudopode sans formation de cape hyaline. A l'opposé, le pôle postérieur de l'amibe se détache en formant un uroïde fasciculé. Comme les autres amibes, celle-ci ingère ses proies parfois volumineuses dans des vacuoles digestives.
Mayorella, particulièrement vorace et prolifique, vit dans les eaux stagnantes riches en protistes dont elle se nourrit. Volontier charognard et détritivore, cette amibe contribue à elliminer les déchets animaliers. Cette amibe développe de multiples pseudopodes côniques prolongés par une cape yaline. Dans le cytoplasme, on peut observer de nombreuses vésicules digestives réfringentes, parfois de grande taille.
Cette petite amibe d'environ 50 microns émet des pseudopodes arrondis précédés par une cape hyaline. une vacule pulsatile est bien visible etse contracte périodiquement. Les nombreuses bactéries de son environnement constituent son alimentation principale.
Cette amibe polynucléée migre en s'étalant largement. Le gigantisme de cette espèce peut lui faire atteindre 3 millimètres d'envergure. C'est presque le cas de celle-ci qui dépasse le champs de l'objectif X2,5. Ses mouvements lents sont assurés par un flux cytoplasmique de l'ensemble du cytoplasme qui crée de larges pseudopodes. Le cytoplasme granuleux, contient de nombreuses inclusions dont des grains de silice et des sphérules glycogèniques, l'un et l'autre réfringents et qui mettent en évidence le flux cytoplasmique. En revanche, la charge en inclusions, rend assez difficile la mise en évidence des noyaux pourtant nombreux.
Arachnula possède un cytoplasme extrêmement plastique et peut s'étaler sur le substrat de migration en prenant des formes très variées. Ainsi, l'amibe semble se subdiviser en plusieurs masses cytoplasmiques dispersées, reliées par des ponts cytoplasmiques. Les nombreux pseudopodes effilés ou filopodes émergent des multiples fronts de migration et peuvent, par endroit fusionner pour former des ponts cytoplsamiques ténus.
La migration d'Arachnula s'effectue en élaborant une large zône de cytoplasme hyalin qui produit de très nombreux pseudopodes filamenteux ou "filopodes". L'arrière de l'amibe est ramené en détachant les filopodes restés dans la région postérieure. Dès lors, Arachnula affecte la forme d'un large arc de cercle à la manière d'une faucille. Plus d'une centaine de filopodes sont disposés sur le bord convexe et tractent l'amibe par son côté le plus large.
Le haut pouvoir de plasticité de cette amibe lui permet de s'étirer jusqu'à former un pont cytoplasmique extrêmement fin reliant deux masses cytoplasmiques éloignées. Souvent, l'une des parties de l'amibe s'accroche aux salissures de la mare ou à une algue filamenteuse. L'autre partie migre activement en tirant avec force sur le pont cytoplasmique qui relie les deux parties de l'amibe. La finesse et la tension du pont cytoplasmique deviennent tels que celui-ci se rompt séparant les deux parties de l'amibe. La division pas scissiparité forme ainsi deux amibes filles qui se partagent le cytoplasme, les vacuoles digestives ainsi que les noyaux de cette espèce plurinucléée.
Thecamoeba, amibe monopodiale, élabore un large pseudopode hyalin qui entoure toute la région antérieure de l'animal. Ce pseudopode affecte la forme d'une lame apaltie dépourvue d'organite, le lamellipode. Thecamoeba possède une vacuole pulsatile qui croît lentement puis se contracte soudainement. Les vacuoles digestives sont regroupées dans la région postérieure de l'amibe.
Les thècamoebiens regroupent les amibes secrétant un squelette externe ou test appelé thèque, percé d'un orifice, le pseudostome, par lequel sortent les pseudopodes. Arcella présente une forme discoïdale appalatie dite en "béret", au test finement ornementé. A l'intérieur, l'amibe, vue par transparence montre unr structure classique avec son noyau et ses vésicules digestives. Les pseudopodes, relativement modestes, ne sont observables que lorsqu'ils dépassent la bordure latérale de la thèque. De nombreuses espèces composent la famille de arcellidae. Parmi celles-ci, ce clip montre Arcella dentata, Arcella discoïdes et Arcella gibosa.
Parmi les amibes, certaines s'entourent d'un exosquelette secrêté et aglomérant des particules de quartz et des débrits de diatomées constituant la thèque (thécamoebiens). Les pseudopodes sortent par un orifice de grande taille appelé pseudostome. Chez Difflugia globulosa, les pseudopodes s'allongent considérablement et exercent sur le corps de l'animal une traction qui ramène ainsi sa thèque à la manière d'un escargot qui transporte sa coquille.
Plus allongée que l'espèce cousine Difflugi globulosa, Difflugia pyriformis (en forme de poire ), émet de longs pseudopodes par l'ouvertur de la thèque, le pseudostome. En pleine migration, les pdeudopodes sont émis l'un après l'autre. Un seul reste en fonction pour tracter le corpe et la thèque de l'amibe.
Chez Difflugia pyriformis, le pseudopode tractant se déploie grâce à un flux cytoplasmique centrifuge. Chaque pseudopode, une fois adhérant au substrat, sert de point d'appui à l'amibe pour avancer. Puis il est remplacé par un nouveau pseudopode. L'ancien pseudopode régresse alors que le pseudopode en développement progresse grâce à un flux cytoplasmique bien visible grâce au déplacement des organites. Il arrive que le pseudopode tractant "bourgeonne" un pseudopode secondaire, ici, à angle droit, qui annonce un changement d'orientation migratoire.
Proche du genre Difflugia, Centropyxis vit dans une thèque pseudo sphérique semblable à celle de Difflugia globosa mais hérissée d'ornements épineux. les pseudopodes digitiformes sortent du pseudostome et s'allongent en filaments bien visibles en dehors de la thèque.