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C'est pas du vent
C'est pas du vent
Author: RFI
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© France Médias Monde
Description
Jamais une espèce vivante n'a eu sur la Terre autant d'impact que l'Homme, pourtant nous n'avons qu’une planète. Aujourd’hui, le monde prend conscience que nos modes de développement ne sont pas durables et que nous allons devoir profondément changer notre rapport à la nature pour préserver la vie sur terre. Anne-Cécile Bras vous propose de rendre compte de cette actualité sur tous les continents, pour décrypter les avancées ou les reculs de nos actions face à notre environnement en devenir. Une émission réalisée par François Porcheron, coordonnée par Caroline Filliette. *** Diffusions le mercredi (pour Le Club de C'est pas du vent), le jeudi et le vendredi vers toutes cibles à 14h10 TU et 23h10 TU.
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Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération qui nous parlera de champignons parasites - Kseniya Zhornokley du service ukrainien de RFI sur la COP 30 du côté de l'Ukraine - Igor Strauss du service environnement de RFI - Stefanie Schüler du service environnement de RFI sur les Philippines où la corruption et l’exploitation minière aggravent les destructions causées par les supertyphons. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Benjamin Pillot, modélisateur et chercheur à l’Institut de Recherche pour le Développement, spécialiste des systèmes socio-énergétiques pour le film «Lueur Verte» réalisé en 2023 par Pascal Buhunde. Chronique culture de Caroline Filliette sur la bande dessinée Danser avec le Vent d’Emmanuel Lepage (Futuropolis). → Le film Arte Les îles Kerguelen, aux confins du monde.
Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C’est, ou plutôt, c’était une espèce d’herbe gracieuse d’une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d’altitude dans une savane arborée près d’Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles... (Rediffusion du 9 mai 2025) Les scientifiques l’ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n’est qu’une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d’espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre. Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à Brest On associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l’urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage. À lire aussiPlantes : disparition ? Action ! Les gardiens de la biodiversité en Colombie On les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd’hui menacées et n’assurent plus la souveraineté alimentaire du pays. Et c’est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l’appui de l’ONG Swissaid. L’objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie. À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/25). Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en Mycologie et professeur au Muséum d’Histoire naturelle, à l’Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L’origine du monde, une histoire naturelle du sol à l’intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musiques diffusées pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata -Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Marine Lamoureux, grand reporter pour La Croix : grand entretien avec Kako Nubupko Cristiana Soares du service lusophone de RFI sur le travail des jeunes activistes en Guinée-Bissau auprès des communautés rurales, dans une perspective de changement de comportement et de dénonciation des abus. Marine de la Moissonnière de RFI reviendra sur l'ouragan Melissa Simon Rozé du service environnement de RFI nous parlera de la COP 30 alors que le sommet des chefs d’État débute demain (6 novembre 2025). Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Brunelle Guezodje du Bénin pour le film « Le fumage des poissons, un danger pour les femmes ». La chronique des Clubs RFI d'Audrey Iattoni sur l'importance des radios communautaires dans les zones rurales et de la place des agriculteurs dans la transition écologique.
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources, pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... (Rediffusion du 20 mars 2025). En quelques décennies, le monde s’est urbanisé. Plus de la moitié d’entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n’y sont pas rêvent d’y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d’habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d’habitants. Pourtant cette manière d’habiter la Terre n’est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l’énergie, à l'alimentation, à l’eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l’ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l’ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d’architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l’écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d’architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c’est ce que nous vous proposons avec l’écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. (Rediffusion du 03/04/25) Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi... Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l’Institut national d’écologie et environnement. Il dirige à l’Université Paris-Saclay, une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmes. Musiques diffusées Hélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversité Ben L'Oncle Soul - IM GØØD.
Nous savions que le deuxième mandat de Donald Trump serait pire que le premier, il a eu 4 ans pour préparer sa revanche. Mais l’ensemble de ses décisions prises en un mois bouleverse, non seulement l’équilibre géopolitique mondial, mais aussi notre vision du monde, de la solidarité, du respect, voire de la valeur d’une vie humaine. Le business, voilà le maître mot de ce nouveau mandat ! (Rediffusion du 20/02/2025) Mais est-ce que la brutalité des décisions américaines de ce dernier mois n’est pas un concentré du pire de ce que le capitalisme peut produire ? Mettre la croissance économique en haut de l’agenda politique, les profits avant les dégâts environnementaux et sociaux, la technologie au cœur de la stratégie… Cette hiérarchie des priorités va à l’encontre des besoins de l’ensemble des Vivants de cette planète, mais peu importe tant que ça rapporte ! Si vous suivez l’actualité, vous comprenez les faits, vous sentez bien qu’il y a un malaise, mais comment chacun d’entre nous peut-il se positionner ? Quels sens donner à sa vie dans un monde bouleversé ? Avec : - Pascal Chabot, philosophe pour son ouvrage Un sens à la vie (PUF, 2024) - Céline Marty, philosophe pour son ouvrage Travailler moins pour vivre mieux (Dunod, 2021) - Timothée Parrique, chercheur en Économie écologique à HEC Lausanne, spécialiste de la décroissance et du post-capitalisme, auteur de Ralentir ou périr (Seuil, 2022). Programmation musicale : - Gonzales - Working Together - Oscar Emch - Les moyens (Playlist RFI).
Aujourd’hui nous partons en Amazonie brésilienne, pour parler du cacao de la forêt, qui pousse à l’état sauvage. Si l’État de Bahia, sur la côte du Nord-Est brésilien, est plus connu pour sa culture de cacao, le fruit d’Amazonie ne cesse de se développer… À deux semaines de la COP30, cap sur le Brésil. Nous vous emmenons en Amazonie dans l'État du Para où se développe la culture du cacao sauvage. Mais avant cela, nous vous disons tout sur une formidable aventure scientifique : la caravane fluviale Iaraçu qui va naviguer de Manaus, à Belem, pour aller à la rencontre des populations qui vivent sur les bords du fleuve. Elles subissent les conséquences du changement climatique. L'objectif est de porter leurs paroles jusqu'à la COP30. Du 28 octobre au 18 novembre 2025, la caravane fluviale Iaraçu naviguera de Manaus à Belém, au cœur de l’Amazonie, pour porter jusqu’à la COP30 les voix des populations locales et des sciences de la durabilité. Cette initiative innovante, participative et interdisciplinaire est portée par l’IRD, l’Ambassade de France au Brésil, le CFBBA, l’UFAM, l’UFPA, le CNPq, la CAPES et le MCTI, dans une coopération fondée sur la science, la solidarité et le respect des écosystèmes. Avec Christophe Lavaysse, conseiller scientifique Changement climatique, sur les sciences du climat à la COP et Abdelfettah Sifeddine, géologue et représentant de l’IRD au Brésil.
Viser la performance maximale sans tenir compte des fluctuations environnementales, économiques et politiques devient dangereux. Notre invité, le biologiste Olivier Hamant nous invite à miser sur la robustesse. Dans un environnement où tout s’accélère, où les crises se multiplient et où l’incertitude devient la norme, la logique de la performance montre ses limites. Viser l’efficacité maximale sans tenir compte des fluctuations environnementales, économiques et politiques devient dangereux. Notre invité, le biologiste Olivier Hamant nous invite à nous inspirer du Vivant et à miser sur la robustesse. À l’image du roseau qui, face au vent, plie mais ne rompt pas... Bienvenue dans cette émission où la science inspire l’action. Avec Olivier Hamant, directeur de recherche INRAE au Laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (RDP) au sein de l’ENS de Lyon. Son denier ouvrage L'entreprise robuste est paru chez Odile Jacob. Musique diffusée dans l'émission Abraham Réunion - Pa Janmen Oubliyé.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Alexandra Renard de France 24 nous présentera Findhorn en Écosse, le plus vieux village écologique depuis 60 ans ! Avec Cécile Goudou, journaliste pour la rédaction de Zoa. Un nouveau média 100% Afrique et 100% numérique, nous parlera du Béninois Anas Sako passé de l’activisme environnemental à l’entrepreneuriat social et solidaire Simon Rozé du service environnement de RFI, sur le café brésilien, menacé par la déforestation massive qu’il cause lui-même Pauline Gleize du service environnement de RFI reviendra sur les leçons que Valence a tirées des inondations dramatiques d'octobre 2024 Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Tatiana Cardenas, écologue au Centre d'Écologie Fonctionnelle et Évolutive de Montpellier pour le film tourné en Colombie «Au-delà du miel». Chronique médias d’Anne-Sophie Novel sur le rapport de désinformation de Quotaclimat. Musiques diffusées pendant l'émission Amyl and the sniffers - Hertz KAROL G & Manu Chao - Viajando Por El Mundo.
Il n’existe pas de frontière entre la santé humaine, la santé animale et celle des écosystèmes, les trois sont intimement liées. Rappelez-vous la crise du Covid… Dans un monde où les défis sanitaires, climatiques et sociaux s’entrecroisent, il y a un secteur-clé : c’est l’agriculture ! Ce n’est pas un simple secteur de production, c’est un levier essentiel pour la santé globale. Alors quand ont lit que pour la première fois depuis 10 ans, le nombre de fermes françaises engagées dans l’agriculture biologique baisse, c’est désolant. Même si, en 2022, elle ne représentait que 2% des surfaces agricoles mondiales, l’agriculture biologique se développe partout dans le monde. Et il faut rappeler que 80% de l’alimentation mondiale est produite par des fermes à dimension familiale qui ne sont évidemment pas labellisées. Beaucoup font du bio sans le savoir. Mais dans les pays où les labels existent, c’est important de montrer l’exemple, or la volonté politique n’est pas au rendez-vous ! Nous vous emmènerons en Autriche (reportage d'Isaure Hiace) avec un quart de ses surfaces cultivées en bio, ce pays est le champion d’Europe mais même là, les agriculteurs s’inquiètent… Pourtant l’agriculture biologique fait partie des solutions pour nous garantir un avenir durable. Mais au fait, c’est quoi l’agriculture biologique ? avec Laurence Hohn, directrice adjointe de l’Agence Bio. Musique diffusée pendant l'émission EBBSER KAISERKLANG - Der Bio-Bauer Bernä.
Qui possède l'énergie, possède le pouvoir ! Du feu aux renouvelables, l'économiste Lucas Chancel démontre que l'histoire de l'énergie est intimement liée aux inégalités sociales et c'est très instructif pour l'avenir. Nous en avons besoin pour nous nourrir, nous éclairer, nous déplacer, nous soigner, faire fonctionner nos téléphones, nos ordinateurs et nos industries : l’énergie est au cœur de nos vies ! Sous forme de bois, de charbon, de pétrole ou de gaz, elle nous a permis de nous émanciper, mais c’est aussi une forme de pouvoir. Ceux qui possèdent les sources d’énergie et leurs usages façonnent nos sociétés. C’est la thèse passionnante de notre invité. L’économiste Lucas Chancel explique, à travers une enquête minutieuse, comment les sociétés humaines ont organisé leurs usages de l’énergie et quels enseignements nous pouvons en tirer à l’heure où nous devons nous détacher des énergies fossiles pour enrayer le réchauffement climatique. Avec Lucas Chancel, professeur associé d'économie à Sciences Po, rattaché au Centre de recherche sur les inégalités sociales et au Département d'économie. Il est également codirecteur du World Inequality Lab de l'École d'économie de Paris. Pour l’ouvrage Énergie et inégalités – une histoire politique, paru au Seuil. Musiques diffusées pendant l'émission - Lola Young - One Thing - Zentone - Make you cry.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Gabrielle Maréchaux de The Conversation sur la cécité botanique - Vasile Damian de la rédaction roumaine : trottinettes électriques de Bucarest : les interdire, ou pas ? - Simon Rozé du service environnement de RFI - Igor Strauss du service environnement de RFI nous parlera de son reportage réalisé au Togo qui subit des inondations récurrentes. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Aimée Akakpo Toulan du Togo pour le film « La planète plastiquée ». Chronique entrepreneur avec Célia Chabi, fondatrice de Kiel Bien-Être au Bénin : la production de baobab, la transformation du fruit en produits tels que des snacks et des cosmétiques et la commercialisation de l'arbre sous la marque Kiel. Opérant sur un site de 20 hectares, l'entreprise collabore avec les femmes locales pour produire et récolter le baobab tout en protégeant la biodiversité de la région. Engagée dans la durabilité, elle valorise tous ses sous-produits, notamment les engrais organiques, les aliments pour animaux, le charbon écologique et la production de biogaz. Musiques diffusées dans l'émission MEGA - My Bones Trinix & Tayc - Ajé.
Allons au Brésil à la rencontre des producteurs de la baie d’Açaï, un petit fruit de palmier qui symbolise la socio-bioéconomie de l’Amazonie. Une stratégie pour exploiter les produits de la forêt sans l’abîmer. Aujourd’hui, nous allons vous démontrer que c’est possible de concilier développement économique, préservation de la biodiversité et justice sociale. Nous vous emmenons en Amazonie brésilienne à la rencontre des producteurs d’açaï de la communauté de Mupi, située dans la région de Cametá. Cameta, c’est à environ sept heures de Belém, la capitale du Pará. Pour y accéder, il faut emprunter deux bateaux, deux bus et un taxi… un voyage que notre correspondante Sarah Cozzolino a bravé et qui rappelle à quel point ces territoires isolés sont au cœur des enjeux mondiaux. 28 millions d’habitants !!! L’açaï est une petite baie violette presque noir, c’est un aliment-phare pour les habitants de l’Amazonie, mais ce petit fruit s’exporte de plus en plus. Non seulement parce que c’est un puissant anti-oxydant mais aussi parce qu’il pousse naturellement et que son exploitation n’abîme pas la forêt... Avec l'éclairage de Nathalie Cialdella, agronome au CIRAD, le Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement. Musique diffusée pendant l'émission Dona Onete - Quando eu te Conheci.
Comment nourrir 8 milliards d’humains dans le contexte du changement climatique ? 150 chercheurs du Cirad ont travaillé pendant deux ans pour répondre à cette question, certains seront avec nous et Le Petit Atlas de Maxime Blondeau nous emmènera à New York ! Quoi de plus vital que nous nous nourrir ? Face au changement climatique qui modifie les cycles des pluies créant ici des sécheresses, là des inondations, voir les deux au même endroit, les agricultures familiales sur lesquelles reposent 90% de la production alimentaire mondiale doivent s’adapter. Surtout dans les pays du sud où les paysans sont très vulnérables. Alors s’adapter oui, mais pas n’importe comment car l’agriculture fait aussi partie du problème. Cultiver et élever du bétail produit des gaz à effet de serre qui accroissent le changement climatique !!! A l’heure où la solidarité internationale est remise en question et où la science est de plus en plus considérée comme une opinion, il est urgent de d’élaborer des solutions durables et scientifiquement solides. Voilà pourquoi 150 scientifiques du CIRAD, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement ont travaillé pendant deux ans pour développer des stratégies pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Ils viennent de publier un livre dense et passionnant qui est en libre accès sur internet Émission autour de l’ouvrage « L’agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique - Enjeux pour les Suds », sorti aux éditions Quae, qui questionne et explore la diversité des stratégies nécessaires à différentes échelles — génétique, pratiques agricoles, politiques publiques, commerce, finance — pour transformer durablement les systèmes agricoles et alimentaires face au changement climatique. Avec les coordinateurs du livre : Vincent Blanfort, ingénieur en agro-développement, chercheur et chargé de missions Changement Climatique au CIRAD Marie Hrabanski, chercheuse en sociologie politique au Cirad Astou Camara, chercheuse en agroécologie directrice du Bureau d'analyses macroéconomiques de l'Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA-BAME) ... Maguette Kairé, expert forestier – coordinateur du Master régional « pastoralisme » au Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel. Et diffusion en fin d'émission du deuxième épisode du Petit Atlas de Maxime Blondeau : aujourd'hui, direction New-York (nouvelle chronique mensuelle). Musiques diffusées pendant l'émission Çantamarta - qué triste, qué desastre.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Olivia Recasens de We Demain : 18 raisons d'espérer Avec Lucia Muzell de la rédaction brésilienne nous présentera ses reportages réalisés à Belem, en amont de la Cop 30 ; Simon Rozé du service environnement de RFI reviendra sur le décès de la primatologue Jane Goodall et Géraud Bosman. La Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Hadjaratou Raky Diagne du Sénégal pour son film Sanglots de la terre. Chronique culture de Caroline Filliette sur l’Orchestre du Nouveau Monde, orchestre militant. Musiques diffusées pendant l'émission Fuckers - Play Me L.E.J - Tic-Tac.
Plus de la moitié de la population mondiale vit à moins de 100 km des côtes. Alors quand le niveau de l’océan monte, c’est une partie de l’humanité qui se noie ou… qui déménage. Parce que oui, le niveau monte. Pourquoi ? Vous le savez, le climat de notre planète se réchauffe à cause des activités humaines, or l’océan absorbe une grande partie de cet excès de chaleur. Et l’eau plus chaude augmente de volume, c’est le principe de la dilatation thermique. Ajoutez à cela la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, et vous comprenez pourquoi le niveau de l’océan est monté en moyenne de 23 cm depuis la fin du XIXème siècle et cela ne va pas s’arrêter. D’autant qu’un autre phénomène se conjugue à celui-ci : des dizaines de régions côtières s’affaissent de plusieurs centimètres par an ! Les causes sont multiples : pompage des nappes phréatiques qui laissent la roche vide, multiplication des barrages sur les fleuves qui crée des déficits sédimentaires dans les deltas et le poids des villes qui ne cessent de grossir !!! Ces deux phénomènes se conjuguent pour menacer l’avenir dans de nombreux endroits du monde. Nous commencerons par Jakarta, en Indonésie, où les autorités prévoient déjà de déplacer la capitale. Puis nous irons sur la côte sénégalaise où la langue de barbarie, cette fine bande de sable qui protège la ville de Saint-Louis réduit d’année en année, inondant maisons et écoles. Et nous terminerons notre périple dans la zone des polders au Cambodge où l’eau salée grignote les terres agricoles. Interview de la photographe Cynthia Boll par Marine De La Moissonnière lors du Visa pour l'Image.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Concepcion Alvarez de Novethic : Quelle place peut prendre la Chine dans le leadership climatique ? Peut-elle enclencher un déclin des énergies fossiles ? Thuy Duong Nguyen de la rédaction vietnamienne sur les nouvelles mesures de lutte contre la pollution de l'air au Vietnam Simon Rozé du service environnement de RFI sur les protecteurs de la nature en Afrique Jeanne Richard du service environnement de RFI. De retour de Belém au Brésil, elle nous parlera de cette ville où 70 % de la population vit dans des favelas et qui se transforme pour la COP 30. La Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Raphaëlle Pluskwa avec Clémence Nébie du Burkina Faso pour son film La colline de la désolation. La Chronique des Club Rfi de Sébastien Bonijol nous emmène en République Démocratique du Congo, à Kinshasa, où l’insalubrité est devenue un véritable défi pour les habitants... Musiques diffusées pendant l'émission - Oh, no ! It's Diva - Love - Nusantara Beat - Tamat.
Aujourd’hui, nous recevons un invité exceptionnel, un homme qui a passé sa vie à explorer les régions les plus extrêmes de notre planète, les pôles. Médecin, explorateur, scientifique, défenseur infatigable de l’environnement, il est le premier homme à avoir atteint le pôle Nord en solitaire. Ses aventures ont inspiré des générations et ses projets continuent de nous faire rêver... Dans cette émission, il sera question de l’importance des pôles dans l’équilibre planétaire, des expéditions marquantes de Jean-Louis Étienne et de ses projets actuels avec, notamment, le navire La Persévérance et le fascinant Polar Pod. Avec l’explorateur Jean-Louis Étienne pour son ouvrage Persévérance, sillonner les océans, explorer les pôles paru chez Michel Lafon. Musiques diffusées pendant l'émission Aaron Joseph - Antartica Star Feminine Band - Mom'lo si waju.
Trafic d’espèces sauvages, de plantes rares, de déchets dangereux et de bois exotiques… Depuis quelques années, la criminalité environnementale explose, menaçant notre planète et nos vies. Qui en profite ? Qui se bat pour l’arrêter ? Plongeons au cœur d’un des trafics les plus lucratifs et les plus destructeurs de la planète : la criminalité environnementale. Un fléau qui ne connaît pas de frontières, qui tue des espèces et ravages des écosystèmes terrestres et marins. Sans que vous le sachiez, vous êtes peut-être directement concerné… Par exemple, vous êtes-vous demandé d’où venaient les métaux qui composent votre téléphone, le bois de vos meubles ou l’or de vos bijoux ? Le trafic illicite de ressources naturelles est en pleine explosion : +40% en 10 ans, selon Interpol. Qui en profite ? Qui se bat pour l’arrêter ? Nous en parlons avec nos invités qui ont tous enquêté ! Avec - Louis Rochard (enquêteur en criminalité environnementale) pour son livre Crime contre nature paru chez Arthaud - Marc Lomazzi, journaliste, spécialiste des sujets liés à l’environnement pour son livre Le livre noir de la criminalité verte(enquête sur l’incroyable business des crimes contre l’environnement) paru chez Calmann-Levy - Jérôme Pensu, gérant et fondateur de plusieurs centres de soins de la faune sauvage. Il est l’un des rares experts mandatés par les tribunaux, les douanes et la police dans les affaires de trafics d’animaux pour Sauvage, la vraie nature du trafic d’animaux paru chez Max Milo. Musiques diffusées dans l'émission - Caballero Reynaldo - Bungalow Bill - Lila Iké - Scatter.



