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Author: France Télévisions

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Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.

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C dans l'air du 17 décembre -  Bayrou : premiers pas... premières bourdes ?Alors qu’une course contre la montre s’est engagée à Mayotte pour venir en aide aux sinistrés et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres, le chef de l’Etat a indiqué hier soir qu’il allait se rendre dans l’archipel dans les prochains jours et décrété un deuil national après avoir présidé une réunion consacrée à la situation sur place à laquelle François Bayrou a assisté en visioconférence. Le Premier ministre étant à Pau, ville dont il est maire depuis 2014, pour présider le conseil municipal et défendre le cumul des mandats qu’il entend rétablir. Ce qui lui a valu depuis une avalanche de critiques à gauche, à droite et à l’extrême droite.Son futur gouvernement n’est toujours pas constitué mais François Bayrou qui consulte l’ensemble des formations politiques depuis sa nomination vendredi dernier, a rencontré ce midi le président de la République pour évoquer une "architecture de démarrage" selon les mots du chef de file des députés du MoDem. En attendant d’en savoir plus, c’est donc un Premier ministre seul qui a plongé dans le chaudron de l’Assemblée ce mardi à partir de 15 heures avec une première séance des questions au gouvernement.L'organisation de cette séance avait été demandée par la présidente du palais Bourbon Yaël Braun-Pivet lors de sa rencontre avec lui samedi. Selon une source parlementaire, cet exercice aurait le mérite d'éviter "le risque d'inconstitutionnalité" dont pourrait être entachée la loi spéciale adoptée lundi à l’unanimité et qui permet de lever l'impôt à partir du 1er janvier, en l'absence de budget. Un premier grand oral qui a permis également à François Bayrou de commencer à dévoiler sa méthode alors que sa déclaration de politique générale ne devrait intervenir que le 14 janvier prochain mais aussi d’évoquer la situation extrêmement difficile à Mayotte et de répondre aux polémiques.Pendant ce temps-là outre-Rhin, le chancelier allemand Olaf Scholf a perdu sans surprise lundi un vote de confiance au Bundestag. Ce résultat attendu va conduire la première économie européenne à des élections législatives le 23 février. La coalition hétéroclite au pouvoir depuis 2021 avait implosé le 6 novembre dernier, après le limogeage du ministre des Finances libéral, Christian Lindner, en raison de différends sur la politique économique et budgétaire.Alors quel regard portez-vous sur les premiers jours de François Bayrou à Matignon ? À quoi pourrait ressembler son futur gouvernement ? Depuis leur rencontre en 2016 et leur alliance politique en 2017, François Bayrou et Emmanuel Macron entretiennent une relation complexe. Pourrait-elle se transformer en duel ? Enfin que se passe-t-il en Allemagne ? Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique – Le Point - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TVPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 4 décembre -  Barnier chute, Macron au pied du mur...Les deux motions de censure déposées contre le gouvernement de Michel Barnier vont être débattues à partir de 16 heures à l'Assemblée nationale, et sa chute ce soir est quasiment certaine. Les dernières déclarations du RN ne laissent aucune place au doute. Les députés du parti d’extrême droite vont renverser le gouvernement en votant le texte du Nouveau Front Populaire.Et si officiellement, Michel Barnier est toujours Premier ministre et a jugé hier soir "possible" que son gouvernement ne soit pas censuré, dans les coulisses, le camp présidentiel phosphore déjà sur l’après. Depuis l’Arabie Saoudite, Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il ne pouvait "pas croire" au vote de la censure mais en réalité le président de la République a déjà commencé à lui chercher un successeur. Des noms sont testés, des candidats sont en campagne alors que dans les travées de l’Assemblée nationale le camp présidentiel remet en avant l’idée de former une grande coalition. Ainsi Gabriel Attal a écrit une lettre aux groupes parlementaires de droite et de gauche, en excluant le RN et LFI. Dans sa missive, il détaille le "pacte d'action" dont les grandes lignes avaient été dévoilées en juillet et qui vont du redressement des comptes publics au pouvoir d'achat en passant par la défense de la laïcité ou le soutien aux agriculteurs."Il n'y a aucune remise en cause de la politique menée et j'ai du mal à voir du consensus sur ce texte. On dirait que pour Gabriel Attal, c'est toujours son camp qui doit gouverner", a estimé le député socialiste Arthur Delaporte. Depuis plusieurs jours, les socialistes qui ne citent plus Lucie Castets comme Première ministre, réclament "un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire" et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que "la question des conditions d’une non-censure" avec les autres groupes doit être posée. Mais si la succession de Michel Barnier ressuscite l’option Bernard Cazeneuve, qui avait beaucoup circulé durant l’été dernier, l’hypothèse, comme l’été dernier, n’emballe pas le patron du Parti socialiste. "Bernard Cazeneuve est un homme de gauche, mais il n’a soutenu ni Raphaël Glucksmann aux élections européennes ni le NFP aux législatives. Il ne s’est jamais exprimé sur ce qu’il voudrait faire s’il arrivait à la tête du gouvernement", a rappelé Olivier Faure, qui juge "paradoxal de nommer quelqu’un au nom d’une victoire, celle du NFP, à laquelle il n’a pas voulu contribuer".  Le Premier secrétaire du PS a également justifié, dans un entretien au Monde, la décision de voter la motion de censure, soulignant la responsabilité d’Emmanuel Macron dans la crise politique, tout en rejetant les appels à la démission du chef de l’Etat lancés notamment par La France insoumise. Sur ce point, avec LFI, "il y a une divergence fondamentale sur ce que nous voulons faire" a -t-il affirmé.De retour au fort de Brégançon, le chef de l’Etat dont la popularité est au plus bas dans les sondages, consulte après avoir répondu mardi à ceux qui appellent à sa démission qu’il sera président "jusqu’à la dernière seconde". Les experts : - Roland CAYROL - Politologue - Directeur du Centre d’études et d’analyse (CETAN)- Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Soazig QUÉMÉNER - Rédactrice en chef - La Tribune Dimanche- Lou FRITEL - Journaliste politique – Paris Match PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.fr🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Alors que la bataille parlementaire se poursuit à l’Assemblée et que la menace d’une censure du gouvernement Barnier se rapproche, sur le front économique les plans sociaux s’enchaînent. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d’entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances, en particulier dans les secteurs de l’industrie et du logement. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 et qui surpasse les pics de 2012, lié à la crise de la dette dans la zone euro, ou de 2009, provoqué par celle des subprimes.Et ce ne serait que le début. Selon Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, il faut s’attendre à "d’autres fermetures d’usines" dans les prochains mois et des "milliers d'emplois" seront probablement détruits "dans des filières qui sont dans des situations préoccupantes". "La chimie, la filière automobile, en particulier les équipementiers, la métallurgie... sont des filières soumises à une très forte concurrence internationale", notamment chinoise et américaine, a souligné le ministre début novembre alors que Donald Trump a promis à son retour à la Maison-Blanche d’augmenter les droits de douane et de relancer la guerre commerciale.La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, alerte, elle aussi, sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, dans l'industrie principalement, mais également d'autres secteurs, dans une interview aux Echos, publiée mercredi 27 novembre. Selon elle, "près de 250 plans de licenciements" sont "en préparation, concernant entre 170 000 et 200 000 emplois". La cheffe de la centrale syndicale qui tire également à boulets rouges sur la politique de l'offre menée depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, "un naufrage politique", selon elle, prône pour la mise en œuvre de plusieurs mesures d'urgence, comme "un retour aux prix régulés" de l'énergie pour l'industrie, la mise en place par l'Europe de barrières douanières "plus protectrices" mais aussi "un renforcement de la loi Florange", qui oblige un employeur à chercher un repreneur en cas de projet de fermeture, et son élargissement aux PME de 50 salariés ou plus. Sophie Binet a appelé "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements", ainsi qu'à une journée de mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain.Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi cette explosion des faillites et des plans sociaux ? Effet rebond post-Covid ou crise durable ? Que se passe-t-il dans le secteur du logement ? Pourquoi trouver un logement locatif est-il devenu de plus en plus dur ? Enfin face à une Amérique de plus en plus protectionniste, quelle stratégie européenne ? Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"C’est une première sur le front ukrainien. Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Ce nouveau missile baptisé "Orechnik", selon Moscou, avait jusqu’à présent seulement été testé dans le cadre d’essais. Cette fois, il a été utilisé pour frapper une usine de la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. Une réponse à l’utilisation par Kiev, pour la première fois, des missiles de longue portée américains sur son territoire. Une "escalade" selon le président russe qui s’est exprimé dans la soirée lors d'une allocution télévisée. "Le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales", a également affirmé Vladimir Poutine, prévenant qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.Kiev a tiré mardi des missiles ATACMS contre des cibles russes dans la région de Briansk, puis britanniques, Storm Shadow, mercredi. Le même jour, comme en riposte, le Kremlin avait annoncé la signature du décret, annoncé en septembre par Vladimir Poutine, d'actualisation de la doctrine nucléaire russe. Il était mis en avant le fait qu'il élargissait les conditions d'emploi de l'arme ultime, mais de manière très marginale puisque le recours à des bombes atomiques restait conditionné à une menace existentielle sur la Russie.Aux États-Unis, l’administration Biden a reconnu une "escalade" mais impute la faute à la Russie. "L’escalade majeure à laquelle on assiste c’est que la Russie s’est tournée vers un autre pays, une autre partie du monde. La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats sur les lignes de front et les a intégrés dans cette guerre. L’escalade a chaque étape vient de la Russie. Nous sommes évidemment au courant du lancement par la Russie d’un missile balistique à moyenne portée contre l’Ukraine. Nous n’avons aucune indication qui laisserait croire que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire en Ukraine. Il n'y a aucune raison pour nous de modifier notre doctrine", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a appelé dans un message publié sur les réseaux sociaux, la communauté internationale à réagir, dénonçant un "voisin fou" qui utilise l’Ukraine comme "un terrain d'essai". Alors que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Jusqu’où ira l’escalade ? Dans l’affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique, pourquoi l’étau se resserre-t-il autour du bateau chinois "Yi-Peng 3" ? Donald Trump a affirmé qu’il ne lui faudrait pas plus d’une journée pour convaincre Vladimir Poutine d’arrêter la guerre. Comment compte-t-il mettre fin au conflit ? Selon le Washington Post, le président russe et son homologue américain, élu début novembre, ont discuté ces derniers jours. Le Kremlin a démenti. Donald Trump et Vladimir Poutine ont-ils vraiment échangé au téléphone ? Les discussions ont-elles déjà débuté ? Enfin quel est aujourd'hui l'état d'esprit des Ukrainiens ?Les experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de D’un monde à l’autre ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste - Ouest France - MARIE JEGO  - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 novembre - Trump II, un pas en arrière vers le climat ? Sur le point de revenir à la Maison Blanche, Donald Trump inquiète les membres de la COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan. Le futur président de la première puissance mondiale, hostile à la protection du climat, avait sorti les Etats-Unis de l’accord de Paris lors de son premier mandat et pourrait bien les en sortir à nouveau une fois au pouvoir. C'est aussi le gouvernement qu'il constitue qui alarme. Avec la nomination de Doug Burnum à la tête d'un Conseil national de l'énergie ainsi qu'au ministère de l'Intérieur, Trump veut tenir sa promesse de miser sur les énergies fossiles pour réduire la facture des Américains. Robert F Kennedy Junior, neveu du président assassiné, sera quant à lui ministre de la Santé en dépit de ses positions controversées en matière de santé publique.Pendant ce temps, en Espagne, les récentes inondations dans la région de Valence continuent d'attiser la colère des citoyens. Après un accueil très agité du roi et de la reine d'Espagne, certains élus sont forcés de présenter leurs excuses aux sinistrés, à l'instar de Carlos Mazon, président de a région de Valence. La mauvaise gestion de la catastrophe s’est transformée en crise politique.En France, la situation politique est elle aussi agitée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale. De retour dans l'Hémicycle sous les couleurs du NFP, l'ex-ministre de l'Environnement Dominique Voynet étrille les arbitrages budgétaires de Michel Barnier. L'élue pointe aussi du doigt la responsabilité de la gauche dans la difficulté à imposer des idées écologistes.Alors, doit-on craindre le pire en matière d'environnement avec Donald Trump ? Jusqu'où ira la crise politique en Espagne ? Pourquoi l'écologie n'arrive pas à s'imposer en France ?Les experts : PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur du Grand basculement Esther CRAUSER-DELBOURG - Économiste de l’eau, fondatrice de Water WiserAUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète du MondeBÉATRICE GIBLIN – Géographe, directrice de la revue HérodoteLOLA VALLEJO - Conseillère spéciale Climat – Iddri (Institut du Développement Durable et des Relations InternationalesPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 11 novembre - Narcotrafic, violences... la guerre est déclaréeUn tandem contre le narcotrafic. Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Didier Migaud, se sont rendus vendredi à Marseille pour dévoiler leur plan de lutte contre le trafic de drogue et rencontrer des familles de victime. Le phénomène prend de l'ampleur dans l'hexagone et a déjà fait 42 morts au premier semestre 2024. Il y a quelques semaines Bruno Retailleau avait mis en garde contre le risque de "mexicanisation" de la France. Le message était le même vendredi à Marseille : "Nous avons atteint un point de bascule", a ainsi lancé le Garde des sceaux, tandis que son collègue de Beauvau évoque une "menace existentielle contre nos institutions". Didier Migaud souhaite renforcer de 40 % les équipes du parquet de Paris travaillant sur la lutte contre la criminalité organisée au niveau national, ou encore étendre le champ des cours d’assises spéciales composées uniquement de magistrats professionnels. De son côté, Bruno Retailleau veut s'appuyer sur la proposition de loi transpartisane déposée cet été, notamment pour appliquer au narcotrafic les mêmes "techniques d’enquête" que celles utilisées en matière de lutte contre le terrorisme.Dans le rapport qu'ils avaient publié en mai dernier, les deux sénateurs à l'origine de la commission d'enquête parlementaire sur le narcotrafic avaient rappelé que le phénomène dépassait largement le cadre des grandes métropoles et s'était étendu aux villes moyennes, voire à la France rurale. En juillet, un vaste réseau de trafiquants a notamment été jugé dans la petite ville de Charleville-Mézières (50 000 habitants), dans les Ardennes. "Il est urgent d’agir contre le trafic de drogue", a déclaré le mois dernier le maire LR Boris Ravignon, qui souhaite des opérations place nette dans sa commune. Les syndicats de police du département dénoncent également le manque d'effectifs accordés aux commissariats de la région.Si la France travaille principalement sur le volet répressif, d'autres pays ont choisi de dépénaliser voire de légaliser la vente de cannabis. En 2023, les Pays-Bas ont lancé une expérimentation dans dix villes où la production et la vente de cannabis sont désormais légales, et encadrées par l'État. Cette décision visait à combler un vide juridique concernant les coffee-shops qui vendaient depuis des décennies du cannabis issu de réseaux criminels, avec la tolérance des autorités. Les experts veulent aussi voir si ce changement législatif peut réduire l'influence du narcotrafic dans un pays où la drogue arrive en quantité astronomique via les grands ports de Rotterdam et Amsterdam, et où la distribution est notamment contrôlée par l'ultra-violente mocro-mafia. Au Canada, cela fait déjà six ans que la production et vente de cannabis est légale, mais certaines provinces ont récemment choisi de tempérer leur politique.Comment le gouvernement veut-il améliorer la lutte contre le narcotrafic ? Pourquoi les villes moyennes sont-elles désormais touchées par le phénomène ? La France peut-elle s'inspirer de ses voisins européens concernant la dépénalisation du cannabis ?Les experts :- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue au CNAM, auteure de  "Géopolitique des mafias"- Frédéric PLOQUIN - Journaliste spécialiste du grand banditisme, auteur de "Confessions d’un patriote corse. Des services secrets au FLNC"- Audrey GOUTARD - Grand reporter, spécialiste des faits de société à France Télévisions- Violette LAZARD - Journaliste d’investigation - Le Nouvel ObsPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 9 novembre - Guerre en Ukraine : que va faire Trump ?Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine. Zelensky a toutefois salué sa victoire tout en espèrant une paix « juste ». Les deux dirigeants et Elon Musk se sont appelés jeudi. Mais la crainte reste de voir Donald Trump forcer l’Ukraine à négocier avec la Russie dans des conditions très favorables à Moscou. De son côté, Vladimir Poutine a finalement félicité Donald Trump alors qu'il n'avait pas prévu de le faire au vu des relations tendues depuis le début de la guerre.En attendant la guerre continue et, en Ukraine, des lycées militaires ouvrent un peu partout le territoire. De nombreux jeunes intègrent ces établissements pour se préparer à la guerre. C dans l'air est allé dans l'un de ces lycées, à Poltava, à l'est du pays.Pendant ce temps, au Moyen-Orient, Benjamin Netanyahou se réjouit du retour de Trump. Le président-élu américain est un allié clé pour Israël et encouragera l'état Hébreu à maintenir la pression sur Gaza et sur le Liban. Les deux dirigeants, qui se sont entretenus cette semaine ont aussi « discuté de la menace iranienne ». Le jour de l'élection américaine, Netanyahou a de surcroît limogé son ministre de la défense pour des raisons politiques, « un calcul millimétré » selon plusieurs commentateurs.Alors, que va faire Trump pour l'Ukraine ? Comment les jeunes Ukrainiens perçoivent-ils la guerre après mille jours de conflit ? Quelles conséquences aura l'élection de Trump dans la situation au Moyen-Orient ?Les experts :Anthony BELLANGER - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationalesNICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique TATIANA KASTOUÉVA-JEAN - Directrice du Centre Russie / NEI – IFRI (Institut Français des Relations Internationales)PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 8 novembre - Michelin, Auchan… 2025, l’année des plans sociaux ? PRÉSENTATION: MAYA LAUQUÉQui est responsable du dérapage des finances publiques ? C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les membres de la commission des finances du Sénat qui ont lancé une mission d'information, avec une série d'auditions d'anciens ministres. Elles ont débuté jeudi 7 novembre avec Bruno Le Maire, ancien ministre de l'Économie pendant sept ans, parti de Bercy le 21 septembre dernier en laissant derrière lui un déficit public bien plus grave qu’annoncé. En 2024, le déficit de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale devait en effet initialement revenir à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB). Il risque en réalité d’atteindre 6,1 % du PIB. Soit un décalage équivalent à plus de 50 milliards d’euros. Alors que s’est-il passé ? Devant les sénateurs, Bruno Le Maire a réfuté toute dissimulation ", ni "volonté de tromperie" sur les comptes publics. Il y a eu "une grave erreur technique d'évaluation des recettes dont nous payons le prix " a affirmé l’ex-patron de Bercy, assurant qu’à compter du moment où il l’a su il a été alerté, proposé et procédé aux corrections nécessaires : gel et annulation de crédits, hausse des tarifs d’électricité, etc… Mais quand au printemps il a réclamé un collectif budgétaire, à savoir une loi rectificative, pour 15 milliards d’euros d’économies supplémentaires, il s’est heurté au refus d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’Économie a également accusé le Premier ministre, Michel Barnier, de ne pas avoir pris les décisions nécessaires depuis son arrivée à Matignon. "Si toutes les mesures que nous avions préparées avec Thomas Cazenave avaient été mises en œuvre sans délai (…) elles auraient permis de contenir le déficit pour 2024 à 5,5 % sans augmentation d'impôts" a affirmé Bruno Le Maire.Auditionné ce vendredi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a défendu son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, jugeant "scandaleux" le "procès politique, médiatique" qui lui est fait et saluant son "obsession de désendetter la France". Il a également affirmé avoir pris des "décisions fortes" quand il était à Matignon pour juguler le dérapage du budget. Toutefois, ses déclarations n’ont pas plus convaincu la commission des finances du Sénat que Bruno Le Maire et Thomas Cazenave. Ainsi Jean-François Husson, le rapporteur général du budget au Sénat, n’a pas adhéré à la version de l’ancien Premier ministre, pointant du doigt une série d’annonces sur des "dépenses nouvelles" pour "l’agriculture", "la santé", sur "les aides d’urgences à la filière bio", "le versement du chèque énergie", "sur l’Ukraine"… "Ça part complètement en sucette, a-t-il lancé. Quand il y a un écart de 50 milliards en 9 mois, c’est une forme d’indigence et un manque de rigueur dans la tenue de nos comptes".Les auditions vont se poursuivre au Sénat mais aussi à l’Assemblée nationale où la commission des finances va également changer, pour un temps, de dimension et enquêter pendant plusieurs semaines sur "les causes" de "la variation" et des "écarts des prévisions fiscales et budgétaires". Parallèlement dans l’hémicycle les députés poursuivent l’examen du Budget 2025, qui prévoit de ramener le déficit public à 5 % du PIB, alors que plusieurs voyants sont au rouge pour l’économie française et que les mauvaises nouvelles se multiplient sur le front de l’emploi. Ainsi les groupes Auchan et Michelin viennent tous les deux d’annoncer des plans sociaux particulièrement importants. Le géant français du pneu a en effet indiqué à ses salariés la fermeture avant 2026 de ses sites de Cholet et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 254 salariés. Quand chez Auchan, ce sont pas moins de 2 400 emplois qui sont menacés, alors qu’en début d’année 2024, le groupe évoquait le rachat de plusieurs dizaines de magasins Casino. Dans le même temps, le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l’année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". 150 000 emplois seraient menacés à court et moyen terme en particulier dans les secteurs du logement et de l’industrie.Dans ce climat économique, certaines arrivent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas de l'entreprise "La Brosserie Française" qui produit des brosses à dents. Située à Beauvais, dans l'Oise, elle avait manqué de disparaître en 2012, face à la concurrence asiatique. C'est alors qu'un ancien salarié a décidé de la reprendre en faisant du made in France. Reportage ce soir.Les experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Brigitte BOUCHER - Journaliste politique à Franceinfo TV🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 7 novembre - Europe, Iran, Russie... La bascule TrumpÉlu 47e président des États-Unis, Donald Trump va faire son retour à la Maison-Blanche en janvier prochain, grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Hier soir, devant des militants en larmes à Washington, la candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" le républicain et son équipe pour réaliser "une transition pacifique du pouvoir".  Joe Biden a également appelé Donald Trump pour le féliciter pour sa victoire et préparer la transition, ce que le milliardaire n’avait pas fait il y a quatre ans. Le président démocrate "s'adressera à la nation" ce jeudi 7 novembre, à 17 heures, heure de Paris. Il devrait délivrer un message d’apaisement après une campagne très violente qui a laissé un pays fracturé et de nombreux Américains inquiets. À l’étranger, l’élection de Donald Trump a été saluée par la plupart des chancelleries dans le monde, tout en suscitant également de nombreuses inquiétudes notamment en Europe, devant les menaces formulées par le milliardaire ces derniers mois. Au cours de cette campagne, marquée par la violence verbale et les excès, Donald Trump a montré qu’il n’a pas changé de personnalité, qu’il entendait être imprévisible mais aussi qu’il allait relancer la guerre la commerciale en renforçant le protectionnisme américain. Donald Trump a notamment promis de lancer un plan visant à imposer des droits de douane généralisés sur tous les produits fabriqués à l'étranger et entrant aux États-Unis. Il entend également favoriser les industries nationales de combustibles fossiles et se retirer (à nouveau) de l'Accord de Paris alors que l’année 2024 sera certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée selon les prévisions de l’observatoire européen Copernicus.Mais ce sont surtout les questions de défense, l'Ukraine et l'OTAN qui sont cœur des préoccupations des Européens aujourd’hui. Donald Trump a ouvertement menacé de revoir, voire de supprimer, l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine et s'est vanté d'"encourager" la Russie à faire "ce qu'elle veut" avec les membres de l'OTAN qui n'atteignent pas les objectifs de dépenses dans l’Alliance. C’est dans ce contexte que les dirigeants européens, dont la plupart des membres de l'Union européenne, sont réunis ce jeudi à Budapest pour une réunion dominée par une question : comment faire face à Donald Trump ? Un sujet qui pourrait susciter bien des divisions dans une Europe déjà fragilisée et divisée, où les dirigeants issus des droites nationales et d’extrême droite ne cachent pas leur satisfaction de voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, à commencer par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un de ses interlocuteurs privilégiés.En ouverture de ce sommet européen, Emmanuel Macron a évoqué ce jeudi un moment "décisif" pour les Européens. "Ce moment, c'est celui où l'on décide d'agir, de défendre nos intérêts nationaux et européens en même temps, de croire dans notre souveraineté et autonomie stratégique", a affirmé le président de la République, appelant les Européens à ne pas "déléguer pour l'éternité" leur sécurité aux Américains. "Au fond, la question qui nous est posée : 'Voulons-nous lire l'histoire écrite par d'autres, les guerres lancées par Vladimir Poutine, les élections américaines, les choix faits par les Chinois en termes technologiques ou commerciaux ? Ou est ce qu'on veut écrire l'Histoire ?'", a interrogé le chef de l’Etat.Alors Donald Trump va-t-il mettre l’Europe en difficulté ? Quelles conséquences pour l’Union européenne, l’Ukraine et le Proche-Orient ?  Critiquant régulièrement l'administration Biden pour sa gestion du conflit, Donald Trump espère la fin de la guerre au Proche-Orient d'ici la date de son investiture, le 20 janvier 2025. Une situation qui, selon John Bolton, pourrait pendant cette période de transition laisser les mains libres au Premier ministre israélien dans sa vaste campagne militaire, à Gaza, au Liban, et surtout face à l’Iran. L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a évoqué dans #cdanslair le 6 novembre "la possibilité pour les Israéliens de faire quelque chose d'assez spectaculaire contre le programme nucléaire iranien par exemple".Les experts :- Sonia DRIDI  - Correspondante à Washington – RTBF, France 24 - Olivier KNOX - Correspondant politique – U.S. News & World Report - Scott SAYARE - Journaliste indépendant - Tara VARMA  - Chercheuse spécialiste en relations internationales - Brookings Institution- Stéphanie FILLION  - Journaliste indépendante - Correspondante aux Nations Unies - Claire MEYNIAL - Grand reporter – Le Point, auteure de La guerre des Amériques 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 5 novembre - Trump/Harris : l'heure de véritéCe mardi 5 novembre est le jour final pour le vote à l’élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. "Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l’histoire. La moindre voix compte", a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l’histoire de ce pays, les femmes n’avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l’IVG et d’immigration.Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d’hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l’Arizona qui représente 7 % de l’électorat de l’État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d’entre elles ont décidé de se tourner vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump. Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu’en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n’y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d’alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d’élite vont surveiller le siège électoral d’un des comtés d’Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D’autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures.Les experts :- Loïc de la MORNAIS - Grand reporter – Envoyé spécial - France 2, ancien correspondant à Washington- Olivier PITON  - Avocat, essayiste – Auteur de Kamala Harris, la conquérante - Amy GREENE  - Politologue – Auteure de L’Amérique face à ses fractures- Maurin PICARD - Correspondant à New York – Le Soir - Roger COHEN (en duplex du Colorado) - Editorialiste – New York Times- Claire MEYNIAL (en duplex de Pennsylvanie) - Grand reporter – Le Point, auteure de "La guerre des Amériques"🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 30 octobre - Espagne : 72 morts piégés par les eauxDes pluies torrentielles ont provoqué de terribles inondations dans une grande partie du sud et de l’est de l’Espagne, de Malaga à Valence. Des torrents de boue d’une puissance inouïe ont envahi les rues de plusieurs villes. Des routes, des commerces, des maisons ont été submergés par les eaux. Des ponts ont cédé sous la pression. Un train à grande vitesse, avec près de 300 personnes à bord, a déraillé sans faire de victimes. Le bilan provisoire de ces intempéries est néanmoins déjà extrêmement lourd : au moins 72 personnes sont mortes, piégées par les eaux et l’on dénombre également d’innombrable blessés. Une situation sans précédent selon les secours qui tentent de retrouver des disparus dans les communes dévastées. Les dégâts sont considérables et de nombreux villages restent coupés du monde. Une cellule de crise a été activée et plus d’un millier de militaires sont déployés. "Hier notre pays a été frappé par la pire dépression depuis un siècle" a affirmé le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, avant d’appeler les habitants à la vigilance. "Nous ne pouvons pas considérer que cet épisode dévastateur est terminé (…) Nous ne vous laisserons pas seuls. Nous allons mettre tous les moyens nécessaires pour gérer cette tragédie" a-t-il ajouté. Face à la catastrophe, l’Union européenne a indiqué être "prête à aider". À l’origine de ces inondations, le phénomène de "goutte froide" et une Méditerranée plus chaude. Avec le réchauffement climatique, la mer se réchauffe mais l’air aussi. En conséquence il contient plus d’eau et les précipitations sont beaucoup plus intenses. Les scientifiques avertissent que les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les tempêtes, sont à la fois de plus en plus fréquents, de plus en plus longs et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.En France, ces images ne sont pas sans rappeler les pluies diluviennes qui ont frappé l’Ardèche, la Haute-Loire, la Loire et le Rhône il y a deux semaines. Si les intempéries n’ont pas de fait de victime, elles ont causé de gros dégâts et les habitants restent très choqués. À Annonay, commune qui a connu la plus grosse inondation de son histoire, la municipalité réfléchit désormais à la suite. Pointant les effets du réchauffement climatique mais aussi des décennies d'une politique d'imperméabilisation et d'artificialisation des sols, le maire défend une "renaturation" c'est-à-dire déconstruire pour laisser davantage d'espace à la rivière sur certains secteurs. "On doit s'adapter à la rivière" explique l’élu appuyé par le syndicat des Trois rivières qui gère les cours d'eau.Mais comment s'adapter ? Nous avons rencontré des maires qui tentent de mettre en œuvre des aménagements dans leurs communes. Canicules, sécheresses, feux, inondations… Quels sont les risques auxquels les Français doivent se préparer à l’horizon 2050 ? Dans son ouvrage France 2050. RCP8.5, le scénario noir du climat, le journaliste Marc Lomazzi a demandé à des experts ce qu'il adviendrait de notre pays si rien n'était fait pour limiter le réchauffement de la température. Il nous en parle ce soir dans #cdanslair.Les experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste spécialiste des questions environnementales- Emma HAZIZA - Hydrologue – Docteur de l’école des Mines- Chloé NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques - Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement- Stéphanie DURAFFOURD ( en duplex) - Porte-parole d'Assurland.comPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 29 octobre - Trump / Harris : hors de contrôle...Un point d’écart dans les Etats-clés. À une semaine du scrutin décisif, la course à la Maison-Blanche est toujours aussi indécise outre-Atlantique. Les sondages ne parviennent pas à départager Donald Trump et Kamala Harris dans cette dernière ligne droite d’une campagne folle, très serrée mais aussi très genrée, qui voit plus que jamais deux Amériques s’opposer.Impossible aujourd’hui de dire qui de Donald Trump ou Kamala Harris l'emportera le 5 novembre prochain. Pourtant chaque camp dépense sans compter et rend coup pour coup. Le bras de fer se durcit et la campagne se radicalise. Dans un climat de veille de guerre civile, Donald Trump a ainsi tenu un grand rassemblement dimanche soir à New York au Madison Square Garden, où il a repris ses menaces contre les "ennemis de l’intérieur" et ses promesses d’expulser des millions de personnes après sa victoire. Insultes, propos racistes et sexistes se sont succédé lors de ce meeting mais c’est surtout les mots injurieux de l’humoriste Tony Hinchcliffe envers les Latinos, qualifiant notamment Porto Rico "d’île flottante de déchets" qui ont provoqué un tollé. L’équipe républicaine s’est empressé d’expliquer que "cette blague ne reflète pas les opinions du président Trump", les réactions depuis se multiplient.Ainsi le musicien portoricain Bad Bunny, superstar du reggaeton, vient d’apporter son soutien à Kamala Harris. Un renfort de poids pour la candidate démocrate, alors que le vote latino ( 1/5ème du corps électoral ) pourrait s’avérer déterminant notamment en Pennsylvanie, Etat qui offre le plus de grands électeurs et où la candidate démocrate effectuait lundi sa vingtième visite. Ce ralliement constitue donc une belle prise de guerre pour Kamala Harris qui enchaîne ces derniers jours les évènements de campagne accompagnée par des célébrités influentes telles que Beyoncé, Bruce Springsteen, les époux Obama ou encore l'acteur Samuel L. Jackson, avant de prononcer ce mardi soir son réquisitoire final contre Donald Trump lors d’un meeting organisé juste à côté de la Maison-Blanche. C'est là que le 6 janvier 2021, Donald Trump avait prononcé son discours avant les évènements du Capitole. De son côté, l'ex-président répondra à ce discours depuis Mar-a-Lago, avant de filer en Pennsylvanie, État labouré également depuis des semaines par l’un de ses principaux soutiens : Elon Musk. En quelques mois le milliardaire, propriétaire de X, patron de Tesla et Starlink, est devenu l’un de ses plus fervents supporteurs. L’homme le plus riche du monde ne se contente plus de financer le candidat républicain, il est devenu un rouage à part entière de sa campagne avec des méthodes qui questionnent. Ainsi il multiplie les rassemblements et a lancé une loterie quotidienne dotée de 1 million de dollars pour inciter les gens à s’inscrire sur les listes électorales. Un procédé litigieux sur le plan juridique qui pourrait s’apparenter à l’achat de voix. Le procureur du district de Philadelphie, principale ville de l’État de Pennsylvanie, a annoncé dans un communiqué avoir engagé une action au civil pour obtenir l’arrêt de cette "loterie illégale".Alors comment se déroulent les derniers jours de campagne aux Etats-Unis ?  Quel est le véritable rôle d’Elon Musk auprès de Donald Trump ? Quel est l’intérêt de l’homme le plus riche du monde à s’impliquer autant dans la course à la Maison-Blanche ? La présidentielle américaine va-t-elle se jouer sur la question du genre ? Quel est le poids des questions économiques dans la campagne ? Nos journalistes se sont rendus à Middletown, une ville dans le Connecticut, dont est originaire J.D. Vance, le colistier républicain de Donald Trump.Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - Sonia DRIDI - Correspondante aux Etats-UnisDIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutesPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 26 octobre - Cyclistes, autos, piétons... pourquoi tant de haine ?Après l'émotion, les pouvoirs publics réagissent. Le ministre des Transports, François Durovray, a réuni lundi les collectifs de défense du vélo "pour écouter et agir pour leur sécurité", une semaine après la mort de Paul Varry, cycliste parisien, et la mise en examen de l’automobiliste pour meurtre. "En tant que cyclistes, nous avons toutes et tous déjà été victimes de la violence motorisée (...) largement banalisée et tolérée par les pouvoirs publics", avaient dénoncé plusieurs associations dans un communiqué. Répondant à cette colère, le ministre a annoncé le lancement d'une mission contre la violence sur les routes. Selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, quelque 221 usagers à vélo ont été tués en France l’an dernier, et le sujet ne se limite pas aux grandes villes. Plus de la moitié des victimes (124) ont été tuées hors agglomérations.Si les chiffres restent stables, voire en légère diminution par rapport à l'année 2022, le climat est toujours aussi tendu sur les routes. Les automobilistes accusent les cyclistes de ne pas respecter la loi : "S'ils respectaient ne serait-ce que le code de la route, il n'y aurait pratiquement aucun souci", glisse un conducteur de taxi à Lyon. Dans l'autre sens, on reproche aux automobilistes d'empiéter sur les pistes cyclables et surtout de mettre en danger les cyclistes. Sans compter les insultes et incivilités dont sont particulièrement victimes les femmes à vélo. Une équipe de C dans l'air a suivi le quotidien d'une cycliste et d'un chauffeur de taxi lyonnais pour comprendre pourquoi ces deux camps ont du mal à cohabiter.Selon la Sécurité routière, les personnes de plus de 75 ans sont autant impliquées dans les accidents de la route que celles de 18-24 ans. Faut-il alors soumettre le permis de conduire français à une restriction d’âge ? En décembre 2023, la commission transport du Parlement européen avait adopté un rapport de l'élue écologiste Karima Delli visant à rendre obligatoire une visite médicale tout au long de la vie d'un automobiliste, soit tous les 15 ans. Mais le texte a finalement été rejeté par une majorité de députés européens trois mois plus tard. Cette mesure est pourtant en vigueur dans une majorité de pays européens, comme au Portugal, aux Pays-Bas ou au Danemark.Comment améliorer la cohabitation des automobilistes et des cyclistes sur la route ? Que peuvent faire les pouvoirs publics pour limiter le nombre d'accidents mortels ? Et la France doit-elle revenir sur son modèle du permis de conduire à vie ?Les experts :- Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre- Amandine RICHAUD-CRAMBES - Ingénieure environnement et urbaniste- Anne SÉNÉQUIER - Psychiatre, chercheuse à l’IRIS- Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 25 octobre: Barnier : déjà un mois dans l’ "enfer de Matignon"… et de l’Assemblée !Un mois après la formation de son gouvernement, Michel Barnier tente d’installer une méthode et un style, pour parvenir à inscrire son action dans la durée. Ce vendredi il se déplace dans le Rhône, département touché par de très fortes inondations le 17 octobre, et dévoilera à cette occasion le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique. Une série de mesures destinées à préparer le pays à vivre à + 4 °C d’ici à la fin du siècle alors qu’à l’Assemblée nationale, l’examen du budget 2025 continue de faire monter la température.Après les désaccords entre ministres et les menaces de démission, le gouvernement Barnier accumule les déconvenues face à des parlementaires remontés contre le projet de loi de Finances. En commission des finances la semaine dernière, la copie initiale du texte avait été largement amendée, entre autres par la gauche et le Modem. Les députés du camp présidentiel, ainsi que ceux de la droite et du RN avaient voté contre de cette nouvelle version, conduisant à son rejet. C’est donc la version initiale qui est examinée dans l'hémicycle depuis lundi, mais là encore le gouvernement subit des défaites sur fond de divisions de la coalition gouvernementale. Les députés ont ainsi validé l’instauration d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus après l’avoir modifiée pour en élargir l’assiette et la pérenniser dans le temps, contre l’avis de l’exécutif, et avec le soutien des élus MoDem, qui appartiennent pourtant au "socle commun".Une situation qui pousserait, selon les oppositions, désormais le camp du gouvernement à faire de l’ « obstruction » et à ralentir les débats sur le projet de loi de Finances. Près de la moitié des 3650 amendements sur la partie "recettes" du budget ont été déposés par LR et la Macronie. Le NFP et le RN redoutent un manœuvre qui permettrait de transmettre le texte au Sénat, où Michel Barnier dispose d’une majorité, sans que les députés n’aient pu se prononcer. Ce qui lui permettrait ainsi d’éviter un rejet de son texte à l’Assemblée, et même d’utiliser le 49.3.Mercredi le gouvernement Barnier avait ouvert la voie à l’utilisation d’un 49.3 en Conseil des ministres. Néanmoins la décision n’est pas prise d’en faire usage avait indiqué la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. Pour l’heure le Premier ministre dit vouloir laisser du temps au débat, ce qui lui permet de faire la démonstration de l’irresponsabilité ou des contradictions de certains députés, enlisés dans des querelles infinies et une surenchère fiscale. Mais c’est au risque de perdre la confiance des Français (61 % estiment qu’il avance dans "la mauvaise direction" d’après un dernier sondage Elabe) et de fragiliser sa coalition gouvernementale traversée par les divisions, sur fond d’ambitions personnelles. Beaucoup en effet regardent déjà vers la présidentielle de 2027. C’est le cas notamment chez les marconistes où la bataille pour la présidence du parti Renaissance est lancée entre Elisabeth Borne et Gabriel Attal. Alors quelle est la méthode Barnier ? Comment compte-t-il faire adopter le budget 2025 ? Elisabeth Borne et Gabriel Attal, un duel pour la présidence du parti macroniste, et pour 2027 ? Enfin comment les entreprises appréhendent-elles la situation ? Nos journalistes ont interviewé Thierry Cotillard, patron d’Intermarché.Les experts :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 24 octobre - Le député achetait de la drogue dans le métroLe député La France insoumise Andy Kerbrat été interpellé à Paris le 17 octobre dernier alors qu'il achetait de la drogue à Paris. L'élu a reconnu les faits. Il a expliqué dans un communiqué publié mardi être "à disposition de la justice" et vouloir "entamer un protocole de soins" pour soigner son addiction. Les policiers ont découvert sur le parlementaire 1,35 gramme de 3MMC, une drogue de synthèse aussi baptisée nouvelle cocaïne, en plein essor en France. L'élu de la 2e circonscription de Loire-Atlantique est poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d'une ordonnance pénale. Cette affaire, d’abord révélée par Valeurs actuelles et Le Parisien, suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et à l’Assemblée nationale. Si la gauche soutient le parlementaire et insiste sur les questions de prise en charge de la toxicomanie, plusieurs membres du gouvernement lui demandent de démissionner. Parmi ceux qui ont réagi rapidement pour exiger son départ de l’hémicycle, se trouve Bruno Retailleau.  "Alors que le narcobanditisme s’installe en France avec son cortège de violences, il n'est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue" a écrit sur X le ministre de l’Intérieur. Avant de juger qu'un parlementaire a "un devoir d’exemplarité" qui nécessite pour Andy Kerbrat de "tirer les conséquences de ses actes".À l’inverse plusieurs élus du NFP ont salué sa volonté de rentrer dans un protocole de soin et rappellent que "les addictions touchent toute la société, parlementaires et ministres inclus". Ce n'est d’ailleurs pas la première fois qu'un député est mis en cause pour sa consommation de drogue. Avant Andy Kerbrat, le député Emmanuel Pellerin, alors membre du parti présidentiel, avait reconnu en janvier 2023 auprès de Mediapart avoir "consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée en juin" 2022. Le sénateur centriste Joël Guerriau, qui a été mis en examen pour "administration d'une substance" afin de commettre "un viol ou une agression sexuelle" en novembre dernier, a exclu toute démission en dépit de la demande du président de la chambre haute Gérard Larcher et d'une centaine d'élus. L'élu avait été testé positif aux amphétamines, au cannabis, à la cocaïne, à la méthadone et à la MDMA. Dans le sillage de cette affaire, la députée Caroline Janvier avait évoqué dans les colonnes de Paris Match des "pratiques addictives" des élus et autres responsables, assurant que la politique génère des "comportements déviants".Selon le rapport 2022 de l'Observatoire français des drogues et tendances addictives (OFDT), la France compterait 5 millions d'usagers de cannabis (ceux qui ont consommé au moins une fois le produit dans l'année). Parmi eux, environ 1,3 million seraient des consommateurs réguliers (plus de dix fois par mois) et 850.000 des utilisateurs quotidiens. La consommation de cocaïne arriverait en seconde position, avec 600.000 utilisateurs au moins une fois dans l'année. Les drogues de synthèse concerneraient, elles, environ 400.000 usagers par an. D’après les données de l'office anti-stupéfiants (Ofast), 240.000 personnes vivraient directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps plein.Un narcotrafic qui submerge aujourd’hui le pays d’après les conclusions publiées en mai dernier par une commission d’enquête sénatoriale. Dans les Palais de justice, le nombre de dossiers à traiter, notamment liés au trafic de drogues, se multiplient. Alors certaines juridictions cherchent des parades, pour avancer plus vite : au tribunal correctionnel de Bobigny, certaines affaires conséquentes sont jugées lors d’audiences de comparution immédiate. Les équipes de C dans l’air ont exceptionnellement pu se glisser dans l’une de ces audiences. Outre la consommation de drogues, les autorités évoquent également l’inquiétante hausse de la consommation d’antidépresseurs chez les jeunes. Elle a bondi de 60 % chez les 12-25 ans entre 2019 et 2023, d’après un récent rapport de l’Assurance-maladie. Quatre ans après le premier confinement pendant la crise sanitaire, les spécialistes de la santé mentale alertent : le mal-être des jeunes continue à s'aggraver et les structures de prise en charge sont surchargées.Les experts :- Laurent VALDIGUIÉ - Journaliste - Marianne - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Clotilde CHAMPEYRACHE - Économiste-criminologue, maîtresse de conférences - CNAM- Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express - Hélène DONNADIEU (en duplex) - Cheffe de service en addictologie au CHU de Montpellier🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 23 octobre - Budget : les élus au bord de la crise de nerfsFace aux cinq milliards d’euros d’économies que l’État demande aux collectivités locales dans le cadre du projet de budget 2025, certains élus tapent du poing sur la table et passent à l’action. Le président LR du Conseil départemental de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, a ainsi décidé de mettre en vente plusieurs biens immobiliers appartenant au département : la préfecture, deux sous-préfectures, le Palais de justice et une dizaine de gendarmeries."L’État doit comprendre qu’il ne peut plus asphyxier les collectivités en pensant que nous ne réagirons pas", a insisté l’élu dans un message sur X, lundi 21 octobre 2024, jour du début de l’examen du budget 2025 en séance publique à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, "on a plus de 20 départements en grande difficulté. Avec ces annonces, c’est plus de 60 départements qui ne pourront pas, pour certains, boucler le budget 2024 et qui ne peuvent pas se projeter sur 2025", a assuré Nicolas Lacroix.Du côté des maires, la colère gronde également. "Nous n'acceptons aucune des mesures" d'économies concernant les collectivités locales a indiqué le président de la commission des Finances et vice-président délégué de l'Association des maires de France (AMF). Pointant un effort, non pas de 5 milliards mais plutôt de "9,5 milliards d'euros", réclamé par l’Etat, si on ajoute la baisse probable déjà connue de 1,5 milliard d'euros du Fonds vert l'an prochain et les effets de l'inflation, André Laignel dénonce "une ponction sans précédent sur une seule année" et "un manquement absolu à la parole de l'Etat".  D’autres maires, comme Jean-François Copé, plaident pour un rétablissement de la taxe d’habitation pour les résidences principales pour faire face à la situation. D’autres députés, à gauche, veulent eux la renforcer sur les résidences secondaires.Dans un rapport publié le 2 octobre dernier, la Cour des comptes pointe la hausse en 2024 des dépenses des collectivités locales et l’augmentation leur déficit, loin de la trajectoire à la baisse prévue dans la loi. Les Sages de la rue Cambon, chargés de suggérer des pistes d'économie en cette période de crise budgétaire, ont proposé plusieurs mesures, parmi lesquelles la suppression de 100 000 emplois en six ans. Ils préconisent ainsi de ne pas remplacer une part des agents qui partiront à la retraite, ces prochaines années, avec pour objectif de revenir aux effectifs du début des années 2010 et d’économiser plus de 4 milliards d'euros par an, à partir de 2030. Ce à quoi l'association des maires de France a réagi en disant que "le personnel territorial ne peut pas être réduit à une question comptable".Parallèlement un autre rapport de la juridiction financière et la chambre régionale des comptes, publié lundi et très critique, sur le plan "Marseille en grand" annoncé en grande pompe par Emmanuel Macron en septembre 2021 suscite de nombreuses réactions. La Cour des comptes y dénonce un suivi "indigent" du plan et regrette des "insuffisances organisationnelles" qui "pèsent sur sa mise en œuvre". Fin 2023, seulement 1,31 % du montant total annoncé - plus de 5 milliards d’euros – avait été décaissé par l’État, selon le rapport.  S’il relève "des résultats avec les premières livraisons d’écoles", neuves ou rénovées pour rattraper les retards de la cité phocéenne, sur le logement, les transports, l’emploi et plus globalement, le plan "présente des insuffisances intrinsèques et organisationnelles de nature à compromettre la pleine satisfaction des besoins qu'il vise en priorité" estime la Cour.Parallèlement, les magistrats financiers soulignent les errements de la stratégie déployée par la police dans la deuxième ville de France et le manque d’effectifs. L’argent promis par l’exécutif devait notamment permettre d’affecter 300 policiers supplémentaires à Marseille.  "Au total, si on compte les seuls effectifs affectés dans les circonscriptions de police, on a environ 180 agents en moins par rapport à 2016", a relevé Christian Charpy, magistrat à la Cour des comptes, lors d’un échange avec la presse. Ces dernières années, des policiers ont bien été dirigés vers Marseille à l’issue de leur formation initiale, mais dans le même temps, la police a connu de nombreux départs. Les experts :- Dominique SEUX - éditorialiste économique aux Echos et sur France Inter- Stéphanie VILLERS - économiste, spécialiste des questions de Finances, conseillère économique de PwC France, un cabinet de conseils auprès des entreprises- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à Franceinfo TV- Cyril GRAZIANI - rédacteur en chef du service politique de France Télévisions🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 21 octobre - Impôts : le grand chamboule-tout ?!Le projet de loi de Finances, porté par le gouvernement Barnier, est examiné à partir de ce lundi soir à l’Assemblée nationale, et la question des recettes va faire l'objet de débats houleux, les députés ayant rejeté en commission la semaine dernière ce volet, largement remanié par la gauche, du budget de l'État pour 2025. Le NFP qui avait voté samedi le texte amendé souhaite mettre davantage à contribution les grandes entreprises et les contribuables les plus riches (taxe sur les superprofits, renforcement de l’exit tax, hausse du prélèvement forfaitaire sur le capital, pérennisation de la taxe sur les plus fortunés). En commission, la gauche et le MoDem s'étaient accordés pour rendre pérenne le taux minimal d'imposition de 20 % sur les plus hauts revenus. Les centristes, pourtant soutiens de l'exécutif, sont également favorables à un relèvement de la "flat tax" sur les revenus du capital et une réduction des avantages fiscaux de transmission des assurance vie, en alignant le régime avec celui des successions en ligne directe. Chez Renaissance, en revanche, on défend plus de réformes et de coupes budgétaires mais moins d’impôts. Les LR s’opposent, eux aussi, à une hausse de la fiscalité et au report pendant six mois de l’indexation sur l’inflation des petites pensions de retraite. Du côté RN, on dénonce le "matraquage fiscal" du gouvernement et on fixe plusieurs "lignes rouges" comme la taxe sur l’électricité ou la baisse du remboursement des consultations médicales.Et pour désendetter l'État, la piste des privatisations est relancée à droite et à l’extrême droite. Ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin proposait, dans une interview aux Échos datée du 6 octobre, de vendre la participation de l’Etat "dans les sociétés cotées comme Orange (13,4%), la FDJ (21,1%), Stellantis (6%) ou Engie (23,6%)". Le nouveau patron de l'Union des droites, Eric Ciotti, allié du RN a lui déposé un amendement au budget proposant que l'État cède au plus tard, au 1ᵉʳ janvier 2025, ses actions Engie et Renault (15%). Le RN évoque également depuis longtemps la "privatisation de l’audiovisuel public pour faire des économies". La mesure figurait dans le programme de Marine le Pen lors de l’élection présidentielle de 2022 et aussi dans celui du RN lors des élections législatives anticipées de juillet 2024.Mais l’Etat a-t-il réellement intérêt à vendre ses participations ? L’Agence des participations de l'État (APE) est aujourd’hui présente au capital de 81 entreprises, pour une valeur estimée de 179,5 milliards d'euros. Elle possède par exemple plus de 50 % des parts d'Aéroports de Paris et 21 % des parts de la Française des Jeux. Des investissements qui lui rapportent des bénéfices. Pour 2023 ils sont estimés à 14 milliards d’euros. Par ailleurs certaines ventes peuvent aussi se regretter. C'est le cas dans le dossier de la privatisation des autoroutes françaises, engagée en 2001 par Lionel Jospin et achevée en 2006 par Dominique de Villepin. Au total, l'État en a retiré 15 milliards d'euros. Une somme jugée très faible face à la rentabilité exceptionnelle des concessions autoroutières les années suivantes. Un rapport du Sénat, publié en 2020, pointe une "rentabilité hors normes" de 40 milliards d’euros d’ici 2036, date où les contrats arrivent à échéance. Parallèlement le dossier Doliprane continue de faire des vagues. Sanofi a confirmé ce lundi s’allier au fonds américain CD&R pour lui céder le contrôle de 50 % de sa filiale Opella qui commercialise le médicament le plus vendu en France. Une aberration selon Arnaud Montebourg que nos équipes ont rencontré. L’ancien ministre de l’Economie appelle le gouvernement à bloquer cette vente à un fonds d’investissement américain pour obliger Sanofi à vendre à d’autres investisseurs français et européens. Aujourd’hui chef d’entreprise, il est également revenu au micro de #cdanslair sur son opposition à la vente d’Alstom à General Electric en 2014 et a dénoncé "l’incompétence de la part des dirigeants vis-à -vis de l’intérêt national". "A chaque fois qu’il a fallu faire des choix de souveraineté, il n’y a jamais eu personne. On a peur devant la puissance, nos dirigeants sont des petits garçons" a-t-il affirmé. La suite de cette interview ce soir dans #cdanslair.Les experts :- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info et La Tribune - Valérie LECASBLE - Editorialiste politique - Lejournal.info- Guillaume DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- Thomas PORCHER - Économiste - Professeur à la Paris School of BusinessPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 19 octobre - Lina : les secrets d'une enquêteIl a été retrouvé immergé dans un cours d’eau. Le corps de Lina, adolescente disparue il y a treize mois en Alsace, a été découvert mercredi dans une zone boisée et isolée de la Nièvre. Des analyses ADN ont confirmé qu'il s'agissait bien de la jeune fille. Depuis sa disparition le 23 septembre 2023, les investigations n'avaient pas permis de la retrouver, et ce malgré les battues, les sondages des lacs et les pistages de chiens. Après un dernier coup de fil à son petit ami ce jour-là, son téléphone avait cessé de borner le long de la D350, alors que Lina se rendait à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Un suspect, Samuel Gonin, 43 ans, avait été identifié cet été, mais il s'était suicidé alors qu’il devait être jugé quelques jours plus tard pour une affaire de vol avec violence. Dans son véhicule, les enquêteurs ont retrouvé la coque du téléphone de Lina et des cordes avec leurs deux ADN. C'est en retraçant l'itinéraire du véhicule le jour de la disparition de Lina que les enquêteurs sont tombés sur le corps de l'adolescente. Si la famille de Lina n'a pas encore souhaité réagir, des questions subsistent sur les circonstances exactes de sa mort.C'est pour dénouer ces énigmes que travaillent les profileurs comme Marie-Laure Brunel Dupin. Si elle est devenue il y a 24 ans la première analyste comportementale en France, lalieutenant-colonel dirige aujourd’hui 23 personnes au sein de la Division des Affaires nonélucidées. Son objectif : orienter les enquêteurs. Ils analysent la vie de la victime, celle de ses amis pour comprendre toute les facettes d'une affaire. Le travail d’analyste comportementale se poursuit aussi lors des gardes à vue. Les faits et gestes du suspect sont observés, pour détecter le moindre détail qui pourrait le trahir. C'est là, que certains tueurs en série finissent parfois par craquer, comme Jacques Rançon le tueur de la gare de Perpignan, condamné à la prison à perpétuité pour le viol et le meurtre d'Isabelle Mesnage en 1986.Mais des révélations de ce genre demeurent rares. L'affaire du Petit Grégory est en est le meilleur exemple : quarante ans après le meurtre du petit garçon dans les Vosges, le coupable n'a toujours pas été retrouvé. Dans une bande dessinée parue aux Arènes, Jean-Marie Villemin, le père du petit garçon, a décidé de s'exprimer. Le dessinateur Pat Perna, qui s'est lié d'amitié avec lui, s'est fixé comme double objectif de faire revivre le petit Grégory à travers ses dessins, et de rendre hommage à ses parents, pris dans une tempête médiatique à l'époque de la disparition.Quelles questions subsistent après la découverte du corps de Lina ? Comment travaillent les profileurs pour tenter de résoudre les plus inextricables cold-cases ? Et que peut nous enseigner l'affaire du petit Gregory, quarante après sa disparition ?Les experts :- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice - Le Parisien- Noémie SCHULZ - Grand reporter spécialiste police justice - France télévision- Marine ALLALI - Avocate spécialisée en affaires criminelles– Cabinet Seban & Associés- Marilyne BARANES - Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, experte judiciaire- François DAOUST - Ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (par skype)PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 17 octobre - Immigration, sécurité : le pari risqué de RetailleauPeu avant l’ouverture mercredi des discussions à l’Assemblée sur le projet de loi finances de 2025, le nouveau locataire de Matignon a laissé ses ministres ouvrir un deuxième front sur autre sujet éruptif :  l’immigration. "Il faudra une nouvelle loi", présentée possiblement "début 2025", a ainsi annoncé dimanche sur BFMTV la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon. A peine un an après la loi immigration de Gérald Darmanin, qui avait fracturé la majorité à l'Assemblée nationale, l’exécutif veut remettre le sujet en débat autour d’une mesure phare martelée par Bruno Retailleau : l’allongement de la durée de rétention des étrangers en situation irrégulière jugés dangereux, dans le sillage de l’affaire Philippine. Une des pistes envisagées est de faire passer la durée maximale actuelle de 90 à 210 jours, ce qui n'est possible pour le moment qu'en matière d'infractions terroristes. Le ministre de l'Intérieur veut également reprendre les dispositions de la précédente loi adoptée à l'Assemblée en décembre dernier avec les voix du RN, qui avaient ensuite été censurées par le Conseil constitutionnel, notamment le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial, l’allongement de la durée nécessaire pour recevoir les allocations familiales ou encore la réintroduction d’un délit de séjour irrégulier. Il souhaite par ailleurs transformer l'aide médicale d'État qui permet aux étrangers en situation irrégulière présents en France depuis plus de trois mois de bénéficier d’une prise en charge des soins (seulement de maladie, de maternité et le forfait hospitalier), en une aide médicale d'urgence aux contours drastiquement réduits. Autant d’annonces qui ont fait bondir dans la macronie. "On a adopté une loi il y a moins d’un an sur l’immigration, avec des mesures dont certaines ne sont pas encore en vigueur puisque les décrets ne sont pas encore sortis", a fait remarquer Gabriel Attal sur France Inter. "Faire une loi pour une loi, ça n’a pas de sens", a ajouté l’ancien Premier ministre. « Cette annonce est une provocation", a estimé, de son côté, Stéphane Travert, député (Renaissance) de la Manche dans les colonnes du Monde, rappelant que le projet de loi de 2023, durci par LR, comprenait des dispositifs visant à systématiser la préférence nationale qui avaient été largement rejetés par le Conseil constitutionnel. Le RN, de son côté, au contraire, a applaudi. "Plus rien ne peut se faire sans nous au Parlement" s’est félicité lundi sur BFM Jordan Bardella, assurant "attendre" ce nouveau texte "avec impatience". Une position d’arbitre qui a fait bondir la gauche. "Cest une loi pour Marine Le Pen, pour donner des gages à l’extrême droite et permettre à l’extrême droite de voter le budget" a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure alors qu’au sein du gouvernement Barnier certains ministres se crispent. Ainsi avec cette nouvelle loi immigration, Bruno Retailleau braque le camp Macron. Une ligne de fracture sur un sujet cher à cet ancien villiériste qui mène une bataille culturelle pour imposer ses idées sur l’immigration mais aussi sur la sécurité. Depuis sa nomination, l’ancien président du groupe LR au Sénat multiplie les déclarations clivantes pour occuper l’espace et les esprits au risque de se faire reprendre par le président de la République. Ainsi ces derniers jours, le chef de l’Etat s'est publiquement offusqué d'une phrase choc de Bruno Retailleau : "Comme des millions de Français, je pense que l'immigration n'est pas une chance". Le président s'est par ailleurs permis de rappeler ce que le pays devait à la Polonaise Marie Curie ou à l'Arménien Charles Aznavour. "Est-ce que l'immigration, c'est mauvais ? La réponse est non", avait ajouté le chef de l’Etat dans un entretien diffusé sur France Inter.  Selon les informations du Point, Bruno Retailleau devrait rencontrer Emmanuel Macron le 21 octobre lors d’un premier en tête-à-tête à l'Élysée. D'ici là le ministre de l’Intérieur entend bien continuer d'occuper l'espace médiatique. Lors d'un déplacement hier à Nanterre, Bruno Retailleau a ouvert un nouveau dossier celui de la lutte contre le narcobanditisme. Pour cela il a dit souhaiter que la lutte contre le narcotrafic devienne cause nationale et a lancé un appel aux consommateurs "parce que trop souvent, on dit qu'on fume, c’est du récréatif." "Ce que je veux dire, c'est qu'un joint a le goût du sang, il a le goût des larmes. Parce que derrière le joint, la coke ou autres drogues, il y a les réseaux, les mafieux, des gens qui profitent d'autres être humaines, qui s'engraissent, font des fortunes, qui commanditent des crimes, des assassinats de la pire des façons", a-t-il affirmé. Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs estimé que la lutte contre le trafic de drogue doit passer par la création d'un parquet national anti-stup, à l'image du Pnat (parquet national antiterroriste).Alors quelle politique pour lutter contre les trafics de drogues ? Le gouvernement Barnier veut une nouvelle loi immigration en 2025, mais où en est l’application de la dernière ? Quelles sont les dispositions défendues par Bruno Retailleau ? Enfin à l’heure où les dirigeants de l’UE vont débattre d’une réforme des règles sur l’immigration lors du sommet qui s’ouvre ce jeudi 17 octobre à Bruxelles. Pourquoi ce projet s’annonce-t-il compliqué ? Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MARION MOURGUE - Rédactrice en chef du service politique - Le Parisien-Aujourd’hui en France - Brice TEINTURIER - Directeur de l’institut de sondages IPSOSPRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
C dans l'air du 16 octobre - Trump : le retour en force ?À trois semaines des élections américaines, la tension est à son comble entre Kamala Harris et Donald Trump, et tous les coups sont permis alors que les sondages sont très resserrés. Après l’avance prise par la vice-présidente lorsqu’elle a remplacé Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, la dynamique semble désormais en faveur de l’ancien président qui vient de combler son retard si l’on en croit les dernières enquêtes. Le républicain et la démocrate sont ainsi à égalité parfaite dans un sondage national publié par NBC News dimanche 13 octobre : 48 % chacun… avec une marge d’erreur de trois points.L’avance de la candidate démocrate dans certains États-clés, comme la Pennsylvanie, le Wisconsin ou le Michigan, a par ailleurs fondu, avec seulement plus qu’un point d’avance sur Donald Trump. Plus inquiétant encore pour Kamala Harris, celle-ci peine à faire le plein de voix parmi les électeurs noirs et latino-américains. Jeudi dernier, l'ex-président Barack Obama avait tancé ses "frères" noirs, selon lui réticents à élire une femme pour la première fois dans l'histoire américaine. Donald Trump s'est lui réjoui lundi en Pennsylvanie de sondages qui ont "crevé le plafond". "J'adore ça" a lancé le milliardaire républicain qui parvient à marquer des points en flattant sa base électorale. Fort de l'appui affiché d'Elon Musk, Donald Trump mène campagne en polarisant toujours plus le débat contre l'immigration et l'"ennemi de l’intérieur" qui représenterait selon lui "le plus grand danger". Il multiplie également les attaques contre son adversaire et n’a pas hésité à partager en septembre dernier une fausse image de Kamala Harris avec le rappeur Sean Combs, plus connu sous le nom de "Puff Daddy", accusé d’avoir organisé des soirées débauchées où des agressions sexuelles et des viols auraient été commis. Une affaire qui scandalise les États-Unis au point de venir perturber la campagne présidentielle.En riposte à cette attaque, les soutiens de la vice-présidente ont diffusé plusieurs images montrant Donald Trump en compagnie de P. Diddy et rappelé les propos de l’ancien président, qui avait publiquement qualifié le rappeur de "bon gars" et d’"ami" en 2012. Parallèlement Kamala Harris n’hésite plus à lâcher ses coups contre Donald Trump et questionne l’état de santé de son adversaire après un étrange épisode musical. "J’espère qu’il va bien", a-t-elle déclaré, ce mardi, après que son rival a écourté lundi soir une séance publique de questions-réponses avec des électeurs, restant longuement sur scène à écouter ses chansons préférées. "Donald Trump semble perdu, confus et comme figé sur scène", a commenté l’équipe de campagne de la démocrate, en diffusant une vidéo de l’incident. "Pourquoi son équipe agit-elle ainsi ?", a également interrogé la démocrate lundi lors d’un meeting en Pennsylvanie, alors que le républicain se refuse catégoriquement à rendre public un bilan médical détaillé. "Peut-être pensent-ils qu’il n’est pas prêt. En mauvaise condition physique et instable", avait répondu celle qui fêtera ses 60 ans le 20 octobre, tandis que son adversaire politique a eu 78 ans le 14 juin. Pour convaincre les indécis et élargir sa base, la candidate démocrate a également décidé de prendre des risques. Ce mercredi 16 octobre, elle est attendue pour une interview sur la chaîne ultra-conservatrice et ouvertement pro-Trump, FoxNews. Il se pourrait qu’on l’entende aussi d’ici le 5 novembre chez Joe Rogan, podcasteur star écouté à 80 % par des hommes. Dans cette dernière ligne droite, Kamala Harris veut notamment s’adresser aux républicains anti-Trump qui sont encore nombreux à s’interroger. Nous avons rencontré plusieurs d’entre eux. Certains ont fait leur choix, cette fois ils voteront pour la démocrate le 5 novembre prochain.Les experts :- James ANDRÉ, grand reporter à France 24- Laurence HAÏM - Journaliste pour l’émission L’heure américaine sur Franceinfo TV- Nicole BACHARAN - politologue et historienne, éditorialiste à Ouest France- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l’IFRI, autrice de "Géopolitique de la puissance américaine" chez PUF🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/
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Comments (29)

Fab

ihhnwhob.ov

Aug 21st
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Wissam NASRALLAH

Trump compte de son côté beaucoup sur un électorat clé : les "évangéliques" et non les "évangélistes"

Aug 14th
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Agatha Bardy

z2

Jun 25th
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Emmanuel jauneau

Putain actualisez

Jun 30th
Reply (1)

Christophe G

Pourquoi cette mauvaise surprise ? Le podcast de l'intégrale (et annoncé comme tel) est en réalité coupé des questions de fin d'émission. Ce n'était pas le cas avant. Serait ce pour passer un spot de pub supplémentaire ? En tout cas, ce n'est pas une modification faite pour le confort des utilisateurs, et pour tout dire c'est désagréable.

May 25th
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Rétro Games

de pire en pire les gauchiasses merdique de c'est dans l air, le déni totale

Sep 24th
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Rétro Games

niva la meuf d'un violeur et bien vous invité vraiment n'importe qui !!! en plus elle n'y connais pas grand chose... en matériel militaire. ... une arriviste de première

Sep 12th
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Larbi AIT ABDERRAHIM

Ridicule ! Vraiment ! J'écoute votre émission chaque jour et certaines fois, vous avez une vision très partisane, et cet épisode en particulier. Manque d'objectivité clair.

Dec 14th
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Yannick Brianchon

c'est quoi ce plateau de bobo parisien islamo gauchiasse merdique💩💩💩

Dec 12th
Reply (1)

Yannick Brianchon

une fois de plus la vision des bobo islamo gauchiste merdique parisien qui ne comprends la société...... des vrais merde.

Jul 19th
Reply (1)

Yannick Brianchon

quelqu'un peut pas lui tordre le cou avec son écharpe rouge à cette fiotte de Barbier

Mar 23rd
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Yannick Brianchon

la blague en fait poutine il rigole.. devant les caniches de l'Europe...... Merkel compris d'ailleurs Elle se couche....

Feb 11th
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Yannick Brianchon

Sanofi pasteur le fiasco français un jour il faudra se demander comment c'est arrivé... comme l'EPR de Flamanville d'ailleurs..''

Jan 28th
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Less Sita Mana

je suis étonné par des commentaires de certains de vos invités. Depuis des années, l'élection américaine est serrée. pour exemple, Hilary Clinton a gagné le vote populaire, est ce pour autant ceux qui l'ont votée n'ont ils pas reconnus Trump comme président? De même pour l'élection de Georges Bush.. alors pourquoi dire que la moitié des américains ne reconnaissent pas Biden comme président ? Deuxièmement, Biden n'as pas eu peur de certains émeutiers mais il aurait été irresponsable de ne pas avoir une investiture de haute sécurité au vu des menaces extrémistes et je me vois pas en quoi Biden apparaît comme un president faible. Au contraire la présence de l'armée et de tous les pouvoirs représentés au Capitole montre sa force et sa légitimité. je regrette que les journalistes n'aient pas soulevés ces points.

Jan 21st
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Yannick Brianchon

même Bernard ???? lol

Jan 15th
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Yannick Brianchon

qu'ils se cassent les rosbifs et qu'ils nous rendent les 80 milliards d'euros d'aides de l'Europe perçu depuis 50ans et Fuck off !!!

Dec 30th
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caroline peter

.

Sep 7th
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ThePaulohubert

j'ai regardé il y a 15 minutes si un épisode sur les évènements aux etats unis était sorti sur C dans l'air. il n'y avais rien. puis 5 minutes après l'épisode sort.

May 30th
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Lyse Marley

infernal ce médecin de Bichat qui veut absolument poursuivre son essai à double aveugle, avec des patients témoins qui recevrons des placébos alors que les décès s'emplifient. En fait il veut avoir son nom sur le protocole

Mar 29th
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David Fork

ce sont les 15 même minutes qui tournent en boucle

Mar 6th
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