In the context of a more authoritarian system, social media have become an important space for expressing opinions and concerns in a relatively safe way for Chinese people. This podcast presents debates on work, a question that is central to everyone in China today. It addresses questions such as: "What are people talking about in China today when it comes to work?" "Are these questions any different from those discussed in Europe?" "Can the Chinese openly discuss these subjects?" "How does this matter for Europeans and for the European Commission?" The podcast shows how Chinese people face similar dilemmas to those experienced in France and other countries, such as debates around retirement. As China's economic situation faces significant challenges, and as a more 'European' way of life — in terms of work hours or social security — appears to many as an ideal, these debates have deep implications even outside China.
This conference of 16/12/2024 is organised as part of the South Asia Program and as part of the Henry Luce Foundation project. Chair: Christophe Jaffrelot, Research Director at CERI-SciencesPo/CNRS Speaker: Mukulika Banerjee, Professor of Social Anthropology at the London School of Economics Mukulika Banerjee was Founding Director of the LSE South Asia Centre from 2015-2020. She studied in Delhi and Oxford universities and taught at Oxford and UCL before joining LSE. Her most recent monograph is Cultivating Democracy: Politics and Citizenship in Agrarian India (2021) published by OUP, New York. Her other books include Why India Votes? (2014), The Pathan Unarmed (2001) and The Sari (2003, with Daniel Miller) and Muslim Portraits (ed) (2007). The conference will be held in person and also online via the Zoom platform. You will receive a confirmation email with login information after you register. Scientific coordinator : Christophe Jaffrelot, CERI-SciencesPo/CNRS
Séance de séminaire du 09/12/2024 organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse. Féminicides, le mot résonne de manière tragique dans notre monde contemporain. Lorsque l’on évoque aujourd’hui la question des féminicides, on parle le plus souvent de l’exécution d’une femme par son (ex-)conjoint : nom après nom, date après date, cas après cas, nous connaissons bien cette litanie mortifère… Cependant, loin d’être associé à cette seule dimension conjugale, qui nourrit régulièrement les gros titres des médias en France et ailleurs, le crime de féminicide est lié à un continuum de violences faites aux femmes qui touche tous les domaines de la vie et les impacte souvent de la naissance – et parfois avant dans les cas de fœticides et d'infanticides féminins de masse – à la mort. L’objectif de cette conférence est précisément d’analyser et d’exemplifier ce continuum féminicidaire sur le temps long et à partir d’une perspective mondiale. Profondeur historique et densité géographique permettent dès lors d’acter l’urgence politique à agir contre ce qui a associé, depuis des temps très anciens comme nous le verrons, inégalités patriarcales systémiques et violences sexistes et sexuelles contre les femmes. Intervenante : Christelle Taraud, Senior Lecturer à NYU Paris et est membre associée du Centre d’histoire du XIXe siècle (Paris I-Paris IV). Dernier ouvrage : Histoire des sexualités en France, XIXe-XXIe siècle, Armand Colin nov. 2024. Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Colloque du 05/12/2024 de la Chaire d’études sur le fait religieux. La Chaire d'études sur le fait religieux bénéficie du mécénat et du support du groupe d'édition et de presse Bayard, spécialisé notamment dans le secteur religieux Comité d'organisation : Caterina Bandini, sociologue à l'Université de Lille/CERAPS, Thierry Maire, sociologue à l'EHESS-ENS/CMH, Laurent Tessier, historien à l'École Pratique des Hautes Études - PSL-Université de Montréal/GSRL. Programme: Mot d’accueil par Alain Dieckhoff, CERI-Sciences Po 9h15-11h15 : Pour une histoire transatlantique du sionisme chrétien De la Grande-Bretagne au Canada: un survol historique et idéologique du sionisme chrétien: Laurent Tessier Le sionisme chrétien aux Etats-Unis: Trump, la guerre à Gaza et le nationalisme chrétien: Célia Belin, politiste, cheffe du bureau du European Council on Foreign Relations - Paris, et Blandine Chélini-Pont, historienne, Aix-Marseille Université/GSRL (1h) Discutant : Denis Lacorne, politiste, CERI-Sciences Po Président : Alain Dieckhoff Sortir du tropisme anglo-saxon : la diffusion du sionisme chrétien dans le monde Le sionisme chrétien au Guatemala : exemple d’une reconfiguration de politique historique: Thierry Maire L'idéal sioniste dans les Églises Africaines contemporaines: Aurélien Mokoko Gampiot, sociologue, University of York, UK Discutant : Ron Naiweld, historien, CNRS/CRH Présidente : Caterina Bandini Christian Zionism in Palestine-Israel: Local Organizations, Global Networks, and Resistance from Within Authenticity and Reform in the Global Imaginary of the International Christian Embassy Jerusalem: Aron Engberg, chercheur en études religieuses, Université de Jönköping, Suède “Our major problem is with Christians, not with Jews”: Palestinian understanding and opposition to Christian Zionism : Caterina Bandini Discutante : Fatiha Kaouès, sociologue, CNRS/GSRL Président : Laurent Tessier Entre résistances, dialogues et reconfigurations : le catholicisme et le protestantisme libéral européen face au sionisme chrétien Le sionisme chrétien de Jacques Ellul et sa réception dans les milieux protestants libéraux: David Vincent, doctorant en histoire, EPHE - PSL/GSRL Regards croisés, en milieux catholiques, sur le lien de l’Eglise avec le peuple juif: Patrice Chocholski, philosophe et théologien, directeur de l’Institut Catholique de la Méditerranée, Marseille Discutant : Laurent Tessier Président : Thierry Maire. Conclusion par le comité d’organisation Responsable scientifique : Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI
25/11/2024 À l'occasion de la publication de son livre Prisonnière à Téhéran paru aux Éditions du Seuil et un an après sa libération, Fariba Adelkhah nous invite à réfléchir sur l'expérience de sa captivité. Cette présentation sera suivie d'un débat qui permettra d'aborder la situation des prisonniers et des réfugiés scientifiques ainsi que la question de la liberté académique. Autour de Fariba Adelkhah, Sciences Po-CERI, le débat sera animé par : Stéphanie Balme, Directrice du CERI, référente liberté académique – modératrice. Vincent Casanova, Éditions du Seuil Beatrice Hibou, Sciences Po - CERI/ CNRS, membre fondatrice du comité de soutien à Fariba Pascale Laborier, Université Paris Nanterre, membre du conseil scientifique de PAUSE Jean-François Bayart, IHEID Graduate Institute Genève, membre fondateur du comité de soutien à Fariba Par définition, un anthropologue est un intrus. Sa présence et son regard dérangent. Fariba Adelkhah en a fait l’expérience. Arrêtée en 2019, elle a été condamnée en 2020 à cinq ans de prison en Iran pour atteinte à la sécurité nationale. Elle a finalement été libérée en 2023, après avoir été graciée et non acquittée comme elle l’aurait souhaité. Privée de son terrain d’étude, elle s’en est inventé un autre, inattendu. Dans une suite de courts récits, Fariba Adelkhah raconte sans complaisance, à rebours des clichés, sa vie de prisonnière « politico-sécuritaire » en République islamique. Par là même, elle renouvelle notre compréhension de l’Iran post-révolutionnaire, et livre une réflexion plus générale sur la condition carcérale. Elle incarne également avec modestie, ironie et non sans autodérision un combat courageux et lucide pour la liberté scientifique, de plus en plus menacée aussi bien dans les régimes autoritaires que dans les démocraties libérales. Directrice de recherche au CERI-Sciences Po, Fariba Adelkhah est anthropologue, spécialiste des pratiques religieuses et de l’Iran contemporain. Elle a notamment publié Être moderne en Iran (Karthala, 1998) et Les Mille et Une frontières de l’Iran (Karthala, 2012).
Séance de séminaire du 18/11/2024 organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse. Contrairement aux classiques qui l’associaient à l’exercice de la tyrannie, ou tout simplement à la personne du tyran, ce « souverain qui ne connaît de lois que son caprice » (Voltaire), les sciences sociales évitent la notion de cruauté. Est-ce parce qu'il est impossible de la construire en concept axiologiquement neutre? Ou bien encore qu'elle semble dépourvue de raisons, comme le relève Hobbes, et qu’elle apparait comme un supplément gratuit à la violence ? On se propose d’introduire un dilemme interprétatif : la cruauté gagne-t-elle à être pensée comme joie, jouissance de la souffrance infligée à autrui ? Ou bien plutôt comme indifférence, incommisération et froideur ? Intervenant : Paul Zawadzki, Maitre de Conférences, Paris I Discutant: François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
13e table ronde du 21/102024 de la série de rencontres publiques “Médias Migrations” est organisée par Sciences Po-Ceri (Projet PACE), l’association Désinfox-Migrations et l'Institut Convergences Migrations. Les chercheurs en sciences sociales s’intéressent de plus en plus à ce qui détermine les opinions publiques sur les migrations et la diversité. Les médias classiques, dont en particulier la presse, et les réseaux sociaux diffèrent dans leur manière respective de produire et de faire circuler des discours et des représentations sur les migrations. Et ils entretiennent entre eux des liens complexes. Néanmoins, presse comme réseaux sociaux semblent fortement polariser l’opinion publique sur les questions migratoires. Cette rencontre est l'occasion d'interroger les discours autour des migrations dans l’espace médiatique et les réseaux sociaux et leurs effets sur l’opinion publique. Intervenant(e)s : Katharina Tittel, doctorante en sociologie, Sciences Po Paris, affiliée au Medialab Jérôme Valette, économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) Yaël Goujon, réalisateur du documentaire "L'audience" Léa Chamboncel, journaliste politique et autrice Responsable scientifique : Hélène Thiollet, Sciences Po-Ceri
This event of 30/09/2024 is co organized with the University of Sydney as part of the EU-funded "China Horizons"project “Dealing with a Resurgent China” (DWARC) The identification of ‘local’ China emphasises the importance of the variety of experience across China, within city regions, counties, cities, towns and villages, and in everyday life. The development of the PRC and its place in the world is shaped as much by localisation as by globalisation. China’s size and scale are such that by both policy design and practice domestic social, political, and economic development are highly localised. In a very real sense there are many Chinas and in order to understand the PRC’s international interactions as well as its domestic development it is crucial to appreciate the depth of variety of experience in and across localities as well as how those differences interact within the political system. Research and expertise that understands the many dimensions of China’s local development is essential for interpreting and managing China’s global impact in politics and economics. This is not to discount the role and influence of the PRC Party-state nationally. Nor are the geopolitical environment, international relations or leadership politics of no consequence to understanding the PRC’s evolution, even at local levels. At the same time, there are limitations to analysis that approaches social, political and economic change without proceeding from or incorporating local China. The Local China Project is dedicated to examining and interpreting the variety of social, political and economic change in the PRC at and within the more basic levels of the state system in all its varied manifestations and from multi-disciplinary perspectives. Speakers: Yingjie Guo, The Local Future Beibei Tang, Urban Neighbourhood Governance Minglu Chen, Local States and Traditional Chinese Medicine David Goodman, The origins of local entrepreneurs Chair and discussant : Jean-Louis Rocca, Sciences Po-CERI Scientific coordinators : Jean-Louis Rocca, Sciences Po-CERI, Camille Salgues, Sciences Po-CERI and Lingyue Tang Sciences Po-CERI
Séance de séminaire du 23/09/2024 organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse. Spécialiste du XVIe siècle, et du temps des guerres de religion, l'historien qui vit au temps des attentats, des pogroms et des fondamentalismes contemporains ne peut qu'être traversé à la fois par une étrange familiarité avec ce qui se passe et par une étrange étrangeté par rapport aux explications avancées par les sciences sociales actuelles pour comprendre les ressorts de cette violence. Tout d'abord la conférence fera l'inventaire des explications des sciences sociales devant cette violence, rappellera aussi ce qu'est sociologiquement et philosophiquement le religieux, devenu incompréhensible pour nos sociétés exculturées de ce cadre. Puis le propos décrira que fut l'anthropologie de la violence au XVIe siècle avant de se poser la question de ce qu'il est possible ou souhaitable de faire. Intervenant : Jean-Marie Le Gall, Professeur d’Histoire, Université Paris I – Panthéon Sorbonne Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Conférence - débat du 13/09/2024 organisée à l'occasion de la parution de l'ouvrage Histoire de Bombay/Mumbai dans la collection, « Les Grandes Études Internationales / CERI-Fayard » en présence des deux auteurs. Intervenants: Vanessa Caru, CESAH (CNRS-EHESS) Christophe Jaffrelot, Sciences Po CERI / CNRS Histoire de Bombay/Mumbai Christophe Jaffrelot, Vanessa Caru Ed. Fayard, 2024. Bombay, devenue Mumbai en 1995, est surtout connue en France pour ses conditions catastrophiques de logement et pour son industrie cinématographique florissante, Bollywood. Au-delà de ces images attendues, Vanessa Caru et Christophe Jaffrelot ont voulu retracer l'histoire de cette cité devenue, depuis le XIXe siècle, la capitale économique de l'Inde ainsi que la ville la plus peuplée du pays, attirant migrants et migrantes à la recherche d'une vie meilleure. De port inséré dans de multiples réseaux commerciaux, elle s'est mue en une métropole industrielle et s'est imposée comme un des hauts lieux de la lutte pour l'Indépendance, mais aussi de puissants mouvements sociaux qui visaient à remettre en cause les inégalités de classe et de caste - Ressaisissant sa trajectoire historique, les auteurs éclairent les défis auxquels la ville est à présent confrontée : la montée de la xénophobie, notamment du nationalisme hindou, l'emprise du crime organisé, les effets de la désindustrialisation ainsi que des dégradations environnementales dont pâtissent au premier chef ses habitantes et habitants les plus précaires. La présentation de l’ouvrage sera suivie d’une séance de dédicace. Retrouvez l'entretien De Bombay à Mumbai : une ville en mutation politique, économique et sociale que Christophe Jaffrelot nous a accordé à l'occasion de la publication de cet ouvrage. Responsable scientifique : Christophe Jaffrelot, Sciences Po CERI / CNRS
Cette conférence du 10/09/2024 est organisée à l'occasion de la remise du prix du premier livre de la Chaire d'études sur le fait religieux à Elyamine Settoul, lauréat pour son ouvrage "Penser la radicalisation djihadiste : acteurs, théories, mutations" (PUF, 2022). Depuis une décennie, les phénomènes de radicalisation à référentiel djihadiste ont généré une littérature scientifique exponentielle. Plusieurs paradigmes concurrentiels ont été mobilisés pour rendre compte des causes profondes de la massification de ce phénomène. Certaines théorisations focalisent leur attention sur les versants religieux de la dynamique d’enrôlement, tandis que d’autres accordent un rôle structurel aux facteurs sociaux, générationnels, géopolitiques ou encore psychologiques dans la genèse et l’expression de ces dynamiques. Fondée sur une enquête de terrain menée durant cinq années dans une douzaine de prisons françaises, notre présentation propose de restituer une vision holistique des processus de jihadisation. La réalisation d’interviews avec des acteurs condamnés pour des faits en lien avec le terrorisme met en lumière l’existence d’une véritable mosaïque sociologique du djihadisme français. L’analyse des matériaux collectés sur les parcours de vie permet d’identifier les forces et les limites des différents paradigmes théoriques mobilisés pour décrypter les processus de passage à la violence. Intervenant : Elyamine Settoul est maître de conférences des universités et directeur du domaine « Défense et société ». Docteur de Sciences Po Paris, il a été Jean Monnet Fellow au Robert Schuman Centre for Advanced Studies de l’Institut universitaire européen de Florence (2013-2015). Il est également titulaire d'une HDR (2023). Ses recherches s’articulent autour des questions de sociologie du milieu militaire, des thèmes liés à l’ethnicité, l’immigration, les discriminations, les phénomènes de radicalisation et l’espace MENA. Il a créé le certificat de spécialisation Prévention des radicalisations au sein de la chaire de criminologie du Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Il est l’auteur de nombreux articles de sociologie militaire et a publié deux livres en 2022 : l’ouvrage collectif, codirigé avec Thierry Balzacq, Radicalization in Theory and Practice : Understanding Religious Violence in Western Europe aux Michigan University Press et Penser la radicalisation djihadiste – Acteurs, théories, mutations aux Presses universitaires de France (préface de Marc Sageman) pour lequel il a été récipiendaire (2024) du prix du premier livre de l’Association Internationale des sociologues de langue française. Modération: Stéphane Lacroix, associate professor Sciences Po - CERI Responsables scientifiques : Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI et Stéphane Lacroix Sciences Po - CERI
Séminaire du 09/09/2024 Considérations sur la guerre et la mort (1915) Introduction au séminaire 2024-2025 Une séance de séminaire organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse. La première partie de la séance sera consacrée au commentaire par François Bafoil du texte de Freud, Considérations sur la guerre et la mort (1915). Ce texte qui ouvre sur une multiplicité de questions comme autant d’énigmes fournira ensuite l’occasion à Jacques André de déployer une part de ces énigmes à partir de deux entrées privilégiées : « pulsions » et « auto-destruction ». Autant de réflexions qui permettront d’initier le questionnement du séminaire de cette année sur la validité des catégories freudiennes, celles de la pulsion, de la destructivité et de l’auto-destruction, à l’aune des thématiques de la guerre : guerre civile, guerre raciale, guerre des sexes, guerre mondiale. Intervenants : François Bafoil, directeur de recherche émérite CNRS Jacques André, professeur émérite des universités, Paris VII, psychanalyste Directeur de la collection « Petite Bibliothèque de Psychanalyse », PUF Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Richard Gowan is the UN Director of the International Crisis Group, in New York. He is responsible for all matters linked with peace and security at the UN. He is also an associate fellow at the European Council on Foreign Relations. Interview conduced by Alexandra Novosseloff, research associate at the Centre Thucydide (Université Paris-Panthéon-Assas).
Herbert Loret travaille à l’ONU depuis 2002. Il est en charge du Mécanisme souple de coordination (Light Coordination Mechanism) au sein de la division de l’évaluation des politiques et de la formation du département des opérations de maintien de la paix depuis 2019. Entretien mené par Alexandra Novosseloff, chercheure-associée au Centre Thucydide de l’Université Paris-Panthéon-Assas.
This webinar of 10/06/2024 is co-organized with German Institute for Global and Area Studies Speaker: Smruti S Pattanaik Dr Smruti S Pattanaik is a Research Fellow at the Manohar Parrikar Institute for Defence Studies and Analysis (MP-IDSA). She holds a PhD in South Asian Studies from the School of International Studies, JNU and specializes on politics in South Asia and India’s policy towards its Neighbours and China in South Asia. She was a visiting Asia Fellow at the department of International Relations, Dhaka University in 2004 and 2007, a Kodikara Fellow in 1999, a postdoctoral fellow at FMSH, Paris in 2008, a visiting fellow at the Peace Research Institute Oslo (PRIO) in 2011, and a fellow at the University of Hull in 2018. She was also a Visiting Professor on ICCR’s India Chair in Colombo University in 2013. Additionally, she was selected to attend the prestigious Symposium on the East Asian Security Program conducted by the US State Department and USPACOM in 2011. She has lectured extensively in India and abroad on India’s foreign policy and South Asia. Dr Pattanaik has published more than 100 research articles and chapters on various aspects of politics in South Asia and have focused on India’s relations with its neighbours. She is the author of “Elite Perception in Foreign Policy: Role of Print Media in influencing Indo-Pak relations, 1989-99” (2004) and has edited three books titled “South Asia: Envisioning a Regional Future” (2011) and “Four Decades of India-Bangladesh Relations: Historical Context and Future Direction (2012), “Recounting the Memories of Bangladesh’s Liberation War: Why It Is Still Relevant” (Routledge, 2024) She has also authored a monograph “Afghanistan and its Neighbourhood: In Search of a Stable Future” (PRIO-IDSA, 2014). Moderators: Raphaëlle Khan, The City University of New York (City College) Johannes Plagemann, GIGA Scientific coordinators : Christophe Jaffrelot, Sciences Po-CERI / CNRS, David Camroux, Sciences Po - CERI, Patrick Köllner, GIGA and Amrita Narlikar, GIGA.
Journée d’études du 28/06/2024 organisée par Ismail Warscheid (CNRS/IRHT) dans le cadre de la Chaire d’études sur le fait religieux (Sciences Po/CERI) Mot de bienvenue et introduction Alain Dieckhoff (CNRS/CERI), Stéphane Lacroix (Sciences Po/CERI) et Ismail Warscheid (CNRS/IRHT) Erin Pettigrew (NYU University, Abu Dhabi) Contester les sciences ésotériques au 18e et au 19e siècles dans l’Ouest saharien. Autorité et savoir en contexte précolonial Caitlyn Olson (Bucknell University) Belief and Creed in Saharan Fatwas Abdel Wedoud Ould Cheikh (Université de Lorraine) Entre soufisme et salafisme. L’héritage disputé d’une figure lettrée de l’espace mauritanien (fin XIXe-début XXe s.), al-Šayḫ Sidiyya Bāba (m. 1924) Moussa Abou Ramadan (Université de Strasbourg) Les tensions entre chaféites, malékites, et hanéfites à la seconde moitié du dix-neuvième siècle en Égypte (par zoom) Ismail Warscheid (CNRS/IRHT) Les oasis du Touat (Sud de l’Algérie) comme lieu de jonction entre mondes savants maghrébins et sahéliens (XVII e – XVIII e siècles) Mehdi Sajid (Utrecht University) Before “Moroccan Islam”: Laying the ground for a modern nationalist understanding of Religion in pre-colonial Morocco. Augustin Jomier (IRMC-Tunis, Inalco) L’ordre des livres. Réformer les bibliothèques de la mosquée-université de Tunis (1875-1956) Élise Paysant (ENS, IHMC) Islam, colonisation et confréries. Essor et refondation du droit musulman au Sénégal (des années 1880 aux années 1930) Siga Maguiraga (EUI, Florence) De Sokoto au Caire : La Quête du Savoir islamique des Musulmans du Soudan Central au 18e siècle (par zoom) M’hamed Oualdi (Sciences Po, Paris) Final Thoughts Clôture de la journée
Conférence du 25/06/2024 L’Observatoire stratégique de l’Amérique latine du CERI – Sciences Po, financé par la DGRIS du Ministère des Armées, a pour objectif de créer un espace de réflexion stratégique sur l’Amérique latine et ses enjeux de sécurité et de défense. Programme : Olivier Dabène, Sciences Po: mots de bienvenue Amiral Ludovic Poitou, DGRIS: bilan de l'Observatoire* Enseignements géopolitiques Laurent Giacobi, Université des Antilles Questions-Réponses Enseignements capacitaires Gaspard Estrada, Sciences Po Kévin Martin, FRS Questions-Réponses Enseignements de coopération Teresa Martinez, Tec de Monterrey Questions-Réponses Conclusions Victoria Volat, DGRIS Responsables scientifiques de l'événement : Olivier Dabène et Gaspard Estrada, Sciences Po - CERI
Cette 12e table ronde du 24/06/2024 de la série de rencontres publiques “Médias Migrations” est organisée par Sciences Po-Ceri (Projet PACE), l’association Désinfox-Migrations et l'Institut Convergences Migrations. Depuis plus de trente ans, l'Union européenne et les États membres déploient ses politiques migratoires et ses politiques d'asile hors de ses frontières à travers des partenariats et des accords diplomatiques. Leur objectif: empêcher les traversées irrégulières de frontière et "endiguer" l'émigration dans les pays d'origine. Alors que les États et l'Union européenne multiplient les accords et renforcent leur rôle dans le Pacte européen, que dit la recherche des effets de cette diplomatie migratoire, des enjeux juridiques et politiques qu'elle soulève, des différentes formes d'instrumentalisation qu'elle génère en Europe et ailleurs ? Lors de cette rencontre, des chercheuses et journalistes discuteront des multiples dimensions de l'externalisation et de son traitement médiatique. Intervenants: Hélène Thiollet, chercheuse (géographe et politiste) au CNRS CERI Sciences Po. Delphine Perrin, chercheuse (juriste et politiste) à l’IRD LPED Aix Marseille Université basée à Dakar depuis septembre 2023. Marie-Laure Basilien-Gainche, Professeure de droit public à l'Université Jean Moulin Lyon 3, Membre senior de l'Institut Universitaire de France et Membre du comité scientifique de l'Agence de l'UE pour les droits fondamentaux Thierry Leclere, journaliste, est aussi auteur et réalisateur de documentaires. Longtemps grand reporter à Télérama, les migrations ont toujours été l'un des fils rouges de son travail. Consultant, formateur, spécialiste de la couverture médiatique des migrations, il anime depuis 2011 des ateliers d'enquête et de reportage avec des journalistes du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest. Tomas Statius, journaliste d'investigation pour Lighthouse Reports et a participé à l'enquête publiée en mai 2024 "Desert Dumps". Responsable scientifique : Hélène Thiollet, Sciences Po-Ceri
Séance de séminaire du 24/06/2024 organisée dans le cadre du groupe de recherche: Sciences Sociales et Psychanalyse. La question de l’antisémitisme ne porte pas seulement sur sa réalité, ses causes ou ses raisons. Elle se double, et ce depuis longtemps, d’une seconde énigme : pourquoi, lorsqu’il apparaît, l’antisémitisme est-il si fréquemment, obstinément, invisibilisé? Son histoire moderne est inséparable de celle de ses « négations ». Le mot – est- il pertinent ? - revient inlassablement sous les plumes, pour nommer l’embarras, l’évitement ou le refus de nommer l’antisémitisme contemporain. Pourtant, aujourd’hui, si négation il y a, elle ne porte pas tant sur les faits, ni sur la judéité des victimes ni même sur leur mort à l’instar du négationnisme historique. Elle s’insinue, dans la mise en signification et l’intention antijuive des actes, rappelant ce que Laplanche et Pontalis disent du « déni » qui engage moins « une perception » qu’une « théorie explicative des faits ». C’est autour de ces questions que tournera ce séminaire. Intervenante et intervenants : Daniel Dayan, Anthropologue des médias, directeur de recherche émérite au CNRS, Liliane Kandel, sociologue Paul Zawadzki, politiste Paris I/GSRL-EPHE-PSL Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
04/06/2024 Présentation d'ouvrage « Le diplomate et les Français de l’étranger. Comprendre les pratiques de l’Etat à l’égard de sa diaspora » aux Presses de Sciences Po par Christian Lequesne, professeur de science politique au CERI. Binationaux, expatriés, actifs internationalisés, retraités, étudiants et, de plus en plus, e-travailleurs, les quelque 2,5 millions de citoyens français vivant à l'étranger sont loin de constituer une communauté homogène. Par le biais de son réseau diplomatique et consulaire, l’État cherche à construire une relation avec cette diaspora en mettant à sa disposition des services et des institutions (lycée français, système de protection sociale, chambre de commerce, mais aussi élus consulaires et parlementaires) qui lui permettent de ne pas renoncer au lien avec le territoire d’origine. Enquête inédite de science politique menée sur trois continents, l’ouvrage met au jour une pratique diplomatique de la France qui reste largement régalienne : l’État continue de considérer ses ressortissants à l’étranger comme ses protégés, mais peine davantage à faire d’eux une ressource productive au service d’une véritable stratégie d’influence. Président de la séance : Ariel Colonomos, directeur de recherche Intervenantes et intervenants : Sylvain Beck, sociologue, spécialiste des migrations Samantha Cazebonne, sénatrice des Français de l’étranger Thomas Lacroix, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des migrations. Responsable scientifique : Christian Lequesne