Son aire d’Appellation est limitée à la seule commune de Cornas dans le département de l’Ardèche sur la rive droite du Rhône, entre les aires de production du Saint-Joseph au nord et du Saint-Péray au sud. Lire en plein écran: cliquez ici Le Cornas a une notoriété ininterrompue depuis le Xème siècle, présent sur les tables royales en France et à l’étranger. Au XIXème siècle, il avait déjà la même “cote” que le Châteauneuf-du Pape. Seuls, le phylloxéra puis l’urbanisation ont failli en avoir raison! Le statut des A.O.C. et le renouveau de la qualité ont permis au vignoble de reprendre son élan. Cornas a été consacré A.O.C. Locale en 1938 et produit uniquement sur la commune de Cornas située sur la rive droite du Rhône, en face de la ville de Valence. Il s'agit d'une appellation du vignoble de la vallée du Rhône septentrionale, dans le département de l'Ardèche, entre les aires de production du Saint-Joseph au nord et du Saint-Péray au sud. Son vignoble a une superficie de 111 ha, avec un encépagement exclusif en Syrah sur un sol avec quelques dépôts limoneux granit et gneiss, terrasses granitiques très abruptes soutenues par des murets. La montagne de ce village est presque toute complantée en vignes. Ses expositions sud et sud-est, très ensoleillées, procurent à l'appellation une maturité précoce. Elle est la première à vendanger en rouge dans les Côtes du Rhône septentrionales. La production annuelle est de 3961 hl avec un rendement de base de 40hl/ha. On pratique la taille Guyot avec un long bois portant 8 yeux francs maximum et 1 ou 2 coursons à deux yeux francs et la taille gobelet. Une vinification à longue cuvaison, titre alcoolique volumique naturel minimum 10,5%, et un vieillissement de 2 ans en fûts de bois. Le vin a une robe intense aux reflets rubis, avec un bouquet de fruits noirs, arômes de cassis, violette, épices, chocolat goût torréfié. Après 5 ans, le parfum se développe vers la truffe, ambre, fruits cuits, réglisse. En bouche, c’est l’un des vins les plus tanniques et les plus charpentés de France. Dans ces jeunes années, il accompagne merveilleusement les viandes rouges (côte de boeuf). A maturité parfait avec un gibier! Il est nécessaire de le laisser reposer au moins 5 ans pour lui donner le temps de s’exprimer, sa capacité de vieillissement est de 15 ans et plus. C’est ce qu’on peut appeler un vin viril. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le vignoble de Quincy s'étend sur les communes de Quincy et de Brinay, essentiellement sur la rive gauche du Cher. Une petite partie se trouve sur la rive droite au lieu dit « Vilallin. Plateau qui domine la vallée du Cher. Histoire L'origine du nom de Quincy pourrait venir du nom d'un Romain qui avait créé le domaine de Quintius. On raconte que les Bituriges Cubi, dont le territoire comprenait le village de Quincy, cultivaient déjà la vigne et qu’ils l’apportèrent aux Bituriges Vivisci dans la région de Bordeaux. Cité dans la bulle du pape Callixte II en 1120, Quincy est sans doute l’un des plus vieux vignobles de la région. Le cépage sauvignon B y fut apporté de l’Abbaye des femmes de Beauvoir par les moines de l’Ordre de Citeaux. Apprécié par le Duc Jean de Berry, Charles VII, l'excellence reconnue de ses vins lui confèrent très tôt le titre de vin noble. Les vins sont d’abord commercialisés localement dans les villes proches. La proximité des grands cours d’eau que sont le Cher et la Loire permet l’exportation vers les Flandres et l’Angleterre. Après les replantations consécutives au phylloxéra, Quincy est le premier des vignobles du Val de Loire à accéder à l’Appellation d’Origine Contrôlée dès le 6 août 1936. A partir des années 1980, le vignoble renoue avec son dynamisme initial et connaît un développement important. Le décret n° 2011-1166 du 22 septembre 2011, JORF du 24 septembre 2011 prévoit la publication du cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée "QUINCY". Le respect du présent cahier des charges est effectué par un organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance sous l'autorité de l'INAO sur la base d'un plan d'inspection approuvé. Vignoble et Terroir Situé en Champagne Berrichonne, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bourges entre Reuilly et Vierzon, le vignoble de Quincy s'expose sur le bord du plateau qui domine la Vallée du Cher. L’aire d’appellation s’étend sur deux communes: Quincy et Brinay, avec une surface de 230 hectares dont l'altitude moyenne est de 120 m. Les vignes occupent un plateau incliné vers l'est, formé par une ancienne terrasse de la rivière. Les graviers et les sables siliceux déposés par le Cher, lors du quaternaire, couvrant le calcaire du Berry sont d'une épaisseur variable qui peut atteindre 6 mètres maxmum, avec des intervalles d'une couche argileuse les séparant de la roche. Ces sols légers se réchauffent rapidement, ce qui hâte la bonne maturité du raisin (minimum 170 grammes de sucre par litre de moût) . Ils font aussi office d'un bon drainage, ce qui est un avantage précieux dans les années humides et tardives. Le Cher, situé à proximité de la zone géographique, assure un rôle de régulateur thermique qui favorise un démarrage rapide de la végétation au printemps et un fonctionnement régulier de la plante en été. Cette situation permet d’expliquer la meilleure précocité de ce vignoble par rapport aux sites voisins du Cher plus au nord. Trois types de sols s’en dégagent : sablo-graveleux sur des formations argileuses, sableux sur des formations à sables rouges, sablo-limoneux sur sables argileux ou sur des argiles plus ou moins sableuses. Quincy est sous influence d’un climat océanique altéré, avec une répartition régulière de précipitations saisonnières, le climat est relativement sec (<700 mm/an) et chaud en été. Quincy est le berceau historique du sauvignon, le seul cépage qui règne sur le vignoble. C'est ici que le sauvignon trouve ses plus belles expressions d'arômes typiques, dévoilant un vin différent des autres vignobles de la région compte tenu de la nature particulière de ses sols et de son climat. Le cépage principal est le sauvignon blanc B, le cépage accessoire le sauvignon gris G, dont la proportion doit être inférieure ou égale à 10 % de l'encépagement. La densité minimale à la plantation doit être de 5500 pieds à l'hectare, dont le palissage du feuillage sur le fil de pliage est obligatoire. Les vignes sont conduites soit en Guyot simple ou double, soit en cordon de Royat. Les vendanges peuvent se faire manuellement ou avec une machine à vendanger. Les vignes âgées de moins de trois ans n'ont pas droit à l'AOC. Le Vin Le caractère des vins s'épanouit plus rapidement lorsqu'ils proviennent de terrains calcaires. Les marnes et les formations argilo-siliceux produisent des vins plus longs à s'affirmer et qui ont un meilleur potentiel de conservation de 3 à 8 ans, voire même 10 ans. C'est un vin sec, nerveux et vigoureux, légèrement fumé. Il évolue avec bonheur, en prenant de l'étoffe et en concentrant un beau bouquet (odeurs d'infusion thyn/miel, d’agrumes confits, d'amandes) rehaussé d'une élégante note minérale. La palette d'arômes développés dans les vins issus de sauvignon est particulièrement riche et peut atteindre des sommets de complexité : son fameux goût de "pierre à fusil" mais aussi le fruité (cassis, litchi, orange, pamplemousse), le floral (iris, sureau, rose, acacia, tilleul), le végétal (buis, genêt, rhubarbe, asperge). En dégustation, le Quincy révèle sa fraîcheur avec des agrumes mûrs. Pamplemousse, notes mentholées et poivrées, acacia et fleurs blanches. La morue au four. En bouche il est ample et généreux, frais et fruité, alliant finesse et élégance, avec une belle finale. Les vins de Quincy accompagnent avec bonheur les crustacés et les fruits de mer, les poissons grillés ou préparés avec des sauces blanches, les viandes blanches et les plats asiatiques, les fromages de chèvre (Chavignol, Pouligny-St-Pierre). Ainsi qu'en apéritif avec de la galette aux pommes de terre du Berry, Aire de production : dans le Berry, département du Cher, le long des rives du Cher sur les communes de Quincy et Brinay, Type de vin : vin blanc sec. Appellation communale: Quincy Catégorie : AOC - AOP. Peut-être suivi des mots " Val de Loire". Titre alcoométrique: minimum 10,5°- maximum 13° (Un trop fort degré d'alcool masque le bouquet du cépage) Potentiel de garde : 3 à 8 ans. Température de service : vins blancs 8 °C Mets et vins : Fruits de mer - Volailles - Viandes blanches - Fromages de chèvre. Rendement de base: 65 hl/ha Production totale 2012 : 11 971 hl 33 vignerons, 3 producteurs-négociants, 1 cave coopérative. Répartition des ventes en volume en 2011-2012 : France 88% et Export 12% Principaux pays à l'exportation : Grande Bretagne, Belgique, États-Unis, Pays Bas. Syndicat viticole de Quincy 2, rue du Foyer Rural 18120 Quincy Tel : .02.48.71.36.78 Couriel: svquincy@orange.fr Le millésime 2011 : L’été au printemps et l’automne en été, insolite et paradoxal, tel fut le climat pendant la saison viticole 2011. Après une pousse très rapide en avril et mai jusqu’à la floraison, la vigne retrouva un rythme normal pour le développement et la maturation de ses raisins. Le millésime fut sans doute un des plus précoces depuis le fameux 1893. Malgré ce climat, les vins sont typés. Souples et pleins au palais, ils conservent la fraîcheur caractéristique du Centre-Loire. Leurs arômes sont bien ciselés. Les 2011 ont le potentiel pour se développer et s’épanouir à la faveur des mois d’élevage. La campagne viticole Une fin d’hiver douce a provoqué un débourrement précoce, dès la première semaine d’avril. Le printemps très chaud (+2,7°C en avril et en mai) et sec (65% de déficit pluviométrique) a entraîné une accélération de la pousse de la vigne, les stades végétatifs se succédant à une cadence effrénée : 53 jours se sont écoulés entre le débourrement et la floraison contre 65 jours en moyenne. La floraison fut rapide. Elle eut lieu avec 3 semaines d’avance pour se terminer dans les derniers jours de mai. Le climat s’est alors inversé en devenant plus froid, surtout entre le 14 juillet et le 15 août, et plus humide pour le plus grand bénéfice des raisins qui commençaient à souffrir de cette « arythmie ». La vigne a récupéré ; elle s’est imprégnée de l’eau qui lui faisait défaut pour retrouver son fonctionnement normal. La période de maturation fut plus chaude et ponctuée de pluies orageuses localisées qui accéléraient l’évolution des raisins avec parfois des dégradations sanitaires. En dehors de la grêle qui a sérieusement touché tout un secteur du vignoble de Quincy le 2 mai, le climat est resté peu menaçant pour la récolte. Les principales maladies de la vigne, mildiou et oïdium, furent bénignes et n’ont nécessité qu’un nombre réduit d’interventions. La maturation La précocité de l’année et la bonne santé du feuillage étaient les premiers indicateurs du fort potentiel qualitatif. Malgré la précocité, la maturation fut lente. Il a fallu s’armer de patience, c’est-à-dire non seulement suivre l’évolution de l’équilibre des sucres et des acides qui était facilement atteint, mais aussi déguster les baies pour évaluer la maturité aromatique. Cette attente a été rendue possible par l’état sanitaire qui restait globalement bon, excepté dans environ 10 % des parcelles où le botrytis fit son apparition et fut inquiétant. Là où l’état sanitaire était le plus dégradé, un débourbage plus soigneux en blanc et un tri plus rigoureux en rouge ont permis de purifier la vendange et de maintenir le niveau de qualité. Finalement, les raisins se sont caractérisés par des taux de sucres importants, sans être excessifs comme en 2009, et des acidités plutôt basses. Grâce aux températures modérées pour la saison et au ciel souvent couvert, la fraîcheur aromatique a été bien préservée. Les vendanges Les vendanges se sont étalées sur près d’un mois sous un ciel clément. Les terroirs où le manque d’eau avait été le plus marqué en juin et juillet ont été les premiers mûrs. Les premières grappes ont été coupées dès le 29 août en blanc à Sancerre et pour le pinot gris à R
Un homme d'affaires de Macao, propriétaire de salles de jeux, rachète le château de Gevrey-Chambertin et ses deux hectares de vignes pour la somme de 8 millions euros. La société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) de la Côte-d'Or a pour rôle d'acheter des biens agricoles ou ruraux et de les revendre à des agriculteurs. Systématiquement informées des projets de vente par les notaires, elle dispose d’un droit de préemption qui leur est accordé par la loi. Ils sont également autorisés d’acheter au nom de l’acquéreur, afin d’éviter une surenchère des prix et ainsi de favoriser l’économie locale. Très intéressé par la vente de ce domaine , elle n’a pas réussi à contrer l’acquisition par le Chinois, pour la somme record de 8 milions d’euros. La valeur vénale de ce bien exceptionnel, appartenant à plusieurs membres d'une même famille et donc géré en indivision, avait été évaluée, par des professionnels, à 3,5 millions d’euros. Une transaction qui a suscité beaucoup d’émotion chez les vignerons bourguignons qui déplorent la perte du patrimoine français. Mais l’acquéreur chinois, Louis Ng Chi Sing, se veut rassurant, le château sera rénové par un architecte français et par des entreprises régionales. Ainsi que l’exploitation du vignoble sera confiée au domaine Rousseau. Un domaine créé au début du XX e siècle par M.Armand Rousseau, ayant bénéficié d’un héritage à sa majorité, de plusieurs parcelles de vignes situées principalement dans le terroir de la commune de Gevrey-Chambertin. Une procédure qui mettra tout le monde d’accord et qui ne lésera personne.
Neuf siècles d'amour. Le vin de Sauternes, célèbré depuis le XIIe siècle par Richard, Coeur de Lion, était pour les gourmets en ce temps le plus raffiné des grands vins blancs. En 1855, leur qualité fut consacrée par le classement impérial. Les appellations Sauternes et Barsac coexistent bien que Barsac a le privilège de conserver en plus son identité personnelle. Il a droit à sa propre appellation comme à celle de Sauternes. C'est-à-dire que les viticulteurs de cette ancienne prévôté royale, peuvent, à leur gré, déclarer leur récolte à Sauternes comme à Barsac. C'est le décret du 6 septembre 1936, établisant l'appellation Barsac, qui est aussi à la base de cet état de fait géologique. Leurs vignobles sont situés sur la rive gauche de la Garonne, de part et d'autres de la petite rivière Ciron à 40 km au sud de Bordeaux. Cette prestigieuse appellation est produite par cinq communes : Sauternes, Fargues de Langon, Bommes, Preignac et Barsac. Cette dernière est la seule commune située sur la rive gauche du Ciron. Toutes sont situées sur un plateau de faible altitude et constitué par une série de terrasses de graves, parfois modelés en croupes. Le décret du 30 septembre 1936 établit les conditions de l'appellation d'origine controlée (AOC) et délimite le territoire de production du plus grand vin liquoreux du monde. Rien ne sépare le Sauternais des Graves qui l'entourent au nord et au sud. Le touriste qui découvre ce vignoble au nord de Langon, passe d'une appellation à l'autre sans remarquer le moindre changement, comme le reste de la rive gauche de la Garonne. Son vignoble comprend une surface d'environ 2000 hectares de vignes, élaboré par 240 producteurs pour une production moyenne annuelle de 5 à 6 millions de bouteilles. Cette belle région est parsemée de châteaux et de demeures anciennes, traversée par le petit affluent de la Garonne, le Ciron. Les sauternes sont les seuls vins blancs qui ont été officiellement reconnus lors du classement impérial de 1855. Le Sauternais bénéficie d'un sol et sous-sol où se mèlent harmonieusement des couches de silice, de calcaire et de graves déposées au cours des ans et apporte au vin finesse, onctuosité et puissance. Mais plus que la géologie, c'est son micro-climat et derrière lui, l'hydrographie qui fixe l'écosystème sauternais. Les alternances quotidiennes de brouillards matinaux-soleil au début de l'automne, déterminent la spécifité et la personnalité des différents crus de Sauternes. L'acteur déterminant de ces alternances climatique est "le Ciron", petit affluent de la Garonne, qui se jette entre Barsac et Preignac. Cette petite rivière ne voit pratiquement jamais les rayons du soleil à cause de la voûte de feuillages qui recouvre en permanence son lit. Son eau froide amène de l'humidité. Ces conditions climatiques sont favorables au développement du phénomène biologique, le "botrytis cinerea" qui n'est autre qu'un champignon. Les Sauternes sont issus du botrytis cinerea, ce champignon microscopique qui est un fléau pour la vigne devient ici la pourriture noble. Non pas de moisissure grise ou des pourrissements, mais un joli duvet brun sombre qui recouvre les raisins pendant qu'ils se déssèchent et se flétrissent et deviennent confit.. Autre originalité du Sauterne réside dans l'art de récolter le raisin. Sa maturité ne suffit pas. Il faut attendre sa concentration due au Botrytis Cinerea qui apporte au vin un surcroît de liqueur.Ce champignon pénètre dans le raisin par ses stomates et sous son action s'opère une réduction de volume. Ce qui concentre le jus de raisin contenu dans la pulpe et augmente la teneur en sucre du grain. A Sauternes, on parle de ceuillette et non de vendange, laquelle commence au plus tard, le 15 octobre et dure des fois plus de deux mois. Ainsi les viticulteurs ont mis au point une technique paticulière : la cueillette par tries successives (passages). Les vendangeurs triant ces baies passent de quatre à huit fois sinon plus sur chaque pied de vigne. Chaque grappe, chaque raisin doit être ramassés au meilleur moment de sa concentration. Ces cueilletes par tries successives sont dues à cause que l'invasion du botrytis est irrégulière. Le champignon attaque grappe après grappe et souvent choisit certains grains, ignorant les autres. Seuls les raisins bien confits sont récoltés. Les grains blessés sont éliminés et ceux qui n'ont pas encore atteint la concentration sont réservés. Les rendements sont très faibles, dont le maximum autorisé est de 25hl/ha. Ce qui donne une moyenne annuelle qui se situe entre 15 à 20 hectolitres à l'hectare. Ce très faible volume présente 1 à 3 verres par pied de vigne. Trois cépages, une union propice à la conception de ce vin complexe. Le Sémillion à 80%, typique du pays de Sauternes, que l'on ne trouve pas ou peu ailleurs. C'est lui qui apporte au vin la finesse aromatique, l'harmonie et la complexité. Le Sauvignon à 20%, très aromatique, nerveux et corsé. Et finalement, la Muscadelle, raisin délicat, pour un très faible pourcentage, harmonise les deux autres cépages par son parfum profond et subtil. Jeunes, les Sauternes sont des vins nerveux, aux saveurs de fruits d'abricot, vanille, amande, pêche et de fleurs lilas, acacias. Ils évoluent lentement et acquièrent leur véritable personnalité extravagante au cours de leur vieillissement en bouteille. Pour en parler, certains n'ont pas hésité à qualifier le vin de Sauternes "d'extravagant plaisir". Beaucoup d'amateurs l'apprécient jeunes, aimant leur caractère fruité et nerveux.D'autres préfèrent la race et le corps qu'ils acquièrent vers l'âge de 10 ans. Mais personne ne peut dire connaître parfaitement les grands Sauternes et les grands Barsac, s'il n'a pas dégusté un millésime de plus de 20 ou 30 ans. Certains millésimes peuvent vieillir un siècle. Le sauternes a longtemps été le vin des desserts. Son sucre résiduel et ses arômes de fruits confits le désignaient pour le rôle de faire-valoir aux fins de repas. Ensuite, la découverte de son association avec le foie gras lui a confié un autre rôle unique. Bérénice Lurton, propriétaire du château Climens et représentante de l'union des crus classés de Barsac-Sauternes, a initié des expériences entre ce vin et de grands chefs internationaux. Leur structure et leur douceur font merveille avec les crustacés ou les viandes blanches, mais aussi les cuisines exotiques aux épices douces (safran, gingembre) ainsi que la cuisine des légumes, Mais il permet aussi de laiser aller l'imagination, comme par exemple sur un boudin aux pommes, un poulet de ferme, un poisson fin ou un melon. C'est avec les fromages bleus que le sauternes trouve des compagnons d'exception. Le sauternes est un vin qui ne bénéficie pas d'un service trop froid, frais mais pas glacé autour de 8-9 °C. 1.Ch.Caillou - 2.Ch.Guiraud - 3.Ch.Rayne Vigneau - 4.Ch.Yquem vignes - 5.Ch.Yquem neige Cliquez sur les photos pour les ouvrir. Ensuite cliquez une 2è fois dans la grande fenêtre pour la positionner à sa réelle grandeur. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Face aux caprices du temps, les Bourguignons ont redoublé de vigilance pour obtenir le meilleur de leurs vignes. Seule ombre au tableau, les quantités récoltées sont en baisse par rapport à la moyenne, autour de 20 % selon les estimations. Hiver doux, mars printanier, fraîcheur et gel au printemps, mai estival, juin rafraîchi et pluvieux, été instable, canicule, grêle, orages… un programme météo chargé, qui n’a pas épargné les vignes. Le froid et l’humidité du printemps ont engendré coulure (non transformation de certaines fleurs en fruit), millerandage (fécondation incomplète de la fleur qui donne de petites baies) et une forte pression du mildiou et de l’oïdium. Les brèves mais fortes chaleurs de l’été ont provoqué échaudage et grillure des baies. Ces phénomènes, survenus avant la période de maturation, ont entraîné une baisse significative de récolte, sans impacter la qualité des raisins. Au contraire, des grappes aérées aux petites baies garantissent concentration et intensité. Ayant dû composer avec ces éléments et se battre au jour le jour, les hommes, comme le matériel, ressortent usés mais vainqueurs de cette campagne. A l’heure des vendanges, sous le soleil, c’est une matière première saine, exempte de maladie et de pourriture, qui a rejoint les cuveries. Rare, le millésime 2012 des vins de Bourgogne n’en sera que plus précieux ! Les vins blancs sont expressifs et dévoilent des notes de fruits frais et d’agrumes. Francs, ils offrent d’ores et déjà de très beaux équilibres en bouche. Puissants, les blancs du nord traduisent la typicité de leurs terroirs : minéralité, silex, notes crayeuses. Ce millésime classique s’illustre par sa finesse et sa belle concentration. Certains vins, dotés d’une magnifique complexité et d’une structure parfaite, pourront attendre quelques années. Les vins rouges sont d’une couleur rouge très profonde, dense, presque noire pour certains. Ils exhalent des arômes de fruits rouges, riches et intenses. Les tanins, mûrs et soyeux, leur confèrent une belle harmonie en bouche. 2012 s’annonce comme une valeur sûre. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le nouveau classement de Saint-Emilion présenté et publié jeudi 6 septembre 2012 par l'INAO vient d'être officialisé par les Ministres de l'agriculture et de l'économie suivant l'arrêté du 29 octobre 2012. Homologation attestée par le journal officiel du 7 novembre 2012. Le classement 2012 connaît un épilogue moins chaotique que celui de 2006, devenu une véritable saga judiciaire en déclassant treize châteaux et en promouvant huit. L'annulation prononcée par le Tribunal administratif a été ensuite confirmée par la Cour administrative d'appel de Bordeaux le 12 mars 2009. A la suite de cette confirmation, le Parlement, par une loi du 12 mai 2009, complète l'initiative prise par le Sénat en 2008, en étendant la durée de vie du classement de 1996 jusqu'en 2011 et en autorisant les promus de 2006 l'utilisation des mentions "Grand Cru Classé " aux châteaux: Bellefont-Belcier, Destieux, Fleur Cardinale, Grand Corbin, Grand Corbin-Despagne, Monbousquet et " Premier Grand Cru Classé " aux châteaux: Pavie Macquin et Troplong Mondot. Le classement 2012 est la version du changement. Une version qui a osé récompenser les méritants en les mettant à leur juste place et avec peu de vrai perdant. Ayant pour habitude de voir toujours dominer ce classement par les deux-mêmes châteaux, désormais ils sont quatre à la pointe du classement des Grands Crus de Saint-Emilion. Les grands vainqueurs du nouveau classement 2012 sont les châteaux Angélus et Pavie. Ces deux châteaux sont promus au rang de Premier Grand Cru Classé A et rejoignent ainsi les châteaux Ausone et Cheval-Blanc sur la plus haute marche. Un autre grand vainqueur, c’est certainement le château Valandraud, lequel a été classé au rang de Premier Grand Cru Classé B en sautant la catégorie inférieure de Grand Cru Classé. La récompense pour un gros travail accompli sans relâche, le fruit du travail considérable d'un couple passionné par le monde du vin. Une histoire unique qui continue maintenant en très belle compagnie. Félicitations et bravo aux propriétaires, la catégorie A dans 10 ans. Il y a aussi la belle entrée du Château La Mondotte classé directement au rang de Premier Grand Cru Classé B et de manière identique au Château Valandraud. La promotion à ce même titre pour les châteaux Canon-La-Gaffelière et Larcis-Ducasse. Ce nouveau classement 2012 comprend 82 crus classé pour 96 candidatures reçues, dont 68 pour les Grands Crus Classés et 28 pour les Premiers Grands Crus Classés. Un classement qui a un peu près doublé par rapport à 2006, lequel ne comprenait que 46 crus classés. Il entre en vigueur dès la récolte 2012 et sera valable pour une durée de dix ans. Quant aux prix des bouteilles, ils doivent rester assez stables vu que les tarifs appliqués étaient déjà bien intégrés dans le marché. Pavie et Angélus affichaient déjà des prix les plus chers des Premiers Grands Crus Classés B. Valandraud et La Mondotte se vendent déjà, depuis longtemps, au prix de premiers. Voici la liste complète du nouveau classement 2013: Premier Grand Cru Classé A (4) Château ANGELUS (promu) Château AUSONE (maintenu) Château CHEVAL-BLANC (maintenu) Château PAVIE (promu) Premier Grand Cru Classé B (14) Château BEAUSÉJOUR (DUFFAU-LAGARROSSE) (maintenu) Château BEAU-SÉJOUR BÉCOT (maintenu) Château BELAIR-MONANGE (maintenu) Château CANON (maintenu) Château CANON-LA-GAFFELIÈRE (promu) Château FIGEAC (maintenu) Clos FOURTET (maintenu) Château LA GAFFELIÈRE (maintenu) Château LARCIS-DUCASSE (promu) Château LA MONDOTTE (promu) Château PAVIE-MACQUIN (maintenu) Château TROPLONG-MONDOT (maintenu) Château TROTTEVIELLE (maintenu) Château VALANDRAUD (promu) Château MAGDELAINE sort du classement car il fusionne avec BELAIR-MONANGE. Châteaux CURÉ-BON et MATRAS sortent du classement après leur rachat par Château CANON. Grands Crus Classés (64) Château L'ARROSÉE (maintenu) Château BALESTARD-LA-TONNELLE (maintenu) Château BELLEFONT-BELCIER (maintenu) Château BARDE-HAUT (promu) Château BELLEVUE (maintenu) Château BERLIQUET (maintenu) Château CADET-BON (maintenu) Château CAPDEMOURLIN (maintenu) Château LE CHÂTELET (promu) Château CHAUVIN (maintenu) Château CLOS DE SARPE (promu) Château LA CLOTTE (maintenu) Château LA COMMANDERIE (promu) Château CORBIN (maintenu) Château CÔTE DE BALEAU (promu) Château LA COUSPAUDE (maintenu) Château COUVENT DES JACOBINS (maintenu) Château DASSAULT (maintenu) Château DESTIEUX (maintenu) Château LA DOMINIQUE (maintenu) Château FAUGÈRES (promu) Château FAURIE DE SOUCHARD (maintenu) Château DE FERRAND (promu) Château FLEUR-CARDINALE (maintenu) Château LA FLEUR MORANGE (promu) Château FOMBRAUGE (promu) Château FONPLÉGADE (maintenu) Château FONROQUE (maintenu) Château FRANC-MAYNE (maintenu) Château GRAND CORBIN (maintenu) Château GRAND CORBIN-DESPAGNE (maintenu) Château GRAND-MAYNE (maintenu) Château LES GRANDES MURAILLES (maintenu) Château GRAND-PONTET (maintenu) Château GUADET (maintenu) Château HAUT-SARPE (maintenu) Clos des JACOBINS (maintenu) Château JEAN FAURE (promu) Château LANIOTE (maintenu) Château LARMANDE (maintenu) Château LAROQUE (maintenu) Château LAROZE (maintenu) Clos la MADELEINE (promu) Château LA MARZELLE (maintenu) Château MONBOUSQUET (maintenu) Château MOULIN DU CADET (maintenu) Clos de L'ORATOIRE (maintenu) Château PAVIE-DECESSE (maintenu) Château PEBY-FAUGÈRES (promu) Château PETIT-FAURIE-DE-SOUTARD (maintenu) Château de PRESSAC(promu) Château LE PRIEURÉ (maintenu) Château QUINAULT L'ENCLOS (promu) Château RIPEAU (maintenu) Château ROCHEBELLE (promu) Château SAINT-GEORGES-CÔTE-PAVIE (maintenu) Clos SAINT-MARTIN (maintenu) Château SANSONNET (promu) Château La SERRE (maintenu) Château SOUTARD (maintenu) Château TERTRE-DAUGAY (maintenu) Château LA TOUR-FIGEAC (maintenu) Château VILLEMAURINE (maintenu) Château YON-FIGEAC (maintenu) Ne figure plus dans le classement des Grands Crus Classés B 2012 par rapport à 2006. Château Magdelaine sort du classement il fusionne avec Château Bel-Air Monange Ne figure plus dans le classement des Grands Crus Classés 2012 par rapport à 2006 Château CADET-PIOLA sort du classement il fusionne avec château SOUTARD. Château BERGAT sort du classement il est intégré dans le château TROTTEVIEILLE. Château LA CLUSIÈRE sort du classement il fusionne avec château PAVIE. Château Corbin-Michotte non retenu Château Croque-Michotte non retenu Château La Tour du Pin-Figeac non retenu 3.Maison du vin pl.Meyrat - 4.Vue vignoble depuis la Pl.de l'église - 5.Union de producteurs. Cliquez sur les photos pour les ouvrir. Ensuite cliquez une 2è fois dans la grande fenêtre pour les positionner à leurs rélles grandeurs.
Château Calon-Ségur, Saint-Estèphe, 3e grand cru classé en 1855, est cédé par la famille Capbern Gasqueton au Crédit Mutuel Arkéa. Une des rares propriétés médocaines qui appartenait encore à la même lignée depuis 118 ans. Après le décès de Mme Denise Capbern-Gasqueton survenu en sepembre 2011, les rumeurs sur la vente du château Callon-Ségur, 3ème Grand Cru Classé de 1855, se multipliaient. Lesquelles se sont largement amplifiées à la suite d'un article de Wine Spectatour fin juin 2012, annonçant la probale transaction du Château qui serait une des plus importantes ventes dans le Médoc. C'est finalement par sa filiale "assurance-vie Suravenir" que le Crédit Mutuel Arkéa vient de confirmer l’achat. Un accord de principe aurait été convenu le 29 juin 2012 avec la famille Capbern-Gasqueton. Contrairement aux souhaits de sa fille Hélène et de son gendre Alain de Baritault, gérants du domaine, qui souhaitaient garder la propriété et continuer la tradition familiale, propriétaire depuis 1894 (racheté par Georges Capbern Gasqueton et son oncle Charles Hanappier). Mais les nièces de Denise Capbern Gasqueton souhaitaient céder leurs parts. Devant cette majorité, ils n'ont eu d'autre choix que de s'incliner et consentir à la vente du domaine, ainsi que du cru bourgeois Château Capbern Gasqueton. Cette vente s'est négociée discrètement avec le Crédit mutuel Arkéa associé à Videlot, préférant un invetisseur sérieux et durable à un spéculateur. Ils ont ainsi abandonné le principe d'une vente officielle, faisant grimper les enchères. Le comte Alain de Baritault du Carpia s’est confié au quotidien Sud-Ouest, en qualifiant cette vente de " crève-cœur ". Le président d'Arkea et du Crédit mutuel de Bretagne, Jean-Pierre Denis, déclare que cet investissement s'est fait dans le but d'une diversification des actifs qui constitue une forte rationalité économique pour notre groupe avec une perspective de valorisation à long terme. Les modalités financières n'ont pas été précisées. Une vente estimée toutefois à près de 170 millions d'euros, ce qui en fait la plus grosse transaction viticole de l'année. Dans cette négociation la banque mutualiste s'est associée à Jean-François Moueix (propriétaire du château Pétrus Pomerol) afin de mener ses objectifs à bonne fin. Il est intervenu dans ce dossier comme il l'avait déjà fait pour le château Montrose, acheté par les frères Bouygues en 2006. Dans les deux cas, il est investisseur minoritaire via sa société Videlot. Cette transaction se porte sur l'ensemblee du patrimoine: le Château Calon-Ségur, ses stocks, y compris le second vin Marquis de Calon et le cru bourgeois château Capbern-Gasqueton, appellation Saint-Estèphe, au total 94 hectares classés en AOC Saint-Estèphe. Dans l'histoire des propriétaires de ce noble cru de Saint-Estèphe, il a appartenu en 1718 au marquis Nicolas-Alexandre de Ségur, le célèbre "Prince des Vignes" ayant régner sur Lafite, Latour et Calon. D'après l'histoire rapportée par de nombreux chroniqueurs, le Prince des Vignes aurait souvent dit: "Je fais du vin à Lafite et à Latour, mais mon coeur est à Calon". Gravée sur une voûte de la cour du château, elle serait à l'origine du coeur sertissant l'étiquette de Calon Ségur. Ce n'est pas la première compagnie d'assurance à investir dans le vignoble bordelais et autres. Il y a un an, la MACSF a racheté aux fonds d'investissement Colony Capital Château Lascombes pour environ 200 millions d'euros. Axa Millésimes est propriétaire, des Châteaux: Suduiraut, Sauternes, 1er grand cru classé, Petit-Village Pomerol, Pichon-Longueville Baron Pauillac 2e cru classé 1855, Pibran Pauillac, Domaine de l'Arlot Nuits-Saint-Georges, Mas Belles Eaux Languedoc, Quinta do Noval Douro portugal, Domaine Disznokö Tokaj Hongrie. Le Crédit Agricole est propriétaire du Château de Rayne-Vigneau 1er grand cru classé Sauternes et la mutuelle-assurance Groupama, propriétaire du Château d'Agassac appellation Haut-Médoc. Historique Calon-Ségur est certainement l'un des plus anciens vignobles de la commune de saint-Estèphe, la maison noble ayant appartenue anciennement aux seigneurs Gombaut de Lesparre. Entre 1656 et 1681 elle appartient aux Ségur, dot apporté par Jeanne de Gascq lors de son mariage avec Jacques de Ségur. Dont la figure emblématique bien connue de Nicolas-Alexandre de Ségur, le célèbre Prince des Vignes, qui, en épousant Marie-Thérèse de Clausel, régnait sur Lafie et Latour. Mais l'héritier des domaines,, son fils, Nicolas-Alexandre, incorrigible joueur, aggrave les hypothèques et doit vendre ses biens pour payer ses dettes. En mars 1778, le domaine est adjugé à l'enchère à Etienne Dumoulin. En septembre 1812, sortant d'une indivision, c'est son fils Etienne-Théodore qui reprend la relève. et cède le domaine le 11 avril 1824 à pierre Firmin Lestapis pour la somme de 600 000 francs. C'est aussi le propriétaire lors de la clissification de 1855. En 1894, Charles Hanappier et Georges Capbern-Gasqueton acquièrent l'ensemble du domaine. Le domaine restera la propriété de cette famille jusqu'en 2012restera. soit 118 ans. Suite au décès de Mme Denise Capbern-Gasqueton survenu en septembre 2011, sa fille Hélène et son gendre Alain de Baritault, succèdent à la gérance, mais les nièces de Denise Capbern Gasqueton souhaitaient céder leurs parts. Le 29 juin 2012, le Crédit Mutuel Arkéa confirme l’achat, un accord de principe a été signé avec la famille Capbern-Gasqueton. Vignoble - Terroir - Vin Le domaine viticole de 94 hectares, situé tout au nord de la commune de Saint-Estèphe, se développe sur des terrains graveleux et vallonnés. L'encépagement est constitué de 65% cabernet-sauvignon, 20% merlot, 15% cabernet franc avec des vignes d'un âge moyen de 40 ans. Le vin est élevé de manière traditionnelle durant 24 mois en moyenne dans des barriques en chêne, avec 30 à 50% de bois neuf selon le millésime. Calon-Ségur produit l'un des vins le plus puissant et de plus corsé de son appellation. Son bouquet évoque des notes de violette, de cassis, de cèdre, avec une touche de réglisse et d'épices. En bouche, les tannins encore présents avec une structure solide, en font un vin avec un grand potentiel de garde. Un vin vinifié selon le style traditionnel, Mme feu Denise Gasqueton, femme de caractère, avait son avis, restant réticente aux vinifications modernes. Le domaine produit également un second vin Marquis de Calon Segur et un cru bourgeois le Capbern Gasqueton. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
La cave prestigieuse de la star de cinéma, Alain Delon, sous le "Maillet". Une nouvelle occasion se présente aux amateurs et collectionneurs de grands crus rares, de s'approprier des bouteilles de contes de fées. Pour tous ces chasseurs des caves prestigieuses et exceptionnelles, il y a une chance à Paris. En effet, le 26 novembre 2011, la maison de vente aux enchères, Cornette de Saint Cyr au Fouquet, situé sur la Champs Élysée, mettra la prestigieuse cave de la star de cinéma sous le maillet. La vente contient un bonus, chaque bouteille porte une étiquette spéciale et un autocollant certifiant l'authenticité de leur provenance. Il s'agit de quelques milliers de bouteilles réparties sur 600 lots : avec de prestigieux grands crus dans la liste, ce qui entraînera la présence d'un grand nombre d'acheteurs. L'offre comprend non seulement plusieurs bouteilles de l'année de naissance d' Alain Delon (1935), mais aussi une intéressante série verticale en Pauillac, tels que le Château Latour, millésimes de 1935 jusqu'en 2006, Château Lafite-Rothschild de1928 à 2007 et le Château Mouton-Rotschild de 1936 jusqu'en 2007. Et bien entendu les grand classiques tels que le Château Pétrus, Cheval Blanc, etc. Pour les amateurs de cognac, il y a deux bouteilles rares de Bisquit-Dubouché 1840, dont chacune est estimée de 500 à 600 euros. L'ensemble de la cave d' Alain Delon est évalué à quelques 100 000 euros. Une estimation qui sera certainement pulvérisée à cause du grand nombre d'amateurs présent pour cette vente exceptionnelle tant en matière qu'en provenance, et renforcée par la présence d'une délégation chinoise. Mardi, 8 novembre 2011 AP. L'étiquette Delon, plus magique que l'étiquette des grands crus classés. La magie du nom Delon entraine des folles enchères lors de la vente des ses vins au prestigieux restaurant Fouquet's, sur les Champs-Elysées. Le résultat de cette magie a pulvérisé et gonflé les prix des grands crus dépassant toute la logique du marché. un lot de six bouteilles de Cheval Blanc, 1er grand cru A d'appellation Saintt-Emilion, qui s'est échangé contre la somme de 20 000 euros. Un cognac de la maison Martell estimé 400 euros, a trouvé preneur pour la somme de 2 500 euros, soit plus de six fois sa véritable valeur. Alain Delon, était absent à la vente, puisque le comédien était en déplacement à Boulogne-Billancourt, pour la projection du film La Piscine, dans lequel il donne la réplique à Romy Schneider. Cet événement était organisé dans le cadre du festival rendant hommage à l'actrice, pour le 30e anniversaire de sa disparition.
Depuis Vienne jusqu'en Avignon, toutes les régions que traverse le Rhône possèdent un dénominateur commun: le vin. Depuis des versants abrupts aux plaines caillouteuses chauffées à vif par le soleil, la région des Côtes-du-Rhône produit des vins délicieux au charme incomparable à l'élégance et au goût raffinés, généreux au bouquet somptueux. Deux fois millénaire, le vignoble des Côtes-du-Rhône produit essentiellement des vins rouges d'appellation d'origine contrôlée. Si les vins rouges constituent l'essentiel de la production de l'appellation, les vins blancs et rosés méritent largement le détour. Sa configuration en fait l'un des plus étendus et des plus diversifiés de France. Un univers changeant qui s'enroule et se déroule autour d'un axe fluide: Le Rhône, fleuve de fertilité, charriant alluvions et cultures, cailloux et histoire. Du nord au sud, il arbore une palette de terroirs, qui se traduit par une gamme de vins exceptionnelle, riche et variée. Il suffit de longer le fleuve pour découvrir la multiplicité de chemins qui s'offre au voyageur. L'éventail des paysages et sa magnifique mosaïque d'une étonnante diversité de sols, de climats, de cépage et, bien sûr, le vignoble omniprésent accompagne le promeneur. Epousant les rives du Rhône, de Vienne jusqu'en Avignon, les Côtes-du-Rhône s'étirent du Nord au Sud sur 200 kilomètres et recouvrent 163 communes ayant droit à l'appellation créée par le décret du 19 novembre 1937. Il est le deuxième vignoble d'appellation d'origine controlée de France par le volume de sa production et s'étend sur six départements qui sont le Vaucluse, le Gard, la Drôme, l'Ardèche, le Rhône et la Loire. Dans ce pays, la vigne reine envahit l'espace et rythme tous les moments de la vie. Elle couvre la plaine, prend d'assaut les collines, coule vers les vallées et se laisse glisser jusqu'au fleuve. Sa surface de production est de 73 000 hectares, la production annuelle est en moyenne de 3,5 millions hectolitres (465 millions de bouteilles), soit un rendement moyen à l'hectare de ± 50 hectolitres et provient de 7000 exploitations, dont la superficie moyenne est de 10 hectares. Seules 2000 de ces exploitations sont des caves particulières, les autres sont regroupées en coopératives. Ses principaux cépages sont le Grenache (70%) puis la Syrah, Cinsault, Carignan, Clairette, Mourvèdre, Bourboulenc. Leur harmonieux assemblage avec l'intervention de plants secondaires (Cournoise, Picpoul, Muscardin, Viognier) et leur adaptation à des sols variés accompagné de ce grand dénominateur commun le soleil, expliquent la qualité constante des vins d'une année à l'autre. Une région riche de traditions mais aussi par la diversité de ses paysages et de ses vins, dont 13 cépages différents entrent parfois dans la composition d'un même cru. La production des Côtes-du Rhône est séduisante, les rouges peuvent être bus jeunes ou constituer des vins de garde. Les rosés ont une grande richesse aromatique, les blancs plus confidentiels, complètent cette gamme susceptible de répondre aux souhaits des consommateurs les plus exigeants. En raison de la variété de ses vins, il est possible de toujours trouver un Côte-du-Rhône pour chaque occasion: le blanc à l'apéritif ou avec les fruits de mer ou les volailles; le rosé pour les charcuteries, les repas campagnards et les poissons accomodés à la manière provençale; les rouges avec les viandes, les gibiers et les fromages. En descendant le Rhône, c'est à sept kilomètres au sud de Vienne jusqu'à Valence, sur une bande très étroite de la rive droite que l'on rencontre le plus septentrional des vignobles rhodaniens, Côte-Rôtie, Condrieu, Châteu Grillet et puis Saint-Joseph. Le plus extraordinaire aussi par la verticalité de ses côteaux dont la culture n'est souvent possible qu'à la main. Nul part ailleurs on ne comprend mieux que le vin et la vigne sont une affaire d'homme, de foi et de volonté. Vers Tain l'Hermitage, la vigne saute le fleuve: c'est le domaine des Hermitages et des Crozes-Hermitage. Plus bas, à la hauteur de Valence, se trouvent les vignobles de Cornas en rouge et Saint-Péray en blanc. Là s'arrête l'aire des Côtes-du-Rhône septentrionales. Celle des Côtes-du-Rhône méridionales située plus au sud, s'étale plus largement. Sur chaque berge est produite l'appellation régionale Côtes-du-Rhône. De ces vastes étendues émergent quelques notables: les Côteaux des Villages, les hauteurs de Gigondas et au nord d'Avignon, le plateau surélevé de Châteauneuf-du-Pape. Sur l'autre rive du Rhône, Tavel, le grand rosé de France et Lirac son voisin. Aire s'étendant sur 95 communes, dont 16 communes peuvent mentionner leur nom sur l'étiquette. Si les Côtes-du-Rhône deviennent des vins à la mode, c'est que son élaboration correspond d'avantage sur les attentes des consommateurs. D'autre part les 163 communes ayant droit à l'appellation, produisent des types très différents de vins. Depuis des primeurs jusqu'aux grands puissants vins rouges de longue garde au bouquet de fraise, de framboise, d'aubépine ou de violette en passant par les blancs et rosés frais, un mélange exalté de fleurs et de fruits, leur éventail est large. Son vin a été defini comme le vin des bons amis, le vin des bons moments. Franc et généreux, d'un abord facile, il laisse à chacun le soin et le plaisir de découvrir toutes ses richesses, étant en cela bien à l'image de la région qui le produit. Millésimes exceptionnelles: 2009 - 2005 - Millésimes g GGGGrandes années: 2006 - 2004 - 2003- 2001 - 2000 vvvvvv v https://www.chais-et-vignes.com/video/ L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
C'est sur les hauteurs d’Ampuis à Condrieu, la rive droite du Rhône, que la forte présence viticole se marque par des cultures en terrasses, d’où naissent des vins auréolés d’un prestige international : la Côte-Rôtie et le Condrieu. C'est le plus septentrional des vignobles rhodaniens. Le plus extraordianaire par la verticalité de ses côteaux dont la culture n'est souvent possible qu'à la main. Nul part ailleurs on ne comprend mieux que le vin et la vigne sont une affaire d'homme, de foi et de volonté. Etablie aux pieds de côteaux, l'appellation Condrieu est implantée sur la rive droite du Rhône à une douzaine de kilomètres au sud de Vienne, est réservée aux seuls vins blancs issu d'un cépage unique, le viognier doré. Ce cépage blanc, aux petites grappes serrées, prend avec la maturité, des reflets dorés et donne des baies très sucrées et parfumées. Il fait naître un des fleurons de la vallée du Rhône. Son vignoble d'une superficie de 115 ha est réparti sur sept communes: Condrieu dans le Rhône, Vérin, St.Michel sur Rhône, Chavanay, St.Pierre de Boeuf, Malleval dans la Loire et Limony en Ardèche. Son sol est presque entièrement constitué de granits altérés très sensibles à l'érosion. Les nombreuses terrasses, soutenues par des murs en pierres sèches, sont le seul moyen de maintenir la terre en place. Son altitude moyenne est de 250 mètres, situé sur des pentes qui excèdent souvent 50%. A flanc de coteaux, les paysages de vignes surplombent le fleuve et offrent au regard une surprenante palette géométrique. Les terrasses s’organisent en rangs de vignes plantés en lignes horizontales ou courbes, parfois même selon des orientations multiples. La présence de murets de pierre ou les talus végétaux accentuent l’aspect particulièrement ordonné de ces paysages agraires. Un tel agencement ne doit rien au hasard. Historiquement, il correspond d’une part à l’apparition du travail animal, que ce soit le cheval dont l’usage requiert des lignes accessibles aux charrues, ou la mule sur les pentes les plus raides. La vigne est conduite traditionnellement sur échalas et taillée en archet (guyot simple). Celle-ci donne des moûts très riches d'où sortira un vin sec ou moelleux, d'un jaune pâle aux reflets dorés, offrant une palette aromatique complexe qui va des senteurs de violettes, de fleurs d'acacias, d'épices et de fruits secs grillés aux arômes de fruits à noyau, tels l'abricot ou la pêche. Gras, onctueux avec une souplesse et un velouté remarquable sans acidité excessive, sa longueur et sa persistance le font apprécier autant à l'apéritif qu'avec un met goûteux et fin. Il s'accorde parfaitement avec la Rigotte de Condrieu, le foie gras et les poissons, ainsi que les fromages de chèvres, les Romans et le Saint-Marcellin. Château Grillet est un vin blanc de légende, consacré appellation locale en 1936, produit par un seul domaine qui s'étend sur une partie des deux communes de Saint-Michel-sur-Rhône et de Vérin, dans le département de la Loire. Il s'agit d'une appellation du vignoble de la vallée du Rhône septentrionale, enclavée au sein de celle produisant le Condrieu, sur la rive droite du Rhône, au sud de la ville de Vienne. Il appartient aujourd'hui à un seul propriétaire, François Pinault depuis 2011. Le holding de l'homme d'affaires met la main sur une pépite, un vin blanc rare produit dans l'un des plus petits domaines de France, à seulement 10.000 à 15.000 bouteilles par an. Le château Grillet appartenait à Isabelle Baratin-Canet, dont la famille possède le vignoble depuis 1830. Le château ne se visite pas. Son vignoble, ne couvrant que 3,8 ha, est situé entre 165 et 250 mètres d'altitude sur un sol d'arènes granitiques en terrasses escarpées allant jusqu'à 50%. De cette terre granitique et sévère, parfaitement exposée, provient de l'une des plus petites A.O.C. un des plus gands vins blancs de France, issu d'un seul cépage: le Viognier. Avec un rendement maximum de 38 hl à l'hectare, sa production annuelle n'est que de 71 hl soit environ 10.000 bouteilles. Le Château Grillet se présente dans une robe claire et billante, évoluant vers le jaune paille. Son nez dégage des parfums d'abricot, de pêche, de violette et d'amande. Riche, gras et onctueux en bouche, ce vin de légende reste souple et rond. Défini comme un vin vif et violent, il est d'abord solide et généreux, avant de devenir sec et d'une suavité exquise après quelques années de vieillissement. Vendu aux environs de 70 euros, ce condrieu est connu des amateurs pour ses arômes minéraux et sa bouteille au long col comparable aux vins d'Alsace. Il accompagne remarquablement le gratin de queues d'écrevisses et le caviar. Le domaine Georges Vernay fils, le sauveur principal de l’appellation, le Condrieu Le père de Georges Vernay, plante dans les années 40 ses premiers hectares sur le grand coteau de Vernon. Le vignoble compte actuellement 140 ha en production. Un véritable travail de titan à une époque troublée où la vigne française n'a qu'une faible valeur économique. Georges Vernay, le fils un passionné et un fervent de l’appelletion poursuit le travail de son père et devient l’un des sauveurs de l'appellation, laqelle a faillit disparaître. Elaborant de plus en plus des terrasses granitiques du vignoble, appelées localement « les Chaillées » pour étendre son vignoble avec le avec le cépage du Viognier et obtient ainsi en 1953 un domaine, Georges Vernay, dune superficie de 20ha. dont 7 en Condrieu. En 1997, il passe les rênes à son fils Luc et à sa fille Christine. Christine Vernay, alors professeur d'Italien à l'ENA, n'a pu résister aux charmes du domaine réalisé par son père et c'est elle qui désormais, aux côtés de son époux Paul Ansellem, pianiste, musicien professionnel, n'a pas plus résisté à acompagné sa femme afin de continuer les destinées du domaine Georges Vernay. L'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Bordeaux et ses Vins 2e édition Reprint 2e édition (1868) - 60,90 € Auteur Edouard Féret Date de parution 1868 Présentation 14 x 21 cm, relié pleine toile bordeaux, 488 pages, 73 gravures pleine page ISBN 2-902416-21-0 En 1850 paraissait aux Éditions Féret et Fils, sous la plume de Charles Cocks, le premier Bordeaux et ses Vins. L’ouvrage offrait, après une description de la région, une liste de vins classés par commune et ordre de mérite. À la suite du décès de Charles Cocks, Michel Édouard Féret, conscient de la nécessité de mettre à jour l’ouvrage et de le compléter, en confie le soin à son fils Édouard qui, pendant près de deux ans, visite à cheval plus de 200 communes viticoles du département et note ses impressions sur les vignobles, leur encépagement et leur entretien. En 1868 paraît cette 2e édition entièrement refondue et augmentée par Édouard Féret. Exclusivement consacrée à la vigne et au vin de Bordeaux, elle comprend 488 pages et 73 vues des principaux châteaux vinicoles de la Gironde. Cette reproduction à l’identique du deuxième Bordeaux et ses Vins permet au lecteur d’aujourd’hui de resituer l’importance du vignoble bordelais dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Editions Féret Edouard Féret Bordeaux et ses Vins XVIiIe édition - 99,00 € Ouvrage collectif sous la direction de Bruno Boidron Date de parution 2007 Présentation 18 x 24 cm, relié pleine toile bordeaux, jaquette quadri (signée de l’artiste Philippe Dufrenoy), 2296 pages, 1500 illustrations ISBN 2-35156-013-2 Ont collaboré à la première partie de cet ouvrage : Éric Agostini, Jean-Claude Avenard, Bernadette Dubos, Aziz Allam, Jean Bisson, Jean Cordeau, Jacques Delas, Denis Dubourdieu, Denis Hervier, Serge Kreiter, Jean-Marc Orgogozo, Philippe Roudié, Gérard Seguin, René Sforza, Jean-Pierre Lagneau, Laurent Violet, Nicolas Vivas. Prix Hall of Fame au Gourmand World Cookbook Awards 2007 Plus d’un siècle et demi au service de la connaissance des vins de Bordeaux En 1850 paraissait la première édition en français de l’ouvrage de Charles Cocks. En 1868, Bordeaux et ses Vins devient l’ouvrage de référence sous la plume d’Édouard Féret. 140 ans après, son exhaustivité quasi parfaite, une actualisation rigoureuse et la multiplication des informations fournies en font un « must » de la connaissance du vignoble et de la commercialisation des vins de Bordeaux. L’encyclopédie la plus complète des vins de Bordeaux Près de 50 intervenants ont rédigé les pages consacrées aux sujets primordiaux permettant au lecteur d’obtenir les informations indispensables à la compréhension des vins de Bordeaux. Professionnels, chercheurs, ingénieurs, professeurs, spécialistes confirmés et reconnus dans chacun des domaines concernés ont écrit les chapitres concernant l’histoire du vignoble, les cépages, les maladies et parasites de la vigne, la vinification des vins, l’élevage en barrique, l’art de choisir, de boire et de conserver les vins de Bordeaux, les organismes professionnels, le vin et la santé, les millésimes… De nouveaux chapitres viennent compléter cette édition répondant aux préoccupations des consommateurs : le choix des verres, la typicité des vins, les bonnes tables du Bordelais… Chaque appellation est présentée, remémorant au lecteur les principales caractéristiques et conditions de production, les classements qui lui sont propres… Ainsi le lecteur peut aborder en toute connaissance de cause l’ensemble des propriétés viticoles du Bordelais : de la plus modeste à la plus grande, de la plus prestigieuse à la moins connue, il aura une vision incomparable de la production bordelaise et de ses vins. L’outil de référence pour les professionnels, le guide indispensable pour l’amateur Bordeaux et ses Vins répond aux attentes et aux questions les plus variées. Quel que soit le profil de ses lecteurs, il donne une indication précise : recherche d’un vin, d’une adresse, de l’existence, de l’histoire, de la notoriété d’un cru, d’un classement officiel, de l’évolution de la production… Trois index principaux permettent d’accéder facilement à l’information recherchée : - marques viticoles et châteaux (plus de 14 000 entrées), - dirigeants, propriétaires et exploitants (près de 15 000 entrées), - communes viticoles (plus de 400 entrées). Trois clés essentielles pour partir à la découverte de : - plus de 6 500 crus, -180 maisons de négoce. Ce livre prestigieux, bonifié comme tout bon vin par la patine du temps et l’expérience cumulée, contient une part de rêve et d’émotion. Il vous propose une approche différente du vin de Bordeaux. Véritable incitation à l’éveil des sens, il distingue autant celui qui l’offre que celui qui le reçoit. Pour plus d'information, consultez la page complémentaire Ediions Féret Bruno Boidron Vins de la vallée du Rhône - 29,40 € Auteur Sylvie Reboul Date de parution 2005 Présentation 23 x 23 cm, 144 pages ISBN 2-902416-98-9 La vallée du Rhône offre une infinité de paysages et regorge de richesses naturelles et historiques. Au fil de sa jolie plume, Sylvie Reboul nous invite à effectuer cette superbe découverte où l'histoire et le vin se conjugent avec un art de vivre millénaire. Le fleuve est le fil conducteur de ce grand vignoble. De Vienne à Valence, la vigne a colonisé les pentes abruptes et le relief impressionnant de la rive droite du Rhône. Sur la rive gauche, elle apparaît plus bas, au nord de Tain-l’Hermitage et s’étale ensuite vers l’est sur les bords de l’Isère. Le Diois, au pied du Vercors, fait partie de cet ensemble. De Valence au sud de Montélimar, la vigne retrouve une large place à partir du défilé de Donzère. Mais c’est en s’éloignant du couloir rhodanien que l’on prend toute la mesure de son étendue, Avignon en devient alors la capitale. À l’ouest du Rhône, le vignoble est bordé par une série de plateaux calcaires dont l’altitude s’abaisse progressivement vers le sud. Le vignoble le plus méridional s’étire de Nîmes jusqu’aux portes de la Camargue. À l’Est, il s’étend jusqu’aux chaînons subalpins des Baronnies et du Ventoux, les Alpilles et le Luberon marquant la limite méridionale. Ce livre nous plonge au cœur de son histoire, de ses appellations, puis nous propose de prendre la route à travers 14 itinéraires hauts en couleurs pour lesquels l'auteur nous livre les plus beaux sites à visiter, les légendes et les histoires qui s'y rattachent. En vallée du Rhône, la richesse culinaire n'étant pas un vain mot, un carnet de recettes et de bonnes adresses vigneronnes vient clôturer cet ouvrage Editions Féret Sylvie Reboul Vins de Provence - 29,40 € Auteur François Millo Préface de Nelson Monfort Photos François Millo Date de parution 2003 Présentation 24 x 24 cm, 104 pages ISBN 2-902416-69-5 Dédié aux vignerons de Provence et d'ailleurs, ce livre est une ode à la terre, à la vigne, aux goûts et à ceux qui leur consacrent du temps. François Millo prend plaisir à nous raconter l'histoire de cette Provence qu'il connaît si bien et qu'il aime immortaliser de son œil de photographe. Les appellations de Provence constituent indéniablement une famille au caractère affirmé, fruit du terroir, du climat et du savoir-faire. Mais sous ce nom se cache une incroyable diversité. La Provence, c'est un art de vivre, une manière d'appréhender le temps qui passe, des saveurs gorgées de soleil, des recettes de centenaires... Le vin nous conte l'histoire des saisons, des étés caniculaires aux hivers gelés en passant par des automnes rougeoyants et des printemps pleins de promesses...Tout cela s'éparpille au fil des pages et des photos, instants de plénitude, travail harassant de la terre, doutes et espoirs, mais aussi recettes typiques pour que monte de toutes les cuisines un parfum de Provence, d'huile d'olive, de thym et de lavande. Editions Féret François Millo Bordeaux : vins et négoce - 28,40 € Sous la direction de Bruno Boidron et Marc-Henry Lemay Date de parution 2000 Présentation 14,6 x 24 cm, 352 pages couleur ISBN 2-902416-42-3 Apprendre à connaître les terroirs, la typicité des vins qui en sont issus, leur conversation, les millésimes, les classements, les rudiments de la dégustation, les accords avec les mets sont autant de trucs pour passer du statut d’amateur néophyte à celui d’oenophile averti. Pour nous, Éditions Féret, spécialistes en ce domaine, le meilleur conseil que nous puissions donner est d’acheter sur la Place de Bordeaux. C’est la raison pour laquelle plus de 210 maisons de négoce sont présentées dans cet ouvrage. Editeur Féret Bruno Boidron et Marc-Henry Lemay Le Médoc et ses Crus Bourgeois - 19,30 € Auteur Denis Hervier Date de parution 2003 Présentation 15 x 23,5 cm, 320 pages ISBN 2-902416-90-3 Le Médoc est l’une des régions les plus prestigieuses des vins de Bordeaux, et ses Crus Bourgeois sont irremplaçables pour l’amateur. Leur nouveau classement offre enfin au consommateur la certitude d’acheter des vins d’un excellent rapport qualité-prix. Denis Hervier, amoureux de cette région, a revisité et étudié les 247 “ nouveaux ” Bourgeois. Il nous propose également son itinéraire personnel, ses découvertes et ses dégustations. Dans ce voyage au cœur du Médoc, rien n’est omis, l’histoire, les hommes, les paysages et la gastronomie. L’auteur nous entraîne alors dans une balade gourmande, composée d’accords entre mets et vins, et d’une sélection de tables où les Bourgeois tiennent leur place, défendus par les chefs et les sommeliers qui les servent. Editeur Féret Denis Hervier
Six vins blancs, un vin rosé. Typés et faciles à indentifier, secs, fruités, bouquetés. Toujours présentés dans leur bouteille à long col typique, la flûte d'Alsace, élancée, élégante, et racée. Obligatoirement mis en bouteilles dans la région de production. Des Siècles de goût L'histoire du vignoble d'Alsace remonte au VIè siècle, Grégoire de Tours parlait déjà de la saveur fruitée si particulière aux vins d'Alsace. Au Moyen Age, ces vins comptaient parmi les plus réputés et aussi les plus chers d'Europe. Ils honoraient toutes les tables princières. Vint alors la guerre de Trente ans qui ruina l'Alsace et décima sa population. Ce n'est qu'à l'issue de la Première Guerre Mondiale que le vignoble reprit son essor. Aujourd'hui, après trois quarts de siècle d'une sévère politique de qualité, le vignoble d'Alsace se flatte de figurer parmi les tout premiers vignobles d'appellation d'origine contrôlée de France. Situé aux portes de Strasbourg, le vignoble d'Alsace s'étend au pied des Vosges sur plus de 170 Km. De la porte de Marlenheim à celle de Thann, selon un axe Nord-Sud (du Bas-Rhin vers le Haut-Rhin). Il couvre des collines sous-vosgiennes entre 200 et 400 mètres d'altitude, sur quelques 15 500 hectares de vignes, produisant en moyenne quelque 150 millions de bouteilles par an. Ce qui représente 18% de la production française de vins blancs A.O.C., produit par 119 communes viticoles. Abrité des influences océaniques par le massif vosgien, il bénéficie d'un climat semi-continental, aux étés particulièrement ensoleillés, chauds et secs.La pluviosité y est l'une des plus faibles de France (500 mm/an). Ce climat est propice à une maturation lente et prolongée des raisins et favorise l'éclosion d'arômes d'une grande finesse. Situé sur la zone des fractures ayant donné naissance au bassin rhénan, le vignoble d'Alsace présente une extrême diversité géologique (granite, gneiss, calcaire, schiste, grès...) qui s'exprime par une foule de terroirs où s'épanouissent les différents cépages. Les vins de l'A.O.C. ALSACE portent généralement le nom de leur cépage. Ce sont des vins d'un seul cépage (uni cépage) et mis obligatoirement en bouteilles (flûtes d'Alsace) dans la région de production. Les vins de l'A.O.C. ALSACE GRAND CRU proviennent exclusivement de 50 terroirs strictement délimités leur conférant une typicité particulière. Seuls le Riesling , le gewurztraminer, le Tokay Pinot gris et le Muscat y sont admis. Tout autant que le cépage, c'est l'empreinte du terroir qui fait de chaque Alsace Grand cru un vin unique. Les mentions "Vendanges tardives" et "Sélection de grains nobles" peuvent compléter dans les grandes années les appellations ALSACE et ALSACE GRAND CRU qui désignent des vins exceptionnels, souvent moelleux ou liquoreux. L'appelletion d'origine controlée CREMANT D'ALSACE est réservée aux vins effervescents. Des vins fins et délicats, élaborés selon la méthode traditionnelle comme en Champagne, principalement à partir des pinots. Le SYLVANER, est remarquablement frais et léger, avec un fruité discret. Agréable et désaltérant, il accompagne avec bonheur les fruits de mer, les poissons et les charcuteries. Le PINOT BLANC ou KLEVNER, équilibré et nerveux, tendre et délicat. Allie fraîcheur et souplesse pour représenter un juste milieu dans la gamme des vins d'Alsace. Il s'accorde avec la plupart des mets et s'emploie partout où l'usage d'un vin blanc sec s'impose. Le RIESLING, triomphe du terroir alsacien, considéré comme l'un des meilleurs vins blancs au monde. Il est sec, vif, racé doté d'un fruité délicat. Bouqueté d'une grande finesse avec des nuances parfois minérales et florales. il est le vin gastronomique par excellence. Accompagne indistinctivement les mets les plus raffinés, incomparable avec des poissons, les crustacés, les fruits de mer, les viandes blanches et bien sûr la choucroute. Le MUSCAT d'ALSACE, au fruité inimitable, se distingue des muscats doux méridionaux par son caractère sec. Il donne la délicieuse sensation de croquer des raisins frais. Il agrémentera avec talent apéritifs, réceptions ainsi que les asperges. Le PINOT GRIS ou TOKAY d'Alsace, développe une opulence et des saveurs caractéristiques. Charpenté, rond et long en bouche, il présente des arômes complexes de sous bois, parfois légèrement fumés. Il est excellent avec le fois gras, le gibier, les viandes blanches, les rôtis, et les abats (foie, rognons). Le GEWURZTRAMINER, racé, corsé et bien charpenté, d'un bouquet élégant qui enveloppe le nez et remplit la bouche de riches arômes de fruits, de fleurs, ou d'épices. Puissant et séducteur, parfois légèrement moelleux. Il est parfait en apéritif et charmera les cuisines exotiques, les fromages corsés et les desserts. Le PINOT NOIR ou ROSE d'ALSACE, est le seul cépage en Alsace à produire un vin rouge ou rosé dont le fruité typique évoque la cerise. On appréciera son charme tout au long du repas. Il déploie toute son originalité avec les viandes rouges, gibiers, charcuteries, fromages de chèvre ou gruyère. Les cépages blancs d'Alsace peuvent être assemblés pour donner un vin harmonieux, frais et fruité, traditionnellement dénommé Edelzwicker. Elle serpente du nord au sud à travers les collines du vignoble, où chacun des 170 km, au pied des pentes boisées des Vosges vous convie à aborder une région où la vie est un art. Cités médiévales, ruelles fleuries, winstubs chaleureuses ou restaurants étoilés, églises romanes et maisons renaissance sont quelques-uns des multiples trésors qui jalonnent ce parcours enchanteur et plein d'animation (fêtes du vin). Des sentiers viticoles (38 sentiers) permettent de découvrir, au départ de nombreux villages, l'art du vin d'Alsace et le travail du vigneron au coeur même des vignes. Au premier regard, la route des vins d'Alsace offre une véritable image de carte postale. Les ruines des fiers châteaux du Moyenne Age, les villages entourés de ces vieux remparts qui ne protègent plus que le bonheur parfait des ruelles fleuries, des winstubs acceuillantes, des caveaux en fête, des enseignes baroques ou encore des maisons séculaires, des églises romanes et des puits généreusement légués par la renaissance. Pour tous ces décors inoubliables, la route des vins mérite une visite. Mais ce n'est qu'au voyageur curieux, quittant les sentiers battus qu'elle dévoilera ses détours les plus secrets. Depuis la porte de Thann à celle de Marlenheim, chacun des 170 km de la route des vins vous invite à aborder un pays où la vie se conçoit comme un art. Prenez le temps de percer l'âme de la route: rencontrez les vignerons, dégustez leurs vins, perdez-vous dans les cités médiévales puis, parcourez les sentiers viticoles et admirez dans les vignes haut perchées, le panorama qui n'appartiendra qu'à vous,le temps d'une pause.Enfin laissez-vous étonner, à chaque étappe, par un génie culinaire qui fait de l'Alsace, avec la simplicité de ses vins, l'une des régions les plus gourmandes de France. Les Sentiers Viticoles Abandonnant un moment les charmes de la route des vins, plongez au coeur du vignoble en parcourant l'un ou l'autre des sentiers viticoles. Du Bas-Rhin (67) vers le Haut-Rhin (68) on en dénombre pas moins de 38 qui serpentent au coeur des vignes et des cités pittoresques. Jalonné de nombreux panneaux d'information, chaque sentier viticole s'attache à dévoiller le travail du vigneron, l'art du vin d'Alsace et les distinctions entre chaque cépage. Au cours de promenades de deux heures tout au plus, chaque sentier viticole s'ouvre sur l'Alsace des couleurs, des saveurs et favorise un riche contact avec la personnalité de ses vignerons. Dégustations à l'appui. Les vendanges en Alsace se déroulent habitullement de la fin septembre à la mi-octobre, les dates varient chaque année en fonction de l'évolution de la maturité des raisins. La joyeuse exubérance des groupes de vendangeurs, dans des paysages aux couleurs somptueuses et les chaudes lumières automnales donnent un charme fascinant à cette saison où la terre livre ses fruits les plus nobles. Au coeur du vignoble et à quelques kilomètres de Colmar, le célèbre Château de Kientzheim, siège de la Confrérie Saint-Etienne et ancienne demeure seigneuriale du Baron Lazare de schwendi, abrite le Musée du Vignoble et des Vins d'Alsace, lequel vous invite à un voyage très évocateur à travers le temps. Au fil d'une passionnante présentation de la "Cave du Vigneron" à travers les siècles, la magie des lieux sert à merveille la beauté des collections: tonneaux, cuves et cuveaux surgissent du passé le plus lointain pour côtoyer l'ancien chariot à vendange ou l'antique pressoir à vis. Témoignage historique sur l'art de la vigne et du vin en Alsace, ce musée est un hommage à toutes les générations de vignerons, qui se sont attachés à donner aux vins d'Alsace leurs lettres de noblesse et leur inimitable personnalité. Renseignements: Château de Kientzheim - tél. 03 78 23 84 E-mail Confrérie Saint-Etienne La confrérie Saint-Etienne compte parmi les plus anciennes confréries de France. Elle oeuvre au rayonnement international des vins d'Alsace. Notamment à l'occasion de ses cinq grands chapitres solennels (en juin, septembre et novembre) et délivre un label de qualité (le Sigille). Son oenotèque rassemble plus de 60 000 bouteilles de vins d'Alsace, dont les plus anciennes datent de 1834. D'autres confréries célèbrent également les vins d'Alsace de leur localité ou région. Parmi elles la Confrérie du Haut-Koenigsbourg, les Bienheureux de Frankstein, les Rieslinger de Scherwiller, les amis du Kaefferkopf, les Hospitaliersd'Andlau.... La liste complète des confréries viniques d'Alsace et de leurs activités e
Les bouchons en liège naturel proviennent de l'écorce du chêne liège, un arbre que l'on rencontre sur le pourtour méditerranéen ainsi qu'au Portugal 1er producteur mondial. Indispensable et irremplaçable pour la bonne coservation du vin. Des arbres vieux de 200 ans Il faut du temps avant que l'écorce du chêne-liège soit utilisable. Le premier écorçage a lieu après 25 à 30 ans. Et puis seulement tous les 9 ans. Mais la qualité du matériau issu des 2 premières récoltes est encore impropre à la fabrication de bouchons et employé pour d'autres usages (panneaux d'isolation, etc.). Il faut donc attendre plus de 40 ans pour obtenir du liège de qualité. La forêt est gérée de manière durable, un arbre peut vivre jusqu'à 200 ans, le producteur cultive des plants de chênes-liège qu'il replante ensuite. Seuls des professionnels expérimentés procèdent à l'écorçage des chênes-liège, car il faut beaucoup de dextérité pour ne pas maltraiter l'arbre. Produit naturel, recyclable, biodégradable, résistant au feu et étonnant puits de CO2 Le chêne-liège, dont 70% de l'écorce finit en bouchons appréciés depuis la Grèce antique, reste peu exploité en France malgré toutes ses qualités. Ceux qui disent que le bouchon en liège est un matériau ringard et qu'il faut passer à quelque chose de plus moderne, ils doivent d(abord savoir que le chêne-liège absorbe 30% de CO2 de plus qu’un autre arbre. Au 4e siècle avant JC déjà, le philosophe grec Théophraste s'émerveillait de la faculté de cet arbre à renouveler son écorce quand elle lui est retirée. Et c'est justement cette particularité qui permet au chêne-liège d'absorber jusqu'à 30% de plus de CO2 qu'un autre arbre. Dans le cas du Portugal, premier producteur mondial de liège avec plus de 52% des 299.500 tonnes produites par an, le carbone capté représente près de 5% des émissions de CO2 du pays. Et l'usine de production de cette matière spéciale, c'est la forêt. Son bilan carbone est neutre car il n'est besoin d'aucune énergie polluante pour fabriquer du liège, l'arbre s'en charge et offre tous les neufs ans une nouvelle écorce utilisable. La France, qui ne produit que 1,2% du liège mondial, surtout sur des petites propriétés privées, a subi de plein fouet l'arrivée de la concurrence portugaise, espagnole et du Maghreb à la main d'oeuvre bien meilleur marché, entraînant une chute des cours de cette matière première écologique. La production mondiale s'est élevée à plus de 17 milliards de bouchons, générant un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros en 2008, selon les derniers chiffres disponibles. Un bouchon coûte entre 0,02 et 2 euros aux viticulteurs. Un plongeon dans l'eau bouillante. Après la récolte, les écorces ne peuvent rester par terre dans la forêt. Elles doivent être immédiatement transportées vers le centre de stockage, pour éviter tout risque de contamination avec le sol. Elles y restent minimum 6 mois, ce qui permet au liège de se stabiliser. Ensuite en passe au bouillage. Les écorces sont plongées dans l'eau bouillante pendant au moins une heure, ce qui permet de nettoyer le liège et de rendre les planches plus souples. L'eau utilisée doit être continuellement filtrée et renouvelée, après 48h. elle doit être entièrement remplacée. Cette eau est alors purifiée dans les propres installations de l'entreprise, avant d'être réinjectée dans le circuit. Les planches sont ensuite découpées à la forme et à la taille des bouchons, qui sont lavés, séchés et marqués. Tout au long du processus de fabrication, de nombreux contrôles sont menés. Le liège est un matériau naturel, renouvelable, biodégradable et entièrement réutilisable. Ce qui n'a pas été utilisé lors de la fabrication des bouchons est récupéré et transformé en granulés, servant à la production de panneaux d'isolation de mobilier etc. Ces déchets sont également employés dans l'exploitation en se servant de la chaleur dégagée par la combustion de granulés pour chauffer l'eau dans laquelle sont plongées les écorces de liège. Le Portugal est le 1er producteur de liège au monde et possède aussi la plus grande superficie de chênes-liège. Le bouchon Idéal... Suite aux multiples études à travers le monde, il en ressort que le liège naturel offre des garanties uniques pour la conservation du vin. Le vin étant une matière vivante et comme toute matière vivante, l'oxygène joue un rôle essentiel dans son développement. Il est donc primordial que le vin reçoive une certaine quantité d'oxygène, mais cet apport doit être bien filtré, pas trop ni trop peu. C'est justement ici que le bouchon en liège a tout son importance. Lui seul, de par sa porosité le liège fait office de régulateur et permet grâce aux infimes quantités d'air un échange limité d'oxygène entre vin et l'extérieur, ce qui est idéal pour mûrir les vins de garde et assouplir ses tannins très rudes au départ, de même que pour les vins qui peuvent encore évoluer. Par contre, si le bouchon en liège a des grandes qualités il a aussi des défauts. Un de ces défauts, bien connu, est son "goût de bouchon". C'est quoi au juste ? Le goût de bouchon que présente parfois le vin, peut provenir d'un défaut de qualité du bouchon en liège lui même. Mais aussi d'une contamination survenant durant le processus de vinification, d'élevage ou de mise en bouteille du vin. Il est donc tout à fait possible qu'une bouteille avec bouchon synthétique ou capsule à vis présente un goût de bouchon.
Le cycle du vin rouges comprend toutes les opérations qui se suivent entre la vendange et la mise en bouteille. Un cycle que l'on peut détailler en deux phases importantes : "l'élaboration" et "l'élevage" sans oublier l'assemblage selon les régions Chapitre I : L'élaboration ; les opérations dans leur ordre succesif sont : la vendange, la réception de la vendange, l'égrappage et le foulage, le sulfatage, la fermentation alcoolique et la cuvaison, l'écoulage, le pressurage du marc, la fermentation malolactique, le débourbage et l'assemblage. Les vendanges La vendange est la récolte du raisin destiné à produire du vin et représente le nouveau millésime. Cette récolte est manuelle ou mécanique, mais le plus important est d'apporter des raisins intacts, mûrs et sains. La date de son ouverture est proclamée avec le traditionnel ban des vendanges pour chaque région et appellation viticole par l'Institut National des Appellations d'Origine (I.N.A.O). On ne peut pas récolter avant cette publication, mais chaque producteur peut bien entendu différer à cette date selon ses propres estimations. Cette date de proclamation est basée sur la maturation des raisins. Autrefois elle était déterminée uniquement sur l'aspect et la dégustation du raisin et il était théoriquement admis que les vendanges pouvaient commencer cent jours après la floraison. De nos jours on tend de plus en plus à déterminer scientifiquement cette maturité en se servant d'un réfractomètre, mesurant la richesse en sucre des moûts. Une opération notée et vérifiée tous les deux jours. Lorsque cette teneur en sucre n'augmente plus et celle des acides ne diminue plus, donc, quand le poids de raisin est stabilisé, c'est le signe que les vendanges peuvent commencer et le ban des vendanges sera publié. A partir de ce moment le viticulteur fera son choix, en tenant compte des caprices de la nature, afin de commencer les vendanges au meilleur moment. Cet événement depuis des temps anciens fait l'objet de festivités, toutes les régions vinicoles possèdent d'ailleurs un riche folklore qui s'inspire de la vigne et du vin. Témoignage de la reconnaissance des hommes pour cette boisson aux pouvoirs divins. Egrappage et foulage Les raisins, préalablement soigneusement triés à la vigne, sont apportés au cuvier et déversés dans des trémies à bandes qui permettent d'amener le raisin à la première opération qui est l'égrappage. C'est la séparation des grains de raisin de leur support, la rafle, partie ligneuse de la grappe, dont les tanins provenant de cette partie de la grappe avec une macération à long terme, risquent de communiquer au vin des goûts d'herbe et amers, préjudiciables à la qualité du vin. Avec une macération à court terme les composants de la rafle n'ont pas le temps de passer dans le moût et l'égrappage n'est pas nécessaire. Une pratique qui se fait depuis longtemps dans le bordelais et la Bourgogne. Cette opération, autrefois faite à la main, se fait de nos jours par des appareils très précis permettant de le faire aussi bien, si pas mieux. Les raisins sont amenés sur des grilles perforées non coupantes qui permettent de laisser passer des grains sans laisser passer la rafle. Ensuite on foule les raisins, une opération visant à faire éclater les peaux afin de libérer le jus. Le foulage, autrefois fait avec les pieds, est fait maintenant très soigneusement par des cylindres que l'on peut régler à la dimension des grains, de telle sorte que la peau soit seulement éclatée et en aucun cas broyée. L'ensemble de cette décomposition, jus, peau, pulpe, pépins est véhiculé vers le cuvier par des pompes pour être versé dans les différentes cuves. Après le foulage on sulfate légerement le moût, en ajoutant de l'anhydride sulfureux qui joue un rôle très important contre l'oxydation du moût et du vin. Ainsi qu'un rôle antiseptique, contre les micro-organismes lequel, employé rationnellement, sélectionne les ferments, neutralise l'action des bactéries et développe l'intensité de la coloration. Par de faibles doses, il suspend les bactéries lactiques, permettant le développement des levures moins sensibles à son action. Tout dosage excessif peut provoquer la destruction totale des bactéries, rendant impossible la fermentation malolactique. Il est donc toujours préférable d'additionner la dose minimale d'anhydride. Mise en cuve - Fermentation alcoolique - Macération - Remontages La mise en cuve peut avoir une influence sur la qualité du vin. C'est un transport qui doit s'effectuer sur la distance la plus courte possible entre le cuvier et la réception de la vendange. Le meilleur principe pour qu'elle se déroule dans de bonnes conditions est d'amener la vendange au-dessus des cuves. Ainsi on peut déplacer le fouloir sur la cuve en remplissage. Plus longue est la distance et la hauteur à franchir, plus grand sera le brusquement de la vendange, préjudiciable au vin. De même que la propreté et l'hygiène parfaite des cuves contribuent également à la réussite et la qualité du vin, ainsi beaucoup de cuviers en ciment, en bois ou en acier émaillé ont été remplacés par l'acier inoxydable dont la netteté des surfaces est d'un entretien beaucoup plus facile. La fermentation et la macération : ce sont les deux phases les plus importantes de l'élabortion du vin et qui interviennent simultanément. L'ensemble jus, peau, pulpe, raisin fermente naturellement sous l'effet des levures naturelles, les agents de la fermentation. Ces levures, au contact du jus sucré, se développent très rapidement et transforment les sucres en alcool. On peut également provoquer le départ de la fermentation, en ajoutant de la levure au moût provenant d'une autre cuve déjà en cours de fermentation, on parle alors d'un pied de cuve ou par des levures sélectionnées soit un "levurage". Le levurage n'est pas pratiqué d'office, mais se justifie quand la qualité des levures naturelles est médiocre ou si on veut provoquer rapidement la fermentation. L'aspect bouillonnant du moût pendant la fermentation est provoqué par le dégagement de gaz carbonique. Comme les levures sont sensibles à des températures trop élevées, il est important que la température de la cuve soit contrôlée soigneusement en continu pour qu'elle reste aux alentours de 27 à 30°C par apport régulier de froid. Elle permettra une bonne diffusion de la matière colorante dans le jus, sans courir le risque d'arrêter la fementation. Une élévation trop importante de celle-ci fait mourir les levures et entraîne automatiquement un refroidissement de la cuve. A partir du moment où le sucre naturel du raisin est totalement transformé en alcool, la fermentation alcoolique se termine, elle dure en moyenne cinq jours. Le vin est alors maintenu entre 17 à 20°C pour permettre une fermentation malolactique rapide. Peu de temps après la fin de la fermentation alcoolique, le vin se remet en mouvement et bouge, c'est la deuxième fermentation provoquée par les bactéries lactiques, qui transforme l'acide malique en acide lactique et en gaz carbonique. Ce phénomène abaisse donc l'acidité du vin et améliore ses qualités organoleptiques, il est donc systémathiquement appliqué pour l'élaboration des vins rouges. Les remontages : dès le départ de la fermentation, toutes les parties solides remontent à la surface, les pépins, les peaux, les pulpes etc... et forment un chapeau de marc. Des remontages (recyclages du vin dans la cuve) réguliers sont opérés, pour bien extraire les tanins et la couleur située dans les pellicules. On pompe le moût en bas de la cuve et on le rejette par le haut en aspergeant bien le chapeau de marc. Ils sont souvent accompagnés d'une procédure d'aération, laquelle permet d'abaisser la température et de faciliter le développement des levures. Durée de la cuvaison et Macération - Ecoulage - Décuvage Durée de la cuvaison et Macération : Durée de la cuvaison et macération : la cuvaison est le temps pendant lequel le moût en premier, le vin ensuite, restent en contact avec les peaux et les pépins (parties solides) du raisin rouge dans la cuve, durant laquelle s'effectue la fermentation des sucres, la diffusion des tanins et des matières colorantes. Le vinificateur règle ensuite le temps de macération suivant le degré d'extraction qu'il cherche à obtenir par l'augmentation de la durée. Si le raisin mis en oeuvre est naturellement riche, il ne fera qu'une extraction partielle et sélective. Pour obtenir des vins légers, on sépare tout de suite à la fin de la fermentation le vin du marc, au contraire pour obtenir des vins bien en chair et charpentés, on laissera encore macérer le moût pendant 10 à 12 jours, pour extraire plus de matière hors du chapeau de marc. L'ensemble de cette durée s'appelle la "cuvaison". L'Ecoulage : le vinificateur met un terme à la macération grâce à l'écoulage, qui sert à séparer par gravité le vin du marc (chapeau). Comme toutes les parties solides de la vendage se sont stabilisées en haut de la cuve, formant un "gâteau de marc", l'ouverture d'un robinet en bas de la cuve permet de récolter le vin seul séparé des éléments solides. On obtient ainsi le vin "de goutte". Cette opération met aussi un terme à la macération, elle est pratiquée lorsque la plus grande partie du sucre est transformée en alcool et indiqué par le mustimètre* lorsqu'il descend dans le moût jusqu'à la graduation 1000. *Le mustimètre est surtout utilisé pour mesurer la densité du moût de raisin et ainsi évaluer le taux d'alcool probable du vin (noms alternatifs : pèse moût, aéromètre, hydromètre). Le décuvage : après l'écoulage, le chapeau tombe en fond de cuve et est récupéré pour en extraire par pressurage le vin qu'il peut toujours contenir. Ca reste toujours un travail pénible, rarement automatisé, lequel se fait à l'aide de fourches ou un extracteur de marc qui