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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Author: Choses à Savoir

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Développez vos connaissances en économie !

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On vient d'apprendre qu'après bien des tergiversations, David Hallyday venait de renoncer à la succession de son père, disparu en 2017.Chacun peut faire comme lui. En effet, personne n'est obligé d'accepter une succession. Les héritiers disposent d'un délai de 4 mois, à compter de l'ouverture de la succession, pour prendre leur décision en toute connaissance de cause.Après avoir réfléchi, vous pouvez faire comme David Hallyday et renoncer à la succession. Et pour les mêmes raisons que lui.De fait, l'une des raisons principales du refus de la succession est l'existence d'un important passif. Autrement dit, de dettes. Car c'est aux héritiers de les payer. On comprend que cette perspective ne les séduise guère, surtout si le passif successoral excède de beaucoup l'actif.Le refus de la succession, matérialisé par un formulaire spécifique, rempli par l'héritier "renonçant", peut cependant s'expliquer d'une autre manière. Certaines personnes préfèrent renoncer à la succession pour elles-mêmes afin d'en faire profiter leurs enfants ou un proche. S'ils héritent déjà d'une part des biens du défunt, ce désistement leur permettra de toucher davantage.Le défunt a pu aussi vous faire une donation, de son vivant. Vous pouvez l'estimer assez importante pour ne pas réclamer, en plus, votre part d'héritage. Vous pouvez aussi renoncer à la succession à cause des droits qui pèsent sur elle.Enfin, il se peut qu'une personne ait perdu tout contact avec le défunt ou n'ait aucune envie, pour des raisons personnelles, de recevoir des biens ou de l'argent venant de lui.La renonciation à la succession n'est pas définitive. Vous pouvez toujours changer d'avis, dans les délais prévus. Si c'est le cas, vous décidez alors d'accepter la succession, sans restriction, ou de l'accepter à concurrence de l'actif net.Dans ce cas, vous n'êtes tenu qu'au paiement des dettes qu'il est possible d'acquitter grâce aux biens du défunt. Autrement dit, votre patrimoine personnel est préservé. Il est à noter que, si l'un des héritiers choisit cette option, elle s'impose aux autres héritiers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Observatoire des inégalités vient de publier son rapport annuel. Il permet de se faire une idée de ce que l'on entend par une personne "riche" en 2024.Comme on peut s'en douter, c'est d'abord une question de revenus. Pour définir le seuil de richesse, l'Observatoire se base sur le revenu médian. Rappelons que ce revenu est tel qu'une moitié des Français gagne davantage tandis que l'autre moitié gagne moins.En 2021, ce revenu médian était de 1 930 euros pour une personne seule. L'Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double de ce revenu médian, soit 3 860 euros. Ce revenu englobe l'ensemble des ressources perçues, y compris les prestations sociales.Cette "richesse" ne dépend pas seulement des revenus. Elle est aussi fonction de la composition de la famille. Pour une personne seule, le seuil est bien de 3 860 euros.Mais on ne multiplie pas cette somme par le nombre de membres du foyer. En effet, chaque personne supplémentaire compte seulement pour une "demi part". Si la première personne considérée vit avec un conjoint, la part de celui-ci sera de 1 930 euros, soit la moitié de 3 860 euros.Aussi, ce foyer sera-t-il considéré comme riche s'il perçoit au moins 5 790 euros de revenus, soit 3 860 + 1 930.La richesse dépend aussi de la possession d'un patrimoine immobilier. Selon l'Observatoire, une personne possédant un patrimoine immobilier d'une valeur d'au moins 531 000 euros est considérée comme riche.Pour estimer le niveau de richesse réel, d'autres paramètres sont à prendre en compte, comme le montant du loyer, pour un locataire, le sexe ou encore la catégorie socio-professionnelle à laquelle on appartient. De fait, les hommes et les cadres supérieurs sont plus riches, en moyenne, que les femmes et les employés.Sur la base de l'ensemble de ces critères, l'Observatoire des inégalités estime à 4,7 millions le nombre de riches en France aujourd'hui. Soit près de 7,5 % de la population. Un chiffre en légère régression, puisqu'il y avait, selon cet organisme, 5,5 millions de personnes riches en 2011. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elon Musk pourrait interdire à ses employés d'utiliser, dans le cadre de leur travail, les iphones gérés par Apple. Il dénonce en effet un accord intervenu entre Apple et OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle.Cet accord prévoit que Ios, le système d'exploitation contrôlé par Apple, bénéficie de nouvelles fonctionnalités. Il pourrait ainsi scanner, à tout moment, les actions de l'utilisateur, ce qui lui permettrait de mieux répondre à ses demandes.Il devrait également compter sur l'aide de ChatGPT, un outil conversationnel fondé sur l'intelligence artificielle et mis au point par OpenAI. Il faudra, toutefois, que l'utilisateur donne son autorisation.Cet accord entre Apple et OpenAI n'est pas du goût du patron de Tesla. Il y voit en effet une menace pour la sécurité de ses sociétés. Il estime que le sort des données communiquées à Open AI est incertain.Pour lui, l'extension d'OpenAI au niveau du système d'exploitation d'Apple représenterait donc un réel danger pour les sociétés qu'il dirige.Il voit dans ce dispositif "espion", comme il l'appelle, une manière de lui soutirer des informations sensibles. Il est vrai qu'Elon Musk voit d'un mauvais œil tout ce qui vient d'OpenAI. Il a d'ailleurs quitté cette entreprise, qu'il a contribué à fonder, parce qu'il reprochait déjà à ses dirigeants de ne pas prendre assez de précautions en matière de sécurité.Pour éviter des fuites préjudiciables à ses intérêts, Elon Musk ne voit qu'une solution : bannir les iphones de ses entreprises. Rappelons que ces téléphones portables sont une variété de smartphones créés par Apple.Les employés ne sont pas les seuls visés par cette mesure. Un visiteur entrant dans l'entreprise avec un portable Apple en poche devra le laisser dans une cage cde Faraday. Il s'agit d'un système qui bloque les ondes électromagnétiques externes.Autrement dit, le possesseur de l'appareil ne pourra établir aucun contact avec l'extérieur.Elon Musk s'est servi des réseaux sociaux pour faire connaître ses intentions. Mais il n'a pas non plus ménagé ses attaques à l'égard de Tim Cook, le dirigeant d'Apple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le lieu de travail peut être propice aux rencontres sentimentales. Ainsi, selon un sondage de 2018, près de 15 % des couples se forment dans le cadre de leur activité professionnelle.L'employeur doit-il être averti de cette situation ? En principe, cela ne le regarde pas. En effet, le Code civil rappelle que "chacun a droit au respect de sa vie privée". Ce qui vaut donc aussi sur le lieu de travail.De même, le Code du travail interdit à un employeur de sanctionner ou de licencier un salarié en raison de "sa situation de famille". Par conséquent, le fait que deux employés soient mariés, ou vivent en couple, relève de leur vie privée.Par ailleurs, il n'est pas possible de faire figurer dans le contrat de travail une clause interdisant à deux salariés de nouer entre eux des relations sentimentales.Le principe général de respect de la vie privée sur le lieu de travail souffre tout de même quelques exceptions. En premier lieu, les sentiments éprouvés par deux salariés ne doivent pas s'exprimer de façon trop manifeste dans l'entreprise.Ils sont en effet tenus, comme tout employé, au respect de la séparation nécessaire entre vie privée et vie professionnelle.Tant qu'ils demeurent discrets, et que l'un d'entre eux n'exerce pas de responsabilités importantes, l'employeur n'a donc pas à être informé de leurs relations. En effet, si l'un des deux salariés en couple est responsable des promotions dans l'entreprise, par exemple, il peut y avoir conflit d'intérêt.Dans ce cas, l'employeur doit être au courant de leurs relations. Il doit en effet veiller à ce qu'aucune promotion ne soit motivée par la situation personnelle de la personne promue. Dans ce cas, il doit s'assurer que cette personne n'a pas été promue en raison de ses liens personnels avec le responsable de sa promotion.Enfin, une sanction peut être prise si un salarié cause à l'entreprise un trouble objectif bien établi, en lien avec les relations qu'il entretient avec une autre salariée (ou l'inverse). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La compagnie aérienne Indigo Airlines offre une surprenante option à ses passagers. Ou plutôt à ses passagères. En effet, celles-ci peuvent choisir, au moment de la réservation, un "siège féminin".Elles sont alors assurées de se retrouver assises à côté d'une autre femme. La compagnie indienne met en avant le sentiment de sécurité que peuvent ressentir certaines voyageuses à l'idée de côtoyer une autre femme durant le voyage.D'autres arguments sont évoqués pour justifier la mise en place de cette nouvelle option. Certaines passagères auraient ainsi la perspective d'un voyage plus confortable. D'autres pourraient plus facilement nouer des contacts avec une autre femme qu'avec un homme.La compagnie rappelle également que cette initiative s'inscrit dans sa volonté de favoriser une plus grande égalité entre les sexes. Si l'on se souvient de la condition subalterne des femmes, dans la société indienne, et de la recrudescence de viols souvent impunis, une telle politique, de la part de la compagnie, ne manque pas de courage.Ce choix d'un siège "féminin" est réservé aux femmes voyageant seules ou avec leurs enfants. Le fait que cette modalité de voyage soit proposée par une compagnie indienne ne doit rien au hasard.En effet, les femmes indiennes empruntant l'avion sont souvent victimes d'agressions. Les agressions sexuelles, visant le plus souvent des femmes seules, ne sont pas rares, et pas seulement dans les avions indiens d'ailleurs. Pourtant, les voyageuses indiennes ressentent sans doute, plus que d'autres passagères dans le monde, un véritable sentiment d'insécurité à bord des avions.C'est pourquoi un siège "féminin", qui leur garantit la présence d'une autre femme à leurs côtés, durant le vol, doit leur paraître plus sûr. La compagnie veut d'abord tester cette nouvelle fonctionnalité, avant de l'intégrer de manière définitive à son offre.Cette option, unique en son genre pour l'instant, pourrait aussi fidéliser une clientèle déjà nombreuse. Fondée en 2005, Indigo, qui possède plus de 300 avions, est en effet la première compagnie indienne, notamment en termes de parts de marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un salarié travaille toujours dans le cadre d'un contrat. Celui-ci entraîne des obligations pour les deux parties. Le salarié s'engage ainsi à travailler et l'employeur à lui verser un salaire.S'il cesse de le payer, alors que le salarié fournit un travail, cette action équivaut à une rupture du contrat de travail. Un salaire mensualisé devant être versé tous les mois, un retard de paiement répété, de plus d'1 ou 2 jours, équivaut au non-paiement du salaire.Dans ce cas, le salarié doit saisir le Conseil des prud'hommes. Il peut aussi invoquer une exception d'inexécution, un mécanisme qui permet, dans tout contrat, de suspendre l'exécution de ses obligations tant que l'autre partie ne remplit pas les siennes.Dans le même temps, il peut engager une procédure spécifique : la prise d'acte de la rupture du contrat de travail. Le non-paiement du salaire fait partie des motifs qui ouvrent droit à cette démarche.Par cette procédure, le salarié exprime sa décision de rompre le contrat qui le lie à un employeur avec lequel toute collaboration lui paraît impossible. Cette prise d'acte entraîne la rupture immédiate du contrat de travail.Le salarié doit prévenir son employeur, par courrier, de son intention d'engager une telle procédure. Il doit indiquer, dans cette lettre, les manquements qu'il lui reproche.Cette démarche peut être entreprise à tout moment, sauf si le salarié est en période d'essai. Elle se justifie même en cas de paiement partiel du salaire. En effet, l'employeur doit verser au salarié l'intégralité de sa rémunération. Si le motif invoqué par le salarié est jugé valide, il se trouve confronté à un cas de licenciement injustifié.Le salarié a donc tout à fait le droit de cesser le travail si l'employeur ne lui verse pas son salaire. Il n'est pas obligé, avant de s'y décider, de mettre en demeure son patron.Par contre, il serait dans son tort s'il arrêtait de travailler parce que son salaire a été suspendu. En effet, l'employeur pourrait agir ainsi en cas d'abandon de poste ou de mise à pied du salarié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, à partir de la mi-mai, ont éclaté à cause d'un projet de révision constitutionnelle, vivement contesté par les indépendantistes, portant sur la composition du corps électoral.Au cours de ces journées agitées, les manifestants ont saccagé, et parfois pillé, de nombreux commerces et entrepôts et dressé des barrages sur les routes.Aussi cette révolte se solde-t-elle par un bilan matériel très lourd. Les dégâts pourraient se chiffrer à 200 millions d'euros, ce qui représente une somme considérable si on la rapporte au budget global de l'archipel.De très nombreux commerces sont partis en fumée et une centaine d'entreprises auraient été partiellement détruites. D'après le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, environ 5 000 personnes auraient d'ores et déjà perdu leurs emplois.D'après lui, 7 000 personnes, au total, pourraient se retrouver au chômage à cause de ces émeutes. D'autres observateurs envisagent même la perte d'environ 20 000 emplois. D'autres sources évoquent 15 000 postes menacés, ce qui représente le quart de l'emploi salarié en Nouvelle-Calédonie.On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la présidente du Medef local parle d'une véritable "catastrophe". Une situation d'autant plus préoccupante que la baisse du cours du nickel, principale ressource de l'archipel, avait déjà fragilisé son économie.Malgré un retour progressif au calme, la reprise de l'activité économique demeure très fragile. Ainsi, certaines boutiques du centre de Nouméa ont bien rouvert leurs portes, mais ne font encore que 15 ou 20 % de leur chiffre d'affaires habituel.Dans ce contexte, les élus de Nouvelle-Calédonie demandent à l'État de mettre la main à la poche. Conscients de la nécessité d'une intervention rapide des pouvoirs publics, les ministres de l'Économie et des Outre-Mer ont créé, avec des élus et des acteurs du monde économique local, une "cellule de crise économique".Elle devrait faire des propositions rapides pour permettre la reconstruction de l'archipel. En attendant, le ministre de l'Économie va demander aux assureurs de verser, dans les meilleurs délais, des indemnités substantielles aux sinistrés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les préoccupations écologiques, et un coût moyen des billets assez élevés, ne semblent pas décourager les adeptes de l'avion. En effet, les passagers empruntant ce mode de transport devaient être plus nombreux que jamais cette année.D'après les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes devraient transporter près de 5 milliards de voyageurs en 2024. Soit davantage qu'en 2019, où un peu plus de 4,5 milliards de personnes avaient pris l'avion. Un chiffre qui faisait pourtant de 2019, un an avant le Covid, une année record.Cet afflux de passagers permet au secteur aérien d'engranger, cette année, un bénéfice de plus de 30 milliards de dollars. Ce qui ne s'était encore jamais vu.En fait, cet optimisme doit être nuancé. Tous les vols ne profitent pas de cette reprise. Elle concerne surtout les vols internationaux, qui enregistrent, en 2024, un nombre de passagers supérieur à celui de 2019.Mais ce n'est pas le cas des vols intérieurs. Dans ce domaine, le taux de remplissage des avions, en 2024, n'atteint que près de 80 % de celui de 2019. Ce qui s'explique en partie par les prix, ceux des vols intérieurs accusant une hausse de 21 % sur un an, alors que le coût des vols longs-courriers baissait, sur la même période, de près de 3 %.Les statistiques publiées par l'IATA devraient en tous cas rassurer les compagnies. Ce retour massif des passagers devrait renflouer en partie leurs caisses. De fait, durant l'épidémie de Covid, entre 2020 et 2022, les pertes se sont montées à plus de 180 millions de dollars.Cette embellie sur le front du voyage aérien ne résout cependant pas tous les problèmes. Les coûts de fonctionnement ont en effet beaucoup augmenté, notamment à cause de la hausse des prix du carburant. Selon l'IATA, ce seul poste de dépense se monte à plus de 290 milliards de dollars. De quoi compromettre la rentabilité de certaines compagnies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si les négociations entamées entre les syndicats de médecins et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), dans le cadre de la nouvelle convention tarifaire, devaient aboutir, les consultations médicales coûteront plus cher, à la Sécurité sociale ou aux patients.En effet, la consultation chez un médecin généraliste devrait passer de 26,50 euros à 30 euros. Mais le taux de remboursement de l'Assurance Maladie restera le même, 70 % de la consultation, soit 21 euros désormais.Le reste à charge des patients ayant une mutuelle, qui rembourse 30 % du prix de la consultation, devrait donc se limiter, comme aujourd'hui, aux 2 euros de la participation forfaitaire.Dans quelques cas limités, comme une sortie d'hospitalisation par exemple, le tarif de la consultation, chez un généraliste, pourra s'élever à 60 euros pour un patient âgé de 80 ans ou plus.Les tarifs des médecins spécialistes devraient être également revalorisés. Si le médecin est conventionné en secteur 1, il ne pratique pas de dépassements d'honoraires. Il pourra facturer sa consultation, en principe, entre 31,50 euros et 67 euros.Pour peu que le patient soit d'abord passé par son médecin traitant, ou qu'un accès direct au spécialiste soit possible, l'Assurance Maladie et la mutuelle le rembourseront dans les mêmes conditions qu'une consultation chez le généraliste. De ce fait, son reste à charge devrait se limiter à la participation forfaitaire de 2 euros.Certains spécialistes ont opté pour l'"option pratique tarifaire maîtrisée" (OPTAM). Dans ce cas, les conditions de prise en charge sont plus avantageuses. Le spécialiste peut fixer sa consultation à 40 euros, qui est le nouveau tarif retenu par la Sécurité sociale pour servir de base au remboursement.Dans ce cas, le patient n'aura à s'acquitter que de la participation forfaitaire. Si le spécialiste pratique malgré tout des dépassements d'honoraires, le remboursement, par l'Assurance Maladie et la mutuelle, sera plus notable, et le reste à charge plus minime, que la prise en charge prévue pour un spécialiste n'ayant pas accepté l'OPTAM. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les consommateurs sont de plus en plus désireux de savoir d'où viennent les produits qu'ils consomment. Une demande qui répond autant à des préoccupations sanitaires qu'à la volonté de mieux protéger l'environnement.La mention de l'origine du produit, sur l'emballage, permettrait aussi de favoriser certaines productions locales ou nationales. Consciente des lacunes de l'étiquetage, dans ce domaine, la ministre de la Consommation vient d'annoncer la création d'un nouveau logo.De couleur bleue ou noire, ce logo, appelé "Origin'info", devrait être appliqué sur les produits transformés. Toutes les références ne sont donc pas concernées.L'origine des ingrédients utilisés pour confectionner le produit sera indiquée de manière simple, pour que le consommateur n'ait pas de doute à ce sujet. Si, par exemple, des tomates et de la viande entrent dans la composition d'un plat préparé, le consommateur trouvera, sur l'étiquette : "tomates Italie" et "porc France".Le pays d'origine doit donc être mentionné. Le fait de savoir que les ingrédients utilisés viennent d'Europe ne semble pas une information suffisante. Aussi des indications du type "UE", par exemple, ne sont pas acceptées.Ce logo permettra de connaître l'origine des produits primaires entrant dans la composition d'un plat préparé. Ainsi, le consommateur saura d'où vient le blé, par exemple, mais pas la farine permettant de confectionner les pâtes.Il est possible que le logo soit complété par des mentions supplémentaires. L'une indiquerait la part de chaque pays dans la composition finale du produit, l'autre le lieu de transformation de ce produit.Cette volonté de fournir aux consommateurs un logo détaillé et facilement lisible est cependant démentie en partie par la possibilité laissée aux industriels de remplacer ce logo par un QR code.Les associations de consommateurs saluent la mise en place de ce nouveau logo, mais déplorent qu'il ne soit pas obligatoire. En effet, pour l'heure, son apposition sur un produit demeure facultative.La ministre rappelle cependant que 80 industriels et distributeurs se sont engagés à l'utiliser. D'ici la fin de l'année, le logo "Origin'info" devrait ainsi figurer sur plus de 10 000 produits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les conditions d'indemnisation prévues par l'assurance chômage devraient être durcies. C'est ce qui ressort de l'annonce que vient de faire le Premier ministre.Actuellement, les chômeurs de moins de 53 ans ont droit à une indemnisation durant 18 mois, pour peu qu'ils aient travaillé durant 6 mois sur les derniers 24 mois. Désormais, il faudra travailler 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé pendant 15 mois.De même, les salariés de 53 ans et plus et de 57 ans et plus, qui bénéficiaient respectivement de durées d'indemnisation de 22 mois et demi et de 27 mois, n'y auront plus droit.Cet avantage est remplacé par un "bonus emploi senior". Il permet aux salariés âgés d'au moins 57 ans, et qui touchent, dans leur nouvel emploi, un salaire plus faible, de cumuler, durant un an, leur salaire avec les allocations chômage.Le Premier ministre précise que ces conditions d'indemnisation s'appliqueront si les "conditions actuelles", caractérisées par un chômage à moins de 9 %, se maintiennent.Selon le Premier ministre, la mise en place de mesures plus contraignantes, pour obtenir une indemnisation chômage, a d'abord pour but d'inciter les chômeurs à rechercher plus activement un nouvel emploi. Le gouvernement évalue ainsi à 90 000 le nombre de personnes susceptibles, grâce à ces mesures, de revenir sur le marché du travail.Les autorités comptent également sur une poursuite de la croissance pour faciliter ce retour à l'emploi. La durée d'indemnisation pourrait d'ailleurs s'abaisser encore si la situation économique devait s'améliorer.Ce qui ne semble pas devoir se produire en 2024, le gouvernement tablant sur une croissance de 1 % pour cette année, tandis que la Banque de France prévoit une progression du PIB de 0,8 %.Ce durcissement des règles d'indemnisation du chômage devrait aussi permettre de faire des économies. Selon les autorités, elles devraient être de l'ordre de 3,6 milliards d'euros.De leur côté, la majorité des syndicats dénoncent des mesures qui, selon eux, vont renforcer la précarité des chômeurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement voudrait durcir les règles concernant la location de logements sociaux. Un projet de loi, présenté en juin prochain, prévoit ainsi, au bout de deux ans, la résiliation automatique du bail de personnes assez aisées pour se loger ailleurs.Mais qu'en est-il des retraités ? Récemment interrogé sur la question, le ministre chargé du logement a rappelé que certains logements sociaux étaient réservés à des fonctionnaires.Autrement dit, ils sont censés occuper ces logements tant qu'ils sont en activité, et les quitter dès qu'ils sont à la retraite. Il faut en conclure que, du moins aux yeux des autorités, le logement social à vie n'est pas un droit.Une déclaration qui montre la volonté des autorités de réserver le logement social aux personnes qui, de leur point de vue, en ont réellement besoin.Pourtant, les personnes de 65 ans et plus bénéficient parfois de mesures plus protectrices que d'autres locataires. En effet, la loi de 2017 leur permet de bénéficier du droit au maintien dans les lieux, même si leurs ressources dépassent les plafonds prévus.Et si une résiliation du bail est en cours, pour ce motif, elle peut être interrompue si le locataire atteint l'âge de 65 ans. Ceci étant, le bail d'un retraité, comme celui de tout autre locataire d'un logement social, peut être résilié dans certains cas. Ainsi, cette résiliation intervient notamment si le retraité est à l'origine de troubles de voisinage, si le bâtiment dans lequel se trouve son logement doit être démoli ou si, durant une certaine période, il ne répond pas aux enquêtes visant à connaître ses ressources.Certains s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement. Ils craignent en effet que le souhait exprimé par les pouvoirs publics de réserver davantage de logements sociaux aux personnes en activité ne fragilise la situation des personnes âgées.Or, pour les défenseurs du logement social, une majorité de seniors fait partie de ces personnes vulnérables qui ont du mal à se loger. D'où l'urgence de construire davantage de logements à loyers modérés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
S'il est un domaine qui n'est guère touché par les aléas de l'économie, c'est bien le secteur du sport de compétition. Ainsi, les joueuses et les joueurs de tennis participant aux qualifications et au tournoi de Roland-Garros vont encore toucher un véritable pactole.Et il est même en augmentation. En effet, les joueurs se sont partagé, en 2023, la coquette somme de 49,6 millions d'euros, en augmentation de plus de 12 % par rapport à la dotation de l'année précédente.En 2024, ce "prize money" est porté à plus de 53 millions d'euros, soit une hausse de plus de 7,8 % par rapport à 2023.Même les joueurs qui ne sont pas retenus à l'issue des qualifications ne repartent pas les mains vides. Ceux qui ne dépassent pas le 1er tour empochent tout de même 20 000 euros. Au 3e tour, cette gratification passe à 41 000 euros. Soit près de 25 % d'augmentation par rapport à 2023.Les sommes touchées par les joueurs qualifiés pour participer à la compétition augmentent logiquement à chaque fois qu'ils franchissent une étape.Ainsi, les joueurs participant au premier tour gagnent déjà 73 000 euros. Ils perçoivent 110 000 euros s'ils atteignent le second tour. Et les rémunérations ne cessent ensuite de grimper.Le joueur parvenu au 8e de finale peut compter sur la confortable somme de 250 000 euros. Une somme qui passera à 415 000 euros s'il se qualifie pour le quart de finale. Quant à celui qui gagne la compétition, les sourires qu'il adresse au public viennent de sa victoire, mais peut-être aussi de la perspective d'empocher 2,4 millions d'euros.Cette dotation déjà très généreuse a encore été augmentée de 100 000 euros par rapport à celle de l'année précédente.Des gratifications sont également prévues pour les compétitions en double ainsi que pour les joueurs participant au tournoi handisport de Roland-Garros. Selon la nature de leur handicap, et la forme de la compétition, ces derniers toucheront des sommes allant de 5 000 euros à 62 000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour faire oublier le maintien d'une Monarchie absolue anachronique et la persistance de coutumes moyenâgeuses, l'Arabie Saoudite cherche à donner au monde une image plus moderne.Le grandiose projet de construction d'une ville futuriste en plein désert, baptisé "The Line", s'inscrit dans cette ambition. Fleuron du programme d'urbanisme "NEOM", cette cité devrait s'étendre sur pas moins de 170 kilomètres et abriter 9 millions de personnes.Alimentée par des énergies renouvelables, la ville devrait être dépourvue de voitures. Un système de transports en commun très rapides devrait assurer les déplacements de la population. La ville s'articulerait autour d'îlots urbains, composés d'immeubles très hauts, dont les commerces et autres commodités seraient accessibles en quelques minutes.Ce projet d'urbanisme s'inscrit dans un vaste programme de diversification économique, "Saudi Vision 2030", qui doit développer d'autres activités que les industries liées au pétrole.Le coût de ce projet pharaonique a été estimé à 500 milliards de dollars, certaines sources citant des montants bien plus importants encore. Des travaux qui devaient être financés grâce la manne pétrolière."The line" a cependant pris beaucoup de retard. En effet, d'ici 2030, la ville devrait s'étendre sur seulement 2,4 kilomètres, sur les 170 prévus. Et, au lieu d'accueillir, d'ici à la fin de la décennie, 1,5 million d'habitants, il faudra sans doute se contenter d'en loger 300 000.Ces difficultés s'expliquent avant tout par la baisse des revenus pétroliers. En effet, la chute des cours, ces dernières années, prive le Royaume des devises dont il a besoin pour mener à bien ce gigantesque chantier.Aussi les initiateurs du projet tentent-ils d'intéresser à cette ville futuriste de nouveaux investisseurs, chinois notamment. Mais les réactions demeurent assez timides. Beaucoup d'observateurs, en effet, se demandent si ce projet est réaliste et si cette cité surgira un jour du désert.Des voix se sont aussi élevées pour alerter sur les dangers que la construction de cette cité gigantesque ferait courir à l'environnement.En attendant, le chantier tourne au ralenti, ce qui provoque le licenciement de nombreux ouvriers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il n'est pas toujours facile d'aller travailler quand on ne se sent pas au mieux de sa forme. Le salarié bénéficie certes de congés spécifiques quand il est malade ou frappé par certaines épreuves, comme un deuil.Mais il n'en va pas de même s'il a le moral en berne ou se sent un peu déprimé. C'est à de telles situations qu'a songé un chef d'entreprise chinois.Il a en effet décidé d'octroyer à ses employés jusqu'à dix jours de congé par an pour faire face à ces moments de déprime. Et il a baptisé ces temps de repos des "congés de malheur". Un nom bien choisi, que certains pourraient trouver un peu trop évocateur.Ces nouveaux congés s'ajoutent à ceux qui, comme dans toutes les entreprises, sont accordés pour la maladie ou les vacances. Pour profiter de ces "congés malheur", le salarié n'a besoin de fournir aucun justificatif. Et les chefs d'équipe ne peuvent s'opposer à de telles demandes.Le but d'une telle initiative est double : ces temps de pause peuvent d'abord contribuer au bien-être des salariés, et donc améliorer leur productivité. Mais ils doivent aussi les inciter à s'arrêter pour la simple raison qu'ils ne se sentent pas en forme.Autrement dit, ce nouveau type de congé doit amener à briser un tabou : celui de la santé mentale des salariés. Ainsi, un employé déprimé ne doit plus éprouver de honte à prendre un congé pour ce motif.Ce qui pourrait aussi l'encourager à parler des problèmes qu'il rencontre dans son travail. Cette libération de la parole serait ainsi de nature à prévenir les situations d'épuisement professionnel et de burn-out.Le fait qu'un employeur chinois ait pris une telle initiative peut susciter un certain étonnement. En effet, les entreprises de ce pays sont davantage connues pour la longueur de leurs journées de travail que pour l'attention apportée au bien-être de leurs employés.Reste à savoir si cette initiative originale pourrait être imitée par des employeurs français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Français se demandent parfois ce que gagnent leurs hommes politiques, et notamment le Président de la République. Grâce à l'intervention du tribunal administratif et aux efforts conjoints d'une chercheuse et d'une association, il a été possible de se procurer une fiche de paie d'Emmanuel Macron.Certains s'étonnent d'ailleurs de cette difficulté à obtenir un document que, d'après la loi, tout Français a le droit de consulter. Dans un premier temps, en effet, l'Élysée avait refusé de le fournir. Quoi qu'il en soit, la communication de cette fiche de paie présidentielle est une première.On y voit que le salaire mensuel perçu par le chef de l'État est de 16 039 euros bruts. Sous la présidence de François Hollande, cette rémunération, qui était alors de 21 300 euros, avait été diminuée de 30 %.Si l'on veut entrer dans les détails, on s'aperçoit que la rémunération du Président de la République est divisée en plusieurs postes. La somme indiquée comprend d'abord un traitement de base, d'un montant de 12 457 euros par mois.S'y ajoutent une indemnité de fonction de 3 207 euros par mois et une indemnité de résidence de 373 euros. Chaque fonctionnaire a droit à cette indemnité, qui doit compenser une hausse éventuelle du coût de la vie dans l'endroit où il a été nommé.Par ailleurs, le logement mis à la disposition du Président est considéré comme un avantage en nature. Sa valeur mensuelle est fixée à 2 418,25 euros par mois.Il ne s'agit pas d'une somme versée au chef de l'État, mais d'une manière d'apprécier l'avantage qui lui est gracieusement consenti. Cependant, cette somme est assujettie à l'impôt et aux prélèvements sociaux.Pour autant, tous les renseignements portés sur cette fiche de paie ne sont pas lisibles. En effet, certaines lignes ont été grisées, ce qui empêche notamment de connaître le détail des retenues opérées sur la rémunération brute du Président, et donc le montant de son salaire net. Par ailleurs, le nombre d'heures travaillées n'est pas non plus indiqué. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les consommateurs voient le prix de leur petit-déjeuner s'envoler. Du moins ceux qui boivent du jus d'orange au saut du lit. En effet, le prix de ce produit connaît une hausse spectaculaire.En effet, le prix du jus d'orange concentré a atteint plus de 4,5 dollars la livre. En un an, le prix de gros s'est envolé de 77 %. Et, depuis 2020, il a même été multiplié par 5.Si le prix du jus d'orange s'emballe à ce point, c'est d'abord en raison de la faiblesse des récoltes au Brésil, qui demeure le plus grand producteur mondial d'oranges.De fait, la récolte n'a jamais été aussi basse depuis 1988. La raison en incombe d'abord à des épisodes de sécheresse, qui ont notamment touché l'État de Sao Paulo, la principale région productrice du pays. Ces périodes de sécheresse s'y sont prolongées durant des mois.Ces mauvaises récoltes sont également dues à une maladie. Cette maladie du "dragon jaune" ou maladie de "Huanglongbing (HLB), s'attaque aux agrumes, dont elle réduit la taille, et finit par provoquer la chute précoce des oranges.Les États-Unis récoltent aussi des oranges destinées à la fabrication de jus. Même si la dernière récolte semble légèrement supérieure à celle de l'année précédente, elle enregistre une baisse de près de 40 % par rapport à celle de 2022.En Floride, la principale région productrice, les oranges ont été également touchées, plus encore qu'au Brésil, par la maladie du dragon jaune. Sans oublier le passage d'ouragans, qui ont ravagé les plantations. Il faudra beaucoup de temps pour réparer les dégâts causés aux cultures par ces intempéries.Enfin, il y a fort à parier qu'une telle hausse des prix va décourager les consommateurs. Cette baisse supplémentaire de la demande va donc contribuer à augmenter encore le prix du jus d'orange.Une tendance qui confirme la désaffection des Américains pour ce produit, la consommation de jus d'orange ayant déjà baissé de près de 60 % entre 2002 et 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des mesures prises par l'Union européenne et certains de ses membres, et visant le commerce avec la Chine, passent mal à Pékin.Ainsi, le nouveau bonus écologique mis en vigueur en France, à partir du 1er janvier 2024, ne s'applique pas aux voitures électriques chinoises, dont l'empreinte carbone est jugée trop élevée.Si la mesure est justifiée par la nécessité de préserver l'environnement, elle illustre aussi la volonté de la commission européenne de protéger le secteur automobile européen contre la concurrence chinoise.Par ailleurs, la Commission avait annoncé, en octobre dernier, le lancement d'une enquête antidumping à propos de l'exportation de véhicules électriques par la Chine. Elle la soupçonne en effet de les vendre à des prix moins élevés que ceux pratiqués sur le marché intérieur.Selon les conclusions de l'enquête, il pourrait être décidé de relever les droits de douane sur ces véhicules. Enfin, les Pays-Bas ont interdit l'exportation vers la Chine de puces électroniques pouvant être utilisées dans la fabrication d'armes achetées par la Russie.Les autorités chinoises n'ont pas tardé à réagir à des décisions qu'elles interprètent comme des entraves à leur commerce. Elles ont donc menacé de "contre-attaquer", une expression utilisée par un réseau social proche de la télévision d'État.C'est ainsi que la Chine a annoncé l'ouverture d'une enquête antidumping portant sur des spiritueux fabriqués en Europe, comme l'armagnac ou le cognac. Une réponse du berger à la bergère.Elle a également rappelé la dépendance de l'Europe à certains produits chinois, comme le vin justement, l'aéronautique ou les produits laitiers.Il s'agit pour l'instant d'un simple avertissement. Ces annonces sont en effet destinées à faire passer un message : l'Europe ne doit pas aller trop loin, au risque de déclencher une véritable guerre commerciale avec la Chine.Celle-ci espère que ce coup de semonce suffira. Soucieuse de ménager l'avenir, la réponse chinoise reste donc, pour l'instant, assez modérée. Menacée par le déclin démographique et la baisse de la consommation, l'industrie chinoise ne peut pas se passer du marché européen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est bien rare de recevoir une somme d'argent sans avoir à la déclarer à l'administration fiscale. Et pourtant, c'est possible. En effet, le "présent d'usage" n'est pas imposable.Mais de quoi s'agit-il ? Comme son nom l'indique, ce présent d'usage est un cadeau que des parents font à leurs enfants, par exemple, à l'occasion de tel ou tel événement. Il peut s'agir d'un anniversaire, d'un mariage, d'une naissance ou encore de la réussite à un examen.Les parents ou grands-parents désireux de faire un présent d'usage peuvent certes donner de l'argent, mais ce cadeau peut aussi prendre la forme d'un tableau, d'un meuble ou encore d'un bijou.Tout se passe de manière informelle, sans qu'il soit nécessaire, comme pour un don manuel ou d'autres formes de donations, d'accomplir certaines démarches ou de faire appel à un notaire.Ce qui distingue surtout le présent d'usage d'autres formes de donations, c'est son caractère modique. Le problème est qu'aucune règle précise ne fixe le montant maximal de ce cadeau.Il existe seulement une règle tacite, selon laquelle le montant du présent d'usage doit représenter, au maximum, 1 à 2 % des revenus ou du patrimoine du donateur. Il ne s'agit donc pas d'un règlement officiel, le ministère de l'Économie précisant qu'il n'existe, en la matière, aucun seuil maximal.Cette règle tacite a cependant le mérite de faire prendre conscience au donateur que le cadeau doit rester raisonnable. S'il est manifestement disproportionné, il n'appartient plus, dès lors, à la catégorie du présent d'usage.L'importance du cadeau dépend donc des revenus du donateur. S'il est fortuné, il pourra donner une voiture à son fils, un présent qui pourra paraître disproportionné si les ressources du donateur sont modestes. Dans ce dernier cas, le cadeau ne sera donc pas considéré comme un présent d'usage.On l'a vu, le présent d'usage n'est pas imposable. Il n'est donc pas nécessaire de le déclarer à l'administration fiscale. Il n'entre pas non plus dans la succession du donateur et n'est donc pas assujetti aux droits de succession. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On sait que les énergies fossiles ne font pas bon ménage avec l'environnement. En effet, l'exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz naturel libère dans l'atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre, qui accélèrent le réchauffement climatique.Aussi les États signataires de l'accord de Paris sur le climat, en 2015, se sont-ils engagés à réduire l'empreinte carbone liée à ces énergies fossiles.Mais les secteurs qui les emploient ne dépendent pas, pour l'essentiel, des gouvernements, mais des banques. L'impact climatique de ces sources d'énergie polluantes ne pourrait être réduit que si elles prêtaient moins d'argent aux industries concernées.Les banques ont certes consenti un réel effort dans ce domaine, même si les considérations économiques continuent d'entrer, pour une bonne part, dans le soutien accordé aux industries employant des énergies fossiles.De fait, un récent rapport indique que le financement bancaire des grandes entreprises utilisant l'énergie fossile a baissé de près de 68 %, au niveau mondial, entre 2021 et 2023.D'après cette étude, les banques françaises semblent décidées, de leur côté, à moins soutenir les secteurs concernés. Ainsi, entre 2021 et 2023, les financements accordés aux 12 plus grandes entreprises fossiles, comme ExxonMobil ou TotalEnergies, ont baissé de 82 % à la Société Générale, de 78 % chez BNP Paribas et de 63 % pour le Crédit Agricole.Les défenseurs du climat ne tiennent cependant pas pour suffisant l'effort consenti par les banques. De fait, si les capitaux prêtés aux entreprises concernées ont diminué, ils représentent encore un volume considérable.En effet, depuis l'accord de Paris, en 2015, les banques ont investi, au niveau mondial, près de 6 800 milliards de dollars dans les entreprises fossiles, soit environ 6 400 milliards d'euros.Et, pour la seule année 2023, les 60 plus grandes banques ont octroyé à ces entreprises quelque 705 milliards de dollars, soit environ 645 milliards d'euros. Les écologistes n'en doutent pas : avec un tel soutien des banques, l'empreinte carbone des énergies fossiles n'est pas près de régresser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (2)

Chris

Th u

Aug 25th
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Natoo De Sousa

Bonjour, il semble y avoir une duplication de contenu sur les derniers podcasts, les enregistrements sont tous les mêmes :/

Dec 30th
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