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Choses à Savoir GASTRONOMIE
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Choses à Savoir GASTRONOMIE

Author: Choses à Savoir

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Un podcast destiné à tous les passionnés de gastronomie !

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1054 Episodes
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La question de savoir si une baguette de pain contient réellement l’équivalent de 25 carrés de sucre est souvent citée dans le cadre des discussions sur l’impact des glucides raffinés sur la santé. Pour répondre à cette affirmation de manière précise, il faut examiner la composition nutritionnelle du pain blanc, qui est essentiellement constitué de farine de blé raffinée, d’eau, de levure et de sel. En termes de composition glucidique, une baguette de pain standard pèse environ 250 grammes. Selon les données nutritionnelles, le pain blanc contient environ 50 grammes de glucides pour 100 grammes de produit. Une baguette complète contient donc environ 125 grammes de glucides. Sachant qu’un carré de sucre standard, qui pèse environ 4 grammes, contient approximativement 4 grammes de sucre (un glucide simple), on peut faire un calcul simple pour convertir la quantité de glucides de la baguette en carrés de sucre. En divisant les 125 grammes de glucides d'une baguette par les 4 grammes d’un carré de sucre, on obtient un total d’environ 31 carrés de sucre. Cela suggère que l’équivalence souvent citée de 25 carrés de sucre est en fait une estimation prudente, car la quantité réelle de glucides équivaut plutôt à 31 carrés de sucre. Il est cependant important de comprendre que les glucides présents dans une baguette de pain ne sont pas les mêmes que le saccharose, le sucre de table. Les glucides du pain proviennent principalement de l’amidon, un polysaccharide complexe qui est lentement décomposé en glucose par l’organisme. En revanche, le sucre de table est un glucide simple qui est rapidement absorbé. Cela signifie que, même si l'équivalence en termes de quantité de sucre est correcte d’un point de vue énergétique, l’impact sur la glycémie peut différer, le pain provoquant généralement une montée de sucre plus lente que le sucre pur. Des études sur l’index glycémique (IG) montrent cependant que le pain blanc a un IG relativement élevé, ce qui signifie qu’il provoque une augmentation rapide de la glycémie, similaire à celle du sucre. Cela peut avoir des conséquences importantes pour les personnes diabétiques ou celles qui surveillent leur apport en glucides. En conclusion, oui, une baguette de pain contient bien une quantité de glucides équivalente à environ 25-31 carrés de sucre. Cependant, la nature des glucides et leur effet sur l'organisme ne sont pas identiques, même si le résultat énergétique peut être comparable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Saviez-vous que le riz cuit, mal conservé, peut représenter un danger pour la santé ? C’est dû à une bactérie appelée Bacillus cereus, une menace invisible mais réelle que l’on peut trouver dans de nombreux aliments. Aujourd’hui, nous allons voir pourquoi il est risqué de conserver du riz cuit trop longtemps au réfrigérateur. Bacillus cereus est une bactérie qui se développe naturellement dans l’environnement, en particulier dans le sol. Elle contamine parfois les cultures de riz, et des spores résistantes peuvent s’accrocher aux grains. Le problème se pose lorsque le riz est cuit et ensuite laissé à température ambiante. Les spores de Bacillus cereus peuvent alors germer et se multiplier rapidement, produisant des toxines qui peuvent entraîner des intoxications alimentaires. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, mettre le riz cuit au réfrigérateur ne stoppe pas complètement la prolifération de Bacillus cereus. Si le riz est laissé plus de deux heures à température ambiante avant d'être réfrigéré, les spores peuvent déjà s'être transformées en bactéries actives et libérer des toxines. Ces toxines résistent souvent aux basses températures et même à un léger réchauffage. Résultat : un simple plat de riz peut provoquer des troubles gastro-intestinaux, tels que des nausées, des vomissements et des diarrhées. Il est recommandé de consommer le riz cuit le jour même ou, au maximum, dans les 24 heures qui suivent, en prenant soin de le réchauffer à haute température pour détruire toute bactérie résiduelle. Pour un stockage optimal, il est préférable de transférer le riz dans un contenant hermétique et de le mettre au réfrigérateur dès qu’il est tiède, idéalement dans l’heure qui suit la cuisson. Une étude publiée dans le Journal of Food Protection a d'ailleurs mis en évidence que les cas d’intoxication alimentaire causés par Bacillus cereus sont souvent liés à des pratiques de stockage inadéquates. Cette bactérie peut se développer à une température aussi basse que 4°C, bien que plus lentement qu’à température ambiante. En résumé, la clé pour éviter les risques avec le riz cuit est de limiter son temps hors du réfrigérateur et de le consommer rapidement. Cela vous évitera bien des désagréments digestifs et garantira des repas plus sûrs pour toute la famille ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le ginseng, plante médicinale d’Asie de l’Est, est largement reconnu pour ses vertus revitalisantes. Son efficacité repose principalement sur les ginsénosides, des composés bioactifs aux nombreux effets bénéfiques pour la santé. Dans cet épisode, nous explorerons ce que la science dit réellement sur ses bienfaits. Tout d’abord, le ginseng est reconnu pour son effet anti-fatigue. Une étude menée en 2016 et publiée dans le Journal of Translational Medicine a démontré que le ginseng pouvait réduire la fatigue chez les personnes souffrant de divers troubles de santé, comme le cancer et le diabète. Les chercheurs ont observé que des extraits de ginseng rouge coréen amélioraient significativement l’énergie et la vitalité des patients après une cure de plusieurs semaines. Les participants ont également noté une meilleure qualité de sommeil et une diminution des troubles de l’humeur. Le ginseng a aussi des effets positifs sur les capacités cognitives. Une étude publiée dans le Journal of Ginseng Research en 2015 a montré que le ginseng pouvait stimuler la mémoire et la concentration. Les chercheurs ont administré des doses spécifiques de ginsénosides à des participants et ont observé une amélioration de leur performance aux tests cognitifs, ainsi qu'une augmentation de l'activité dans les régions cérébrales associées à la mémoire et à l'apprentissage. Ces résultats sont prometteurs pour les personnes souhaitant renforcer leur acuité mentale, notamment en période de stress ou de fatigue. Enfin, le ginseng possède des propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices. Des études ont révélé que les ginsénosides influencent positivement le système immunitaire en réduisant l’inflammation et en renforçant la réponse immunitaire. Une recherche publiée dans le American Journal of Chinese Medicine en 2018 a mis en lumière comment le ginseng pouvait accroître la production de cellules immunitaires, réduisant ainsi le risque de maladies infectieuses. En résumé, le ginseng est bien plus qu'un simple stimulant naturel. Ses effets anti-fatigue, ses bienfaits cognitifs et ses propriétés immunitaires en font un allié santé très complet. Cependant, comme toute plante médicinale, il est essentiel de l’utiliser de manière raisonnée et, en cas de doute, de consulter un professionnel de santé. En choisissant du ginseng de qualité et en suivant les doses recommandées, vous pourriez bénéficier de ses vertus pour améliorer votre énergie, votre concentration et votre immunité. Une belle option naturelle, prouvée par la science, pour soutenir votre bien-être au quotidien ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'histoire de Dom Pérignon et de l'invention "accidentelle" du champagne est aussi fascinante qu'empreinte de légendes. Dom Pierre Pérignon, moine bénédictin et maître de chai à l’abbaye d’Hautvillers en Champagne à la fin du XVIIe siècle, est souvent présenté comme l'inventeur du champagne. Mais la réalité est un peu plus complexe que cette version romancée ! À cette époque, les vignerons champenois luttaient en effet contre des bulles indésirables. Le climat frais de la région empêchait souvent le vin de fermenter complètement avant l'arrivée de l'hiver. Au printemps, avec la hausse des températures, une seconde fermentation pouvait se produire en bouteille, produisant ainsi du dioxyde de carbone et… des bulles. Cette "prise de mousse" était perçue comme un défaut, car les bouteilles, incapables de résister à la pression, éclataient souvent, ce qui représentait une grande perte pour les vignerons. Dom Pérignon n’a pas inventé le champagne en tant que tel, mais il a contribué de manière significative à la qualité du vin de Champagne. Il a mis en place des pratiques visant à améliorer le goût et la stabilité du vin : il perfectionna les techniques d’assemblage pour équilibrer les saveurs, introduisit l’usage du bouchon de liège, et utilisa des bouteilles plus solides pour résister à la pression. Cependant, ce n’était pas son intention de créer un vin pétillant. Ironiquement, il a même cherché, comme vous l’avez mentionné, à éliminer les bulles pour produire un vin tranquille. Quant à l’exclamation légendaire « Venez mes frères, vite, je bois des étoiles ! », elle est, selon les historiens, un mythe inventé bien après la mort de Dom Pérignon. Cette phrase emblématique a été popularisée au XIXe siècle par des campagnes marketing de la Maison Moët & Chandon, qui a racheté l’abbaye d’Hautvillers et lancé la célèbre cuvée Dom Pérignon en hommage au moine. Ainsi, bien que Dom Pérignon n'ait pas « inventé » le champagne comme on le connaît, son travail a jeté les bases de ce qui est aujourd’hui l’art de produire un vin effervescent de qualité. Les champenois et les vignerons anglais, qui ont eux aussi joué un rôle dans l’histoire des vins pétillants, ont continué à peaufiner les techniques jusqu’à faire du champagne le symbole universel de la fête et du raffinement que nous connaissons aujourd'hui.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La mousse au chocolat, ce dessert crémeux et aérien, a une histoire qui remonte au XVIIIe siècle en France, où elle est née sous l'influence des techniques de cuisine raffinée qui commençaient à émerger dans les cuisines royales. À cette époque, le chocolat était déjà une friandise prisée, introduite en Europe par les Espagnols au XVIe siècle, après leur arrivée en Amérique du Sud. D'abord utilisé comme boisson, il est rapidement devenu un ingrédient de luxe, notamment en France, où il était populaire auprès des aristocrates et de la cour. L'invention de la mousse au chocolat est souvent attribuée au peintre et chef français Charles Fazi, qui travaillait pour Louis XVI et sa cour. Ce serait à la demande du Roi qui aimait le chocolat que Fazi aurait battu pour la première fois le chocolat en mousse pour créer une texture légère et onctueuse, exploitant les techniques de cuisine qui consistaient à incorporer de l'air dans des mélanges, comme pour les soufflés. Ainsi est née la première mousse au chocolat, un dessert qui combine à la fois l’intensité du chocolat et la légèreté de l’air. Le terme “mousse”, qui signifie littéralement “écume” en français, a commencé à désigner les préparations culinaires légères et aériennes dès la fin du XIXe siècle. C’est aussi à cette époque que le chocolat est devenu plus accessible, avec le développement industriel de la production de chocolat solide, et que les desserts au chocolat ont connu un véritable essor. La recette de la mousse au chocolat telle qu’on la connaît aujourd’hui, avec des œufs montés en neige pour lui donner sa texture, a continué à évoluer au fil des décennies, popularisée par de grands chefs français. Auguste Escoffier, célèbre chef du début du XXe siècle, a contribué à rendre ce dessert encore plus connu en France et à l’étranger, en intégrant le chocolat dans une variété de recettes sophistiquées. Aujourd'hui, la mousse au chocolat reste un classique incontournable de la gastronomie française. Elle est servie dans sa version traditionnelle, mais aussi revisitée de mille manières par les chefs modernes qui ajoutent des épices, des zestes d'agrumes, ou même du café pour sublimer le goût du chocolat. Simple ou sophistiquée, la mousse au chocolat continue de séduire par sa texture unique et son intensité chocolatée.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le dernier podcast de Choses à Savoir Gastronomie que je partage avec vous, le 226e. Merci de m'avoir suivie et écoutée pendant un an. Je pars vers de nouvelles aventures gourmandes. Restez abonnés à Choses à Savoir Gastronomie, je passe le micro à Louis-Guillaume et il arrive avec de nouveaux épisodes !SarahLa cuisine est-elle un art ? Vous avez 4h ! J'ai seulement deux minutes, c'est juste une réflexion mais la question est importante ! La gastronomie aurait été admise comme 9e art avant de se faire chiper la place dans l'imaginaire collectif par la bande dessinée. Pourtant, la cuisine a largement sa place parmi les arts majeurs aux côtés de la peinture, le cinéma ou encore la musique.L'art crée des émotions. Si la cuisine n'existait pas, Proust n'aurait pas sa madeleine. Moi, je n'aurais pas mes coquillettes jambon, ce n'est pas le plat gastronomique de l'année mais pour moi, c'est l'un des meilleurs parce qu'il me rappelle ma grand-mère et tout l'amour qu'elle mettait à la préparer, elle rajoutait aussi pas mal de beurre, ça doit jouer.Le gastronome Brillat-Savarin explique que la cuisine est "l'art d'apprêter les mets et de les rendre agréable au goût". Ce serait trop réducteur, désolée Anthelme. L'art touche à nos sens et l'art culinaire les combine tous dans une simple assiette.L'art, c'est créer une œuvre esthétique et complexe. Un chef qui met des mois à élaborer un plat, perfectionner une technique est bien dans un processus de création pour un résultat unique. En fait, la pratique de la cuisine "obéit à tous les principes des métiers artistiques" résume Jacques Attali. Si vous ne connaissez pas ce monsieur, il est présent sur tous les fronts, politique, économique, écrivain, haut fonctionnaire. Disons que c'est une sage de notre époque. Il explique notamment que la cuisine est un art éphémère détruit par celui qui le consomme. Les graffitis de Banksy, peint dans la rue n'ont aucune vocation à rester éternels ! À la manière d'un comédien sur scène, le chef cuisinier fait le show à chaque représentation ou à chaque service.Oui, c'est une nécessité de se nourrir mais aujourd'hui, tout le monde se nourrit plus ou moins bien et sans avoir besoin de cuisiner. C'est dire qu'il faut un véritable talent pour réussir à émouvoir son public avec une purée de pomme de terre, merci feu Joël Robuchon !La cuisine, c'est une richesse qui participe à notre culture du goût évidemment, de notre histoire et in fine de notre société. Qui n'a jamais pensé que le couscous de leur mère était le meilleur ? Que les bières belges étaient les plus goûtues, que le kimchi coréen était à tomber ou que la baguette de tradition française était unique ? Toutes ces recettes appartiennent au patrimoine immatériel de l'Unesco, on considère alors que la cuisine mérite d'être reconnue, son savoir-faire préservé, promu et étudié comme les toiles de grands maîtres conservées dans les plus beaux musées du monde. L'art est subjectif. Tous les goûts sont dans la nature…J'ai les miens, vous avez les vôtres, ça nous empêchera pas un jour peut-être de se retrouver à table pour partager un moment de gourmandise et de bonheur ensemble ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Il aime en mettre plein la vue mais aussi s'en mettre plein la panse ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le miel est une denrée magique, à tel point que certains l'utilisent pour se soigner, c'est de l'apithérapie.On fait tous de l'apithérapie sans trop le savoir. Quand on a mal à la gorge comme moi en ce moment, on a le réflexe de mettre du miel dans notre thé ou notre lait chaud et ça nous fait du bien. Le sucre du miel nous force à saliver davantage, on produit plus de mucus. Combiné aux propriétés anti-bactériennes du miel, ça soulage notre gorge irritée et ça calme notre toux.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'épisode précédent, je vous raconte les origines surnaturelles du couscous. Dans cette deuxième partie consacré à l'un des joyaux culinaires du Maghreb, je vous raconte l'histoire royale du couscous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une histoire, digne d'un conte des mille et une nuit donne des origines surnaturelles au couscous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Deuxième partie de ce podcast consacrée à la gastronomie de la Rome Antique.Apicius, gastronome sous le règne d'Auguste fait état de repas plus farfelus les uns que les autres dans son livre "l'art culinaire" : talons de chameaux ou du flan de cervelle de poisson, poumons de mouton, bref, ils aiment bien les abats. Parmi tous leurs mets, il y a un condiment étonnant : le garum. Apicius appelle cet élixir culinaire, le liquamen.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode en deux parties, je m'intéresse à la gastronomie de nos ancêtres les Romains. La première partie est consacrée à une drôle de manière de manger !L'image de Jules César se délectant d'une grappe de raisins noirs à moitié allongé vêtu de sa toge immaculée, est-ce un mythe ou une réalité ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Même dans l'au-delà, on mange et on mange très bien ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je vous raconte l'histoire de Jack O Lantern dans ce dernier épisode de la semaine consacrée à la fête des morts ! Depuis plus de 50 ans, des producteurs s'affrontent pour remporter le concours de la plus grosse citrouille du monde lors du festival Half moon Bay en Californie. Cette année, la grande gagnante pèse plus de 1 100 Kg ! Happy Halloween ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faites le plein de sucreries, les petits monstres d'Halloween sont costumés et ils ont faim ! Gare à celui qui n'a rien à leur donner, un sortilège lui pend au nez ! D'où vient cette expression des bonbons ou un sort ?La chasse aux bonbons est incontournable aux USA sauf que cette tradition n'est pas américaine et remonte aux temps des Celtes sur le vieux continent. Oui, Halloween est une célébration vieille de 3 000 ans et au départ, cette fête s'appelle la Samain.Dans la croyance celte, le soir du 31 octobre est celui de tous les dangers : la frontière entre le monde des vivants et des morts devient floue et les mauvais esprits peuvent facilement la franchir. Et l'endroit précis de cette entrée poreuse entre notre monde et celui des morts se trouverait dans une grotte en Irlande.Alors pour la Samain, les Celtes portent des costumes effrayants pour éloigner les mauvais esprits et surtout pour passer incognito. Ils apaisent les âmes les plus colériques et essayent d'amadouer les démons en organisant des ripailles avec des gâteaux et des fruits le lendemain de leur passage vers notre monde le 1er novembre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Heureusement que Batman est né à Gotham City et pas aux Seychelles, sinon, il aurait terminé en cari roussette. Quant à Spiderman, au Cambodge, on en fait qu'une bouchée.Sachez que l'araignée frite est retirée de la friture par une autre araignée. Cette fois, je ne parle pas de l'animal mais d'un ustensile ce cuisine couramment utilisé par les pros. Une araignée, c'est une passoire en version grande cuillère avec des grilles, ça permet de retirer des aliments chauds d'un liquide mais je préfère sortir des pâtes spaghettis avec ça, plutôt qu'une friture avec huit pattes ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce deuxième épisode sur le thème d'Halloween, je me demande qui a inventé le zombie ? Je ne vous parle pas des revenants hyper stylé du clip de Mickael Jackson dans thriller mais bien de gastronomie et plus précisément de mixologie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fête des morts approche et je me sens d'une humeur halloweenesque ! Choses à Savoir Gastronomie met son costume le plus effrayant pour une semaine de gourmandises mortelles.  Merci d'écouter Choses à Savoir Gastronomie, vous êtes le sang !Dans ce premier épisode, je veux goûter au sang ! C'est un ingrédient utilisé dans les cuisines du monde entier, c'est parti pour une exploration de quelques recettes bien sanglantes.En France, il existe plusieurs recettes ensanglantées. La première en tête : le canard au sang, un classique qui nous vient de Normandie. Je ramène toujours un peu ma pomme et il y a même un épisode de Choses à Savoir Gastronomie entièrement consacré à cette recette mythique. Qu'attendez vous ? Peut-être la fin de celui-ci d'abord.Vous le savez, tout est bon dans le cochon et la recette la plus connue à base de sang, c'est le boudin noir. On le retrouve dans tous les pays de cochonnaille : Espagne, Allemagne, Angleterre, en Nouvelle-Zélande, Ah pas aux USA, ils lavent les poulets au chlore alors tout ce qui est sang dans une recette, ils sont un peu frileux. Interdit. Dommage, pas très loin de chez eux, il y a le boudin noir Antillais, mon pref, un petit bonbon épicé !Autre spécialité la sanguette. C'est une belle tradition de campagne du Sud-Ouest et permet de ne rien perdre après avoir abattu une bête. On récupère ses abats, son sang, on rajoute de la graisse, on cuit le tout, ça fait une sorte de galette assaisonnée d'herbes…Sur le papier, ça parait effrayant mais c'est très bon.Il existe d'ailleurs une version chinoise, on l'appelle le blood tofu ou pig blood curd, le caillé de sang de porc. On prend du tofu, du sang, du gras et on mélange. Cuit parfois fumé, c'est un plat populaire. A Taïwan, on préfère la recette avec du sang de canard.Pour ceux qui ont le cœur bien accroché, vous pouvez vous rendre à Taïwan, c'est halloween dans vos assiettes tous les jours avec la soupe de serpents servi avec son petit shot non pas d'alcool mais de sang frais de serpent. Ils sont très serpents, que dire de plus.Pour atteindre le niveau de guerrier, direction le Kenya pour un lait aromatisé au sang de vache dégusté par les Masaï. Déjà, on lui prend son lait et en plus, on la saigne. C'est gore Halloween, surtout si c'est toute l'année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On a le souci de consommer durablement et de bien manger à moindre frais ! C'est bien dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe.La marmite norvégienne n'est pas une marmite mais plutôt un four qui fonctionne sans aucune énergie et qu'on peut réaliser soi-même ! Si si. C'est en fait un caisson isotherme qui conserve la chaleur d'une casserole, d'une cocotte ou d'une marmite, tant qu'il y a un couvercle… pendant plusieurs heures grâce à la cuisson par inertie.On fait vite monter la température de la cocotte avec une forte cuisson, jusqu'à l'ébullition par exemple et on la retire du feu pour l'isoler dans la marmite norvégienne. Celle-ci va permettre une cuisson lente et à chaleur tombante.L'idée serait inspirée de la débrouillardise des fermières observée dans les années 1870. Elles conservaient alors leur marmite au chaud en les entourant de foin. Un isolant naturel à portée de main. À l'époque, c'était du bon sens. Aujourd'hui, on appelle ça de la low-tech. Bien plus vendeur ! Mais, cette technique d'isolation par le foin existerait depuis bien plus longtemps, les Hébreux l'utilisant pendant le shabbat. Elle aurait pris ses origines scandinaves lors de l'exposition universelle de Paris en 1867 à laquelle la Norvège participe et présente cette boite à foin brevetée.Largement plébiscitée par le public, la marmite norvégienne devient ensuite un bon moyen de faire des économies de charbon pendant la Première guerre mondiale.En 2024, le principe est le même : cuire en utilisant le moins d'énergie possible et se servir de matériaux simples et peu coûteux. Une caisse de bois isolée avec de la couverture de survie fera l'affaire. Pour être toujours plus écolo, certains la fabriquent avec l'intérieur des paquets de chips, de la couverture de laine et enferment leur cocotte chaude dans des paniers tissés. Les MacGyver de la blanquette de veau ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (9)

Thomas Guihard

Bonjour à vous Korek ?? L Angleterre a toujours été Chretienne et l est toujours, vous vouliez sûrement dire catholique, en effet elle est devenue protestante avec l arrivée d Henry VIII...enfin.... Maurice faisant partie du Commonwealth vous devriez savoir 😉, toujours super fan de votre chronique, bonne continuation 😊

Oct 31st
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Thomas Guihard

Bonjour c est encore moi...quand on cuit des gigots lentement genre 6h ou 8h ou même 12h...quel est l intérêt ? l idée est que la chair soit super cuite, s effiloche et fonde dans la bouche...j obtiens le même résultat après 2h30 à 180, "momifié" de papier aluminium, me trompe je ?🤔

Jun 3rd
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Thomas Guihard

Bonjour à vous, quand on fait un gâteau simple genre 4/4...faut-il battre les œufs et le sucre en premier puis ajouter du beurre fondu après la farine ou "crémer" le beurre et sucre en premier et ajouter les œufs un par un?? J adore votre podcast 😉 Thomas de Dublin

Jun 3rd
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Stephane Larroque

la maison dorée n est pas sur le palatin...il me semble...

Oct 18th
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Francois Frigaux

nuihu4kjihuni gng9hg8iljhnui orn4jkuli ggjpnnk ktiiki3ijbiuk

Jun 23rd
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Beatrix Ducz

how can you be contacted?

Apr 9th
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Beatrix Ducz

hi, I love the podcast, but you speak a bit too fast for me. I pick up the essence, maybe in time I'll comprendras tous. 😁

Mar 18th
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Benoit P.

À priori, le succès de ces vols ne fait pas l'unanimité https://castbox.fm/vb/315408694

Oct 13th
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N B

trop de pub....j'arrête

Dec 4th
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