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Choses à Savoir PLANETE

Choses à Savoir PLANETE
Author: Choses à Savoir
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© Choses à Savoir
Description
Un podcast dédié à la protection de la planète !
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Depuis des siècles, ils glissent paisiblement dans les eaux de la mer Tyrrhénienne, au large de Rome. Présents depuis l’Antiquité, les dauphins font partie intégrante de l’écosystème marin méditerranéen… et même de l’imaginaire romain. Mais aujourd’hui, un comportement étrange et inquiétant attire l’attention des scientifiques : ces dauphins se battent entre eux. Et ce n’est pas un jeu.Des biologistes marins italiens ont récemment observé des marques inhabituelles sur le corps de nombreux dauphins vivant autour du Latium. Griffures, morsures, blessures profondes : les indices s’accumulent et suggèrent une montée de l’agressivité entre individus. Or, ce comportement n’est pas courant dans cette population, historiquement stable et peu menacée par des conflits internes.Alors, que se passe-t-il dans les eaux romaines ?Selon les premiers éléments de l’enquête, plusieurs facteurs pourraient expliquer ce phénomène. Le plus préoccupant : la raréfaction des ressources alimentaires. Les poissons dont se nourrissent les dauphins deviennent plus difficiles à trouver, en raison de la surpêche, de la pollution et du dérèglement climatique qui modifie la répartition des espèces marines. Moins de poissons, plus de concurrence : une tension qui se répercute directement sur le comportement des dauphins.Autre hypothèse avancée par les chercheurs : la perturbation de leur environnement acoustique. Les bateaux de tourisme, la navigation de plaisance et le trafic commercial dans la zone génèrent une pollution sonore intense, qui désoriente les dauphins, gêne leur communication et peut créer du stress chronique. Un stress qui, à terme, pourrait provoquer des comportements agressifs.Les scientifiques s’alarment car ces conflits internes pourraient affaiblir la cohésion des groupes, nuire à la reproduction, et fragiliser encore davantage une population déjà vulnérable face aux pressions humaines. Pire encore : certaines blessures observées sont si graves qu’elles laissent penser à des combats pouvant entraîner la mort.Face à cette situation, des équipes du Rome Dolphin Project, en collaboration avec plusieurs instituts européens, multiplient les observations et appellent à des mesures de protection urgentes. Zones marines protégées, limitation du trafic maritime en période critique, interdiction de certaines pratiques de pêche : les pistes sont connues, mais encore peu appliquées.En résumé, le dauphin, symbole de grâce et d’intelligence, est aujourd’hui en train de se battre… contre lui-même, et peut-être contre un monde qui change trop vite. Une alerte de plus, discrète mais poignante, sur l’impact profond que l’activité humaine exerce même dans les coins les plus bleus de la planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils sont petits, colorés, parfois mignons… et pourtant, ils posent un grand problème environnemental. Les mini-ventilateurs, ces gadgets portatifs souvent alimentés par USB ou piles, sont devenus les compagnons de l’été pour beaucoup. Mais derrière leur apparente innocuité se cache une réalité préoccupante. Selon un rapport publié en 2024 par l’ONG britannique Material Focus, ces objets font partie d’un fléau grandissant : la “fast-tech”, l’équivalent technologique de la fast-fashion.Le rapport révèle qu’en une seule année, 1 milliard d’objets électroniques bon marché ont été achetés au Royaume-Uni, dont 589 millions ont été jetés peu après leur achat. Parmi les principaux coupables : les mini-ventilateurs. Fabriqués à bas coût, peu réparables, souvent non recyclables, ils sont le symbole parfait de l’électronique jetable.Pourquoi sont-ils si problématiques ? D’abord parce qu’ils sont conçus pour ne durer que quelques semaines. Une chute, une panne, une batterie défectueuse… et hop, à la poubelle. Leur composition inclut pourtant des matériaux non anodins : plastique, cuivre, lithium, et parfois même de petites batteries au lithium-ion, classées comme déchets dangereux.Le problème, c’est que la majorité de ces mini-ventilateurs finissent dans les ordures ménagères, sans passer par une filière de recyclage appropriée. Résultat : des composants polluants infiltrent les sols, les eaux, et participent à l’épuisement des ressources naturelles. Pire encore, certaines batteries peuvent exploser ou provoquer des incendies dans les centres de tri, comme l’ont signalé plusieurs collectivités.Ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus large : celle des objets électroniques à usage court, vendus pour quelques euros, souvent en ligne ou dans les supermarchés. Leur fabrication génère des émissions de CO₂ importantes, leur durée de vie est ridicule, et leur recyclage quasi inexistant.Alors que faire ? L’ONG appelle à un changement radical de nos habitudes de consommation : privilégier des objets durables, réparables, et conçus pour être recyclés. Et du côté des pouvoirs publics, des régulations plus strictes sont nécessaires pour limiter la vente de ces produits non durables, notamment via des normes minimales de qualité et une meilleure information des consommateurs.En résumé, derrière chaque mini-ventilateur jetable se cache un maxi-problème écologique. Pour se rafraîchir sans faire chauffer la planète, mieux vaut opter pour des solutions durables… ou redécouvrir l’art oublié de l’éventail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si, pour sauver l’humanité, il fallait stocker… des excréments ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est exactement l’idée derrière le “Microbiota Vault”, un projet scientifique inédit destiné à préserver ce que nous avons de plus précieux… dans nos intestins.Inspiré par la célèbre “banque de graines du Svalbard”, conçue pour protéger la biodiversité végétale en cas de catastrophe mondiale, ce nouveau “coffre-fort du microbiote” veut faire la même chose… avec nos bactéries intestinales. Dans un article publié le 27 juin 2025 dans Nature Communications, 25 chercheurs de renom ont détaillé leur initiative, née de l’urgence de conserver la diversité microbienne humaine menacée par notre mode de vie moderne.Car nos microbiotes intestinaux – ces milliards de bactéries, levures et virus qui peuplent notre tube digestif – jouent un rôle essentiel pour la digestion, l’immunité, la santé mentale, et même le métabolisme. Or, leur diversité s’effondre à mesure que les populations adoptent une alimentation ultra-transformée, consomment trop d’antibiotiques, vivent en environnement aseptisé… Résultat : des microbes ancestraux, présents depuis des millénaires, disparaissent sans retour.Le “Microbiota Vault” veut y remédier. Basé sur le campus de l’université de Bâle, en Suisse, ce projet a déjà collecté plus de 2 000 échantillons de selles humaines et d’aliments fermentés traditionnels. Ces échantillons proviennent de populations rurales, souvent isolées, qui ont conservé un microbiote riche et ancien, très différent de celui des sociétés industrialisées.Le but ? Créer une arche de Noé microbienne, un réservoir de biodiversité invisible mais vitale, à conserver pour les générations futures. En cas de pandémie, de catastrophe climatique, ou simplement de crise de santé publique liée à l’appauvrissement du microbiote humain, ces échantillons pourraient permettre de réintroduire certaines souches bénéfiques dans nos intestins via des greffes fécales ou des probiotiques.Mais le projet soulève aussi des questions éthiques : qui “possède” ces microbes ? Comment respecter les populations donneuses ? Les chercheurs plaident pour une coopération internationale éthique et équitable, à l’image de la convention de Nagoya sur la biodiversité.En résumé, ce nouveau coffre-fort ne contient pas d’or ni de graines… mais une richesse invisible, précieuse, et irremplaçable : notre biodiversité intérieure. Dans un monde où tout s’uniformise, préserver ces microbes, c’est peut-être préserver notre capacité à survivre. Oui, l’avenir de la santé humaine pourrait bien passer… par une poignée de selles congelées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On les appelle les terres rares, et pourtant… elles sont partout. Dans nos smartphones, nos voitures électriques, nos éoliennes, nos panneaux solaires. Ces métaux aux noms mystérieux — néodyme, dysprosium, terbium — sont devenus les piliers invisibles de la transition énergétique. Mais derrière leur image “verte” se cache une réalité bien plus complexe : leur extraction a un coût environnemental et humain majeur.Les plus grands gisements de terres rares se trouvent dans quelques pays-clés seulement. En tête, la Chine, qui concentre à elle seule plus de 60 % de la production mondiale et environ 40 % des réserves connues. Le principal site d’extraction, à Bayan Obo en Mongolie intérieure, est aussi tristement célèbre pour ses conséquences écologiques : rejets toxiques, radioactivité, nappes phréatiques contaminées… L’extraction y entraîne une pollution massive des sols, de l’air et de l’eau.Mais la Chine n’est pas seule. Le Vietnam et le Brésil possèdent également d’importants gisements, tout comme la Russie et plus récemment l’Inde, qui cherche à renforcer son indépendance stratégique dans ce secteur. En Afrique, des projets émergent notamment en République démocratique du Congo et en Afrique du Sud.Et du côté des pays occidentaux ? Les États-Unis disposent du grand site de Mountain Pass en Californie, relancé récemment. L’Europe, elle, regarde vers la Suède, où le gisement de Kiruna — annoncé en 2023 comme le plus important du continent — pourrait réduire la dépendance à la Chine. Mais là encore, une question se pose : à quel prix environnemental ?Car extraire des terres rares n’a rien de propre. Cela nécessite d’utiliser des produits chimiques corrosifs, souvent en grande quantité, pour séparer les métaux de la roche. Le processus génère d’énormes volumes de déchets toxiques, parfois radioactifs. Or, dans certains pays, les normes environnementales sont laxistes voire inexistantes. Résultat : les paysages sont ravagés, la biodiversité souffre, et les populations locales paient un lourd tribut.Alors que la planète cherche à réduire ses émissions de CO₂, ce paradoxe devient de plus en plus criant : peut-on vraiment construire un monde plus vert avec des matériaux si polluants à extraire ?La solution passe peut-être par ailleurs : recycler davantage, diversifier les sources, améliorer les procédés d’extraction, et surtout, intégrer l’impact écologique dans le coût réel de ces métaux.En résumé, les terres rares sont au cœur de notre avenir technologique. Mais tant qu’on n’en maîtrisera pas mieux l’extraction, elles resteront une promesse verte… tachée de boue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Aujourd'hui, nous allons explorer pourquoi Berlin, la capitale allemande, se transforme en "éponge". Face au changement climatique, cette métropole adopte une stratégie innovante pour mieux gérer l'eau de pluie et ainsi lutter contre les inondations et la sécheresse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Les effets positifs inattendus des incendies de forêt. Oui, vous avez bien entendu, les incendies peuvent aussi avoir des conséquences bénéfiques, et nous allons le découvrir à travers une histoire fascinante venue de la Nouvelle-Écosse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion La vitesse de chute d'une goutte de pluie dépend principalement de sa taille. Plus la goutte est grande, plus elle tombe rapidement. Cela s'explique par l'interaction entre deux forces principales : la gravité et la résistance de l'air. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Lorsque l'on pense aux westerns, on imagine immédiatement les vastes étendues désertiques de l'Ouest américain, les cowboys intrépides et, bien sûr, ces fameuses boules de plantes sèches qui roulent au gré du vent, les virevoltants. Ces éléments sont devenus des symboles indissociables de l'imagerie western. Cependant, ce que beaucoup ignorent, c'est que ces virevoltants emblématiques proviennent en réalité de Russie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Aujourd'hui, nous abordons un phénomène émergent et de plus en plus discuté : le "flygskam", ou la honte de prendre l'avion. Alors que la crise climatique s'intensifie, des voix s'élèvent pour dénoncer les comportements contribuant fortement aux émissions de CO2, parmi lesquels les voyages en avion sont souvent pointés du doigt. Mais qu'est-ce que le flygskam exactement ? D'où vient ce concept et comment pouvons-nous réimaginer nos façons de voyager ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Les chercheurs de l'Inrae ont observé avec attention six poules de race Sussex, capturant pas moins de 18 000 clichés au cours de trois semaines. Et ce qu'ils ont découvert est fascinant : les poules rougissent en fonction de leur état émotionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Nous explorons une tendance passionnante dans le monde du transport maritime : le retour du fret à voile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Connaissez-vous le paradoxe du palmier marcheur, également connu sous le nom scientifique de Socratea exorrhiza ? Imaginez un arbre qui peut se déplacer de plus d'un mètre par an. Oui, vous avez bien entendu, un arbre qui marche ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Le sol, ce patrimoine naturel souvent négligé, joue un rôle essentiel dans notre écosystème. Il régule le cycle de l'eau, stocke le carbone et fournit les nutriments nécessaires à la croissance des plantes. Mais comment savoir si notre sol est en bonne santé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Une règle souvent méconnue par le grand public entre en vigueur : tenir son chien en laisse en forêt. Mais pourquoi cette mesure ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Les plages ne sont pas seulement des endroits de loisirs pour nous, mais aussi le foyer de nombreuses espèces protégées qui s'y reproduisent au printemps et en été. Des partenaires comme le Conservatoire du littoral, l'Office français de la biodiversité et d'autres encore appellent à la vigilance. Car oui, chaque pas compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Des PFAS, ces substances per- et polyfluoroalkylées, qui font beaucoup parler d'elles ces derniers temps. Alors, pourquoi tant d'agitation autour de ces "polluants éternels" ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion L'agritourisme, une forme de tourisme rural qui permet aux voyageurs de découvrir le mode de vie agricole tout en profitant de séjours confortables et durables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre podcast sur l'environnement, où aujourd'hui nous allons explorer le mystère des vélelles, ces invitées surprises qui jonchent nos plages méditerranéennes au printemps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
RediffusionLe Botswana, le pays qui abrite la plus grande population d'éléphants au monde, a récemment fait la une en proposant d'expédier ces majestueux pachydermes vers des destinations européennes. En mars dernier, le Botswana a déjà agité les médias en menaçant de remplir Hyde Park à Londres avec 10 000 éléphants, en réponse aux discussions britanniques sur l'interdiction des trophées de chasse. Maintenant, c'est à l'Allemagne que le Botswana lance un défi, avec une proposition de 20 000 éléphants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rediffusion Des mésanges à tête noire et des graines de tournesol. Ces oiseaux ont une capacité étonnante à mémoriser l'emplacement de leurs cachettes, même plusieurs mois plus tard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourrais-je d’avoir le pdf. De podcast?
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