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Il n'est pas nécessaire d'édifier des barrières très élevées autour d'un poulailler. Même si elles en avaient envie, les poules ne pourraient guère s'échapper par la voie des airs. En effet, ces volatiles ne sont pas très doués pour le vol. Elles ont pourtant des ailes, mais qui ne leur sont pas d'une grande utilité. Certes, il leur arrive de voler, mais sur une courte distance, qui n'excède pas quelques mètres. Et une poule restera alors près du sol. En effet, elle ne montera guère plus haut qu'un mètre ou un mètre cinquante. Et encore ne parvient-elle à ce résultat qu'en battant frénétiquement des ailes. Son vol s'apparente plus à une suite de bonds désordonnés qu'au vol majestueux d'un rapace. Des poules devenues trop lourdes Mais pourquoi les poules ont-elles tant de mal à voler ? Parce qu'elles ne sont plus faites pour ça. En effet, elles sont issues d'une sélection qui les destine à pondre des œufs ou à finir dans nos assiettes. Elles sont donc devenues trop lourdes. Pesant entre deux et trois kilos, en moyenne, elles peuvent bien voleter sur quelques mètres, mais peinent à prendre de l'altitude. Et leurs ailes, dont la musculature est de toute façon assez peu développée, ne peuvent pas soutenir le poids de leur corps très longtemps. Par ailleurs, les poules domestiques sont à l'abri des prédateurs. Elles n'ont donc pas besoin de voler pour leur échapper, comme le font certains gallinacés sauvages. La morphologie des poules, et la sélection pratiquée par l'homme, ont donc favorisé, chez ces oiseaux, la vie au sol. En effet, les pattes des poules, solides et formées de trois doigts, leur permettent aussi bien de chercher leur nourriture dans le sol que de fuir en cas de danger. En effet, si elles volent mal, elles ont appris à courir vite. Ceci étant, il faut préciser que certaines espèces de poules sont capables, en matière de vol, de performances plus flatteuses. C'est le cas, par exemple, de la poule d'Ancône ou de la Leghorn, qui sont plus légères. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En France et en Europe, le corps d'une personne décédée ne peut être qu'inhumé ou incinéré. Certains responsables politiques et associatifs voudraient ajouter une autre manière de s'occuper de la dépouille mortelle : l'"humusation". Elle consiste à envelopper le corps d'un linceul biodégradable, puis à le déposer, à même le sol, sur une couche de copeaux de bois. Il est ensuite recouvert de matières végétales imbibées d'eau de pluie. Le but serait de transformer le corps humain en un humus qui viendrait fertiliser la terre où il repose. Une pratique funéraire qui divise Cette pratique funéraire vient d'être autorisée par l'État de New York, qui donne ainsi son feu vert à la suite d'autres États américains. Mais elle est, pour l'heure, interdite en France et dans les autres pays européens. Les arguments par lesquels l'Église catholique justifie cette interdiction sont repris, pour l'essentiel, par les opposants à cette méthode de l'humusation. Pour eux, en effet, elle n'assure pas le respect et la dignité avec lesquels doivent être traités des restes humains. Ce qui n'est bien sûr pas l'avis des partisans de cette pratique funéraire, dont certains font allusion à la Bible et à ce passage qui rappelle que l'homme doit "redevenir poussière". Mais ils insistent surtout sur l'aspect écologique de l'humusation. D'après eux, en effet, elle permet la réintégration du corps humain dans le cycle du vivant, sans avoir d'impact négatif sur l'environnement. Ce qui ne serait pas le cas des pratiques funéraires traditionnelles. En effet, l'incinération entraînerait l'émission de 3 % du CO2 émis par un citoyen français. Du fait des transports nécessités par l'organisation des obsèques, l'empreinte carbone de l'inhumation serait encore plus forte. Or, les promoteurs de cette méthode particulière d'inhumation s'appuient sur les souhaits des Français, dont un récent sondage révèle que près de 75 % d'entre eux désireraient avoir une "mort écologique". Forte de ces arguments, une députée appartenant au parti MoDem, présidé par François Bayrou, vient de déposer une proposition de loi visant à expérimenter l'humusation, qui suscitera sans doute de nombreuses réactions. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La planète Saturne ne vas pas sans ses anneaux. Découverts dès le XVIIe siècle, par Galilée, ils sont composés de glace, certaines de ses composantes étant minuscules, alors que d'autres sont des blocs de plusieurs mètres. Les débris formant ces anneaux sont donc surtout composés d'eau gelée, même si elle se mêle d'un peu de métal et de poussière de roches. Ils sont formés de plusieurs parties, dont certaines sont plus brillantes que d'autres. Les scientifiques s'interrogent depuis des siècles sur la formation de ces anneaux, d'ailleurs assez récente, puisqu'elle ne remonterait qu'à environ 400 millions d'années. Sont-ils les vestiges d'un corps céleste détruit par l'attraction de Saturne ou résultent-ils d'une collision entre des objets gravitant dans l'orbite de la planète ? ...Qui disparaissent de temps en temps Quoi qu'il en soit de leur origine, les anneaux de Saturne disparaissent de temps en temps. Non qu'ils soient détruits. En effet, ils continuent bien de tourner autour de Saturne. Mais c'est l'œil humain qui n'est pratiquement plus capable de les apercevoir. De fait, à certains moments, ils ne réfléchissent pas assez de lumière du Soleil pour que nous puissions les admirer. Ce phénomène est dû au changement de l'axe d'inclinaison de la planète. Durant sa très lente rotation autour du Soleil, qui lui prend en effet plus de 29 ans, les positions respectives de Saturne et de la Terre par rapport à notre astre empêchent la vision de ces anneaux depuis notre planète. À un certain moment, la position des anneaux devient perpendiculaire à notre champ de vision. On ne peut alors pas plus les distinguer que si on essayait de voir une lointaine feuille de papier par la tranche. Cette disparition se produit de façon régulière, suivant une périodicité de 13 à 15 ans. Il s'agit donc d'un véritable cycle. Et la prochaine disparition de ces anneaux est prévue pour 2025. Ils s'estomperont alors d'autant mieux qu'ils forment une couche de matériaux finalement assez mince. Et, du fait de leur composition, ce sont de toute façon des formations très instables, qui perdraient plusieurs tonnes de matière chaque seconde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ces dernières années, le sens de l'odorat a fait l'objet de plusieurs études, tant chez les humains que chez les animaux. Des chercheurs américains se sont ainsi demandé si nos deux narines percevaient les odeurs de la même façon. Pour ce faire, ils ont fait appel à une dizaine de patients souffrant d'épilepsie, dans le cerveau desquels des électrodes avaient déjà été implantées. On a alors diffusé trois parfums différents dans l'une et l'autre narines de ces patients, puis dans les deux en même temps. On a ensuite demandé à ces personnes si elles avaient reconnu ces effluves et, dans l'affirmative, quelle narine avait permis cette identification. Chaque narine fonctionne à part Les scientifiques ont recueilli les réponses des participants, puis les ont comparées aux résultats fournis par les électrodes. Ils se sont alors aperçus que l'activité cérébrale liée à la perception des odeurs par chacune des narines était très proche. Mais il y avait tout de même une différence qui, si minime soit-elle, permettait d'identifier un fonctionnement propre de chaque narine. Un phénomène encore plus présent si le même parfum était d'abord présenté à une narine, puis à l'autre. Les chercheurs ont notamment remarqué que, dans un premier temps, chaque narine percevait l'odeur d'une façon particulière. Ce n'est qu'au bout d'un court délai que les deux narines s'accordent à l'identifier de la même manière. Aussi bref que soit ce laps de temps, il témoigne de l'individualisation de chaque narine. Cette découverte a été mise en relation avec des travaux précédents, sur des rats, tendant à montrer que ces animaux étaient également pourvus d'une telle faculté. Selon les scientifiques, cette manière de sentir, avec une perception différente de chaque narine, rendrait notre sens olfactif plus performant. Les chercheurs pensent que cette différenciation de la perception des odeurs entre les deux narines se fait dans une zone du cerveau responsable du fonctionnement de notre odorat. En tous cas, et même si d'autres études sont encore nécessaires, de telles recherches ne peuvent que nous en apprendre davantage sur nos facultés olfactives. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pluton, considéré aujourd'hui, non pas comme une planète à part entière, mais plutôt comme une planète naine, fait la une de l'actualité scientifique. On y a en effet découvert la présence d'un immense volcan, dont la superficie serait comparable à celle de l'île de Chypre. Mais ce super-volcan n'est pas seulement remarquable par sa taille. Il a en effet une autre particularité qui le distingue des autres. Il cracherait des cubes de glace, ou plutôt des blocs formés d'une eau glacée composée en partie d'ammoniaque. D'où l'appellation de "cryovolcan" que lui ont donnée les spécialistes. Et le volume de glace éjecté est impressionnant. Environ 1.000 kilomètres cubes de glace auraient déjà été expulsés du volcan, au cours d'une ou plusieurs éruptions passées. Pour l'heure, en effet, on ne décèle aucune activité volcanique. Mais les scientifiques ne savent pas si ce volcan est éteint ou simplement endormi. Ce volcan est apparu dans une région de 44 km de diamètre, appelée cratère de Kiladze. Elle aurait été formée, non par l'impact d'une météorite, comme on aurait pu le croire, mais par des mouvements du sol de la planète liés à une activité sismique. Ce cratère serait de formation assez récente, puisqu'il ne daterait que de quelques millions d'années. Autour du cratère glacé, les astronomes ont repéré la présence d'eau chargée en ammoniaque. Mais cette eau aurait dû se trouver à une plus grande profondeur. Ce qui suggère qu'elle aurait pu être éjectée par le volcan voilà quelques millions d'années, c'est-à-dire assez récemment, si l'on se réfère à la mesure des temps géologiques. Cette eau chargée d'ammoniaque gèle à une température plus basse que de l'eau ordinaire. C'est ce point de congélation plus bas qui permettrait la circulation d'un véritable "magma glacé" dans les profondeurs de Pluton. Mais ce phénomène s'expliquerait aussi par un certain réchauffement du noyau de cette planète naine. Elle est actuellement l'objet d'autres recherches, notamment pour savoir si Pluton pourrait renfermer, en son centre, de l'eau glacée ou même un océan souterrain. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que le sens de la vue et celui de l'ouïe sont très souvent mis à contribution par les oiseaux pour leur permettre de communiquer entre eux. Mais on a longtemps nié que ces volatiles possédaient un odorat. Des études récentes ont permis d'en apprendre davantage sur ce point. Elles ont confirmé que certaines espèces, comme les vautours d'Afrique et d'Asie, sont bien dépourvues d'odorat. Mais beaucoup d'autres oiseaux sont capables de percevoir les odeurs. Certains, comme le kiwi ou l'urubu à tête rouge, un oiseau charognard, ont même le nez assez fin, si l'on peut dire. C'est aussi le cas d'oiseaux marins comme l'albatros ou le pétrel des neiges, dont l'appareil olfactif occuperait le tiers du cerveau. Si la plupart des oiseaux possèdent un odorat, c'est que ce sens doit leur être utile. Et c'est bien le cas. Ils s'en servent en effet à bien des fins. Chez certaines espèces de canards, ou chez le le pétrel bleu, le choix du partenaire se fait à l'odeur. De leur côté, certains oiseaux, comme le pigeon voyageur, utilisent les odeurs, parmi d'autres indices, pour retrouver leur chemin. Par ailleurs, des études ont montré que des oisillons, comme les poussins ou les canetons, pouvaient garder en mémoire les effluves qui ont accompagné leurs premiers mois. Par la suite, ils montrent une prédilection particulière pour ces odeurs. De même, le choix des végétaux composant le nid peut être dicté par le parfum qu'ils dégagent. C'est ainsi que procèdent les mésanges bleues, qui parsèment leurs nids de brins de lavande ou de menthe, dont l'odeur permettrait de combattre les parasites. C'est aussi à l'odeur que certains oiseaux détectent leur nourriture. De nombreux oiseaux marins "sentent" ainsi les poissons de loin. Les odeurs de leurs prédateurs avertissent aussi certains oiseaux, comme les cailles, de l'approche du danger. On le voit, ce sens de l'odorat, que l'on s'accordait à refuser, il n'y a pas si longtemps, à tous les oiseaux, se révèle pour eux un précieux allié. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les astrophysiciens essaient toujours de percer les mystères entourant la naissance de l'univers. Ils s'efforcent, pour cela, de remonter à ses débuts et d'observer les premières galaxies qui se sont formées. Ils sont aidés, dans leur recherche, par des instruments toujours plus perfectionnés. C'est notamment le cas du télescope spatial James Webb, dont l'un des objectifs est précisément de sonder les zones les plus reculées, et doc les plus anciennes, de l'univers. Et le télescope vient justement de délivrer des résultats surprenants, à propos de l'observation de deux galaxies qui se seraient formées seulement 350 à 400 millions d'années après le Big Bang. Contrairement à ce qu'on supposait, ces premières galaxies observées par le télescope sont environnées de nuages de gaz très brillants. Ils ont même un éclat encore plus vif que les étoiles qu'ils entourent. Et cette brillance exceptionnelle concernerait 90 % de ces galaxies initiales. Comment expliquer cette intense luminosité des premières galaxies de l'univers ? On ne s'attend pas, a priori, à constater un tel éclat pour des objets célestes datant des débuts de l'univers. Ou alors, il faudrait que ces objets soient particulièrement massifs. Mais les astronomes penchent plutôt pour une autre explication. Ils pensent en effet que cette intense luminosité est due en partie aux puissants rayons lumineux émis par des étoiles d'un genre particulier, que les astrophysiciens nomment des étoiles de "population III". Ces étoiles, qui n'ont pas encore été observées, seraient extrêmement massives et lumineuses. Elles seraient les premières à apparaître dans l'univers, environ 400 millions d'années après le Big Bang. Ce qui correspond bien aux observations du télescope James Webb. Cette lumière très énergétique provoquerait, en entrant en contact avec les particules composant les nuages de gaz, des réactions spécifiques, qui accentueraient l'éclat de ces galaxies initiales. Si cette théorie est exacte, cela voudrait dire que les âges sombres de l'univers, période au cours de laquelle aucune étoile ni aucun rayonnement ne se sont formés, se seraient terminés plus tôt que ce que pensaient les scientifiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/le-coin-philo/id1713311087 Spotify: https://open.spotify.com/show/09CceBeXcjCF1I3DlxT0ZE Deezer: https://deezer.com/show/1000376661 -------------------------------------- Une équipe de scientifiques chinois vient de mener à bien une expérience qu'on aurait crue réservée à un film de science-fiction. Ils ont réussi à faire naître un singe "chimérique". En effet, cet animal n'a pas été conçu dans des conditions ordinaires. Il est issu d'un embryon dans lequel on a implanté des cellules souches, capables de se transformer en n'importe quelle cellule de l'organisme. Or ces cellules souches ont été elles-mêmes génétiquement modifiées, de telle sorte qu'elles permettent l'émission d'une fluorescence verte. Les embryons ainsi modifiés ont été implantés dans l'utérus de singes femelles. 12 d'entre elles se sont retrouvées enceintes, les grossesses aboutissant à 6 naissances. Mais un seul de ces singes est né vivant, même s'il n'a vécu qu'une dizaine de jours. On pouvait s'attendre à ce qu'il présente des caractéristiques particulières. Et, de fait, ce bébé singe avait un teint et des yeux un peu verdâtres. Et, du fait de la manipulation génétique dont l'embryon avait fait l'objet, une fluorescence verte apparaissait au bout de ses doigts. À première vue, une telle expérience pourrait paraître choquante, surtout d'un point de vue éthique. Mais il semble que toutes les règles en la matière aient été respectées. Et l'on est d'autant plus enclin à la cautionner qu'elle peut être l'occasion de réelles avancées en matière médicale. Elle permet en effet d'en apprendre davantage, et, qui plus est, sur un organisme vivant, sur ce que les scientifiques appellent la "pluripotence". Il s'agit de la faculté qu'ont les cellules souches de donner naissance à plusieurs tissus cellulaires. Ce qui leur permettrait peut-être de contribuer à la régénération de certains organes. La naissance de ce singe chimérique offre aussi le moyen de mieux maîtriser les expériences de génie génétique. Cette manipulation contrôlée des gènes d'un organisme a de nombreuses applications médicales, dans les domaines de la transplantation d'organes ou la préparation de nouveaux médicaments notamment. Mais elle ouvre aussi des perspectives de recherche intéressantes pour la mise au point de nouveaux traitements pour certaines affections, comme les maladies neurologiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Notre perception des couleurs varie selon la luminosité. Cette particularité de la vision humaine a été mise en évidence, au XIXe siècle, par l'anatomiste tchèque Jan Evangelista Purkinje, dont les contributions, en matière médicale, sont d'ailleurs des plus variées. Ainsi, ce qu'on appelle l'effet, ou le décalage, Purkinje désigne l'accommodation de notre vision, et spécialement de notre perception des couleurs, à la lumière. Il a ainsi contribué à l'établissement de ce que les spécialistes appellent des "domaines de vision". Chacun d'entre eux correspond à une certaine manière de percevoir les couleurs, en fonction de la quantité de lumière. Un décalage vers le bleu Ainsi, la vision "photopique" est celle que l'on expérimente le jour, ou quand les conditions de luminosité sont optimales. Dans une telle situation, ce sont les nuances de rouge qui vont le mieux ressortir. Si l'on regarde un géranium en plein jour, par exemple, ses fleurs, se détachant sur le vert sombre des feuilles, apparaissent en rouge vif. Cependant, l'effet Purkinje opère plutôt dans le cadre de la vision mésopique, quand la lumière du jour commence à baisser, et scotopique, qui désigne la vision nocturne. En effet, dans des conditions de faible éclairage, la vision humaine se décale vers l'autre extrémité du spectre de couleurs, c'est-à-dire vers le bleu. C'est donc en vertu de cet effet Purkinje que, plus la lumière baisse, plus l'on percevra en bleu ces fleurs de géranium qui, en plein soleil, nous semblaient d'un rouge éclatant. Le feuillage de la plante, qui, au grand jour, paraissait plus terne que les fleurs, est perçu comme plus clair quand s'installe une relative obscurité. Cet effet Purkinje peut rendre plus difficile, en astronomie, la mesure de la luminosité de certaines étoiles, dont l'éclat varie à intervalles plus ou moins réguliers. Cette particularité de la vision humaine s'explique par le fonctionnement de l'œil. En effet, cette perception des couleurs tient notamment à la présence des bâtonnets, des cellules responsables de la vision nocturne. Présents dans la rétine, ces bâtonnets contiennent notamment de la rhodopsine, un pigment spécifique qui permet de voir dans la pénombre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Même s'ils font rêver les enfants, les vols dans l'espace ne sont pas des voyages d'agrément. Dans ce milieu particulier, les cosmonautes, aussi bien entraînés soient-ils, sont en effet exposés à de multiples dangers. Il peut ainsi se produire un incendie ou une dépressurisation de la cabine. On ne peut pas exclure non plus qu'un problème survienne lors d'une sortie dans l'espace ou que, tout simplement, un astronaute tombe gravement malade. Les missions spatiales exposent donc les cosmonautes à bien des périls, dont certains peuvent leur coûter la vie. Or, que doit-on faire du corps d'un astronaute décédé dans l'espace ? Des protocoles particuliers Les agences spatiales, dont la NASA, ont déjà réfléchi à cette question. Dans tous les cas, un spationaute décédé ne peut rester dans la même pièce que ses camarades en vie. D'abord pour des raisons psychologiques bien compréhensibles. Ensuite pour éviter la contamination du vaisseau par les bactéries qui pourraient se trouver sur le cadavre. Si le cosmonaute a succombé durant une sortie hors du module spatial, il pourra être laissé dans sa combinaison. On le placera alors dans une pièce dont les conditions de température et d'humidité sont propres à assurer la conservation du corps. Des conditions aisées à maintenir, en principe, à bord d'un vaisseau spatial. La Nasa a envisagé une autre solution, pour le cas où l'astronaute mourrait dans le vaisseau même. Il s'agirait alors de mettre le corps dans un sac hermétique, et de le congeler en l'exposant à la température extérieure. Par vibration, il serait ensuite réduit en plusieurs morceaux. Le rapatriement de la dépouille étant impossible dans le cas d'une mission sur Mars, bien trop éloigné de la Terre, il faudrait se garder d'enterrer le cadavre, à cause d'une contamination toujours possible. L'incinération serait alors la meilleure solution. Quant à laisser le corps dériver dans l'espace, c'est là une pratique strictement interdite par la règlementation internationale en la matière. Pour des raisons tenant au respect de la dignité humaine, mais aussi pour éviter que la dépouille ne heurte un satellite ou un autre objet spatial. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sur les réseaux sociaux, des vidéos très regardées ont montré l'apparition de lumières bleues et blanches sur les lieux du très puissant séisme qui, en septembre dernier, a fait plus de 5.500 morts au Maroc. Ces lumières avaient surgi quelques minutes avant le début du tremblement de terre. Ce n'est pas la première fois que l'apparition de lumières précède le déclenchement d'un séisme. Chacun y est allé de son explication. Certaines hypothèses, comme l'intervention d'hypothétiques extraterrestres, ou la mise en cause d'un programme américain chargé de l'étude de la couche supérieure de l'atmosphère, sont plus la preuve d'une imagination débordante que d'une réflexion sérieuse. Un phénomène provoqué par le séisme ? En revanche, d'autres explications semblent plus rationnelles. Pour certains scientifiques, ces lumières pourraient provenir d'une perturbation du réseau électrique, liée au séisme. Ils rappellent ainsi qu'un tremblement de terre, qui s'est produit au Mexique, en 2021, a détruit un transformateur électrique. Ce qui s'est traduit par le surgissement de lumières bleues. Mais l'explication la plus souvent avancée, par certains scientifiques, est l'existence de ce qu'ils appellent une "lumière de séisme". Elle serait produite par l'irruption soudaine de charges électriques, provoquée par la rupture des failles. C'est le contact avec l'air qui les transformerait en lumières. Les tenants de cette thèse remarquent que ces "lumières sismiques" surgissent plus volontiers au-dessus de failles verticales et lorsque les roches impliquées sont de nature cristalline. Or, le récent séisme du Maroc peut être placé dans cette catégorie. Ces spécialistes ont d'ailleurs repéré plusieurs sortes de lumières, les unes très fugaces, les autres visibles plus loin et plus longtemps. De même, certaines de ces lumières ne bougent pas, alors que d'autres sont en mouvement. Il en est même qui ressemblent à des flammes, mais sans dégager de chaleur. Cette théorie des "lumières de séisme" ne fait pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Pour l'heure, en effet, très peu d'études ont été consacrées à ce phénomène, qui n'a fait l'objet d'aucune vérification expérimentale. D'autres recherches seront donc nécessaires pour élucider un phénomène qui, pour l'instant, reste inexpliqué. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'origine et la nature du peuplement de la Polynésie intéressent d'autant plus les archéologues qu'il s'agit sans doute de la dernière terre que l'Homo sapiens occupa, aux environs de 1.500 ans avant J.-C. Et, en la matière, les hypothèses n'ont pas manqué, celles notamment qui faisaient venir d'Amérique du Sud les premiers habitants de ces îles. Certains éléments, comme la culture de la patate douce en Polynésie, ou l'existence de vents favorables entre ces deux lieux, ont pu inciter certains scientifiques à le croire. Aujourd'hui, cependant, la théorie qui semble la plus solide fait de certains peuples asiatiques les ancêtres des Polynésiens. Des embarcations très bien conçues En effet, les langues parlées en Polynésie appartiennent à la famille linguistique austronésienne, dont le berceau est l'Asie du Sud-Est et l'île de Taïwan. Par ailleurs, en dehors de la patate douce, la plupart des plantes à usage alimentaire, ainsi que des animaux familiers, comme le chien, le cochon ou le poulet, sont originaires de cette partie du monde. Si des hommes aventureux sont partis de l'Asie du Sud-Est, voilà environ 3.000 ans, pour peupler ces îles lointaine, c'est qu'ils étaient d'excellents navigateurs. Ils utilisaient en effet de vastes pirogues à voile, dotées de deux balanciers, entre lesquels une plateforme était construite. Elles ressemblaient donc à nos catamarans modernes. Très stables, ces embarcations étaient bien adaptées à la navigation en haute mer. Par ailleurs, elles étaient assez vastes pour abrier une cinquantaine de passagers, mais aussi les végétaux et les animaux nécessaires à une implantation pérenne dans les terres où ils devraient vivre. On a longtemps cru que ces hommes, perdus dans l'immensité de l'océan, avaient découvert par hasard les îles qu'on appellerait plus tard la Polynésie. or, même s'ils n'avaient pas d'instruments de navigation, ces habiles marins se servaient comme guide de la course des étoiles qui, dans cette partie du monde, se lèvent à l'Est et se couchent à l'Ouest. La direction des vents et les mouvements de la houle constituaient aussi des repères commodes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les scientifiques se sont longtemps demandé comment la Lune avait pu se former. Une hypothèse débattue depuis des années semble se confirmer. Notre satellite serait né de l'agrégation de gros morceaux de matière qui se seraient détachés de la Terre à la suite d'une collision. Ce choc se serait produit, voilà environ 4,5 milliards d'années, avec Theia, une planète en formation de la taille de Mars. Il s'agirait d'un événement cataclysmique, puisque cette planète aurait heurté la Terre à une vitesse de plus de 36.000 km/h. Il ne fournirait pas seulement une explication plausible à la formation de la Lune. Il nous apporterait aussi de nouvelles connaissances sur celle de notre propre planète. Des morceaux d'une autre planète au cœur de la Terre Les scientifiques ont en effet découvert l'existence de deux immenses taches, enfouies sous les profondeurs de la Terre. Elles se trouveraient à environ 2.900 kilomètres de la surface, donc à proximité du noyau de notre planète. Elles se situeraient plus précisément sous le continent africain et l'océan Pacifique. Ces taches correspondraient à des amas rocheux s'étendant sur plusieurs milliers de kilomètres. Or les scientifiques ont constaté que la densité de ces masses rocheuses était différente de celle des roches alentour. On peut dès lors en déduire que ces roches ne sont pas constituées du même matériau que ceux qui composent le reste du manteau terrestre. Et, de fait, de nombreuses recherches, menées avec les techniques les plus modernes, montrent que l'incrustation de ces amas rocheux dans le cœur de notre planète pourrait résulter de cette collision originelle entre la Terre et Theia. De larges blocs rocheux appartenant à la planète Theia se seraient introduits dans la partie supérieure, en fusion, du manteau terrestre. D'autres auraient pénétré plus profondément, jusqu'aux environs du noyau. Cette descente aurait été facilitée par la présence importante d'oxyde de fer, qui aurait rendu ces morceaux de roches plus lourds. Rien n'est définitivement prouvé pour l'instant. La comparaison des roches censées appartenir à Theia et de matériaux prélevés sur la Lune en apprendra sans doute davantage aux scientifiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les aurores boréales se produisent normalement dans l'Arctique. Si ces aurores se manifestent dans l'hémisphère Sud, on les verra dans les parages de l'Antarctique. Et on parlera, dans ce cas, d'aurores australes. Mais, depuis quelque temps, ces phénomènes sont signalés à des latitudes anormalement basses. Ainsi nombre de nos compatriotes ont pu en apercevoir dans le ciel français. Comment expliquer cette anomalie ? Pour le comprendrez, il faut d'abord rappeler comment se forment les aurores boréales. Elles sont issues de la confrontation entre des jets de particules électriquement chargées, émises à l'occasion des tempêtes solaires, et des gaz présents dans la haute atmosphère. De cette rencontre, naissent des éclats lumineux, qui s'agrègent en longs filaments. Ce sont les gaz qui leur donnent les magnifiques couleurs qui font de ces aurores un spectacle de toute beauté. C'est le champ magnétique de la Terre qui, en quelque sorte, capture ces particules et les dirige vers les pôles. Des phénomènes plus intenses Si des aurores boréales ont été récemment aperçues en France, mais aussi en Angleterre ou aux États-Unis, c'est en raison de la puissance accrue des tempêtes solaires. Ce phénomène s'explique par les variations d'activité du Soleil qui suit, en la matière, des cycles de 11 ans. Or, d'après les spécialistes, notre astre est entré dans un tel cycle en 2019, et il est désormais dans une phase d'activité plus forte, qui devrait culminer en 2025. Cette recrudescence des tempêtes se manifeste dans certaines zones de l'astre, où l'activité est plus intense. Aussi doit-on s'attendre à des tempêtes solaires à la fois plus nombreuses et plus intenses. Les météorologues citent, à cet égard, l'exemple d'une récente tempêté, classée 4 sur une échelle de mesure qui compte 5 degrés. Observée en avril dernier, elle s'est manifestée par des jets de particules atteignant la Terre à la vitesse prodigieuse de 3,2 millions de km/h. La masse de particules éjectées de la surface du Soleil a été telle que les aurores boréales formées à cette occasion ont largement débordé les régions où elles apparaissent d'habitude. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter l'épisode "Pourquoi l'inceste n'est pas un crime ?": Apple Podcasts: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/51298 ----------------------------- L'altération des fonctions cognitives, avec l'âge, n'est pas une fatalité. De nombreuses études montrent en effet que la stimulation du cerveau, par des activités adaptées, retarde ou même empêche ce déclin. Ce serait aussi la meilleure manière de prévenir la survenue d'une forme ou d'une autre de démence sénile. De telles activités sont nombreuses. Ainsi, un senior peut contribuer à la préservation de ses facultés intellectuelles en jouant aux cartes, en envoyant des textos à ses amis ou en suivant les cours d'une faculté du temps libre, plus spécialement réservée aux retraités. Les mots croisés ou les puzzles sont aussi, dans ce domaine, d'excellents exercices. C'est en tout cas ce qu'a constaté une équipe de chercheurs en suivant, durant 10 ans, 10.000 Australiens de plus de 70 ans, s'adonnant régulièrement à ce type d'activités. Les scientifiques ont alors remarqué que le risque de perte des capacités cognitives baissait de 11 %, par rapport à une population similaire ne se livrant à aucune de ces activités. Une activité qui mobilise plusieurs fonctions du cerveau Les retraités désireux de conserver tous leurs moyens intellectuels ont tout intérêt à prendre une autre habitude. Celle de tenir leur journal intime. Cette pratique nous amènerait à faire plusieurs choses à la fois, donc à mobiliser des zones différentes du cerveau. En effet, pour tenir son journal, il faut d'abord se souvenir des faits qu'on va consigner. C'est donc un excellent stimulant de la mémoire. Il faut aussi bâtir un texte cohérent, et aussi bien écrit que possible, ce qui suppose une certaine réflexion. Enfin, l'acte même d'écrire, sur un feuille de papier ou un écran d'ordinateur, implique la mobilisation de certaines compétences. Et il est même prouvé que ce type d'activités, s'il est pratiqué de façon régulière, peut donner une nouvelle jeunesse au cerveau. Ainsi, l'écriture de son journal intime, jour après jour, peut entraîner, dans certains cas, la création de nouveaux neurones, impliqués dans de nouvelles connexions. C'est le moyen, pour une personne vieillissante, de conserver toute sa fraîcheur intellectuelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les trous noirs n'en finissent pas de susciter la curiosité des scientifiques et du grand public. On le sait, ils se forment à la suite de l'effondrement sur elle-même d'une étoile très massive. La gravité est alors si puissante que rien, pas même la lumière, ne peut sortir de ce trou noir. On en compte une énorme quantité dans l'univers. Mais certains astrophysiciens vont jusqu'à imaginer que cet univers lui-même, donc notre galaxie, et la Terre avec elle, ferait partie d'un trou noir. Pour comprendre cette curieuse théorie, il faut d'abord rappeler que, pour certains scientifiques, l'univers qui abrite notre galaxie, et des myriades d'autres, ne serait pas le seul. Il y en aurait plusieurs, que les scientifiques appellent des multivers. Des passages d'un univers à l'autre Les tenants de cette théorie postulent que le trou noir servirait en quelque sorte de passage entre deux univers. En effet, la matière attirée au fond du trou noir atteint un tel degré de compacité et de petitesse qu'elle ne peut pas s'effondrer davantage. La matière en cet état s'appelle une "singularité". Mais elle n'est pas seulement infiniment petite et dense. D'après les scientifiques, elle serait aussi tordue par l'effet de la rotation du trou noir. Si l'on en croit cette théorie, cette minuscule "graine", grosse de tout un univers, et de ses milliards de galaxies, serait prête à se détendre brusquement, comme mue par un puissant ressort. On retrouve là une explication du Big Bang. Autrement dit, ce que nous appelons le "Big Bang" ne serait rien d'autre que l'expansion subite de la singularité d'un trou noir, qui aurait existé dans un autre univers. Notre univers serait donc né dans un trou noir, au sein duquel il se développerait toujours. Les univers seraient donc emboîtés les uns dans les autres, un peu à la manière des poupées russes. Et les trous noirs seraient les ponts qui les relieraient. Perdus à l'intérieur de cet immense trou noir, les Terriens ne pourront jamais mettre en évidence l'existence d'un éventuel univers parallèle. Tout juste certains d'entre eux peuvent-ils l'imaginer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les scientifiques ont pu se demander si la ménopause était un phénomène réservé à l'espèce humaine. En effet, il est très peu observé dans la nature, où, dans la très grande majorité des cas, sauf chez certains cétacés, comme les narvals ou les orques, les femelles ont des petits jusqu'à la fin de leur vie. Or, les zoologues ont découvert que la ménopause existe chez une nouvelle espèce animale, celle des chimpanzés. Du moins a-t-elle été constatée chez certaines populations. C'est notamment le cas d'un groupe de chimpanzés vivant dans un parc national d'Ouganda. Les scientifiques ont observé là, entre 1995 et 2016, plus de 180 femelles. Et ils ont remarqué qu'elles cessent de se reproduire à un certain moment. D'après leurs calculs, ces femelles vivent le cinquième de leur vie adulte après le moment où elles n'ont plus de petits. Et cette fin de leur vie reproductive ne serait pas due à des maladies ayant entraîné leur stérilité. Limiter la concurrence entre femelles ? Les zoologues se demandent pourquoi la ménopause interrompt la vie reproductive de ces chimpanzés femelles. Il se pourrait que l'homme ait joué un rôle dans l'apparition de ce phénomène. En effet, dans ce vaste parc national, les singes n'ont pas à craindre leurs prédateurs naturels. Une telle protection pourrait entraîner une plus grande longévité chez ces femelles et mettre en évidence une vie après la ménopause qu'on ne soupçonnait pas. Pour certains chercheurs, cependant, la ménopause chez les chimpanzés existe en dehors de toute intervention humaine. La piste de la "grand-mère", qui permettrait aux femelles ménopausées de mieux s'occuper de leurs petits-enfants, pourrait se révéler prometteuse pour les femmes, mais pas pour les chimpanzés. En effet, les femelles de cette espèce quittent le groupe dans lequel elles naissent et grandissent. Elles ne connaissent donc pas leurs "petits-enfants". L'hypothèse la plus souvent retenue par les chercheurs est que l'existence de cette ménopause permettrait de contenir la rivalité pouvant naître entre les femelles les plus jeunes et les plus âgées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous l'avez sans doute remarqué dans votre propre entourage, les femmes ont tendance à être plus frileuses que les hommes. Et, de fait, la température jugée satisfaisante pour les hommes serait, en moyenne, de 21°C, alors que les femmes auraient besoin de 25°C. Ces différences s'expliquent par des raisons physiologiques. Ainsi, le mécanisme de contraction des vaisseaux sanguins qui, en cas de baisse de la température, limite les déperditions de chaleur, notamment aux extrémités, est moins efficace chez les femmes. Par ailleurs, une masse musculaire plus dense permet aux hommes de produire davantage de calories, et donc de chaleur. Et ce d'autant que la peau, plus froide, est séparée des muscles, source de chaleur, par une couche de graisse moins épaisse chez les hommes. Une question d'hormones... Les hormones sexuelles jouent aussi un rôle notable dans l'impression de froid souvent ressentie par les femmes. Des études ont en effet montré que la testostérone, une hormone mâle, limitait l'action d'une protéine captant le froid. Le taux de testostérone diminuant avec l'âge, les hommes plus vieux sont souvent plus frileux que leurs cadets. À l'inverse, les œstrogènes, hormones féminines, ont tendance à épaissir le sang. Ce qui rend moins fluide la circulation sanguine vers les doigts ou les orteils, les rendant dès lors plus sensibles au froid. Des expériences sur des souris ont permis de vérifier ces éléments. Ainsi, des mâles privés de testostérone se sont montrés plus vulnérables au froid. ...Mais aussi de société Mais cette frilosité des femmes ne s'explique pas seulement par des raisons physiologiques. En effet, des études ont montré que les systèmes de chauffage sont le plus souvent conçus pour satisfaire les besoins masculins. Autrement dit, ces appareils ne seraient pas adaptés au métabolisme particulier des femmes. Et si la température préconisée dans les bureaux, de l'ordre de 20 ou 21°C, convient très bien à la majorité des hommes, elle fait moins l'affaire des femmes, qui auraient besoin, en moyenne, de 4 degrés supplémentaires pour se sentir à l'aise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dire de quelqu'un qu'il a une "mémoire de poisson rouge" n'est pas précisément un compliment. On sous-entend par là que la personne en question ne retient pas grand chose de ce qu'elle voit ou de ce qu'on lui dit. C'est, pense-t-on, en raison de cette mémoire défaillante que le poisson rouge a l'air tout frétillant dans un petit bocal dont il oublierait sans cesse l'exiguïté. Une manière, pour les propriétaires de poissons rouges, de se déculpabiliser à peu de frais. Mais cette réputation faite au poisson rouge est un mythe. Dans la réalité, il a une mémoire que même l'éléphant, pourtant réputé pour sa capacité à se souvenir, pourrait lui envier. Une mémoire assez élaborée En effet, de nombreuses études ont été menées sur cette question. Un ouvrage a même été consacré aux facultés mnésiques des poissons. Ils montrent que non seulement le poisson rouge a de la mémoire, mais qu'il peut se souvenir de certains faits jusqu'à cinq mois après qu'ils se sont produits. Certains sont capables de se rappeler l'emplacement d'un levier qui, s'ils le poussent, leur fournit de la nourriture. D'autres poissons rouges se sont révélés capables de mémoriser de la musique. Là encore, ces sons étaient associés à la délivrance de nourriture. Des chercheurs ont donc diffusé de la musique dans l'aquarium, puis ont relâché les poissons dans la mer. Cinq mois plus tard, ils font entendre la même mélodie. Aussitôt, les poissons rouges qui l'ont déjà entendue semblent la reconnaître et se dirigent vers l'aquarium. Les scientifiques ont également placé un objet dans l'aquarium, auprès duquel ils ont mis de la nourriture. Ils ont alors constaté que la plupart des poissons rouges se dirigeaient vers ce objet, dont ils se souvenaient sans doute qu'il était associé à la nourriture. D'autres recherches ont montré que les poissons rouges étaient également capables de retrouver leur chemin dans un labyrinthe. Ces animaux ne semblent pas seulement en mesure de mémoriser des faits. Cette mémoire leur donnerait une véritable capacité d'apprentissage, qui leur permettrait de mieux s'adapter à leur environnement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Combien de temps un nageur plongé dans une eau très froide peut-il survivre ? Il faut d'abord savoir ce que l'on entend par là. On estime généralement qu'une eau est froide quand sa température s'abaisse au-dessous de 19°C. On pourra la considérer comme glaciale quand elle est à environ 3°C. La durée de survie sera bien sûr fonction de la température de l'eau. Les spécialistes l'estiment à environ 3 heures dans une eau à 15°C. Mais une personne immergée dans une eau à 3°C ne survivrait pas plus de trois quarts d'heure. Une durée qui s'abaisse à 30 minutes dans une eau à 0°C. Ce sont là des durées maximales. En effet, plusieurs facteurs peuvent limiter le temps de survie dans une eau très froide ou glacée. Il peut se produire un choc thermique ou une hydrocution. Par ailleurs, l'épuisement consécutif à la nage, surtout si les mouvements sont désordonnés, peut provoquer un décès prématuré du nageur. En effet, une forte hypothermie, suivie d'un collapsus, c'est-à-dire d'une chute brutale de la pression artérielle, peuvent alors survenir, parfois même après le sauvetage de la personne. Adaptation du corps et choix de la position Si une personne plongée dans de l'eau très froide peut survivre un certain temps, c'est en raison de l'adaptation du corps humain à ces conditions extrêmes. Dans ce cas, en effet, les vaisseaux sanguins ont tendance à se contracter, ce qui diminue leur calibre. Ce phénomène réduit la circulation sanguine à la surface de la peau, limitant ainsi les déperditions de chaleur. Une température corporelle normale peut ainsi se maintenir quelque temps. Des frissons vont aussi se produire. Ils augmentent le rythme cardiaque et la chaleur corporelle, mais pour peu de temps. La personne plongée dans cette eau glacée peut aussi augmenter son temps de survie. Ainsi, elle doit nager le moins possible et se laisser flotter, en évitant les gestes amples et saccadés. La meilleure posture à adopter, si cela est possible, est la position fœtale, les jambes serrées et les cuisses relevées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comments (9)

Yvan Shema

Que Dieu aïe pitié de tous les utilisateurs de cette appli.

Mar 16th
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Thibault de Changy

le contenu du podcast est erroné

Sep 2nd
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marc Genevey

j'adore! un seul reproche : l'accélération de l'enregistrement est très souvent exagéré, et nuit au plaisir de l'écoute.

Jul 27th
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unknow1991

g5y nth. h

Jul 10th
Reply (1)

Artin akbari

👏🏻

Jan 22nd
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Inès B

C'est peut-être une question bête mais... pourquoi partir du principe que Hercule et la tortue courent à la même vitesse ? C'est peu vraisemblable

Feb 17th
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guipoum

je les ecoutent tous. vous avez 3 podcasts cesr bien ça?

Nov 28th
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Valérie Schneider

Mon rituel du matin, pendant que je me lave ! Très instructif et ludique. J'écoute également Choses à savoir Culture générale et Choses à savoir Santé.

Jul 20th
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