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Choses à Savoir SCIENCES

Author: Choses à Savoir

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Développez facilement votre culture scientifique grâce à un podcast quotidien !

2021 Episodes
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Alors que le contexte international demeure très tendu, et que certains observateurs n'excluent pas la possibilité d'une attaque russe contre des pays membres de l'OTAN, les préparatifs militaires de Moscou sont scrutés de près par les responsables américains. Or, une récente déclaration de Michael Turner, le Président de la commission du Renseignement de la Chambre des Représentants américaine, ne pourra qu'inquiéter aussi bien les milieux officiels que l'opinion publique. Il a en effet précisé, sur les réseaux sociaux, qu'une grave menace mettait en cause la sécurité nationale. Elle provenait d'une puissance étrangère décidée à déstabiliser le pays. Le danger serait si grave que l'élu demandait au Président Biden de déclassifier les informations relatives à cette menace. On le voit, Michael Turner est volontairement resté dans le vague, ne voulant pas révéler d'emblée des informations hautement confidentielles. Mais il n'a pas fallu longtemps aux médias pour avoir vent des dessous de l'affaire. Ils ont en effet réussi à apprendre que la puissance étrangère en question était la Russie. Ce qui, compte tenu de la situation internationale, n'était guère difficile à deviner. Quant au grave danger censé menacer le pays, il prendrait l'aspect d'une nouvelle arme nucléaire. Elle pourrait être envoyée dans l'espace, avec comme mission de détruire les satellites militaires américains. Il s'agirait d'un nouvel élément dans le terrible arsenal de guerre que le dirigeant russe est soupçonné de constituer. Les responsables et les militaires américains se sont étonnés de la divulgation de ces informations, qu'ils jugent prématurée. Ils ne nient pas le déploiement possible d'une telle arme. Mais, pour l'heure, elle serait loin d'être opérationnelle. En tout état de cause, elle ne devrait pas l'être avant longtemps. C'est pourquoi, si cette menace est jugée "sérieuse", elle n'est pourtant pas considérée comme "urgente". Pour l'instant, ces informations ne seront pas rendues publiques, mais le comité composé des huit membres du Congrès américain habilité à examiner les questions de sécurité nationale devait se réunir. Mais ses débats resteront sans doute confidentiels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter mes podcasts: 1/ Dans un lavabo, l’eau s’écoule-t-elle toujours dans le même sens ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/dans-un-lavabo-leau-s%C3%A9coule-t-elle-toujours-dans-le-m%C3%AAme-sens/id1048372492?i=1000649151744 Spotify: https://open.spotify.com/episode/7AQpMjrDi2WoSLm8orRmaj?si=922a9173b2274d40 2/ Quelle est la différence entre la tutelle et la curatelle ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/quelle-est-la-diff%C3%A9rence-entre-la-tutelle-et-la-curatelle/id1048372492?i=1000648907196 Spotify: https://open.spotify.com/episode/6ZTmV8hDFpCog9hrAyyrqF?si=250c9d3ec5444166 3/ Pourquoi les avocats portent-ils une robe noire ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-avocats-portent-ils-une-robe-noire/id1048372492?i=1000647931088 Spotify: https://open.spotify.com/episode/0J7DDFCJaSQL70LiTVrLkP?si=302773ddfd2948c1 4/ Pourquoi le Vatican est-il protégé par des gardes suisses ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=3d75e97cfbb14681 ------------------------------------- La radioactivité a été découverte en 1896 par le physicien français Henri Becquerel. Il s'agit d'un phénomène physique, dans lequel les noyaux de certains atomes instables se transforment pour revenir à un état plus stable. Cette transformation se traduit par la diffusion d'un rayonnement. C'est ce qu'on appelle la radioactivité. Certaines techniques médicales, comme la radiothérapie, ou les centrales nucléaires ont recours à une forme artificielle de radioactivité. Mais la radioactivité a surtout une origine naturelle. Elle est en effet très présente dans notre environnement et représente environ les deux tiers des rayonnements radioactifs auxquels sont exposés les êtres humains et aussi les animaux. L'exposition à la radioactivité est mesurée en millisievert (mSv). Aujourd'hui, un Français, par exemple, reçoit une dose annuelle de radioactivité d'environ 3,9 mSv. Cette radioactivité naturelle se trouve à peu près partout. Dans le sol et le sous-sol pour commencer. Il en émane en effet un gaz découvert par Marie Curie, le radon. Elle a repéré ce gaz incolore et inodore au cours de ses recherches sur le radium, car il provient de la désintégration de cet élément radioactif. Le radon peut se diffuser dans les logements à partir des caves. Il vaut donc mieux aérer ses pièces, car il est reconnu, depuis une trentaine d'années, comme un gaz cancérigène. Une autre source de radioactivité naturelle se trouve notamment dans les roches. Elle provient d'un type d'atomes radioactifs qui, en se désintégrant, produisent ce que les scientifiques appellent le "rayonnement tellurique". Il existe également un rayonnement cosmique. Il est surtout composé de protons et de noyaux atomiques, qui se diffusent dans l'espace et finissent par atteindre la Terre. Il est plus sensible en altitude, sur le sommet d'une montagne par exemple, ou aux deux pôles. Il faut aussi rappeler que certains aliments contiennent des éléments radioactifs, comme le potassium par exemple. C'est notamment le cas de la viande, de l'eau minérale ou encore de certains légumes ou fruits. Enfin, il ne faut pas oublier que le corps humain lui-même émet une radioactivité naturelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans nos sociétés occidentales, le mérite, comme vecteur de réussite professionnelle, joue un rôle essentiel. On considère souvent que, dans ces conditions, l'intelligence est le principal moteur de l'ascension sociale, et donc de l'accès à des professions mieux rémunérées. En résumé, les personnes intelligentes sont plus riches que les autres. Or une récente étude vient contredire, du moins en partie, une telle affirmation. Elle a porté sur plus de 59.000 Suédois, qui ont tous subi un test d'aptitudes cognitives. Il s'agit donc d'un échantillon assez large, qui se signale aussi par la diversité des professions exercées et des rémunérations perçues. Cependant, cette recherche ne concerne que des hommes, issues d'une seule nationalité. c'est là une limite à prendre en compte. Les auteurs de l'étude ne remettent pas en cause le lien entre les capacités intellectuelles d'un individu et sa réussite professionnelle. Cette corrélation a d'ailleurs été mise en évidence par de précédentes recherches. Cette étude, cependant, tend à la relativiser. En effet, ses résultats montrent qu'au-delà d'un certain niveau de salaire, les aptitudes de la personne qui le gagnent semblent stagner. Comme si elles atteignaient un seuil, impossible à dépasser. De fait, cette étude indique qu'au-delà d'un salaire annuel de 60.000 euros, gagné par 1 % des participants, les résultats de ces derniers aux tests étaient inférieurs à ceux des personnes gagnant un peu moins d'argent qu'eux. Ce qui tendrait à prouver que l'accès à ces postes très bien rémunérés ne dépend pas seulement des aptitudes intellectuelles. D'autres facteurs expliqueraient le succès d'un parcours professionnel. L'appartenance à certains milieux sociaux serait l'un d'entre eux. Dans ce cas, les relations que peut faire jouer la famille, et l'éducation soignée qu'elle ne manque pas de donner aux enfants, peuvent faire avancer une carrière plus sûrement que la seule possession de capacités intellectuelles. Certains traits de personnalité ne sont pas non plus sans influence sur un parcours professionnel. Mais la chance peut aussi jouer un rôle, offrant, à certains moments, des opportunités de carrière à ceux qui savent les saisir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sur le passage d'un cyclone, des vents d'une grande intensité se déchaînent. Devant ces éléments en furie, les gens se calfeutrent chez eux. Et pourtant, au centre de cette violente tempête, règne un calme étonnant. Nous sommes dans l'œil du cyclone. Dans cette zone entourée de vents tempétueux, où des pluies torrentielles s'abattent sur le sol, ne souffle qu'une légère brise. Le ciel est bleu, la température est douce et tout semble apaisé. Cet œil du cyclone est une zone circulaire, d'un diamètre variant généralement entre 30 et 60 kilomètres. Elle est isolée par un véritable mur de nuages. Le promeneur qui passerait, sans transition, de la zone de turbulences à cette oasis de tranquillité, aurait vraiment l'impression de connaître deux climats radicalement différents. Si l'œil est une zone d'apparence calme, c'est d'abord en raison d'un comportement différent des masses d'air. Dans le mur de nuages qui l'entoure, appelé parfois "mur de l'œil", l'air entame un mouvement ascendant, qui se traduit par la formation de tourbillons de vents violents et d'intenses précipitations. C'est cette zone qui connaît le temps le plus perturbé. En revanche, les vents ont tendance à descendre dans l'œil du cyclone. Ce mouvement descendant, appelé "subsidence", explique en partie le calme qui règne au cœur de la tempête. Si les températures y sont également plus élevées, c'est parce que les masses d'air, en descendant, ont tendance à se réchauffer. Ces vents ne touchent d'ailleurs pas le sol, mais restent bloqués entre un et trois kilomètres d'altitude. Une autre raison expliquerait encore le calme de cette zone centrale du cyclone. Pour les spécialistes, en effet, elle serait due à un état d'équilibre entre deux forces antagonistes, l'une poussant vers l'extérieur du cyclone, l'autre exerçant une pression inverse. Une petite partie de l'air contenu dans le mur de nuages s'échapperait d'ailleurs vers l'œil, mais y serait aussitôt asséchée. Quoi qu'il en soit, les météorologues ont du pain sur la planche, car les mécanismes de formation de l'œil d'un cyclone sont encore assez mal connus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Des scientifiques israéliens viennent de faire une découverte étonnante au fond de la Méditerranée. Ce n'est pas un trésor enfoui depuis des siècles qu'ils ont localisé, mais un canyon sous-marin d'une taille imposante. À environ 120 kilomètres au sud de Chypre, ils ont en effet repéré, à 500 mètres de profondeur, un canyon en forme de U mesurant environ 10 kilomètres de largeur. Cette formation géologique sous-marine daterait d'environ 6 millions d'années. Elle serait en effet apparue, à cette époque, à l'occasion de ce que les spécialistes nomment la "crise de salinité messinienne". Peut-être d'origine tectonique, cet événement se serait traduit par le resserrement, au niveau de Gibraltar, du détroit reliant la Méditerranée à l'Atlantique. Cet isolement de la Méditerranée aurait entraîné un relatif assèchement et une salinité accrue de la mer. En effet, l'évaporation a dès lors été plus importante que les apports en eau douce, ce qui s'est traduit par une augmentation du taux de sel dans la mer. Moins bien alimentée par l'Atlantique, elle s'est également mise à baisser. Cette diminution du niveau de la Méditerranée se serait accompagnée de puissants courants marins qui auraient creusé le fond de la mer. Non contente de modifier l'aspect des fonds marins, cette "crise de salinité messinienne" aurait eu de graves conséquences sur la faune et la flore marines. Depuis les années 1970, d'autres canyons sous-marins ont été découverts. Celui qu'on vient de localiser, et qui se distingue par sa taille, fait partie d'un ensemble de formations sous-marines similaires, qui s'étendent des rivages syriens à la bande de Gaza. Elles forment le bassin du Levant. Les spécialistes ignorent si ce nouveau canyon est apparu en quelques milliers d'années ou s'il a fallu, pour cela, une période beaucoup plus longue, de l'ordre d'un demi million d'années. Il est possible que ce canyon se soit formé au début de la phase d'assèchement de la Méditerranée. Quoi qu'il en soit, on l'a baptisé Ératosthène, du nom d'une montagne sous-marine voisine. C'est aussi celui d'un astronome et mathématicien grec, qui vécut au IIIe siècle avant J.-C. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, l'espérance de vie à la naissance, qui mesure le nombre d'années qu'une personne peut espérer vivre entre sa naissance et sa mort, ne cesse de progresser, et ce dans la plupart des pays du monde. Cependant, les femmes peuvent toujours espérer vivre plus longtemps que les hommes. Mais cet écart tend à se resserrer. En France, tout d'abord, les hommes ont gagné 2,2 ans de vie supplémentaire entre 2006 et 2016. Ce supplément n'est, durant la même période, que d'1,2 an pour les femmes. En 2016, l'âge moyen au décès est de 85,6 ans pour une femme et de 79,3 ans pour un homme. Dans les pays pauvres, où l'espérance de vie est la plus faible, les hommes ont gagné près de 15 ans supplémentaires entre 1990 et 2010, contre à peine un an pour les femmes. Et, dans les pays les plus riches, l'écart entre hommes et femmes est passé de 4,84 ans en 1990 à 4,77 ans en 2010. Et il devrait encore se resserrer, pour se situer autour de 3,4 ans à l'horizon 2030. La réduction de cette inégalité d'espérance de vie, entre les hommes et les femmes, peut s'expliquer, en partie, par les progrès de la médecine, notamment dans les pays les moins développés. Mais, la plupart du temps, elle concerne aussi bien les hommes que les femmes. La modification de certains comportements joue, à cet égard, un rôle plus important. Ainsi, la consommation d'alcool et de tabac, traditionnellement plus marquée chez les hommes, tend à baisser et à se rapprocher de celle des femmes. Aussi ces dernières sont-elles davantage touchées qu'auparavant, en moyenne, par les maladies cardiovasculaires et certaines formes de cancer. Par ailleurs, certains métiers plus pénibles et peu qualifiés, dans le secteur des services notamment, sont plus souvent exercés par des femmes. Si les hommes se rapprochent de la durée de vie moyenne des femmes, c'est aussi, sans doute, parce que leurs fonctions dans la société, si elles ne sont pas encore interchangeables, tendent à devenir similaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les spécialistes du climat ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites de manière significative, le réchauffement de la planète continuera de provoquer des événements climatiques extrêmes. Mais au XIXe siècle et au début du siècle suivant, la majorité des scientifiques ne voyaient pas les choses ainsi. Pour eux, le principal danger auquel était confrontée l'humanité était le refroidissement de la Terre. Il fallait donc trouver d'urgence des moyens pour la réchauffer et rendre ainsi la vie plus supportable sur notre planète. C'était notamment la conviction d'un certain William Lamont Abbott. Cet ingénieur respecté, membre du conseil de l'université d'Illinois, n'était pas un fantaisiste ni un illuminé. Pourtant, ce qu'il proposait, à la fin des années 1920, pour assurer l'avenir de la planète, ferait bondir d'indignation les écologistes d'aujourd'hui. En effet, pour réchauffer la planète, il préconisait de brûler toutes ses réserves de charbon. La combustion de toutes ces ressources fossiles ferait aussitôt remonter les températures moyennes. Ce serait la meilleure manière d'éviter cet inéluctable refroidissement de la planète qui, selon les contemporains de l'ingénieur, représentait, pour l'avenir de l'humanité, le péril le plus grave. Objet de toutes nos craintes, ce réchauffement de la planète était alors vu comme un moyen d'accroître la surface cultivable de la Terre. Même les régions polaires, devenues plus tempérées, se mettraient à produire du blé ou des légumes. Brûler toutes les réserves de charbon aurait encore une autre vertu. Elle permettrait d'éviter le spectre de la faim, dans un contexte de très forte augmentation de la population mondiale. William Lamont Abbott exhortait donc tous les gouvernements à recenser les ressources de leur sous-sol et à mettre le feu sans tarder à tout le charbon découvert. Si quelques scientifiques ont tenté d'alerter sur les dangers d'une telle théorie, d'autres, comme le physicien suédois Svante Arrhenius, ont également fait un lien entre l'émission de C02 et l'amélioration du sort de l'humanité. Ses travaux lui ont même valu un prix Nobel en 1903. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si certaines affirmations ont toutes les chances de passer à la postérité, c'est qu'elles frappent par leur singularité. C'est bien le cas de l'assertion, souvent entendue, selon laquelle l'homme partagerait la moitié de ses gènes avec les bananes. Certains scientifiques en ont fait état après le décodage, en 2012, du génome complet de la banane. Un résultat acquis au terme de longs travaux. En théorie, il est vrai, l'idée n'a rien d'absurde. En effet, d'après les spécialistes, l'être humain et les plantes auraient un ancêtre commun, qui aurait vécu voilà environ 1,5 milliard d'années. Il est donc normal que nous partagions certains gènes avec les bananes, mais aussi avec d'autres plantes. Mais de là à penser que nous avons 50 % de notre patrimoine génétique en commun avec la banane, il y a un pas que beaucoup d'abstiennent de franchir. Il faut d'abord rappeler, en effet, que le génome de la banane est 6 fois plus petit que celui que l'homme. Ce qui rend déjà difficile un partage de la moitié de nos gènes avec les bananes. Ensuite, il faut savoir de quels gènes on parle. Ceux que nous partagerions avec les bananes, à hauteur de 50 %, sont les gènes codants. Autrement dit ceux qui contiennent l'information nécessaire à la fabrication d'une protéine. L'homme possède environ 20.000 gènes codants et la banane 36.000. Mais ces gènes codants ne représentent que de 2 à 5 % de l'ADN total. Nous aurions donc, en commun avec les bananes, une toute petite partie de nos gènes et, selon les estimations des spécialistes, environ 1 % de notre ADN total. L'affirmation selon laquelle nous partagerions 50 % de nos gènes avec les bananes vient sans doute des récentes recherches menées par des scientifiques américains. En effet, ils ont identifié, non pas des gènes codants identiques, entre l'homme et la banane, mais des gènes homologues, à hauteur de 60 %. Il s'agit donc de gènes (représentant eux-mêmes une très faible proportion de l'ADN) qui contiennent des informations comparables, mais non pas identiques, relatives aux protéines qu'ils permettent de fabriquer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bien que sa formulation emprunte aux travaux d'autres scientifiques, la règle dite de "Cope" a été baptisée ainsi, au début du XXe siècle, en référence au paléontologue américain Edward Drinker Cope. Elle postule que la taille d'une espèce d'animaux tend à augmenter au cours du temps. Si les animaux voient leur taille augmenter, c'est parce qu'ils profitent d'avantages évolutifs. Ils trouveraient ainsi, au fur et à mesure de l'évolution, une nourriture plus variée et apprendraient à mieux résister aux changements climatiques et aux attaques des prédateurs. Un exemple souvent cité de ce phénomène est la croissance de la taille des chevaux, ou du moins de la plupart de leurs espèces. Au départ guère plus gros qu'un chien, ils ont grandi peu à peu, pour mesurer, aujourd'hui, environ 1,70 m au garrot. L'augmentation de la taille des animaux les soumet également à certains inconvénients. Elle a en effet entraîné une augmentation de leurs besoins en eau et en nourriture. Cette plus grande taille a également entraîné un temps de gestation plus long et une plus faible fécondité. Par ailleurs, l'évolution ne semble pas toujours favoriser l'augmentation de la taille. En effet, il existe, à cet égard, un certain nombre d'exceptions. Les spécialistes citent ainsi le cas des poissons osseux, dont la taille semble diminuer avec le temps. Loin de profiter de certains avantages évolutifs, ces animaux subissent des contraintes auxquelles ils répondent par une réduction de volume. En effet, ils doivent affronter une véritable compétition pour l'accès à des ressources alimentaires plus limitées. Ces poissons la perdraient sûrement s'ils étaient plus volumineux. On peut encore citer certaines espèces de tortues ou même de chevaux qui, loin de voir leur taille augmenter, auraient subi une diminution de gabarit. On peut s'appuyer, pour expliquer ce phénomène, sur la règle de Bergmann, d'après laquelle les animaux sont en général plus petits dans les régions chaudes. En effet, une petite taille leur permettrait plus facilement d'évacuer la chaleur. Il s'agirait donc d'une meilleure adaptation au milieu naturel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pendant des années, l'animateur Julien Lepers a présidé aux destinées d'un jeu télévisé très populaire, "Questions pour un champion". Quand une question laissait un candidat sans voix, il lui donnait toujours une réponse très complète. Le brio et l'assurance de l'animateur ont fini par lui valoir une flatteuse réputation. Les fidèles de l'émission ne pouvaient douter de son intelligence et de l'étendue de sa culture générale. En fait, ils ne tenaient compte, dans leur appréciation, que de ce que les spécialistes appellent des caractéristiques externes, à savoir, ici, le comportement de l'animateur, et non des facteurs internes, autrement dit des faits propres à chaque situation. Or, celle qui nous occupe est caractérisée par un fait principal, dont les téléspectateurs n'ont pas assez tenu compte : Julien Lepers tirait l'essentiel de ses réponses des fiches qu'on lui avait remises. En d'autres termes, les adeptes du jeu étaient victimes d'une "erreur fondamentale d'attribution". Ce biais psychologique nous conduit, dans la vie quotidienne, à attribuer plus de compétences à certaines personnes, non en raison de faits objectifs, mais du simple fait de leur position particulière. À cet égard, une expérience très éclairante a été faite, à la fin des années 1970, par un chercheur américain. Deux volontaires devaient jouer, l'un le rôle de l'interrogateur, l'autre celui du candidat. Le premier devait mettre au point des questions, qu'il poserait au second, devant un public composé d'autres participants. Au terme de cet exercice, les spectateurs devaient évaluer le niveau de culture générale des deux volontaires. C'est celui de la personne tenant le rôle de l'interrogateur qui a été jugé le plus élevé. On a donc davantage tenu compte de la position de l'examinateur, qui lui donne une supériorité visible sur celui qu'il interroge, que des faits, l'interrogateur connaissant forcément les réponses aux questions qu'il avait lui-même imaginées. En raisonnant de la sorte, on a tendance à faire des raccourcis. On part ainsi d'un fait isolé, non replacé dans son contexte global, pour qualifier, d'une manière péremptoire, la personne qui en est l'auteur. Ainsi, le passant qui me bouscule dans la rue est forcément un malappris. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains procédés, très utilisés aujourd'hui, ne sont pas seulement dus à l'ingéniosité de leurs inventeurs. En effet, le hasard a tenu une grande place dans leur mise au point. C'est le cas du type de caoutchouc inventé par Charles Goodyear. Né en 1800, ce chimiste américain s'intéresse très tôt au caoutchouc, un produit issu du latex. Il croit dans les potentialités de cette gomme, mais joue de malchance. Dans les années 1830, la fabrication d'une valve en caoutchouc devant équiper les gilets de sauvetage est un échec. Tout comme la mise au point de sacs postaux, qu'il fabrique en ajoutant de l'acide nitrique au caoutchouc. Mais le soleil fait fondre les sacs ! Ces tentatives infructueuses s'expliquent en partie par la nature même du caoutchouc. Quand il fait chaud, il a tendance à devenir mou, alors que le froid le durcit. Et puis les produits finis ont un autre défaut : ils collent aux doigts. Tant que Goodyear ne sera pas parvenu à stabiliser le caoutchouc, et à en éliminer le caractère collant, il n'arrivera à rien. Alors il cherche. Et croit trouver la solution. Il entend parler des travaux de certains de ses collègues chimistes qui, en ajoutant du soufre au caoutchouc, auraient obtenu un produit qui ne colle plus. Alors aussitôt dit aussitôt fait. Mais, même avec l'addition d'un peu de soufre, le résultat n'est pas satisfaisant. Un jour, cependant, le hasard vient enfin à son secours. Un soir, il laisse du caoutchouc près du poêle allumé. Voilà que le produit s'enflamme. Exaspéré, il jette le morceau de caoutchouc par la fenêtre. Tombé dans la neige, car nous sommes en hiver, il se refroidit rapidement. En allant le ramasser, le lendemain, Goodyear est tout étonné de constater son élasticité. Il avait inventé, sans le savoir, un procédé nouveau : la vulcanisation. Elle consiste à chauffer un mélange de caoutchouc et de soufre, ce qui permet d'obtenir un matériau résistant et insensible aux variations de températures. C'est cette technique qui est employée aujourd'hui pour la fabrication des objets en caoutchouc, et notamment des pneus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que les flocons de neige forment d'étonnants motifs, souvent très complexes. Une récente étude américaine nous permet d'en apprendre davantage sur ces formations neigeuses. Pour effectuer leur recherche, ces scientifiques ont mis au point un matériel très sophistiqué, qui permet notamment de mesurer la taille et le poids de ces flocons. Ce qui n'est pas une mince affaire, dans la mesure où ils sont extrêmement légers. En effet, ils pèsent environ dix microgrammes. Mais il ne s'agit que d'une moyenne, certains flocons étant 20 fois plus denses que d'autres. Pour information, un microgramme est l'équivalent de 0,001 milligramme ! C'est dire la difficulté de l'entreprise. Pour la mener à bien, les chercheurs ont réussi à examiner pas moins de 500.000 flocons de neige. Pour conduire leur analyse, ils se sont servis d'un paramètre mathématique, qui permet d'étudier le comportement d'une particule, ici le flocon de neige, dans un fluide et face à un obstacle. La question étant de savoir si la particule pourra on non contourner cet obstacle. Et le résultat de leur recherche est assez surprenant. En effet, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que la chute des flocons de neige semblait suivre une loi universelle. De fait, leur manière de tomber au sol semble la même. Leur accélération, à un moment donné, et leur chute finale, semblent en tous points semblables. Et ce quelle que soit la taille de ces flocons. Les conditions atmosphériques, qu'il s'agisse de la température, du taux d'humidité ou de l'orientation du vent, ne paraissent pas non plus modifier ce comportement identique. C'est pourquoi les scientifiques soupçonnent l'existence d'une loi universelle, dont ils ne discernent pas encore les contours. D'autres recherches seront nécessaires pour la mettre en évidence. Si elles aboutissaient, elles pourraient permettre des avancées très concrètes. En effet, une meilleure connaissance des mouvements internes qui animent les flocons de neige pourrait amener à mieux comprendre comment certaines tempêtes se forment et évoluent. Loin d'être anecdotiques, ces travaux sur la chute des flocons de neige contribueraient donc à affiner les prévisions météorologiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L’anisotropie désigne le fait, pour un matériau, de présenter des propriétés différentes selon la direction ou l’orientation. Cette particularité se retrouve en physique et dans de nombreux autres domaines. Dans le domaine physique, l’anisotropie peut se manifester de diverses façons. C’est ainsi que la conduction électrique peut être modifiée par l’orientation de certains matériaux. Le transport de chaleur peut être également influencé par ce phénomène. De même, le bois n’a pas les mêmes propriétés en fonction de la direction de ses fibres. C’est également vrai des matériaux composites, dont le comportement, le plus souvent, diffère des matériaux métalliques. Ces derniers, qui sont isotropes, présentent les mêmes propriétés dans toutes les directions. Le phénomène d’anisotropie se manifeste également en optique. Au sein de certains matériaux, la lumière se comporte parfois de manière anisotrope. Sa réfraction dépendra alors de la direction de l’onde lumineuse. Les corps solides n’ont pas l’apanage de l’anisotropie. En effet, elle peut aussi concerner les cristaux liquides ou même les gaz. L’anisotropie se manifeste en effet dans d’autres domaines. C’est ainsi qu’en informatique, les surfaces de certains écrans plats se modifient en fonction de l’endroit d’où on les regarde. De même, certains filtres de confidentialité reposent sur le principe de l’anisotropie pour protéger les données des utilisateurs. Par ailleurs, les chirurgiens savent que les os n’ont pas le même comportement en fonction de la direction des contraintes qu’ils subissent. L’anisotropie intervient également dans le domaine de la minéralogie. La vitesse de la lumière, dans un cristal anisotrope, dépend ainsi de la direction dans laquelle elle se propage. L’intensité des mouvements de la croûte terrestre peut aussi varier en fonction de leur direction. La notion d’anisotropie peut être utilisée de manière plus imagée, notamment dans le domaine des transports. Dans ce cas, elle peut manifester la modification apportée, dans la durée ou le coût du trajet, par la création d’un nouvel axe de transport. Pour un même itinéraire, la mise en place d’une autoroute, par exemple, va modifier ces paramètres par rapport à un autre point du trajet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Mettre de la neige dans la bouche et attendre qu’elle fonde pour la boire semble être un geste naturel quand on a soif au ski. Après tout la neige n’est que de l’eau solide. Mais cela permet-il de se déhydrater ? Et au-delà, est-ce sans risque ? Pour devenir de la neige, l’eau a dû modifier certaines de ses propriétés chimiques. En consommer en grande quantité ou trop régulièrement peut être néfaste pour le corps humain. La première de ses modifications est sa température. A l’état de neige elle est à zéro degré. Dès lors, croquer dedans peut entrainer un choc thermique. Notre organisme à 37 degrés va rapidement perdre de la chaleur et des diarrhées aiguës peuvent survenir. Si vous souhaitez boire il vaut donc mieux la faire fondre (dans la main ou dans la bouche) avant de l’avaler. Ensuite la seconde modification subie par l’eau est sa déminéralisation. Contrairement à l’eau que nous buvons d’habitude, elle est moins désaltérante car dépourvue de minéraux. En soi cela n’est pas dommageable mais la bouche, en particulier les capteurs qui se trouvent sur la langue, ne détectant pas de minéraux ne comprendra pas qu’elle est en train d’être hydratée. Conséquence, on a tendance à en boire davantage. De plus selon l’OMS, la consommation d’eau déminéralisée affecte l’homéostasie de l’organisme, c’est à dire le contrôle de l’équilibre dans un milieu, ici notre corps. Boire de l’eau sans minéraux n’aide pas le corps à maintenir la température corporelle et la constance du débit sanguin. L’eau douce que nous consommons en temps normal apporte en revanche du calcium et du magnésium, qui sont essentiels pour notre corps. On peut en être carencé avec l’eau de la neige. Ainsi boire de la neige fondue, de temps à autre n’a pas d’effet sur le corps. Mais si vous êtes contraint d’en boire régulièrement le mieux est de la saler ou encore mieux de s’en servir uniquement pour la mélanger à des soupes. Enfin il est à noter que si bien entendu la neige est constituée principalement d’eau, elle peut renfermer bien d’autres choses en fonction de l’endroit d’où elle vient. Bien que ce soit à des niveaux qui soient pas directement toxiques pour l’homme, il peut s’agir de sulfates, de nitrates, ou du mercure. Ceci car en tombant du ciel, les flocons capturent des polluants présents dans l’atmosphère. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La mort est le résultat d'un processus complexe. Il est difficile, aujourd'hui encore, de préciser à quel instant précis elle survient. L'arrêt de l'activité cérébrale paraissait, à cet égard, un indice sûr de cette interruption définitive de la vie. Or, les scientifiques viennent de faire une découverte qui remet en cause cette notion de mort cérébrale. En étudiant le cerveau privé d'oxygénation d'un patient déclaré, de ce fait, en mort cérébrale, ils ont décelé la présence d'une onde de grande ampleur. Elle se manifeste peu après le très net ralentissement de l'activité électrique du cerveau, qui correspond à ce que les médecins nomment un "encéphalogramme plat". Venant des profondeurs du cortex, cette onde mystérieuse a été baptisée l'"onde de la mort". Cette découverte est d'importance, car elle montre qu'un patient en mort cérébrale n'est pas perdu pour autant. Si la réanimation est pratiquée assez rapidement, une onde "miroir" succéderait à l'"onde de la mort". Appelée l'"onde de réanimation" par les médecins, elle marquerait le retour de l'activité électrique dans le cerveau et la récupération progressive des fonctions vitales. Ainsi, le repérage de cette onde de réanimation permettrait d'anticiper, chez des patients en mort cérébrale apparente, la restauration rapide de certaines fonctions cérébrales. Une découverte qui ouvre en tous ces des perspectives, aussi bien pour l'amélioration des techniques de réanimation que pour la mise au point de traitements visant à préserver les fonctions cérébrales essentielles. Pour autant, la mise en évidence de cette "onde de la mort" ne permet toujours pas de repérer l'instant précis où le patient entre dans la mort sans pouvoir en revenir. Le processus qui conduit un homme de la vie à la mort s'en trouve donc encore complexifié. Par ailleurs, l'irruption de cette onde, dans un cerveau à l'arrêt, pourrait permettre de mieux comprendre ces expériences de mort imminente vécues par des personnes en état de mort cérébrale qu'on a réussi à réanimer. Surtout si on y ajoute la recrudescence de l'activité électrique qui marque les instants précédant la mort. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Lors d'une guerre, la communication rapide des informations pouvait décider du sort d'une bataille. Dès l'Antiquité, les militaires étaient bien conscients de cette nécessité. Dans certains cas, ils ont réussi à transmettre leurs renseignements au moyen de signaux de fumées. Mais certaines civilisations ont mis au point des techniques plus élaborées. C'est le cas du télégraphe hydraulique inventé par Énée de Stymphale, un militaire grec ayant vécu au IVe siècle avant notre ère. Il n'était pas surnommé "Énée le Tacticien" pour rien. En plus de son invention, il était en effet l'auteur de savants traités sur l'art de disposer un camp ou de mener un siège. Le télégraphe hydraulique aurait été employé à l'occasion de la première guerre punique, qui, de 264 à 241 avant J.-C., opposa les Romains aux Carthaginois. Même si le système est en lui-même très simple, il révèle, de la part de son concepteur, une réelle ingéniosité. Le dispositif se composait de deux récipients remplis d'eau et placés sur le sommet d'une colline. Une longue tige verticale, munie d'un flotteur, est plongée dans chaque conteneur. Sur ce bâton sont attachés, à l'horizontale, des morceaux de papier contenant des messages et des codes militaires. La tige placée dans un récipient comporte donc les mêmes messages, et dans le même ordre, que celle installée dans le réservoir situé sur la colline d'en face. Le soldat chargé de l'émission d'un message avertissait, au moyen d'une torche, celui qui devait le recevoir. Au moment indiqué par l'émetteur, toujours au moyen de sa torche, chacun des deux soldats ouvrait un robinet disposé au bas du récipient. L'eau s'écoulait alors et la tige s'abaissait avec le niveau du liquide. À un moment donné, le message qu'on désirait envoyer arrivait à la hauteur voulue, au niveau du rebord du récipient. L'émetteur envoyait alors un signal à son collègue, et les deux soldats fermaient ensemble le robinet de leur réservoir. Dans chaque conteneur, la tige était positionnée de la même façon. Le récepteur voyait alors, au niveau voulu, le message qui lui était adressé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Lune vient de révéler un nouveau secret. D'après les scientifiques, en effet, elle n'est pas immuable. Notre satellite aurait tendance à se contracter. Il rétrécit même depuis très longtemps. De fait, la Lune aurait perdu environ 50 mètres, mais en plusieurs centaines de millions d'années. Ce phénomène s'expliquerait par un refroidissement de l'intérieur de notre satellite. Il provoque lui-même la formation de plissements de terrain sur la surface solide de la Lune. Un phénomène comparable à l'évolution d'un raisin sec, qui se ride à mesure qu'il s'assèche. Ces rides de surface entraînent, comme sur Terre, la formation de failles qui, en se chevauchant, provoquent des mouvements de terrain et de véritables "tremblements de Lune". Le sol de la Lune serait donc plus instable que ce que l'on pensait. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour la NASA. En effet, le lancement de la mission Artémis III, qui devait voir le retour de l'homme sur la Lune, était prévu pour 2025. Mais le sol lunaire, plus instable que prévu, est-il adapté à un tel programme ? La question se pose d'autant plus que la zone d'atterrissage retenue semble propice à des glissements de terrain, liés à ce phénomène de contraction de la Lune. Quant aux séismes, ils peuvent endommager le matériel et les structures édifiées sur la Lune, même s'ils se produisent, comme on le croit, à une certaine profondeur. Mais ces tremblements de Lune ne sont pas seulement inquiétants par leur intensité, mais aussi par leur durée. Les scientifiques pensent en effet qu'ils peuvent se prolonger durant des heures. C'est sans doute l'une des raisons qui ont incité la NASA à reporter les prochaines missions Artémis à une date ultérieure. Ainsi, Artémis II, qui devait voir les cosmonautes faire le tour de la Lune sans y atterrir, est renvoyée à septembre 2025, et Artémis III à septembre 2026. Ce délai supplémentaire devrait permettre aux ingénieurs et techniciens de la NASA de mettre au point des équipements mieux adaptés aux secousses sismiques qui font trembler le sol lunaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
REDIFFUSION La vapeur d'eau contribue à 60 % à l'effet de serre, et même à 90 % si on y intègre celle qui est produite naturellement. Mais il s'agit, pour l'essentiel, d'un effet de serre naturel, produit par la vapeur d'eau contenue dans les nuages. C'est lui qui absorbe une partie du rayonnement solaire. Sans cette protection, la température moyenne de la Terre s'abaisserait à près de -20°C. C'est donc l'excès de gaz à effet de serre émis par l'homme qui entraîne le réchauffement climatique dont nous commençons à subir les effets. La vapeur d'eau produite par l'homme, dans les centrales nucléaires notamment, qui en rejettent, ou par le biais de l'irrigation des cultures, est donc bien un gaz à effet de serre, mais celui-ci participe de façon négligeable à ce processus de réchauffement. Et pourtant, la vapeur d'eau est bel et bien le gaz à effet de serre le plus présent dans l'atmosphère. En effet, sa concentration est de 10 à 100 fois supérieure à celle du CO2. Même si la vapeur d'eau contribue surtout à la protection de notre planète, certains pensent cependant qu'elle participe plus qu'on ne croit au réchauffement climatique. Pourtant, la vapeur d'eau se dissipe très vite, alors qu'un gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone peur rester dans l'atmosphère près d'un siècle. De son côté, la vapeur d'eau y reste d'autant moins longtemps que, sous l'effet de la condensation, elle se transforme en pluie ou se dépose, sous forme de rosée, sur le sol. Ceci étant, la concentration de vapeur d'eau dans l'air dépend aussi de sa température. Par ailleurs, elle n'est pas directement à l'origine du réchauffement du climat. Le CO2, par exemple, l'est bien davantage. Ce gaz, avec d'autres, accroissant l'effet de serre, il entraîne l'élévation des températures qui, à son tour, provoque une plus grande concentration de vapeur d'eau. En absorbant le rayonnement infrarouge, celle-ci contribue alors au réchauffement climatique. Mais elle le fait de manière indirecte, sans être à l'origine du processus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
REDIFFUSION Après les avoir lavés, vous pouvez placer serviettes et chemises dans un sèche-linge ou les étendre au soleil, dans le jardin. Le résultat ne sera pas le même. Le linge séché en plein air se sera imprégné d'une odeur plus agréable que celui sorti de l'appareil de séchage. Il s'en dégagera en effet une senteur fraîche très plaisante. Des chercheurs danois ont voulu savoir pourquoi un tel parfum s'exhalait du linge séché au soleil. Pour cela, ils ont lavé trois serviettes, dans une eau très pure. Chacune d'entre elles a ensuite été suspendue sur une corde située dans un endroit différent : un lieu ensoleillé, une pièce sombre et un balcon à l'ombre. Puis les serviettes ont été placées dans des sacs en plastique durant un temps suffisant pour que les composés organiques se libèrent. L'analyse de l'air contenu dans les sacs, menée au moyen d'une technique spécifique, a d'abord permis de séparer ces composés, puis de les étudier séparément. Les chercheurs ont remarqué que les serviettes séchées au soleil s'étaient imprégnées d'un plus grand nombre de composés organiques. Ils pensent que certains d'entre eux pourraient être produits au contact de l'ozone de l'air. Ce gaz réagirait en effet avec le linge humide pour l'imprégner de ces substances odorantes. Certaines, d'ailleurs, sont utilisées dans la fabrication de parfums ou l'industrie alimentaire. L'ozone aurait une autre vertu : il détruirait les bactéries responsables des odeurs désagréables qui peuvent émaner du linge séché dans un espace confiné. Quand le linge sèche dans le jardin, les arômes des plantes et des fleurs odorantes s'imprègnent également dans le tissu, dont les fibres parviennent à capter ces parfums. Ceci étant, le mécanisme exact qui préside à ces réactions n'est pas encore connu avec précision. Si une chemise ou un pantalon blancs, séchés en extérieur, sentent bon, ils ont aussi tendance à retrouver leur éclat. Du moins si le soleil est au rendez-vous. Mais ne faites pas sécher trop longtemps au soleil des vêtements colorés. En effet, ses rayons pourraient finir par les décolorer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
REDIFFUSION La Lune continue de susciter l'intérêt des agences spatiales. Le programme Artémis, mis au point par la NASA, a prévu d'y faire à nouveau marcher des astronautes dès l'année prochaine. Mais ces missions lunaires ne seront un véritable succès que si elles sont le fruit d'une coopération entre les diverses agences spatiales. Or, elle suppose certains arrangements, comme, par exemple, un accord sur une heure commune. En effet, on peut se demander sur quelle heure les astronautes, une fois sur la Lune, devront régler leurs montres. Première solution : on pourrait, comme sur la Terre, tenir compte de la durée du jour pour définir les heures. Mais, sur notre satellite, le Soleil brille durant 14 jours. Un temps bien long pour des astronautes habitués à un rythme de 24 heures. Pour évaluer l'heure une fois sur la Lune, une référence plus commode serait le temps universel coordonné, ou UTC en anglais. En effet, il s'agit là d'un temps stable, sans rapport avec la rotation de la Terre sur elle-même. Et ce temps est d'autant plus fiable qu'il est contrôlé par des horloges astronomiques, dont on connaît la précision. Ce serait un parfait instrument si l'ensemble de notre monde était toujours régi par les lois de Newton. Or, depuis les lois d'Einstein sur la relativité restreinte, puis la relativité générale, une variable aussi capitale que le temps leur échappe en partie. Désormais, le temps n'est plus absolu, mais relatif. De fait, le temps diffère en fonction de la vitesse de celui qui le mesure, mais aussi de la proximité d'une masse, comme une planète par exemple, intervenant dans la gravitation. Or, la masse gravitationnelle de la Terre étant très différente de celle de la Lune, les heures indiquées par deux horloges installées sur l'une et l'autre ne tarderaient pas à se décaler. En effet, l'horloge présente sur la Lune gagnerait plus de 55 microsecondes toutes les 24 heures. C'est peu, à première vue, mais suffisant pour compromettre des missions qui doivent être réglées avec une très grande précision. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Comments (9)

Yvan Shema

Que Dieu aïe pitié de tous les utilisateurs de cette appli.

Mar 16th
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Thibault de Changy

le contenu du podcast est erroné

Sep 2nd
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marc Genevey

j'adore! un seul reproche : l'accélération de l'enregistrement est très souvent exagéré, et nuit au plaisir de l'écoute.

Jul 27th
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unknow1991

g5y nth. h

Jul 10th
Reply (1)

Artin akbari

👏🏻

Jan 22nd
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Inès B

C'est peut-être une question bête mais... pourquoi partir du principe que Hercule et la tortue courent à la même vitesse ? C'est peu vraisemblable

Feb 17th
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guipoum

je les ecoutent tous. vous avez 3 podcasts cesr bien ça?

Nov 28th
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Valérie Schneider

Mon rituel du matin, pendant que je me lave ! Très instructif et ludique. J'écoute également Choses à savoir Culture générale et Choses à savoir Santé.

Jul 20th
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