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Choses à Savoir TECH VERTE

Choses à Savoir TECH VERTE
Author: Choses à Savoir
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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.
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1076 Episodes
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Elles traînent dans nos tiroirs depuis les années 60 : les piles alcalines jetables. Pratiques, certes, mais désastreuses pour l’environnement. Et si leur règne touchait à sa fin ? Une entreprise française, au nom digne d’un roman fantastique – Dracula Technologies – veut changer la donne avec une innovation qui pourrait bouleverser notre rapport à l’énergie du quotidien.Le pari de la société drômoise repose sur les modules photovoltaïques organiques, appelés OPV. Ces petites surfaces souples captent la lumière ambiante pour la transformer en électricité. Contrairement aux panneaux solaires traditionnels, pas de métaux rares ni toxiques ici : les OPV sont fabriqués à partir de matériaux organiques, recyclables et non nocifs. Une technologie qui fonctionne même sous faible luminosité et qui affiche une durée de vie de plus de dix ans. Dix années de recherche ont été nécessaires pour aboutir à ce résultat. Aujourd’hui, Dracula Technologies dispose de la plus grande usine de production de modules OPV en Europe, la Green MicroPower Factory, capable de produire 150 millions de centimètres carrés par an. Une prouesse industrielle qui place la France à l’avant-garde de cette transition énergétique.Ces modules trouvent déjà des applications très concrètes : capteurs connectés, domotique, étiquettes électroniques… autant d’objets qui, jusque-là, dépendaient de piles à usage unique. Avec les OPV, plus besoin de maintenance régulière ni de remplacements fastidieux. Résultat : des économies, moins de déchets, et une empreinte carbone réduite. Pour son PDG, Brice Cruchon, le message est clair : « Nos modules sont recyclables et durables, ils offrent une alternative écologique et économique aux piles jetables. » Alors, est-ce la fin annoncée de la pile alcaline ? Peut-être pas du jour au lendemain, mais cette technologie française ouvre une perspective enthousiasmante : celle d’un monde où nos objets connectés fonctionneraient durablement, sans que chaque clic, chaque capteur, ne laisse derrière lui une montagne de déchets toxiques. Une petite révolution verte… qui démarre chez nous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est une bonne nouvelle pour les Parisiens : la qualité de l’air s’est nettement améliorée au cours de la dernière décennie. Selon une étude d’AirParif, les concentrations de polluants ont chuté de 40 % en dix ans. Résultat : en 2024, la capitale n’a franchi aucun seuil réglementaire de pollution. Une première saluée par Dan Lert, adjoint à la maire en charge du climat, de l’eau et de l’énergie, qui parle d’une « amélioration sans précédent ».Entre 2012 et 2022, les chiffres sont clairs : le dioxyde d’azote, principalement issu du trafic automobile, a reculé de 40 %, et les particules fines de 28 %. Même les émissions de CO₂ dues aux voitures ont diminué de 35 %. De quoi nourrir un certain optimisme… mais pas au point de baisser la garde. Car la pollution de l’air reste la première cause de mortalité et de maladies chroniques dans la capitale. L’Observatoire régional de santé Île-de-France estime que plus d’un décès sur dix à Paris est lié aux particules fines, et plus de 5 % au dioxyde d’azote.La mairie de Paris n’entend donc pas relâcher ses efforts. Elle a même saisi la justice en juin dernier pour contester le futur plan de protection de l’atmosphère d’Île-de-France, qui doit couvrir la période 2025-2030. En cause : un dispositif jugé trop faible face à l’urgence sanitaire. Dan Lert dénonce un plan « obsolète », notamment parce qu’il repose en grande partie sur la mise en place de zones à faibles émissions, les fameuses ZFE, dont la suppression a été votée à l’Assemblée nationale. Pour l’Hôtel de Ville, l’abandon de cette mesure-clé compromet l’atteinte des objectifs fixés pour 2030. Autrement dit, si Paris respire mieux aujourd’hui, la bataille contre la pollution est loin d’être gagnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Dubaï, la marche à pied pourrait bientôt devenir… une expérience climatisée. La métropole des Émirats arabes unis vient d’annoncer un projet spectaculaire : le « Dubaï Walk », un gigantesque réseau de voies piétonnes couvertes et réfrigérées. Objectif : permettre aux habitants comme aux touristes de circuler à pied, même en plein été, sous un soleil qui fait grimper le thermomètre bien au-delà des 40 degrés.Le projet donne le vertige. On parle de 6 500 kilomètres de parcours climatisés, dont 4 200 kilomètres de voies nouvelles et 2 300 kilomètres réhabilités. Ces artères piétonnes relieront les sites emblématiques de la ville, du Burj Khalifa au Musée du Futur, en passant par des zones d’affaires comme le World Trade Center. Et pour fluidifier encore les déplacements, pas moins de 110 ponts et passages souterrains viendront compléter l’ensemble. La pièce maîtresse, c’est sans doute le « Future Loop » : une passerelle futuriste de 2 kilomètres, entièrement climatisée, qui reliera les Emirates Towers au centre d’exposition. Large de 6 à 15 mètres, elle sera ouverte non seulement aux piétons mais aussi aux modes de transport doux. Une première étape vers ce que Dubaï imagine comme un réseau de rues climatisées du futur.Mais derrière le confort affiché, l’ambition est aussi écologique. La ville veut doubler la part des déplacements à pied, passant de 13 % aujourd’hui à 25 % d’ici 2040. Moins de voitures, donc moins d’émissions de carbone, même si l’idée de refroidir des kilomètres de trottoirs dans un désert soulève quelques interrogations sur la consommation énergétique. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large, qui comprend déjà le « Loop », un parcours de 93 kilomètres dédié aux piétons et cyclistes. Une manière pour Dubaï de se positionner comme un laboratoire de la mobilité urbaine durable… et une vitrine mondiale de son audace architecturale. Les premiers tronçons devraient voir le jour entre 2025 et 2027, avec une livraison finale prévue en 2040. Un chantier pharaonique qui confirme, une fois de plus, l’appétit de Dubaï pour les projets hors normes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux États-Unis, l’énergie nucléaire pourrait bientôt gagner en efficacité grâce… à l’intelligence artificielle. Le laboratoire national d’Oak Ridge, dans le Tennessee, s’est associé à l’entreprise Atomic Canyon pour accélérer un processus souvent critiqué : l’octroi de licences pour les centrales nucléaires.Ce secteur est placé sous la stricte surveillance de la Commission de régulation nucléaire, la NRC. Chaque réacteur doit obtenir son feu vert à l’issue d’un examen long, minutieux, et surtout très lourd en paperasse. L’idée d’Oak Ridge et d’Atomic Canyon est claire : utiliser la puissance de calcul du superordinateur Frontier, le plus rapide du monde, pour automatiser une grande partie des tâches administratives. Objectif : réduire les délais, limiter les coûts, et répondre aux ambitions énergétiques des États-Unis, sans transiger sur la sécurité.Pour cela, Atomic Canyon a mis au point des modèles d’IA baptisés FERMI. Leur rôle : plonger dans des montagnes de documents techniques et réglementaires, et en extraire les informations pertinentes. Un travail qui, effectué par des humains, peut prendre des mois. L’entraînement de ces modèles a nécessité une base de données colossale de 53 millions de pages, digérées grâce au calcul exascale de Frontier. Résultat : un moteur de recherche intelligent, taillé sur mesure pour l’industrie nucléaire. Tom Evans, chercheur à Oak Ridge, souligne que cette collaboration n’a rien d’un gadget. Avec la demande croissante en énergie stable, il s’agit d’un levier pour intégrer plus rapidement de nouveaux réacteurs au réseau électrique.Mais attention, rappelle Trey Lauderdale, PDG d’Atomic Canyon : « L’IA n’est pas là pour piloter une centrale. Elle doit rendre les données compréhensibles et utilisables ». En d’autres termes, l’IA sera l’assistante, pas l’opératrice. Le nucléaire représente aujourd’hui 20 % de l’électricité américaine. Dans un contexte de retour en grâce de cette énergie bas-carbone, cette expérimentation pourrait devenir un modèle pour d’autres industries engluées dans leurs procédures. Si l’IA réussit à débureaucratiser le nucléaire, c’est tout un pan de l’économie réglementée qui pourrait en être transformé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est une petite révolution qui vient de se jouer… et elle est française. Le premier moteur d’avion entièrement électrique homologué au monde vient d’être certifié, et il a été en partie conçu à Niort, dans les Deux-Sèvres. Une avancée majeure qui place l’Hexagone au premier plan de l’innovation aéronautique.Fruit de quatre années de recherche et de mise au point, ce moteur ouvre une nouvelle ère pour l’aviation. Plus de 1 500 heures de tests au sol et 100 heures de vol ont été nécessaires avant d’obtenir le précieux sésame. Un travail titanesque mené par des ingénieurs et techniciens passionnés. « L’assemblage électronique, véritable cerveau de la machine, a été un défi colossal », confie Charles Bedeau, responsable du pôle développement chez Safran. Traditionnellement dominée par les géants américains et européens, l’industrie aéronautique accueille là un signal fort : la France peut rivaliser sur le plan mondial. Isabelle Zenasni, monteuse et câbleuse prototypiste, ne cache pas sa fierté d’avoir contribué à cette aventure : « On a travaillé sur un projet inédit, exigeant, mais porteur d’avenir. »Et cet avenir, il s’écrit aussi localement. À Niort, la fierté est palpable. Ce moteur électrique suscite un véritable dynamisme économique, avec de nouveaux emplois et un regain d’attractivité pour la région. Un symbole fort d’une innovation née dans un territoire parfois loin des grands centres industriels. Mais au-delà de l’exploit technique et industriel, cette homologation tombe à point nommé. Alors que le secteur aérien est pointé du doigt pour son empreinte carbone, cette technologie apporte une réponse concrète. Plus propre, plus durable, elle pourrait bien redessiner l’avenir du transport aérien. « Ce succès, c’est avant tout le résultat d’un travail collectif acharné », souligne Guillaume Brunet, l’un des acteurs clés du projet. Un succès qui dépasse les frontières du pays : la France montre qu’elle peut devenir un leader mondial de l’aviation durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Choses à Savoir Tech Verte s'offre une ultime pause en cette fin d'été et revient pour dès le dimanche 31 août pour une nouvelle saison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Direction la Tasmanie, où une laiterie familiale a décidé de révolutionner le marché laitier. Son nom : Ashgrove. Son pari : produire ce qu’elle présente comme le premier lait de marque au monde issu de vaches nourries aux algues. Chaque jour, ses 500 vaches fournissent près de 10 000 litres de lait, commercialisés sous l’étiquette Eco-Milk dans les supermarchés de la région. La clé de ce lait “plus vert” réside dans une huile enrichie en extrait d’algue, intégrée à l’alimentation du bétail. Résultat : une réduction d’environ 25 % du méthane émis lors de la digestion, selon M. Bennett, copropriétaire de l’exploitation. Un test grandeur nature pour mesurer aussi la volonté des consommateurs à payer un peu plus cher pour un produit à l’empreinte carbone allégée.La piste n’est pas nouvelle. En Californie, des chercheurs avaient déjà montré en 2021 que l’ajout d’algues dans la ration des vaches pouvait faire chuter les émissions de méthane de plus de 80 %. Mais encore faut-il trouver les bonnes variétés. En France, le projet Méth’Algues, mené jusqu’en 2023, n’a pas réussi à démontrer l’efficacité des algues locales bretonnes. La souche la plus prometteuse, Asparagopsis, est rare sur nos côtes et sa culture à grande échelle reste compliquée, voire interdite dans certaines zones maritimes.Face à ces limites, d’autres pistes émergent. Depuis 2024, la laiterie Bel incite ses éleveurs à intégrer un additif spécifique, Bovaer, en offrant une prime de 10 euros pour 1 000 litres de lait produits avec ce complément alimentaire capable de réduire le méthane entérique. L’enjeu est considérable : l’élevage représente 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont 62 % proviennent du bétail bovin, selon la FAO. En France, la filière laitière pèse déjà 6,4 % des émissions nationales. “Si ces solutions ne sont pas soutenues, les choses reviendront à la normale, et le rythme de la décarbonation sera beaucoup plus lent”, prévient Sam Elsom, patron de Sea Forest, fournisseur des algues d’Eco-Milk. Du lait plus cher peut-être… mais surtout, un lait qui veut peser moins lourd sur le climat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Tokyo, le thermomètre a déjà frôlé les 40 degrés début juillet, avec une humidité étouffante de près de 80 %. Et le pire est à venir : juillet et août s’annoncent encore plus suffocants. Le mois de juin, lui, a déjà battu un triste record : jamais le Japon moderne n’avait connu un tel niveau de chaleur. Une situation qui inquiète sérieusement les autorités sanitaires. L’été dernier, plus de 97 000 personnes avaient dû être secourues après un malaise dû à la chaleur. Cette année, les hospitalisations et arrêts de travail risquent de se multiplier.Face à cette menace, une nouvelle pratique s’installe : l’assurance “coup de chaud”. Certaines compagnies proposent désormais des contrats ultra-flexibles, accessibles directement depuis son smartphone. On peut souscrire à la journée, à la semaine ou au mois. Le principe est simple : si vous savez que vous allez passer du temps dehors – un match de baseball, une partie de golf ou même un barbecue entre amis – vous pouvez activer pour 100 yens seulement, soit 60 centimes d’euro, une couverture spéciale. En cas de malaise et d’hospitalisation, l’assureur verse automatiquement une indemnité d’environ 10 000 yens, soit 60 euros, en plus de la prise en charge médicale. Certaines formules incluent même un remboursement pour les heures de travail perdues. Une manière de sécuriser un quotidien où la chaleur devient, littéralement, un risque professionnel.Et les Japonais ne sont pas les seuls concernés. Leurs animaux de compagnie aussi peuvent désormais être protégés. La société Anicom, par exemple, propose des assurances anti-canicule pour chiens et chats. Elle publie chaque semaine une carte des risques de coups de chaleur afin d’alerter les propriétaires. Dans un pays où l’été devient chaque année plus dangereux, l’assurance contre la chaleur illustre une nouvelle réalité : la météo n’est plus seulement une contrainte, elle est devenue une menace… assurée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cœur du désert du Karakoum, au Turkménistan, un spectacle intrigant attire depuis plus de 50 ans voyageurs et curieux : le cratère de Darvaza, surnommé les “portes de l’Enfer”. Mais après un demi-siècle de flammes, l’immense brasier s’essouffle. Là où jadis des torrents de feu illuminaient la nuit, il ne reste plus que de timides flammèches. De quoi décevoir certains visiteurs, comme Irina, venue d’Achkhabad après cinq heures de route à travers le désert : “Je m’attendais à plus impressionnant”, reconnaît-elle.Derrière l’image spectaculaire se cache pourtant une réalité bien moins pittoresque. Car Darvaza rejette en continu du méthane, l’un des gaz les plus nocifs pour le climat. Selon l’Agence internationale de l’énergie, le Turkménistan détient même le record mondial de super-émissions de méthane. Le cratère, devenu symbole, est donc dans le collimateur des autorités. Rebaptisé officiellement “lueurs du Karakoum”, il devrait être éteint prochainement.La décision avait été prise en 2022 par l’ex-président Gourbangouly Berdymoukhamedov. Motif officiel : protéger la santé des populations et préserver l’environnement. Mais il y a aussi un argument économique : “De précieuses ressources partent en fumée”, avait déclaré le dirigeant. Et dans ce pays dont l’économie repose presque exclusivement sur ses immenses réserves gazières, chaque mètre cube compte. L’entreprise publique Turkmengaz assure avoir déjà réduit par trois l’intensité des flammes. Mais le travail est complexe : le sol du Karakoum est composé de multiples couches fines, entrecoupées de couches denses et humides. Cette structure entretient l’alimentation en gaz du cratère et explique pourquoi, depuis 1971, le feu ne s’est jamais éteint.À l’époque, des géologues soviétiques avaient percé accidentellement une poche de gaz. Pour éviter l’intoxication des habitants et du bétail, ils décidèrent d’y mettre le feu, persuadés que la combustion durerait quelques jours. Elle dure encore aujourd’hui. Reste que l’extinction des “portes de l’Enfer” pourrait porter un coup au fragile tourisme turkmène. Pour de nombreux visiteurs étrangers, Darvaza est l’unique raison de braver les formalités et la surveillance étroite du régime. “Si le cratère s’éteint, une part importante de notre activité disparaîtra”, déplore un guide local. Alors, entre symbole climatique, enjeu économique et vitrine touristique, Darvaza vit peut-être ses dernières lueurs. Mais son héritage, lui, restera incandescent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la France profite de l’été, l’Australie vit en ce moment son hiver. Une saison stratégique pour les chercheurs et les éleveurs, qui en profitent pour préparer leurs troupeaux à l’épreuve redoutée des fortes chaleurs estivales. Car les vaches, contrairement à ce que l’on pourrait croire, sont très mal équipées pour affronter la canicule : elles transpirent peu, disposent de poumons trop petits par rapport à leur masse, et s’essoufflent rapidement lorsqu’elles tentent de se rafraîchir, même à l’ombre.Les conséquences pour les éleveurs sont lourdes. Lors des vagues de chaleur, les vaches mangent moins, produisent moins… et les pertes de lait peuvent atteindre 25 à 30 %. Un coup dur pour les exploitations, déjà sous pression économique. Pour y remédier, des chercheurs australiens ont mis au point une méthode innovante. L’idée n’est pas de chercher une race miracle plus adaptée au climat, mais d’identifier, vache par vache, celles qui tolèrent le mieux la chaleur afin de les privilégier dans les programmes de reproduction.À Melbourne, la chercheuse Thuy Nguyen a ainsi créé le tout premier indice de résistance génétique à la chaleur. Concrètement, les éleveurs envoient quelques poils de leurs vaches au laboratoire. L’ADN est alors comparé à la production laitière quotidienne de l’animal et croisé avec les données météo. Résultat : un score précis de tolérance à la chaleur. La moyenne est fixée à 100. Une vache notée à 105 continue de produire plus que la moyenne en période de chaleur. Une vache à 95, au contraire, produit moins. Grâce à cette sélection génétique ciblée, plusieurs fermes australiennes sont parvenues à stabiliser leur production malgré les canicules. Et l’idée séduit au-delà des frontières : aux États-Unis, certaines exploitations viennent elles aussi de commencer à tester ce nouvel indice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est au Texas que s’est installée, ces dernières années, une véritable armée de data centers. Meta, Microsoft, Amazon, Digital Realty, mais aussi des géants du bitcoin : plus de 150 centres de données fonctionnent déjà dans l’État, et des dizaines de projets supplémentaires sont en cours. Leur rôle ? Faire tourner l’intelligence artificielle, stocker et traiter des quantités astronomiques de données. Mais derrière cette révolution numérique se cache une consommation d’eau colossale.Selon Economic Times, deux immenses data centers de San Antonio ont englouti à eux seuls plus de 1,7 milliard de litres d’eau en 2023 et 2024. L’équivalent de la consommation annuelle de près de 2 300 foyers ! Et ce n’est qu’un début : d’après le Houston Advanced Research Center, la consommation totale des data centers texans atteindra 185 milliards de litres dès 2025, soit l’équivalent de ce que boivent chaque année 1,3 million de Texans. Pire encore : avec la multiplication des projets, ce chiffre pourrait grimper à 1 510 milliards de litres en 2030. Certains sites géants absorbent déjà jusqu’à 17 millions de litres d’eau par jour.Le paradoxe, c’est que cette explosion se produit alors que le Texas subit des sécheresses à répétition. Dans plusieurs comtés, les habitants doivent réduire drastiquement leur usage domestique : à San Marcos, par exemple, la consigne est claire, pas plus de cinq minutes sous la douche. Pendant que les familles comptent les minutes d’eau courante, les data centers, eux, ne subissent aucune restriction. Car l’eau est indispensable au refroidissement des machines, surtout sous la chaleur écrasante du Texas. Et contrairement à d’autres usages, celle-ci ne peut pas être recyclée : elle s’évapore et disparaît purement et simplement. Si les prévisions se confirment, l’IA et les data centers pourraient représenter près de 7 % de la consommation totale en eau de l’État d’ici 2030. Une perspective qui interroge : au moment où la population se serre la ceinture, la soif du numérique risque bien de tarir les ressources naturelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 26 mai dernier, c’est toute une fierté nationale qui s’exprimait à Befandefa, dans le Parc national de Mikea. Ce jour-là, les forêts sèches de l’Andrefana, joyaux du sud-ouest malgache, entraient au patrimoine mondial de l’Unesco. L’organisation saluait leur « valeur universelle exceptionnelle » et rendait hommage à ceux qui les protègent au quotidien : le gouvernement, mais aussi et surtout les communautés locales, décrites comme les véritables gardiennes de ces forêts. À peine deux mois plus tard, une nouvelle reconnaissance tombait depuis Paris : le 7 juillet, l’Unesco décidait de retirer les forêts humides de l’Atsinanana de la liste du patrimoine mondial en péril. Une décision rarissime, récompensant plus de dix ans d’efforts pour restaurer et préserver ce site naturel unique.Ces forêts pluviales, inscrites depuis 2007, couvrent près de 480 000 hectares à travers six parcs nationaux de l’est de Madagascar. Elles sont le refuge de 12 000 espèces végétales endémiques, ainsi que de lémuriens, oiseaux et amphibiens que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Isolées du reste du monde depuis des millions d’années, elles constituent un véritable laboratoire de biodiversité. Pour l’Unesco, elles jouent un rôle « critique » dans le maintien des processus écologiques et seront essentielles face aux futurs bouleversements climatiques. Mais en 2010, la situation se dégradait. Déforestation liée à l’agriculture sur brûlis, exploitation illégale du bois précieux, chasse, braconnage : autant de menaces qui plaçaient les forêts de l’Atsinanana sur la liste rouge.Sous l’impulsion du président Andry Rajoelina, les autorités ont multiplié les actions : surveillance renforcée des parcs, lutte accrue contre le trafic de bois, sensibilisation des communautés à des pratiques agricoles durables, et développement d’un écotourisme responsable offrant des revenus alternatifs. Résultat : recul des exploitations illégales, habitats restaurés, retour d’espèces rares, projets pilotes d’agriculture et de tourisme durable. Pour la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, cette sortie de la liste en péril est « une grande victoire pour Madagascar, pour l’Afrique et pour le patrimoine mondial ». Un signal fort : avec une volonté politique claire et un engagement local, il est possible d’inverser la tendance. Et le ministre de l’Environnement malgache, Max Andonirina Fontaine, de conclure : « Ce retrait couronne un travail de longue haleine… mais il nous oblige aussi à aller plus loin. Le patrimoine mondial est notre héritage commun. » Souffle de fierté, mais aussi promesse d’avenir pour la Grande Île. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À première vue, Mo Hailong n’avait rien du profil d’un espion agricole. Originaire du Sichuan, en Chine, docteur en génie mécanique de l’université du Kansas, il s’installe aux États-Unis à la fin des années 90. Après avoir enseigné en Floride, il rejoint DBN, un géant chinois des semences, comme directeur des affaires internationales. Sa mission officielle : développer le marché agricole chinois en acquérant des semences de pointe.Mais en 2011, une scène inattendue change tout. Dans l’Iowa, un agent de sécurité de DuPont Pioneer surprend Mo Hailong en train de creuser près d’un champ expérimental de maïs. L’homme prétend se rendre à une conférence. Sceptique, l’agent note sa plaque d’immatriculation. Quelques semaines plus tard, Mo est repéré près d’un autre champ… celui de Monsanto. Cette fois, le FBI s’en mêle. L’opération “Purple Maze” mobilisera pendant deux ans soixante agents, avec filatures au sol et en avion, GPS, écoutes, drones et analyses de données massives. Les enquêteurs découvrent un réseau d’espionnage économique orchestré depuis la Chine. Objectif : voler des semences hybrides ultraperformantes, fruits de décennies de recherche et d’investissements colossaux.Plus de 100 kilos de maïs, codés et emballés avec soin, sont retrouvés. Leur valeur est stratégique : résistance accrue, rendements exceptionnels… Des atouts qui auraient permis à la Chine de combler rapidement son retard technologique dans l’agriculture. Les graines devaient transiter par Hong Kong avant d’être reproduites à grande échelle. En décembre 2013, Mo Hailong est arrêté. Il sera condamné à trois ans de prison avant d’être expulsé. Pour le FBI, ce vol n’est pas un simple délit commercial : il menace directement la sécurité économique des États-Unis. Cette affaire illustre un fait souvent méconnu : les secrets agricoles peuvent être aussi précieux – et convoités – que les secrets militaires. Dans un monde où l’alimentation est un enjeu stratégique, la bataille pour la graine la plus performante se joue aussi dans l’ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un chantier titanesque estimé à plus de 14 milliards d’euros… et qui enflamme déjà le débat public. La future ligne à grande vitesse Marseille–Nice divise profondément élus, associations et riverains. Dans une pétition en ligne, les opposants dénoncent des impacts “dévastateurs” sur l’environnement, l’économie locale et le patrimoine régional. Selon les tracts diffusés par Renaud Muselier, président de la Région Sud, 2 000 hectares d’espaces naturels sont menacés, dont des vignobles et le massif protégé de l’Estérel. Les associations pointent aussi des risques pour la gestion de l’eau dans la vallée de l’Argens et au lac de Saint-Cassien, avec un danger accru d’inondations lié aux tunnels et stations de pompage.Le bilan humain n’est pas moindre : plus de 1 000 propriétaires pourraient être expropriés, touchant résidences, campings, vignobles et même 56 sites archéologiques, dont l’aqueduc romain. “L’Estérel, c’est un joyau, et on veut tracer une LGV en plein cœur de ce sanctuaire”, déplore Yvanna Cravero, présidente de l’association ABI, alertant sur la destruction d’écosystèmes et la disparition d’espèces protégées.En face, les promoteurs du projet mettent en avant un bilan écologique positif. Selon le site officiel, la LGV permettrait d’augmenter de 66 % le nombre de trains, soit 23 millions de voyageurs supplémentaires par an d’ici 2035, avec 62 % venant de la route. Résultat attendu : moins de voitures, moins d’émissions, et un Marseille–Nice raccourci de 15 minutes. Le 18 juillet 2025, le tribunal administratif de Marseille a rejeté les premières requêtes déposées par les associations environnementales. Mais la bataille judiciaire et politique est loin d’être terminée… Le train n’est pas encore sur les rails, mais le conflit, lui, est déjà lancé à pleine vitesse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qui n’a jamais pesté contre la connexion Internet à bord d’un TGV ? Wi-Fi instable, 5G capricieuse… La vitesse, la structure métallique des trains et les zones blanches font de la navigation en ligne un parcours d’obstacles. Pour y remédier, la SNCF regarde désormais… vers le ciel. L’entreprise ferroviaire prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un appel d’offres pour équiper ses trains d’une connexion par satellite en orbite basse. Parmi les candidats, Eutelsat, opérateur français, est déjà sur les rails. Son directeur général, Jean-François Fallacher, confirme que ses équipes travaillent avec la SNCF sur des antennes spécifiques pour TGV et avions, capables de rester connectées en permanence à ses satellites.Face à Eutelsat, un poids lourd américain : Starlink, la filiale d’Elon Musk. Fort de milliers de satellites déjà en service et de performances reconnues, Starlink équipe déjà certains trains en Europe et les avions d’Air France. Une longueur d’avance technologique… mais aussi une image parfois ternie par les polémiques entourant son patron. Au-delà de la technique, le duel soulève une question de souveraineté numérique. La France a injecté plus de 700 millions d’euros dans Eutelsat pour renforcer sa position stratégique. Un argument qui pourrait peser lourd dans la décision finale, alors que la concurrence sur le rail européen s’intensifie.Les voyageurs, eux, devront patienter : le déploiement d’une connexion satellitaire à bord des TGV ne devrait pas voir le jour avant deux à trois ans. En attendant, la SNCF tente d’améliorer l’existant, consciente que l’Internet à bord est devenu un critère clé de confort… et un atout commercial. Dans les trains du futur, le signal viendra peut-être de l’espace. Reste à savoir s’il portera l’empreinte européenne… ou américaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le bras de fer économique qui oppose Pékin à Washington, la Chine tient une carte maîtresse : les terres rares. Elle en extrait 70 %, assure 90 % du raffinage mondial et détient un quasi-monopole sur les terres rares lourdes : 99,9 %. Une domination qui inquiète l’Europe, à l’heure où les ressources stratégiques deviennent des leviers de pression géopolitique. Pour réduire cette dépendance, l’Union européenne s’organise. Au centre de cette stratégie, un site français : La Rochelle. Ici, le groupe chimique belge Solvay exploite l’un des deux seuls centres de traitement européens – l’autre est en Estonie. Particularité de l’usine rochelaise : c’est le seul site au monde, hors Chine, capable de traiter les 17 terres rares.Cette importance stratégique lui vaut un soutien public conséquent, avec 20 millions d’euros de crédits d’impôt. En avril, Solvay a inauguré une nouvelle ligne de recyclage, qui devrait accroître nettement ses capacités. Son PDG, Philippe Kehren, se veut optimiste : « Nous pensons pouvoir produire environ 30 % des terres rares dont l’Europe a besoin simplement en recyclant les moteurs et autres équipements en fin de vie ».Mais il reste un problème de taille : l’approvisionnement en matières premières. Aucune mine n’existe aujourd’hui sur le sol européen, même si des projets sont en cours en Norvège et en Suède. En attendant, Bruxelles regarde ailleurs. L’année dernière, l’UE a signé un accord avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay pour sécuriser ses approvisionnements. En clair, si l’Europe veut vraiment peser face au monopole chinois, elle devra non seulement recycler et raffiner, mais aussi trouver ses propres sources d’extraction. La bataille des terres rares ne fait que commencer… et La Rochelle pourrait bien en être l’un des champs décisifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on parle de production d’électricité verte, on pense souvent à la Norvège, à l’Islande ou à la Suède… Pourtant, le vrai leader mondial des énergies renouvelables, c’est la Chine. Avec 2 540 térawattheures par an produits grâce à l’hydraulique, au solaire et à l’éolien, l’Empire du Milieu surclasse tout le monde. À titre de comparaison, c’est cinq fois plus que la production totale d’électricité de la France. Un chiffre impressionnant qui s’explique par des investissements massifs dans toutes les filières énergétiques.Mais attention : si la Chine est en tête en volume, son mix énergétique reste très carboné. Le charbon représente encore 62 % de son électricité, contre seulement 15 % pour l’hydraulique, 5 % pour le solaire et 9 % pour l’éolien. Autrement dit, la part de renouvelable est encore minoritaire. Pour autant, la dynamique est forte, et la Chine est bien partie pour conserver son leadership. En 2023, à l’échelle mondiale, 320 TWh d’électricité solaire ont été ajoutés — la moitié grâce à la Chine. Côté éolien, même constat : les deux tiers des nouvelles capacités installées l’ont été sur son territoire.Derrière elle, les États-Unis restent de grands producteurs, avec un mix dominé par le gaz naturel (42 %) et le nucléaire (18 %). Les renouvelables n’y pèsent que 21 %. En Europe, le paysage est plus équilibré : gaz, nucléaire, charbon, hydraulique, éolien et solaire se partagent la production. Et alors, pourquoi continue-t-on de citer l’Islande ou la Norvège comme modèles ? Parce que leur électricité est presque totalement décarbonée. En Islande, c’est 100 % renouvelable, entre hydraulique et géothermie. En Norvège, près de 90 % d’hydroélectricité. D’autres petits pays comme le Népal ou le Paraguay font aussi figure d’exemple, en tirant plus de 99 % de leur électricité de l’hydraulique. Conclusion : la Chine est la locomotive en volume, mais les bons élèves du climat se cachent parfois… dans les petits pays montagneux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un signal fort… mais à rebours de l’histoire. Fin juillet, le Parlement néo-zélandais a voté la fin d’une interdiction emblématique : celle de prospecter de nouveaux gisements pétroliers et gaziers en mer. Une interdiction qui datait de 2018, mise en place sous le gouvernement de Jacinda Ardern pour marquer l'engagement du pays contre le dérèglement climatique.Mais aujourd’hui, le vent a tourné à Wellington. Avec 68 voix pour et 54 contre, le gouvernement conservateur fait machine arrière. Pour justifier ce virage, le ministre du Changement climatique et de l'Énergie, Simon Watts, évoque une production d’énergies renouvelables en baisse, un risque sur les prix pour les ménages, et la nécessité de garantir l’approvisionnement national. Même son de cloche du côté des Ressources naturelles : selon Shane Jones, l'interdiction de 2018 aurait découragé les investissements, aggravant les pénuries.Face à ce recul, l'opposition dénonce un retour en arrière dangereux. “Un choix idéologique tourné vers le passé”, fustige la députée travailliste Megan Woods. Les ONG environnementales, elles aussi, tirent la sonnette d’alarme. Car cette décision va à l’encontre des objectifs climatiques mondiaux. L’Accord de Paris, signé en 2015, appelle à limiter le réchauffement à +1,5°C d’ici 2100. Or, pour y parvenir, les scientifiques s’accordent : il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles, et non rouvrir des gisements. En 2021, l’Agence internationale de l’énergie appelait d’ailleurs à stopper tout nouveau projet pétrolier ou gazier.Rappelons-le : la température moyenne mondiale a déjà grimpé de 1,1°C depuis le XIXe siècle. Un réchauffement causé sans ambiguïté par les activités humaines, et dont les conséquences sur les sociétés et la biodiversité s’intensifient. Alors que les solutions sont connues – énergies renouvelables, sobriété, transition alimentaire – la Nouvelle-Zélande semble, pour l’instant, choisir une autre voie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d’analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l’industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l’environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l’eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d’eau du robinet.La mise en ligne de cette carte s’inscrit dans un plan d’action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n’est qu’un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l’interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d’ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l’entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l’environnement.L’association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu’elle tienne ses promesses… et ses délais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À Copenhague, le tourisme ne se contente pas d’être agréable : il devient écologique et participatif. Dans les célèbres canaux de la capitale danoise, une alternative originale aux traditionnelles croisières touristiques fait de plus en plus d’adeptes : le kayak… contre les déchets.Thomas, accompagné de son fils de 8 ans, glisse sur l’eau dans un kayak vert mis à disposition gratuitement. En échange ? Ramasser les détritus flottants. "C’est le meilleur moyen de découvrir la ville, mais pour que ce soit agréable, il faut aussi y mettre un peu du sien", explique Thomas Canguilhem, cofondateur de l’entreprise française EcoTree. Une initiative simple, mais porteuse de sens : "Ce ne sont que deux faces d’une même pièce", dit-il. L’opération, baptisée GreenKayak, est portée par l’activiste Tobias Weber-Andersen. Pour lui, il ne s’agit pas de régler à coups de pagaie le problème de la pollution, mais de changer les mentalités : “Quand on commence à sortir les déchets de l’eau, on ne voit plus les choses comme avant.”Cette approche s’inscrit dans un programme plus vaste : CopenPay, un système de récompense pour les touristes respectueux de l’environnement. À quelques kilomètres au nord, ceux qui prennent le train plutôt que la voiture se voient offrir une heure de vélo gratuite. Pour Luis, touriste mexicain, “émettre moins de CO2, c’est aussi chercher une expérience plus authentique”. Même logique à Elsinore, à une heure de la capitale : aider à jardiner dans les parterres fleuris donne droit à une entrée gratuite au château de Kronborg, célèbre pour avoir inspiré Shakespeare. Objectif de ce tourisme vertueux : associer les visiteurs à l’ambition climatique de Copenhague, qui veut devenir la première ville au monde neutre en carbone. Une initiative qui séduit, sans forcément convaincre tous les sceptiques. “Est-ce que ça change vraiment les comportements ? Pas sûr… Mais au moins, ça fait réfléchir”, confie Marine, une touriste française. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
bonjour, vos podcasts semblent tous saturés !!!
est il possible de se passer des cette phrase aussi systématique qu'intitule : "c'est ce que je vous propose de ville dans cet épisode" ?! ça me tapé sur les nerfs, surtout quand on en écoute plusieurs d'affilée. tant qu'à février ce qui ne va pas, je trouverais plus agréable de ne pas crier dans le micro et exprimer les faits comme s'ils allaient tous changer le monde. c'est plutôt oppressant. Merci de faire cet effort svp.
erreur d'épisode
quelle bouffonnerie, ça c'est bien du Green washing puisque les ces carburants détruisent des espaces de culture comme jamais. voir le matos au Mexique etc. Privez nous de ce type d'info intitule svp.
vous actualités son certes sympathiques, mais il me semble que vous exprimez un engouement bien excessif à l'égard de simples découvertes dans applications approuvées. Un peu de retenue dans le ton sûr-motivé me semblerait plus judicieux et plus agréable. merci.
Très bon comme d'habitude !!!
Merci d'ajouter le lien dans la description svp.