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Choses à Savoir - Culture générale
Author: Louis Guillaume
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© Choses à Savoir
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Le gain de poids au niveau abdominal avec l'âge n'est pas le fruit du hasard. Ce phénomène, particulièrement fréquent, s'explique par des mécanismes biologiques spécifiques qui favorisent le stockage des graisses dans cette région plutôt qu’ailleurs. 1. Répartition hormonale des graissesLes hormones jouent un rôle clé dans la localisation des graisses. Chez les femmes, la ménopause entraîne une baisse des œstrogènes, une hormone qui favorise le stockage des graisses sur les hanches et les cuisses (répartition gynoïde). Après la ménopause, ce stockage devient androïde, favorisant l’accumulation de graisses autour du ventre. Chez les hommes, la diminution progressive de la testostérone, qui aide à maintenir la masse musculaire et limite le stockage des graisses, conduit également à une accumulation abdominale. Le ventre est particulièrement sensible à ces changements car il possède une densité élevée de récepteurs hormonaux, notamment pour le cortisol (hormone du stress) et l’insuline, qui influencent directement le stockage des graisses. 2. Nature de la graisse abdominaleLa région abdominale est unique car elle stocke deux types de graisses : la graisse sous-cutanée (sous la peau) et la graisse viscérale (autour des organes internes). Avec l’âge, la proportion de graisse viscérale augmente. Ce type de graisse est métaboliquement actif et réagit fortement aux déséquilibres hormonaux, au stress et aux modifications métaboliques, ce qui explique pourquoi cette région est privilégiée pour le stockage des graisses. 3. Influence du cortisolLe cortisol, l’hormone du stress, joue un rôle majeur dans l’accumulation abdominale. Le ventre dispose de nombreux récepteurs au cortisol, ce qui le rend particulièrement réactif en cas de stress chronique. Avec l’âge, les niveaux de stress augmentent souvent, aggravant l’accumulation de graisses dans cette zone. 4. Ralentissement du métabolismeAvec l’âge, la masse musculaire diminue (sarcopénie), et le métabolisme basal ralentit. Le corps brûle donc moins de calories au repos, favorisant le stockage des excès caloriques sous forme de graisses, particulièrement dans l’abdomen. Cette localisation proche des organes vitaux pourrait être un vestige évolutif, garantissant une réserve d’énergie facilement mobilisable en cas de besoin. Le ventre grossit spécifiquement avec l’âge en raison d’une combinaison d’effets hormonaux, d’une accumulation accrue de graisse viscérale, et d’une réponse exacerbée au stress. D’autres régions du corps, comme les bras ou les jambes, sont moins sensibles à ces mécanismes car elles possèdent moins de récepteurs hormonaux et de capacité à stocker de la graisse viscérale. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une gestion du stress sont essentielles pour limiter cette accumulation et ses impacts sur la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’idée qu’Isaac Newton, l’un des plus grands scientifiques de tous les temps, ait inventé la chatière, cet ingénieux dispositif permettant aux chats d’entrer et sortir d’une pièce sans ouvrir une porte, est souvent présentée comme une anecdote amusante. Mais qu’en est-il vraiment ? L’origine de l’histoireLa légende raconte que Newton, lorsqu’il travaillait à l’université de Cambridge, aurait été gêné par les allées et venues de son chat, particulièrement lorsqu’il menait ses expériences dans une pièce sombre où il avait besoin d’un contrôle total de la lumière. Pour résoudre ce problème, il aurait découpé un trou dans sa porte, créant ainsi une ouverture pour que son chat puisse circuler librement sans interrompre ses travaux.Cette anecdote a été popularisée par plusieurs écrivains des siècles suivants. Par exemple, certains récits humoristiques vont jusqu’à dire que Newton aurait percé une seconde ouverture pour un chaton, ignorant que les jeunes félins pouvaient suivre les adultes par le même trou. La vérité historiqueAucune preuve historique sérieuse n’atteste que Newton ait réellement inventé la chatière. Bien que Newton ait effectivement possédé des chats, les sources fiables concernant sa vie et ses travaux, comme celles de ses biographes contemporains, ne mentionnent pas cette invention. Il est probable que cette histoire soit apocryphe, une construction imaginée pour humaniser la figure du génie scientifique, souvent perçu comme austère et isolé.De plus, des dispositifs similaires à la chatière existaient probablement avant l’époque de Newton, sous des formes rudimentaires. Les ouvertures dans les portes pour les animaux domestiques étaient courantes dans les campagnes, bien avant qu’on leur attribue un nom ou un inventeur spécifique. Pourquoi cette anecdote persiste ?Cette histoire a survécu en partie parce qu’elle juxtapose l’immense intellect de Newton, capable de comprendre les lois de l’univers, à une invention simple et pratique. Elle rend Newton plus accessible et relatable, rappelant que même les plus grands esprits doivent parfois résoudre des problèmes du quotidien. ConclusionBien que l’idée que Newton ait inventé la chatière soit amusante, elle relève davantage de la légende que de la réalité historique. Cela illustre cependant comment des anecdotes peuvent devenir partie intégrante de la mémoire collective, même lorsqu’elles manquent de fondement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1939, lors de la signature du Pacte Germano-Soviétique, un accord de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, Adolf Hitler fit une demande intrigante : il ordonna que des photos rapprochées des oreilles de Joseph Staline soient prises pour examiner la forme de ses lobes. Cette démarche, aussi étrange qu’elle puisse paraître aujourd’hui, s’inscrivait dans les théories raciales pseudoscientifiques promues par le régime nazi.La théorie des lobes d’oreille et l’idéologie nazieL’Allemagne nazie était obsédée par la classification des individus en fonction de critères physiques supposés révéler leur appartenance raciale. Parmi ces critères, une théorie marginale et non scientifique circulait dans les cercles nazis : les lobes d’oreille. Selon cette croyance, la forme des lobes d’oreille — attachés ou détachés — pouvait indiquer des origines ethniques, et particulièrement une ascendance juive.Cette obsession pseudoscientifique s’inscrivait dans une volonté de prouver une prétendue supériorité raciale aryenne, en s’appuyant sur des caractéristiques physiques imaginaires censées distinguer les différents groupes ethniques.La méfiance envers StalineStaline, bien qu’il fût le chef de l’Union soviétique, était perçu avec méfiance par Hitler, même au moment où ils signèrent le pacte de non-agression. Cette méfiance était alimentée par l’idéologie nazie, qui considérait les Slaves comme une « race inférieure » et accusait régulièrement les Juifs d’avoir infiltré les gouvernements étrangers. Hitler voulait s’assurer que Staline n’était pas d’origine juive, une obsession paranoïaque qui révèle l’ampleur de l’endoctrinement racial nazi.En examinant les lobes d’oreille de Staline, Hitler cherchait à confirmer que son interlocuteur correspondait à ses critères raciaux, bien que cette démarche fût totalement dénuée de fondement scientifique ou rationnel.Une absurdité historique révélatriceCet épisode est un exemple frappant de la manière dont les théories raciales nazies dictaient des comportements irrationnels, même au sommet de l’État. Il illustre l’ampleur des préjugés raciaux et la place centrale qu’ils occupaient dans la politique nazie. Plus largement, cela montre comment des croyances pseudo-scientifiques pouvaient influencer des décisions politiques et diplomatiques majeures.En fin de compte, cette anecdote, aussi absurde soit-elle, témoigne de l’idéologie paranoïaque et profondément irrationnelle qui animait le régime nazi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'expression familière "Je m’en tamponne le coquillard" signifie que l’on se moque totalement ou que l’on est indifférent à quelque chose. Elle peut paraître étrange, mais son origine remonte à plusieurs siècles et s’inscrit dans un langage imagé typique du français populaire. Décryptage des mots•"Tamponner" : Au sens figuré, ce verbe signifie frotter ou nettoyer quelque chose. Dans ce contexte, il évoque une action mécanique qui, appliquée à un élément du corps, renforce le ton humoristique et trivial de l'expression.•"Coquillard" : Ce mot désigne les fesses ou le postérieur dans l’argot du XIXᵉ siècle. Il est dérivé de "coquille", qui, par analogie, évoque une forme arrondie et protectrice.L’expression pourrait donc littéralement se traduire par "Je me frotte les fesses avec", suggérant une totale désinvolture ou un mépris pour la chose évoquée. Origine historiqueLe mot "coquillard" possède des racines plus anciennes. Au Moyen Âge, il désignait également une bande de brigands, les "Coquillards", actifs au XVe siècle, qui se faisaient passer pour des pèlerins portant des coquilles de Saint-Jacques (symbole des pèlerins de Compostelle). Toutefois, cette origine semble peu liée à l’expression actuelle.L’expression aurait véritablement émergé dans le registre populaire et argotique au XIXᵉ siècle, où des métaphores corporelles et des termes crus étaient fréquemment employés pour exprimer des idées de mépris ou d’indifférence. Elle appartient à une série d’expressions du même registre, comme "Je m’en bats l’œil" ou "Je m’en fiche comme de l’an quarante", qui jouent sur un mélange de légèreté et d’irrévérence. Évolution et usageSi l’expression peut aujourd’hui sembler un peu désuète, elle reste utilisée dans un registre familier pour souligner une indifférence marquée. Son ton humoristique et imagé lui assure une certaine popularité, notamment dans des contextes où l'on souhaite exprimer son désintérêt de manière originale ou colorée. En résumé, "Je m’en tamponne le coquillard" est une expression typiquement française, née de l’argot du XIXᵉ siècle, et qui illustre le goût du langage populaire pour les métaphores corporelles et triviales. Elle témoigne d’une certaine poésie du quotidien, où l’on se joue des conventions pour exprimer avec humour ce que l’on pense ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Tibet, souvent surnommé « le toit du monde », est une région à la fois fascinante et redoutable pour l’aviation. Situé sur le plateau tibétain, à une altitude moyenne de 4 500 mètres, ce territoire présente des conditions géographiques et climatiques uniques qui posent de sérieux défis aux avions de ligne, expliquant pourquoi le survol de cette zone est généralement évité.Les dangers liés à l’altitudeLe plateau tibétain est entouré de montagnes parmi les plus hautes du monde, comme l’Himalaya. En cas d’urgence, comme une dépressurisation de la cabine, les avions doivent descendre rapidement à une altitude sécuritaire où l’oxygène est suffisant pour les passagers et l’équipage. Or, dans cette région, la topographie accidentée rend cette manœuvre extrêmement difficile, voire impossible, car les montagnes atteignent souvent plus de 7 000 mètres, soit bien au-dessus des altitudes sûres pour une descente d’urgence.L’absence d’aéroports adaptésLe Tibet dispose de très peu d’aéroports capables d’accueillir des avions en détresse. Les pistes d’atterrissage y sont rares, et celles existantes sont souvent situées à des altitudes extrêmes, ce qui complique les opérations d’atterrissage et de décollage en raison de la faible densité de l’air. Cette dernière réduit la portance des ailes et diminue l’efficacité des moteurs, rendant les manœuvres encore plus risquées.Les conditions météorologiques imprévisiblesLe Tibet est connu pour ses conditions climatiques changeantes et souvent extrêmes. Les vents violents, les turbulences et les tempêtes de neige peuvent représenter un danger sérieux pour les avions. De plus, la région est sujette à des courants ascendants et descendants puissants, provoqués par les variations de température entre les sommets glacés et les vallées.Limitations des systèmes de navigationEnfin, la couverture radar et les systèmes de navigation sont moins performants dans cette région éloignée et montagneuse. Cela complique la gestion des vols et augmente le risque d’accidents en cas de problème technique ou de conditions de vol difficiles.En résumé, le Tibet est une région où les risques pour l’aviation sont élevés en raison de l’altitude, du relief, des conditions météorologiques et des infrastructures limitées. Par prudence, les compagnies aériennes préfèrent contourner cette zone, garantissant ainsi la sécurité des passagers et des équipages. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La dinde est un incontournable des tables de fête, mais son nom suscite souvent une question : pourquoi cet oiseau s’appelle-t-il ainsi ? Pour répondre, il faut remonter au XVIᵉ siècle, à une époque où les découvertes géographiques et les échanges commerciaux ont considérablement élargi les horizons des Européens. Un oiseau qui vient de loin… ou presqueLa dinde, ou Meleagris gallopavo, est une espèce originaire d’Amérique du Nord. Elle était élevée et consommée par les populations indigènes bien avant l’arrivée des Européens. Lorsque les Espagnols découvrent cet oiseau au Mexique au début du XVIᵉ siècle, ils le ramènent en Europe, où il rencontre un succès rapide grâce à sa chair savoureuse. Mais alors, pourquoi l’appelle-t-on "dinde" et non "mexicaine" ? Cela tient à une confusion géographique courante à l’époque. Les Européens, fascinés par les "Indes", un terme générique qui désignait à la fois l’Asie et le Nouveau Monde, associaient souvent tout produit exotique à ces contrées lointaines. En français, l’oiseau est donc rapidement désigné comme "poule d’Inde", raccourci au fil du temps en "dinde". Des noms différents selon les languesLe cas français n’est pas unique. Dans d’autres langues, la dinde porte également des noms reflétant cette confusion géographique. En anglais, elle s’appelle "turkey", car les Anglais pensaient qu’elle venait de Turquie, un autre carrefour du commerce mondial à l’époque. En turc, l’oiseau est appelé "hindi", renforçant encore l’idée des "Indes". Quant aux Portugais, ils l’ont d’abord nommée "peru", en lien avec le pays d’Amérique du Sud, bien que l’oiseau soit originaire d’Amérique du Nord. Un succès européenLa dinde s’est vite imposée en Europe grâce à son élevage facile et sa chair abondante, notamment pour nourrir de grandes tablées. Elle devient un met de choix pour les fêtes et les banquets, remplaçant progressivement le paon ou l’oie dans certaines traditions culinaires. En résumé, la dinde doit son nom à une confusion géographique. Importée des Amériques, elle a été associée aux "Indes", un terme générique utilisé par les Européens pour désigner des terres lointaines et mystérieuses. Un malentendu historique, mais qui n’empêche pas l’oiseau de trôner fièrement sur nos tables de fête ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’expression « filer à l’anglaise » signifie partir discrètement, souvent sans dire au revoir ni se faire remarquer. Mais pourquoi cette expression associe-t-elle cette idée à l’Angleterre ?Origine historique et culturelleL’origine de cette expression remonte au XVIIIᵉ siècle, une époque où les relations entre la France et l’Angleterre étaient souvent teintées de rivalité. Elle pourrait s’appuyer sur des stéréotypes culturels qui attribuaient aux Anglais un comportement réservé et peu démonstratif, en contraste avec les Français, réputés plus expansifs et chaleureux. Quitter une réunion ou une réception sans faire de cérémonies était alors perçu comme un trait typiquement britannique.Cependant, il est intéressant de noter qu’en anglais, une expression équivalente existe : « to take French leave » (prendre congé à la française). Elle véhicule exactement la même idée, mais en attribuant cette pratique aux Français ! Cela témoigne d’un jeu de miroir entre les deux cultures, chacune renvoyant à l’autre ce comportement jugé impoli.Avec le temps, « filer à l’anglaise » a perdu ses connotations péjoratives envers les Anglais pour devenir une formule consacrée en français. Elle s’emploie aujourd’hui sans arrière-pensée pour décrire tout départ discret, qu’il soit justifié ou non par la situation.Ensuite l’expression « courir sur le haricot », qui signifie agacer ou exaspérer quelqu’un, trouve son origine dans le langage populaire du XIXᵉ siècle et repose sur des références à l’argot et à des images imagées.Origine et signification1.Le mot « haricot » : Dans l’argot du XIXᵉ siècle, le « haricot » était une façon figurative de désigner les pieds ou les orteils. Ces parties du corps sont souvent sensibles, et marcher ou courir dessus provoquerait une douleur évidente, d’où l’idée d’irriter ou d’importuner quelqu’un.2.L’expression dans son ensemble : « Courir sur le haricot » prend alors le sens métaphorique de déranger quelqu’un au point de lui causer une gêne ou une exaspération, comparable à l’inconfort de quelqu’un qui appuie sur une partie sensible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En juin 1940, alors que Paris tombait sous l'occupation allemande, un acte de résistance subtil mais symbolique a eu lieu : les câbles des ascenseurs de la Tour Eiffel ont été sectionnés. Cette action visait à empêcher Adolf Hitler, lors de sa visite de la capitale française, d'accéder facilement au sommet du monument emblématique. Le 23 juin 1940, fasciné par le prestige de Paris, Hitler entreprit une visite éclair de quatre heures des sites les plus emblématiques de la ville, dont l'Opéra, les Champs-Élysées, l'Arc de Triomphe et la Tour Eiffel. Son désir était de se faire photographier au sommet de la Tour Eiffel, symbole de la grandeur française. Cependant, en raison du sabotage des ascenseurs, il aurait été contraint de gravir à pied les 324 mètres de la structure pour atteindre le sommet, une entreprise incompatible avec son emploi du temps serré et peut-être ses capacités physiques. Ainsi, Hitler renonça à cette ascension et se contenta d'une photo prise depuis le parvis du Trocadéro, avec la Tour en arrière-plan. Cet acte de sabotage, bien que modeste, portait une signification profonde. Il démontrait que, malgré l'occupation, l'esprit de résistance des Parisiens demeurait intact. En rendant l'accès au sommet de la Tour Eiffel impossible pour Hitler, les ingénieurs français ont privé le dictateur nazi d'une opportunité de propagande majeure, affirmant ainsi une forme de défi silencieux mais puissant. Par ailleurs, lors de l'occupation, les soldats allemands ont tenté de hisser un immense drapeau nazi au sommet de la Tour. Cependant, en raison de sa taille excessive, le drapeau fut emporté par le vent quelques heures après son installation, obligeant les soldats à le remplacer par un étendard plus petit. Cet incident ajouta une touche d'ironie à la situation, symbolisant la difficulté des occupants à imposer pleinement leur domination sur les symboles parisiens. En août 1944, alors que les forces alliées approchaient de Paris, Hitler ordonna la destruction de la ville, y compris de ses monuments emblématiques comme la Tour Eiffel. Il déclara : « Paris ne doit pas tomber entre les mains de l’ennemi, ou alors que ce soit un champ de ruines ». Cependant, le général Dietrich von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, désobéit à cet ordre, épargnant ainsi la ville d'une destruction certaine. Cette décision, bien que controversée quant à ses motivations, permit de préserver le patrimoine architectural et culturel de Paris. En somme, le sabotage des ascenseurs de la Tour Eiffel avant la visite d'Hitler illustre la résistance passive mais déterminée des Parisiens face à l'occupant nazi. Cet acte symbolique, bien que discret, reflète le refus de la population de se soumettre entièrement à l'envahisseur et souligne l'importance des gestes, même modestes, dans la préservation de la dignité et de l'identité nationale en temps d'oppression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’eau de pluie, source essentielle pour les écosystèmes terrestres, n’est pas salée malgré son origine : les océans, qui contiennent d’importantes quantités de sel. Pour comprendre ce phénomène, il faut plonger dans le cycle de l’eau et les mécanismes naturels qui le régissent.Le cycle de l’eau commence par l’évaporation. Sous l’effet de la chaleur du soleil, l’eau des océans, des rivières et des lacs se transforme en vapeur. Cependant, seuls les molécules d’eau pure s’évaporent. Le sel, composé principalement de chlorure de sodium, ne peut pas se volatiliser car il est trop lourd et reste dans l’eau liquide. C’est pourquoi la vapeur d’eau formée est dépourvue de sel.Une fois dans l’atmosphère, cette vapeur d’eau pure monte et se refroidit progressivement. Ce refroidissement provoque la condensation : la vapeur se transforme en fines gouttelettes qui forment les nuages. Lorsque ces gouttelettes s’agglomèrent et deviennent suffisamment lourdes, elles tombent sous forme de pluie.Bien que l’eau de pluie soit issue d’un processus de purification naturel, elle n’est pas totalement pure à son arrivée au sol. En traversant l’atmosphère, elle peut capter des particules en suspension, comme des poussières ou des gaz, ce qui lui donne parfois une légère acidité, notamment en raison de la pollution. Mais elle reste non salée, car aucun mécanisme ne réintroduit le sel dans ce processus.Par ailleurs, les océans sont salés en raison de l’érosion des roches terrestres. Les rivières, qui transportent les minéraux lessivés des sols, finissent par déposer ces sels dans les océans, où ils s’accumulent au fil des millénaires. Cependant, ce sel reste confiné dans les eaux marines et ne participe pas directement au cycle atmosphérique.Ainsi, l’eau de pluie est un exemple fascinant de la manière dont la nature recycle l’eau en éliminant ses impuretés solides. C’est ce processus qui alimente les sources d’eau douce sur terre, essentielles pour la vie. Sans ce phénomène, les sols, les rivières et les nappes phréatiques seraient salés et impropres à la majorité des écosystèmes terrestres. Une véritable prouesse de la nature ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Faire tourner une pâte à pizza dans les airs est une technique emblématique des pizzaïolos, souvent associée à l'art de la pizza napolitaine. Ce geste, au-delà de son aspect spectaculaire, remplit plusieurs fonctions pratiques et techniques qui contribuent à la qualité de la pâte et à l'efficacité du processus de préparation. 1. Étaler la pâte uniformémentLe mouvement rotatif de la pâte dans les airs permet de répartir uniformément la pression exercée par les mains du pizzaïolo. Contrairement à un rouleau à pâtisserie, qui peut comprimer la pâte et altérer sa texture, cette méthode assure une épaisseur homogène tout en préservant les bulles d'air dans la pâte. Ces bulles sont essentielles pour obtenir une croûte légère et aérée lors de la cuisson. 2. Préserver l'élasticité et la textureFaire tourner la pâte dans les airs utilise la gravité et la force centrifuge pour l'étirer naturellement. Cela évite d'écraser le gluten, une protéine qui donne à la pâte sa structure élastique. Cette méthode permet également de ne pas détruire les microbulles formées pendant la fermentation, contribuant à une texture optimale après cuisson. 3. Retirer l'excès de farineLorsque la pâte est manipulée sur une surface farinée, de petites particules de farine peuvent adhérer à sa surface. Le fait de la faire tourner dans les airs aide à secouer cet excès de farine, évitant qu'il ne brûle dans le four, ce qui pourrait donner un goût amer à la pizza. 4. Rapidité et efficacitéPour un pizzaïolo professionnel, cette technique est rapide et efficace. Elle permet d'étirer la pâte tout en la manipulant avec agilité, ce qui est particulièrement utile dans les cuisines où la rapidité est essentielle pour satisfaire les clients. 5. Un spectacle visuelFaire tourner la pâte dans les airs est aussi un véritable art qui attire les regards. Cette démonstration de savoir-faire fait partie de l'expérience pour les clients et contribue à l'image traditionnelle et artisanale du métier. 6. Une tradition héritéeCette technique a ses racines dans la culture culinaire italienne, notamment à Naples, berceau de la pizza. Elle fait partie d’un savoir-faire transmis de génération en génération, et sa maîtrise est souvent perçue comme une marque de compétence chez un pizzaïolo. En somme, tourner la pâte dans les airs est une pratique à la fois esthétique et fonctionnelle, permettant d'obtenir une pizza de haute qualité tout en perpétuant une tradition artisanale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les serpents possèdent une langue bifide, c’est-à-dire divisée en deux pointes, pour une raison essentielle : optimiser leur sens de l’olfaction et leur capacité à percevoir leur environnement. Cet organe unique joue un rôle crucial dans leur survie, leur permettant de localiser des proies, de détecter des prédateurs et même de naviguer.La langue bifide : un outil olfactif spécialiséContrairement à l'idée reçue, la langue des serpents ne joue qu'un rôle minimal dans le goût. Elle est avant tout un outil olfactif, intimement liée à l’organe de Jacobson (ou organe voméronasal), situé dans le palais du serpent. Cet organe est spécialisé dans la détection de molécules chimiques présentes dans l’air, sur le sol ou les surfaces environnantes.Lorsque le serpent sort sa langue, il recueille des particules chimiques sur chacune des deux pointes. En ramenant sa langue dans sa bouche, il transfère ces particules à l'organe de Jacobson, qui analyse les informations pour détecter des odeurs.Pourquoi bifide ?La langue bifide permet au serpent de collecter des informations chimiques de deux points légèrement différents dans l’espace. Cela leur donne une capacité unique à détecter des gradients de concentration de particules chimiques. Autrement dit, chaque pointe de la langue capte des odeurs légèrement différentes selon leur source.Ce mécanisme aide le serpent à déterminer :1.La direction d’une odeur : Si une odeur est plus intense sur la pointe gauche que sur la droite, le serpent saura que la source de l’odeur se trouve à gauche.2.La distance de la source : En évaluant la différence entre les deux pointes, le serpent peut estimer à quel point l'odeur est proche ou éloignée.Avantages pour la survie•Chasse : Les serpents utilisent leur langue bifide pour suivre la trace chimique laissée par leurs proies, même dans l’obscurité ou en terrain complexe.•Détection des dangers : Les prédateurs ou les concurrents potentiels peuvent être identifiés par leurs odeurs.•Orientation : Certains serpents utilisent leur langue pour cartographier chimiquement leur environnement, compensant leur vision souvent limitée.Une adaptation évolutive remarquableLa langue bifide est une adaptation évolutive perfectionnée au fil du temps. Elle offre aux serpents un avantage dans leur niche écologique, leur permettant d'interagir avec leur environnement de manière extrêmement précise, même en l'absence de vision ou d'audition développées.En conclusion, la langue bifide est un organe sensoriel sophistiqué, garantissant la survie des serpents dans des environnements variés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’idée selon laquelle les personnes les plus intelligentes sont aussi les plus silencieuses est une croyance répandue, mais qu’en dit la science ? Le lien entre l’intelligence et le comportement social, notamment la discrétion ou le silence, est complexe et ne se résume pas à un simple cliché. Il est vrai que certaines recherches suggèrent des corrélations intéressantes entre la façon de s’exprimer et les niveaux d’intelligence. Une étude publiée dans The Journal of Experimental Psychology a montré que les personnes avec un quotient intellectuel (QI) élevé ont tendance à être plus introspectives. Elles préfèrent analyser et réfléchir avant de parler, ce qui peut les faire paraître plus silencieuses ou réservées en groupe. Cette réflexion en amont leur permet de s’assurer que leurs propos sont pertinents ou bien argumentés. Cependant, ce comportement ne signifie pas qu’elles sont muettes ou qu’elles évitent constamment de s’exprimer. Les personnes intelligentes choisissent plutôt leurs mots avec soin et parlent lorsque cela est nécessaire, préférant la qualité à la quantité dans leurs interactions verbales. De plus, des études montrent qu’une propension à rester silencieux pourrait être liée à des traits comme la prudence ou l’autodiscipline, qui sont parfois associés à un QI élevé. En revanche, il est crucial de noter que l'intelligence ne se mesure pas uniquement par le silence ou la parole. D’autres formes d’intelligence, comme l’intelligence émotionnelle, sont souvent associées à de meilleures compétences en communication. Par exemple, une personne dotée d'une grande intelligence émotionnelle saura adapter son discours aux autres, et peut donc être tout à fait loquace et expressive. En outre, une étude menée par le psychologue Adrian Furnham, publiée dans Personality and Individual Differences, indique que les personnes plus extraverties tendent à se montrer plus bavardes, indépendamment de leur intelligence. L’intelligence et l’extraversion ne sont pas mutuellement exclusives, et une personne peut être très intelligente tout en aimant parler et socialiser. En conclusion, les personnes les plus intelligentes ne sont pas nécessairement les plus muettes. Si certaines préfèrent écouter et réfléchir avant de parler, cela ne signifie pas qu'elles évitent la communication. Au contraire, leur intelligence peut les rendre capables de s’exprimer de manière précise et impactante. L'idée selon laquelle l’intelligence s’accompagne du silence est donc une simplification d’une réalité bien plus nuancée, où la personnalité et le contexte jouent un rôle clé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le "paradoxe du singe savant" est une expérience de pensée fascinante qui illustre des concepts de probabilité et d'infinité. Il repose sur l'idée suivante : imagine un singe frappant aléatoirement les touches d'une machine à écrire pendant une durée infinie. Le paradoxe suggère que, dans un tel contexte, ce singe finirait par taper tous les textes possibles, y compris les œuvres complètes de Shakespeare, par pur hasard. Ce paradoxe se base sur la notion mathématique d'événements aléatoires sur une période infinie. En théorie, si on laisse un nombre infini de séquences de lettres se produire, même les combinaisons les plus complexes ou improbables finiront par apparaître. Cela ne signifie pas que le singe est intelligent ou qu'il comprend ce qu’il tape ; il s’agit simplement de l’effet de l’aléatoire lorsqu’on lui donne un temps illimité. En termes de probabilité, l’idée est que la chance de taper une œuvre spécifique, comme Hamlet, en une seule tentative est astronomiquement faible. Pour donner une idée : si un singe tape une suite de lettres aléatoirement, les chances de produire ne serait-ce que la première phrase de Hamlet sont si minimes qu’elles frôlent l’impossible. Pourtant, avec un temps infini, ces chances, aussi minuscules soient-elles, finiraient par se réaliser. C’est le principe des événements rares qui deviennent inévitables lorsqu’on augmente le nombre de tentatives jusqu’à l’infini. Alors, le paradoxe du singe savant a-t-il de la valeur ? En un sens, oui, mais principalement en tant qu'outil conceptuel pour comprendre la théorie des probabilités et l'infini. Il est utile pour expliquer comment des événements improbables peuvent se produire dans des contextes spécifiques. Par exemple, il aide à comprendre pourquoi certaines séquences semblent extraordinaires ou comment le hasard peut générer de la complexité. Cependant, le paradoxe est avant tout théorique. Dans le monde réel, où les ressources (temps, espace, etc.) sont limitées, ce concept n'a pas d'applications pratiques directes. Personne n’a un temps infini pour tester de telles expériences, et elles ne se produisent pas naturellement. Malgré cela, l’idée reste précieuse pour illustrer des concepts abstraits de mathématiques et de logique, et elle est souvent utilisée comme exemple pour discuter des idées liées à l’aléatoire et à l'infini dans divers contextes scientifiques et philosophiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oui, le livre Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau contient réellement 100 000 milliards de poèmes. Ce nombre impressionnant est rendu possible par une structure astucieuse et mathématique, caractéristique des travaux de Queneau, membre fondateur de l'Oulipo (Ouvroir de Littérature Potentielle). Le concept du livrePublié en 1961, ce livre n'est pas un recueil de poèmes traditionnels. Il se présente comme un objet littéraire expérimental composé de dix sonnets, chacun ayant quatorze vers. La particularité réside dans le fait que chaque vers de chaque sonnet peut être combiné avec n'importe quel autre vers occupant la même position dans les neuf autres sonnets. Ainsi, les lecteurs peuvent créer leurs propres sonnets en choisissant un vers à chaque ligne. Le calcul mathématiqueChaque sonnet comporte 14 vers. Étant donné que chaque position dans le sonnet (première ligne, deuxième ligne, etc.) offre 10 choix possibles, le nombre total de combinaisons possibles est 10^14. Expérience de lectureCe nombre dépasse largement ce qu’un être humain peut lire dans une vie. Si une personne lisait un poème par minute, sans pause, il lui faudrait environ 190 millions d'années pour parcourir toutes les combinaisons possibles. Cela fait du livre une œuvre pratiquement infinie dans sa potentialité, un véritable "livre combinatoire". Signification littéraireL'idée centrale de Queneau est de démontrer l’immense potentiel créatif contenu dans des structures fixes. Bien que les poèmes soient régis par des règles strictes (le format du sonnet), la multiplicité des combinaisons offre une liberté d'interprétation et de création infinie. Cela illustre une idée chère à l'Oulipo : produire des œuvres littéraires en jouant avec des contraintes formelles. ConclusionCent mille milliards de poèmes est à la fois un exploit mathématique et une expérimentation littéraire. Oui, le livre contient réellement 100 000 milliards de poèmes, non pas en tant que textes écrits sur papier, mais en tant que potentialités combinatoires offertes au lecteur, faisant de lui un co-créateur de l'œuvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le reblochon, célèbre fromage savoyard, doit son nom et son histoire à une pratique clandestine bien particulière : la « re-blocha », qui signifie littéralement « traire à nouveau ». Cette pratique remonte au XIIIe siècle, une époque où les paysans de la région de Savoie étaient soumis à de lourdes taxes foncières imposées par les propriétaires terriens ou les seigneurs. Ces taxes étaient calculées sur la quantité de lait produit par leurs troupeaux. Pour réduire leur contribution, les paysans avaient recours à un stratagème ingénieux.Lors du passage des collecteurs, les paysans n’effectuaient qu’une traite partielle de leurs vaches, ne libérant qu’une partie du lait. Une fois les collecteurs partis, ils procédaient à une deuxième traite, plus légère, mais avec un lait particulièrement riche en matières grasses, puisque c’était le dernier lait de la traite. Ce lait, appelé « lait de reblochon », servait alors à la fabrication d’un fromage destiné à leur consommation personnelle ou à une revente discrète.Ce système astucieux transformait le reblochon en un fromage de contrebande. Sa production échappait non seulement aux taxes, mais elle se faisait également dans une certaine clandestinité pour éviter d’attirer l’attention des autorités. Cette économie parallèle a permis aux paysans de subsister malgré les pressions fiscales.Avec le temps, le reblochon a gagné en notoriété, non seulement pour son origine insolite mais aussi pour sa saveur unique, fruit de son processus de fabrication à base de lait cru riche et de son affinage dans des caves fraîches et humides. À partir du XXe siècle, le reblochon est sorti de l’ombre, devenant un produit reconnu et apprécié. En 1958, il a obtenu l’Appellation d'Origine Contrôlée (AOC), renforçant son statut de patrimoine gastronomique savoyard.Ainsi, le reblochon raconte l’histoire d’une astuce paysanne face à l’oppression fiscale, tout en incarnant l’ingéniosité et la résilience des communautés montagnardes. Ce fromage, autrefois produit dans le secret, est aujourd’hui un symbole de la richesse culinaire française, célébré dans les plats traditionnels comme la tartiflette, mais aussi dans les tables gastronomiques du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le fait que les trains roulent à gauche remonte à des traditions historiques et à des choix techniques faits au début de l'ère ferroviaire. Ce principe, largement adopté en France et dans d'autres pays, trouve son origine dans des pratiques anciennes bien avant l'invention des chemins de fer. Origines historiques1. Circulation des chevaliers et des voitures à cheval : - Sous l’Ancien Régime, les chevaliers portaient leur épée à gauche pour la dégainer facilement de la main droite. Ils circulaient donc sur la gauche pour pouvoir croiser un adversaire potentiel tout en restant prêts à se défendre. - Cette habitude s'est transmise dans le transport routier, où les voitures à cheval prenaient la gauche pour éviter que les conducteurs ne s'entrechoquent ou n'accrochent leurs fouets. 2. Pratiques routières préexistantes : - Avant l’arrivée des trains, la circulation sur les routes en France et dans plusieurs pays européens se faisait majoritairement à gauche. Les infrastructures ferroviaires ont donc été conçues en tenant compte de cette norme. Émergence du chemin de fer1. Influence britannique : - Les premiers réseaux ferroviaires européens ont été fortement influencés par l'Angleterre, où la circulation à gauche était la norme. George Stephenson, ingénieur britannique célèbre pour ses locomotives, a contribué à exporter cette pratique en France. - Les premières lignes françaises, comme celles de Saint-Étienne à Andrézieux ou Paris à Saint-Germain, ont adopté la circulation à gauche par simple mimétisme avec les pratiques britanniques. 2. Logistique des signaux et des gares : - La signalisation ferroviaire et les aménagements des gares ont été conçus pour une circulation à gauche. Inverser ce sens aurait nécessité des ajustements coûteux et complexes. Exceptions et évolutions- Certains pays comme les États-Unis et l'Allemagne ont adopté la circulation à droite pour leurs trains, reflétant leurs habitudes routières.- En France, la coexistence des trains circulant à gauche avec les automobiles circulant à droite a nécessité une adaptation spécifique aux passages à niveau et autres points de rencontre entre ces deux modes de transport. ConclusionLa circulation des trains à gauche est donc le fruit de traditions anciennes, renforcées par les premières influences britanniques et des choix techniques lors de la conception des réseaux ferroviaires. Ce système, bien que parfois déconcertant pour les étrangers, demeure une norme stable en France et dans d'autres pays, sauf adaptation spécifique pour des raisons opérationnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le validisme est une forme de discrimination ou de préjugé qui privilégie les personnes dites "valides", c’est-à-dire celles qui n’ont pas de handicap, au détriment des personnes handicapées. Ce concept, souvent méconnu, englobe un ensemble d’attitudes, de comportements, de politiques et de structures sociales qui perpétuent l’exclusion ou la marginalisation des personnes en situation de handicap. Une idéologie basée sur la "norme"Le validisme repose sur l’idée implicite que le corps et l’esprit "valides" constituent la norme, et que tout ce qui s’en écarte est une anomalie ou un défaut. Cette vision conduit à considérer les personnes handicapées comme "inférieures", "malheureuses" ou "incomplètes", une perception souvent renforcée par les médias, les institutions et les discours sociaux. En conséquence, les besoins et les droits des personnes handicapées sont régulièrement ignorés ou minimisés. Manifestations du validismeLe validisme peut se manifester de manière :1. Institutionnelle : par des politiques ou des infrastructures qui ne tiennent pas compte des besoins spécifiques des personnes handicapées, comme des bâtiments inaccessibles ou un manque d'accommodations en milieu scolaire ou professionnel.2. Interpersonnelle : à travers des attitudes paternalistes, des blagues dévalorisantes, ou encore des remarques basées sur des stéréotypes.3. Culturelle : en invisibilisant les personnes handicapées dans les représentations médiatiques ou en glorifiant les personnes handicapées qui "surmontent" leur handicap, comme si cela était l’unique voie vers la reconnaissance sociale. Les conséquences du validismeLe validisme crée des barrières physiques, sociales et psychologiques. Il limite l'accès des personnes handicapées à des opportunités équitables en matière d’éducation, d’emploi, de loisirs et de participation citoyenne. De plus, il peut engendrer une stigmatisation, une perte d'estime de soi, et des effets néfastes sur la santé mentale. Combattre le validismePour lutter contre cette discrimination, il est crucial d'adopter une approche inclusive et de reconnaître la diversité des expériences humaines. Cela passe par :- La sensibilisation aux réalités des personnes handicapées.- La mise en place de politiques d'accessibilité universelle.- Le respect de leur autonomie et de leur droit à participer pleinement à la société. Le validisme, en fin de compte, interroge notre capacité à bâtir une société équitable, où toutes les personnes, indépendamment de leurs capacités, sont respectées et valorisées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'expression française « casser du sucre sur le dos de quelqu'un » signifie critiquer ou médire d'une personne en son absence. Son origine remonte à plusieurs siècles et résulte de l'évolution de certaines expressions et pratiques liées au sucre. Le sucre : de la rareté au quotidien Sous l'Ancien Régime, le sucre était une denrée rare et précieuse, souvent utilisée comme médicament. Au XVIIIᵉ siècle, avec l'essor des desserts et des boissons sucrées, le sucre devient plus présent sur les tables des élites. À cette époque, il se présentait sous forme de pains qu'il fallait casser en petits morceaux selon les besoins. Cette opération nécessitait des ustensiles spécifiques, comme la saupoudreuse, un objet cylindrique avec un dôme ajouré permettant de saupoudrer le sucre. Évolution des expressions liées au sucre Au XVIIᵉ siècle, l'expression « se sucrer de quelqu'un » signifiait « le prendre pour un idiot ». Parallèlement, « casser du grès à quelqu'un » signifiait le considérer comme quantité négligeable. Ces expressions ont progressivement fusionné, menant à « casser du sucre », qui, en argot, signifiait « dire des ragots » ou « maltraiter ». Ajout de « sur le dos » L'ajout de « sur le dos » dans l'expression renforce l'idée de critiquer quelqu'un en son absence, en lui faisant porter la responsabilité des commérages. Cette locution complète l'image de la médisance dirigée vers une personne sans qu'elle en soit consciente. Conclusion Ainsi, « casser du sucre sur le dos de quelqu'un » est le résultat d'une évolution linguistique où des expressions liées au sucre et à la critique se sont combinées pour décrire l'acte de médire en l'absence de la personne concernée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les corn flakes, célèbres céréales du petit-déjeuner, sont nés d’une idée surprenante : lutter contre la masturbation. Cette conviction étrange provient de leur inventeur, le Dr John Harvey Kellogg, médecin et nutritionniste américain du XIXe siècle. Profondément influencé par le mouvement adventiste et les idéaux puritains, Kellogg considérait la masturbation comme un acte moralement répréhensible et physiquement nocif, susceptible de causer des maladies telles que l'épilepsie, la folie ou l'acné. Une croisade anti-masturbationDans son ouvrage Plain Facts for Old and Young, Kellogg expose ses théories sur la sexualité. Il prônait une vie chaste et dénonçait fermement les plaisirs charnels, y compris au sein du mariage. Pour lui, une alimentation riche et épicée stimulait les désirs sexuels. À l’inverse, une nourriture fade et sans excès devait permettre de contrôler les pulsions. C’est dans ce contexte qu’il met au point les corn flakes en 1894, une céréale insipide et facile à digérer. Son objectif ? Fournir un aliment « moralement sain » qui découragerait les comportements qu'il jugeait immoraux, notamment la masturbation. Ces céréales devaient faire partie d’un régime strict, dépourvu de viande et d’épices, destiné à maintenir un esprit pur dans un corps sain. Une invention accidentelle La création des corn flakes résulte d’un concours de circonstances. Avec son frère Will Keith Kellogg, John cherchait à produire un aliment simple pour les patients de son sanatorium. Un jour, un mélange de blé cuit fut accidentellement laissé de côté et devint rassis. En le passant au rouleau, les frères découvrirent qu’il se transformait en flocons, d’où le nom "corn flakes". Le produit fut rapidement commercialisé. Ironie de l’histoireSi le Dr Kellogg voyait dans les corn flakes un remède contre les pulsions sexuelles, leur succès commercial a pris une toute autre direction. Son frère Will ajouta du sucre aux flocons, rendant les céréales savoureuses et attrayantes, en rupture totale avec les idéaux austères du docteur. Ainsi, les corn flakes, nés d’une croisade contre la masturbation, sont devenus un symbole du petit-déjeuner moderne, bien loin des préoccupations puritaines de leur créateur. Cette histoire singulière illustre les étonnants liens entre santé, morale et alimentation à la fin du XIXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le mariage entre frères et sœurs, fréquent dans la royauté égyptienne, était avant tout motivé par des raisons politiques, religieuses et symboliques plutôt que personnelles. Cette pratique, choquante selon les normes modernes, répondait à des logiques propres à la culture de l'Égypte ancienne. Voici les principales raisons pour lesquelles les pharaons se mariaient souvent avec leurs sœurs.Mais avant, 2 exemples : ToutankhamonToutankhamon, l’un des pharaons les plus célèbres, a épousé sa demi-sœur Ankhesenamon. Tous deux étaient les enfants d’Akhenaton, bien qu’ils n’aient pas la même mère. Cette union faisait partie de la tradition royale égyptienne pour renforcer la continuité dynastique et la légitimité divine.Ramsès IIRamsès II, l’un des plus grands pharaons de l’histoire égyptienne, aurait également épousé plusieurs de ses filles et sœurs dans le cadre de ce même principe dynastique. Les preuves de ces unions restent cependant sujettes à débat parmi les égyptologues.1. Maintenir la pureté du sang royalLes Égyptiens croyaient que les pharaons étaient des êtres divins, des descendants directs des dieux. En se mariant avec une sœur, un pharaon préservait la pureté de la lignée royale, en évitant de mêler le sang divin avec celui de personnes extérieures. Cette "pureté" était perçue comme essentielle pour garantir la légitimité et le pouvoir du souverain.2. Symboliser la continuité divineDans la mythologie égyptienne, des divinités majeures comme Osiris et Isis ou encore Geb et Nout étaient souvent représentées comme des frères et sœurs unis par le mariage. En imitant ces unions divines, les pharaons renforçaient leur position en tant que représentants des dieux sur terre. Ces mariages royaux étaient donc un acte religieux autant que politique, ancrant le pouvoir dans un cadre sacré.3. Consolidation du pouvoirLes mariages entre membres de la famille royale limitaient les alliances extérieures susceptibles de fragiliser ou de diviser le pouvoir. En maintenant l’unité au sein du cercle familial, les pharaons réduisaient les risques de revendications concurrentes au trône. Cette stratégie garantissait également une continuité dynastique claire.4. Rôle des reines dans le pouvoirDans l’Égypte ancienne, les reines n’étaient pas de simples épouses : elles jouaient un rôle clé dans la légitimité royale. Épouser une sœur renforçait la stature divine de la reine et, par extension, celle du roi. Certaines reines, comme Néfertari ou Hatchepsout, jouissaient d’une grande influence politique et religieuse grâce à leur statut sacré.Une pratique controverséeBien que courante au sommet de la société, cette pratique était rare dans les classes inférieures. Elle n’était pas exempte de critiques : les unions consanguines pouvaient entraîner des problèmes génétiques, même si les archives historiques ne s’attardent pas sur ce point. Cependant, pour les pharaons, les considérations symboliques et politiques primaient largement sur les risques biologiques.Ainsi, ces mariages reflétaient une vision du monde où le pouvoir, la religion et la famille étaient intimement liés, au service de la pérennité de la dynastie et de l’État égyptien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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United States
L'idéologie Wok quand elle s'éteindra, aura eu au moins un mérite aux yeux de ceux qui ont un minimum de culture historique. c'est de montrer que l'histoire est écrite par les vainqueurs du moment et qu'elle a toujours été falsifiée; par les empires, par le Vatican sous la monarchie et jusqu'à aujourd'hui et par la république jusqu'à nos jours...
C'est absolument faux! Hitler était catholique et le fondateur de la SS Heinrich Himmler avait été jésuite... C'est juste de la propagande catholique pour dédouaner le Vatican...
publicités insupportables qui se répètent toutes les 2 minutes. l'émission perd tout son intérêt. dommage.
🫱🏼🫲🏻
😂😂
هو تةةةةةةةةةيرررررررررتتؤيءgw
يرؤرؤرررءيرىىىىىىىلارؤؤؤؤ سوت وتوتر
Êtes-vous sûr que ces techniques ne sont pas inspirées à l origine des méthodes françaises durant la guerre d Algérie ??
merci pour votre podcast! vous êtes une source importante pour améliorer notre savoir🤗❤️
J'adore Choses à savoir ! 🤓
C'est bzzigrement intéressant !
Très intéressant merci beaucoup ❤️
on dirait le malade imaginaire. et d'autres conte du même genre.
7
Je crois que ce fact est faux
hyper intéressant
Podcast sympa mais trop d'approximations... dans le genre, je préfère largement le podcast Culture G
Merci pour ce sujet passionnant.peut on le retrouver en ligne ?
comment puis je trouver des transcriptions?
obsolète mais qui fonctionne mieux que les machines et logiciel qui ont énormément de mise a jour.