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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Author: Choses à Savoir

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Développez vos connaissances en économie !

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Le contexte économique mondial reste très tendu, en Europe comme ailleurs. Même l'Allemagne, qui demeure la première économie du vieux continent, n'échappe pas à la règle. En effet, les chiffres ne sont guère encourageants. La production industrielle a encore reculé de 1,5 % en juin dernier, après avoir baissé de 0,1 % en mai. Un fléchissement plus important que prévu, les experts ne s'attendant qu'à un recul de 0,5 %. Sur un an, la production industrielle a donc subi une diminution de 1,7 %. L'Allemagne verrait même son PIB reculer de 0,4 % au premier trimestre de cette année, après une baisse de 0,5 % à la fin de l'année dernière. Même si Bruxelles est plus optimiste pour 2024, tablant sur une progression de 1,1 % du PIB, elle pense donc que l'Allemagne pourrait entrer en récession au cours de cette année 2023. Les causes des difficultés présentes Comment expliquer qu'un pays connu pour la solidité de son économie puisse connaître des résultats aussi médiocres ? La première explication tient au contexte général, auquel l'Allemagne n'échappe pas plus que les autres pays. Et ce contexte est marqué par une forte inflation, liée notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine. En 2022, elle a atteint un niveau record, s'établissant à près de 8 %. Même si l'inflation a commencé à reculer depuis le début de cette année, elle a incité les Allemands à puiser dans leur épargne et à moins dépenser. Cette baisse de la consommation intérieure est l'une des causes majeures des difficultés économiques du pays. Mais d'autres facteurs inquiètent les entreprises allemandes. À commencer par la hausse des coûts de l'énergie, due aussi en partie au conflit ukrainien. Par ailleurs, la progression des taux d'intérêt, initiée par la Banque centrale européenne, rend l'argent plus cher et compromet la trésorerie des entreprises. D'autres éléments sont encore à prendre en compte pour expliquer ce début de récession, comme la réduction des primes accordées aux acheteurs de véhicules neufs électriques ou hybrides ou le fléchissement des exportations, notamment vers la Chine ou les États-Unis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour découvrir toutes les réponses aux questions citées en fin d'épisode: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/51298 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cDovL2Nob3Nlc2FzYXZvaXIubGlic3luLmNvbS9yc3M%3D ------------------------------------------------------ De nos jours, les pouvoirs publics comme la majorité des acteurs économiques ont conscience qu'il faut ménager la planète. La promotion de l'économie circulaire en est un des meilleurs moyens. Elle encourage un mode de production et de consommation qui évite le gaspillage et préserve les ressources de la planète. Son adoption semble d'autant plus urgente que les Français généraient déjà, en 2018, plus de 340 millions de tonnes de déchets chaque année, ce qui représentait environ 5 tonnes par habitant et par an. Aussi l'État a-t-il pris des mesures pour lutter contre de telles pratiques. Ainsi, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), adoptée en juillet dernier, impose-t-elle de nouvelles obligations aux acteurs économiques. Désormais, en effet, les enseignes commerciales doivent proposer à leurs clients une solution de reprise gratuite pour leurs appareils ou leurs meubles. S'ils achètent un nouveau meuble, par exemple, l'ancien est donc repris et recyclé. Une enseigne qui ne joue pas le jeu Les entreprises sont donc contraintes de jouer le jeu. C'est ce qu'a semblé faire Ikea, la célèbre enseigne de mobilier et d'objets de décoration. Sur son site, elle se fait même le défenseur convaincu de l'économie circulaire. Et elle annonce clairement à ses clients qu'elle reprendra gratuitement leurs anciens meubles. Dans la réalité, cependant, les choses ne se passent pas toujours ainsi. En effet, des clients venant d'acheter un canapé en on fait l'amère expérience. Plusieurs d'entre eux ont indiqué que, si Ikea leur avait bien livré le canapé neuf, ses services n'avaient pas procédé à l'enlèvement de l'ancien. Les clients ont attendu en vain que l'on vienne reprendre leur canapé ou se sont heurtés à un refus catégorique. Parfois, les clients ont du mal à joindre le service après vente ou ils se heurtent au mauvais vouloir des livreurs, qui évoquent, par exemple, un camion déjà plein. Et les canapés ne sont pas les seuls meubles concernés. Les associations de consommateurs dénoncent de telles pratiques, et rappellent qu'elles sont contraires à la loi. Quant aux responsables d'Ikea, ils n'ont encore fait aucun commentaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Construites dans les années 1960, les vastes zones commerciales qui s'étendent à l'entrée des villes se ressemblent toutes : façades en tôle ondulée, immenses parkings, espaces bétonnés. Il y en aurait environ 1.500, qui couvrent pas moins de 500.000 km2, soit cinq fois la superficie de la capitale. Aujourd'hui, ces zones commerciales concentrent les critiques. En effet, ces lourdes constructions sans âme, environnées de panneaux publicitaires, sont devenues, pour certains, le symbole de ce qu'ils appellent la "France moche". Par ailleurs, ces édifices sont très mal isolés et les parkings qui les entourent conservent la chaleur. Enfin, les sols sur lesquels sont bâtis ces ensembles commerciaux ont subi une préparation qui les rend imperméables. Une telle artificialisation des sols ne peut que favoriser les inondations. Des endroits transformés Les pouvoirs publics ont donc décidé d'initier un profond changement de ces espaces. Ils ont d'ores et déjà débloqué 24 millions d'euros. Cette somme servira à financer les projets des collectivités locales et à prendre en charge les éventuels déficits provoqués par le remodelage de l'offre commerciale. Cette aide n'est qu'un début, l'État prévoyant un vaste plan de rénovation qui pourrait s'étaler sur quelques décennies. À quoi devraient ressembler les futures zones commerciales ? L'État envisage d'abord de faire la chasse au béton, qui concentre la chaleur et empêche l'eau de s'écouler dans le sol. Les bâtiments seraient donc végétalisés. Quant aux parkings, nul besoin de prévoir des arbres pour les ombrager, car ils seraient relégués au sous-sol. On veut aussi limiter l'usage de la voiture et réduire ainsi l'émission de gaz à effet de serre liée à la circulation automobile. La construction de logements sur place permettrait d'atteindre une partie de cet objectif, leurs occupants ne devant plus franchir qu'une faible distance pour se rendre dans la zone commerciale voisine. Dans le même ordre d'idées, ces futures zones commerciales devront être plus économes en matière d'énergie. Elles devront en effet réduire leur consommation de 40 % d'ici 2030 et de 50 % à l'horizon 2040. Enfin, la simplification des démarches administratives devrait faciliter l'installation des commerçants désireux d'ouvrir une boutique dans ces zones. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Apparu dans les années 1980, le "surbooking" ou surréservation, est couramment pratiqué par les compagnies aériennes. Il consiste à vendre plus de billets que le nombre de sièges disponibles dans l'avion. Il permet aux compagnies de remplir au maximum les avions, même si des passagers se désistent. Contrairement à ce que l'on peut penser, le surbooking est légal. La compagnie peut donc refuser de vous prendre à bord. Elle recherche d'abord des personnes acceptant de ne pas embarquer sur le vol prévu. Si elle n'en trouve pas, elle refuse l'embarquement à d'autres passagers, souvent les derniers arrivés. C'est pour cela qu'il convient de se présenter en avance à l'aéroport. Les droits des passagers La pratique du surbooking est encadrée. En effet, le passager qui en est victime a des droits. De fait, la compagnie aérienne lui propose deux solutions. Elle offre d'abord au passager d'embarquer sur le prochain vol vers la même destination. Il doit se faire dans les mêmes conditions, notamment en termes d'horaires et d'escales. Par ailleurs, le prix ne doit pas être majoré. En attendant l'heure du vol, la compagnie doit prendre en charge certains frais des passagers. De fait, les dépenses liées aux repas et aux rafraîchissements, ainsi que deux appels ou envois de mails, sont remboursés. C'est aussi le cas des frais de transfert et d'hôtel si le vol n'est prévu que pour le lendemain. Mais le passager peut refuser cette solution. Dans ce cas, la compagnie est tenue de l'indemniser. Un document lui est remis, précisant les coordonnées de la compagnie. Il lui faudra donc, pour demander une indemnisation, adresser un courrier recommandé à l'adresse indiquée. Son montant dépend de la longueur du trajet prévu. Il est ainsi de 250 euros pour un vol de moins de 1.500 kilomètres, de 400 euros pour un trajet compris entre 1.500 et 3.500 kilomètres et de 600 euros pour un vol encore plus long, reliant l'Union européenne au reste du monde. Pour un vol de plus de 3.500 kilomètres au sein de l'UE, l'indemnité est de 400 euros. Il est à noter que cette indemnité est due même si la compagnie rembourse le billet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les difficultés économiques de l'heure, liées notamment à l'inflation et aux conséquences de la guerre en Ukraine, n'affectent pas tous les Français. En effet, dans l'Hexagone, les millionnaires se portent plutôt bien. Certes, leur nombre, en 2022, n'a guère bougé par rapport à l'année précédente. En effet, seules 25 personnes supplémentaires ont franchi ce cap. Ce qui n'a pas empêché la France, en 2022, de dépasser le Japon. En effet, d'après l'édition 2023 d'un rapport sur la richesse mondiale, elle est devenue, en 2022, le troisième pays comportant le plus grand nombre de millionnaires, leur fortune étant exprimée en dollars. Notre pays en compte désormais 2,8 millions, ce qui représente près de 5 % des millionnaires vivant sur notre planète. La France surpasse donc le Japon, et aussi l'Allemagne, mais reste loin derrière les deux pays qui arrivent en tête de ce classement, les États-Unis et la Chine. En effet, le pays de l'oncle Sam accueille près de 23 millions de millionnaires, soit plus de 38 % du total. La parution de ces chiffres a provoqué l'irritation de l'opposition de gauche. En effet, elle met en parallèle les 2,8 millions de millionnaires français et les 10 millions de pauvres qui, selon elle, vivraient dans notre pays. Moins de millionnaires dans le monde Même si le nombre de millionnaires français a très peu augmenté en 2022, le chiffre est resté stable. La France ne s'inscrit donc pas dans la tendance mondiale, qui, en 2022, a vu le nombre de millionnaires baisser dans la plupart des pays. C'est ce qui s'est passé aux États-Unis, où le nombre de millionnaires a diminué de près de 2 millions. Même constat au Japon, qui, en 2022, comptait 466.000 millionnaires de moins, ou au Royaume-Uni, où près de 440.000 citoyens ont perdu ce statut envié. À l'échelle de la planète, le déficit" en millionnaires, si l'on peut dire, s'élève à 3,5 millions d'individus pour l'année 2022. Il ne restait plus alors qu'un peu plus de 59 millions cde millionnaires dans le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans le Vaucluse, la Drôme ou les Alpes de Haute-Provence, la lavande et le lavandin, une hybride de la précédente, sont des cultures traditionnelles. Portées par la vogue des parfums naturels et de l'aromathérapie, elles connaissent une forte progression. Les produits se vendent bien, jusqu'à près de 40 euros le kilo en 2019. Séduits par ces perspectives et par la relative facilité de ces cultures, de nombreux agriculteurs abandonnent leur production habituelle, de céréales notamment, pour passer à la lavande. Dès lors, celle-ci n'est plus seulement cultivée dans les terroirs montagneux, mais gagne aussi les plaines, comme la Beauce. Une trop forte production Comme on peut le penser, la lavande et le lavandin ont fini par être victimes de leur succès. En effet, la production est devenue pléthorique, l'offre dépassant finalement la demande. Une telle surproduction ne pouvait que faire baisser les prix. Ils se situent aujourd'hui entre 12 et 15 euros le kilo, alors que le coût d'exploitation est d'environ 20 euros. Les agriculteurs ne pourront pas continuer de vendre à perte sans faire faillite à plus ou moins brève échéance. Les autres faiblesses Autre difficulté majeure : la recrudescence de la concurrence mondiale. En effet, certains pays, comme l'Espagne ou la Bulgarie, devenue, depuis une dizaine d'années, le premier producteur d'huile de lavande, menacent les positions françaises. Les lavandiculteurs doivent aussi faire face à un fléau naturel. En effet, l'été 2023 a vu les champs de lavande envahis par une espèce de chenilles qui se repaissent des grains de lavande. Venues d'Afrique du Nord avec le sirocco, elles agissent surtout la nuit, exerçant de véritables ravages. Enfin, les dépenses énergétiques nécessitées par la distillation de la lavande se sont envolées dans le sillage du conflit ukrainien. D'ores et déjà, le Sénat a voté une aide de 10 millions d'euros pour faciliter l'arrachage des surfaces excédentaires et lutter ainsi contre la surproduction. Mais cette mesure sera peut-être insuffisante, d'autant que, dans les montagnes, il n'existe guère de cultures de substitution. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certaines personnes n'achètent que ce qu'elles ont décidé d'acheter. Mais d'autres consommateurs, surtout s'ils sont jeunes, se laissent influencer par divers prescripteurs. Ainsi, les magazines ou les publicités contribuent largement à orienter les achats des jeunes consommateurs. C'est aussi le cas de la télévision, où l'habillement ou le maquillage des personnages des séries sont souvent scrutés à la loupe. Mais il semble que, dans ce domaine, les réseaux sociaux jouent un rôle encore plus grand, notamment auprès des jeunes, qui les fréquentent davantage. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, réalisée dans 18 pays. Que nous dit-elle du comportement des consommateurs français ? D'après les résultats du sondage, près de 40 % d'entre eux auraient acheté un produit aperçu sur les réseaux sociaux. Un chiffre qui grimpe à 86 % pour les personnes nées entre 1981 et 2000. Beaucoup d'entre elles cherchent d'ailleurs directement l'inspiration sur ces plateformes. Les produits les plus remarqués sur les réseaux sociaux, et donc les plus achetés, concernent surtout la mode, la gastronomie et le secteur de la beauté. Un phénomène mondial, concernant l'ensemble des plateformes Les marques et les détaillants ont bien compris que leur présence sur les réseaux sociaux devenait nécessaire. C'est souvent en les investissant qu'ils sont sûrs de faire les meilleures affaires. Quant aux influenceurs qui, comme leur nom l'indique, jouent un si grand rôle dans les comportements d'achat de leurs contemporains, ils ne manquent pas non plus de s'y montrer. Tous les réseaux sociaux sont concernés par ce phénomène, certains étant plus consultés que d'autres. Leur utilisation, dans ce but spécifique, varie d'ailleurs en fonction de l'âge des consommateurs. Ce rôle d'influenceur, notamment auprès des jeunes, les réseaux sociaux ne le tiennent pas seulement en France ou en Europe. En effet, le phénomène est mondial. Ainsi, plus de la moitié des Américains prétendent n'acheter un produit qu'après l'avoir vu sur les réseaux sociaux. Il reste cependant quelques exceptions, les consommateurs de certains pays leur accordant moins d'attention. Ainsi, moins de 30 % des Finlandais tiendraient compte des réseaux sociaux pour faire leurs achats. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'intelligence artificielle, qui se développe de plus en plus, peut rapporter gros. La petite île caraïbe d'Anguilla, territoire britannique d'outre-mer, en fait chaque jour l'expérience. Non que des entreprises utilisant ces techniques s'installent sur son territoire. Elles n'en ont plus l'obligation depuis 2009. Le pactole vient d'ailleurs. En effet, ce qui assure la fortune de la petite île, c'est l'extension des noms de domaine des sites Internet des startups recourant à l'intelligence artificielle. On le sait, ces noms de domaine représentent en quelque sorte l'identifiant de ces sites. Or, ils sont suivis, la plupart du temps, de l'extension ".ai", ce qui signifie "intelligence artificielle" en anglais. Or, il se trouve que, sur Internet, le code pays d'Anguilla est précisément ".ai", comme ".fr" l'est pour la France. Ce hasard fait donc de l'île caraïbe le gestionnaire de cette extension de nom de domaine. Une véritable manne Si Anguilla est devenue aussi riche, c'est parce que l'enregistrement de chaque nom de domaine, avec cette extension en ".ai", lui rapporte 140 dollars. Ainsi, l'île a empoché 7 millions de dollars en 2022. Mais, cette année, la recette sera encore plus juteuse. Le petit pays pourrait en effet toucher 30 millions de dollars en 2023. Une aubaine quand on sait que son PIB se monte à 300 millions de dollars ! De quoi rassurer les 20.000 habitants de l'île sur un avenir qui ne dépendra plus seulement du tourisme. Une telle évolution s'explique par l'augmentation spectaculaire des enregistrements de ces noms de domaine spécifiques. Ils auraient en effet doublé au cours de l'année 2022, pour atteindre environ 285.000 aujourd'hui. En effet, non seulement les grands noms de la tech, mais aussi de nombreuses petites entreprises innovantes, s'empressent de déposer un nom de domaine se terminant par ".ai". Un tel engouement s'explique en partie par la mise en service de nouvelles fonctionnalités, comme les "chatbots". On sait que ces programmes informatiques, qui simulent une conversation humaine, utilisent l'intelligence artificielle. D'autres pays, comme les Tuvalu, profitent aussi des noms de domaine pour s'enrichir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les Restos du Cœur ont déjà secouru 1,3 million de personnes en 2023, alors que l'année n'est pas terminée, contre environ 1,1 million de bénéficiaires en 2022. L'action de l'association fondée par Coluche s'est donc encore développée. Mais il pourrait en aller autrement dans les mois à venir. En effet, les Restos du Cœur éprouvent des difficultés croissantes. Au point de devoir se résoudre, si rien n'est fait pour y faire face, à réduire le nombre de personnes accueillies. Le président de l'association estime ainsi qu'environ 150.000 personnes devront peut-être se passer de l'aide apportée par l'association. Inflation et crise énergétique À quoi sont dues les difficultés rencontrées par l'association ? La première raison est à rechercher dans l'augmentation du coût de la vie. En effet, comme tous les acteurs économiques, les Restos du Cœur sont touchés par l'inflation. De fait, l'aide alimentaire distribuée par l'association ne provient pas seulement des dons, récoltés notamment à l'occasion des collectes organisées dans les grandes surfaces. Aussi l'association doit-elle acheter plus du tiers des produits destinés à ses bénéficiaires. Durant la période récente, le budget consacré à ces achats a même doublé. La hausse du coût de l'énergie, liée à l'inflation mais aussi à la guerre en Ukraine, impacte aussi l'association, qui doit chauffer ses locaux et faire rouler ses véhicules. Une aide jugée insuffisante Le président de l'association estime qu'il manque environ 35 millions d'euros pour combler le déficit actuel. Si rien n'est fait, le budget ne sera sans doute pas en équilibre. Et il se pourrait même que l'association doive fermer ses portes dans un avenir proche. Pour éviter d'en arriver là, le gouvernement a promis de débloquer une aide exceptionnelle de 15 millions d'euros. Il n'a pas manqué non plus d'appeler la grande distribution à la rescousse. Des enseignes comme Carrefour ou Intermarché ont répondu présentes, promettant d'aider l'association par des dons ou des collectes dans leurs magasins. Tout en saluant cet élan de solidarité, les responsables des Restos du Cœur trouvent l'aide insuffisante et réclament des mesures de soutien pérennes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le télétravail s'est généralisé durant la récente pandémie de Covid. Parmi les interrogations que suscite cette forme d'activité professionnelle, figure la prise en compte des accidents du travail. A priori, le Code du travail semble clair. En matière d'accidents du travail, la loi est la même pour tous, pour le salarié travaillant en entreprise comme pour celui qui travaille chez lui. Le domicile étant considéré comme le lieu de travail d'un salarié en télétravail, un accident survenu chez lui, dans le cadre de son activité professionnelle, et pendant les horaires de travail, peut être considéré comme un accident du travail. Des conditions à remplir Bien entendu, l'accident survenu au domicile du salarié en télétravail peut ne pas être qualifié d'"accident du travail", par l'employeur d'abord puis, in fine, par les juges. Pour recevoir cette qualification, il doit avoir eu lieu dans un endroit clairement identifié comme le lieu du travail du salarié. Si c'est sa chambre ou son sous-sol qui en tient lieu, un accident domestique survenu dans la cuisine, par exemple, ne saurait être considéré comme un accident du travail. Ainsi, la récente décision d'un tribunal de La Réunion a refusé de reconnaître comme accident du travail la blessure occasionnée à un salarié étant sorti de chez lui pour se renseigner sur le rétablissement d'une connexion Internet nécessaire à la poursuite de son travail. Les juges ont d'ailleurs estimé, au surplus, que l'employeur de ce salarié ne lui avait pas demandé d'accomplir cette démarche. En outre, il n'y a accident du travail que s'il a eu lieu dans les les heures prévues pour cette activité professionnelle. Ainsi, un tribunal d'Amiens a débouté une plaignante, au motif que, si sa chute dans l'escalier de son domicile s'était bien déroulée dans l'endroit considéré comme son lieu de travail, elle avait eu lieu après la fin de sa journée de travail. Si l'employeur conteste la nature de l'accident survenu à son salarié, l'Assurance maladie procédera à une enquête, pour déterminer s'il s'agit ou non d'un accident du travail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter Actu Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Pour écouter La Rumeur Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b ________________________ Malgré les efforts déployés pour maîtriser la consommation d'énergie, le monde en utilise toujours plus. En effet, en 2022, la demande mondiale d'énergie a progressé de 1,1 % par rapport à 2021. Ce qui représente une augmentation de 2,8 % par rapport à la consommation d'énergie enregistrée en 2019, la dernière année avant le déclenchement de l'épidémie de Covid. Ceci étant, cette hausse, pour 2022, marque le pas, si on la compare aux 5,5 % d'augmentation constatée en 2021 qui, juste après le Covid, était certes une année exceptionnelle. De grandes disparités Cette hausse globale de la consommation mondiale d'énergie cache cependant des disparités. En effet, la part, dans cette consommation, de certaines régions du globe, est plus modérée. C'est notamment le cas de l'Europe, où la demande énergétique a diminué de 3,8 % entre 2021 et 2022. Elle représente actuellement un peu plus de 13 % de la demande mondiale d'énergie. De son côté, l'Amérique du Nord consomme environ 20 % de l'énergie mondiale, dont près de 16 % pour les seuls États-Unis. Mais c'est l'Asie-Pacifique, avec 46 % de la demande mondiale d'énergie, qui occupe la première place dans ce palmarès. Et, dans cette partie du monde, la Chine, à elle seule, représente plus de 26 % de la demande mondiale d'énergie. Plus d'électricité en France En France, c'est la production d'électricité qui devrait le plus augmenter. En 2022, les Français ont consommé environ 460 térawattheures (TWh) d'électricité, un Twh correspondant à 1.000 milliards de Wh. Or, les prévisions pour 2035 sont comprises entre 580 et 640 TWh. En effet, l'électricité est de plus en plus amenée à remplacer, comme source d'énergie, le gaz et le charbon, responsables d'une trop forte émission de gaz à effet de serre. De leur côté, les particuliers devraient utiliser de plus grandes quantités d'électricité, notamment pour alimenter des véhicules électriques destinés à remplacer progressivement les voitures thermiques. Pour répondre à ces besoins, la production électrique devrait croître au rythme de 10 TWh par an sur la décennie 2025-2035. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La fiche de paie que vous recevez tous les mois n'est pas forcément facile à comprendre. En effet, entre 1948 et 2017, cette fiche est passée de 5 à près de 40 lignes. Certains de nos voisins font plus simple. En Allemagne, par exemple, ce document ne comprend pas plus de 6 lignes. Et pourtant, à partir du 1er juillet 2023, une nouvelle ligne devrait être ajoutée à la fiche de paie. Elle correspond à une nouvelle notion, le "montant social net". Ce montant correspond au revenu net du salarié, après déduction de tous les prélèvements sociaux obligatoires. Par contre, il ne comprend pas certains éléments pris en charge par l'employeur, comme le remboursement de frais. Le mode d'attribution de certaines prestations plus lisible Cette mention présente une réelle utilité pour certains salariés. Elle leur donne en effet le revenu de référence, à partir duquel est estimé leur droit à percevoir le RSA ou la prime d'activité. De ce fait, les salariés ne seront plus contraints de calculer ce revenu eux-mêmes. Avec tous les risques d'erreur qu'une telle opération pouvait comporter. Ainsi, l'administration n'aura plus, du moins en principe, à réclamer des indus ou à procéder à des rappels de prestations. Par ailleurs, cette nouvelle ligne sur le bulletin de paie informera les salariés, avec plus de précision, sur les revenus pris en compte pour calculer des prestations dont le mode d'attribution n'est pas toujours très clair. A priori, elle ne présente pas d'utilité particulière pour les salariés ne pouvant prétendre à la prime d'activité ou au RSA. Mais elle peut tout de même leur permettre d'estimer leur droit à toucher de telles prestations. Il est à noter que les employeurs devront déclarer ce "montant social net" aux CAF, afin qu'elles le reportent sur des documents spécifiques. L'ajout d'une ligne supplémentaire, à une fiche de paie déjà bien complexe, en rendra-t-elle la lecture plus facile ? On peut en douter quand on sait que plus de 60 % des salariés ont du mal à déchiffrer leur bulletin de paie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 3 septembre pour la reprise.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi certains italiens boycottent-ils les pâtes ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Face aux enjeux environnementaux liés notamment aux conséquences du réchauffement climatique, les pouvoirs publics réfléchissent aux moyens propres à favoriser la transition écologique. Le but est d'adopter un autre modèle de développement et d'inciter les Français à produire et à consommer autrement. Pour les encourager dans ce sens, le gouvernement a déjà pris des mesures spécifiques, et compte adopter d'autres dispositions à l'avenir. Il s'agit notamment d'aides destinées à faciliter la rénovation et l'isolation des logements ou à financer en partie l'achat de véhicules électriques. D'autres mesures, dont des réductions fiscales, doivent également permettre aux entreprises de s'adapter à cette nouvelle donne. Toutes ces mesures, on s'en doute, coûtent très cher. L'État est donc à la recherche du moyen le plus adéquat pour les financer. Le recours à l'emprunt ne ferait qu'alourdir le montant de la dette qui, en mars 2022, représentait déjà plus de 114 % du PIB. Reste donc l'impôt. Le chef de l'État ayant exclu une augmentation générale des impôts, il serait peut-être possible de se tourner vers certains contribuables, en l'occurrence les plus aisés. Un tel projet, que certains ont baptisé du nom d'"ISF vert", est sur la table de la Première ministre. Le rapport qui lui a été remis précise qu'il ne s'agirait en aucun cas d'un impôt durable. Il aurait donc un caractère exceptionnel. Il devrait concerner les 10 % des contribuables les plus riches et rapporter à l'État environ 5 milliards d'euros par an. Le document insiste sur l'impact positif d'un tel impôt auprès des ménages plus modestes. Il leur apparaîtrait comme une contribution équitable à l'effort commun, de la part de personnes bénéficiant de revenus élevés. Le rapport rappelle en effet que la contribution des ménages moins fortunés est tout aussi importante. Il estime en effet que l'achat d'une voiture électrique et la rénovation thermique du logement représentent pour eux plus de quatre années de revenus. L'adoption d'un tel impôt serait donc perçue comme le gage d'une égale participation à une entreprise devant reposer sur les efforts de tous. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aucune loi n'oblige une personne sollicitant un crédit immobilier à fournir un apport personnel à la banque. Celui-ci n'est donc pas obligatoire. Il est cependant peu probable que, sans cet apport, la banque vous accorde un emprunt. Cet argent, fourni par l'emprunteur, permettra en effet de subvenir aux frais liés au crédit. Ce qui représente, en soi, une garantie supplémentaire pour l'établissement prêteur. Et ces frais sont assez nombreux. Outre les droits de mutation, prélevés par les municipalités à l'occasion d'une transaction immobilière, il faut compter les frais de notaire et d'agence, ou encore les frais de dossier. Par ailleurs, cet argent prémunit en partie la banque des conséquences d'une éventuelle défaillance de l'emprunteur. Elle le rassure aussi sur son sérieux et sa capacité à épargner. Voilà encore quelques années, les spécialistes de l'immobilier estimaient que l'apport personnel devait se monter, en moyenne, à 10 % de l'emprunt sollicité. Mais, avec la récente augmentation des taux d'intérêt, les conditions de crédit se sont durcies. Dans un tel contexte, les banques demandent à leurs clients un apport personnel plus important. Ainsi, il représenterait plutôt, aujourd'hui, environ 20 % du montant du crédit. Un tel apport met d'ailleurs l'emprunteur en bonne position pour négocier un taux d'intérêt plus avantageux ou une assurance emprunteur plus intéressante. Cette proportion peut décourager plus d'un emprunteur. Pourtant, elle correspond à peu près à l'apport moyen fourni par les personnes sollicitant un prêt. En effet, les emprunteurs âgés de 30 à 39 ans ont fourni, en 2022, un apport personnel moyen de 65.000 euros, pour un bien de 300.000 euros, ce qui représente près de 22 % du montant du prêt. On peut d'ailleurs noter, à cet égard, une nette augmentation par rapport à 2019, où cet apport moyen, pour un bien de la même valeur, n'était que de 44.000 euros. De telles sommes peuvent être épargnées par les gens qui le peuvent. Mais, compte tenu de leur importance, elles peuvent aussi provenir d'un héritage ou de la vente d'une maison ou d'un appartement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains investisseurs, lassés par les placements classiques, sont à la recherche de solutions plus originales. Il en est qui investissent dans les tableaux, les grands crus ou...les sportifs ! Parfaitement légale, la pratique n'est pas nouvelle. Elle consiste à financer les débuts d'un sportif qu'on croit prometteur, et à récupérer, en échange, une partie de ses futurs revenus. Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'ouverture à tous de ce type d'investissement un peu particulier. Jusque là, en effet, il était réservé à des entreprises spécialisées dans ce type de placements. De plus en plus de sports concernés Du moins cette innovation est-elle devenue d'une pratique courante aux États-Unis. Une startup y propose par exemple des actions à un prix de 25 dollars, donc accessibles au plus grand nombre. Comme dans toute société par actions, le propriétaire de ce titre pourra toucher une part, proportionnelle à son investissement, des futurs revenus du sportif. Le succès est tel que l'entreprise ne peut satisfaire à la demande. Des milliers de candidats seraient donc en attente. C'est le monde du baseball, un sport typiquement américain, qui, le premier, a été touché par le phénomène. Mais des sociétés s'intéressent d'ores et déjà à d'autres sports, comme le tennis ou le golf. Ainsi, une entreprise américaine misant sur de jeunes golfeurs leur verse 75.000 dollars par an sur trois ans, en échange du versement, durant la même période, de 30 % de leurs revenus. Une proportion qui diminue ensuite. De telles pratiques ne manquent pas de susciter des réserves. Il peut d'abord paraître douteux, d'un point de vue éthique, d'assimiler un être humain à une vulgaire marchandise. Ensuite certains contrats, qui réclament au sportif jusqu'à la moitié de ses futurs gains, semblent clairement abusifs. D'où l'urgence de les faire contrôler par la SEC, le régulateur américain des marchés financiers. Enfin, un tel investissement se présente comme un pari, souvent risqué, sur la réussite sportive d'un athlète. Il est bien sûr à la merci des aléas de sa carrière. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, tous les Français n'ont pas un accès facile à la médecine. Plus de 10 % d'entre eux n'ont pas de médecin traitant, et certains secteurs sont considérés comme de véritables déserts médicaux. Par ailleurs, il faut souvent compter des mois pour pouvoir consulter un spécialiste. C'est dans un tel contexte que la télémédecine a fait son apparition, se développant encore avec la pandémie de Covid. Le recours à ces consultations à distance semble d'autant plus aisé que la majorité des patients a l'habitude de la navigation en ligne. Ce qui n'évite pas les polémiques. Ainsi, l'abonnement de télémédecine proposé par un groupe de cliniques privées suscite la controverse. Moyennant 11,90 euros par mois, les patients ont accès à un professionnel de santé, quels que soient le jour et l'heure. Ce qui évite les rendez-vous et les délais d'attente. Plus de 20 spécialités médicales, ainsi que des soins paramédicaux, sont proposés aux patients. Les médecins donnant les consultations en ligne sont diplômés en France et membres du Conseil de l'Ordre des médecins. Enfin, les services proposés ne s'adressent pas seulement à l'abonné, mais aussi aux membres de sa famille. Que reproche-t-on exactement à cet abonnement de télémédecine ? Tout d'abord d'être ce qu'il est, c'est-à-dire payant. En effet, d'autres plateformes de télémédecine offrent un accès gratuit à leurs patients, qui ne paient que les consultations. D'après certains professionnels de santé, le risque est alors de créer les conditions d'une médecine à deux vitesses. En l'occurrence, les abonnements à cette plateforme seraient une manière implicite de sélectionner des patients pour les cliniques à l'origine de ce site de télémédecine. Dès lors, l'abonnement leur garantirait une voie d'accès rapide aux soins qu'elles prodiguent. C'est l'égalité d'accès aux soins qui serait en quelque sorte remise en cause. Par ailleurs, il est indiqué que l'abonné ne s'expose à aucun surcoût. Or, en lisant l'offre de plus près, on s'aperçoit que cette garantie ne s'applique que dans la limite d'un nombre "raisonnable" de consultations, fixé à une vingtaine par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, en achetant certains produits, on ne paie pas seulement pour acquérir le bien lui-même. En effet, le prix comprend parfois un certain nombre de taxes et de redevances. C'est le cas pour le carburant. Mais c'est également vrai pour un billet d'avion. La majeure partie de la somme acquittée pour son achat ne revient pas à la compagnie. En premier lieu, une "taxe d'aéroport" et une "redevance passager" sont incluses dans le billet d'avion. Elles contribuent au financement d'une partie des services proposés par l'aéroport et au fonctionnement général de celui-ci. Ces redevances sont perçues par l'aéroport. C'est à l'État que revient le produit d'autres taxes. C'est le cas, en premier lieu, de la "taxe d'aviation civile". Elle sert au financement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui assure la sécurité du transport aérien au-dessus du territoire métropolitain. L'État perçoit également la "taxe sûreté, sécurité et environnement". Elle contribue au financement des services de sécurité de l'aéroport. Il s'agit notamment de ceux qui assurent le contrôle des bagages et des passagers, ainsi que tout ce qui concerne la sécurité incendie et celle des pistes. S'y ajoute, depuis 2020, une "écotaxe", dont le montant dépend du vol emprunté. Elle varie ainsi entre 1,50 euro et 18 euros. Elle devrait permettre au gouvernement de récolter environ 180 millions d'euros, destinés à financer des modes de déplacement plus écologiques, comme le train. Il existe également une taxe dont le produit est versé à divers organismes. Il s'agit de la "taxe de solidarité", dite aussi "taxe Chirac". Elle contribue au financement de certaines organisations, comme UNITAID, qui achète des médicaments destinés notamment aux pays en voie de développement. Le fonds de solidarité pour le développement (FSD) reçoit aussi une partie de cette taxe. Son montant est d'1,13 euro pour un billet en classe économique et de 11,27 euros pour un billet en classe affaires. Quant à la "taxe sur les nuisances sonores aériennes", elle est versée au profit des habitants qui souffrent de ce désagrément. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains automobilistes ont pris l'habitude de garer leur voiture au même endroit. Mais peuvent-ils l'y laisser aussi longtemps qu'ils le souhaitent ? À cette question, on doit répondre par la négative. En effet, une voiture ne peut pas stationner indéfiniment à la même place. Si c'est le cas, le conducteur peut se rendre coupable de stationnement "abusif". Mais que doit-on entendre par là ? Si l'on en croit le Code de la route, un stationnement devient "abusif" s'il dépasse sept jours. Ceci étant, rien n'empêche une municipalité de prendre un arrêté réduisant ou augmentant cette durée. C'était le cas à Paris, où une ordonnance de 1971 interdisait aux automobilistes de faire stationner leurs véhicules dans la ville plus de 24 heures. Par un arrêté pris en l'an 2000, la municipalité, soucieuse d'inciter les Parisiens à emprunter les transports en commun, est cependant revenue au régime commun. Il est à noter que, s'il est requis, le paiement du stationnement ne lui retire pas son caractère abusif. Dans ce cas, en effet, ce qui est sanctionné, ce n'est pas le défaut de paiement, mais le fait de laisser trop longtemps sa voiture au même endroit. Le Code de la route a prévu des sanctions pour les automobilistes ne respectant pas ces prescriptions. Ainsi, un conducteur laissant sa voiture au même endroit durant plus d'une semaine, ou pendant une durée supérieure à celle prévue dans sa commune, s'expose à une amende. Son montant est de 35 euros, majoré à 75 euros si le conducteur ne la paie pas dans les délais prévus. Mais la sanction peut être plus lourde. En effet, si la police ne peut joindre le propriétaire du véhicule, ou s'il refuse de le déplacer, la voiture peut être immobilisée et emmenée à la fourrière. Dans ce cas, le conducteur demeure assujetti à l'amende pour stationnement abusif, à laquelle s'ajouteront d'autres frais, liés notamment au transport du véhicule à la fourrière. Les dispositions relatives au stationnement abusif ne manquent pas de poser un problème à certains automobilistes, notamment à ceux qui partent en vacances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Comments (2)

Chris

Th u

Aug 25th
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Natoo De Sousa

Bonjour, il semble y avoir une duplication de contenu sur les derniers podcasts, les enregistrements sont tous les mêmes :/

Dec 30th
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