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Choses à Savoir - Culture générale
Author: Louis Guillaume
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© Choses à Savoir
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Le "dilemme du hérisson," proposé par le philosophe Arthur Schopenhauer, illustre parfaitement le paradoxe des relations humaines, et pourquoi elles peuvent souvent nous pousser à la solitude. Dans son ouvrage Parerga und Paralipomena, publié en 1851, qui est un recueil d'essais et de réflexions philosophiques, le dilemme apparaît dans la deuxième partie, intitulée Paralipomena. C’est un texte relativement bref, mais il résume bien la vision pessimiste de Schopenhauer sur les relations humaines et la nature de la proximité. Plus précisément, Schopenhauer décrit une scène où des hérissons, par une froide journée d'hiver, tentent de se rapprocher les uns des autres pour se réchauffer. Mais, plus ils s’approchent, plus ils se piquent avec leurs épines, les obligeant à se tenir à une distance inconfortable. Cette métaphore illustre les défis de l'intimité humaine : nous désirons tous la connexion et la chaleur de la proximité, mais cette intimité peut aussi engendrer des blessures. Dans les relations humaines, les "épines" représentent les aspects de notre personnalité, nos défauts, nos insécurités, et nos différences, qui rendent parfois la proximité inconfortable, voire douloureuse. Quand nous nous rapprochons trop, nous risquons de nous blesser mutuellement. Cela peut se traduire par des disputes, des malentendus, ou des tensions. Face à ce constat, certains choisissent d'éviter cette douleur en se tenant à distance, ou même en choisissant la solitude. Schopenhauer voyait cette solitude comme une conséquence inévitable de notre nature humaine. Pour lui, la plupart des gens préfèrent garder une certaine distance émotionnelle pour se protéger, même si cela les empêche d'atteindre une intimité véritable. En choisissant la solitude, on évite la souffrance, mais on renonce aussi à une partie de ce qui rend la vie humaine si riche. En psychologie moderne, ce dilemme est souvent relié au concept d’attachement et à la peur de la vulnérabilité. Certaines personnes préfèrent être seules par peur d’être rejetées ou blessées. Pour Schopenhauer, cette tendance humaine était inévitable et révélait notre condition d’individu profondément marqué par l’isolement. Même dans un monde social, le dilemme du hérisson nous rappelle que la vraie intimité est rare et difficile à maintenir. Ainsi, ce dilemme ne nous pousse pas nécessairement à la solitude par choix, mais par protection. En fin de compte, le dilemme du hérisson de Schopenhauer nous enseigne que la solitude n'est pas simplement un choix personnel, mais un compromis entre le désir de connexion et la peur de la douleur. Cela éclaire pourquoi, pour beaucoup, la solitude reste une option plus simple et moins risquée que la proximité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les cigales sont célèbres pour leur chant caractéristique, que l'on entend surtout pendant les chaudes journées d'été. Cependant, ce "chant" n’est pas vraiment une mélodie, mais plutôt un bruit produit par un mécanisme unique que l’on appelle cymbalisation. Le processus de cymbalisation est fascinant. Les cigales mâles possèdent, de chaque côté de l'abdomen, des organes appelés cymbales. Ces cymbales sont des membranes rigides situées sous leurs ailes. Lorsque les muscles qui les contrôlent se contractent et se relâchent, les cymbales se déforment rapidement, produisant un bruit sec. Ce mouvement est répété de manière très rapide, plusieurs centaines de fois par seconde, créant le son continu et puissant qui caractérise les cigales. Le mécanisme est similaire à celui que l’on observe lorsque l’on appuie sur un couvercle rigide ou le fond d’une boîte de conserve, générant un « clac » : les cymbales, en se déformant, produisent des vibrations qui sont amplifiées par l’abdomen de la cigale, agissant comme une caisse de résonance.Seuls les mâles produisent ce son, qui a une fonction essentielle dans leur cycle de reproduction : attirer les femelles pour s’accoupler. Ce chant est donc un signal sonore destiné aux femelles, qui leur permet de localiser et de choisir un partenaire. Ce son peut aussi avoir un rôle de défense ou de dissuasion contre les prédateurs, en rendant la localisation de l’insecte plus difficile. Mais ce qui déclenche réellement la cymbalisation, c’est la chaleur. Les cigales ne commencent à chanter qu’à partir de 22-25 degrés Celsius. Cela s’explique par le fait que leur activité musculaire nécessaire à la production de ce son ne fonctionne de manière optimale qu’à des températures élevées. Le jour et la nuit, en soi, n'ont donc pas d’influence directe sur le chant des cigales, si ce n’est par la variation de la température. Ainsi, le chant des cigales est un phénomène biologique étroitement lié à la chaleur, et il est essentiel à leur reproduction. Les mâles chantent intensément sous le soleil pour séduire les femelles, transformant les paysages estivaux en véritables symphonies naturelles, rendues possibles par un mécanisme sonore unique et ingénieux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’enthousiasme des jeunes enfants pour les dinosaures est un phénomène fascinant, et plusieurs raisons scientifiques expliquent pourquoi ces créatures préhistoriques captivent autant les petits. Premièrement, les dinosaures combinent deux aspects qui stimulent particulièrement les jeunes esprits : le gigantisme et le mystère. Les enfants sont naturellement attirés par ce qui est grand, étrange, ou hors du commun, et les dinosaures incarnent parfaitement ces qualités. Les paléontologues estiment que certaines espèces de dinosaures pouvaient mesurer plusieurs dizaines de mètres, ce qui dépasse largement tout ce que les enfants connaissent. Cette taille impressionnante et la morphologie inhabituelle des dinosaures suscitent une fascination qui stimule leur imagination. Les recherches en psychologie du développement suggèrent que les enfants de 2 à 6 ans traversent souvent une phase d’intérêts intenses, où ils deviennent passionnés par un sujet spécifique, souvent jusqu'à l'obsession. Selon une étude de la psychologue Joyce M. Alexander, cette période d’"intérêts intenses" est particulièrement propice à l’apprentissage, car elle permet aux enfants de développer des compétences cognitives telles que la mémorisation, la classification, et la curiosité intellectuelle. Les dinosaures, avec leur grande diversité d'espèces, leurs noms complexes, et les informations variées qui les entourent (périodes géologiques, régimes alimentaires, habitats), constituent un sujet riche et engageant pour cette phase d'exploration intellectuelle.Dans une de ses études, Alexander a constaté que 20 à 30 % des enfants développent ces intérêts intenses, qui peuvent durer des mois, voire des années, et qui semblent associés à une curiosité intellectuelle plus développée. Une autre étude de 2008, publiée dans *Cognitive Development*, a exploré comment les intérêts spécifiques, y compris pour les dinosaures, aident les enfants à développer une meilleure compréhension des relations catégorielles, c’est-à-dire la capacité de classer et de distinguer différents types d’objets ou de concepts. Les enfants qui manifestent ces intérêts intenses montrent souvent une capacité accrue à organiser l’information et à apprendre des détails complexes, ce qui est bénéfique pour le développement cognitif. Un autre aspect important réside dans l’indépendance intellectuelle que permet cet intérêt. Les dinosaures n’appartiennent pas à la réalité quotidienne des enfants ; ils sont mystérieux et font partie d’un monde disparu. Cela donne aux enfants un sentiment de maîtrise et de connaissance sur un sujet "secret", parfois plus vaste que celui de leurs parents, renforçant ainsi leur confiance et leur estime de soi. Parler de dinosaures et connaître leurs noms scientifiques donne aux enfants l’impression de faire partie d’un monde de savoirs « adultes », tout en les ancrant dans leur propre univers imaginaire. Enfin, les dinosaures sont également un sujet sans danger. Bien qu’ils soient grands et potentiellement effrayants, ils n’existent plus. Les enfants peuvent donc explorer le monde des « prédateurs » sans risque réel, ce qui leur permet d'expérimenter des sensations de peur et d’excitation dans un cadre sécurisé. En somme, les dinosaures captivent les jeunes enfants car ils répondent à plusieurs de leurs besoins cognitifs et émotionnels : ils stimulent l’imagination, encouragent l’apprentissage et la curiosité, tout en offrant un sentiment de contrôle et de sécurité. C’est ce mélange unique de mystère, de gigantisme et d'exploration sans danger qui explique pourquoi tant d’enfants adorent les dinosaures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si on peut effectivement affirmer cela c’est à cause du philosophe et scientifique anglais Francis Bacon grâce à son invention de l'alphabet bilitère. Cet alphabet est un système de codage qui n’utilise que deux symboles, « A » et « B », pour représenter toutes les lettres de l’alphabet latin. L’idée de Bacon repose sur le fait qu’en combinant ces deux symboles selon des séquences spécifiques de cinq caractères, il est possible de représenter chaque lettre de l’alphabet. Par exemple, dans cet alphabet bilitère, la lettre « A » pourrait être codée par « AAAAA », la lettre « B » par « AAAAB », et ainsi de suite. En tout, 32 combinaisons sont possibles (car 2^5 = 32), ce qui est suffisant pour couvrir les 26 lettres de l’alphabet et d’autres caractères nécessaires. Ce système était destiné à des applications cryptographiques, permettant de dissimuler des messages en utilisant des textes apparemment innocents, où les lettres choisies auraient une forme spécifique qui correspondrait aux « A » et « B » du code de Bacon. Ce principe de codage binaire de l’information fait de l’alphabet bilitère un précurseur du système binaire utilisé aujourd’hui dans l'informatique. Le langage binaire moderne repose sur les chiffres 0 et 1, et fonctionne selon une logique similaire : chaque lettre, chiffre ou symbole est traduit en une séquence de bits (0 et 1). Le système de Bacon ne repose pas sur des impulsions électriques ou des technologies numériques comme les ordinateurs, mais le concept fondamental de représenter des informations complexes à l'aide d'une séquence de deux symboles est le même. Ainsi, Francis Bacon a posé une base conceptuelle importante en montrant que toute information textuelle pouvait être encodée avec une combinaison de seulement deux éléments. Ce fut un jalon philosophique qui, bien qu’à visée cryptographique, a ouvert la voie aux idées qui allaient plus tard se concrétiser dans les théories de Gottfried Wilhelm Leibniz sur le binaire, puis dans l’informatique moderne. Le langage binaire que nous connaissons aujourd’hui, utilisé pour le traitement et le stockage de l’information numérique, peut donc en partie remonter à cette idée visionnaire du XVIIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’idée que les hommes pensent au sexe toutes les 7 secondes est un mythe populaire, mais elle ne repose sur aucune base scientifique. Cette croyance, souvent reprise dans les conversations et les médias, sous-entend que les hommes ont des pensées sexuelles extrêmement fréquentes. Or, les études montrent que la réalité est bien plus nuancée. Une étude clé menée en 2011 par la chercheuse Terri Fisher, publiée dans le *Journal of Sex Research*, a cherché à mesurer la fréquence des pensées sexuelles chez des hommes et des femmes. Dans cette étude, 283 étudiants ont été invités à noter chaque fois qu'ils pensaient au sexe, à la nourriture ou au sommeil, en utilisant un compteur portable sur une période d'une semaine. Les résultats montrent que, certes, les hommes pensent au sexe plus fréquemment que les femmes, mais la fréquence varie largement d'une personne à l'autre. Les participants masculins avaient en moyenne 19 pensées sexuelles par jour, tandis que les femmes en avaient environ 10. Cela équivaut environ à une pensée toutes les 45 minutes pour les hommes, bien loin du mythe des « 7 secondes ». Il est intéressant de noter que l’étude de Fisher a également révélé que les hommes pensent plus souvent à la nourriture et au sommeil que les femmes, montrant que les pensées liées aux besoins fondamentaux ne se limitent pas seulement au sexe. La fréquence des pensées sexuelles dépend aussi de facteurs individuels comme l’âge, les influences culturelles, et même l’état d’esprit de la personne à un moment donné. Ce mythe des « 7 secondes » renforce des stéréotypes sur la sexualité masculine, en exagérant une tendance naturelle à la sexualité chez les humains en général. En réalité, la fréquence des pensées sexuelles est loin d’être universelle et reflète davantage les variations individuelles que des règles fixes. Les études montrent que la sexualité est bien plus complexe et n’obéit pas à des schémas aussi réguliers. En conclusion, l'idée que les hommes pensent au sexe toutes les 7 secondes est infondée. Les recherches, comme celle de Terri Fisher, démontrent que, bien que les hommes aient en moyenne plus de pensées sexuelles que les femmes, ces pensées ne surviennent pas avec une fréquence aussi extrême. Au lieu de céder aux stéréotypes, il est important de reconnaître la diversité des expériences individuelles, qui varie bien au-delà de ce mythe simpliste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Trofim Lyssenko est une figure tristement célèbre dans l’histoire de la science pour avoir causé, de manière indirecte, la mort de millions de personnes en imposant des théories erronées en agriculture et en génétique. Dans l'Union soviétique de Joseph Staline, Lyssenko promut des idées en biologie qui s’opposaient frontalement à la génétique mendélienne, qu'il considérait comme « bourgeoise » et incompatible avec les principes marxistes. À la place, il développa et popularisa ce qu’on appelle la lyssenkisme, un ensemble de théories qui affirmaient que l’environnement pouvait transformer directement et de manière héréditaire les caractéristiques des plantes et des animaux, niant le rôle des gènes. Lyssenko prétendait que des techniques comme le « vernalisation » (exposer les semences au froid pour améliorer les rendements) pouvaient révolutionner l’agriculture soviétique. Fort de son charisme et de sa capacité à séduire Staline, il obtint un soutien politique massif et devint un acteur influent dans les politiques agricoles. Staline lui donna carte blanche pour réformer l'agriculture soviétique, et ses idées devinrent doctrine officielle. Les scientifiques qui osaient critiquer ses méthodes, ou qui continuaient de défendre la génétique moderne, furent persécutés, emprisonnés ou même exécutés. Cette répression de la science réelle eut des conséquences désastreuses sur le développement de la biologie et de l’agronomie soviétiques. Les politiques agricoles basées sur les théories de Lyssenko, comme le collectivisme forcé et la plantation de cultures selon des pratiques aberrantes, provoquèrent une chute drastique des rendements agricoles, contribuant à des famines massives. L’une des plus terribles conséquences de ses théories fut la famine soviétique des années 1930, où des millions de personnes moururent. Mais l’impact de Lyssenko ne s’arrêta pas là. Ses idées s’exportèrent aussi en Chine, où Mao Zedong les adopta dans le cadre du Grand Bond en avant. Cette campagne visait à accélérer la collectivisation et à moderniser l’agriculture chinoise, mais les pratiques inspirées du lyssenkisme, combinées aux politiques autoritaires, furent désastreuses. Cela aboutit à la grande famine de 1959-1962, qui tua entre 15 et 55 millions de personnes. En somme, l’influence de Lyssenko sur l’agriculture, soutenue par l’idéologie politique et l'ignorance scientifique, eut des conséquences dévastatrices, transformant des erreurs pseudo-scientifiques en tragédies humanitaires d'une ampleur effroyable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le "walla" est un effet sonore essentiel dans le monde du cinéma et de la télévision, utilisé pour recréer le son d'une foule en arrière-plan. Que ce soit dans un café animé, un marché bondé ou un bureau agité, le "walla" apporte une ambiance de réalisme et aide à immerger les spectateurs dans l’univers du film ou de la série. Ce terme "walla" viendrait de l'anglais et évoque les sons indistincts et répétitifs que l'on pourrait entendre dans une foule. On l'appelle parfois aussi le « murmure de la foule », car il reproduit ce bourdonnement inintelligible que l’on entend sans en discerner les mots exacts. Dans la pratique, les artistes chargés des effets sonores, appelés « bruiteurs » ou « comédiens de doublage de fond », utilisent des techniques spécifiques pour créer cet effet. Plutôt que de lire un script, ils murmurent des sons ou prononcent des mots sans suite comme "walla-walla-walla", qui se fondent dans le bruit de fond général sans attirer l’attention sur des paroles distinctes. Ces sons, juxtaposés et répétés, imitent parfaitement le bourdonnement d’une foule sans distraire le spectateur par des conversations individuelles. Parfois, pour des scènes spécifiques, les bruiteurs peuvent ajouter quelques mots clés pour donner un contexte — par exemple, dans un bar de sport, on pourrait entendre des cris d'encouragement discrets — mais en général, tout reste flou et sans contenu précis. Le "walla" peut être produit de différentes façons. Dans les grandes productions, des groupes de comédiens se réunissent en studio pour enregistrer cet effet sonore. Ils varient leurs voix, changent de volume et utilisent des inflexions pour créer une ambiance crédible et immersive. Dans des productions plus modestes, le "walla" peut être tiré de banques sonores où ces enregistrements de foule sont déjà prêts à l'emploi. Ces enregistrements peuvent ensuite être modifiés, amplifiés ou superposés selon les besoins de la scène. Cet effet sonore a un impact majeur sur l’atmosphère d’un film ou d’une série, créant un sentiment d’espace, de mouvement, et de réalisme. Sans le "walla", de nombreuses scènes sembleraient vides ou artificielles. Bien que souvent ignoré, le "walla" est un travail subtil mais essentiel dans la conception sonore, qui ajoute une couche de profondeur au récit visuel et nous aide à plonger dans l’action sans même que nous en soyons conscients. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les bandes du drapeau français sont généralement de largeur égale, mais une exception importante concerne les pavillons utilisés par la Marine nationale française. Sur ces pavillons, les bandes ne sont pas de la même largeur. Au lieu d’avoir des proportions égales, elles sont établies selon un ratio diffétrent et tres precis avec la bande bleue plus étroite que la blanche, et la bande rouge la plus large. Cette différence est une solution ingénieuse pour contrer un effet d’optique. Pour comprendre cette adaptation, il faut prendre en compte les conditions dans lesquelles le pavillon est utilisé. Sur les bateaux, le pavillon flotte au vent, subissant des mouvements constants qui provoquent des déformations visuelles. Si les bandes du pavillon avaient la même largeur, le mouvement et les plis du tissu donneraient l'impression que la bande bleue est plus large que les autres. Pour corriger cet effet d’optique, la Marine nationale a donc ajusté les proportions des bandes. Avec le ratio de 30/33/37, la bande bleue est légèrement réduite, la blanche est intermédiaire, et la bande rouge est la plus large. Cela permet de donner l’illusion, lorsque le pavillon est en mouvement, que les bandes ont une largeur égale, préservant ainsi l'équilibre esthétique du drapeau. Ce changement subtil mais essentiel garantit que le drapeau conserve un aspect harmonieux, quelles que soient les conditions maritimes. Cette distinction entre drapeau et pavillon est aussi importante dans le vocabulaire maritime. On parle de pavillon pour désigner l’emblème national flottant sur un navire, car le terme "drapeau" est réservé aux utilisations terrestres. C’est un exemple de la précision et de l’attention portée aux détails dans le domaine maritime, où les conditions uniques de l’environnement ont une influence directe sur le design et les symboles utilisés. Pour conclure, petit rappel sur l’origine du bleu blanc rouge. C’en raison de la Révolution française. Ces couleurs symbolisent des éléments clés de l'histoire et des idéaux de la nation. Le bleu et le rouge sont les couleurs de Paris, représentant la ville et son peuple, tandis que le blanc est la couleur traditionnelle de la monarchie française. Lors de la Révolution, les révolutionnaires ont combiné ces couleurs pour symboliser l'union entre la monarchie (le blanc) et le peuple de Paris (le bleu et le rouge). Ainsi, le drapeau incarne les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les mines de Wałbrzych, en Pologne, sont enveloppées de mystère et attirent depuis des décennies chasseurs de trésors et curieux en raison d’une légende fascinante : celle du train d’or nazi. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont pris le contrôle de Wałbrzych, alors territoire allemand, et y ont construit un vaste réseau de tunnels souterrains, censé renforcer leurs infrastructures militaires et logistiques. Mais selon une légende persistante, avant la défaite de l’Allemagne, un train rempli d’or, de bijoux et d’œuvres d’art aurait été caché dans un de ces tunnels secrets pour éviter qu'il ne tombe entre les mains des Alliés. Ce mythe du train d’or a été alimenté par divers témoignages, notamment d’anciens soldats et de civils qui affirment avoir vu le convoi. Il est dit que les nazis, en déroute, auraient enterré ce trésor dans un réseau de tunnels souterrains creusé sous les montagnes de la région. Le site de Wałbrzych, avec son passé minier et ses complexes souterrains, est devenu l’objet de nombreuses expéditions depuis la fin de la guerre. En 2015, l’histoire a pris un tournant spectaculaire lorsqu'un historien polonais et un chercheur allemand ont affirmé avoir découvert un "indice certain" de la présence du train, déclenchant une frénésie médiatique. Ils ont même affirmé avoir repéré un signal de métal sous la terre, supposément le convoi. Cependant, malgré l’attention de la presse et les efforts de diverses équipes d'exploration, aucune preuve concrète du train ou de ses richesses n’a été trouvée à ce jour. Cette chasse au trésor symbolise les mystères non résolus de la Seconde Guerre mondiale et l’attrait que ces histoires continuent d’exercer. Les sceptiques affirment que ce n’est qu’une légende, amplifiée par des récits populaires et par la quête d’une fortune cachée. D’autres pensent qu'il pourrait encore être là, caché dans un recoin inexploré. Aujourd’hui, le train d’or de Wałbrzych reste un symbole de mystère et de fascination, et attire chaque année des passionnés de tous horizons, rêvant de percer ce secret d’un autre temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je vous raconte l'histoire du trésor de l'Atocha, cet immense butin d'or et d'argent provenant d'un galion espagnol naufragé au XVIIe siècle, récupéré des profondeurs de l'océan après des siècles de quête acharnée.Mon podcast Choses à Savoir Histoire est disponible sur:Apple Podcasthttps://itunes.apple.com/fr/podcast/les-dessous-de-lhistoire/id1408994486Spotifyhttps://open.spotify.com/show/3fzY4N4YOJ9nQvcArB6xE8 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le phénomène par lequel la croûte terrestre se déforme sous l'influence de la Lune et du Soleil est appelé "marée terrestre". Comme les océans, la croûte terrestre est soumise à une force d'attraction gravitationnelle exercée par ces deux astres. Lorsque la Lune et le Soleil exercent leur influence gravitationnelle, ils provoquent une déformation de la surface terrestre, créant des "vagues" qui s’étendent dans la croûte solide. La Lune, étant plus proche de la Terre, exerce une influence particulièrement importante. En effet, la force gravitationnelle attire légèrement la croûte terrestre vers elle, ce qui cause une "bosse" sur la surface terrestre sous son influence directe, tandis que la partie opposée de la Terre subit une déformation similaire due aux forces d'inertie. Le Soleil, bien qu’à une plus grande distance, participe également à cet effet en agissant de manière combinée avec la Lune pour augmenter ou diminuer cette élévation. Ce soulèvement n’est pas aussi visible que dans les océans, mais il est mesurable grâce aux outils de géodésie et de satellites, et il peut atteindre environ 40 centimètres dans des zones continentales comme Paris. Ce mouvement de montée et de descente est donc un "soulèvement maréique terrestre", semblable à la marée océanique, mais appliqué à la matière solide de la croûte terrestre. En conséquence, des villes et des terrains s'élèvent et redescendent légèrement au fil de la journée en suivant le cycle de la marée terrestre, lié à la position de la Lune et du Soleil. Ce phénomène a également des implications sur la tectonique des plaques et sur certains mouvements sismiques, en exerçant une pression variable sur les failles géologiques. Pour conclure, saviez-vous que la taille de la Tour Eiffel varie avec la température en raisoncette fois de la dilatation thermique, un phénomène physique qui affecte tous les matériaux, y compris le métal dont est faite la tour. La dilatation thermique se produit lorsque les atomes d'un matériau s'agitent davantage en raison de la chaleur, augmentant ainsi la distance entre eux et provoquant une expansion de la structure. En été, sous l'effet de la chaleur, le métal (en l'occurrence, le fer de la Tour Eiffel) se dilate, ce qui peut augmenter la hauteur de la tour de quelques centimètres. En hiver, lorsque les températures baissent, le métal se contracte et la tour rétrécit légèrement. Cette variation est minime mais mesurable, atteignant généralement jusqu'à 15 centimètres de différence entre les jours les plus chauds et les plus froids. Ce phénomène est amplifié par la grande taille de la Tour Eiffel (330 mètres) et les propriétés de dilatation du fer, un matériau sensible aux variations de température. C'est un exemple spectaculaire de la manière dont les structures métalliques sont affectées par les conditions climatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la Grèce antique, certaines prostituées indépendantes, ou hétaïres, ont trouvé un moyen ingénieux de se faire connaître et de guider discrètement leurs clients potentiels dans les rues bondées. Elles portaient des sandales spécialement conçues pour laisser une empreinte en relief sur le sol avec l'inscription « ΑΚΟΛΟΥΘΙ » (signifiant « Suis-moi ! »). Ainsi, lorsqu'elles marchaient dans les rues pavées, leurs sandales laissaient une trace visible qui pouvait être suivie par les passants intéressés. Cette idée astucieuse témoignait de leur autonomie et de leur capacité à s’auto-promouvoir dans un contexte où la publicité directe n'était pas pratiquée. Ces sandales fonctionnaient comme un signal discret mais efficace pour attirer l'attention des clients sans nécessité de démarchage ou de sollicitation publique. Cela reflétait une grande maîtrise de la symbolique et du marketing visuel dans la culture grecque, où le contact visuel et les signaux implicites jouaient un rôle essentiel dans les interactions sociales et commerciales. Les hétaïres différaient des autres prostituées dans la société grecque : elles étaient souvent des femmes éduquées, et jouissaient d'une certaine indépendance économique. Contrairement aux femmes grecques classiques, qui étaient majoritairement confinées aux tâches domestiques et exclues des affaires publiques, les hétaïres jouissaient d’une grande liberté sociale et financière. Elles pouvaient participer aux banquets et aux symposiums, lieux réservés habituellement aux hommes, où elles contribuaient aux débats intellectuels et aux discussions philosophiques. Les hétaïres étaient souvent des femmes cultivées, apprenant des arts comme la musique, la danse, la rhétorique et la philosophie. Leur éducation et leur capacité à converser avec les hommes influents de la société grecque leur permettaient de se distinguer dans un rôle qui alliait séduction, compagnie intellectuelle et divertissement. Elles entretenaient des relations avec des hommes fortunés ou influents, parfois même à long terme, jouant le rôle de conseillères ou de compagnes privilégiées. Certaines devenaient très célèbres et accumulaient des richesses, ayant même le droit de posséder des biens, ce qui était rare pour les femmes dans la Grèce antique. Il est essentiel de noter que, bien que les hétaïres offrent parfois des services d’accompagnement physique, elles n'étaient pas uniquement des prostituées. Leur statut était socialement plus élevé, et elles se distinguaient par leur liberté et leurs capacités intellectuelles, ce qui les rendait respectées, voire influentes dans certains cercles. Par exemple, Aspasie de Milet, célèbre hétaïre, est restée dans l’histoire pour son influence sur Périclès et pour sa participation aux débats politiques et philosophiques de l’époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lorsqu’on cuit des aliments, on observe souvent qu’ils brunissent, comme une tranche de pain grillé ou une pièce de viande saisie. Ce phénomène est dû à une réaction chimique complexe appelée la réaction de Maillard, du nom du chimiste français Louis-Camille Maillard qui l’a découverte au début du XXe siècle. Cette réaction est essentielle en cuisine, car elle donne aux aliments leur couleur brune et, surtout, leurs arômes et saveurs caractéristiques. La réaction de Maillard se produit lorsque des acides aminés, qui sont les éléments constitutifs des protéines, interagissent avec des sucres simples, comme le glucose, sous l’effet de la chaleur. Pour qu’elle se déclenche, il faut une température d’environ 140 à 165 °C, ce qui explique pourquoi cette réaction ne se produit pas lors de la simple cuisson à la vapeur. À haute température, les acides aminés et les sucres commencent à se lier, formant des composés intermédiaires instables. Ces composés se décomposent ensuite en une grande variété de molécules, donnant aux aliments une complexité de saveurs et d'arômes, qui rappellent le grillé, le toasté, ou même le caramel. En plus des saveurs, la réaction de Maillard est aussi responsable de la couleur brune des aliments cuits. Les composés intermédiaires de cette réaction finissent par se transformer en pigments appelés « mélanoïdines », qui donnent cette teinte brune à la croûte du pain, à la viande grillée, ou encore aux oignons rôtis. Plus la cuisson est longue, plus ces pigments se développent, intensifiant la couleur. La réaction de Maillard est influencée par plusieurs facteurs. La température est essentielle : plus elle est élevée, plus la réaction est rapide. L’humidité joue aussi un rôle : dans un environnement trop humide, la réaction se produit moins bien, car l'eau abaisse la température de surface. C’est pour cela qu’on sèche souvent la viande avant de la griller. Enfin, le pH influence la réaction : un environnement légèrement alcalin peut accélérer la réaction, ce qui est parfois recherché en cuisine pour accentuer les arômes grillés. En somme, la réaction de Maillard est un processus fondamental en cuisine, transformant la composition chimique des aliments pour créer de nouvelles saveurs, arômes et textures. Elle illustre la magie de la chimie appliquée à la cuisine, où une simple combinaison de chaleur, de protéines et de sucres peut donner naissance à des saveurs inimitables et irrésistibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hitler et les nazis ont tenté de remplacer Noël, cette fête catholique célébrant un juif, par une fête païenne, le Yule ou solstice d'hiver, dans le but de réinterpréter les traditions chrétiennes selon une vision néo-païenne et germanique. Dans leur propagande, ils cherchaient à réécrire l’histoire culturelle de l’Allemagne pour la détacher du christianisme, perçu comme une influence étrangère et affaiblissante, et à lui substituer des traditions païennes perçues comme plus proches des racines « aryennes » de l’Allemagne. Le Yule, une ancienne célébration nordique marquant le solstice d’hiver, devint un point central de cette tentative. Cette fête symbolisait, pour les nazis, le renouveau de la lumière après l’obscurité et correspondait bien à leur vision du renouveau de l'Allemagne sous le régime nazi. Ils cherchaient à imiter des pratiques païennes anciennes en adaptant des symboles de Noël comme le sapin, les guirlandes et les étoiles pour refléter des concepts païens ou solaires. Par exemple, les étoiles de Noël étaient souvent remplacées par des symboles de la roue solaire, et les chants de Noël étaient modifiés pour supprimer les références chrétiennes et exalter le folklore germanique. La campagne pour un « Noël germanisé » visait à s’assurer que la célébration soit en adéquation avec l’idéologie nazie. Noël, une fête traditionnellement axée sur des valeurs d’amour, de paix, et de compassion, contrastait avec l’idéologie raciale et la glorification de la guerre prônée par les nazis. En supprimant les références à Jésus et en transformant la fête en une célébration païenne, ils espéraient promouvoir une spiritualité fondée sur la mythologie nordique et l’exaltation du peuple allemand comme héritier des anciens peuples nordiques. Des organisations nazies comme la SS et le Deutsche Arbeitsfront (Front allemand du travail) jouèrent un rôle actif dans la diffusion de ces nouvelles traditions, allant jusqu’à distribuer des manuels de célébration pour influencer les familles et institutions. Cependant, malgré ces efforts, les Allemands sont restés attachés aux traditions chrétiennes de Noël, et les tentatives nazies de reconfigurer la fête ont rencontré des résistances. En somme, l’effort nazi pour remplacer Noël par le Yule était une tentative de contrôler la culture et la spiritualité allemande, en détachant le peuple des influences chrétiennes et en glorifiant un passé « aryen » mythique. Ce projet illustre leur volonté d’imposer leur idéologie jusque dans les pratiques quotidiennes et culturelles des individus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le projet de « Capitale mondiale de l'humanité » est le rêve visionnaire d'Hendrik Christian Andersen, un sculpteur et architecte américano-norvégien, et d’Olivia Cushing, son partenaire et mécène. Dans les années 1910, ils imaginent une ville utopique qui servirait de centre culturel et spirituel pour l’humanité tout entière. Leur ambition est de créer un lieu qui dépasserait les frontières nationales et politiques pour devenir le foyer d’une civilisation mondiale, où la paix, la culture et l’éducation seraient les valeurs fondamentales. Andersen, passionné d’art et de philosophie, est convaincu que l’art et l’architecture peuvent influencer les comportements humains et encourager l’harmonie entre les peuples. Sa vision est grandiose : une immense cité conçue pour incarner l'unité humaine et l'idéal de progrès. Ce projet est détaillé dans un ouvrage illustré en 1913, intitulé Creation of a World Centre of Communication. Dans ce livre, Andersen présente des plans minutieux, des dessins et des maquettes pour une ville monumentale, inspirée des idéaux de la Grèce antique et de la Renaissance, tout en intégrant une architecture moderne. La Capitale mondiale de l'humanité aurait été composée de gigantesques édifices publics dédiés aux arts, aux sciences et à la communication internationale. Au centre de la ville, Andersen imagine un musée de la connaissance humaine, une bibliothèque universelle et une salle de congrès, où les dirigeants et intellectuels du monde entier pourraient se réunir pour débattre et coopérer. L’architecture devait être majestueuse, marquée par des statues imposantes, des dômes et des colonnes, symbolisant la grandeur de l’esprit humain. Olivia Cushing, fascinée par cette vision, soutient Andersen financièrement et partage son rêve de créer une cité idéale pour l’unité mondiale. Ils voient dans cette capitale un moyen de transformer la société en favorisant la paix et la compréhension entre les nations, surtout dans un contexte de tensions grandissantes en Europe, peu avant la Première Guerre mondiale. Cependant, malgré leur enthousiasme, le projet est considéré comme irréaliste et n'attire pas de soutien financier ou politique. La vision d’Andersen reste donc un rêve sur papier, un idéal de civilisation jamais réalisé. Aujourd’hui, ce projet est un témoignage fascinant des utopies du début du XXe siècle et de la croyance, alors répandue, dans la capacité de l’architecture et de l’art à unir l’humanité. Il symbolise l’espoir d’un monde meilleur et la quête de paix universelle, un rêve qui, bien qu’utopique, continue d’inspirer les visionnaires et les artistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La localisation des quartiers populaires au nord-est des grandes villes est souvent due à des facteurs historiques, géographiques, et socio-économiques. Plusieurs exemples en Europe, comme Paris, Londres, ou Milan, montrent que ces quartiers tendent à se concentrer dans des zones nord-est, où des dynamiques urbaines spécifiques ont façonné ces régions. Rôle des vents dominants et de l'industrialisationLes vents dominants, qui soufflent généralement d'ouest vers l'est en Europe, ont joué un rôle majeur dans le développement des quartiers populaires au nord-est des grandes villes. Les industries lourdes, sources de pollution, étaient souvent situées à l'est pour éviter que les fumées et les nuisances ne se répandent vers les quartiers riches situés dans le centre et à l'ouest de la ville. Dans Paris, par exemple, des quartiers comme Saint-Denis et Aubervilliers au nord-est ont vu l’installation de nombreuses usines au XIXe siècle, attirant une population ouvrière. Une étude publiée dans Urban Studies a démontré que l’industrialisation a contribué à la ségrégation socio-économique, les zones industrielles restant souvent défavorisées. Accessibilité et logement abordableLes quartiers au nord-est sont souvent mieux desservis en transport pour permettre l'accès rapide aux centres industriels en périphérie. Cette accessibilité, couplée à des loyers plus abordables, a attiré une population à faible revenu, notamment les immigrés venus chercher du travail. Par exemple, le 93 en région parisienne, devenu un lieu emblématique des banlieues populaires, est le résultat de l’expansion industrielle et du besoin de logement bon marché pour les classes ouvrières. Exemples de villes similairesLondres présente un schéma similaire avec des quartiers comme Tower Hamlets et Hackney à l'est, développés autour du port et des industries, tandis que l'ouest restait plus résidentiel et privilégié. À Milan, le nord-est, vers Sesto San Giovanni, est aussi historiquement associé aux travailleurs, en raison de son passé industriel. A noter qu’une autre logique a également influencé l'établissement des quartiers privilégiés : l'altitude. Depuis l'Antiquité, les classes aisées ont privilégié les hauteurs des villes. Cette tendance s'observe dès l'époque romaine, avec l'exemple d'Auguste installant son palais sur le mont Palatin, créant ainsi un précédent suivi par la noblesse romaine. Au Moyen Âge, les seigneurs ont perpétué cette tradition avec leurs châteaux construits en hauteur.Cette préférence pour les hauteurs se retrouve dans d'autres villes européennes comme Barcelone, où les quartiers huppés occupent la "zona alta". Cette localisation offrait plusieurs avantages : une meilleure circulation de l'air, une protection contre les odeurs désagréables des activités urbaines et une distance par rapport aux nuisances de la ville basse au début du XXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La France est surnommée « la fille aînée de l’Église » en raison de son ancien et profond lien avec le christianisme et l’Église catholique, un surnom qui remonte au règne du roi Clovis, au Ve siècle. En effet le roi des Francs, se convertit au christianisme vers l’an 496, après sa victoire à la bataille de Tolbiac. Il le fait pour des raisons politiques et stratégiques. En adoptant la foi catholique, il se démarque des autres rois barbares, qui étaient pour la plupart ariens (une forme de christianisme rejetée par l'Église romaine). Cette conversion lui permet de gagner le soutien de l'Église catholique, d'unifier son royaume sous une même religion et de renforcer son autorité auprès des populations gallo-romaines, majoritairement catholiques. Ce baptême est souvent perçu comme le moment fondateur de l’identité chrétienne de la France. En se convertissant, Clovis et ses descendants font du royaume franc le premier royaume chrétien parmi les peuples germaniques de l’ancienne Gaule. À cette époque, la plupart des autres royaumes barbares étaient encore païens ou ariens, une forme de christianisme considérée comme hérétique par l’Église romaine. La conversion de Clovis marque donc un tournant : elle fait de son royaume le premier allié catholique de l'Église romaine, ouvrant la voie à une relation privilégiée entre la France et la papauté. Au fil des siècles, cette alliance s’est renforcée. Les rois de France, appelés « rois très chrétiens », se sont souvent positionnés comme les défenseurs de la foi catholique en Europe, notamment pendant les croisades. Au Moyen Âge, le royaume de France devient un pilier de la chrétienté en Europe occidentale, et Paris, avec ses universités et ses cathédrales, devient un centre intellectuel et spirituel influent. L’Église soutient souvent les monarques français, et ces derniers protègent en retour les intérêts de l’Église. La France a aussi joué un rôle clé dans la propagation du catholicisme dans le monde grâce à ses missions, ses congrégations religieuses et ses colonies. Cette position de protectrice de la foi catholique est restée forte jusqu’à la Révolution française, qui a bouleversé cette relation en supprimant temporairement l’influence de l’Église. Cependant, même au XIXe siècle, l'Église et la monarchie restaurée ont tenté de raviver ce lien. En somme, le surnom « fille aînée de l’Église » reflète le rôle historique et symbolique de la France en tant que première nation chrétienne d’Occident, alliée précoce et protectrice de l’Église catholique. Ce titre rappelle l’influence de la France dans l’histoire de la chrétienté et souligne un héritage spirituel qui a marqué l’identité du pays pendant des siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Chine, boire de l’eau chaude est une tradition culturelle profondément enracinée, associée à des bienfaits pour la santé, et qui trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise ainsi que dans des pratiques sociales et pratiques anciennes. Origines dans la médecine traditionnelle chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise (MTC) place un fort accent sur l’équilibre du corps, notamment par les principes du yin et du yang et des « cinq éléments ». Dans cette philosophie, la consommation d’eau chaude est considérée comme bénéfique pour maintenir l’équilibre interne. L'eau chaude est réputée aider le corps à conserver son « qi » (l’énergie vitale) et à éviter les déséquilibres causés par le froid ou l'humidité. Selon la MTC, boire de l'eau froide peut « refroidir » l'estomac et l'intestin, affaiblissant le métabolisme et ralentissant la digestion, tandis que l'eau chaude favorise le bon fonctionnement des organes digestifs en relaxant et en stimulant le flux sanguin. Bienfaits pour la digestion et la circulationAu-delà des concepts de la médecine chinoise, de nombreux Chinois estiment que boire de l'eau chaude aide la digestion et la circulation. L'eau chaude, bue après les repas, est perçue comme un moyen de faciliter la digestion des aliments gras et de soutenir les fonctions digestives. Certaines études scientifiques modernes appuient cette idée, indiquant que l'eau chaude pourrait aider à apaiser les muscles du système digestif et à améliorer la circulation sanguine, ce qui soutient le métabolisme. Prévention des maladies et de la fatigueEn Chine, on croit aussi que boire de l'eau chaude protège le corps contre les maladies. Historiquement, avant que les systèmes modernes de purification de l’eau ne soient disponibles, faire bouillir l’eau était une méthode efficace pour tuer les germes et éviter les infections. Cela a sans doute contribué à renforcer l’habitude de boire de l’eau chaude, perçue comme plus « saine » et sans risque. De plus, boire de l'eau chaude est recommandé pour prévenir des symptômes courants, comme les rhumes ou la fatigue, en maintenant le corps « au chaud » et résistant aux infections. Habitude et influence socialeL'habitude de boire de l'eau chaude est si ancrée que les Chinois peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi d’autres cultures préfèrent l’eau froide. Cette habitude est encore encouragée par les familles, les écoles et même les lieux de travail, où des distributeurs d’eau chaude sont communs. Cela fait partie intégrante du mode de vie chinois, ce qui perpétue cette pratique au-delà des générations. En somme, boire de l'eau chaude en Chine n'est pas seulement une question de goût, mais un mélange de pratiques culturelles, de croyances en la santé et de prévention, qui a été transmis de génération en génération et qui reste populaire dans la société contemporaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le tréma est un signe diacritique, c’est à dire un symbole que l’on ajoute à une lettre pour modifier ou préciser sa prononciation, son accentuation ou, parfois, son sens. Le tréma est utilisé dans plusieurs langues, dont le français, l’allemand, l’espagnol et le néerlandais, et son origine remonte à la tradition manuscrite médiévale.Ilse compose de deux points placés au-dessus d'une voyelle, et en français, il a une fonction bien particulière : il signale que la voyelle sous laquelle il se trouve doit être prononcée séparément de la voyelle précédente. Par exemple, dans le mot « Noël », le tréma sur le « e » indique que le « o » et le « e » se prononcent distinctement, comme deux sons séparés. Sans tréma, on pourrait lire ce mot comme une seule syllabe fermée, en disant « Nol ». En ancien français, certaines combinaisons de voyelles qui avaient tendance à se fusionner en une seule voyelle dans la prononciation nécessitaient des repères pour signaler qu’il fallait maintenir une prononciation séparée. Ainsi, le tréma est apparu comme une solution. Ce besoin est encore plus évident dans des mots comme « maïs » ou « ambiguë », où les voyelles « i » et « e » seraient facilement amalgamées avec celles qui les précèdent si le tréma n’était pas là. Le tréma se distingue des autres signes diacritiques (comme l’accent aigu, grave ou circonflexe) car il ne modifie pas le son d'une voyelle, mais il en clarifie la prononciation, souvent pour éviter des confusions de sens ou des erreurs d’articulation. C’est ainsi un signe de guidage pour le lecteur, afin qu’il respecte la séparation des sons dans un mot. Dans d'autres langues, le tréma peut jouer un rôle différent. En allemand, par exemple, il modifie le son des voyelles, comme dans « über » (où le « ü » se prononce différemment du « u »). Mais en français, sa fonction reste presque exclusivement de distinguer les syllabes, rendant la lecture plus précise et fidèle aux racines étymologiques. Quant à l’accent circonflexe, c’est qussi un signe diacritique. En français, il a principalement trois fonctions : historique, phonétique, et de distinction grammaticale. 1. Rôle historique L'accent circonflexe apparaît souvent dans des mots où une lettre, notamment un « s », a été supprimée au fil du temps. Par exemple, le mot « forêt » était autrefois écrit « forest » en ancien français. Cet « s » a disparu de l’orthographe, mais l’accent circonflexe sur le « e » marque cette évolution. D'autres mots, comme « hôpital » (anciennement « hospital ») ou « fête » (anciennement « feste »), suivent la même logique. Le circonflexe signale ainsi l’origine historique du mot et rappelle cette transformation de la langue. 2. Rôle phonétique L’accent circonflexe modifie parfois la prononciation d’une voyelle. Par exemple, un « e » avec un accent circonflexe, comme dans « fête » ou « forêt », est généralement prononcé de manière plus ouverte, comme un « è ». De même, sur le « a » et le « o », il peut allonger légèrement le son de la voyelle, bien que cela varie selon les accents régionaux. Par exemple, dans « pâte », le « â » est plus long que dans « patte ». 3. Distinction grammaticale L'accent circonflexe aide également à distinguer certains mots qui seraient homophones sans lui. Par exemple : - « dû » (participe passé de devoir) se distingue de « du » (contraction de « de le »). - « mûr » (qui signifie prêt à être mangé) se distingue de « mur » (le mur d’un bâtiment). Ces distinctions aident à éviter les ambiguïtés en lecture et en écriture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’expression « un maroquin » désigne un poste ministériel au sein du gouvernement en France, et elle est couramment utilisée pour parler de la fonction ou de la position d’un ministre. Par exemple, lorsque l’on dit qu’un ministre « obtient un maroquin » ou qu’il est « à la recherche d’un maroquin », cela signifie qu’il cherche à accéder à une fonction ministérielle. Origine de l'expressionL'origine de cette expression remonte au XVIIe siècle et est liée au matériau du « maroquin », un cuir de chèvre ou de mouton tanné de manière spécifique, originaire de la ville de Marrakech, au Maroc. Ce cuir était connu pour sa qualité, sa souplesse et sa durabilité, et il était très prisé pour la confection de reliures, notamment pour les livres de luxe, mais aussi pour des accessoires élégants, comme des portefeuilles et des sacs. Dans le contexte gouvernemental, les ministres avaient autrefois des portefeuilles en cuir de maroquin qui contenaient leurs documents et dossiers importants. Ainsi, le terme « maroquin » est progressivement devenu un symbole du poste ministériel lui-même, car ce portefeuille en cuir représentait à la fois le rôle et l’autorité du ministre. À la même époque, l’expression « portefeuille ministériel » a également pris racine dans le langage courant, renforçant l’association entre la fonction ministérielle et les accessoires de maroquin. Usage de l'expressionL’expression est restée dans la langue française, même si les ministres n’utilisent plus de maroquin en cuir pour transporter leurs documents. Elle symbolise aujourd’hui le prestige et les responsabilités liés aux fonctions ministérielles et évoque parfois les convoitises politiques pour ces postes. Le mot est souvent utilisé dans les médias et les discours politiques pour décrire les dynamiques de pouvoir et de nomination au sein du gouvernement. En résumé, « un maroquin » signifie un poste ministériel, et l'expression trouve son origine dans les portefeuilles en cuir de maroquin que les ministres utilisaient autrefois, associant ainsi le mot à la notion de pouvoir politique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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United States
L'idéologie Wok quand elle s'éteindra, aura eu au moins un mérite aux yeux de ceux qui ont un minimum de culture historique. c'est de montrer que l'histoire est écrite par les vainqueurs du moment et qu'elle a toujours été falsifiée; par les empires, par le Vatican sous la monarchie et jusqu'à aujourd'hui et par la république jusqu'à nos jours...
C'est absolument faux! Hitler était catholique et le fondateur de la SS Heinrich Himmler avait été jésuite... C'est juste de la propagande catholique pour dédouaner le Vatican...
publicités insupportables qui se répètent toutes les 2 minutes. l'émission perd tout son intérêt. dommage.
🫱🏼🫲🏻
😂😂
هو تةةةةةةةةةيرررررررررتتؤيءgw
يرؤرؤرررءيرىىىىىىىلارؤؤؤؤ سوت وتوتر
Êtes-vous sûr que ces techniques ne sont pas inspirées à l origine des méthodes françaises durant la guerre d Algérie ??
merci pour votre podcast! vous êtes une source importante pour améliorer notre savoir🤗❤️
J'adore Choses à savoir ! 🤓
C'est bzzigrement intéressant !
Très intéressant merci beaucoup ❤️
on dirait le malade imaginaire. et d'autres conte du même genre.
7
Je crois que ce fact est faux
hyper intéressant
Podcast sympa mais trop d'approximations... dans le genre, je préfère largement le podcast Culture G
Merci pour ce sujet passionnant.peut on le retrouver en ligne ?
comment puis je trouver des transcriptions?
obsolète mais qui fonctionne mieux que les machines et logiciel qui ont énormément de mise a jour.