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Choses à Savoir SCIENCES

Author: Choses à Savoir

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On entend souvent dire que Galilée, né à Pise en 1564, a découvert que la Terre tournait autour du Soleil. En fait, il fut un fervent défenseur de cette thèse, appelée "héliocentrisme", au point d'avoir subi les foudres de l'Église catholique, qui lui a intenté un célèbre procès.Mais ce n'est pas Galilée qui s'est aperçu que la Terre n'était pas au centre de l'univers et que les autres planètes ne tournaient pas autour d'elle.Le premier à avoir dénoncé cette théorie, baptisée "géocentrisme", est un astronome polonais, Nicolas Copernic. Vers 1510, en effet, il précise les bases de son nouveau système, qui lui permet d'expliquer bien plus clairement le mouvement des astres.Galilée ne fut pas même le premier à défendre les idées de Copernic. En effet, l'astronome allemand Johannes Kepler, né en 1571, y adhère avant lui et améliore même le système de Copernic.En effet, Kepler précise que les planètes tournent autour du Soleil selon une orbite, non pas circulaire, mais elliptique. Ce que l'on appelle aujourd'hui les "lois de Kepler" décrivent justement les mouvements des planètes autour du Soleil.On lui doit d'autres travaux d'une grande importance, dont ceux qui ont permis à Newton d'élaborer sa théorie de la gravitation universelle.Mais aucun de ces savants n'a vraiment démontré, de manière expérimentale, que les planètes, et donc la Terre, tournaient autour du Soleil. Galilée, Copernic et Kepler fondent en effet leur conviction sur des calculs qui leur paraissent établir la vérité.Le premier à avoir apporté la preuve de l'héliocentrisme est l'astronome britannique James Bradley, né en 1693. Ses observations lui permettent en effet de découvrir, en 1727, le phénomène de l'"aberration de la lumière".Celui-ci met en évidence le déplacement apparent des étoiles, ce qui ne peut s'expliquer que par la rotation de la Terre autour du Soleil. L'héliocentrisme, découvert par Copernic et défendu par Kepler et Galilée, venait enfin de recevoir un fondement expérimental. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une récente étude, menée par des chercheurs américains et philippins, souligne une effet particulier de l'accouchement sur les femmes.Pour les besoins de cette étude, les chercheurs ont sollicité la collaboration de plus de 800 femmes philippines âgées de 20 à 22 ans. Plus de 500 d'entre elles n'avaient jamais accouché, alors que les autres avaient eu entre un et cinq enfants.Si l'on en croit les résultats de ce travail, l'accouchement accélérerait le vieillissement des cellules. Et celui-ci serait proportionnel au nombre de grossesses.Une conclusion qui serait en phase avec la théorie de l'évolution. En effet, le processus de reproduction mobiliserait des ressources qui ne pourraient plus contribuer au bon fonctionnement de l'organisme maternel. La mère vieillirait donc d'autant plus vite qu'elle aurait plus d'enfants.Une autre étude vient cependant nuancer les résultats obtenus par les chercheurs américains et philippins. Elle n'en prend pas le contrepied, car elle reconnaît d'emblée le lien entre la grossesse et le vieillissement cellulaire. Elle en précise plutôt les conclusions.En effet, si elle reconnaît que l'âge biologique de la femme peut augmenter du fait de ses accouchements successifs, elle affirme qu'une telle évolution n'est pas irréversible. Autrement dit, cet âge biologique pourrait s'inverser et, de ce point de vue, la femme pourrait rajeunir.L'étude se base sur l'examen d'échantillons sanguins prélevés sur 119 femmes à divers moments de leur grossesse, et, pour 68 d'entre elles, trois mois après l'accouchement.Si l'on en croit les résultats de l'étude, l'âge biologique de ces femmes aurait eu tendance à augmenter, une progression cependant arrêtée pour certaines des femmes qui ont subi une prise de sang après l'accouchement. Celles-ci auraient donc "rajeuni".Pour les scientifiques, le poids durant la grossesse et après l'accouchement, pourrait avoir une incidence sur ce phénomène. Tout comme l'allaitement. En effet, les femmes allaitant leur enfant auraient un âge biologique inférieur d'un an à celles qui leur donnent le biberon.Cette étude, fondée sur un échantillon très faible, laisse les scientifiques assez perplexes et soulève encore de nombreuses questions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon est, dans certains aspects, une nation moderniste. Mais la société reste encore marquée par des valeurs patriarcales et conservatrices.C'est ainsi qu'une loi impose aux couples d'adopter un nom de famille unique. C'est le seul pays au monde à l'imposer. Dans plus de 9 cas sur 10, c'est la femme qui abandonne son nom au profit de celui de son époux.Une mesure qui pourrait, dans un lointain avenir il est vrai, avoir des effets gênants. D'après une étude réalisée en mars 2023, cette politique, qui limite le nombre de noms possibles, pourrait conduire, dans quelques siècles, à une totale uniformité patronymique des Japonais.En effet, le nom "Sato" pourrait devenir dominant. C'est déjà le nom le plus porté par les Japonais, devant celui de Suzuki. D'ores et déjà, 1,5 % de la population s'appelle ainsi. Et cette proportion aurait augmenté de près de deux points en une seule année, entre 2022 et 2023.À ce rythme, les auteurs de l'étude ont calculé qu'en 2531, très précisément, tous les Japonais auraient adopté le nom de Sato.La raréfaction du nombre de noms de famille disponibles, jointe à la faible natalité, expliquent en grande partie une telle perspective.On imagine aisément les confusions sans nombre et les complications quotidiennes engendrées par une telle situation. Cette absence de distinction, entre les noms de famille, pourrait aussi conduire à gommer les différences individuelles.Il en résulterait une société uniformisée, dans laquelle la défense des droits individuels passerait au second plan.Une évolution d'autant plus inquiétante que, pour distinguer les individus, on pourrait ajouter des numéros à ce nom unique, ou même remplacer les noms par des chiffres. Ce qui serait le prélude à une véritable déshumanisation de la société.Même si l'opinion publique reste divisée sur cette question, les Japonaises sont de plus en plus nombreuses à réclamer le droit de pouvoir conserver leur nom de naissance après le mariage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la fin des années 1920, les astronomes Georges-Henri Lemaître et Edwin Hubble mettent au point deux théories qui sont à la base de notre conception actuelle de l'univers : le Big-Bang et l'expansion de cet univers.Depuis cette époque, les spécialistes, forts de connaissances plus approfondies sur la composition de l'univers, ont affiné ces notions.Ils ont pu ainsi apporter de très intéressantes précisions sur la croissance de l'univers, qui n' a pas cessé de s'agrandir depuis le Big-Bang, voilà environ 13,8 milliards d'années.Ce qui est nouveau, d'après les recherches des astronomes, ce n'est pas l'expansion, qui semble confirmée par les observations, mais la vitesse à laquelle elle se produit.Ces travaux se fondent donc sur une étude plus précise de la composition de l'univers, et de son rôle dans le rythme de l'expansion.En effet, l'univers ne serait composé que de 5 % de matière "baryonique", autrement dit la matière telle que nous la concevons. Le quart serait fait d'une "matière noire", dont l'existence n'a jamais été constatée.En fait, la présence de cette matière hypothétique est nécessaire pour expliquer certains calculs faits par les astronomes. Le reste de l'univers, soit environ 70 %, serait composé d'une "énergie sombre", qu'on ne connaît guère mieux et dont l'existence n'est, là encore, que supposée.Or, la matière baryonique et la matière noire tendraient à ralentir l'expansion de l'univers, tandis que l'énergie sombre contribuerait à l'accélérer. Or, on le voit, c'est cette dernière qui remplit le plus l'univers.Est-ce à dire que l'univers va grandir plus vite ? Ce n'est pas aussi simple. Grâce aux données fournies par un instrument très sophistiqué, installé en Arizona, et qui étudie la fuite des galaxies, on peut plutôt conclure à une différence de rythme dans l'expansion de l'univers.D'après ces observations, en effet, l'univers aurait grandi très vite environ six milliards d'années après le Big-Bang, puis cette expansion se serait ralentie à une époque récente. Ce qui tendrait à prouver, comme le disent les spécialistes, le "comportement dynamique" de l'énergie sombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2003, des élections législatives se déroulent en Belgique. Dans une ville du pays, les personnes chargées du décompte des voix s'étonnent du résultat donné par une machine à voter. En effet, elle attribue à une candidate 4096 voix de plus que ne lui en donnait le décompte manuel.D'où pouvait provenir une telle erreur ? D'après les spécialistes, il ne pouvait y avoir qu'un seul coupable : un rayon cosmique. Les spécialistes parlent alors d'une perturbation par une particule isolée (PPI). Ce rayon fait partie de ce qu'on appelle les particules subatomiques, parmi lesquelles des neutrons ou des protons.Certaines proviennent des puissantes explosions marquant la fin de vie de ces énormes étoiles qu'on appelle des supernovas. Ce sont des rayons galactiques. Les autres sont issues du Soleil.La plupart de ces rayons sont arrêtés par l'atmosphère terrestre. Aussi bien peu d'entre eux finissent par arriver jusqu'à nous. Il en va autrement en altitude. En effet, un avion peut être bombardé, à son altitude habituelle, par environ 10.000 neutrons par cm2 et par heure.Ce sont surtout ces rayons galactiques qui perturbent à l'occasion nos appareils informatiques. Si vous prenez l'avion, ils peuvent provoquer des bugs sur votre ordinateur.Même si beaucoup moins de particules subatomiques parviennent au sol, leur pouvoir de nuisance existe. Et il a même tendance à s'accentuer. En raison de la conception actuelle des appareils électroniques, la charge électrique parasite causée par la collision avec l'une de ces particules se révèle plus nuisible.Si les conséquences ne sont pas trop graves quand il s'agit d'une machine à voter, les effets d'une telle perturbation peuvent être dramatiques quand elle vient altérer le fonctionnement normal d'un train ou d'un pacemaker.Des mesures de protection ont été prises. Elles consistent notamment à renforcer les circuits existants. Si elles peuvent facilement s'appliquer à des satellites ou des avions, elles paraissent peu envisageables pour les équipements de tous les jours.De fait, les fabricants de téléphones portables, par exemple, reculent devant le coût occasionné par l'installation de circuits supplémentaires sur des centaines de millions de smartphones. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À partir du 31 mars 2024, les médicaments vont coûter plus cher. En effet, la franchise prélevée sur chaque boîte passe, à partir de cette date de 50 centimes à un euro.Ce qui n'empêche pas la plupart de ces produits pharmaceutiques de rester accessibles. Ce n'est pas le cas de certains médicaments. Certains ont même un coût exorbitant, comme le Lenmeldy.À environ 4,25 millions de dollars la dose, c'est même le médicament le plus cher au monde. Il est utilisé pour traiter une maladie infantile rare, la leucodystrophie métachromatique (LDM).Cette maladie, qui touche environ, à la naissance, un enfant sur 45.000, est une affection neurologique, qui peut se manifester notamment par des retards mentaux et une perte de l'ouïe et de la vue. L'espérance de vie des enfants atteints de cette terrible maladie dépasse rarement l'âge de sept ans.Le Lenmeldy fait partie de ce que les médecins appellent les thérapies géniques. Comme leur nom le laisse supposer, elles consistent à identifier des gènes qui, une fois introduits dans les cellules malades d'un patient, sont capables de les éliminer et d'amener une guérison.Mieux connues grâce au Téléthon, ces traitements révolutionnaires sont souvent fondés sur une méthode curative faite pour susciter l'espoir. En effet, dans de nombreux cas, l'amélioration de l'état de santé du patient, ou même sa guérison, se manifestent après une seule injection du produit.Mais l'inconvénient de ce type de médicament, et notamment du Lenmeldy, est son coût astronomique. De son côté, la société qui fabrique le médicament invoque des frais très importants.Ils seraient notamment liés à la recherche nécessaire à la découverte du produit, à des essais cliniques permettant de s'assurer de son efficacité, et à des dépenses notables de fabrication.Face à des coûts qui, pour employer un euphémisme, peuvent paraître excessifs, les industriels soulignent également le caractère presque miraculeux d'un médicament qui peut permettre de soigner avec succès une maladie terrible et le plus souvent mortelle. De fait, les patients traités avec ce produit semblent connaître une rémission durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines personnes passent un long moment, la veille ou le jour même, pour choisir leur tenue. D'autres ont fait le pari inverse. En effet, elles ont décidé de toujours s'habiller de la même façon.Pour cela, elles réduisent au minimum la variété de leurs vêtements. La simplification porte donc sur le type de tenues, pas forcément sur la quantité.En décidant de ne porter que des costumes bleus ou gris, l'ancien Président Obama voulait ainsi éviter de perdre son temps à s'interroger sur ce qu'il allait manger ou porter.Cette réduction de sa garde-robe n'est pas une question d'argent, ou pas seulement. En effet, certains des hommes les plus riches de la planète ont adopté ce minimalisme vestimentaire.C'est le cas du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. En effet, il ne porte que des jeans, des t-shirts gris et ces vêtements que leur poche de devant a fait appeler des "kangourous". Il est vrai que, si les circonstances l'exigent, il peut aussi revêtir un smoking.Tout comme Obama, le milliardaire évite ainsi d'avoir à résoudre tous ces petits problèmes quotidiens qui encombrent notre vie. De fait, Mark Zuckerberg préfère dépenser son énergie ailleurs que dans le choix de sa tenue du jour.Un autre milliardaire était partisan de cette tenue simplifiée. En effet, Steve Jobs, le dirigeant d'Apple, était presque toujours vêtu d'un jean et d'un col roulé noir, dont il possédait une centaine d'exemplaires. Un véritable uniforme en somme, peut-être inspiré de celui porté, dans les années 1980, par les employés de la société japonaise Sony.Autre adepte de la tenue unique, ou presque, Elon Musk, le patron de SpaceX. En effet, le milliardaire arbore toujours une chemise blanche et une veste sombre. Seul le choix de la cravate vient parfois rompre cette monotonie vestimentaire.Il est vrai que les milliardaires ne sont pas les seuls à simplifier leur tenue. La plupart des hommes politiques ont adopté, eux aussi, un uniforme officieux, composé d'un complet et d'une cravate bleu foncé, portés sur une chemise blanche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui menacés d'extinction, les requins n'ont pas changé depuis plus de 400 millions d'années. Aussi donnent-ils le sentiment d'être entraînés dans une ronde aquatique incessante, la gueule toujours entrouverte, comme à la recherche de nouvelles proies.De fait, ce n'est pas qu'une impression : les requins nagent sans arrêt. Ils ne sont jamais au repos, même durant leur sommeil.Mais pourquoi ces gros poissons cartilagineux sont-ils toujours en mouvement ? Et pourquoi gardent-ils toujours la bouche ouverte en nageant ?En fait, cette nage perpétuelle est une question de survie pour le requin. Elle produit un flux d'eau suffisant qui, en pénétrant dans sa bouche, atteint les branchies de l'animal.Selon les espèces, les requins possèdent entre 5 et 7 branchies, davantage que la plupart des autres poissons. On sait que les branchies sont un peu l'équivalent des poumons pour les poissons.Cet appareil respiratoire, situé à l'arrière du crâne, extrait l'oxygène dissous dans l'eau et élimine le gaz carbonique. C'est ainsi que le requin peut respirer. Il faut donc que l'eau pénètre constamment dans ses branchies.S'il reste au repos, l'eau n'est plus animée du mouvement nécessaire à l'irrigation constante des branchies. Dans ce cas, l'animal ne tarderait pas à s'étouffer et à mourir. On le verrait dès lors couler au fond de l'océan.Il peut cependant arriver que des requins se posent au fond de l'eau et se placent face à un courant marin. Le flux est alors suffisant pour que l'animal, même immobile, absorbe assez d'eau pour alimenter ses branchies en oxygène. Il y gagne alors un court répit.Certaines espèces de requins peuvent donc respirer sans bouger. C'est notamment le cas du requin dormeur, dont le nom indique bien la capacité à se reposer dans se déplacer, et donc sans nager en permanence.Si la plupart des requins gardent toujours leur gueule entrouverte, c'est donc surtout pour pouvoir respirer normalement. On le voit, la réputation de férocité que traîne après lui le requin, indissociable de cette bouche béante, est donc en partie usurpée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque personne dégage une odeur particulière. Mais cette signature olfactive n'est pas le propre des individus, elle signalerait aussi des groupes. Ainsi, les enfants auraient une odeur spécifique, qui tiendrait du parfum d'un savon ou de certaines fleurs.Les effluves diffusés par les adolescents seraient moins agréables. D'après les scientifiques, ils évoqueraient plutôt l'odeur d'une chèvre, des senteurs de fromage ou même de moisi. Il s'agirait donc plus d'un remugle que d'un parfum délicat.Ces odeurs diffèrent d'un adolescent à l'autre, certains fleurant le bois de santal, alors que d'autres diffusent des odeurs moins plaisantes, de sueur ou même d'urine.Pour arriver à de telles conclusions, des chercheurs allemands ont réuni une vingtaine de très jeunes enfants et autant d'adolescents, âgés de 14 à 18 ans. Puis ils ont analysé les odeurs de pièces de coton cousues sur des t-shirts portés durant une nuit par ces jeunes volontaires et en contact avec leurs aisselles.L'analyse de ces morceaux de tissu a bien révélé les différences d'odeurs évoquées.Un parfum est toujours un mélange subtil de nombreux composés. Les odeurs un peu fortes émanant du corps des adolescents, qui peuvent gêner leurs parents, ne sont pas liées à une absence d'hygiène. En fait, elles proviendraient de la production plus abondante de sébum, provoquée par la puberté.Or, le sébum contient notamment des acides carboxyliques. Certains de ces acides aromatiques ont une odeur un peu prononcée. Ainsi, l'un d'entre eux est l'un des composants principaux du vinaigre.Les chercheurs ont également noté la présence de stéroïdes dans la sueur des adolescents. Ces hormones naturelles, qui interviennent notamment dans le développement musculaire, ont une signature olfactive assez prononcée, qui peut aussi bien évoquer le musc que l'urine. Enfin, le mélange de sueur et de sébum jouerait aussi un rôle dans la diffusion de ces odeurs.Les scientifiques ignorent quelle peut être leur utilité. Certains suggèrent qu'elles seraient assez répulsives pour des parents porteurs du même patrimoine génétique. En d'autres termes, ces odeurs corporelles auraient été sélectionnées par l'évolution, dans le but d'éviter la consanguinité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il existe diverses manières de mesurer le temps. Ainsi, depuis 1967, le temps universel coordonné (UTC) est calculé à partir d'horloges atomiques extrêmement précises.C'est cette mesure d'une grande stabilité qui définit l'heure de toutes les horloges, dans le monde entier. La prise en compte de l'UTC est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de certains systèmes, comme la navigation par satellite par exemple.Or, ce temps universel coordonné est différent de ce que les spécialistes appellent le "temps universel" (TU), ou temps astronomique. En effet, le calcul du TU dépend de la vitesse de rotation de la Terre, ce qui n'est pas le cas de l'UTC. Et cette vitesse de rotation n'est pas constante.Il n'est donc pas étonnant que ces deux types de temps ne coïncident pas toujours. Pour éviter un décalage entre l'UTC et le TU, on a donc décidé, en 1972, d'ajouter une seconde, dite "intercalaire", au temps atomique.On le fait à chaque fois qu'on remarque un retard de l'ordre de 0,9 seconde du temps atomique. Ainsi, l'ajout de la dernière seconde intercalaire remonte à 2016.Mais un élément nouveau vient gripper ce mécanisme. En effet, le réchauffement climatique provoque la fonte accélérée des glaces, qui modifie elle-même la vitesse de rotation de la Terre.Résultat, le temps astronomique, qui dépend de cette vitesse de rotation, va peu à peu dépasser le temps atomique. Pour faire coïncider ces deux mesures du temps, il faudrait donc envisager, non pas d'ajouter mais de retrancher une seconde.D'après les météorologistes, le recours à cette seconde négative pourrait intervenir dès 2029.Qu'elle soit positive ou négative, l'avenir de cette seconde intercalaire est de toute façon menacé. En effet, la Conférence générale des poids et mesures, réunie en 2022, a décidé de la supprimer en 2035.De fait, la difficulté de sa programmation, dans l'ensemble des horloges, mais aussi des systèmes informatiques et des dispositifs de navigation, comme le GPS par exemple, pourrait, à terme, en altérer le fonctionnement. D'où sa suppression prévue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On se doutait que des facteurs psychiques ou psychologiques pouvaient influer aussi bien sur l'apparition que sur la guérison d'une maladie. Une récente étude américaine le confirme, en montrant que la manière dont nous percevons le temps, au cours de la convalescence, peut jouer sur la guérison.Les résultats de ce travail s'appuient sur une recherche menée auprès de 33 participants. Ils ont d'abord accepté qu'on leur applique, de manière contrôlée, des ventouses, qui ont produit de petites ecchymoses sans gravité.Puis les chercheurs ont réussi à manipuler la perception du temps chez les volontaires, en utilisant, pour ce faire, des horloges avançant plus ou moins vite. Ils ont alors constaté que les personnes ayant le sentiment que le temps s'écoulait lentement guérissaient moins vite que celles confrontées à un temps perçu comme rapide.Bien entendu, le temps passait de la même façon pour tous les patients, mais les chercheurs ont réussi à en modifier la perception.Cette étude montre que le corps et l'esprit semblent liés d'une manière encore plus étroite qu'on ne le croyait. Au point qu'une perception aussi abstraite que la notion que nous avons de l'écoulement du temps pourrait influer sur la guérison d'une maladie.En effet, il ne s'agit pas là de l'influence exercée par le passage réel du temps, mais par la perception qu'en a chacun de nous. Avec cette idée, plus ou moins consciente, que la durée de convalescence joue un rôle dans la guérison finale.Ces recherches confirment donc l'importance du psychisme dans le processus de guérison. Même si des recherches plus approfondies seront nécessaires pour mieux connaître ces mécanismes, le facteur psychologique pourrait être, d'ores et déjà, mieux pris en compte.Ce qui permettrait de proposer aux patients des traitements intégrant davantage les effets du psychisme dans les processus de cure. Il s'agirait en somme d'une approche thérapeutique holistique, qui envisagerait le patient, non plus seulement dans sa dimension physiologique, mais dans la globalité de son être. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le point "Nemo", calculé en 1992, a été nommé ainsi en référence au célèbre héros de "Vingt mille lieues sous les mers", le roman de Jules Verne. Cet endroit, situé au cœur du Pacifique Sud, est considéré comme le lieu de notre planète le plus éloigné de toute terre.En effet, le navigateur à la recherche d'un havre pour son bateau ne trouverait aucune terre à moins de 2.700 kilomètres. Les lieux les plus proches sont, au Nord, l'île Ducie, qui fait partie des îles ¨Pitcairn et Moto Nui, un îlot proche de l'île de Pâques.Et la terre la plus proche, au Sud, est l'île Maher, située dans l'Antarctique. Et encore ces trois îles sont-elles inhabitées. S'il en avait besoin, notre navigateur n'y trouverait aucun secours.Si, à partir du point Nemo, il voulait trouver une terre habitée, il devrait naviguer encore plus longtemps. En effet, en allant vers l'ouest, il pourrait rallier l'île Chatham, qui appartient à la Nouvelle-Zélande, mais, pour cela il lui faudrait prévoir environ 4.000 kilomètres.Il devrait en parcourir un peu moins, autour de 3.400, pour rejoindre, en se dirigeant vers l'est, la côte sud du Chili.Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, le point Nemo désigne une veste étendue marine, près de 35 fois plus vaste que la France. La faune sous-marine, sans doute peu développée, aurait pâti de cet éloignement et de la faiblesse des courants marins qui circulent dans cette région de l'océan.Cette zone à l'écart de toute terre est, de ce fait, peu fréquentée par les bateaux. Mais elle n'est pas pour autant délaissée par tout le monde. Depuis longtemps, en effet, elle suscite l'intérêt des agences spatiales.De fait, cette vaste étendue marine, à l'écart de tout lieu habité, et très peu fréquentée par les navires, est l'endroit idéal pour prévoir l'amerrissage des stations et sondes spatiales en fin de mission. Le point Nemo est même considéré, à cet égard, comme un véritable cimetière spatial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cœur du système qui porte son nom, le Soleil est apparu voilà environ 4,5 milliards d'années. On sait, depuis Galilée et Copernic, que la Terre autour de notre étoile.Mais qu'en est-il du Soleil ? Est-il affecté, lui aussi, d'un mouvement de rotation ? La réponse est doublement affirmative, si l'on peut dire. En effet, non seulement le Soleil tourne autour du centre de notre galaxie, la Voie lactée, mais il tourne aussi sur lui-même.La vitesse de rotation de notre astre n'est d'ailleurs pas uniforme. En effet, le Soleil n'étant pas à proprement parler un corps solide, mais le résultat d'un assemblage de gaz, les diverses régions qui le composent se meuvent à des vitesses différentes.La durée de rotation est en effet très variée. Ainsi, le cœur du Soleil tourne beaucoup plus vite que sa surface. Et ce rythme dépend lui-même de la région considérée. De fait, l'équateur tourne sur lui-même en 25 jours, alors qu'il en faut 10 de plus aux pôles pour accomplir cette révolution.Ceci étant, les spécialistes estiment que le Soleil tourne autour de lui-même à une vitesse moyenne de près de 2.000 km par seconde. Et cette révolution s'accomplit dans le même sens que celui des planètes tournant autour de l'astre.C'est notamment l'étude des taches solaires, découvertes par Galilée, qui a permis de comprendre que le Soleil tournait lentement autour de lui-même.Cette rotation de notre étoile serait en partie liée à son origine. En effet, le Soleil serait apparu au sein d'une vaste nébuleuse, à la suite de l'effondrement d'un nuage de gaz sur lui-même, lié à l'effet de la gravité.Sous l'effet de ce phénomène, la vitesse de rotation du nuage en train de s'effondrer se serait accentuée. Un peu comme celle du patineur qui s'accroupit. La rotation actuelle du Soleil serait donc un vestige de cette accélération.Mais d'autres facteurs devraient être pris en compte pour expliquer un phénomène par ailleurs assez mal connu. Parmi eux, le magnétisme du Soleil a pu jouer un rôle dans cette mise en mouvement de notre étoile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode: D'où vient l'expression "à un de ces quatre":Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/do%C3%B9-vient-lexpression-%C3%A0-un-de-ces-quatre/id1719737952?i=1000650841144Spotify:https://open.spotify.com/episode/0YJ39KAFUm7h61LRzcjvRe?si=a6a83b18f19747ca-------------------------Nous ne sommes peut-être pas seuls dans l'univers. Cette conviction, partagée par de nombreux scientifiques, les incite à mettre à la disposition d'éventuels visiteurs de l'espace des informations sur l'espèce humaine.C'est en tous cas ce qui explique en partie l'initiative de cet ingénieur français et de son équipe. Il a en effet conçu, dans le cadre du projet "Sanctuary", une capsule temporelle contenant de nombreux renseignements sur l'humanité.Si tout se passe comme prévu, elle doit être déposée sur la surface de la Lune en 2027, dans le cadre du programme Artémis de la NASA. le concepteur de cette capsule la conçoit comme une "salutation cosmique", adressée à d'éventuels extraterrestres ou aux humains du futur.La capsule qui doit être laissée sur le sol lunaire contient 24 disques en saphir, d'un millimètre d'épaisseur. Cette finesse leur permettra de loger dans le petit conteneur en aluminium qui doit les abriter.Chaque disque n'a que 10 centimètres de diamètre, mais contient une quantité impressionnante de données. Suffisante, en tous cas, pour donner un aperçu détaillé de l'évolution et des réalisations de l'Homme.En effet, les disques contiennent des informations sur la manière dont la vie puis l'espèce humaine sont apparues sur Terre. Le génome complet d'un homme et d'une femme figurent également parmi ces données.De même, on peut trouver dans ces disques un condensé des principales connaissances acquises par l'Homme tout au long de son histoire, aussi bien en science que dans le domaine des arts.Nombre d'exemples du génie humain, qu'il s'agisse d'œuvres artistiques ou de textes en diverses langues, font également partie des documents insérés dans ces disques.Il s'agit donc d'un véritable résumé des connaissances humaines. Les auteurs de cet ambitieux projet pensent en tous cas que cette capsule représente un lien possible avec les générations futures.Cette bouteille à la mer d'un genre particulier pourrait permettre de "parler à nos descendants", comme le dit l'un des auteurs du projet. Ou de piquer la curiosité d'éventuels visiteurs sidéraux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le fatalisme observé depuis toujours face aux éléments n'est plus de mise au XXIe siècle. En effet, il existe aujourd'hui des techniques permettant d'influer sur le temps.Certains pays se sont même dotés, pour atteindre ce but, de structures ad hoc. C'est notamment le cas de la Chine, qui a mis en place, en 1973, un Bureau des modifications météorologiques.Les techniciens qui y travaillent emploient diverses méthodes pour modifier le temps. La plus répandue est l'"ensemencement des nuages". Elle consiste à bombarder les nuages, depuis le sol ou à partir d'avions, avec des substances comme le sel, ou plus souvent, l'iodure d'argent.Il existe d'autres techniques, comme l'envoi de décharges électriques dans les nuages. En tout, ce programme de changement du temps, commencé en 2002, s'est traduit par plus de 560.000 modifications des conditions météorologiques.Mais pourquoi la Chine veut-elle ainsi faire la pluie et le beau temps ? Le but essentiel est de favoriser le temps le plus propice à l'économie. Ainsi, le Bureau des modifications météorologiques a-t-il pour mission de lutter contre les nombreux épisodes de sécheresse qui frappent le pays.Si l'on en croit les responsables chinois, les résultats seraient assez probants. En effet, les techniques utilisées auraient augmenté de 10 % les précipitations tombant sur Pékin en 2004.Au total, le personnel du Bureau aurait provoqué près de 490 milliards de tonnes de pluie, soit l'équivalent de trois fois le contenu de l'immense barrage chinois des Trois Gorges. Des précipitations qui ne doivent pas seulement arroser les récoltes mais aussi éteindre les nombreux incendies qui se déclenchent ici et là dans le pays.Mais le Bureau poursuit encore d'autres objectifs. Les méthodes mises en œuvre doivent aussi empêcher des averses de grêle désastreuses pour les cultures.Parfois, il ne s'agit pas de faire pleuvoir, mais d'éviter la pluie à un certain moment. Ainsi, grâce au Bureau, les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, se sont déroulés sous un beau soleil.D'ici 2025, ce programme de modification du temps devrait s'étendre à d'autres régions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines couleurs sont moins représentées que d'autres à la surface de la Terre. C'est notamment le cas du bleu. En effet, cette teinte est très rare. Ainsi, sur les 300.000 espèces recensées de plantes à fleurs, seulement 10 % se parent de cette couleur bleue.Si l'on trouve aussi rarement ce coloris à l'état naturel, c'est que, pour paraître bleu, un objet ou un animal doit capter la lumière rouge. Or celle-ci est très difficile à absorber.Pour pouvoir le faire, il faut posséder une composition moléculaire spécifique, capable de retenir cette lumière très peu énergétique.Et pourtant, il arrive de trouver des plantes ou des animaux dont la coloration dominante est le bleu. Comment expliquer ces exceptions ?Prenons l'exemple du geai des chênes. Le corps de ce petit passereau est plutôt brun et rose, mais certaines de ses plumes sont bleues. Ce n'est pas dû à l'existence d'un pigment bleu, qui ne colore le plumage ou le pelage d'aucun animal.Comme souvent quand il s'agit de cette couleur bleue, sa perception est due à un effet d'optique. En fait, si nos yeux perçoivent cette teinte, c'est en raison des trous minuscules qui aèrent la structure des plumes.Ce sont ces orifices, en effet, qui, du fait de leur taille, diffractent la lumière d'une certaine façon. C'est cette diffraction qui amène nos yeux à percevoir telle ou telle couleur.Pourtant, les jours de beau temps, le ciel est bien bleu. Pour expliquer cela, il faut rappeler que la lumière du Soleil, composée de plusieurs couleurs, se diffuse par le biais des molécules de l'atmosphère terrestre, surtout celles d'oxygène et d'azote.Si, dans le ciel, le bleu est plus visible que d'autres couleurs, c'est parce que la longueur d'onde de cette teinte, plus courte, correspond à la taille de ces molécules.Quant à la mer, que nous voyons bleue également, elle doit cette teinte à la présence des molécules d'eau qui, captant surtout la lumière rouge et jaune, laisse toute la place au bleu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les hommes préhistoriques vivaient dans des conditions très précaires. Il leur fallait affronter les rigueurs du climat et les attaques de redoutables prédateurs.Mais ils devaient aussi se prémunir, avec des moyens dérisoires, contre les effets de maladies très graves. Or une nouvelle étude suédoise nous en apprend davantage sur la nature de ces affections et leur mode de propagation.Les chercheurs ont étudié le microbiome de 35 hommes préhistoriques. Ce terme désigne l'ensemble des micro-organismes logeant dans leur organisme. Les ossements analysés dataient de l'ère mésolithique, qui débute voilà environ 11.700 ans en Europe, et du Néolithique, la période suivante, marquée par l'apparition progressive de l'agriculture et de l'élevage.En étudiant ces restes humains, les scientifiques ont découvert les traces de 660 espèces microbiennes, surtout des bactéries. Or un certain nombre d'entre elles sont potentiellement pathogènes.Elles ont donc pu provoquer des affections comme la méningite ou la gonorrhée. D'autres microbes ont sans doute entraîné de la fièvre, des maux de tête ou de graves intoxications alimentaires. Certains individus, moins bien protégés par leur système immunitaire, ont sans doute davantage succombé à ces attaques.Les chercheurs se font également une idée plus précise de la manière dont ces maladies se transmettaient. On peut alors tomber malade après avoir consommé une viande souillée ou pas assez cuite.Mais les pratiques sociales jouent aussi, à cet égard, un rôle essentiel. Ainsi, les rapprochements entre individus auraient favorisé la propagation de ces affections.Ce qui expliquerait la présence de maladies sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée. Mais les rapports sexuels ne sont pas la seule cause de transmission. Le simple baiser aurait pu faire passer ces microbes dangereux d'un individu à l'autre.En effet, ils se diffusent par la salive, ce qui inclut aussi bien les éternuements ou la toux que les baisers. S'embrasser en ces temps lointains aurait donc été une pratique dangereuse.D'autant que les hommes de cette époque étaient fort démunis face à des maladies dont certaines sont, aujourd'hui, aisément soignées par des antibiotiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On le sait, les séjours dans l'espace peuvent affecter l'organisme. Une récente étude vient d'en apporter une nouvelle preuve : les astronautes auraient des maux de tête fréquents.Les scientifiques ont notamment recueilli les déclarations de cosmonautes de l'Agence spatiale européenne et de la Nasa qui, de 2011 à 2018, avaient eu l'occasion de séjourner dans la Station spatiale internationale.Certains d'entre eux avaient déjà eu mal à la tête au cours de l'année précédente, d'autres n'ayant par contre jamais souffert de migraines. Mais aucun d'entre eux n'avait eu à subir de maux de tête récurrents.Or, 22 astronautes ont déclaré avoir ressenti des maux de tête, une ou plusieurs fois, après des séjours dans l'espace. En tout, près de 380 maux de tête ont été signalés à l'occasion de cette étude.Rien d'étonnant à cela d'après les auteurs de l'étude. En effet, les modifications de la gravité impactent le cerveau. Et perturbent le système vestibulaire, responsable de notre équilibre et de notre aptitude à nous repérer dans l'espace.Notre cerveau serait pris, en quelque sorte, dans un conflit entre les perceptions qu'il s'attend à ressentir, dans un environnement normal, et celles qui lui parviennent réellement.C'est ce conflit qui provoquerait le mal de l'espace éprouvé par les cosmonautes. Or celui-ci provoque, entre autres désagréments, des maux de tête et même des migraines.D'une manière générale, le cerveau est mis à rude épreuve dans l'espace. Selon les scientifiques, il lui faudrait même environ trois ans pour retrouver son état normal. Entre autres effets de ces voyages dans l'espace, le cerveau se dilaterait, ce qui entraînerait des maux de tête.Et ce problème de santé n'est pas anecdotique. En effet, plus de 90 % des astronautes en souffriraient. Très gênants, ces maux de tête rendent les cosmonautes moins performants et risquent de compromettre leur mission.Avant de mettre au point des méthodes de soin, propres à les soulager, d'autres recherches sont nécessaires. Elles permettront de mieux cerner l'ensemble des causes de ce phénomène. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les "diamants de conflit", nommés aussi "diamants de sang", proviennent pour la plupart du continent africain. S'ils sont appelés ainsi, c'est parce qu'ils sont utilisés par des groupes armés à des fins particulières.En effet, ils permettent à certaines de ces bandes de financer des actions armées destinées à renverser des gouvernements considérés comme légitimes par la communauté internationale.D'autres groupes, ou les mêmes, sont également soupçonnés de se servir de ces diamants pour financer des activités criminelles ou mener des actions violant les droits de l'Homme.Ces "diamants de sang", qui alimentent donc des conflits meurtriers et encouragent la violence, représenteraient environ 15 % du commerce mondial de ces gemmes.Depuis une vingtaine d'années, des tentatives ont été faites pour limiter le pouvoir de nuisance de ces "diamants de conflit". La principale initiative, à cet égard, a abouti à la mise en place, en mai 2.000, du "processus de Kimberley".Il s'agit d'un forum de négociation réunissant, autour de la table, des États, mais aussi des représentants de la société civile et de l'industrie du diamant. Le but de ce forum est d'empêcher l'introduction des "diamants de sang" dans le marché international.Pour y parvenir, les participants au processus de Kimberley ont mis au point un système de certification internationale des diamants. Elle donnerait aux acheteurs l'assurance que les diamants acquis ne sont pas des "diamants de sang".Mais certains partenaires, qui se sont d'ailleurs retirés du processus, jugent le dispositif inefficace. Il ne permettrait pas de connaître avec certitude l'origine des diamants.D'autres estiment trop restrictive la définition donnée par le processus de Kimberley. En effet, seuls sont considérés comme des "diamants de conflit" ceux qui permettent à des groupes armés de lutter contre des gouvernements légitimes.Une définition qui, à l'heure actuelle, ne concernerait que les diamants produits dans certains secteurs de la République centrafricaine. Alors que, pour certains observateurs, ces diamants seraient extraits dans bien d'autres zones, et pas seulement au profit de guérillas rebelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant une semaine du mois de mars 2024, le CNRS a mené, dans le XXe arrondissement de Paris, une expérience originale. Elle a été baptisée "Égout". Comme son nom le laisse supposer, elle consiste à analyser les eaux usées.En examinant les eaux circulant dans les égouts, on peut en apprendre beaucoup sur les habitudes alimentaires des gens. En effet, les déjections humaines, en se mêlant à ces eaux, apportent de précieux renseignements sur notre consommation.On peut y repérer la présence de certains aliments et même des médicaments que nous prenons.Mais les techniciens du CNRS cherchent à affiner cette analyse. Ils voudraient notamment savoir si un changement dans les habitudes alimentaires pourrait se retrouver dans les eaux usées.C'est pourquoi ils ont demandé aux passants rencontrés dans les rues du XXe arrondissement de bien vouloir se prêter à un test. S'ils sont d'accord, ils s'engagent, durant une semaine, à consommer davantage de fruits et légumes.Les chercheurs procèderont ensuite à divers prélèvements, dans les eaux des égouts, pour voir si ce changement dans les habitudes alimentaires se retrouve dans leurs échantillons.Si l'expérience s'avère concluante, elle démontrera tout l'intérêt d'une analyse régulière des eaux usées. Elle peut en effet se révéler un outil efficace, non seulement pour identifier les pratiques alimentaires, mais aussi pour mettre en évidence d'éventuelles différences dans ces habitudes de consommation.Cette analyse permettrait même d'en établir une véritable cartographie, quartier par quartier. Ce qui pourrait contribuer à convaincre les décideurs politiques de prendre certaines mesures en matière de politique alimentaire.Quoi qu'il en soit, les habitants de ce quartier de Paris semblent décidés à jouer le jeu. Ils paraissent heureux de faire avancer la science. D'autant plus qu'un tel changement dans leurs habitudes alimentaires ne peut que profiter à leur santé. Et même les convaincre de manger plus sainement à l'avenir.Dans la semaine du 11 au 18 mars, un échantillon sera prélevé chaque jour. Mais les résultats ne seront pas connus avant le mois de mai. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (10)

Mina Duchateau

merci merci merci, un vrai plaisir de vous écouter. J'ai une question : quel est la raison d'un bégaiement ? comment ça se déclenche/ fonctionne ?

Mar 19th
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Yvan Shema

Que Dieu aïe pitié de tous les utilisateurs de cette appli.

Mar 16th
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Thibault de Changy

le contenu du podcast est erroné

Sep 2nd
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marc Genevey

j'adore! un seul reproche : l'accélération de l'enregistrement est très souvent exagéré, et nuit au plaisir de l'écoute.

Jul 27th
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unknow1991

g5y nth. h

Jul 10th
Reply (1)

Artin akbari

👏🏻

Jan 22nd
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Inès B

C'est peut-être une question bête mais... pourquoi partir du principe que Hercule et la tortue courent à la même vitesse ? C'est peu vraisemblable

Feb 17th
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guipoum

je les ecoutent tous. vous avez 3 podcasts cesr bien ça?

Nov 28th
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Valérie Schneider

Mon rituel du matin, pendant que je me lave ! Très instructif et ludique. J'écoute également Choses à savoir Culture générale et Choses à savoir Santé.

Jul 20th
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