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Choses à Savoir TECH

Author: Choses à Savoir

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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.

856 Episodes
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Après de nombreux reports et un changement de nom, la plateforme de SVOD Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France, avec un lancement prévu aux alentours du mois de juillet, juste avant les jeux olympiques. Lancé en 2020 aux États-Unis, le service de streaming était attendu en Europe dès 2021. Si une première vague de pays a pu en profiter, ce n’était pas le cas de la France. Entre temps, Warner Bros a fusionné avec Discovery, puis a annoncé le développement et le lancement d'une plateforme plus globale couvrant plus en profondeur le vaste catalogue de l'entreprise. L’annonce du lancement de Max en France a été faite fin mars, lors du festival Séries Mania de Lille, mais pas que, puisque l’Espagne, le Portugal et l’Europe centrale y auront aussi accès dès le 21 mai. Plus précisément, la France, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique pourront en profiter juste avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, sans qu’aucune date précise n’ait été communiquée pour l’instant, même si cela devrait être en juillet. Si Warner Bros Discovery (WBD) insiste autant sur le fait que Max sera lancé avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024 dans 25 pays européens différents, ce n'est pas pour rien. Par l'intermédiaire d'Eurosport, Max permettra à ses abonnés de suivre l'intégralité des épreuves. Le contenu dédié à Paris 2024, sera d'ailleurs intégré dans toutes les formules d'abonnement. Un bon moyen d'attirer les curieux et les adeptes de sport, pour ensuite leur proposer le reste du catalogue. Et Warner mise visiblement beaucoup sur le sport puisqu'au-delà des JO, une option sport permettra aux abonnés Max de suivre les tournois du Grand Chelem de tennis, les 24 heures du Mans, les trois Grands Tours en cyclisme, le Tour de France Femmes ou encore différentes épreuves de sport d'hiver. Pour le reste du contenu, les abonnés retrouveront les séries HBO tels que The Last of Us, Game of Thrones, ou encore Succession pour ne citer que celles-ci. Mais pour s'intégrer au mieux au marché déjà bien saturé par Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore Paramount +, deux programmes Max Originals ont été réalisés en France : Une Amie Dévouée et l'adaptation du livre Vivre Avec Nos Morts. Côté du cinéma, Warner Bros c’est bien entendu, Matrix, Harry Potter, The Dark Knight ou encore A Star is Born. Concernant les chaînes linéaires, les abonnés français auront aussi accès à CNN International, Warner TV, Eurosport, Cartoon Network, TLC ou encore Discovery Channel. Pour conclure, Warner Bros Discovery a dévoilé les différentes formules d'abonnement accessibles au lancement, sans communiquer sur les tarifs… Une offre basic avec publicité, où seuls deux appareils pourront streamer en simultanés du contenu en Full HD ; l’offre standard qui en plus des performances offertes par l’offre basic permettra de télécharger 30 contenus pour les visionner hors connexion ; et enfin l’offre premium avec 4 écrans en simultanés, du contenu en 4K avec Dolby Atmos et 100 contenus téléchargeables. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cela fait maintenant un an qu’OpenAI a sorti GPT-4 son plus puissant modèle de langage, que l’on peut retrouver dans la version payante de ChatGPT. Pour fêter ce premier anniversaire, l’entreprise dirigée par Sam Altman s’apprêterait à sortir la version suivante de son outil, GPT 5 ! D’après des informations obtenues par Business Insider, ce ne serait plus qu’une affaire de semaines d’après plusieurs sources, cherchant toutes à rester anonymes. Plusieurs partenaires de l’entreprise ont même pu essayer les nouveautés proposées par ChatGPT 5 en avant-première, à condition bien sûr de ne rien dévoiler au grand public. Un des responsables ayant pu mettre la main sur l’outil a tout de même affirmé que GPT 5 était « vraiment bon » et même « sensiblement meilleur » que la génération actuelle de ChatGPT. Business Insider affirme que ce modèle permettrait « d’exécuter des tâches de manières autonomes » sans que l’on sache exactement à quoi cela fait référence et comment cela se traduira concrètement. Si aucune date officielle de sortie n’a été communiquée par OpenAI, il semblerait que GPT 5 soit encore en phase d’entraînement. Histoire de faire monter la température, un ingénieur de chez OpenAI a publié un message cryptique sur X mi-mars, affirmant que l’année 2023-2024 aura été je cite « la plus lente en termes d’évolution de l’intelligence artificielle », fin de citation suggérant que les années à venir seront donc beaucoup plus agitées dans le domaine. L’ingénieur fait partie de l’équipe dédiée au « superalignement » chez OpenAI, soit celle qui s’assure que les systèmes d’intelligence artificielle soient justement alignés avec les valeurs humaines et agissent en conformité avec celles-ci. De quoi donner quelques pistes quant aux nouveautés que l’entreprise prépare, et surtout nourrir l’imagination d’internet avant officialisation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'industrie du jeu vidéo en France a connu une année 2023 exceptionnelle, avec une croissance très élevée, et cela, en dépit d’un contexte économique mondial difficile marqué par une forte inflation. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs que ces bons résultats placent la France en tant que l’un des marchés les plus dynamiques du continent. Le jeu vidéo français a donc généré un chiffre d'affaires record de plus de 6,064 milliards d'euros en 2023, avec une croissance remarquable de quasiment 10% sur un an et de 9% depuis 2020, comme le révèle le Syndicat des Éditeurs de logiciels de loisirs. Il s’agit de l’association qui représente les éditeurs de jeux vidéo en France. Que ce soit sur console, PC ou mobile, chaque secteur a joué un rôle crucial pour propulser le marché français en avant. À lui seul, l'écosystème console a dépassé les 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit plus de la moitié de la valeur totale de l’industrie vidéoludique française). Cela représente une hausse de plus de 24% par rapport à 2022. Juste derrière, on retrouve, surprise, le marché mobile avec un chiffre d’affaires de près d’un milliard et demi d’euro, affichant une croissance de quasiment 5% par rapport à 2022. L'écosystème PC est quant à lui en baisse avec (-8,5%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Dans le détail, le hardware (donc les équipements) a grimpé de 16% en 2023, grâce aux ventes de consoles, en hausse de +72% comparée à l’année précédente. Les ventes d'accessoires ont également fortement progressé en 2023, que ce soit sur consoles (+18%) ou sur PC (+22%). Concernant les ventes de jeux, donc le software, elles poursuivent leur croissance +7% sur consoles et +6% sur PC, dans la grande majorité des jeux dématérialisés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En moins de deux ans, l’IA générative a conquis de nombreux secteurs, notamment celui de la musique. Si cette industrie exploite des technologies qui reposent sur l'IA depuis de longues années, certains modèles de langage permettent désormais de créer du contenu sur mesure, y compris des musiques et des paroles, sans aucune connaissance technique en matière de musique. L’IA peut également recopier la voix des artistes sur des morceaux déjà existants ou en concevoir de nouveaux, et c'est justement sur ce point que l’Etat du Tennessee au Etats-Unis, a décidé de légiférer avec la loi ELVIS, pour « Ensuring Likeness Voice and Image Security Act ». Cette nouvelle législation est en réalité une version actualisée de la loi sur le droit à l'image des artistes dans l'État. Le texte inclut maintenant je cite « des protections pour les auteurs-compositeurs, les interprètes et les professionnels de l'industrie musicale contre l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle ». Concrètement, les artistes sont protégés si leur contenu, leur image ou leur voix sont reproduits par une IA. Et le fait que tout cela vienne du Tennessee n’est pas si surprenant. En effet, l’Etat est réputé pour la puissance de son industrie musicale, country et blues. La ville de Nashville a notamment servi de tremplin à plusieurs grandes stars mondiales comme Elvis Presley, Dolly Parton, ou encore Taylor Swift. Plus de 61 000 emplois sur le territoire sont en lien avec cette industrie, tandis que le Tennessee accueille plus de 4 500 salles de concert. L'IA générative, et surtout la vitesse à laquelle elle évolue, pose de nombreuses questions sur le plan juridique et la propriété intellectuelle. Les modèles sont en effet formés sur de vastes quantités de données, souvent protégées par le droit d'auteur. Depuis plusieurs mois, les artistes et auteurs sont de plus en plus nombreux à porter plainte contre les entreprises qui développent ces IA, mais pour l’heure, aucune législation n'encadre réellement l'utilisation de cette technologie dans la musique. Si l'Union européenne progresse dans ce domaine avec l'AI Act, celui-ci ne devrait entrer en vigueur qu'en 2025. Aux Etats-Unis, certains législateurs font pression pour qu'une réglementation voie rapidement le jour, sans réelle avancée de la part du Congrès sur la question. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En janvier, Neuralink, la société d'Elon Musk, a annoncé avoir réalisé son premier test d'implant sur un humain. Pour rappel, l'entreprise fondée en 2016 s'est donnée pour objectif de développer des interfaces homme-machine permettant aux utilisateurs de contrôler mentalement des ordinateurs, des prothèses ou des smartphones. Quelques semaines plus tard, le PDG assure désormais que le patient est en bonne santé et qu'il peut contrôler le curseur de la souris d'un ordinateur. En témoigne une vidéo de 9 minutes publiée sur X.com où le patient en question, Noland Arbaugh joue aux échecs sur un écran en compagnie d'un ingénieur de Neuralink. Visiblement, le patient n'a aucune complication. Il a décrit l'intervention chirurgicale comme étant « facile »... Pour rappel, une incision est pratiquée au niveau du cuir chevelu afin de placer l'implant, constitué d'un réseau d'électrodes, dans le crâne. Cet implant envoie ensuite des signaux neuronaux à l’appareil contrôlé. Arbaugh explique qu'avant de pouvoir manipuler le curseur, il a dû apprendre à faire la distinction entre « les mouvements imaginés et tentés ». Je le cite "par exemple, j'ai essayé de déplacer ma main droite vers la gauche, vers la droite, l'avant et l'arrière. Désormais, je peux imaginer intuitivement le mouvement du curseur" fin de citation. Le patient explique également être capable de jouer à différents jeux tout au long de la nuit, même si la batterie de l'implant était épuisée au bout de huit heures. Aussi prometteuse soit-elle, cette technologie vise dans le futur à traiter plusieurs handicaps comme la paralysie, la cécité et même certaines maladies mentales comme la dépression. D'après Elon Musk, il s’agit d’améliorer les capacités humaines grâce aux machines pour éviter que l’humanité ne soit dépassée par l’intelligence artificielle (IA). Mais Neuralink n'est pas la seule entreprise à développer de tels appareils. Paradromics, Precision Neuroscience et Synchron sont également de la partie. Ceci dit, l'entreprise d'Elon Musk est la seule à tester sa technologie sur des humains avec des implants placés directement dans leur cerveau, sans câbles vers les machines. Reste donc à voir quelle sera la prochaine étape pour Neuralink et surtout si le patient ne développera pas de complications plus tard à cause de l'implant. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L’entreprise Cisco vient sans doute de marquer l'histoire des télécommunications en atteignant une vitesse de transfert de données de 800 Gbit/s sur le câble transatlantique Amitié, avec l’aide de Microsoft. A noter que ce câble, long de 6 234 kilomètres, relie Bordeaux à Boston, dans le Massachusetts. Un exploit qui fera sans doute les affaires des services cloud et d'intelligence artificielle dans le monde. Il est vrai qu’on n’en parle pas beaucoup, mais les câbles sous-marins sont essentiels pour connecter le monde et échanger des données, puisque c’est tout simplement 90% du trafic international qui passent par ces câbles. Celui qui relie la France aux États-Unis, nommé Amitié, intègre une technologie SDM (Space Division Multiplexing) qui comprend 16 paires de fibres, ce qui rappelons-le est supérieur aux câbles traditionnels et même au fameux câble Dunant de Google et ses 12 paires de fibres. En partie opéré par Cisco, Amitié relie les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et fait partie intégrante du réseau mondial de Microsoft. Et puis quand même, une transmission de 800 Gbit/s, c’est quand même 8 millions d'appels audio sur la plateforme Webex en simultané, ou encore une vitesse qui permet de télécharger quasiment 8 copies de Red Dead Redemption 2 en même temps en moins d’une seconde. En tout cas, pour Cisco, ce succès à 800 Gbit/s démontre le potentiel d'amélioration de la capacité du réseau internet au niveau mondial, à l'heure où la demande est toujours plus forte. Pour Jamie Gaudette, directeur général de l'ingénierie des réseaux cloud de Microsoft, cet essai « démontre qu’il existe une technologie commerciale pour les câbles sous-marins, et nous pouvons contribuer à la transformation numérique des personnes, des organisations et des industries du monde entier ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous le savez, les data centers sont indispensables aujourd’hui pour absolument tout ce qui touche à internet. Entre les hébergements de site internet, les plateformes de streaming, les jeux vidéo en ligne, et bien entendu l’intelligence artificielle, bref, c’est là où toutes les données œuvrant au bon fonctionnement de ce genre de service sont entreposées. Vous le savez également, Microsoft est l'un des géants de ce secteur, avec des centaines de data centers dans le monde. D’ailleurs, le GAFAM compte en construire un en France. Sauf que construire une telle infrastructure en France, et bien c’est compliqué, notamment car il faut artificialiser le sol, ce qui n’est jamais une bonne chose pour la nature. D’ailleurs, ce principe est strictement encadré par la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021. Ainsi, Microsoft s’est tourné vers un espace déjà bâti pour y installer son futur data center à Chartres-de-Bretagne, au sud de Rennes. Là-bas, la société PSA a libéré une partie de son complexe industriel faute de production. Cet espace inutilisé va donc être récupéré par Microsoft pour accueillir jusqu'à trois centres de données. En tout cas, pour l’instant, les discussions avec la mairie semblent bien engagées. Pour le géant américain, il s'agit d'un projet assez important, qui pourrait lui coûter plusieurs milliards d'euros, les informations du journal le Télégramme. Pour la ville de Chartres-de-Bretagne, l’implantation de Microsoft représente un véritable atout pour l’économie du territoire et son attractivité. Sauf que Microsoft n'est pas le premier géant américain à s'intéresser aux anciennes parcelles de PSA. Amazon avait déjà tenté sa chance, sans succès en 2021. Le géant du commerce en ligne s’était retrouvé face à un interlocuteur implacable : la Métropole rennaise, propriétaire d'une partie des terrains concernés, et qui a déjà sa propre vision de l'avenir du site, en souhaitant y implanter des entreprises soucieuses des enjeux environnementaux. Data center en environnement, on ne peut pas dire que ce soit véritablement compatible, même si Microsoft multiplie les initiatives et recherches ces dernières années pour limiter l’impact de la consommation de ses infrastructures sur la nature. D’ailleurs, les détracteurs du projet de Microsoft ajoutent qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté nationale. Car en laissant une entreprise américaine s’implanter en France, cela signifierait que les données des français pourraient être consultées hors des frontières françaises. En effet, les États-Unis ont le droit de consulter les données traitées par leurs entreprises, même à l'étranger. D’après les informations du Télégramme, Rennes métropole et la Région Bretagne ne seraient pas hyper emballées à l’idée de laisser Microsoft s’implanter sur leur territoire, malgré les opportunités de développement économique. Reste à savoir si Microsoft saura trouver les mots justes pour convaincre les élus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nord : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ? Le déploiement de la 5G est désormais inexorable en France. À mesure que les installations se multiplient, certains opérateurs entendent bien imposer leurs conditions pour rester compétitif sur ce marché, au détriment de la tranquillité de certains villages. C’est le cas dans le Pas-de-Calais, à Bonningues-lès-Ardres plus précisément, où la construction d'une antenne 5G à proximité immédiate de certaines résidences fait débat. L'une des habitantes se lèvera bientôt chaque matin avec une « vue sur pylône », ce qui insurge bon nombre d’habitant. Les résidents du village redoutent surtout que l'installation de cette antenne relais 5G de 45 mètres de hauteur fasse plonger la valeur immobilière des propriétés, jusqu'à 30 000 euros pour l'habitante la plus proche du pylône. Si l’on parle là des préoccupations esthétiques, il faut aussi prendre en compte les risques pour la santé des humains et des animaux. Et certains riverains sont très en colère. Catherine Hardy, la propriétaire de la maison, revenait d’un séjour au Royaume-Uni quand elle a découvert le permis de construire installer en face de chez elle. Si elle prévoit de faire des recours en justice, ces derniers seront délicats à traiter, puisque l'antenne est construite sur le terrain d'un propriétaire privé, qui n'a pas été si difficile à convaincre visiblement, puisqu’il touchera (j’ai envie de dire) seulement 1 000 euros chaque année pour l’exploitation de son terrain. Ce qui est intéressant ici, et qui change de certaines situations extrêmes, c'est que les habitants ne sont pas tous totalement opposés à l'installation de l'antenne 5G. Certains ne font en réalité que critiquer son emplacement, beaucoup trop proche des habitations. Désormais, tous les regards se tournent vers SFR. Si des solutions alternatives ont été proposées, l'opérateur les a refusés, préférant son emplacement actuel. Pour Salvatore Tuttolomondo, délégué régional Hauts de France chez Altice France (la maison-mère de SFR), il est regrettable qu'un terrain d'entente n'ait pu être trouvé, mais estime que les riverains n'ont pas à craindre d'éventuels effets néfastes des ondes émises par l'antenne. Je cite « les habitants devraient plutôt s'interroger sur les ondes à l'intérieur de leur maison », visant ainsi le Wi-Fi et le micro-ondes comme exemples. Pas sûr que cela puisse réussisse à calmer la colère des villageois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si vous êtes fans de composants informatiques et de gros matos tech, alors vous devriez aimer cet épisode. Et si ce n’est pas le cas, vous devriez quand même y trouver votre compte, car nous allons parler d’une merveille de technologie sortie de terre à Las Vegas en septembre 2023, la Sphere, cet immense écran en forme de boule qui chaque jour propose des animations vidéo à tous les habitants de Vegas. Ceci dit, comment fonctionne cet énorme écran, qui il faut le rappeler, n’est que la face extérieure d’un auditorium immersif de plus de 16 000 places. Et bien tout d’abord, grâce à un NAS de 4 pétaoctets. Ça c’est le cerveau du lieu, un serveur où toutes les données sont stockées. D’ailleurs, 4 peta octets, c’est plus de 4000 tera ou encore 4 millions de giga. À l’intérieur de l’auditorium / salle de concert / salle de cinéma, on retrouve également un écran de 16 000 pixels par 16 000 pixels, des serveurs multimédias capables de coller bout à bout une quarantaine de flux 4K à 60 images secondes avec une profondeur de couleurs de 12 bits. Une véritable prouesse technologique mais qui vous laissera peut-être sans voix quand on sait que tout cela est distribué à travers un réseau IP capable d'afficher tout ce contenu avec un lag de moins de 5 millisecondes. Côté audio, la Sphere compte plus de 700 modules de son Holoplot MD-80/90 (chacun constitué de 80 à 90 haut-parleurs). Au total, ce sont plus de 400 Go de contenus qui transitent sur le système informatique de cette salle chaque seconde, le tout avec une latence quasi inexistante, permettant de vivre une expérience homogène à 360°. Là, on a parlé de l’intérieur de la salle. Mais évidemment, ce qui fait la renommée du bâtiment, c’est son immense écran extérieur de 54 000 mètres carrés et de 1,2 millions de LED… et toute cette technologie sert chaque jour à afficher des animations toutes plus fun et impressionnantes les unes que les autres. Pour rappel, la Sphere a nécessité près de 4 ans de construction pour un coût de plus de 2,3 milliards de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Apple compte bien accélérer cette année sur le sujet de l'intelligence artificielle. L’entreprise est, on le sait, distancée par Microsoft et son investissement dans OpenAI, ainsi que par Google. Cela dit, Apple ne ménage pas ses efforts pour développer sa propre IA comme l’indiquent des travaux de recherche publiés ces dernières semaines par la marque à la pomme. Ainsi, on aurait pu imaginer que le GAFAM allait révéler en grande pompe un chatbot ou un assistant plus perfectionné que Siri afin de les intégrer dans ses futurs produits… mais visiblement, Tim Cook et les autres dirigeants d’Apple ont une autre idée en tête. D’après les infos de Mark Gurman, journaliste pour le média Bloomberg, Apple serait en négociations avancées avec Google afin d'intégrer Gemini dans iOS 18 dès cette année. Rien ne serait encore acté ni bien défini, mais Apple aurait désespérément besoin d'un modèle prêt à l'emploi et fonctionnant dans le cloud pour apporter des fonctionnalités d'IA plus puissantes à son système d'exploitation. Apple aurait également en stock quelques services d'intelligence artificielle fonctionnant en local sur l'iPhone, comme pour de la retouche photo ou de la traduction en temps réel, mais au champ d’action limité. C’est donc pour rattraper son retard le plus vite possible qu’Apple se serait résolu à mettre sur pied un partenariat avec Google. Quand on y réfléchit, un accord entre Google et Apple ne serait pas si surprenant. Les deux entreprises sont déjà liées par un autre partenariat de 18 milliards de dollars pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les iPhone, iPad ou les Mac. Ceci dit, la marque à la pomme discuterait en parallèle avec OpenAI, même si une alliance entre les deux paraît plus improbable. Quoiqu’il en soit, le travail d’Apple sur Ajax, son modèle de langage en développement, semble très loin d'atteindre le niveau de Gemini ou GPT-4. Apple a encore quelques semaines pour choisir son futur partenaire ou bien changer de stratégie. Une chose est sûre, le temps presse avec l’arrivée dans quelques mois de GPT-5 côté OpenAI, sans oublier Google qui voudra évidemment rivaliser avec ChatGPT le plus tôt possible. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Chers adeptes d’instagram, si vous vous ennuyez ou si vous souhaitez tuer le temps, cessez de scroller indéfiniment sur votre fil d’actu. Il existe, dans vos messages, un jeu caché ! Aussi simple qu’addictif, vous y jouerez sans doute des heures quand vous l’aurez découvert, et justement, je vais vous expliquer comment y accéder. Mais avant tout, à quoi ressemble ce jeu ? Et bien il s’agit d’une sorte de Pong, avec une barre horizontale sur laquelle vous devez faire rebondir un émoji le plus de fois possible. Maintenant, comment le trouver ? On ne va pas se mentir, il faut un coup de chance pour tomber dessus si vous ne savez pas comment vous y prendre. Plus précisément, il faut chercher dans vos messages. Dans la conversation de votre choix, vous n’avez qu’à envoyer un émoji. Celui de votre choix, ça n’a pas d’importance. Une fois fait, cliquez sur cet émoji, et là le jeu se lancera. C’est tout bête, on est d’accord, mais avez-vous déjà pensé à cliquer sur l’émoji pour voir si cela lançait un easter-egg ? Comme la grande majorité des internautes, ma réponse est probablement non. Et c’est tout ce qui fait le sel de ce petit contenu caché sur Instagram. Un des porte-paroles d'Instagram a indiqué au site Tech Crunch que « la société travaillait toujours sur de nouvelles façons de rendre "Instagram plus amusant" » donc avec ce jeu, mais sans pour autant communiquer sur sa disponibilité. Si tout rappel Pong ou Breakout pour les connaisseurs dans ce jeu, la subtilité est que plus vous augmentez votre score, plus l'émoji se déplace rapidement. Le jeu enregistre votre meilleur score, vous pouvez donc y revenir à tout moment pour essayer de le battre. Votre meilleur score est d’ailleurs enregistré dans vos DM, ce qui signifie que vous n'avez donc pas besoin de revenir au premier émoji que vous avez envoyé lors de l'activation du jeu. À noter que vous pouvez également activer le jeu en cliquant sur un émoji que quelqu'un d'autre vous a envoyé, sans que votre interlocuteur ne se rende compte de quoique ce soit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ces derniers jours, les retournements de situation s'enchaînent dans la bataille opposant Apple à l’éditeur de jeu Epic Games… Pour rappel, le GAFAM comptait supprimer le compte créateur d’Epic Games, notamment à cause des critiques ces dernier contre la politique de la marque à pomme vis-à-vis de la concurrence. Et tandis qu’Apple refusait catégoriquement que le studio à l'origine de Fortnite ouvre sa propre boutique d'applications sur iPhone, on apprend aujourd’hui que finalement si, Fortnite et compagnie pourront bien être proposés sur iOS sur le territoire européen. Dans le détail, le 6 mars dernier, soit le jour de l'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA), Apple a banni le compte développeur d'Epic Games. D’après les nouvelles règles édictées par Apple, l'approbation de l’entreprise est désormais nécessaire pour pouvoir proposer une boutique d'applications alternative sur ses smartphones et appareils. Face à cette décision jugée comme étant déloyale, Epic Games n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement. Le lendemain, l'Union européenne confirmait qu'elle allait étudier la volonté d'Apple de vouloir radier le compte développeur d'Epic Games. Et justement, le 7 mars, la Commission européenne relevait dans cette décision d’Apple une entrave à la loi sur les services numériques, ainsi qu’à la réglementation sur les relations entre plateformes et entreprises. C’est ainsi que le 8 mars, face à la pression grandissante de la part de l'Union européenne, et après diverses conversations engagées avec le studio derrière Fortnite, la société menée par Tim Cook a finalement décidé de réintégrer le compte développeur d'Epic Games. Fortnite va donc pouvoir faire son grand retour sur iOS et le lancement de l'Epic Games Store en Europe ne devrait désormais plus tarder. Je cite Tim Sweeney le patron d’Epic Games, « Apple a notifié à la Commission et à Epic qu'elle céderait et rétablirait notre accès au retour de Fortnite et au lancement de l'Epic Games Store en Europe en vertu de la loi sur les DMA » fin de citation. Si ce dossier semble enfin trouver une issue, c’est sans doute en grande partie à cause de la pression de l’UE. Reste désormais à savoir si Apple ne trouvera pas une parade pour contourner la loi. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après une année 2023 très lucrative pour le marché des cryptomonnaies, l'année 2024 s'annonce encore plus folle pour ce secteur. Et pour cause, le Bitcoin vient d’atteindre son cours le plus élevé à plus de 70 000 dollars… un cours qui pourrait même encore s’envoler dans les mois à venir. Le fait de voir le Bitcoin dépasser son record historique de plus de 60 000 dollars que beaucoup pensaient ne jamais revoir, et bien cela a étonné plus d’un observateur. D’autant que ces derniers jours, le cours du jeton s’est même maintenu aux alentours des 70 000 dollars ! Evidemment la tendance a sans doute bougé au moment où vous écoutez ce podcast, mais début mars, il s’agissait d’un moment d’histoire pour les cryptos. Et si le Bitcoin impressionne, c'est en réalité tout l'écosystème des cryptomonnaies qui s'est finalement relevé de la terrible année 2022, marquée d'abord par la chute de la crypto LUNA, puis par la fermeture de FTX, qui était au moment de sa faillite la seconde plus grande plateforme au monde après Binance. C'est ainsi que la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies a été multipliée par trois depuis décembre 2022, atteignant à ce jour selon le site CoinMarketCap les 2 620 milliards de dollars. D’ailleurs, un événement fait grandement parler : le halving, attendu pour la mi-avril, avec une récompense pour chaque bloc miné passant à ce moment de 6,25 bitcoins à 3,125 bitcoins. En claire, beaucoup espèrent ce qu’on appelle un « bull run », ce qui correspond à une explosion rapide des prix suite à ce halving. Ça c’est déjà vu dans le passer, et beaucoup espère que l’histoire se répète dans les semaines à venir. Une autre nouvelle incite les investisseurs à l'optimisme : les ETF Ethereum. À l'image des ETF Bitcoin, acceptés par la Securities and Exchange Commission, me gendarme financier américain le 10 janvier dernier, des ETF Ethereum, qui donc concerneraient la deuxième plus grosse crypto, sont en développement. Et si le régulateur financier américain ne cesse de repousser sa réponse, il sera dans l'obligation d'officialiser sa position le 23 mai prochain. Si l'autorisation était finalement accordée, il se pourrait ainsi que l'Ethereum connaisse le même genre d'afflux d'argent qui a suivi le lancement des ETF Bitcoin. Ces derniers sont en effet une véritable réussite actuellement du côté des États-Unis. À leur lancement il y a deux mois, ils représentaient 30 milliards de dollars. Deux mois plus tard, avec la hausse des cours et l'achat de nouveaux bitcoins, ils représentent déjà 50 milliards de dollars. Ce qui a évidemment aidé à pousser les prix vers le haut. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Faites-vous partie des consommateurs ayant tendance à souvent regretter un achat compulsif, et donc à profiter de la politique de retours d'Amazon pour renvoyer ce dernier sous 30 jours ? Si oui, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, puisque le GAFAM va prochainement raccourcir ce délai sur de nombreux produits. Dans le détail, Amazon a déjà commencé à prévenir les vendeurs Marketplace du changement à venir. Le délai de retour actuellement fixé à 30 jours va être réduit de moitié. D’ici le 25 avril donc, a minima au Royaume-Uni et sans doute à quelques jours d’intervalle en France, si vous voulez vous faire rembourser vos achats, vous devrez renvoyer les produits sous 14 jours. Parmi les produits concernés par la nouvelle politique de retours Amazon, on retrouve des objets très populaires, à commencer par les smartphones, les PC portables, mais aussi les jeux vidéo (et accessoires), sans oublier les Blu-Ray, les CD ou encore les appareils photo. Quelques produits échappent à cette nouvelle règle, notamment les Smart TV, les Box TV, mais également les liseuses et tablettes Amazon, qui continueront de bénéficier d'un retour sous 30 jours. Avec cette nouvelle politique, Amazon s'ajuste au délai légal minimum en ce qui concerne le droit de rétractation en France. Si vous achetez un bien ou un service à distance, vous avez le droit de changer d'avis sur votre achat. C'est le droit de rétractation, dont le délai est comme je le disais fixé à 14 jours. À noter aussi qu’en France, vous avez jusqu’à un an pour vous rétracter dans certains cas. Plus précisément, si informations relatives à ce droit de rétractation n'ont pas été fournies au consommateur par le vendeur dans les conditions détaillées que prévoit la loi… Dans ce cas précis, c’est le bon de commande qui fait foi. Cela s’applique moins au commerce en ligne étant donné que la plupart des sites ont des conditions générales de vente avec cette information clairement affichée… mais le cas a déjà été vu pour des poses de panneaux solaires par exemple ou d’autres grosses installations importantes par des entreprises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C’est une situation qui prête à la fois à sourire mais qui sur le fond pose une vraie question… Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quel est le comble pour une institution qui porte le dossier des données personnelle au premier rang de ses priorité ? Aller, je vous laisse deux secondes pour réfléchir… bon, deux secondes ce n’est peut-être pas assez, et puis vous l’avez sans doute vu dans le titre de cet épisode, mais ce serait tout simplement que cette institution se face sanctionné par une autorité supérieure pour ne pas avoir elle-même respecté ce qu’elle a mis en œuvre ! Et bien figurez vous que c’est exactement ce qui est arrivé pour la Commission européenne. En clair, le CEPD, Comité européen de la protection des données, a annoncé il y a peu que la Commission Européenne avait enfreint plusieurs dispositions du règlement de 2018 sur la protection des informations pour les institutions. Pour le CEPD que je cite, la Commission « n'a pas fourni d'éléments pouvant garantir que les données à caractère personnel transférées en dehors de l'UE et de l'Espace économique européen (EEE) bénéficient d'un niveau de protection essentiellement équivalent à celui garanti dans l'UE/EEE » fin de citation. Est donc pointé du doigt, le contrat qui lie la Commission à Microsoft. Plus précisément, c’est sur l’utilisation de la suite Microsoft 365 (Word, PowerPoint, Outlook, Excel) que le problème aurait été relevé. Le CEPD a ainsi ordonné à la Commission européenne de suspendre tous les transferts de données découlant de l’utilisation de Microsoft 365 vers Microsoft hors de l'Union européenne. Cette suspension sera effective à partir du 9 décembre 2024. D'ici là, la Commission devra avoir assuré sa mise en conformité avec le règlement européen de 2018. Et visiblement, ces manquements seraient assez nombreux d’après le contrôleur qui va donc forcer la Commission Européenne à montrer patte blanche. Elle devra par exemple cartographier tous ses transferts de données, afin que l'on puisse identifier quelles données personnelles ont été transférées à quels destinataires, dans quels pays tiers, à quelles fins et sous réserve de quelles garanties. En résumé, le CEPD tape bien du poing sur la table et est bien résolu à corriger tout ça. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Tim Cook,e le patron d’Apple a un sens de l’humour assez particulier. Le jour même de l’entrée en vigueur du Digital Market Act en Europe, qui oblige Apple à ouvrir plus largement les portes de son écosystème logiciel à la concurrence, la marque à la pomme a révoqué le compte développeur de Epic, le studio derrière Fortnite. Un acte loin d’être anodin quand on sait que le PDG d’Epic, Tim Sweeney, a été l’un des principaux détracteurs des politiques d’Apple ces dernières années. Concrètement, alors que le studio voulait, comme le DMA l’y autorise, proposer son magasin de jeu sur iPhone et iPad, Apple l’en a empêché en privant l’entreprise de la certification indispensable à la publication d’application sur iOS. C’est en tout cas ce que raconte Epic. Selon les nouvelles règles d’Apple, il faut en effet l’approbation du fabricant d’iPhone pour proposer un magasin d'applications alternatif sur iPhone et iPad. Sans cette autorisation du GAFAL, Epic ne peut donc rien faire. Pour le studio, cet ultime acte de provocation est je cite « une violation très sérieuse du DMA et la preuve qu’Apple n’a aucune intention de laisser la compétition s’installer sur iOS » fin de citation. L’éditeur de jeux vidéo hausse d’ailleurs le ton en expliquant je cite qu’« Apple élimine l’un des plus grands concurrents potentiels de l’App Store. Ils sapent notre capacité à être un concurrent viable et montrent aux autres développeurs ce qui se passe lorsque vous essayez de concurrencer Apple ou que vous critiquez ses pratiques déloyales » fin de citation. De son côté, Apple se défend en expliquant qu’elle était dans son droit. Je cite « la violation flagrante des obligations contractuelles d’Epic a prouvé aux yeux de la justice qu’Apple a le droit de résilier le contrat qui le lie à une partie ou toutes les filiales d’Epic Games […] à tout moment et sans avoir à se justifier. Au regard du comportement passé et présent d’Epic, Apple a décidé d’exercer ce droit » fin de citation. Apple fait en effet référence à la décision de justice de la Cour suprême américaine qui a mis fin au 1er round entre Apple et Epic. Ce nouveau front ouvert entre les deux géants du numérique vient relancer la guerre que l’on croyait terminée par l’entrée en vigueur du DMA, qui oblige Apple à accueillir des concurrents à l’App Store sur sa plateforme. Mais selon des mails dévoilés par Epic, je cite « les critiques d’Epic concernant la mise en conformité d’Apple au DMA et le comportement passé de l’entreprise […] laissent penser que l’entreprise n’a aucune envie d’obéir aux règles » d’Apple, fin de citation, ce qui autorise donc le fabricant d’iPhone à couper l’accès d’Epic à sa plateforme. En d’autres termes, Apple considère qu’Epic n’est pas fair-play en critiquant continuellement les règles de l’entreprise et a donc décidé de le bloquer. Pas sûr que la Commission européenne voit ça d’un très bon œil. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les studios et plateformes de streaming sont en guerre contre les sites de streaming illégaux depuis un long moment désormais. Mais ces derniers temps, leur lutte passe par des recours surnommés « injonctions dynamiques ». Ceux-ci indiquent spécifiquement quels sont les domaines qui doivent être bloqués. Et depuis quelque temps, les plateformes utilisent également des systèmes plus flexibles leur permettant d'ajouter de nouveaux domaines dès qu'ils sont lancés, sans avoir à demander de nouvelles ordonnances par la suite. Il y a quelques jours, le bureau d'enregistrement Namecheap suspendait le nom de domaine de l'application open source de recherche de films movie-web. Selon Torrent Freak, cette situation résulte d'une injonction dynamique ordonnée par la Haute Cour de Delhi en Inde pour le compte de Netflix, Warner ou encore Disney. Cette dernière, concerne 45 noms de domaine liés à 28 entités distinctes, et ordonne aux fournisseurs d'accès Internet indiens de bloquer ces domaines. Dans le cas de movie-web, le fait que le site face les frais d’une telle injonction étonne, du fait de son statut open source, mais également du fait de la transparence de ses développeurs. Une situation d'autant plus incompréhensible que l'injonction provient de l'Inde, ce qui suggère que Namecheap, entité américaine, s'y est pliée. Movie-web est toujours disponible pour les utilisateurs, mais son site officiel de démonstration est désormais hors ligne. La plupart des autres noms de domaine ciblés par l'injonction sont également hors ligne début mars, preuve de son efficacité. L'Inde semble offrir un environnement juridique favorable et efficace en ce qui concerne les mesures de lutte contre le piratage en ligne, ce qui en fait une option attrayante pour les détenteurs de droits d'auteur cherchant à protéger leurs contenus. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le piratage de séries et de films est reparti à la hausse. En 2022, il a même augmenté de 39 %. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
YouTube est indiscutablement l'une des plateformes de vidéos les plus populaires. L’hébergeur de Google reçoit chaque jour des millions d’heure de contenu et rassemble des millions de spectateurs, qui pour la plupart sont bien souvent abonnés aux créateurs de contenus numéro 1 dans leur pays, voire dans le monde. Si Squeezie domine Youtube en France avec ses concepts de vidéos autour des jeux vidéo et du divertissement, culminant à plus de 18 millions d’abonnés en 2023, son ancien partenaire et ami Cyprien le suit de près avec ses sketchs et courts-métrages, rassemblant plus de 14,4 millions d’abonnés. Précisons que ces chiffres ont été retenus à la fin de l’année 2023. Ils ont depuis un peu évolué. Mais cela permet de donner la tendance concernant les youtubers et chaines les plus populaires l’année dernière. Ainsi, le podium est complété par Lofi Girl, cette chaîne qui diffuse en direct 24/24h et 7/7j des musiques dans le registre du lo-fi hip-hop, avec 13,7 millions d'abonnés fin 2023. Quatrième, et bien que son image soit ternie par des scandales, Norman accroche la quatrième place des Youtubers les plus populaires de France avec 11,6 millions d'abonnés, suivi de près par Gims ! En effet, l'artiste musical talonne la chaîne de Norman avec 11,3 millions d'abonnés comptabilisés au mois de décembre. Ça c’est pour la France. Mais quelle est la tendance à l’international ? Accrochez-vous, les chiffres sont énormes. Les plus anciens s’en souviennent, PewDiePie n’est plus depuis longtemps le youtuber avec le plus d'abonnés sur Terre. Il y a quelques années, ce dernier a perdu sa bataille contre la chaîne indienne T-Series, qui aujourd’hui comptabilise plus de 255 millions d'abonnés. Ceci dit, on ne peut pas véritablement parler de créateur de contenu, puisqu’on y trouve essentiellement des clips musicaux. Ainsi, le premier créateur de contenu, mais néanmoins deuxième en nombre d'abonnés est le célèbre MrBeast, qui rassemble aujourd’hui 219 millions d’abonnés qui regardent des quatre coins du globes ses vidéos aux budgets démentiels. MrBeast a lui-même admis que ses concepts comme la parodie de Squid Game, ou les défis d’abonnés avec plusieurs centaines de milliers de dollars à la clé, lui coutaient en réalité des millions. Troisième du classement l’an dernier, la chaîne pour enfant Cocomelon avec elle aussi 219 millions d'abonnés, suivie par SET India, la chaîne de Sony et ses 166 millions d'abonnés, et enfin le Kids Diana Show et ses 117 millions d'abonnés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous le savez, l’IA permet de tout créer ou presque, qu’il s’agisse d’images, de vidéo et même de musique, comme l’a montré le groupe Meta avec son outil MusicGen. Aujourd'hui, c'est au tour d’Adobe de se lancer dans ce domaine. Concrètement, la promesse de Project Music GenAI d’Abode est de générer un morceau de musique rien qu’en le décrivant en quelques mots, de courts textes descriptifs tels que « jazz triste » ou « danse joyeuse ». Le programme peut ensuite créer des morceaux avec une variété de tempos et de structures, tout en étant capable de délimiter l'intro, le couplet ou le refrain. Mais, Project Music va encore plus loin, puisque ses utilisateurs devraient pouvoir uploader leurs propres fichiers musicaux et en faire ce qu'ils veulent. La courte démo publiée par Adobe montre comment une chanson peut être modifiée pour ressembler à une musique de film inspirante ou pour adopter un style plutôt hip-hop. Jusqu'à présent, les résultats sont assez impressionnants. Si le projet d'Adobe semble plutôt facile à utiliser, il devrait toutefois séduire de nombreux professionnels et s'intégrer parfaitement aux outils disponibles dans la suite Adobe Creative Cloud. Toujours dans sa démo, l'entreprise semble utiliser Audition pour diffuser les résultats de Project Music. Cela signifie qu'ils peuvent être modifiés à la volée et très rapidement intégrés dans des projets. Pour l'instant, l'outil n'a pas été mis à la disposition du public. Cependant, au vu des derniers résultats d'Adobe en matière d'IA avec Firefly, on peut s'attendre à découvrir un très bon générateur de musique. De quoi inquiéter les grands labels de musique ? Si Universal s'inquiète de la prolifération des morceaux générés par l'IA sur les plateformes de streaming, Adobe tient à montrer patte blanche. La société a déclaré que les démonstrations de Project Music utilisent actuellement du « contenu issu du domaine public » pour générer ses résultats. Reste à voir comment les choses évolueront lorsque les utilisateurs injecteront des morceaux de Taylor Swift ou Ed Sheeran dans le programme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Google vient de sortir un tout nouvel outil qui devrait être d’une grande aide à ceux qui ont des difficultés avec les mathématiques… Cette application mobile se nomme Photomath et comme son nom l’indique, vous invite à utiliser l’appareil photo de votre téléphone pour scanner puis résoudre un problème. Concrètement, il vous suffit d’ouvrir l'application, et de lui accorder l'autorisation d'accéder aux photos et aux vidéos de votre smartphone. Photomath vous demande alors de capturer le problème mathématique. Veillez à bien respecter le cadre dessiné, pour que la formule ne déborde pas. Vous éviterez ainsi le risque que l’IA fasse mauvaise interprétation. L'algorithme de l’application est d’ailleurs particulièrement impressionnant. En un éclair, vous obtenez la solution au problème. À chaque fois, l'application fait mouche. Détail ô combien intéressant, Photomath ne se contente pas de « simplifier » les choses et d'afficher la réponse. En cliquant sur « Afficher la résolution des étapes » après lui avoir proposé une opération, vous accéderez au raisonnement et calcul détaillé. L'application est aussi pratique que pédagogique. Autre fait notable, l'outil propose une calculatrice scientifique perfectionnée. Au final, il vous sera difficile de ne pas obtenir de réponse de Photomath. Algèbre, calcul, trigonométrie, statistiques, mathématiques de base… l'application n'a visiblement pas de secret. Figurez vous que si Google met en avant Photomath, le GAFAM n'en est pas à l'origine. C'est l'éditeur croate Microblink qui a développé l'application en 2014, mais l'entreprise a été rachetée par Google en 2022. Notons que l'application est gratuite mais qu'une version payante offrant plus de détails et des tutos animés, nommée Photomat Plus, devrait bientôt être disponible en France à un tarif avoisinant les 10 euros par mois, ou entre 60 et 70 euros en abonnement annuel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Comments (1)

Larbi AIT ABDERRAHIM

énorme erreur ! c'est la première fois où les différences entre le pro et pro max ne sont pas que la taille d'écran et la taille de la batterie, même le système des capteurs photos est différent. je suis déçu ! pour un podcast spécialisé, c'était la chose qu'il fallait retenir (et le fait qu'ils soient tous compatibles 5G)

Oct 26th
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