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Entre ce que l’on voit à l’écran, et les coulisses d’un tournage, il y a un monde ! Jérôme Lachasse, journaliste culture à BFMTV, vous présente l’envers des comédies françaises les plus cultes, avec ceux qui les ont faites. Ils sont acteurs, auteurs, réalisateurs... Ils témoignent parfois pour la première fois de leurs réussites, de leurs échecs, et des galères qu'ils ont rencontré. Et pour aller plus loin, découvrez de nouvelles informations inédites dans les articles : “Dans les coulisses des comédies françaises" sur bfmtv.com
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Lors d'une précédente saison de ce podcast, Michel Blanc avait accepté de raconter l'histoire de "Grosse Fatigue", une comédie décalée qui lui avait valu le prix du scénario à Cannes et un grand succès en salles. Au printemps 2023, nous nous étions vus près de trois heures dans le restaurant d’un hôtel de la place des Vosges, non loin de chez lui. Il avait raconté avec passion l’histoire du film. Entre chaque réponse, Michel Blanc pouvait digresser plusieurs minutes. Il avait évoqué sans langue de bois ses réussites comme ses échecs. Des anecdotes truculentes que nous avions dû couper au montage. Et que nous vous faisons découvrir aujourd'hui.
C'est son dernier grand succès en salles, et son ultime grand premier rôle. En 2023, après quatre ans d'absence, Michel Blanc avait fait un retour remarqué au cinéma dans Les Petites victoires. Dans cette comédie dramatique, il incarne Emile, septuagénaire illettré qui retrouve goût à la vie, et aide la maire-institutrice de son village à faire de même. La réalisatrice Mélanie Auffret nous raconte ses souvenirs de tournage avec Michel Blanc.
Michel Blanc disait souvent que le tournage de "Docteur?", l'un de ses derniers succès, avait été l'un des pires souvenirs de sa carrière. En réalité, il aimait tendrement ce buddy movie dans lequel il forme un duo avec un comédien de 37 ans son cadet, Hakim Jemili, dont c'est le premier rôle au cinéma. Le réalisateur Tristan Séguéla nous raconte ses souvenirs de tournage avec Michel Blanc.
Après "Les Bronzés" et "Les Bronzés font du ski", c'est l'autre film culte du début de carrière de Michel Blanc. Réalisé aussi par Patrice Leconte, "Viens chez moi, j’habite chez une copine" (1981) est une comédie sociale sur la précarité des jeunes. Et un des rôles les plus marquants de l'acteur, qui y montre toute la subtilité de son jeu. Le réalisateur Patrice Leconte nous raconte ses souvenirs de tournage avec Michel Blanc.
C'est son rôle le plus connu. Son interprétation de Jean Claude Dusse, dans "Les Bronzés font du ski" (1979), en a fait un des acteurs préférés des Français. Mais ce rôle, inspiré des personnages d'hypocondriaques malheureux en amour de Woody Allen, lui a collé à la peau toute sa vie. Patrice Leconte, le réalisateur de cette comédie culte, nous raconte ses souvenirs de tournage avec Michel Blanc.
Un animateur star, un pitch efficace et des effets spéciaux délirants : sur le papier, Une femme très très très amoureuse aurait dû être un succès en salles. Mais cette comédie romantique avec Nagui a été un tel échec à sa sortie en 1997 que ce film est désormais complètement oublié - et même impossible à voir. Près de trente ans après sa sortie, Ariel Zeitoun, scénariste et réalisateur du film, nous en retrace l'histoire.
Succès modéré à sa sortie en 1996, Delphine 1, Yvan 0, une comédie romantique commentée comme un match de foot, témoigne de l’inventivité des comédies françaises des années 1990. Aujourd’hui, ce film occupe une place particulière. Multidiffusé à la télévision il est désormais le film français le plus diffusé de l’histoire de la télévision française avec 70 diffusions. Dominique Farrugia nous raconte l’histoire de cette comédie.
Tournage reporté, casting changé à la dernière minute, confit avec des techniciens… Si j’étais un homme, une comédie où une femme se réveille avec un pénis entre les jambes, fait partie des films dont l’histoire a été compliquée du début jusqu’à la fin. Conspué à sa sortie par la critique, le film a été boudé par le public. Et il a été accusé de transphobie. Audrey Dana, qui a écrit et réalisé le film, en raconte la genèse.
Dans Radin!, Dany Boon brise son image et se montre comme le public ne l’a jamais vu. Et ce risque a été payant : sorti en 2016, Radin! est l’un des plus gros succès de sa carrière. Un film qui a battu des records au cinéma et qui continue de séduire à la télévision. Un film à part dans sa filmographie. Son réalisateur Fred Cavayé en raconte les coulisses. Et il décrypte comment il a réussi à renouveler la manière dont Dany Boon faisait rire le public.
1Un scénario réécrit au dernier moment, un tournage à Hollywood organisé dans l’urgence, les deux plus grandes stars comiques de l’époque… et au final, un immense carton au cinéma et à la télévision. Sorti en 2011, Hollywoo réunit un duo comique alors inédit et parfaitement assorti : Florence Foresti et Jamel Debbouze. Son co-réalisateur Frédéric Berthe nous raconte les coulisses mouvementées.
Sorti en juin 1998, Folle d'elle aurait dû faire d’Ophélie Winter une grande star du cinéma français. Mais cette comédie romantique, où elle joue son premier premier rôle et partage la vedette avec Jean-Marc Barr, le héros du Grand Bleu, n'a pas rencontré le succès escompté avant de tomber dans l'oubli. Ophélie Winter, Jean-Marc Barr et le réalisateur Jérôme Cornuau exhument leurs souvenirs de cette comédie qui avait pour ambition de déconstruire les clichés sur l'homosexualité au cinéma.
C'est l'histoire du pire babysitting de l'histoire, devenu l'acte fondateur de la bande la plus bankable du cinéma français contemporain. Course poursuite façon Mario Kart, visage fouetté par le fessier d'une danseuse brésilienne, perroquet tué par un ventilateur... Sorti il y a dix ans pile, Babysitting est désormais une œuvre culte, à jamais dans le cœur des Français. Philippe Lacheau, son réalisateur, son scénariste mais aussi sa star, nous raconte les coulisses de cette success story.
Une adaptation iconoclaste de Victor Hugo. Un humour noir, très noir. Et des gags absurdes, proches des cartoons américains. 25 ans après le succès de Quasimodo d’El Paris, sa première réalisation, Patrick Timsit nous raconte "l'histoire incroyable" de cette comédie délirante dans laquelle il a dynamité Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Il nous accueille dans sa loge du théâtre Edouard VII, à Paris. Et replonge dans ses souvenirs.
Un tympan perforé, un nez cassé, 2 côtes cassées, 17 points de suture, 2 entorses, 2 épanchements de synovie et une allergie cutanée à l'eau de la Seine... 20 ans après, la liste des blessures accumulées par Michaël Youn et ses amis sur Les11 commandements reste toujours aussi impressionnante. Et a contribué au succès de ce film délirant, devenu l'un des plus diffusés à la télévision européenne. Les réalisateurs François Desagnat et Thomas Sorriaux nous racontent les coulisses complètement folles du film culte.
Sorti en octobre 2019, La Vérité si je mens! Les débuts a été unanimement conspué par la critique et le public avant de tomber dans l'oubli. L'échec de cette comédie intimiste, tendre et nostalgique sur la jeunesse de Patrick, Dov, Serge et Yvan dans les années 1980 reste un souvenir cuisant pour les réalisateurs Michel Munz et Gérard Bitton, les scénaristes de La Vérité si je mens!. Et une injustice. Pour la première fois, ils ont accepté de revenir sur cette douloureuse aventure au micro de Jérôme Lachasse.
Dans les années 1990, Etienne Chatiliez est le roi du box-office avec "La Vie est un long fleuve tranquille", "Tatie Danielle", "Le Bonheur est dans le pré" et "Tanguy". En 2004, il chute pour la première fois de son piédestal avec "La Confiance règne", l'histoire tragicomique d'un couple d'arnaqueurs à la petite semaine, avec Vincent Lindon et Cécile de France. Vingt ans après, il revient sur ce flop qui l'a marqué à jamais.
En 1998, trente-huit ans après le succès de "Borsalino", Belmondo et Delon reforment leur duo légendaire pour la comédie d'action "Une chance sur deux". Sous la direction de Patrice Leconte, ils tournent les dernières cascades de leur carrière. Complices et heureux d'être là, les deux stars vieilissantes se chamaillent avec humour sur le tournage. Des anecdotes que Patrice Leconte nous raconte avec gourmandise.
Lassé d'être associé à Jean-Claude Dusse des "Bronzés", Michel Blanc casse les codes de la comédie française avec "Grosse Fatigue". Histoire d'une star remplacée par son sosie maléfique, ce film lui vaudra un immense succès en salles et un prix à Cannes. Il nous raconte la genèse roccambolesque de ce film inspiré d'une mésaventure survenue à Gérard Jugnot.
Après le succès colossal de "Brice de Nice", le réalisateur James Huth met en scène Jean-Baptiste Maunier, la star des "Choristes", dans un teen movie d'horreur sur un portable tueur d'ados. Une parabole sur le paraître et la pression du groupe doublée d'une réflexion sur l'emprise de la technologie. James Huth nous raconte les coulisses de cet échec commercial devenu un film culte.
"Les Aventures de Philibert, capitaine puceau", pastiche des films de cape et d'épée, avait tout pour devenir un succès au bo-office. Une partie de l'équipe de "OSS 117" et de "Brice de Nice" à l'écriture et à la production, un réalisateur qui a fait ses armes dans l'émission "Groland". Et pourtant le projet enchaîne les mésaventures jusqu'à la sortie. Rejété par le public et la presse à l'époque, il a su gagner au fil des années son statut de film culte.
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