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Connexion Nature

Author: Nostalgie+

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Chaque semaine, Amir Bouyahi de « Connexion Nature » nous parle du monde vivant qui nous entoure. Découvrez comment la nature évolue, comment la préserver et l'observer.
35 Episodes
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Bonjour Amir, on se connecte à la nature avec toi. Aujourd’hui on va se rappeler une chanson d’Yves Montand … qui a inspiré ta chronique du jour : « les feuilles mortes se ramassent à la pelle » !Hello Socha. En fait, il s’agit d’une aubaine pour les jardiniers. De nombreux usages sont possibles, à condition de ne pas utiliser des feuilles abîmées par des pathogènes : à savoir les feuilles minées par des insectes (comme celles de marronniers) ou celles couvertes d’oïdium ou d’autres champignons parasites qui pourraient se propager… Pour le reste, c’est une providence de Dame Nature.IL Y A PLUSIEURS USAGES POSSIBLES : Protéger les légumes d’hiver contre le froid : les feuilles mortes sont super utiles dans les potagers pour protéger les poireaux et autres salades d’hiver. Étendez un paillage entre les légumes (en veillant à ne pas les ensevelir). PlaceR un peu de terre au-dessus du tas de feuilles fonctionne bien pour éviter que le vent ne les disperse.Obtenir du terreau. Concrètement, il est possible d’obtenir 1m³ de terreau au départ de +/- 4m³ de feuilles mortes. Utilisez surtout les feuilles qui se décomposent facilement comme celles de noisetier, de tilleul, de chêne ou de cerisier par exemple. Il peut être intéressant de mélanger le tas voire de l’arroser de temps en temps (en fonction des conditions météo). Ce terreau sera hyper utile au retour du printemps (pour les semis et les plantations).Éviter de laisser la terre à nu en hiver, protéger votre sol en le couvrant en fin d’automne. Etalez +/- 5 cm de compost et recouvrez avec une couche de feuilles mortes de 10 cm. Il est souvent utile de placer un filet par-dessus. Cette couche de matières va progressivement se décomposer au cours de l’hiver. Et au printemps suivant, votre parcelle sera prête.ON VA NOURRIR  le sol pendant la saison froide.Exactement ! En d’autres mots, c’est apporter des matières organiques aux habitants du sol. En hiver, on pense plus souvent à nourrir les oiseaux au jardin. Mais les vers de terre, on n’y songe pas souvent.ET POURTANT ILS SONT ESSENTIELS Les vers de terre avalent, digèrent et excrètent la matière organique. Il y a une symbiose avec des bactéries, des microorganismes dans leur tube digestif. Ainsi, les vers transforment la terre en engrais. Ces petits invertébrés jouent un rôle clé dans le cycle de l’azote et du carbone, des nutriments indispensables aux plantes.De plus, en creusant des galeries, les vers de terre contribuent à aérer et à ameublir le sol. Grâce à leur action, l’eau s’infiltre et percole plus facilement dans la terre, même en cas de forte pluie.Merci Amir. On te retrouve aussi sur ta page « facebook », ou sur ton site « connexion nature.be » où tu proposes régulièrement des balades guidées dans ton calendrier !Tes précédentes « connexion nature » se trouvent en podcast sur Nostalgie+ et sur ton site ! À la semaine prochaine, Socha.
On se lance dans une nouvelle connexion nature à tes côtés. Aujourd’hui, on va essayer de mieux comprendre ce qui provoque le changement de couleur de la plupart des feuilles en automne.Les feuilles des végétaux sont habituellement vertes en raison de la CHLOROPHYLLE. Celle-ci est abondante dans les cellules des plantes pendant leur période de croissance. Le vert des molécules de chlorophylle domine et masque la couleur de tout autre pigment présent dans les feuilles. La chlorophylle joue un rôle essentiel dans la réaction de photosynthèse (absorption des rayons solaires et utilisation de l'énergie résultant de cette absorption pour élaborer des sucres, molécules produites à partir d'eau et de dioxyde de carbone). Constituant la base du métabolisme de la plante, ces sucres sont indispensables à son développement. La chlorophylle est détruite en permanence, comme toute molécule. Cependant, durant la période de croissance des végétaux (printemps et été), la perte des molécules de chlorophylle est compensée par une synthèse équivalente, c’est pourquoi les feuilles restent vertes.Mais à la fin de l'été, après cette période de croissance, un changement intervient... En réponse à des signaux extérieurs comme des températures plus fraiches et des journées plus courtes, les nervures qui assurent le transport de fluides vers l'intérieur et l'extérieur de la feuille sont progressivement obstruées à la base des feuilles. Ce qui réduit l'afflux d'eau et de minéraux de plus en plus rapidement. Durant cette période, le niveau de chlorophylle commence à baisser. Un recyclage des nutriments essentiels à la plante se met en place. Pourquoi ? Dans la perspective de les réutiliser au printemps suivant, la Nature est formidable. C’est cette réallocation de ressources qui s'accompagne du changement de couleur des feuilles.En d’autres mots : c’est au fur et à mesure de la disparition du pigment vert, qu’apparaissent visuellement les autres pigments, habituellement masqués. Exact. Il s’agit des carotènes oranges, des xanthophylles jaunes. Les caroténoïdes se retrouvent couramment dans le monde vivant. Pour donner quelques exemples, ce sont eux qui sont responsables de la couleur de la carotte, du canari, des jonquilles ou du jaune d’œuf. Quant aux couleurs rouges et pourpres, elles proviennent d'une autre famille de pigments, les ANTHOCYANES. À la différence des caroténoïdes, ces pigments ne sont généralement pas présents dans la feuille pendant la période de croissance : ces molécules sont synthétisées à la fin de l'été. En effet, avant de se débarrasser de ses feuilles, l'arbre les vide des nutriments importants, comme le phosphate. Ceci modifie leur métabolisme, la dégradation des sucres mène alors à la synthèse des anthocyanes.
Les Origines et Bienfaits des Pommes : Un Fruit Ancien et Plein de VertusLa pomme, ce fruit croquant et juteux que nous consommons régulièrement, est bien plus qu'un simple en-cas. Derrière sa peau colorée se cache une histoire millénaire et de nombreux bienfaits pour la santé. Que vous soyez amateur de Granny Smith, de Gala ou de Golden, découvrez tout ce que vous devez savoir sur les origines, les variétés et les bienfaits de ce fruit emblématique.Les Origines de la Pomme : Un Voyage MillénaireLa pomme ne date pas d'hier ! Elle a fait son apparition il y a plusieurs millions d'années dans une région située entre le Caucase et la Chine. Ce fruit ancestral a voyagé à travers les âges, notamment grâce à l'homme du Néolithique, qui l’a transporté en Europe centrale il y a environ 1,6 million d'années. À l'époque, les pommes sauvages, que l’on retrouvait notamment au Kazakhstan, étaient petites, filandreuses et très acides.C’est grâce aux Grecs et aux Romains que la pomme a progressivement été cultivée et améliorée. Les anciennes routes commerciales ont permis à la pomme de voyager, et au fil du temps, elle a pris la forme plus douce et juteuse que nous connaissons aujourd'hui.Combien Existe-t-il de Variétés de Pommes ?Saviez-vous qu’il existe des milliers de variétés de pommes dans le monde ? Cependant, sur les étals des marchés, seules 25 à 30 variétés se démarquent. Ces pommes sont sélectionnées pour leur goût, leur résistance aux maladies et leur capacité à bien supporter le transport. Parmi les plus connues, on retrouve des variétés comme la Jonagold, la Boskoop, la Granny Smith, la Reine des Reinettes, la Golden ou encore la Gala.Les Bienfaits de la Pomme pour la SantéL’adage anglais "An apple a day keeps the doctor away" (une pomme par jour éloigne le médecin) ne ment pas. Voici quelques-uns des principaux bienfaits de la pomme sur notre santé :Riche en fibres et antioxydants : La pomme, en particulier sa peau, regorge de fibres et d'antioxydants. Elle contient également des vitamines C et des minéraux, essentiels pour notre organisme.Sentiment de satiété : Grâce à ses fibres, la pomme est un excellent coupe-faim naturel, parfait pour calmer une petite faim sans culpabiliser.Améliore la digestion : La pectine, une fibre présente dans la peau et la pulpe de la pomme, aide à réduire le taux de cholestérol et améliore la qualité de la flore intestinale.Réduit le cholestérol : La consommation régulière de pommes peut contribuer à abaisser les niveaux de mauvais cholestérol, grâce à ses fibres solubles.Pour profiter au maximum des bienfaits de la pomme, il est recommandé de privilégier des fruits bio et de les consommer avec la peau.Célébrer la Pomme en OctobreLe mois d’octobre est le moment idéal pour redécouvrir la pomme, avec de nombreuses fêtes de la pomme organisées dans plusieurs villes et villages. C'est aussi l'occasion de participer à des initiatives comme la cueillette de pommes à la ferme. Par exemple, à Braine-le-Comte, "La Culture fruitière du Point du Jour" propose de venir cueillir soi-même ses pommes et poires, une activité parfaite pour passer un moment agréable en pleine nature.ConclusionLa pomme est bien plus qu'un fruit du quotidien. Avec son histoire riche et ses nombreux bienfaits pour la santé, elle mérite une place de choix dans notre alimentation. Alors, pourquoi ne pas en croquer une aujourd'hui ? Vous ferez non seulement plaisir à vos papilles, mais aussi à votre corps.
Passons en revue les quelques règles pour la cueillette des champignons:La récolte de champignons est interdite à Bruxelles mais autorisée en Wallonie. Très important : il est indispensable d’avoir l’accord du propriétaire. Sinon ce serait considéré comme du vol et passible d’amendes.Dans les forêts publiques, l’accord est tacite. Mais attention : pour les forêts provinciales ou communales, il peut y avoir un règlement particulier. En cas de doute, adressez vous au cantonnement du Département Nature et Forêt ou à un syndicat d’initiative local. Pour les forêts privées (qui constituent environ 50% des forêts en Belgique), dans les zones laissées accessibles au public, il est essentiel d’obtenir l’accord préalable du propriétaire.Le code forestier prévoit que les promeneurs restent sur les sentiers. Mais il y a une tolérance pour la cueillette des champignons en Wallonie. Cela dit, veillez à rentrer en forêt par le chemin d’accès principal surtout en période de chasse. C’est plus sûr d’autant que de précieuses indications pourraient y avoir été indiquées.Autre élément important à garder en tête : il n’est pas question d’aller « piller » une station de champignons en en récoltant trop au même endroit. On récolte donc de manière raisonnée. Attention, on ne peut cueillir les champignons qu’en journée !Exact, du lever au coucher du soleil. Et il y a une limite pour la quantité : maximum 1 seau de 10 L par jour et par personne, pour sa consommation personnelle. En faire commerce est interdit.On se renseigne aussi avant sur ce qu’on peut consommer …Oui, la règle la plus importante : ne cueillir que ce qu’on reconnaît avec certitude. Si vous avez le moindre doute, demandez au minimum confirmation à un spécialiste ou abstenez vous ! L’humilité, c’est vraiment LA règle d’or.L’idéal est de récolter en coupant le champignon avec un couteau pour laisser le mycélium bien en place dans le sol. En d’autres mots, on évite d’arracher le champignon du sol.Il est vraiment recommandé de ne jamais aller récolter au bord de routes ou à proximité d’anciennes décharges ou de sites pollués, puisque les champignons sont des organismes ayant une capacité importante à stocker des polluants et des métaux lourds. Pour cette raison, même les bons champignons comestibles (pensons aux cèpes de Bordeaux, aux girolles ou aux truffes par exemple) ne sont pas à consommer en trop grande quantité et ne doivent en aucun cas constituer l’élément principal d’un plat mais un simple accompagnement.
Savez-vous qu’il existe plus de 10.000 espèces de champignons recensées en Belgique ? Je vous invite à découvrir ce monde très diversifié et fascinant… Et avant la cueillette, un peu de vocabulaire ;Ce qu’on appelle communément « champignon » est en réalité le sporophore, à savoir la partie fructificatrice du champignon qui libère des spores en vue de la reproduction. « Fructificatrice » si l’on peut dire car les champignons ne sont pas des plantes, j’y reviens dans un instant. Quant au véritable champignon, il vit toute l’année dans le sol ou dans du bois. Il s’agit du mycélium, composé d’un réseau extrêmement dense de très fins filaments appelés « hyphes ».Donc, les champignons ne sont pas des plantes et figurent dans un règne à part, Le règne fongique parce qu’ils sont incapables de réaliser la photosynthèse chlorophyllienne, à savoir fabriquer leurs propres molécules de carbone. Pour se développer, ils s’attachent aux substances organiques selon 3 procédés différents :Certains champignons se développent au détriment d’êtres vivants. Il s’agit de parasites, qui prélèvent des nutriments au détriment de leur hôte. D’autres se développent en absorbant des matières mortes, ces champignons sont dits saprophytes. Les champignons symbiotiques ou mycorhiziens : ce sont ceux qui vivent en association, en symbiose avec une plante, un arbre.Et les champignons jouent un rôle important dans la natureLes champignons parasites s’attaquent essentiellement à des organismes affaiblis, à des arbres blessés ou malades. Ils ont en quelque sorte un rôle écologique de sélection naturelle.Les champignons saprophytes font partie de la grande famille des recycleurs, en décomposant petit à petit les substances mortes d’origine animale ou végétale.Quant aux champignons symbiotiques, ils contribuent à renforcer les partenaires avec lesquels ils s’associent. Les arbres en forêt sont plus résistants. Les mycorhizes protègent les racines et radicelles de l’arbre contre des attaques de parasites, elles favorisent l’absorption de l’eau et des sels minéraux grâce aux nombreux filaments très fins du mycélium.Et même si on ne s’en rend pas compte, les champignons nous entourent ! Songeons aux levures, aux processus de fermentation pour fabriquer du pain ou de la bière. Il y a aussi toutes les moisissures qu’on trouve sur les fromages bleus comme le roquefort. Les champignons synthétisent des molécules complexes, notamment des antibiotiques dans le domaine médical. Ils sont également étudiés au niveau de leur potentiel de dépollution d’anciens sites industriels. Dans le domaine de la mode aussi ! On a réussi à créer un cuir (le Muskin), 100% biodégradable, à base de champignon.
Dès le 12e siècle, des traités de médecine douce mentionnaient déjà les bienfaits des châtaignes, ça ne date donc pas d’hier !Les châtaignes renferment beaucoup de nutriments. Elles sont riches en fibres, en protéines, en vitamines C et en substances appartenant au groupe des vitamines B. Par ailleurs elles sont sans gluten et constituent une très bonne alternative aux céréales classiques.Les châtaignes sont très pauvres en graisses (moins de 2%) et ont un goût naturellement sucré (teneur en sucre de 14%) mais contrairement au sucre raffiné, les châtaignes ne sont pas acidifiantes. Leur consommation est indiquée pour des personnes présentant des symptômes d’acidité excessive (brûlures d’estomac…). Intégrer des châtaignes à son bol alimentaire favorise un rééquilibrage au niveau digestif et intestinal. Nous sommes convaincus de leurs bienfaits mais comment va-t-on les consommer ?Sous plein de formes différentes : sous forme de farine, dans des préparations de légumes (un bon curry de châtaignes, hmmm c’est délicieux), dans des plats au four, dans des desserts (comme des crèmes à la châtaigne), sans oublier ceux que l’on nomme à tort les marrons chauds qui sont en fait des châtaignes chaudes grillées ! Il parait que les châtaignes ont tendance à moisir quand on les conserveOui ! Il est important de les faire sécher. Il y a bien entendu plusieurs façons de faire. Voici par exemple comment effectuer une conservation par dessiccation : Entailler les châtaignes d’une croixLes faire griller au four à 150 °C pendant quelques minutes. Ensuite vous les épluchez, après les avoir laissé refroidir un peu. Une fois épluchées, vous séchez à nouveau les châtaignes au four ou sous un grill ou encore en les plaçant sur un poêle à bois. De cette manière, vous pourrez les conserver 1 an, dans un pot en verre à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Avant usage, vous devrez simplement les mettre à tremper dans l’eau pendant 1 jour ou 2.
Il est vrai que l'automne, qui arrive, est une saison qui nous invite à prendre soin de nos récoltes, à remercier la Nature de ses fruits (pommes, poires, potirons, châtaignes). Aujourd’hui j’ai envie de vous parler des châtaignes.Sujet qui nécessite une petite précision pour commencer : Parce qu’on parle très souvent de « marrons chauds » et qu’en réalité, on devrait plutôt parler de « châtaignes chaudes », l’arbre qui donne ces fruits bienfaisants dont je m’apprête à vous parler est bien le châtaignier (Castanea sativa) et non le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) dont les fruits ne sont pas comestibles. Il y a plusieurs manières de les différencier :Les feuilles de marronniers sont palmées et comportent 5 à 7 folioles tandis que celles du châtaignier sont longues (jusqu’à plus de 20 cm) et caractérisées par des dents à l’extrémité très pointue. Dans la bogue de châtaignier, on trouve 1 à 3 châtaignes. Alors qu’on ne trouve qu’un seul marron --- plus gros, plus arrondi et d’aspect plus luisant --- dans une bogue de marronnier. Et enfin le marronnier est le plus souvent planté en ville, en bord de route, dans des parcs… alors que le châtaignier, on le trouve davantage en forêt ou dans des vergers.Les châtaignes se cueillent ou se ramassent ?Il faut éviter de les cueillir directement sur l’arbre, car elles ne sont pas mûres et risquent de pourrir. Les bogues tombent à terre et s’ouvrent pour libérer les châtaignes. Et là, il est important de les ramasser rapidement pour éviter qu’elles ne s’abîment au contact du sol. Le ramassage est à la portée de tous et le sanglier est en concurrence avec le promeneur, voilà une autre bonne raison de ne pas tarder à les ramasser 😉.Encore quelques conseils avant de partir à la récolte de châtaignes Les bogues des châtaignes sont recouvertes d’épines très piquantes, donc leur récolte peut se révéler douloureuse ! Le mieux est de se munir d’une paire de gants et d’un panier pour transporter les fruits ramassés. Une dernière chose : comme toujours, il faut être attentif à l’environnement de l’arbre et ne pas ramasser des châtaignes proches de zones polluées !
La pollution de l’air à l’intérieur des habitations est souvent difficile à déceler. Pourtant, elle représente un réel danger pour notre santé. Et nous sommes évidemment tous concernés. Contrairement à ce qu’on croit, l’air intérieur est souvent de qualité médiocre. Les sources de pollution sont nombreuses (fumée de cigarettes, moisissures, acariens, produits d’entretien ou encore, peinture…). Il s’agit d’une vraie question de santé publique.Peux-tu nous parler des dangers de ces polluants « domestiques » ?Oui, à cause d’eux on va rencontrer des soucis d’allergies, des risques d’irritation des voies respiratoires, des maux de tête ou des intoxications, et certaines substances sont même clairement identifiées comme cancérogènes !Pour s’en protéger, quels sont tes conseil ? Evitez au maximum d’utiliser et de stocker des produits chimiques. À la place, privilégiez les matériaux naturels : lors de rénovations, privilégiez-les au maximum pour vos revêtements et meubles. Ils émettent moins de « composés organique volatils » (les fameux COV) que les matériaux synthétiques. Ceux-ci s’évaporent dans l’air à température ambiante et peuvent rester actifs pendant des années ! On en trouve dans les peintures mais aussi, dans des détachants, des encres, des produits cosmétiques, des vêtements.Concrètement : aujourd’hui,  les peintures et vernis traditionnels, même à l’eau, contiennent encore des produits néfastes pour l’environnement et pour notre santé. Or il existe une gamme de plus en plus large de produits écologiques, à savoir avec une faible teneur en COV. Réduisez l’usage des détergents conventionnels : utilisez des produits de nettoyage naturels ou faits maison (vinaigre blanc, bicarbonate de soude, citron, argile, savon noir, …). Les détergents naturels sont aussi antiallergiques et plus doux pour notre santé. Je pense en particulier à la peau des bébés et des personnes plus sensibles.Évitez aussi les désodorisants ainsi que les bougies parfumées, qui peuvent libérer des substances toxiques dans l’air.En matière d’entretien d’appareils domestiques, il y a aussi des choses à garder en tête.En effet : vérifiez régulièrement le bon fonctionnement de vos appareils (chauffage, climatisation, etc.) et de vos grilles de ventilation afin d’éviter les émissions nocives. Je terminerai  avec un dernier conseil de bon sens : veillez à aérer régulièrement votre habitation : minimum 10 à 15 minutes chaque jour, quel que soit le temps qu’il fait dehors. C’est vraiment important.
Chaque semaine, Amir Bouyahi de « Connexion Nature » nous parle du monde vivant qui nous entoure. Aujourd'hui, nous nous intéressons aux limaces.
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