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Author: Les Productions de la Tête Chercheuse Inc.

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Stéphan Bureau mène de longs entretiens avec des invités qui pensent, créent ou façonnent notre monde. Dans l’air du temps sans être dans l’actualité brûlante, Contact se veut une tribune plurielle pour sortir des sentiers battus du prêt-à-penser.

119 Episodes
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Three strikes and you're out. Trois prises. « J’ai été tassé complètement de mon milieu artistique, de ma vie de travail, je n’ai plus eu accès à absolument rien. » Guillaume Lemay-Thivierge a été retiré au bâton et envoyé directement aux douches, avec l'ordre de ne plus se présenter sur le terrain. C'était en mars 2024. Après avoir refusé de se faire vacciner, l'interruption d'un Gala des Gémeaux et la publication d'un post qui se voulait « drôle » sur ses réseaux où il enlace un bouleau sur lequel est gravé le mot « nègre », le populaire comédien est annulé. Canceled. Ses excuses et son explication ne passent pas la rampe. Dix-neuf mois plus tard, il accepte, pour la première fois, de répondre à toutes les questions, sans faux-fuyants. « Je pense que d’une manière inconsciente, je me suis auto-saboté. » Une rencontre où je lui expose mes doutes — j'en ai —, et qui révèle une histoire, avec ses nombreux rebondissements, beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet entretien, Nancy Huston revient sur la réception houleuse de son plus récent essai, Les Indicibles, accusé par certains milieux néo-féministes d’essentialisme. Huston y voit pourtant une tentative de réhabiliter la biologie comme composante fondamentale de la condition humaine et des rapports entre les sexes. Selon elle, la négation des différences biologiques entre hommes et femmes empêche de comprendre la réalité des comportements sexuels et des dynamiques de pouvoir, notamment la persistance des violences et des malentendus amoureux. Elle affirme que le désir, loin d’être purement individuel, reste enraciné dans la reproduction et la continuité du vivant. Cette position, qu’elle qualifie de « contre-intuitive » dans un monde hyper-individualiste, s’oppose aux approches culturelles qui, selon elle, ont fini par devenir quasi religieuses. En rappelant la part animale, instinctive et biologique du rapport entre les sexes, Huston plaide pour une lucidité nécessaire afin d’éviter que l’humanité ne se déconnecte complètement du réel. L’écrivaine déplore le boycott médiatique dont son livre a fait l’objet - signe selon elle d’un climat intellectuel où certaines idées ne peuvent plus être discutées sans être disqualifiées. Refusant de répondre à ses détracteurs, Huston affirme que Les Indicibles constitue en soi sa réponse : une défense du dialogue et de la complexité face à une époque qu’elle juge intolérante à la nuance.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À l’heure de l’intelligence artificielle et de la prédominance des réseaux sociaux, il devient de plus en plus difficile pour le citoyen de distinguer le vrai du faux dans le monde virtuel. Les théories complotistes et les fake news se multiplient, créant un chaos qui embrouille les esprits au lieu de les éclairer.  Alors que nous avons connu beaucoup de « post-vérité » en 2016 lors de la première élection de Donald Trump, le sociologue Gérald Bronner parle dans son livre À l’assaut du réel de « post-réalité ». « Nous vivons dans la même société, mais plus tout à fait dans le même monde », s’inquiète-t-il. Cela a pour effet de fracturer le socle commun, puisque la société se divise non plus sur des opinions, mais sur des faits.  Cela dit, le constat n’est pas que négatif. Sur le plan historique, les sociétés devenues trop complexes ont tendance à s’effondrer, et Bronner croit que l’IA pourrait précisément simplifier nos modes d’organisation. Mais saurons-nous utiliser cette technologie intelligemment, pour le bien commun ?  En regardant vers les États-Unis, Gérald Bronner s’inquiète de la rapidité à laquelle tout peut s’effondrer et de la manière dont une société peut sombrer dans une forme de tyrannie démocratique. Sommes-nous aussi menacés ?Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode, l’économiste et prévisionniste François Trahan revient à Contact pour une troisième participation très attendue. Sa parole suscite toujours un vif intérêt depuis ses déclarations marquantes sur les risques de crise économique et financière en 2024. Il revient sur l’évolution du contexte mondial, les décisions controversées de la Fed et les conséquences structurelles d’une économie américaine toujours plus endettée. François Trahan analyse les grands bouleversements récents : le retour des politiques tarifaires américaines, la fragilité du marché de l’emploi et l’impact des changements démographiques sur l’inflation. Il met aussi en lumière l’incertitude exceptionnelle qui règne sur les marchés où un simple tweet présidentiel peut désormais ébranler l’équilibre économique mondial. Pour lui, les prochains mois seront marqués par un paradoxe : des marchés boursiers dopés à court terme, mais bâtis sur des fondations structurellement fragiles. Enfin, le prévisionniste aborde les transformations profondes du système économique liées à l’intelligence artificielle et à la transition énergétique. Si ces innovations portent une promesse de productivité, elles pourraient aussi accentuer les inégalités et générer de nouvelles pressions inflationnistes. Fidèle à sa vision lucide, Trahan conclut que nous vivons une époque « formidable » au sens plein du terme : extraordinaire, complexe et potentiellement périlleuse.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Alain Bauer propose une lecture critique de l’histoire française et de la géopolitique mondiale. Selon lui, la France n’a jamais connu de transformations politiques majeures sans violence. De la Révolution française à Mai 68, en passant par la décolonisation, l’État n’a jamais négocié avant que la contestation ne devienne irréversible. « L’État a peur de la négociation, il veut se montrer fort », explique-t-il. Cette culture du rapport de force façonne encore aujourd’hui le rapport des citoyens aux institutions et à la politique. Pour Bauer, la violence est souvent, et malheureusement, dans l’histoire inévitable. Elle a permis aux Français de devenir citoyens et de construire une démocratie. Le progrès social, en France comme ailleurs, passe souvent par des crises et des confrontations, plutôt que par des processus doux. Le criminologue se tourne ensuite vers la scène internationale. Le monde est devenu multipolaire, avec le retour ou l’émergence de puissances comme la Russie, la Chine, la Turquie ou l’Iran. La Chine, pour sa part, combine technologie avancée et masse militaire pour démontrer sa puissance, notamment vis-à-vis de Taiwan et des États-Unis. Washington et l’OTAN, en retard sur les technologies militaires comme les drones, peinent à interpréter ces démonstrations de force.  Pour Bauer, la diplomatie contemporaine se caractérise par la volonté de gagner plutôt que de négocier, quand comprendre les intentions et l’histoire des acteurs est essentiel pour anticiper les crises. Entre analyse historique et prospective géopolitique, Alain Bauer offre ainsi une réflexion éclairante sur le rôle de la violence, de l’État et des rapports de force dans le monde d’aujourd’hui.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le monde s'embrase, des fronts ukrainiens aux rivalités dans le Pacifique, et la peur d’une escalade totale est devenue un lieu commun. Pourtant, notre invité, le géopolitologue, essayiste et professeur à Sciences Po, Frédéric Encel, coupe court à la panique. Pour lui, la Troisième Guerre mondiale n’aura pas lieu, à court ou à moyen terme, car il manque un facteur fondamental : l’absence d’alliances militaires globales qui pourraient déclencher la logique domino du « syndrome de l’été 14 ». Nous décortiquons, avec sa grille de lecture, les foyers de tension actuels. Encel révèle le danger de ces forces qui, en France comme ailleurs, sont des « forces du chaos », fascinées par l’impérialisme et la violence. Il analyse la guerre en Ukraine, insistant sur le fait que Vladimir Poutine n'agit que par calcul et en prenant de faibles risques. Il pose une dure réalité sur la table : face aux nationalismes irréconciliables en présence, la perspective d'une nation ukrainienne sans la Crimée est une issue incontournable que la diplomatie devra pourtant envisager. Cette leçon de clarté s'étend jusqu'aux derniers plans de paix à Gaza. Frédéric Encel compare la « guerre des plans » pour Gaza : tandis que le plan français est davantage un simple « discours » sur la nécessité de deux États, le plan de Donald Trump comporte des propositions « plus concrètes, plus abouties ».  Il constate un basculement de l’opinion américaine frappée par les images de destruction à Gaza, mais rappelle la nature « très évanescente » de l’émotion occidentale.  Une conversation essentielle pour décrypter un monde où les analyses se succèdent, mais où les fondamentaux, eux, changent si lentement : comme le rappelle Encel, de la bataille de Kadesh à l'ère des drones, « il y a une course permanente vers l’avantage », et jamais vers l'immobilisme.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
IMPORTANT: Entretien enregistré il y a 15 jours, avant les intrusions répétées dans l'espace aérien de plusieurs pays de l'OTAN.  Le conflit ukrainien dure maintenant depuis trois ans et demi. Alors que les tentatives de médiation échouent et que la guerre s’enlise, une question se pose : et si la lecture occidentale de la Russie était erronée depuis le début ? Notre invité, Vladimir Fédorovski, est un familier des plateaux de télévision en France. Diplômé de l'Institut des relations internationales de Moscou et ancien diplomate soviétique, il a été au cœur des événements, au plus près de Mikhaïl Gorbatchev, au moment de la Perestroïka. Né d’un père russe et d’une mère ukrainienne, ce prolifique auteur, connu pour des livres comme « Le Roman du Kremlin » ou « Poutine, l’itinéraire secret », apporte un éclairage unique. Dans cet entretien, il critique le manque de nuances de plusieurs médias et expose une vérité qui dérange : les relations entre Moscou et Washington n’auraient jamais été aussi tendues que sous la dernière administration Biden. Une discussion sur l’histoire, les dessous de la diplomatie et le futur de la géopolitique.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Intolérance à l’endroit de la diversité d’opinion, polarisation, cancel culture : les maux de notre époque viendraient-ils d’un modèle d’éducation défaillant ?  Alors que les mots comme « fragilité » et « vulnérabilité » sont devenus des étendards moraux, l’anthropologue et clinicien Samuel Veissière, de retour au micro de Contact pour une deuxième fois, nous invite à un voyage aux origines de notre époque formidable ! Son essai, Homo Fragilis, explore une thèse audacieuse : notre espèce a été façonnée non par la force, mais par le soin et l’interdépendance. Mais cette fragilité, qui a fait de nous une espèce unique, peut aussi se retourner contre nous. Son travail nous pousse à examiner les racines de ce que notre invité appelle la culture de la fragilité, qui s’est élevée sur le terreau d’une jeunesse surprotégée par une « parentalité positive ». Cette approche, qui a troqué l’autorité pour l’écoute, a pu se transformer en un culte de « l'enfant-roi » , incapable de tolérer la frustration. Dans cette dynamique, les rapports de couple s’enlisent dans une « syndicalisation des émotions » et une compétition de la souffrance.  C'est dans ce contexte que la détresse masculine émerge comme un sujet brûlant. Au-delà des discours sur le « patriarcat », Samuel Veissière nous force à considérer les racines profondes de cette angoisse, liée à la « jetabilité masculine », où les hommes sont plus nombreux à mourir ou à être sacrifiés.   Samuel Veissière est professeur associé au département de psychologie de l’UQAM.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans notre monde où la sexualité est omniprésente, mais où les conversations sur le genre et l'identité sont devenues particulièrement délicates, le rôle des “experts” est souvent difficile. Jocelyne Robert a été une voix, une pionnière de l'éducation sexuelle au Québec. Par ses livres et ses interventions médiatiques, elle a ouvert la porte à des conversations sur le couple et l'intimité, avec une franchise rare. Pourtant, cette figure du débat public a récemment choisi de démissionner de l'Ordre professionnel des sexologues du Québec. Sa décision fait suite à une série de différends avec le syndic de son Ordre, particulièrement sur des questions touchant à la transidentité. Alors que ses prises de position publiques étaient critiquées pour leur manque de nuance, elle a défendu son droit à la liberté d'expression, considérant l'intervention de l'Ordre comme une tentative de censure. Sa démission soulève une question essentielle : à l’ère des débats passionnels, où se situe la frontière entre l’expert qui soulève des enjeux et l’institution qui protège et régule ?Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le scandale SAAQclic ne serait-il que la pointe d’un iceberg autrement plus inquiétant ? Près de 15 ans après le début des travaux de la Commission d’enquête Charbonneau, les coûts de construction au Québec inquiètent beaucoup Paul St-Pierre Plamondon.  Le chef du Parti Québécois estime qu’il s’agit peut-être de  “complaisance intentionnelle”  dans l’attribution des contrats, manière prudente de parler de corruption. Le chef et le PQ trônent dans les sondages depuis plus d’un an et demi alors que la souveraineté qu’il veut mettre au centre de son programme est loin d’obtenir une majorité. L’ambition de Donald Trump de faire du Canada le 51e État américain pourrait-elle favoriser le calcul de PSPP ? Au cours de l'entretien, il aborde les rapports souvent difficiles des politiques avec les médias, réfute l’idée que l’immigration soit la seule solution aux problèmes de main d'œuvre et décrit l’influence de l'Église luthérienne sur sa manière de voir le monde !Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Avez-vous l’impression de marcher sur des œufs quand vous essayez de faire l’état des lieux dans les rapports entre les sexes ? La tempête #metoo a-t-elle changé durablement et positivement la dynamique entre les hommes et les femmes ? Le mouvement trans est-il allé trop loin ? Poser la question est-il même une transgression, une forme de provocation ? L’auteure et professeure émérite, spécialiste de la littérature du XVIII, Claude Habib n’hésite pas à prendre frontalement les enjeux les plus explosifs de notre époque formidable. Dans son plus récent essai, Le privé n’est pas politique, elle rappelle les risques, grands, de transformer en champ de bataille nos zones de vie privée les plus intimes.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le premier ministre du Québec, François Legault, accepte rarement d'accorder de longs entretiens. Il nous dira d'ailleurs entretenir une relation difficile avec les médias qu'il estime être souvent « négatifs ». Malgré ces réserves, l'homme de la CAQ ouvre son jeu et accepte de parler très candidement de son bilan, mais surtout de ce qu'il veut accomplir au cours des prochaines années. À l'horizon, le premier ministre ne cache pas qu'un affrontement se dessine avec les médecins du Québec. Un moment de vérité que tous les gouvernements des 25 dernières années auraient choisi de repousser.  « C’est pas vrai que j’vais avoir passé 6 ans et demi sans avoir réglé ce qui a de plus important à régler en santé. » La capacité réelle d'intégrer de nouveaux arrivants et le danger d'oublier nos « valeurs communes » animent le premier ministre, convaincu qu'il y a péril en la demeure. Il refuse catégoriquement l'étiquette de « nationaliste identitaire » qui lui est parfois accolée. Il revient sur sa rencontre avec le président Trump en décembre dernier et estime que le Québec pourrait sortir gagnant de la guerre commerciale que nous livrent les américains.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Marcel Gauchet est l’un des plus grands intellectuels français de sa génération. Un homme de conviction qui ne vit surtout pas dans sa tour d’ivoire. Philosophe, sociologue et historien, son travail, depuis une cinquantaine d’années, permet de mieux comprendre les commotions qui traversent nos sociétés modernes. Le désenchantement du monde: une histoire politique de la religion est un des livres socle de son œuvre. Il pose une question dont l’écho n’en finit pas de nous hanter; l’Occident, sorti de la religion est-il gagnant ?  « La vraie fracture, profonde, géopolitique du monde d’aujourd’hui, est entre cet Occident qui ne comprend plus la religion et des sociétés qui, sans être nécessairement pétries de religiosité, continuent de vivre selon des repères fondamentalement issus du monde sacré. Ce dialogue de sourd à l’échelle planétaire est ravageur. Les occidentaux ne comprennent pas le monde. Ils ont fabriqué la mondialisation et ne comprennent pas le monde mondialisé. » Son plus récent essai, Le nœud démocratique, aux origines de la crise néolibérale associe la crise politique d’aujourd’hui aux dérives néolibérales qui ont dépossédées une portion importante de nos populations. Il soulève un enjeu clé qui risque de choquer ; l’État de droit, si souvent évoqué depuis quelque temps, est-il vraiment le garant de la démocratie ?Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Jean-Christian Petitfils est un auteur prolifique qui a consacré plusieurs livres aux grands rois de France. Ces dernières années, il s’est intéressé aux Saintes reliques du christianisme, plus particulièrement à la Sainte Tunique d’Argenteuil et au légendaire Saint Suaire de Turin. Ces artefacts font l’objet d’immenses débats dans la communauté scientifique et continuent d’être étudiés par des chercheurs dans tous les domaines. Jean-Christian Petitfils est lui convaincu, il n’y a plus aucun doute : les recherches démontrent que ces reliques sont authentiques, et prouveraient l'existence historique de Jésus. Le suaire de Turin et l’image imprimée que l’on découvre à la faveur des premières photos faites en 1898 est indiscutablement un des mystères les plus intrigants qui est posé à la science.Petitfils reconnaît volontiers qu’il est un homme de foi mais refuse que celle-ci ait pu contaminer son travail d’enquêteur. « Je vous ai dit, pour moi, ce n’est pas une question de foi, c’est une question d’enquête historique et scientifique. Et là, je ne vois pas comment on peut démontrer que ces 3 reliques ne sont pas en correspondance, d’abord, et puis ces 3 reliques n’ont pas été en contact avec un seul homme. »Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Christophe Guilluy alerte depuis plusieurs années du danger de fracture qui sépare les gens  « d’en bas » et les gens « d’en haut ». Il ne faut plus chercher à gauche ou à droite les réponses aux crises qui traversent nos fragiles démocraties. Les classes populaires, partout, se sont affranchies de ces vieilles étiquettes politiques qui ne les représentent plus. Les vrais frontières politiques sont d’abord inscrites dans la géographie, le territoire, qui oppose les villes à ce que Guilluy appelle la périphérie.  « Les cartes, en France, mais aussi en Europe occidentale, quand vous les regardez bien, elles tendent toujours à survaloriser les très grandes villes, les métropoles, et à invisibiliser le reste. C’est cette idée qui est rentrée dans la tête de la technostructure et la bourgeoisie d’aujourd’hui: la population, les classes populaires n’existent plus. » Dans un essai très prophétique, La France périphérique, paru en 2014 , Christophe Guilluy donnait déjà les clés pour comprendre le monde qui se dessine depuis quelques années. Toute la classe politique française avait salué l'acuité de son diagnostic … sans jamais en prendre acte. Le mouvement des camionneurs pendant la crise du Covid au Canada ou les Gilets jaunes en France n’étaient que les symptomes annoncés d’un conflit plus violent que le géographe pense, malheureusement, inévitable entre les élites métropolitaines, donneuse de leçons, et le monde d’en bas, celui de la périphérie. Christophe Guilluy publiait cet hiver Metropolia et Périphéria, un voyage extraordinaire.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Est-ce la fin du roi dollar ? La guerre commerciale amorcée par Donald Trump peut-elle entraîner le monde vers une dépression économique ? Avez-vous fait les bons choix d’investissement ? Dans une nouvelle entrevue, Charles Gave donne son point de vue sur les grands bouleversements auxquels nous assistons dans le système monétaire et commercial international. La politique de Donald Trump rebat les cartes et force le monde à se repenser.  Pour le gestionnaire de fonds qui suit les marchés depuis plus de 40 ans, les États-Unis se retrouvent de plus en plus isolés au profit de la Chine et de l’Asie.  Le règne du dollar US est désormais contesté et annonce la fin de Wall Street comme première place financière du monde, bientôt remplacée par Hong Kong.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Face à la guerre commerciale lancée par le président des États-Unis Donald Trump, le monde entier prend la mesure du choc déclenché. Les tempêtes boursières des derniers jours annoncent-elles une grave crise économique, une dépression ? Après avoir carburé aux bienfaits du “doux commerce” depuis une trentaine d’années, l’imposition de droits de douane tous azimuts vient gripper la mécanique jusqu’ici bien huilée de la mondialisation.   Pour mieux comprendre ce moment pivot, nous recevons Olivier Blanchard, économiste, longtemps professeur au Massachusetts Institute of Technology, à Harvard et ancien économiste en chef au FMI.  Selon lui, des risques bien réels sur l’économie mondiale sont causés par l’incertitude provoquée par les politiques américaines. Olivier Blanchard estime que si les tarifs peuvent être bénéfiques lorsqu’ils sont appliqués intelligemment, la méthode Trump fera beaucoup de dommages.  En France, cette guerre commerciale risque même d’accélérer une crise budgétaire qui pourrait forcer le FMI à intervenir.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Marine Tondelier, « l’autre Marine » de la vie politique française, est la Secrétaire nationale des Écologistes depuis décembre 2023. Pugnace et animée d’un redoutable sens de l’humour, la femme à la veste verte ne risque pas de la retourner sur les grands enjeux qui l’animent ! Le monde serait à un point de bascule, l’avenir des plus jeunes directement interpellé. « Les enfants qui naissent cette année, personne ne peut leur garantir que la planète sera encore habitable dans 30 ans. Ce qu’on prépare à nos enfants, c’est une planète à +4 degrés en 2100. » Dans cet entretien la dame en vert revient sur son parcours personnel et défend ce combat politique, existentiel. « Sur les neuf limites planétaires, il y en a déjà six, voire sept qui sont déjà dépassées. Et ces limites planétaires, elles sont irréversibles. C’est comme quand une espèce disparaît, alors une espèce en voie de disparition, on peut parfois arriver à la régénérer, une espèce disparue, elle est disparue. Jurassic Park ça n’existe que dans les films ! »  Faut-il interdire la consommation de viande pour sauver la planète ? Les fameuses Zones à Faibles Émissions sont-elles une bonne idée pour réduire la pollution ? L’entente de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada doit-elle être ratifiée par l’Assemblée nationale ? Marine Tondelier répond à toutes ces questions et à beaucoup d’autres dans cet entretien mené… au grand galop !Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Frédéric Beigbeder ne fait pas consensus, c’est le moins qu’on puisse dire. Il refuse cependant l’étiquette de provocateur. Chroniqueur littéraire au Figaro, il est l’auteur de plusieurs romans qui lui ont valu la réputation d’écrivain polémique, au style caustique. Reconnu pour son image de fêtard, il dit aujourd’hui préférer le silence des monastères. La fête permanente n’était-elle donc qu’une fuite ? Beigbeder confie ses prises de conscience des dernières années, qui l’amènent à réfléchir à sa génération et à notre époque. Derrière cette expression de « drague à la française » aux allures de licence, il tente de penser la séduction à l’ère post-Me Too. Exercice audacieux après avoir été accusé d’agression sexuelle, une affaire classée sans suite par la Justice française. « C’est un rééquilibrage nécessaire, il faut maintenant que les femmes prennent le pouvoir », dit-il.  Il y a quelques années, il publiait Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé, un livre qui a déclenché une très violente campagne pour le faire taire. Intimidations, manifestations, sa maison familiale a même été taguée alors que ses enfants y dormaient. C’est à ce moment qu’il prend la pleine mesure du danger de la cancel culture, qu’il assimile à une forme de totalitarisme.  Frédéric Beigbeder vient de publier Un Homme seul, portrait impudique et très émouvant de son père distant.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Alexandre Jardin a d’abord bâti sa réputation avec des romans qui ont rapidement conquis un vaste public. De Bille en tête, en passant par Le Zèbre, Le Zubial ou encore L’Île des gauchers, le prodige des lettres françaises accumule les succès. Le jeune premier de la littérature a cependant fait place, depuis 2015, au citoyen engagé. Une sortie côté cour pour revenir à Jardin ! Il s’engage dans l’aventure politique, par le haut, en tentant de recueillir les 500 signatures de parrainage requises pour se présenter aux élections présidentielles. L’opération n’aboutit pas mais marque un changement pour Alexandre Jardin. Émancipé du « mépris de classe » d’une certaine élite parisienne, il part à la rencontre du peuple français.Il s’intéresse aux injustices qui frappent les gens d’en bas, et s’engage auprès de ces oubliés, les « gueux ». « Cela fait assez longtemps que je vois fonctionner ce système assez déconnecté avec un peuple qui va de plus en plus vers les extrêmes et qui se radicalise, parce que les gens sont en colère. On les traite de nazis, ils ne le prennent pas très bien, dans la réalité c’est pas ça, c’est une colère, une vraie colère. » Une colère qui pourrait s’accélérer avec la création de Zones à Faibles Émissions et rendra bientôt plusieurs villes inaccessibles aux voitures jugées trop polluantes. Une mesure vertueuse, verte, qui pénalise des millions de Français parmi les plus pauvres, incapables de changer de voiture pour adhérer aux nouvelles règles. De la discrimination sociale au nom de la menace écologique. Cherchez l’erreur.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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