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Contre Culture

Author: Camille Hémet et Hicham Caillibe

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Description

Parce que se déconstruire, c’est se défaire des stéréotypes et des conceptions problématiques que nous avons toutes et tous intériorisés. Parce que se questionner sur soi et sur la société, c’est le chemin pour construire un monde plus empathique et bienveillant. 
Des relations amoureuses aux réflexions anticapitalistes, en passant par les luttes féministes ou encore antiracistes, Camille Hémet te propose d’embarquer dans son nouveau podcast une fois par mois. Elle recevra pour chaque nouvel épisode unE étudiantE et iels tenteront de montrer que certains principes ou concepts qui semblent aller de soi sont en réalité des constructions socioculturelles. En se basant sur leurs expériences respectives, iels revaloriseront leurs questionnements et partageront leurs connaissances dans un espace de discussion safe et intimiste. 
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13 Episodes
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Margaux est l’invitée du neuvième épisode de Contre Culture. Avec Camille, iels ont parlé d’hétérosexualité obligatoire, de lesbianisme politique, de binarité du genre et de féminisme. Résumé de l’épisode : Dans The Straight Mind paru en 1992, Monique Wittig affirme que “les lesbiennes ne sont pas des femmes”. Cette phrase viendra bouleverser tout le mouvement féministe. Mais c’est plus largement l’ensemble de la pensée politique lesbienne émergente dans le mouvement de libération des femmes qui provoque une scission entre féministes. Wittig, par exemple, remet en question un point fondamental encore jamais contesté par le féminisme : l’hétérosexualité. Jusqu’alors, le féminisme analysait le patriarcat comme un système fondé sur la domination des hommes sur les femmes mais les catégories d’homme et de femme, quant à elles, n’avaient pas été questionnées. Or, comme l’affirme Monique Wittig, “la transformation des rapports économiques ne suffit pas. Il nous faut opérer une transformation politique des concepts-clés, c’est-à-dire des concepts qui sont stratégiques pour nous”. Wittig va montrer que les lesbiennes ont un statut à part. En refusant le couple hétérosexuel, elles échappent à la catégorie sociale des femmes. Ce féminisme radical place donc la dimension politique du lesbianisme dans le fait que les lesbiennes occupent une position spécifique à l'intérieur de la classe des femmes et qu’elles constituent une faille à ce régime politique qu’est l’hétérosexualité. Aujourd’hui, force est de constater que les idées de Monique Wittig ont survécu. Les lesbiennes tiennent toujours une place importante au sein des mouvements féministes et des mouvements queer, et l’idée de questionner et de remettre en question l’hétérosexualité en tant que régime politique oppressif a fait son chemin. Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Margaux, un étudiant qui se définit comme non-binaire et lesbienne. Selon Margaux, il est nécessaire de questionner les catégories de sexe et d’ouvrir les possibles relationnels. L’enjeu n’est pas de remettre en cause l’attirance de chacun.e, mais de s’interroger véritablement sur ce qu’est l’hétérosexualité, c’est-à-dire un régime de domination fondé sur les catégories de sexe, qui infiltre tous les pans de notre vie.   Bonne écoute à tou.te.s et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Margaux Références : Monique Wittig, La pensée straight Louise Morel, Comment devenir lesbienne en dix étapes Juliet Drouar, Sortir de l’hétérosexualité Quelques ressources supplémentaires : Naissance des pieuvres, Céline Sciamma Stone Butch Blues, Leslie Feinberg Marcia Burnier, Les orageuses Wendy Delorme, Viendra le temps du feu Virginie Despentes, Bye Bye Blondie Elodie Font et Carole Maurel, Coming in Monique Wittig, Les Guérillères ou Le corps lesbien Nos amours radicales, Nanténé Traoré, Lou Eve, Sharone Omankoy, Anaïs Bourdet, Léane Alestra, Sabrina Erin Gin, Emanouela Todorova, Axelle Jah Njiké Natacha Chetcuti, Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi Adrienne Rich, “La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne”, Nouvelles questions féministes, n°1, mars 1981, p.15-43 Podcast Comment devenir lesbienne ?, Collectif Archives LGBTQI, 2020 Girl Sexe 101 d’Allison Moon Podcast Adieu, Monde hétéro de Juliette Hamme 
C'est quoi la révolution ?

C'est quoi la révolution ?

2022-11-1601:16:44

Hicham est l’invité du neuvième épisode de Contre Culture. Avec Camille, iels ont parlé de marxisme, d’anarchisme, de municipalisme libertaire et de révolution.   Résumé de l’épisode :   Quand on entend le mot “révolution”, on pense à la Révolution française, à la Révolution espagnole ou encore aux Révolutions arabes. Mais que se cache-t-il derrière cette appellation de “révolution” ? Bien qu’on puisse aussi entendre parler de révolution industrielle, agricole ou encore sexuelle, on va se concentrer dans cet épisode sur la notion de révolution politique. Selon le Larousse, c’est un « changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révoltant contre les autorités en place, prend le pouvoir et réussit à le garder ». On va voir que l’on a souvent tendance à confondre la révolution avec les réformes et les révoltes. Or, dans l’idée de révolution, il y a un véritable projet, une volonté de bâtir une société nouvelle, en détruisant les institutions existantes. Ainsi, la révolution désigne une succession d'événements résultant d'un projet voire d'une idéologie.  Dans cet épisode, on va justement se demander comment la révolution a été théorisée. On va s’interroger sur ses causes, économiques, structurelles, subjectives, sur sa nécessité. On parlera des principales théories révolutionnaires, notamment marxistes et anarchistes, on verra leurs points communs, leurs points de dissension. Depuis ces théories, et depuis les expériences révolutionnaires passées, nous chercherons à penser, à théoriser, ensemble, ce que serait une révolution aujourd’hui.   Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Hicham, un étudiant en Science politique et en Etudes sur le genre qui se définit comme anarchiste.   Bonne écoute à tou.te.s et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture.   Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Hicham   Ressources : Manifeste du Parti communiste, Marx et Engels Qu’est-ce que la propriété, Joseph Proudhon De l’utilité des rebelles, Manuel González Prada La révolution libertaire, Proudhon, Bakounine et Kropotkine La conquête du pain, Pierre Kropotkine L’anarchie, Enrico Malatesta Anarchisme et traditions américaines, Voltairine de Cleyre L’unique et sa propriété, Max Stirner Pour un municipalisme libertaire, Murray Bookchin Changer sa vie sans changer le monde. L’anarchisme contemporain entre émancipation individuelle et révolution sociale, Murray Bookchin La révolution à venir. Assemblées populaires et promesses de démocratie directe, Murray Bookchin Comment la non-violence protège l’Etat. Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux, Peter Gelderloos L’anarchie expliquée à mon père, Thomas Déri et Francis Dupuis-Déri  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Capucine est l’invitée du huitième épisode de Contre Culture. Avec Camille, elles ont parlé de racisme ordinaire, de solidarité blanche et de retournement du stigmate. Résumé de l’épisode : Vous êtes en soirée, avec des ami.e.s et des ami.e.s d’ami.e.s et quelqu’un.e fait une blague qui commence par le fameux “c’est l’histoire d’un arabe qui…”. Combien d’entre nous nous sommes déjà retrouvé.e.s dans cette situation ? Et si jamais on a le courage de dire quelque chose, de dire que cette blague n’est pas drôle et même très raciste, la plupart du temps, on va nous retorquer qu' “on ne peut plus rien dire”. Mais l’humour n’est-il vraiment que cela ? C’est vrai que le rire est souvent synonyme de gaieté, de divertissement, de bonne humeur. Il est extrêmement valorisé dans toutes nos relations interpersonnelles. Il est alors difficile de l’associer à des enjeux plus politiques… au risque d’être qualifié.e de “rabat-joie”. Pourtant, il serait intéressant de se demander ce que fait réellement l’humour, et dépasser cette idée que l’humour “c’est juste pour rire”. L’humour ne se limite-t-il qu’au rire ? Si on essayait de prendre l’humour pour autre chose que du divertissement, on pourrait se demander : Quels sont les rapports de domination qui se cachent derrière l’humour ? Comment le rire peut-il être source de violence ? Comment peut-il être l’intérêt des classes dominantes ? Pour répondre à toutes ces questions, Camille Hémet reçoit Capucine, une étudiante racisée de 23 ans. Selon elle, il faut utiliser l’humour comme une arme, une arme politique pour changer le système. Il ne faut surtout pas minimiser son importance dans le maintien ou au contraire la déconstruction des rapports de domination. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invitée : Capucine (@capu_clv) Références : Humour et violence symbolique de Julie Dufort, Martin Roy, Lawrence Olivier L’article “Peut-on rire de tous?” de Slate.fr La domination masculine de Pierre Bourdieu L’épisode “On ne peut plus rien rire” du podcast Camille  L’épisode “Tahnee, “L’Autre”à la recherche de soi, avec l’humour comme arme politique” du podcast Activistes ! Le film Tout simplement Noir   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un genre à soi (2/2)

Un genre à soi (2/2)

2021-12-1343:17

Mathias est l’invité du septième épisode de Contre Culture. Il nous parle d’identité de genre, d’expression de genre, de performance, de masculinité(s) et de privilèges. Résumé de l’épisode :  “Le terme même de genre désigne, dans son acceptation banalisée, une réalité d’apparence évidente : il invite à distinguer les hommes et les femmes, non seulement sur la base de caractéristiques physiques en général dépourvues d'ambiguïté, mais en proposant comme “normale” une définition plus ou moins explicite de ce qui est propre aux femmes - la féminité - et aux hommes - la masculinité." Voici une citation extraite du livre La Tyrannie du genre écrit par la sociologue et professeur à Science-po Marie Duru-Bellat. Notre société est ainsi construite selon un mode binaire : on est tous.tes invité.e.s à se définir selon cette binarité, c’est-à-dire soit selon la catégorie féminin, soit selon la catégorie masculin. Dès la naissance, nous sommes assignés à l’une de ces deux catégories.  Dans cet épisode, on va se demander si le genre peut être autre chose que le révélateur des catégories masculin et féminin. En somme, la question, c’est celle que pose Judith Butler dans Trouble dans le genre :  “Si le genre est construit, pourrait-il être construit autrement, ou son caractère construit implique-t-il une forme de déterminisme social qui exclut la capacité d’agir et la possibilité de toute transformation ?” On va essayer de montrer que le genre n’est pas seulement un système objectif analytique en tant que tel, qui permet de penser les structures sociales, il s’inscrit aussi profondément dans les psychologies, pour produire l’adhésion : c’est là la face subjective, nécessaire pour maintenir l’ordre symbolique entre les genres. Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Mathias, un étudiant en urbanisme à Paris 1 qui se définit comme un homme cisgay.  Selon lui, il existe de multiples manières de vivre sa féminité et sa masculinité et/ou les deux en même temps. En fait, on peut régler tous les paramètres suivants à notre guise : sexe, genre, identité de genre et expression de genre. Se libérer du genre ne signifie pas refuser d’avoir un corps et un sexe. C’est reconnaître que nous sommes tousTes différentEs dans les manières que l’on a de vivre nos corps et nos sexes. Si on veut changer le système de genre et sortir de ce binarisme oppressif féminin/masculin, cela passe déjà par la reconnaissance du caractère construit de ce système de genre et des rapports hiérarchiques qu’il instaure. Mathias pense en effet qu’il est presque impossible de se penser totalement en dehors du système du genre. Selon lui, il faudrait essayer de le subvertir de l'intérieur. En tout cas, c’est en y réfléchissant qu’on commence la révolution ! Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture.  Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musiques : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Mathias (@mathiasmiroux) Références : La Pensée straight, Monique Wittig Podcast Camille de Binge Audio, épisode “Déclinez votre identité” Trouble dans le genre, Judith Butler,  La tyrannie du genre, Marie Duru-Bellat Histoire de la sexualité, Michel Foucault  Colette Chiland, « La construction de l'identité de genre à l'adolescence », dans la revue Adolescence Pierre Bourdieu, La Domination masculine Pierre Bourdieu, La Reproduction Judith Butler, Défaire le genre Anne Fausto-Sterling, Corps en tout genre. La dualité des sexes à l’épreuve de la science Françoise Héritier, Masculin, Féminin. Tome 1. La pensée de la différence Thierry Hoquet, Des sexes innombrables Manifeste contra-sexuel, Paul B. Preciado  
Un genre à soi (1/2)

Un genre à soi (1/2)

2021-11-2947:44

Mathias est l’invité du septième épisode de Contre Culture. Il nous parle d’identité de genre, d’expression de genre, de performance, de masculinité(s) et de privilèges. Résumé de l’épisode : “Le terme même de genre désigne, dans son acceptation banalisée, une réalité d’apparence évidente : il invite à distinguer les hommes et les femmes, non seulement sur la base de caractéristiques physiques en général dépourvues d'ambiguïté, mais en proposant comme “normale” une définition plus ou moins explicite de ce qui est propre aux femmes - la féminité - et aux hommes - la masculinité." Voici une citation extraite du livre La Tyrannie du genre écrit par la sociologue et professeur à Science-po Marie Duru-Bellat. Notre société est ainsi construite selon un mode binaire : on est tous.tes invité.e.s à se définir selon cette binarité, c’est-à-dire soit selon la catégorie féminin, soit selon la catégorie masculin. Dès la naissance, nous sommes assignés à l’une de ces deux catégories.  Dans cet épisode, on va se demander si le genre peut être autre chose que le révélateur des catégories masculin et féminin. En somme, la question, c’est celle que pose Judith Butler dans Trouble dans le genre :  “Si le genre est construit, pourrait-il être construit autrement, ou son caractère construit implique-t-il une forme de déterminisme social qui exclut la capacité d’agir et la possibilité de toute transformation ?” On va essayer de montrer que le genre n’est pas seulement un système objectif analytique en tant que tel, qui permet de penser les structures sociales, il s’inscrit aussi profondément dans les psychologies, pour produire l’adhésion : c’est là la face subjective, nécessaire pour maintenir l’ordre symbolique entre les genres. Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Mathias, un étudiant en urbanisme à Paris 1 qui se définit comme un homme cisgay.  Selon lui, il existe de multiples manières de vivre sa féminité et sa masculinité et/ou les deux en même temps. En fait, on peut régler tous les paramètres suivants à notre guise : sexe, genre, identité de genre et expression de genre. Se libérer du genre ne signifie pas refuser d’avoir un corps et un sexe. C’est reconnaître que nous sommes tousTes différentEs dans les manières que l’on a de vivre nos corps et nos sexes. Si on veut changer le système de genre et sortir de ce binarisme oppressif féminin/masculin, cela passe déjà par la reconnaissance du caractère construit de ce système de genre et des rapports hiérarchiques qu’il instaure. Mathias pense en effet qu’il est presque impossible de se penser totalement en dehors du système du genre. Selon lui, il faudrait essayer de le subvertir de l'intérieur. En tout cas, c’est en y réfléchissant qu’on commence la révolution !   Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture.  Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musiques : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Mathias (@mathiasmiroux) Références : La Pensée straight, Monique Wittig Podcast Camille de Binge Audio, épisode “Déclinez votre identité” Trouble dans le genre, Judith Butler,  La tyrannie du genre, Marie Duru-Bellat Histoire de la sexualité, Michel Foucault Colette Chiland, « La construction de l'identité de genre à l'adolescence », dans la revue Adolescence Pierre Bourdieu, La Domination masculine Pierre Bourdieu, La Reproduction Judith Butler, Défaire le genre Anne Fausto-Sterling, Corps en tout genre. La dualité des sexes à l’épreuve de la science Françoise Héritier, Masculin, Féminin. Tome 1. La pensée de la différence Thierry Hoquet, Des sexes innombrables Manifeste contra-sexuel, Paul B. Preciado 
Asmaa est l’invitée du sixième épisode de Contre Culture. Avec Camille, elles ont parlé de racisme systémique, de fragilité blanche et de suprématie blanche. Résumé de l’épisode : On pense souvent, à tort, qu’il n’y a plus vraiment de racisme dans nos sociétés. On pense ne pas être raciste. Mais malheureusement, on est né dans une société raciste. Comme toute chose construite socialement, nous avons appris à être raciste, inconsciemment. Mais bonne nouvelle, nous pouvons choisir de désapprendre tous ces schémas racistes que nous avons intériorisés. Comme l’écrit Ibram X. Kendi : "Nous savons comment être racistes, Nous savons comment prétendre ne pas être racistes. Apprenons maintenant à être antiracistes". Dans notre société, tout le monde est racialisé. Cela signifie que le racisme ne concerne pas seulement les personnes non blanches. Quand on est blanc.he dans notre société, c’est qu’on est né.e et qu’on a grandi dans une culture dans laquelle on est racialement à notre place. Ainsi, le fait d’être blanc.he comporte des avantages psychologiques (le fait de ne pas devoir supporter la charge raciale) qui se traduisent en avantages matériels (c’est le privilège blanc). Cet épisode s’adresse justement à toutes les personnes blanches qui perpétuent le système raciste sans s’en rendre compte et à toutes celles et ceux qui veulent participer aux côtés de nos ami.es non blanc.hes aux luttes antiracistes pour enfin construire un monde réellement égalitaire. Alors, comment devenir un.e réel.le allié.e des mouvements antiracistes ? Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Asmaa, une femme marocaine qui est venue en France pour ses études. Selon elle, nous devons absolument rompre le silence que nous entretenons avec les autres blanc.hes sur la race et le racisme. Une des formes les plus pernicieuses de pression exercée sur les personnes racisées est justement celle qui les incite à collaborer avec la fragilité blanche en minimisant constamment leurs expériences raciales pour ne pas “choquer” les blanc.hes ou provoquer de déni ou de réactions de défense. Il faut donc absolument reconnaître l’existence de la fragilité blanche et tenter de l’éradiquer pour que les personnes non blanches puissent véritablement s’exprimer. C’est ça être un.e allié.e : créer une relation safe avec les personnes non blanches, écouter, se taire, reconnaître son implication dans le système raciste et les soutenir dans leur démarche de lutte contre celui-ci.   Asmaa insiste aussi sur l’importance d’être intersectionnel.le : non, toutes les femmes ne sont pas blanches et tous les noirs ne sont pas des hommes. L’intersectionnalité permet d’analyser la manière dont les différents systèmes d’oppression s’articulent et se renforcent mutuellement et ainsi de lutter contre la tendance à uniformiser les expériences vécues. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invitée : Asmaa Références citées : Comment devenir antiraciste, Ibram X.Kendi La fragilité blanche, Ce racisme que les blancs ne voient pas, Robin DiAngelo Le 27ème épisode du podcast Kiffe ta race intitulé “Check tes privilèges blancs” avec le sociologue Eric Fassin comme invité Pour aller plus loin : Allez jeter un coup d’oeil au podcast ging.her ou encore au podcast et compte instagram @sansblancderien Une colère noire. Lettre à mon fils de Ta-Nehisi Coates Meurtre à Atlanta de James Baldwin Racismes de France, sous la direction de Omar Slaouti et Olivier Le Cour Grandmaison 
Asmaa est l’invitée du sixième épisode de Contre Culture. Avec Camille, elles ont parlé de racisme systémique, de fragilité blanche et de suprématie blanche.Résumé de l’épisode :On pense souvent, à tort, qu’il n’y a plus vraiment de racisme dans nos sociétés. On pense ne pas être raciste. Mais malheureusement, on est né dans une société raciste. Comme toute chose construite socialement, nous avons appris à être raciste, inconsciemment. Mais bonne nouvelle, nous pouvons choisir de désapprendre tous ces schémas racistes que nous avons intériorisés. Comme l’écrit Ibram X. Kendi : "Nous savons comment être racistes, Nous savons comment prétendre ne pas être racistes. Apprenons maintenant à être antiracistes".Dans notre société, tout le monde est racialisé. Cela signifie que le racisme ne concerne pas seulement les personnes non blanches. Quand on est blanc·he dans notre société, c’est qu’on est né·e et qu’on a grandi dans une culture dans laquelle on est racialement à notre place. Ainsi, le fait d’être blanc·he comporte des avantages psychologiques (le fait de ne pas devoir supporter la charge raciale) qui se traduisent en avantages matériels (c’est le privilège blanc). Cet épisode s’adresse justement à toutes les personnes blanches qui perpétuent le système raciste sans s’en rendre compte et à toutes celles et ceux qui veulent participer aux côtés de nos ami·es non blanc·hes aux luttes antiracistes pour enfin construire un monde réellement égalitaire.Alors, comment devenir un·e réel·le allié·e des mouvements antiracistes ?Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Asmaa, une femme marocaine qui est venue en France pour ses études. Selon elle, nous devons absolument rompre le silence que nous entretenons avec les autres blanc·he·s sur la race et le racisme. Une des formes les plus pernicieuses de pression exercée sur les personnes racisées est justement celle qui les incite à collaborer avec la fragilité blanche en minimisant constamment leurs expériences raciales pour ne pas “choquer” les blanc·he·s ou provoquer de déni ou de réactions de défense. Il faut donc absolument reconnaître l’existence de la fragilité blanche et tenter de l’éradiquer pour que les personnes non blanches puissent véritablement s’exprimer. C’est ça être un·e allié·e : créer une relation safe avec les personnes non blanches, écouter, se taire, reconnaître son implication dans le système raciste et les soutenir dans leur démarche de lutte contre celui-ci. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous !Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture.Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet.Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com)Invitée : AsmaaRéférences citées :Comment devenir antiraciste, Ibram X.KendiLa fragilité blanche, Ce racisme que les blancs ne voient pas, Robin DiAngeloLe 27ème épisode du podcast Kiffe ta race intitulé “Check tes privilèges blancs” avec le sociologue Eric Fassin comme invitéPour aller plus loin :Allez jeter un coup d’oeil au podcast ging.herou encore au podcast et compte instagram @sansblancderienUne colère noire. Lettre à mon fils de Ta-Nehisi CoatesMeurtre à Atlanta de James BaldwinRacismes de France, sous la direction de Omar Slaouti et Olivier Le Cour Grandmaison Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cécilia est l’invitée du cinquième épisode de Contre Culture. Avec Camille, elles ont parlé d’hétérosexualité, de charge mentale et de misandrie. Résumé de l’épisode : Dans notre société, on a toutes et tous intériorisés l’image de la femme celibataire comme un image négative. Dans notre imaginaire collectif, l’image de la femme célibataire n’est pas associée à une vie heureuse, libre, choisie et indépendante. Il serait intéressant de se demander pourquoi. Pourquoi, si une femme n’est pas en couple exclusif avec un homme cisgenre, qu’elle vit plusieurs relations sexo-affectives et entretient un fort réseau d’amitiés, est-elle considérée comme une femme qui vit des “expériences” avant de trouver la “bonne personne” ?  Cette injonction si prononcée à être en couple pour ne pas être mises à l’écart pousse les femmes à se demander ce qu’il ne va pas chez elles, alors même que l’idée de vivre en couple ne convient pas à beaucoup d'entre elles. En déconstruisant l’idée de l’amour tel qu’il est présenté dans notre société hétérosexiste, beaucoup de féministes font le choix de ne plus relationner avec les hommes cis. Certaines femmes se disent misandres. Pour Pauline Harmange dans son essai Moi les Hommes je les déteste, la misandrie est : "un sentiment négatif à l’égard de la gent masculine dans son ensemble (…), représenté sous la forme d’un spectre allant de la simple méfiance à l’hostilité, qui se manifeste la plupart du temps par une impatience envers les hommes et un rejet de leur présence dans les cercles féminins." Cecilia, elle, a choisi de continuer de relationner avec les hommes cisgenres et c’est de son expérience dont on va parler aujourd’hui en tentant de répondre à la question suivante : comment réussir à relationner avec des hommes cis quand on est féministe ? Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Cécilia, une femme cishétéra en couple avec un homme cis. Selon elle, il est tout à fait légitime d’être misandre, comme il est tout à fait légitime d’être en couple avec un mec cishet. Il faut vraiment laisser les femmes tranquilles et ne pas juger leurs choix. L’important c’est de toujours questionner ses relations et ses habitudes tout en restant bienveillant.e avec soi-même. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musique : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invitée : Cécilia Références citées : Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste Michel Foucault, Surveiller et Punir “Pour une relecture féministe du célibat des femmes” d’Elisende Coladan Les Sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist Pour aller plus loin : Allez jeter un coup d’oeil au compte instagram @hysterique_mais_pas_que  Le post instragram d’ @olympe.de.g “c’est quoi une relation digne de ce nom ?” L’article “Production du sentiment amoureux et travail des femmes” de Sonia Dayan-Herzbrun  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Guilhem est l’invité du quatrième épisode de Contre Culture. Avec Camille Hémet, iels ont parlé de virilité, de pénétration et de crise de la masculinité. Résumé de l’épisode : Tout au long de sa vie, un homme apprend à être un homme en intériorisant des conceptions et des valeurs, différentes en fonction de son âge, de sa position sociale etc. Des conceptions et des valeurs qui sont différentes de celles inculquées aux femmes. Dès la naissance, il faut en effet choisir entre “féminin” ou “masculin”. Comme si le monde ne se divisait qu’en deux catégories. Alors, comment se construisent et s’expriment les identités masculines dans ce contexte binaire d’expression du genre ? Quels stéréotypes de genre pèsent sur les hommes ? Parce qu’interroger les masculinités, c’est se défaire des stéréotypes et des conceptions genrés qu’on a tous.tes intériorisés depuis notre enfance, pour aller vers des modèles relationnels beaucoup plus égalitaires et bienveillants, nous nous demanderons dans cet épisode : comment dépasser cette dichotomie de genre et repenser sa masculinité ? Dans cet épisode, Camille Hémet reçoit Guilhem, un homme cisgenre hétérosexuel. Selon lui, il est réellement important de déconstruire sa “masculinité” pour créer des relations safe et égalitaires avec les autres. C’est pour cela qu’il a questionné les schémas de pensée qu’il a intériorisé sur sa masculinité et a interrogé le concept de virilité. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous ! Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musiques : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Guilhem (@jawahr_gs) Références citées : La Bande Dessinée “Les sentiments du Prince Charles” de Liv Strömquist “King Kong Théorie” de Virginie Despentes L’article de Raewyn Connell et James W. Messerschmidt sur la masculinité hégémonique : "Hegemonic Masculinity. Rethinking the Concept" dans Gender & Society  “Le Mythe de la virilité : un piège pour les deux sexes” d’Olivia Gazalé  La Bande Dessinée “La Rose la plus rouge” de Liv Strömquist Les travaux de la sociologue Eva Illouz et notamment son livre “Pourquoi l'amour fait mal : L'expérience amoureuse dans la modernité” “La crise de la masculinité” de Francis Dupuis-Déri “Jouissance Club, Une cartographie du plaisir” de Jüne Plã  “Le sexisme, une affaire d’hommes” de Valérie Rey-Robert Pour aller plus loin : L’épisode “Un autre homme est possible” du podcast Un Podcast à soi  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lola est l'invitée du troisième épisode de Contre Culture. Avec Camille Hémet, elles ont parlé de féminisme, de privilèges, de mansplanning et de charge mentale. Résumé de l’épisode : “Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s'agit pas d'opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l'air” écrit Virginie Despentes. Ces hommes qui s’engagent aux côtés des féministes pour combattre le sexisme sont ce qu’on appelle des “alliés”. Ils ont entamé une prise de conscience, un travail réflexif pour questionner et déconstruire leur masculinité et leurs privilèges car leur objectif est le même que les féministes, c’est-à-dire se rapprocher d’un monde plus égalitaire. Alors, si toi aussi, tu veux te déconstruire, combattre le sexisme et aider les féministes dans leur lutte, on va essayer de te donner quelques conseils avec Lola et répondre à la question suivante : comment être un bon allié de la cause féministe ? On va te montrer qu’être un allié du féminisme ne signifie pas l’affirmer une fois de temps en temps dans une conversation pour paraître “woke” et “déconstruit”. Cela demande des efforts beaucoup plus importants…. Pour cet épisode, Camille Hémet reçoit Lola, une étudiante en sciences sociales, actuellement en service civique dans une association qui accueille des enfants en situation de handicap et des enfants sans handicap pour promouvoir l'inclusivité. Lola se définit comme une femme cisgenre, blanche et hétéra. Selon elle, devenir un allié du féminisme passe par deux étapes principales : la déconstruction, c’est-à-dire une profonde remise en question sur soi, mais aussi par la pratique, par de nombreux changements de comportements et de discours. Être un allié du féminisme, ce n’est pas un état, c’est un processus d’apprentissage permanent. Bonne écoute à tous.tes et n’hésitez pas à partager Contre Culture autour de vous !  Pour connaître la suite des épisodes, rendez-vous sur le compte instagram @podcastcontreculture. Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musiques : Royalty-Free Instrumental Music (icons8.com) Invitée : Lola (@lolapcoeur) Références citées : Virginie Despentes, King Kong Théorie Le podcast “La Poudre” de Lauren Bastide Pour aller plus loin : Le podcast “Un podcast à soi” de Charlotte Bienaimé Le compte instagram @irenevrose Tout le monde peut être féministe de bell hooks L’épisode 15 “Après #MeToo : ce que peuvent faire les hommes” du podcast “Les Couilles sur la table” de Victoire Tuaillon Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Thomas est l’invité du deuxième épisode de Contre Culture. Avec Camille Hémet, iels ont parlé de relations amoureuses, de couple libre, de jalousie et d’anarchie relationnelle. Résumé de l’épisode : Depuis notre plus tendre enfance, nous sommes bercés par des histoires d’amour, que ce soit dans les romans, les films, les séries ou les chansons. Dans ces récits, l’amour porte toujours une promesse implicite de bonheur parfait et donne un sens à nos vies. Prenons par exemple les princesses Disney telles que Cendrillon ou Ariel qui voient l’arrivée d’un prince charmant justifier leur vie. Par tous ces récits amoureux, se construisent dans notre imaginaire collectif des mythes de l’amour romantique qui modèlent notre éducation sentimentale. Ces mythes ont tous comme point commun des actes amoureux suivant un même modèle et des comportements sociaux répétitifs. L’amour devient un idéal qu’il faut atteindre en suivant ses symboles, ses principes, ses rites. On intériorise notamment les énoncés suivants : l’amour est plus important que tout, l’être aimé est irremplaçable et l’amour qui s’arrête n’est pas un amour véritable. Mais cette construction de l’amour romantique n’est pas quelque chose de naturel. Au contraire, l’amour tel que nous l’entendons dans notre société hétérosexiste est une construction socio-culturelle. C’est l’idée avancée par la féministe espagnole Coral Herrera Gomez qui affirme que le romantisme est un produit du patriarcat et qu'il joue un rôle fondamental dans la construction binaire et hiérarchique de l'inégalité des sexes. Prendre conscience des dégâts provoqués par les mythes de l’amour romantique et par la monogamie, c’est un premier pas pour réfléchir à d’autres manières de comprendre et de ressentir l'amour d’une manière plus libératrice et égalitaire, quel que soit son genre ou sa sexualité. Alors, pourquoi et comment repenser nos relations amoureuses ? Pour y répondre, Camille Hémet reçoit Thomas, un étudiant en master de science politique à la Sorbonne. Thomas se définit comme un homme cisgenre, queer, gay et blanc.  Iels vont essayer de montrer que l’amour est une construction sociale et que si nous voulons changer le système, cela passe aussi par nos relations amoureuses. D’autres manières de nous aimer sont possibles, en dehors de l'escalator relationnel et des mythes de l’amour romantique. Il ne reste plus qu’à mener cette révolution romantique pour vivre des relations plus profondes, libératrices et empathiques. Bonne écoute à tous.tes et n'hésitez pas à faire parler Contre Culture ! Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet. Musiques : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com) Invité : Thomas (@thomas_trct sur instagram) Références citées : La thèse de Coral Herrera Gómez “La Construcción Sociocultural de la Realidad, del Género y del Amor Romántico” (Université Carlos III de Madrid, 2009) La bande dessinée Les sentiments du Prince Charles de Liv Strömquist La chaîne Youtube de Ben Névert et notamment la série “Entre mecs” Pour aller plus loin : Si vous vous questionnez sur vos relations amoureuses, on vous conseille d’écouter les épisodes du podcast “Le Coeur sur la Table” de Victoire Tuaillon ou encore d’aller jeter un coup d’oeil au blog d’Elisende Coladan, notamment son article L’amour romantique : une construction patriarcale - Elisende: thérapeute féministe et praticienne en sexothérapie (therapie-feministe-elisende.com) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hicham est l’invité du premier épisode de Contre Culture. Avec Camille Hémet, iels ont parlé de services publics, de cours en Zoom, de réformes néolibérales et de dépolitisation. Résumé de l’épisode : Depuis plus d’un an maintenant, les étudiantEs se sentent isoléEs et ne trouvent plus de sens à leurs études. Iels passent la majorité de leur temps chez elles.eux, souvent dans des appartements minuscules, à suivre des cours en Zoom.  Ce contexte de crise sanitaire et cette perte de lien social ont évidemment des conséquences très négatives sur l’état psychologique des jeunes. Selon un sondage réalisé par L’Étudiant/BVA/Orange, dans lequel 2000 jeunes de 15 à 20 ans ont été interrogés en février 2021 sur l’impact de la crise sanitaire, les jeunes se disent angoisséEs, ont peur de décrocher et ne pas trouver un emploi.  Face à ce constat, on est en droit de se demander si cette détresse étudiante est une des conséquences de la crise sanitaire ou bien si elle lui préexistait.  Pour en parler, Camille Hémet reçoit Hicham, un étudiant en troisième année en science politique à la Sorbonne. Iels vont essayer d’inscrire les réalités étudiantes dans une réflexion beaucoup plus globale et systémique. Selon Hicham, le système de l'enseignement supérieur était de toute façon défectueux bien avant la crise du COVID-19. C’est pour cela qu’il nous invite à repolitiser les questions étudiantes pour percevoir le lien entre nos conditions d’études et le système politique. Bonne écoute à tous.tes, et n'hésitez pas à faire parler Contre Culture ! Contre Culture est un podcast animé par Camille Hémet Musiques : Free Royalty-Free Music — Fugue (icons8.com)  Invité : Hicham (@legemeau.fr) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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2021-05-2901:53

Une fois par mois, on réfléchira dans un nouvel épisode de Contre Culture aux conceptions que nous a inculquées la société et on montrera que certaines catégories que nous prenons pour naturelles sont en fait des constructions sociales.  Parce que pour nous, se déconstruire, c’est se défaire de ces stéréotypes et conceptions problématiques pour construire un monde plus empathique et bienveillant.  Le premier épisode sera disponible le 31 mai. Retrouvez votre podcast sur instagram : @podcastcontreculture Et n'hésitez pas à faire parler Contre Culture !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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