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Contre-addictions par Rose

Contre-addictions par Rose

Author: Keren Rose

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Description

Les addictions, comment s’en sortir ? 


Je m’appelle Keren, Rose pour les non-intimes. Vous avez peut-être déjà entendu ma voix dans des chansons comme “La liste” ou lu mes mots dans des livres comme “Kerosene” (2019) ou plus récemment “Les Montagnes roses” (2022).  


Avant même de savoir chanter ou écrire, j’étais dépendante, comme beaucoup d’entre nous. 


J’ai voulu comprendre comment fonctionnait le cercle vicieux de la dépendance, et pourquoi c’était si difficile d’en sortir. L’addiction a ses contradictions que la volonté ignore.


Au travers de discussions décomplexées avec des invités addicts, ex-addicts, thérapeutes, artistes, auteurs, je vous propose de plonger ensemble au cœur de nos modes de fonctionnement. Quelles solutions ont-ils trouvées ? Ce podcast est un récit d’expériences, un podcast pour les gens qui se donnent du mal pour aller bien.


Des suggestions de thèmes à aborder ? Des questions au sujet des intervenants ? Vous voulez en savoir plus sur certains thèmes ou aborder vos addictions et contre-addictions ? Contactez-nous sur les réseaux sociaux :


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💌 Rose : @rosekeren


Attention, ce podcast est dédié à un public adulte averti.

111 Episodes
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🎙Cette semaine, nous explorons l'addiction aux séries avec Bertrand Cochard, philosophe.💬 "Comme tout le monde, j'ai connu des moments où j'étais dépressif, c'est à dire des moments où j'arrivais pas à me motiver. Je n'arrivais pas à travailler. Et je dois dire que je me suis vraiment abandonné à ces tunnels fictionnels. Et c'était finalement la seule manière d'éviter d'avoir à penser à moi-même ".Qui parmi nous n'a pas déjà sacrifié des heures, des jours, voire des mois dans ces labyrinthes fictionnels, à suivre les péripéties de héros fictifs, au point de perdre toute notion du temps ? Depuis le confinement, les plateformes de visionnage visionnaires se sont mises à déverser un déluge d’arches narratives et les abonnements se sont mis à grimper selon un scénario bien connu : celui de l’offre et de la demande. Sauf que la marchandise ici, à en croire notre brillant invité, c’est le vide. Aujourd’hui nous sommes des millions à consacrer notre temps, que l’on croit libre, à des récits savamment concoctés par des experts en captologie dont l'unique mission est de nous rendre accros dès les premières secondes. Et notre invité n'échappe pas à la règle. Agrégé et docteur en philosophie, il est aussi un sériephile repenti. « Les séries, et surtout les plateformes qui les accueillent sont conçues pour générer des comportements addictifs qu'elles ont en commun avec le smartphone, les réseaux sociaux et les jeux vidéo » écrit notre invité dans sa spectaculaire critique des séries "Vide à la demande" à laquelle j’adhère en partie depuis quelques temps déjà. Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épousent parfaitement les courbes statistiques de  notre époque ; époque marquée par un manque de temps mais surtout de sens. Notre activité favorite, au XXIe siècle, est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats, comme le contenu qu'ils diffusent.  Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois en fait assez exhaustivement le tour. Il se questionne notamment sur la fonction qu’ont les séries dans nos vies. Que cherchons nous à faire ou plutôt, que cherchons nous à fuir ? Pourquoi « aller, juste un petit dernier après j’arrête ? ». Si, comme le disait Gilles Deleuze, la philosophie sert à lutter contre la bêtise, nous allons tenter de nous affranchir un peu de la nôtre, et peut-être aussi de celle des autres. Car nous sommes tous pris dans cet engrenage narratif, et s’il est presque trop tard pour en sortir nous pouvons tout de même nous demander si nous préférons contribuer au problème ou à la solution. Alors Merci, Bertrand Cochard, pour ce diagnostic rigoureux et sans concession qui va nous permettre, je l’espère, de réveiller quelques consciences  !. 🖇 Références :📚 Vide à la demande (Éditions L'Échappée, 2024)📱Association « Lève les yeux » Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast💌 Rose : @rosekeren
Les séries sont devenues une drogue sur mesure qui épouse parfaitement les courbes statistiques de notre époque. Une époque marquée par un manque de temps, mais aussi et surtout de sens. Notre activité favorite au XXIe siècle est passive. Elle consiste à tuer le temps face à des écrans plats. Comme le contenu qu'il diffuse. Mais si les écrans et ce qu'on y projette sont un des mots de ce siècle, le fait de binger en est son symptôme le plus flagrant. Parce que derrière ce mot, il y a tout ce qu'on connaît de l'addiction : craving, perte de sens, dépression, déni, hallucinations, paranoïa, honte, plaisirs coupables. Les lendemains de visionnage effréné de série ressemblent souvent à des lendemains de cuite. Mais le sujet est bien plus vaste que la série elle-même, et le philosophe niçois que nous recevons, Bertrand Cochard, dans son ouvrage : "Vide à la demande" en fait exhaustivement le tour. Quelles fonctions ont les séries dans nos vies? Que cherchons-nous à faire, ou plutôt que cherchons-nous à fuir? Pourquoi faut-il absolument regarder cette création que tout le monde encense ? Pourquoi faut-il absolument finir une saison médiocre, juste parce qu'on l'a commencé ? Pourquoi "allez, juste un petit dernier, après j'arrête..." ? Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine, c'est la rentrée ! On en profite pour parler santé mentale de nos enfants avec Anna, enseignante instagrameuse.💬 " Il y a une première étape qui est indispensable, qui est : avoir déjà juste du recul sur son propre usage à soi. Quand on est enseignant, quand on est parent, qu'est-ce qui fait que je n'arrive pas à arrêter de regarder des vidéos ? Je n'arrive pas à arrêter de regarder Twitter ou j'ai toujours besoin de mon téléphone, ça me rassure. Parce que ce téléphone, il a un rôle dans notre vie, il vient combler quelque chose. En avoir conscience ça peut nous permettre aussi de comprendre les comportements des enfants. Il y a un vrai sujet autour des écrans. Ça c'est évidemment une grosse inquiétude des parents, de nous enseignants. Les parents ne savent pas en fait ce que font les enfants devant les écrans. Ils ne s'en rendent pas compte, et ils ne veulent pas s'en rendre compte parce que eux ont cette addiction".Depuis quatre ans, elle illumine les salles de classe avec son enthousiasme contagieux et sa passion débordante pour l'enseignement. Après avoir étudié le droit et l'économie, travaillé en tant qu'attachée de presse, passé neuf mois avec son sac à dos à travers le monde, notre invitée a choisi de donner un nouveau sens à sa carrière, et à sa vie tout court, en se tournant vers l'éducation. Voix influente sur les réseaux sociaux, avec plus de 150 000 abonnés sur son compte Instagram « La vie d’enseignante », elle partage son quotidien de professeure des écoles avec une authenticité désarmante. C'est frais, simple, et tellement utile ! Sa mission ? Changer notre perception des enseignants et révéler la beauté de ce métier si souvent méconnu. Pari réussi ! Mais Anna n'est pas seulement une éducatrice passionnée. Elle est également une penseuse positive et une ingénieuse, toujours à la recherche de nouvelles méthodes pour répondre aux besoins de ses élèves. Elle crée un environnement d'apprentissage dynamique et ludique : de l'accueil matinal en anglais aux rituels comme le “Club des poètes” , en passant par des ateliers sur les émotions, des activités artistiques, théâtrales et des débats. Elle valorise et encourage la lecture, favorise l'intelligence collective et compose elle-même des chansons pour rendre le travail de mémorisation plus captivant. Personne ne s’ennuie ni n’est laissé pour compte avec Anna. Chaque enfant trouve sa place et son espace, et la joie qui règne dans sa classe pourrait presque nous redonner foi en l'avenir, malgré les défis auxquels nos enfants font face dans une société individualiste et numérique. Empathique et attentive à la santé mentale de ses élèves, elle ne sait que trop bien à quel point les addictions peuvent être des réponses inconscientes de l’enfant incompris, délaissé, ou pire, violenté. Elle a connu elle-même les affres des troubles du comportement alimentaire. Ce qui l’a sauvée ? Trouver du sens et être dans la joie grâce à l’apprentissage, une véritable drogue pour elle. Travailler ensemble, apprendre à s'écouter, à se faire confiance : voilà, selon elle, un des rôles principaux de l'école. Et si tout se jouait en école primaire ? Merci Anna d’être avec nous pour répondre à nos questions mais aussi à l'inquiétude ambiante au sujet de nos enfants !🖇 Références :https://www.instagram.com/laviedenseignante/?hl=frCe podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast💌 Rose : @rosekeren
Cette semaine, nous recevons une enseignante qui illumine les salles de classe et Instagram de son enthousiasme contagieux et de sa passion débordante pour l'apprentissage. Si tout se joue dans l'enfance, Anna fait partie de celles et ceux qui changent les choses. Le regard des adultes sur les enfants, mais surtout des enfants sur le monde. Pouvons-nous, parents, enseignants, éducateurs, nous les adultes, donner à notre jeune génération les clés pour qu'elle n'ait pas envie de fuir une vie trop douloureuse. Et si l'apprentissage était une drogue dure ? Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine, on plonge dans la quête de fuite avec Chaton, chanteur, musicien, auteur, compositeur et interprète français💬 "Tu crois que ça me fait marrer ce matin à 5h du mat, d'aller faire du vélo, d'aller courir ? Tu crois que ça me fait marrer franchement de pas fumer ? Tu crois que ça me fait marrer de pas boire, de bouffer du soja à longueur de journée ? Ça me fait pas marrer du tout. En revanche aujourd'hui, si je veux maintenir une forme physique, une forme de lucidité aussi, il y a des efforts que t'es pas pas obligé de faire à 20 ans et que t'es obligé de faire à 40. ".Notre invité ne veut pas de souvenirs, mise tout sur l’avenir et passe son temps à fuir l’instant présent à coup de subterfuges compulsifs dopaminergiques. Sa drogue dure : l’amour. Sa drogue pure : ses 2 enfants. Sa drogue douce : la poésie réaliste sur fond de reggae numérique. Il a « plus ou moins » arrêté de fumer, mais pas d’en parler, il ne boit presque plus, mais semble toujours en gueule de bois d’une longue vie d’ivresse. Il s’est fait interdire de casino mais continue de sévir aux tables de jeux hors de nos frontières. Et c’est cette dépendance qui révèle peut-être le plus sa lutte entre quête de transcendance et emprisonnement, entre hasard et contrôle, plaisir immédiat et souffrance à long terme. Cette addiction complexe illustre parfaitement une tentative humaine de naviguer dans l'absurdité de l'existence, tout en renforçant paradoxalement le vide qu'elle cherche à combler, comme toutes les drogues, nous le savons pourtant que trop bien. Mais qu’est-ce-qu’un joueur sinon un addict optimiste ? Un dégommeur de temps, un amoureux du flow, un dépendant à l’adrénaline ? « J’veux rester en haut, jamais désouler » confie-t-il dans ses textes. Et pour ne jamais toucher le sol des gens « normaux », il délivre 3 albums par an, parfois 4,220 titres exactement depuis 2018. Ajoutez 2 zéros pour le nombre de clopes fumées en les créant. Hyperactif donc, il expérimente au quotidien la terreur de la finitude, et jalouse l’univers de ne pas y être contraint. Il remplit un Trianon sans coller une affiche. Quand Lola ne l’aime pas, il n’aime rien de tout le reste. Il fait des albums et des livres sans aucun producteur ni éditeur, comme on fait des newsletters. En sachant que nombre d’entre nous galèrent déjà avec la newsletter. C’est comme ça qu’on prend de ses nouvelles, on l’écoute. Il  assure que si on a aimé son livre, on l’aimera lui. Et comment vous dire, son livre, je l’ai tellement aimé que j’ai réussi à le faire lire à mon mec qui ne déroge pas de ses 6  Picsou par an. Non je déconne, parfois il a aussi lu tous mes livres. C’est ce qu’il dit en tous cas. Notre invité donc, vous l’avez compris, est un OVNI : "Objet Vomissant le Néant et l’Incertitude". Né Simon Rochon Cohen, connu sous le nom de Siméo avant sa vie de Chaton, son nouveau  blase comme on dit dans l’urbain. Selon l’expression "un chat a neuf vies". Chaton en aura sans nul doute bien plus que ça.🖇 Références :📚 Une vie ancienne (LeContenu.shop, 2024)  ♫♪ Albums & EPs : https://lnk.to/CHATONCe podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast💌 Rose : @rosekeren
"Lorsqu'on est au sol, il s'agit d'écrire. c'est ça, ou fumer, ça ou se goinfrer. C'est ça ou se buter à quelque béquilles que ce soit".  Voici l'un des nombreux aveux issus du livre "Une vie ancienne" de Chaton alias Simon Cohen, notre nouvelle invité.  Simon ne veut pas de souvenirs, mise tout sur l'avenir et passe son temps à fuir l'instant présent à coups de subterfuges compulsifs dopaminénergiques. Sa drogue dure : l'amour. Sa drogue douce : la poésie. Sa drogue pure : ses deux enfants. Mais autour de ce noyau doux, gravitent des addictions plus ou moins douloureuses, mais qui viennent toutes combler la même béance : le manque d'amour. Que ce soit le sucre, le jeu, la musique, la cigarette, le sexe, le travail, Simon est un addict réaliste qui ne connaît pas le déni. Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine, Rose reçoit une artiste workaholic : Magali Ripoll. 💬 "Je suis partie de chez mes parents à l'âge de 17 balais. Donc j'ai traîné partout dans les boites de nuits, les pianos-bar, je veux dire la musique, ça peut être un milieu de la nuit. Et moi je me targuais d'être addict à rien, "oui, mais vous vous droguez, mais machin". Donc ça, c'était la prétention de la bêtise de la jeunesse. Et c'est vrai.  Il y a une guérison qui s'opère dans un moment où on est malheureux et qu'on a un petit coup dans le pif et qu'on se met au piano. Il y a quand même un truc en plus que quand on est à jeun le matin avec un café... ". Elle est de la team « meuf du sud de 78 ». La meilleure, quoi ! La première fois que je l’ai rencontrée, je l’ai aimée. Elle, elle a pas n’a pas eu le choix que de me supporter. J’étais ivre morte. Si, si. Et quelle douceur, quelle compassion et quelle bienveillance ai-je trouvé le lendemain matin à la table du petit déjeuner. J’ai compris que j’avais affaire à un être doué de raison, mais surtout d’un coeur. Elle a accepté immédiatement mon invitation tout en me confiant n’être addict à rien Et vous me direz, alors, qu’est ce qu’elle fout là ? Et je vous répondrais : elle fout … le bordel. Le bordel dans ce que je pense du showbiz. Le bordel dans ce que j’ai toujours cru impossible : faire la conne, sobrement.  Le bordel sur les plateaux télés. Mais en réalité, cette musicienne, accordéoniste de la vie, jouant avec le souffle et les harmonies de la joie , a 2/3 trucs à régler, et c’est tant mieux pour nous. Toute petite, elle se souvient avoir succombé à une addiction particulièrement surprenante. Et je laisse là le suspens à son comble, n’est-ce-pas?. Sa carrière musicale est précédée d’une envie puissante d’exister, de briller. Elle veut être une star, et les étoiles le lui rendent bien. Les auditions se transforment en petits cachets, puis en tournées,  d’artistes aussi célèbres que variés. De Lorie à Charles Aznavour, elle cultive la positive attitude et la vie de bohème. Workaholic, flippée du néant, comme tout addict qui re se respecte pas, (tu vas voir, ça passe un jour et c’est là que ça commence à devenir cool ), reine de la diversification ou devrais-je dire de la diversion à l’ennui qu’elle redoute plus que tout, chanteuse, comédienne,  chroniqueuse, effigie récurrente du magazine Télé Star,  elle est celle qui prête sa voix à ceux qui en manquent dans l’une des émissions préférées des français « n’oubliez pas les paroles ». Oui oui OUI, c’est Magali Ripoll que nous recevons aujourd’hui, et vous allez voir on n’a pas forcément besoin de produit pour être high, et encore moins pour remplir le vide ! 🖇 Références : https://magali-music.com/ Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Notre prochaine invitée est une femme et quelle femme : workaholic, flipper du néant comme tout addict qui ne se respecte pas, reine de la diversification ou, devrait-on dire de la diversion à l'ennui qu'elle redoute plus que tout, chanteuse, comédienne, chroniqueuse, effigie récurrente du magazine Télé Star, elle est celle qui prête sa voix à ceux qui en manquent, dans l'une des émissions préférées des français : "N'oubliez pas les paroles !". Oui, c'est Magali Ripoll que nous recevons jeudi dans Contre-addictions. Et vous allez voir, on n'a pas forcément besoin d'un produit, pour être high ! Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine le récit de notre invité Stéphane X, peut heurter la sensibilité de certain.es. Nous avons décidé d’enregistrer et de publier cet épisode dans le seul but de faire passer un message d’espoir, d’amour et de rétablissement.  💬 "Pendant 36 ans, j'ai consommé. Ça a été tous les jours de l'âge de 15 ans jusqu'à mes 49 ans, j'ai consommé tous les jours. Si c'était pas un produit, c'était un autre. Si c'était pas un produit, c'était de la substitution. J'ai consommé  tous les jours de ma vie pendant 36 ans.  Le constat, il est là aujourd'hui : je sais  que je suis bien dépendant et que je perds la maîtrise de ma vie quand je consomme. ". Mon invité est la preuve vivante que l’amour est au centre de tout. L’amour qui manque et qui ressemble à un trou noir intersidéral dans lequel on s’engouffre sans fin. L’amour qu’on nous a repris et qui devient une tristesse généralisée. L’amour qu’on envie aux autres, et qui se transforme en une haine active de son prochain.  L’amour que l’on cherche désespérément et  qui s’incarnera immanquablement en un produit de choix. Et puis il y a l’amour que l’on reçoit un jour, ce regard que l’on pose sur nous et qui vient réparer peu à peu  tout ce qui s’était apparemment  brisé. On nous voit, enfin, et on nous aime, tel que l’on est. Et c’est précisément ce regard, cet amour, qui transformera la violence de notre invité en un désir de devenir quelqu’un de bien, de fiable de responsable qui donne de l’amour, qui n’utilise pas les gens, et peut-être même finir par aimer ! Parce que c’était pas gagné non plus, cette affaire. Stéphane est dépendant dans tous les domaines de sa vie, et depuis qu’il est capable de marcher, parler, ou cogner. Le sexe, l’alcool, l’héroïne, l’argent, le pouvoir, l’adrénaline. C’est comme ça que la violence sous toute ses formes est devenue sa première addiction. Élevé aux coups, à l’humiliation et aux idéologies fascisantes, il trouve très tôt une nouvelle famille : des gens qui lui ressemblent, croit-il, et qui lui offrent enfin ce sentiment d’appartenance et de reconnaissance qui lui manque depuis toujours. Il se construit alors en dehors des règles, dans l’ultra violence. Braquage, extorsions, enlèvement, tortures, il côtoie des gangs avec des codes de plus en plus extrêmes. Le costume est beaucoup trop grand, et vivre avec tout cela, dit-il, c’est une autre histoire. Et c’est celle-là, précisément, que nous allons découvrir aujourd’hui avec Stéphane, dépendant actif jusqu’a sa cinquantaine, et en rétablissement depuis presque 4 ans. Il ne se drogue plus, certes, mais c’est le changement de trajectoire globale qui est le plus impressionnant. D’aucuns auraient même cru cela impossible. Comme quoi, encore une fois, l’amour et bel et bien au centre de tout. 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
Dans le prochain épisode de Contre-addictions, il est question d'addiction à la violence et tout ce que ce mot peut contenir: milieu carcéral, sexe, alcool, héroïne, soif d'argent, de pouvoir ou d'adrénaline. Élevé aux coups, à l'humiliation et aux idéologies fascisantes, Stéphane trouve très tôt une nouvelle famille, des gens qui lui ressemblent, croit-il, et qui lui offrent enfin ce sentiment d'appartenance et de reconnaissance qui lui manque. Depuis toujours, il côtoie des gangs avec des codes de plus en plus extrêmes. Le costume est beaucoup trop grand "et vivre avec tout cela - dit il - c'est une autre histoire". Et c'est celle-là précisément que nous allons découvrir jeudi avec Stéphane dépendant actif jusqu'à sa cinquantaine et en rétablissement depuis presque quatre ans. Mais c'est le changement de trajectoire globale qui me paraît encore plus spectaculaire que la sobriété qu'il a découvert. Comment un toxicomane grand délinquant multirécidiviste peut désormais s'appliquer à réparer, reconstruire, rester clean et tendre la main à d'autres ? Comment l'amour dans son sens le plus vaste peut il sauver tout le reste ?  Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine nous laissons le micro à Florent Pagny. 💬 "En fait, il ne faut pas oublier que ce produit est une plante. C'est pas une formule chimique, c'est une plante. C'est la nature qui crée ça. Cette plante a des vertus. Alors là, on parle de l'addiction récréative depuis tout à l'heure, mais je peux te dire que la partie médicale,  comment elle m'a aidé, mais c'est un truc de malade.". Mon invité est un philosophe qui n’a pas été beaucoup à l’école. Une célébrité qui ne connaît pas les réseaux sociaux. Un amoureux de la nature qui ne pratique pas la langue de bois. Un fumeur de cannabis qui ne fume plus. Une grande gueule qui ne cherche pas les conflits. Un Artiste et un businessman français, résidant en Patagonie, qui se considère comme citoyen du monde. "Je suis quelqu’un de normal”, dit-il, “et en même temps, de super particulier. Je peux être en marge tout en respectant la page. Je suis tout et son contraire, et ça me va bien". Un interprète lyrique, baroque, de variété, qui se réinvente dans des styles hétéroclites, et dont l’unité réside dans sa voix unique qui fait le lien entre tout ce qu’il est. Et on sait ici que le rétablissement est un chemin vers l’unité au beau milieu de nos contradictions. Le suspens est à son comble n’est-ce-pas?… Bon je sais que vous l’avez reconnu depuis les mots "Patagonie" et "interprète lyrique" de variété , Monsieur Pagny nous fait l’honneur de venir parler de sa vie, et plus précisément de sa consommation de delta-9-tétrahydrocannabinol,  appelé communément le THC,  principal composant psychoactif du cannabis. On parlera aussi d’addiction aux crevettes et à la liberté, de passage à vide et de trou dans le bide, de parentalité, d’hyperactivité automédiquée, de destinée, de maladie, d’amour et de maladie d’amour…. 🖇 Références : 📚 "Pagny par Florent" Éditions Fayard, 2023 Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Si on vous dit Patagonie, Caruso, The Voice... Vous nous répondez avant d'avoir pu ajouter : liberté de pensée, mono-look ou THC : Florent Pagny.  Rose connaissait le chanteur doté d'un organe surpuissant, elle a découvert l'homme : un être doué d'une sagesse innée.  Son addiction : le delta 9 Tétrahydrocannabinol appelé communément le THC, principal composant psychoactif du cannabis. Mais Florent fait partie de ceux qui ont trouvé dans la substance un salut à ne pas prendre comme exemple - si on n'a rien en commun avec ce garçon angoissé, timide et égocentré - avant d'avoir découvert son "médicament" comme il l'appelle.  Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙À une semaine des JO, l'épisode va être sportif avec le Dr Michaël Bisch, psychiatre à la Maison des Addictions de Nancy, vice-président de la Fédération Française d’Addictologie, secrétaire général du RESPADD 💬 "Ce qui est certain, c'est que certaines activités physiques sont très pourvoyeuses de ces neurotransmetteurs-là. Et là, il faut plutôt être prudent. C'est-à-dire que globalement, l'idée, justement, c'est de ne pas remplacer une addiction par une autre... Si, pour avoir ma sécrétion de neurotransmetteurs, je me détruit les muscles et j'ai besoin d'en faire toujours plus.". Le milieu sportif, souvent perçu comme un sanctuaire de discipline et de santé, peut également être le terrain de comportements compulsifs et addictifs. Et cette thématique gagne de l’intérêt si l’on en croit l’évolution de l’occurrence des termes sport, addictions et athlètes dans la littérature scientifique (qui est passée de 0 en 2000 à 200 en 2022.) Si l’addiction répond à deux fonctions de manière générale, soit la recherche du plaisir, soit le soulagement d’une souffrance, la conduite dopante, elle, n’a pas cette vocation, mais plutôt celle de surmonter un obstacle réel ou imaginaire. Et si le dopage se définit par tout procédé utilisé afin de surmonter un obstacle réel ou imaginaire,  n’est-ce pas aussi ce que font tous les addicts de façon générale dans n’importe quel domaine professionnel ? À noter aussi que l’on peut se doper avec des substances addictogènes ou non,  et que l’on peut avoir aussi des facteurs de vulnérabilité individuels et environnementaux de par son appartenance au milieu sportif…  Bref, vous l’avez compris, les frontières sont ténues entre ces domaines, et l’on se perd dans la nébuleuse symptomatique. Des axes très différents se dessinent :  le dopage en tant que conduite addictive, mais aussi l'addiction à l’exercice physique, et enfin bien sûr, la pratique du sport comme moyen thérapeutique pour faire face aux addictions. À cela, un 4ème axe peut être envisagé : celui des conduites addictives chez les athlètes, c’est-à-dire  sans intention d’augmenter leur capacités, mais  simplement pour échapper à un quotidien de pression, mais aussi combler la chute de la production d’endorphines, entre autres, lorsque les carrières touchent à leur fin…. Pour faire le tour de ces sujets : bigorexie, orthorexie, addiction au sport, dopage, conduites addictives en milieu sportif,  les impacts à la fois sur la santé individuelle et sur l'intégrité du sport, mais aussi et surtout la pratique sportive en tant que moyen de prise en charge des addictions, nous avons la chance d’accueillir le Dr Michaël Bisch, éminent psychiatre à la Maison des Addictions de Nancy, vice-président de la Fédération Française d’Addictolgie, secrétaire général du RESPADD (Réseau des établissement de santé pour la prévention des addictions), dont la 28ème édition cette année, s’intitulait "Sport, activité physique et addictions".  Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Vous avez des symptômes de sevrage à l'arrêt de l'activité physique ? Votre seuil de tolérance à l'effort ne cesse d'augmenter ? Votre usage du sport est il répété ou trop intense ? Avez vous tendance à prendre des anti-douleur avant même d'aller pratiquer votre activité physique ? Mais surtout, avez vous réduit les autres activités de votre vie, qu'elles soient sociales ou affective ? Autant de critères d'addiction au sport. Dépendance à ne pas prendre à la légère et qui peut faire souffrir autant que certaines toxicomanie. Mais le lien entre le sport et l'addiction est complexe. Bigorexie orexis addiction au sport, mais aussi dopage, conduites, addictives en milieu sportif et enfin, la pratique sportive en tant que moyen de prise en charge des addictions. Le sport est au coeur du sujet des addictions et de façon aussi diverse que surprenante, parfois. Sport et addiction ,le revers de la médaille, c'est ce jeudi avec le docteur Michaël Bisch, éminent psychiatre à la Maison des Addictions de Nancy et vice-président de la Fédération Française d'Addictologie spécialisée dans le domaine sportif et secrétaire général du RESPADD Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine nous examinons en profondeur la contradiction avec Maxime Rovere, philosophe de l’interaction 💬 "C'est là qu'intervient le modèle de la navigation. Ça veut dire qu'on n'est plus dans une décision. C'est-à-dire je décide de ma vie, je décide de moi ou bien tout est déterminé, j'y peux rien, je me laisse emporter. Non, on est dans quelque chose qui est intermédiaire et où en fait, on navigue... ". C’est au détour de mes écoutes compulsives des émissions de France Culture, entre autres , que je découvre notre invité. Et c’est le titre de son ouvrage dont il faisait la promotion qui a immédiatement et sans surprise attiré mon attention : effectivement, « Se vouloir du bien et se faire du mal » pourrait à elle seule contenir toutes les définitions possibles de l’addiction. Cet ouvrage, qui traite bien plus en réalité des interactions entre des êtres bien distincts, plutôt qu’entre soi et soi (comme dans le cas précis de l’addiction), n’en est pas moins une exploration fascinante des tensions internes qui animent nos vies et des forces invisibles qui façonnent nos choix. Parce que la philosophie interactionnelle dont se revendique notre invité, permet surtout un examen profond de la nature humaine et des motivations qui nous poussent à agir de manière contradictoire. En approfondissant le sujet, me tombent immédiatement du ciel : Spinoza, son Éthique, son clan, et ses méthodes pour exister. Parce que si mon invité devait souffrir d’une quelconque addiction, ce serait sans nulle doute à la philosophie de Spinoza, et en particulier au livre central du philosophe, L’Éthique, dont il dirige la dernière traduction. Il y a pire comme addiction vous me direz… Quoique notre invité ait peut être connu des craving inattendus et des descentes vertigineuses dont nous ne soupçonnons pas l’existence durant l’étude des textes du sage Néerlandais. En creusant encore je découvre non seulement que nous venons de la même ville de la région PACA, mais aussi de la même ère où l’on creusait à coup de claques et non de clic, que nous avons passé notre bac dans le même lycée. Mais tandis que je repiquais ma terminale avec, oui, un pauvre 9 en philosophie, mon invité se lançait dans une exploration de toutes sortes d’écoles : École Normale Supérieure, École du Louvre, École française de Rome… Aujourd’hui chercheur en philosophie, ses travaux s’étendent de l’histoire de la philosophie à la littérature et ses traductions, en passant par l’art. Ces derniers temps, il se lance dans l’apprentissage de la guitare, et je mentionne cette information dans l’unique but de souligner le seul domaine dans lequel j’ai peut-être encore un peu d’avance sur Maxime Rovere. 🖇 Références : 📚 Se vouloir du bien et se faire du mal (Éditions Flammarion, 2022) Le clan Spinoza (Éditions Flammarion, 2017) 📺 m.youtube.com/watch?v=oApu_IVn7p4 Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Une dernière ligne... Promis, après j'arrête. C'est ce que je me disais en lisant les ouvrages du philosophe Maxime Rovere. Je n'ai pas dormi pendant deux jours pour préparer cet épisode. J'ai eu des highs, j'ai soûlé tout le monde, j'ai eu envie de fumer... beaucoup. J'étais fière, heureuse, remplie. Je n'ai pas eu faim, ni soif et j'ai oublié le temps. Oui, si l'apprentissage est une drogue dure, la philo s'apparente pour moi aux effets de la cocaïne, mais sans les redescentes, heureusement... Et ça s'entend. Alors pardon pour les enflammades, les coupes de parole, les logorrhées, j'aimerais faire autrement, mais pour le moment, ma joie et ma folie d'apprendre sur moi et les autres, n'ont d'autre choix que de se manifester ainsi. Dans cet épisode, accrochez-vous bien parce que Maxime Rovere nous emmène toucher les cimes de la compréhension de soi et des autres. Brèches, liberté, crises, fuites, failles, déterminisme, le bien, le mal, l'acceptation, la relation aux autres, les interactions, l'inné, l'acquis et Spinoza... évidemment. Tout y passe ! Je vous souhaite de tripper autant que moi. Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine, on parle de la vie, des excès avec modération, et de l'hypocondrie avec Agathe Lecaron, présentatrice télé, podcasteuse et entrepreneure. 💬 "Pour moi, c'est très culturel. C'est pour ça que je pense que c'est quand même important de déconstruire culturellement le côté positif de l'alcool. C'est quand même un truc qui est très mauvais pour la santé, enfin je veux dire, c'est du poison.". Élevée comme de nombreux enfants des 70’s à coup de gitanes-sans-filtres-vitres-fermées-dans-la-R5, notre invitée fume sa première cigarette à 11 ans et demi. La clope, dans sa famille, c’est culturel. Et l’alcool aussi. Sa mère travaille dans le milieu viticole, organise des dégustations de vins à la maison et lui fait goûter, naturellement, les fonds de bouteille. À 14 ans, elle fume régulièrement et prend sa première cuite. Au Malibu Ananas, évidemment. Oui, en 88, la noix de coco avait la cote. Après ce remake d’Alerte au Malibu, ce sera du « grand n’importe quoi ». Elle m’a confié avoir eu une grande carrière festive. Et j’avoue que cela m’a un peu surprise parce qu’elle est bien trop fraîche pour une nana qui a consommé exagérément. Mais aussi parce qu’elle anime brillamment depuis 2016 La Maison des Maternelles sur France 2, et qu’on ne l’imagine pas s’être pris une cuite avant de parler musculation du périnée. Et pourtant… Elle a donc fait la fête très fort, mais 2 enfants plus tard, elle dit être devenue la « reloue qui fait remarquer aux autres qu’ils boivent trop ». Mais la reloue “sympa”, précise-t-elle sur le champ. Elle officie aussi auprès d’Ali Rebeihi, le samedi matin sur France 2, dans l’émission dont le nom et le contenu lui vont comme un gant : Bel & Bien. Un gant de crin, parce que nous allons le voir, elle est un adorable paradoxe. Vous l’avez compris, c’est Agathe Lecaron qui est avec nous aujourd’hui pour parler cigarette, alcool, hypocondrie, angoisses, fringues, teuf, apéro, rock’n roll, maternité, 50aine, émotions, hormones, good vibes. Nous allons parler de la vie quoi ! 🖇 Références : 📺 présentatrice télé de @lamaisondesmaternelles et @beletbien.tv  🎧 Productrice podcast @expodcast1 et @podcast_les_rescapes 👯‍♀️ Créatrice de la marque @ronronparis Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Vous vous souvenez du Malibu ananas ? Si ce n'est pas le cas, c'est que vous n'êtes pas un enfant des 90's. Dans le prochain épisode de Contre-addictions avec Agate Lecaron, entrepreneuse, journaliste, podcasteuse, notamment créatrice du podcast "Ex" et "Les rescapés", mais surtout animatrice de "La Maison des Maternelles" sur France 2, nous parlerons première cuite, première cigarette, dimension sociale de l'alcool, de l'aspect générationnel, de tout ce qui a nourri les enfants des années 70. Nous parlerons hypocondrie, maternité, fêtes à outrance, mais surtout de tout ce qui a sauvé et continue de sauver notre invité. Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et Contre-addictions.
🎙Cette semaine, nous analysons comment la drogue a réussi à s'infiltrer dans nos vies avec David Weinberger, sociologue, spécialiste de l’analyse de l’offre illicite des drogues et chargé de mission recherche à la MILDECA. 💬 "Ça impacte aussi, je dirais, la perception de nos enfants, c'est-à-dire la manière de voir le monde. Une manière qui est exclusivement centrée sur du consumérisme où l'argent rapide, l'argent facile, devient accessible, un trafic de stupéfiants et crée comme ça des ambitions et des modèles sur lequel il me paraît très important de travailler pour proposer d'autres perspectives. Des perspectives qui sont plus inclusives, plus constructives pour la société.". Les hommes ont toujours eu recours aux drogues, une pratique qui remonte à l'aube de l'humanité. Mais au fil des époques, les substances consommées varient, s’intensifient, évoluent, disparaissent, réapparaissent, se modifient, voyagent aussi, beaucoup. Les avancées scientifiques des derniers siècles ont conduit à une diversification et une industrialisation du marché des drogues. Aujourd’hui, on peut acheter partout, toutes sortes de drogues et de toutes les façons possibles. Certaines substances telles que la cocaïne, jusqu’ici réservée à des milieux urbains et aisés, font leur entrée dans les campagnes. La géographie du marché des drogues affiche une nette diminution des différences de consommation entre les milieux ruraux et urbains. Entre autres. Pendant ce temps, les bénéfices liés à ce marché explosent, passant de 2 milliards en 2010 à plus de 4 milliards en 2023. Et la violence, elle aussi, s’accroît. Une succession de règlements de compte dans des toutes petites villes, des victimes de plus en plus jeunes. Derrières les armes, souvent pas plus de 18 ans non plus. Le haut du spectre ne se mouille pas, et envoie les petites mains faire régner l’injustice. Le trafic de stupéfiants est la première économie criminelle, depuis toujours, et dans tous les pays du monde. Les routes de la drogue représentent un réseau complexe et tentaculaire qui s'étend à travers le monde, alimentant un commerce illicite aux conséquences dévastatrices tant sur le plan sanitaire, que sur le plan politique, économique et social. Et pour nous éclairer sur les rouages de ce commerce clandestin et les défis qu'il pose à notre société, nous avons la chance de recevoir David Weinberger, sociologue, chercheur spécialisé dans l'étude des trafics illicites de stupéfiants et la criminalité transnationale. Co-fondateur de l’Observatoire des criminalités, et aujourd’hui chargé de mission recherche à la MILDECA, que nous connaissons bien sur ce podcast. Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives 📚 "Contre-Addictions", le livre, disponible aux Éditions Eyrolles Bien-Être 💌 Contre-addictions : @contreaddictionspodcast 💌 Rose : @rosekeren
Jeudi prochain dans Contre-addictions, on se laisse plonger dans le monde complexe et tentaculaire des routes de la drogue. Pour nous éclairer le sociologue et expert en trafic illicite et chargé de mission Recherche à la MILDECA, David Weinberger. Quels sont les acteurs clés impliqués dans ce réseau complexe ? Quels sont les facteurs économiques, politiques et sociaux qui facilitent la prolifération des routes de la drogue ? Comment les autorités tentent-elles de lutter contre ce commerce illicite et quelles sont les principales difficultés auxquelles elles sont confrontées ?Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose, Contre-addictions et Double Monde.
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