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Conversations secrètes
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Author: Conversations secrètes
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© Yann Baradeau
Description
Une très grosse dose de culture cinématographique à chaque épisode, avec ce podcast qui s’en va disséquer une œuvre en profondeur, alternant discussion entre les hôtes (Ismaël et Yann) et l’intervention de spécialistes. (podmust)
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37 Episodes
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La rentrée est maintenant bel et bien là, les soirées d'étés et les journées de farniente au bord de l'eau ne sont plus qu'un lointain souvenir. Pour convoquer un été indien, et vous offrir un peu de répit. Conversations secrètes, vous emmènent aujourd'hui en Californie. Rejoindre les plages de la côte ouest, les années 60 et la jeunesse américaine, avec Big Wednesday de John Milius. 
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Conversations Secrètes, le podcast est à Cannes ! Durant une dizaine de jours, nous vous partageons nos coups de cœurs et nos surprises du festival.
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Pour cette dernière émission cannoise, nous retrouvons Jacky Goldberg (journaliste aux Inrocks) pour évoquer pêle mêle Quentin Tarantino, Nanni Moretti et Martin Scorsese.
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Conversations Secrètes, le podcast est à Cannes ! Durant une dizaine de jours, nous vous partageons nos coups de cœurs et nos surprises du festival.
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Aujourd'hui Le livre des solutions de Michel Gondry, présenté pour la quinzaine des cinéastes.
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Aujourd'hui deux films sont au programme !  Jeunesse (Le Printemps) de Wng Bing. Et Mayd December de Todd Haynes.
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Aujourd'hui deux films sont au programme !  Indiana Jones et le Cadran de la destinée de James Mangold. Et The Zone of Interest de Jonathan Glazer.
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Pour cette deuxième émission nous poursuivons avec Le Procès Goldman de Cédric Kahn. 
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On commence avec le film d'animation de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach : Linda veut du poulet !
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Pour cette nouvelle émission, direction les vacances, le soleil et les îles, on vous emmène en Italie. Le voyage nous a été concocté avec soin par Sophie Letourneur que l'on retrouvera en milieu d'émission pour un entretien. 
 
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Lorsqu'il s'attaque à l’adaptation du roman "Make Room! Make Room!" de l'écrivain américain Harry Harrisson, Richard Fleischer compte déjà plusieurs succès à son actif, qu'il soit critique ou populaire. Véritable touche à tout à Hollywood, on l'aura vu se confronter au film noir avec Bodyguard, à la science fiction avec notamment  20 Milles lieux sous les mers et le Voyage fantastique ainsi qu'à la chronique policière avec le brillant Les flics ne dorment pas la nuit  sorti une année avant Soleil Vert, en 1972.
Devenu culte avec le temps, et ses nombreux passages à la TV, Soleil Vert reste brûlant d'actualité.  Embarquons donc ensemble pour un petit retour vers le futur en compagnie de Nicolas Tellop, auteur de "Richard Fleischer, une œuvre" 
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Pour cette nouvelle émission nous allons nous pencher sur le film qui aura fait vibrer les cinéphiles de tous horizons en ce début d'année cinématographique. Aujourd'hui, nous faisons route vers l'enfance. Celle de Steven Spielberg, qui après plus de 50 ans de carrière et 24 longs métrages, signe avec The Fabelmans une œuvre aussi intime qu'autobiographique. 
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Aujourd'hui, clope au bec et regard hagard, nous retrouvons le détective privé, le plus à l'ouest de Los Angeles. Drôle, déphasée et mélancolique, l'incarnation de Philip Marlow par Eliott Gould dans The Long Goodbye de Robert Altman est restée gravée dans les mémoires. A tel point qu'elle méritait bien qu'on y consacre une émission. 
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Nous débutons cette nouvelle année par une œuvre de l'an passé. Certains journalistes et cinéphiles avaient sans doute été un peu vite en besogne au moment d'établir leur top des 12 derniers mois, oubliant peut-être avec Godland  l'un des films les plus marquants et audacieux de 2022. Cap donc sur l'Islande et ses territoires aussi magnifiques qu’inhospitaliers.  
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Nous recevons pour cette émission Alain Bergala, qui nous parle de Jean Luc Godard et plus précisément de Sauve qui peut (la vie), film qui marquera en 1980 le retour du réalisateur helvète aux affaires cinématographiques. Ainsi, si on compte treize longs métrages du réalisateur au cours des années 60, les cinéphiles auront dû attendre près de treize ans avant de découvrir un nouveau film de Godard en salles, entre Week-end sorti en 1967 et l’œuvre qui nous intéresse donc aujourd'hui.
Au début de la décennie 80, Godard est de retour donc, mais pile à l'heure encore une fois, se faisant comme personne l'écho d'un monde à la dérive, dans lequel les relations inter humaines sont devenues plus complexes que jamais, où les liens de communication de plus en plus puissants restent pourtant impuissants à nous rapprocher, et où même l'amour semble avoir du mal à trouver place. Comme le dit Paul Godard, magistralement interprété par Jacques Dutronc : « On a envie de se toucher, mais on y arrive qu'en se tapant l'un sur l'autre». Musique !  
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Cinéaste depuis plus de quinze ans, Alice Diop ne s'était jusqu'à présent jamais aventurée dans le domaine de la fiction. Aiguisant son regard par l'intermédiaire de documentaires, elle avait notamment questionné la vision portée par de jeunes hommes de banlieue sur l'amour et les femmes dans le très beaux « Vers la tendresse » en 2016. 
Avec le brillant « Nous », sorti en 2021, la réalisatrice nous proposait un voyage le long de la ligne du RER B, allant à la rencontre de ses habitants, d'un mécanicien Malien en passant par une infirmières visitant ses patients ou des fidèles commémorant la mort de Louis XVI. Par ce geste, elle interrogeait la possibilité de retrouver un monde commun dans ce dédale de singularités - et déjà, pointait le spectre de son enfance qu'elle évoquait par le biais des films de famille. 
Avec Saint Omer, Alice Diop semble faire le chemin inverse pour arriver à la même destination universelle. Troquant le périple et l'errance pour le quasi huis clos, elle ausculte un fait divers à travers le prisme de deux personnages principaux. Personnages que beaucoup de choses rassemblent mais qui, par leurs différences et par le regard porté par l'une sur l'autre, permettront aux spectateurs que nous sommes de rendre sa complexité à celle qui a commis un infanticide.
Retour pour un bref moment sur un film qui a marqué le duo de Conversations Secrètes.  
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Aujourd'hui place à l'amour et à la mort, place au feu et à la glace, place « Au Temps d'Aimer et au Temps de Mourir » de Douglas Sirk. 
Nous profitons en effet de la récente mise en avant de son réalisateur par la Cinémathèque française pour revenir vers ce film inépuisable et ce, en compagnie de Bernard Eisenschitz en personne, qui vient de publier aux Éditions de l'Œil un ouvrage de référence sur le cinéaste allemand, Douglas Sirk, né Detlef Sierck. 
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Aujourd'hui, nous allons nous enfoncer dans un noir profond que n'aurait pas renié Pierre Soulages. Aujourd'hui nous allons plonger dans Bowling Saturne, et pour nous éclairer nous aurons le plaisir d’accueillir sa réalisatrice, Patricia Mazuy.
Si dans Paul Sanchez est revenu, son précédent long métrage, Patricia Mazuy nous offrait un thriller teinté de comédie et de burlesque, Bowling Saturne nous emmène cette fois-ci baigner au plus profond de la noirceur de l'âme humaine. Ici deux demi-frères, l'un flic aux dents longues et l'autre mystérieux marginal, sont confrontés au décès du père et vont devoir en assumer son héritage. Un héritage matériel d'une part, un bowling de banlieue sera repris en gérance, et un héritage immatériel d'autre part, celui de la violence sourde laissée en succession par un paternel féru de chasse aux gros gibiers. Frontalement mais sans complaisance, Patricia Mazuy va s'attacher à questionner l'insondable et nous emmener au bord du précipice. 
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Sorti sur nos écrans en 1992, Simple Men vient conclure une trilogie de longs-métrages entamée trois ans plus tôt avec L'Incroyable vérité puis Trust me, dont les intrigues prenaient également pour cadre Long Island dans la banlieue new-yorkaise. Avec ces trois films, Hal Hartley se faisait une place de choix parmi la critique et les cinéphiles qui saluèrent une liberté de ton et un regard vif et drolatique sur l'Amérique de l'époque. Trois décennies plus tard, alors que le cinéaste a peu à peu quitté nos écrans, se pose une question : que reste-t-il du bon souvenir que nous gardions des premiers films de Hal Hartley ?
Avant de nous attarder plus spécialement sur Simple Men - film qui, à Conversations Secrètes, nous divise -, nous allons écouter Adrien Durand, journaliste et rédacteur en chef du magazine Le Gospel, qui dans son 10e numéro intitulé "Gloire aux outsiders !" consacre un très bel article au réalisateur new-yorkais.
 
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Drame shakespearien autant que film de genre, le premier long métrage d'Arthur Harari, sorti en 2016, lorgne plus vers le ciné US de James Gray que vers la production hexagonale actuelle. 
Celui qui creusera un peu plus son sillon de rêveur obsessionnel et iconoclaste avec le remarquable Onoda, signe ici un film de genre aussi noir que brillant, comme l'indique si bien son titre. Pour cette nouvelle, émission on porte notre regard sur Diamant Noir.
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Nous prenons la route des sixties et de la Californie pour nous frotter au Shampoo de Hal Ashby. Film Sortie en 1975 mais dont l'histoire prend corps en 1968.
Lundi 4 novembre 1968, les Etats-Unis d'Amérique s'apprête à élire leur 37e président. Lundi 4 novembre toujours, un coiffeur répondant du nom de Georges Roundy, quitte sa maîtresse et file à travers la nuit pour rejoindre Jill sa régulière du moment. Naïf homme à femmes, le personnage interprété par Waren Beatty n'aura de cesse de naviguer d'une conquête à l'autre, ne sachant plus ou donner de la tête ni même du sèche-cheveux. Coiffeur de ses dames, connu de toutes les femmes en manque d'ivresses que connait Los Angeles, le jeune homme rêve d'ouvrir son salon, mais sa candeur et ses pulsions l'empêcherons d'arriver à ses fins et de réaliser son propre rêve américain.
Le films à des allures de Dream Team de l'époque, Waren Beatty en personnage principal qui enfile également pour l'occasion sa casquette de producteur, le scénariste Robert Towne déjà à l'oeuvre un an plus tôt sur Chinatown, Lazlo Kovacs à la photographie (celui-là même qui aura officié pour Cinq pièces faciles et Easy Rider), un casting d'excellent seconds rôles (Julie Christie, Lee Grand, Goldie Hawn...) et enfin l'un des réalisateurs en vue du moment Hal Ashby.
Du beau monde donc à l'œuvre pour cette comédie douce amère, qui, sous ses atours de film léger,  offre un regard acéré sur le basculement que connaîtra l'Amérique à la fin des années 60 et au début des années 70. Pauline Kael, célèbre critique du New Yorker en fera le constat déclarant lors de la sortie du film : « La temporalité de Shampoo est si proche de nous que nous oublions par moment qu'il appartient au passé, et soudain nous prenons douloureusement conscience de tout ce qui a changé ». Entre 1968 et la sortie du film en 1975, les Etats-Unis auront donc connut la fin des illusions libertaires des années 60 et le film se propose déjà d'en tirer un bilan. 
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Il serait difficile de revenir sur la totalité de la carrière de Sidney Lumet qui a duré plus de cinquante ans. Cinquante années qui ont vu éclore sous l’œil du maître quelques-uns des plus grands films de l’histoire du cinéma américain, de Douze hommes en colère au Prince de New-York en passant par Serpico.
Parmi toutes ces merveilles, Conversations secrètes a choisi de revenir aujourd’hui sur une production plus modeste mais non moins appréciée des connaisseurs de l’œuvre du cinéaste new-yorkais : le très beau « A bout de course ».
Tourné à la fin de l’été 1987, « Running On Empty » (c'est son titre original) sortira dans les salles un an plus tard sans trouver le succès. Le film est redécouvert et accueilli avec enthousiasme par la critique française en 2009 à l’occasion d’une ressortie en salles dans l’Hexagone. 
« A bout de course » suit la famille Pope contrainte de vivre dans la clandestinité depuis que les parents, des activistes gauchistes, se sont rendus coupable d'un attentat à la bombe dans une usine de Napalm en 1971. Les deux enfants, et surtout Danny (ici interprété par le lumineux River Phoenix) vivent assez mal cette vie de mensonges et de fuites. Bien qu’entouré d’une famille chaleureuse, aimante et soudée, l'adolescent ne supporte plus de devoir se camoufler à un âge où l'on aime à s'affirmer. N'ayant pas connu la période contestataire de ses parents dans les années 70, ni le drame du Viet Nam, Danny se retrouve à assumer un passé dont il sent détaché et loin de toutes ses considérations, il n'aspire qu'à une chose : la normalité.
Sous ces faux airs de thriller politique d’un côté et de « coming of age » de l’autre,  « A bout de course » est avant tout un très grand film sur cette drôle d’institution qu’est la famille américaine, les liens puissants qui s’y tissent, liens qui libèrent autant qu’ils aliènent. C’est aussi un grand film sur la musique de l’âme et du cœur, celle à laquelle on se doit de prêter l’oreille pour mieux y accorder nos vies. 
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