Culture.TW sur Rti/Taïwan

Après l'Xpark à Taoyuan et l'aquarium national de Pingtung, Taïwan s'apprête à inaugurer son troisième grand site marin : le Taichung Aquarium, qui ouvre officiellement ce 21 août 2025. Quatorze ans de développement, plus de 1,3 milliard TWD (environ 37 millions d'euros) investis, et un objectif clair : réinventer la façon de découvrir la vie marine. 🏛 Un design totalement ouvert, inédit à Taïwan Implanté dans le quartier portuaire de Taichung, le bâtiment rompt avec les codes des aquariums traditionnels. Ici, pas de séparation stricte par des vitrines fermées : l'espace est pensé pour une immersion directe dans les écosystèmes, avec une circulation fluide entre les zones. Le cabinet Yuan Sheng Lih Architects a imaginé un parcours où architecture et scénographie s'effacent au profit de l'expérience sensorielle. 🌊 Des installations uniques Parmi les innovations majeures : Un bassin à marée intérieur, reproduisant le rythme naturel des côtes. Un aquarium de manchots ouvert, premier du genre dans le pays. Une zone intérieure de zones humides, jamais expérimentée à Taïwan, combinant observation et pédagogie environnementale. Chaque espace est conçu pour mêler éducation, conservation et découverte sensorielle, avec un contact rapproché entre visiteurs et milieux aquatiques. 🎟 Tarifs et accès Le billet standard est fixé à 500 TWD (~14,25 €), avec un tarif réduit à 400 TWD (~11,40 €) pour certains publics. L’entrée est gratuite pour les jeunes enfants. Avec cette ouverture, Taichung renforce son attractivité touristique sur la côte ouest et affirme sa place dans l’éducation et la sensibilisation à la préservation marine.

 Cette semaine, La Ville en pratiques explore deux regards très différents sur Taïwan : d'un côté, l'esthétique singulière de son patrimoine urbain ; de l'autre, les enseignements stratégiques d'un exercice militaire à l'échelle nationale. 🪟 Patrimoine urbain : l'authenticité du quotidien Au fil des ruelles, des façades vieillies et des escaliers raides, Taïwan cache un charme que l'on ne retrouve plus dans les constructions récentes. Les immeubles sans ascenseur, vestiges d'une époque où la verticalité urbaine rimait avec sobriété, offrent un témoignage vivant du passé architectural de l'île. Autre trésor discret : le verre à motifs, aux dessins géométriques ou floraux, qui orne encore certaines fenêtres et portes. Ces éléments décoratifs, souvent ignorés, racontent l'histoire esthétique des quartiers populaires. 📺 Voir la vidéo “Taiwan Sensibility” 🛡 Une défense en grandeur réelle Taïwan vient de mener le plus grand exercice militaire de son histoire récente. Dans l'épisode 50 du podcast Taiwanology, la journaliste de défense Silva Shih analyse ce que cette simulation révèle de la stratégie de l'île : coordination entre forces armées, gestion des infrastructures critiques et préparation de la population face à un scénario de crise. Ces manœuvres ne sont pas seulement un test technique : elles traduisent une volonté politique et un message adressé à la fois à l'intérieur et à l'international. Ce qui nécessite aussi toute une logistique urbaine et citoyenne. 🎧 Écouter l'épisode “Ce que les plus grands exercices militaires de Taïwan révèlent sur sa stratégie de défense” 🎙 La Ville en pratiques propose chaque semaine une plongée dans l’actualité des villes taïwanaises — des détails du quotidien aux grandes manœuvres qui façonnent leur avenir. Bluesky : Clément Tricot Twitter : Clément Tricot Le PODCAST sur Spotify Le PODCAST sur Google podcast Le PODCAST sur Apple Podcast

A côté du Jardin Terrestre (地球花園) à Xingang dans le comté de Chiayi, le Musée de la Campagne Ding Tsai Yuan se niche au cœur des rizières. C'est un musée qui vous fait plonger dans l'atmosphère rétro des années 1950 à la campagne, mais M. Chen Ming-huei (陳明惠), qui a porté ce projet, pense surtout au futur.  Il s'est d'abord attaché à redynamiser la communauté, à travers notamment la reconstruction de l'ancienne gare en bois, qui voyait autrefois passer les trains remplis de canne à sucre. Il a organise aussi diverses activités qui encouragent les personnes âgées à tisser des liens, les jeunes étant souvent partis vivre en ville.  Un jour, les gens reviendront dans leur village natal et ressentiront de la nostalgie. Grâce à ce musée, ils pourront retrouver leurs racines. C'est ce qui motive M. Chen Ming-huei.   Non loin de là, se trouve aussi un autre musée, de la décoration en céramique fragmentée, Bantaoyao, qui est le paradis pour les enfants ! On trouve aussi dans le village d'énormes fresques murales en céramique fragmentée et les boîtes aux lettres sont aussi en céramique, chacune est unique ! Malheureusement, c'est l'une des régions touchées par les récentes inondations. Espérons que les habitants surmonteront cette épreuve et que ces musées pourront réouvrir leurs portes au grand public prochainement ! Pour approfondir le sujet : Découvrir ce musée : le site officiel, une présentation vidéo, un aperçu de ses activités M. Chen Ming-huei sauve un mur en terre et en bambou d'une veille maison pour le transporter dans le musée Reconstruction de l'ancienne gare en bois, également entreprise par M. Chen Ming-huei Documentaire (en chinois) sur M. Chen et son musée de la campagne Site officiel de Bantaoyao, musée de la décoration en céramique, le paradis pour les enfants ! La machine qui permet de fabriquer de la corde à partir de paille sans électricité, présentée par M. Chen Ming-huei : Une présentation de Bantaoyao par RTI :

Dans cet épisode, Sasa a interrogé Elsa Feng, fondatrice du mouvement du Jardin Terrestre, et quelques participants, sur la question : pourquoi y a-t-il très peu d'écovillages à Taïwan ? La réponse fait écho aux défis que doivent habituellement surmonter les communautés souhaitant créer des écovillages à travers le monde, mais il y a aussi certaines spécificités à Taïwan, comme vous pourrez le découvrir en écoutant cette émission ! Précédents épisodes sur le Mouvement du Jardin terrestre : Et si nous faisions du monde un jardin... / Un mode de fonctionnement organique / Qui n'a jamais rêvé de construire une cabane en bambou ? / Reprendre contact avec la réalité physique par l'observation, la réflexion et la main à la pâte !

Dans "les joies de l'éco-construction", l'émission qui vous ouvre de nouveaux horizons, Sasa a interviewé le Français résidant de longue date à Taïwan Florent Caquineau. Il anime parfois des ateliers dans le cadre du mouvement du jardin terrestre (地球花園) et a participé à de nombreux projets d'éco-construction à Taïwan, dont la "maison goutte" à Taichung.  Surnommé à juste titre "MacGyver", il est particulièrement doué pour le bricolage, le jardinage et l'éco-construction, mais aussi pour faire face aux imprévus en tous genres avec créativité. Dans cet épisode, il partage ses réflexions sur la manière de s'autonomiser et de garder les pieds sur terre dans des sociétés qui rendent les humains de plus en plus hors sol. Retrouver le sens de l'observation, réfléchir et évaluer les conséquences, mettre la main à la pâte, prendre petit à petit confiance en soi... L'éco-construction peut être une bonne "école" pour cela !  Autre émission dans laquelle on peut entendre Florent Caquineau sur ces sujets : La vie, c'est maintenant !  Précédents épisodes sur le Mouvement du Jardin terrestre : Et si nous faisions du monde un jardin... / Un mode de fonctionnement organique / Qui n'a jamais rêvé de construire une cabane en bambou ? / Pourquoi est-ce si difficile de créer des écovillages à Taïwan ?

Dans ce troisième épisode de la série sur le mouvement du Jardin terrestre (地球花園), Sasa a interviewé Hong Ming-tsan, qui a supervisé la construction d'une cabane en bambou, ainsi que des volontaires et des participants au mouvement.  Pourquoi ce projet ? Et pourquoi y participer en tant que volontaire ?  Avec Florent Caquineau, qui participe souvent à des chantiers de construction en matériaux naturels, il sera aussi question de différentes approches que l'on peut adopter en fonction des objectifs, s'il s'agit plutôt de transmettre des connaissances, de faire en sorte que les volontaires prennent confiance en eux, ou d'avoir un résultat de très bonne qualité pour que la construction soit plus durable.  L'une des volontaires évoquera par ailleurs le fait qu'il y a souvent beaucoup de femmes sur les chantiers d'éco-construction.  Retrouvez les autres épisodes de la série : Et si nous faisions du monde un jardin... / Le mouvement Jardin Terrestre : un mode de fonctionnement organique / / Pourquoi est-ce si difficile de créer des écovillages à Taïwan ?

Dans ce deuxième épisode sur le mouvement du "Jardin terrestre" (地球花園), nous allons à la rencontre de participants qui se sont installés dans la campagne de Xingang (comté de Chiayi) aux côtés d'Elsa, la fondatrice, ou qui viennent donner un coup de main de temps à autre, pour développer un système alternatif dans lequel les humains s'insèrent dans le cycle de la nature.  Ils et elles racontent pourquoi avoir sauté le pas, comment s'est passé ce changement de vie, ce que cela leur apporte, ainsi que les défis à relever. Elsa explique aussi le fonctionnement de la communauté sur un mode organique.  Retrouvez les autres épisodes de la série : Et si nous faisions du monde un jardin... / Qui n'a jamais rêvé de construire une cabane en bambou ? / Pourquoi est-ce si difficile de créer des écovillages à Taïwan ?

Face aux difficultés de gestion de l'eau, à la pression urbaine et aux problèmes de mobilité, les villes doivent repenser leur rapport à l’environnement. Dans cet épisode, La Ville en pratiques s’intéresse à des réponses concrètes : comment mieux vivre avec l’eau, plutôt que lutter contre elle ? Comment intégrer les logiques de résilience, de proximité et de justice sociale dans l’aménagement urbain ? De la transformation des berges à la redéfinition des usages de l’espace public, en passant par les enjeux de mobilité et de transition énergétique, les pratiques locales nous éclairent sur les défis contemporains de la ville.🌊 Vivre avec l’eau : sagesse et résilience À Taipei, la ville a longtemps tourné le dos à ses rivières, perçues comme des zones à risque. Mais aujourd’hui, la capitale taïwanaise cherche à réinventer son rapport à l’eau. Espaces verts inondables, digues multifonctionnelles, pistes cyclables le long des berges : les aménagements cherchent à allier protection et qualité de vie. Une réflexion nourrie par des siècles d’adaptation aux crues et à l’humidité. Lire l’article 🏙️ La ville du quart d’heure : un concept encore lointain ? Alors que plusieurs métropoles mondiales adoptent le modèle de la « ville du quart d'heure », des questions émergent à Taïwan. L’exemple parisien montre pourtant qu’il est possible sur certains de réfléchir à conjuguer transports publics, services et accessibilité. Pourquoi ce modèle reste-t-il marginal dans l’île ? Lire l’article 🌿 Kinmen : vers une île à faibles émissions ? Autre territoire, autre échelle : l’île de Kinmen, longtemps marquée par sa position stratégique, cherche aujourd’hui à se réinventer. Entre tourisme et sobriété : un projet de transformation systémique vise à réduire l’empreinte carbone tout en améliorant la qualité de vie des habitants. Lire l’article 🚧 Mobilité, sécurité et aménagement : entre avancées et tensions Les tensions autour du réaménagement du rond-point de Gongguan, à Taipei, illustrent la difficulté d’adapter l’espace urbain. Faut-il supprimer un carrefour historique pour fluidifier le trafic ? La municipalité a suspendu le projet face aux critiques. Lire l’article Dans le même temps, le gouvernement taïwanais renforce les amendes pour les conducteurs en cas d'accident impliquant des piétons, un signal fort pour une meilleure sécurité routière. Lire l’article Enfin, les rumeurs affirmant que les magasins de proximité pourraient être mobilisés à des fins militaires ont été officiellement démenties, rappelant que les enjeux urbains ne se limitent pas à la mobilité ou à l’écologie, mais englobent aussi les dimensions sécuritaires. Lire l’article Bluesky : Clément Tricot Twitter : Clément Tricot Le PODCAST sur Spotify Le PODCAST sur Google podcast Le PODCAST sur Apple Podcast

Le monde d'après - un monde plus durable, résilient et enviable - est-ce que cela vous dit quelque chose ? Certains en parlent, d'autres le réalisent sur le terrain ! Et Elsa Feng (馮雅蕾) est de ceux-là.  En quête de sens, cela fait plus de dix ans qu'elle promeut des systèmes alternatifs fondés sur l'entraide et le partage des connaissances, pour que les humains puissent se réinsérer dans le cycle de la nature.  Grâce au mouvement du "jardin terrestre" (地球花園) qu'elle a fondé, les premiers jalons d'un écovillage ont été posés depuis l'an dernier à Xingang, dans le comté de Chiayi. Mais ce mouvement, c'est bien plus qu'un écovillage. C'est un projet qui pourrait devenir un modèle pour la revitalisation des campagnes et essaimer à travers tout Taïwan sous forme de réseau. Dans un monde de plus en plus incertain, Elsa nous invite à canaliser notre énergie vers de nouveaux modes de vie qui permettent de satisfaire nos besoins quotidiens tout en créant le futur que nous voulons voir advenir. Elle raconte dans cet épisode sa philosophie de vie, qu'est-ce qui l'a poussée à lancer ce mouvement, et quelles en ont été les étapes. La semaine prochaine, vous entendrez des témoignages de personnes participant à ce projet.  Suite de ce reportage : Le mouvement Jardin Terrestre, un mode de fonctionnement organique / Qui n'a jamais rêvé de construire une cabane en bambou ? / Pourquoi est-ce si difficile de créer des écovillages à Taïwan ?

Le dernier volet de la série sur l'exposition Tectonics of the Island 2025, dans le comté de Taitung, porte sur "Irilriya", qui signifie belvédère en langue Rukai. Ce belvédère en bambou est une œuvre du maître-artisan Ahung Masikad (鄭浩祥), que nous avions déjà interviewé dans cette émission lors d'un atelier de construction d'un Takuban, une maison des adolescents Puyuma sur de haut pilotis. En plus de l'entendre nous parler de ce belvédère, aux côtés de Lravorase, un habitant du village, il sera aussi question de transmission, car c'est ce qui tient le plus à cœur d'Ahung Masikad. Vous entendrez donc aussi les témoignages de Charlie, un Américain volontaire sur ce chantier, et de Bonglai, le fils d'Ahung Masikad.   Pour retrouver les autres œuvres de l'exposition : L'enfant de pierre / Le papillon de bambou / un tiers-lieu en bambou / Being... ici et maintenant / Pataminaan, un pont entre bambou et océan Pour en savoir plus : Un article (en chinois) de Green Media consacré à cette œuvre Emissions de RTI en lien avec l'architecture Puyuma ou avec le village de Taromak : L'habitat traditionnel des Puyuma L'intelligence de l'architecture Puyuma en bambou Atelier de construction d'un Takuban : la parole aux participants L'important, c'est la transmission Bienvenue à Taromak, la terre des guerriers Le village Rukai de Taromak, en écho avec la permaculture Emissions sur les précédentes expositions de constructions en plein air organisées sur la côte ouest de Taïwan ces dernières années :  La nouvelle vague du bambou déferle à Chiayi Bambou, entre convivialité et innovation Bambou: cultiver, innover, inspirer !

Aujourd'hui, Sasa vous présente l'œuvre de l'architecte Wang Po-jen, Pataminaan (le dock) dans le cadre de l'exposition Tectonics of the Island 2025 dans le comté de Taitung, organisée par Taiwan Bamboo Society avec le soutien du Bureau des Forêts.  Située sur les bords du lac Huoshui, cette construction en bambou relie deux contenaires qui servent à ranger les canoës de l'Association taïwanaise de pirogues à balancier. Inspiré des cultures austronésiennes qui ont essaimé à partir de Taïwan dans tout l'Océan Pacifique, Wang Po-jen a aussi souhaité renouer avec la tradition de construction en bambou de la côte est de Taïwan. C'est la première fois qu'il travaille le bambou en architecture... et certainement pas la dernière, tant cette expérience lui a ouvert de nouveaux horizons ! Wang Po-jen partage son enthousiasme aux côtés d'Yvonne Chiang, la fondatrice de l'association taïwanaise des pirogues à balancier.  Pour retrouver les autres œuvres de l'exposition : L'enfant de pierre / Le papillon de bambou / Le tiers-lieu / Being... ici et maintenant / Irilriya, remettre la construction en bambou au cœur de la vie des autochtones Pour en savoir plus :  Un article (en chinois) de Green Media consacré à cette œuvre Taiwan Outrigger Canoe Club 台灣支架大洋舟協會 Emissions sur les précédentes expositions de constructions en plein air organisées sur la côte ouest de Taïwan ces dernières années :  La nouvelle vague du bambou déferle à Chiayi Bambou, entre convivialité et innovation Bambou: cultiver, innover, inspirer !

Dans cette édition, nous vous proposons un tour d’horizon de trois projets et actualités marquants dans le domaine de l’architecture et du design à Taïwan. Au sommaire : un gratte-ciel hors du commun à Taipei, un concours de design destiné aux jeunes talents, et une église minimaliste à Tainan. 🏬 MVRDV signe un gratte-ciel en marbre blanc à TaipeiLe célèbre cabinet d’architecture néerlandais MVRDV a présenté les images de son tout premier projet à Taïwan : The Out of the Box Tower. Cette tour résidentielle de 25 étages se distingue par une façade en grille porte-à-faux, composée de volumes modulaires empilés de manière irrégulière. Située dans le quartier de Tianmu, au nord de Taipei, la structure a été conçue à l’aide d’outils numériques pour optimiser l’agencement spatial et la ventilation naturelle.🔗 Lire l’article sur Dezeen🔗 Lire l’article sur ArchDaily 🧱 Taïwan lance un appel aux jeunes designers du monde entierL’édition 2025 du Taiwan International Student Design Competition est ouverte ! Ce concours de renommée internationale invite les étudiants en design à soumettre leurs projets autour du thème "Diversité"… les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 juillet 2025.🔗 Lire l’article sur ArchDaily 💒 Spiritualité et modernité : une église chrétienne à TainanSignée par le cabinet TYarchistudio, la Dawujie Christian Church à Tainan adopte un langage architectural épuré et contemporain. Le bâtiment se compose de volumes simples, où la lumière naturelle joue un rôle central. Un projet qui reflète la recherche de sérénité et d’humilité, au service d’un espace ouvert et lumineux.🔗 Lire l’article sur e-architect     Bluesky : Clément Tricot Twitter : Clément Tricot Le PODCAST sur Spotify Le PODCAST sur Google podcast Le PODCAST sur Apple Podcast

Quatrième œuvre de l'exposition Tectonics of the Island 2025 dans le comté de Taitung présentée par Sasa dans cette série : Being (在若亭) de la jeune architecte Chen Szu-yin (陳思因)... que l'on pourrait traduire par "ici et maintenant". En effet, Chen Szu-yin - passionnée par le bambou au point d'avoir été en Indonésie pour se familiariser avec la construction en bambou - aime travailler avec ce matériau chaleureux pour donner envie aux gens de ralentir et de prendre le temps de profiter de la vie... ici et maintenant.  Dans cet épisode, elle explique quelles sont les caractéristiques de cette construction, qui se trouve dans le parc forestier de Zhiben, et comment le bambou a été traité contre les insectes. Elle raconte aussi pourquoi elle aime tant le bambou et ce que ce matériau offre comme possibilités.  Nous verrons aussi comment cette construction s'inscrit dans l'objectif du Bureau des forêts de revitaliser la filière industrielle du bambou à Taïwan. C'est une question à laquelle Chen Szu-yin réfléchit sans relâche. Elle souhaiterait qu'émerge un style taïwanais de construction en bambou qui corresponde aux ressources locales, à la créativité et à la situation économique de Taïwan.  Pour retrouver les autres œuvres de l'exposition :  L'enfant de pierre Le papillon de bambou Le tiers-lieu Pataminaan, un pont entre bambou et océan Irilriya, remettre la construction en bambou au cœur de la vie des autochtones Pour en savoir plus :  Un article (en chinois) de Green Media consacré à cette œuvre L'institut d'architecture vernaculaire où travaille Chen Szu-yin Emissions sur les précédentes expositions de constructions en plein air organisées sur la côte ouest de Taïwan ces dernières années :  La nouvelle vague du bambou déferle à Chiayi Bambou, entre convivialité et innovation Bambou: cultiver, innover, inspirer !

La 3e œuvre de l'exposition en plein air Tectonics of the Island 2025 présentée par Sasa dans les Joies de l'éco-construction est "le tiers-lieu", dans le Parc forestier de Zhiben (comté de Taitung). Cette structure originale, formée par des anneaux en bambou, est le fruit de la coopération entre l'Association d'architecture humanitaire (AHA), les lycées professionnels Gong Dong à Taitung et Da'an à Taipei, l'entreprise Baizhuyuan, ainsi que le maître artisan Ahung Masikad.  Dans cet épisode, vous découvrirez pourquoi cette œuvre s'appelle "le tiers-lieu", quels ont été les défis à relever pour le design et la construction, comment le bambou a été traité (et vous serez surpris !), ce que les lycéens ont appris tout au long du processus, et comment ce projet s'inscrit dans l'objectif de Taiwan Bamboo Society et du Bureau des Forêts de revitaliser la filière industrielle du bambou à Taïwan. Les constellations d'anneaux en bambou qui forment la structure sont à l'image d'un tiers-lieu, qui offre la possibilité à des personnes de tous horizons de se rencontrer et de dialoguer. Grâce à ce projet, des graines ont aussi été plantées dans les cœurs des élèves, qui pourraient peut-être choisir le bambou dans leur future vie professionnelle.  Pour en savoir plus : Un article de Green Media (en chinois) sur cette œuvre Page FB et site Internet de l'Association taïwanaise d'architecture humanitaire (AHA 台灣義築協會) et deux émissions sur des projets de cette association : L’association d’architecture humanitaire, quèsaco ?  / Construire dans la montagne, quel défi ! Emission sur les autres oeuvres de cette exposition : l'enfant de pierre / le papillon de bambou  / Being... ici et maintenant / Pataminaan, un pont entre bambou et océan / Irilriya, remettre la construction en bambou au cœur de la vie des autochtones

Courant mai, un terrible accident de la route a fait douze blessés et trois morts. Un automobiliste de 78 ans a perdu le contrôle de sa voiture lancé à vive allure et a percuté plusieurs autres véhicules et piétons. Ce nouveau drame sur les routes taïwanaises à relancé le débat sur la sécurité routière. Dans cette émission, nous passons en revue les quelques pistes évoquées pour lutter contre l'un des points noirs des villes taïwanaises : les dangers engendrés par certains modes de transport, et les lacunes du réseau routier.   Renforcement de la prévention des accidents de la route pour les personnes âgées Le gouvernement pointé du doigt par les associations qui appellent à une"réforme sérieuse" du système des permis de conduire 1月交通死亡創近3年新低 行人死亡歷年同期最少 Witnesses describe 'terrifying' moment of car crash that killed 3 and injured 12 深度專題｜每年傷亡1.7萬行人！「人本交通」為何走不出死亡幽谷？ 人行道不通、車子不讓人！政府如何解、罰則怎麼修？一文掌握台灣最新行人安全法規 高雄寬敞人行道惹議　街道設計揭秘：為何3米車道比6米更安全？ 車頭每高10公分，被撞致死率增22%！皮卡、休旅車成行人殺手，孩童首當其衝 一年近500位行人死亡！ 路口有這兩種設計才安全     Bluesky : Clément Tricot Twitter : Clément Tricot Le PODCAST sur Spotify Le PODCAST sur Google podcast Le PODCAST sur Apple Podcast