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Décodeur de la Communication

Décodeur de la Communication
Author: Laurent FRANCOIS | Agence Maverick
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© Laurent FRANCOIS | Agence Maverick Communication
Description
Le Décodeur de la Communication est le podcast des pro de la com. Chaque semaine, un.e dircom présente son parcours, son job et donne des conseils de carrière. Le podcast est présenté par Laurent FRANCOIS, fondateur et dirigeant de l'agence Maverick Communication.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
350 Episodes
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J'ai trouvé une responsable com interne, rattachée à la DRH, et qui fait un travail d'ultra haute qualité ! Cette Queen de la com, c'est Marine Guinle. Elle travaille chez Cultura, enseigne aux 4500 collaborateurs repartis sur plus de 100 magasins. Le 2e épisode de la série Kings & Queens : c'est parti !Cultura, une maison portée par la passionD'emblée, Marine souligne la cohérence entre les valeurs que Cultura revendique auprès de sa clientèle et la réalité vécue au sein de l’entreprise. « Les collaborateurs sont passionnés par ce qu’ils font », explique-t-elle, ce qui donne une grande fidélité.Un rôle transversal entre communication interne et communication employeurRattachée à la DRH, Marine pilote son pôle à 2 voix avec Camille, sa collaboratrice. Ensemble, elles créent des contenus variés : vidéos, articles, photos, émission interne. Elles donnent ainsi du sens aux décisions stratégiques et valorisent les succès des équipes au quotidien. Elle a également repris la communication employeur pour promouvoir la richesse humaine de Cultura et donner envie aux futurs talents de rejoindre l'enseigne.La promesse employeur CulturaMener une équipe de « passeurs de culture » – souvent conseillers de vente – implique de dépasser la seule transaction commerciale pour incarner une mission : faire vivre la culture sur chaque territoire où Cultura est implantée. Marine insiste également sur l’engagement de l’entreprise en faveur de l’accès à la culture pour tous, par des initiatives autour de la seconde main ou des projets solidaires.Fondation Cultura : élargir l’accès à la culture au-delà des magasinsPour aller encore plus loin dans cette démarche, la Fondation Cultura soutient des actions culturelles ciblant les publics « empêchés » ou éloignés, en milieu rural ou urbain défavorisé. Parmi ses projets phares figure le partenariat avec Bibliothèques Sans Frontières pour créer des micro-bibliothèques, ainsi qu’un programme musical destiné aux jeunes défavorisés.Communiquer au sein d’un réseauL'un des grands défis que Marine évoque pour la com interne est la difficulté de toucher 4500 collaborateurs sur le terrain avec des outils adaptés. La mise en place d’un réseau social d’entreprise, lancée une semaine avant le confinement de 2020, a révolutionné les échanges internes, devenant un canal principal de communication et de collaboration. Malgré son succès, elle note que la difficulté reste d’émerger dans ce flux dense d’informations, surtout quand l’outil est aussi celui du travail quotidien.Un ton convivial, authentique et proche des équipesPour capter l’attention et rester en phase avec une équipe passionnée mais occupée, Marine opte pour un ton décontracté, évitant le formalisme excessif. Parler de l’entreprise, c’est parler des collaborateurs eux-mêmes, raconter leurs histoires, leurs passions, leurs fiertés. Elle développe même une émission diffusée tous les 2 mois sur le réseau social interne, sous forme de plateau télé, mettant en avant la parole des collaborateurs.Marine revient très vite pour nous parler enseignement de la communication, entre autres, dans la seconde partie de notre entretien.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En octobre, le Décodeur de la com soufflera sa 5e bougie. Pour cet anniversaire, c'est vous, chers auditeurs, qui allez me poser des questions.Pour ce faire, vous avez 2 possibilités.1 | Envoyez un whatsapp vocal au 06 25 85 17 80. Il suffit de vous présenter en 2 mots, de laisser un petit blanc et de poser votre question.Faites-vous plaisir et posez toutes les questions que vous voulez. J'y répondrai sans exception. On entendra votre voix dans cet épisode qui sera exceptionnellement présenté par Emma Brard, dircom de XPO Logistics France ! J'en profite d'ailleurs pour la remercier très chaleureusement.2 | Envoyez votre question par email à l'adresse suivante : ddlcpodcast@agence-maverick.com.Dans ce second cas vous êtes un peu plus timide mais ne voulez pas qu'on entende votre voix dans l'épisode. Cela se respecte parfaitement.N'oubliez pas de dire qui vous êtes svp, car vous serez nommé dans l'émission :)Vous avez jusqu'au dimanche 21 septembre pour poser votre question.Je compte sur vous et vous remercie par avance.PS : en écoutant Marc Thébault, vous comprendrez qu'il y a déjà des questions de très très haut niveau 😅Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'un des meilleurs directeurs de la communication que je connaisse. Cet homme, c'est Jean-François Granat, dircom et marketing B2B dans l'industrie. Il ouvre la série "Transition", qui donne la parole aux professionnels de la com, de 45 ans+ et à la recherche d'un nouveau défi. Pour contacter Jean-François : https://www.linkedin.com/in/jfgranat/Jean-François Grabat : un dircom stratège et créatifLe parcours de Jean-François se distingue par sa capacité à conjuguer expertise technique, vision marketing et sens aigu de la communication. Avec plus de 25 ans d’expérience dans des secteurs aussi variés que la tech, la chimie, l’agroalimentaire ou la logistique, Jean-François Granat démontre qu’un communicant performant sait s’approprier de nouveaux univers. Sa force : comprendre la technique pour la transposer en messages adaptés et créatifs, tout en dynamisant la marque.La communication de crise, une expertise précieuseJean-François a prouvé sa maîtrise des situations sensibles en gérant des crises majeures, comme l’affaire des prothèses mammaires PIP dans la chimie ou des rappels de produits dans l'agroalimentaire. Structuration des messages, réactivité, fidélité aux faits : il pilote la communication de crise sans jamais céder à l’improvisation. Une compétence stratégique, gage de sérénité pour tout dirigeant.La créativité au service de la marqueRelancer une marque historique ou inventer la « fruitologie » : Jean-François sait repenser les plateformes de marque pour redonner du sens et de l’impact à la communication externe. Il prouve qu’en B2B aussi, la créativité est un moteur de différenciation et de notoriété, en plaçant toujours le client final au cœur du dispositif.L’engagement interne comme levier de transformationLa conduite du changement et la communication interne sont au centre de ses priorités. Son implication lors d’acquisitions sensibles ou de changements stratégiques a permis d’améliorer significativement l’adhésion des collaborateurs, facteur clé de réussite pour toute transformation d’entreprise.Une vision digitale assuméeJean-François maîtrise les nouveaux outils et les enjeux du digital : réseaux sociaux, contenus vidéo, stratégie d’engagement – pour lui, la communication s’appuie sur la technologie mais reste profondément humaine et stratégique.Fort de ce parcours, Jean-François est prêt à accompagner une entreprise industrielle B2B dans la construction de sa notoriété, la gestion de ses enjeux sensibles et l’animation de ses équipes. Embaucher Jean-François, c’est l’assurance d’une communication efficace, moderne et alignée sur les ambitions de l’entreprise. Et je peux en témoigner, dans chaque entreprise où JF est passé, il y a eu un avant et un après.L'avant était synonyme de communication sans envergure. L'après était celui d'une marque qui communique réellement.Quand je vous dis que Jean-François est un des meilleurs communicants que je connais...Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ca y est, c'est la rentrée ! Et dans le 1er épisode de la série Kings & Queens, vous allez faire connaissance avec un communicant qui travaille dans un secteur qui n'a pas la culture communication : le médico-social / social. En outre, il travaille sans budget annuel. Ce King de la com, qui œuvre, aussi, au quotidien pour faire rayonner notre métier, c'est Eric Lorenz, responsable communication de l’association centenaire Traits d’Union.Une maison centenaire, des missions d’aujourd’huiCréée en 1922 et reconnue d’utilité publique depuis 1934, l’association Traits d’Union accompagne enfants et adultes en situation de handicap ainsi que des jeunes placés par la justice. Avec près de 500 salariés, 12 établissements & services sociaux et médico-sociaux , un théâtre, une ferme, le seul maroilles bio du monde… Traits d'Union n’est pas une « petite » association, mais plutôt une institution.Communiquer sans budget annuel : l’équation impossibleÉric pilote la communication sans budget annuel fixe. Il fonctionne uniquement par enveloppes projets. Dès lors, difficile d’anticiper, de planifier, de construire dans la durée. Pourtant, la communication est là. Et elle progresse.Une révolution culturelle à petits pasLongtemps considérée comme superflue, la communication commence à gagner ses lettres de noblesse dans le secteur social et du médico-social. « On est passé de l’ère du silence à l’ère des récits », dit Éric. Grâce à la direction et aux administrateurs, une culture com émerge. Lentement, certes. Mais sûrement.Traits d'Union : des atouts incroyables… trop peu valorisésUn théâtre, le seul maroilles bio du monde, une fromagerie, des bâtiments en propre… Traits d’Union a des atouts en or pour se raconter, pour lever des fonds, pour séduire des partenaires. Mais entre culture du non-lucratif et législation restrictive, ces ressources restent sous-exploitées. La communication peut être la clé.Et maintenant, que faire ?S’il avait un budget annuel, Éric lancerait un vrai plan stratégique, connecté au projet associatif, avec de la com interne, commerciale, employeur et RSO. Il valoriserait les métiers du social, ces « médecins de l’humain » si peu reconnus. Et il bâtirait une culture associative solide pour les 100 prochaines années. Espérons que la nouvelle direction générale, qui prendra ses fonctions en janvier 2026, saura entendre les arguments d'Éric, qui ne manque ni de courage ni de persuasion. Un vrai King, comme je les aime, et qui mérite de faire de grandes et belles campagnes !Pour faire un don à l'association Traits d'union : https://www.associationtraitsdunion.org/aidez-nous/Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez une communicante aguerrie, capable d’orchestrer des campagnes ambitieuses, de jongler entre réseaux sociaux, relations institutionnelles et grands événements… le tout dans un cadre religieux.Cette communicante, c’est Marguerite de Clerval-Parent, à la tête de la communication du diocèse de Meaux depuis 2017 — et qui, depuis son arrivée, casse les codes établis.Le diocèse de Meaux : plus qu’un simple bulletin paroissialDirigé par Monseigneur Nahmias, le diocèse de Meaux est en pleine expansion. Ici, la communication va bien au-delà des annonces dominicales : l’enjeu est de faire rayonner l’Église auprès d’un public diversifié et sur de multiples canaux.Une communication multicanale et ambitieuseEntourée d’une équipe dynamique, Marguerite mène de front une multitude de projets : chaîne YouTube avec contenus variés et engageants, publications print pour garder un lien avec tous les publics, présence active sur Facebook, Instagram & LinkedIn et, enfin, une campagne de com employeur, ce qui est une grande première pour l'église !Ces initiatives donnent au diocèse une image vivante, moderne et connectée à son époque.Au cœur des grands événementsMarguerite supervise également la communication de moments forts de la vie diocésaine :Ordinations rassemblant jusqu’à 1 300 personnesPose de premières pierres pour deux églises en constructionCollectes de dons, vitales pour la vie de l’ÉgliseElle rappelle : « L’Église vit grâce aux dons de ses fidèles » — un message qu’elle transmet avec authenticité et conviction.Changer l’image de l’ÉgliseSi l’Église reste parfois victime de clichés, Marguerite constate une évolution nette : « On se bat encore contre le stéréotype de l’institution poussiéreuse. » En Seine-et-Marne, de plus en plus de jeunes et d’adultes demandent le baptême. La raison ? Une quête de sens à laquelle l’Église sait répondre. Sa mission est alors claire : traduire cette dynamique en messages accessibles, sincères et porteurs d’espoir.Un tandem solide avec l’évêqueMarguerite décrit Monseigneur Nahmias comme un bâtisseur : « Il m’a donné une consigne : ne jamais mentir. Ce que nous communiquons doit toujours être vrai. » Cette exigence de vérité est devenue le fil rouge de sa communication. Arrivée avec l’idée de rester trois ans, elle est toujours là sept ans plus tard, portée par des projets qui ont un véritable sens.Une Église en mouvementL’exemple de Marguerite montre que l’Église bouge en Seine-et-Marne, et qu’elle a choisi une directrice de communication à mille lieues des clichés. Son parcours et ses actions témoignent de la transformation en cours.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans quelques jours, lancement de la série Kings & Queens. Dans l'immédiat, voici une avant-première avec Marine Guinle, responsable de la communication interne chez Cultura. Elle partage sa vision très engagée du rôle de la com interne. Loin de considérer cette fonction comme dépassée, elle souligne son importance renforcée depuis 2020 et la réorganisation profonde du rapport au travail. Eh oui, la communication interne, c'est plus ce que c'était. Et tant mieux !La com interne, plus vivante que jamaisD’après Marine, la communication interne connaît un véritable renouveau, notamment depuis la crise sanitaire : "il y a une prise de conscience de l’importance de la com interne". Elle permet de maintenir le lien entre collaborateurs et employeur, d’accompagner les nouvelles attentes, telles que l’équilibre vie pro-vie perso et la flexibilité. L’intérêt général, moteur du métierMarine revendique une quête de sens héritée de son parcours public. Pour elle, la com interne a pour ambition de servir l’intérêt général dans l’entreprise, en valorisant la mobilité interne, le climat social et l’explication des décisions. Elle se sent plus investie dans ce rôle institutionnel que dans une démarche purement commerciale.La com interne : pilier de la com institutionnelleAu cœur de l’entreprise, la communication interne s’entrelace désormais avec les enjeux de marque, d’image employeur, de rayonnement et de positionnement. "Pour moi, aujourd’hui, la com interne, c’est l’un des pans fondamentaux de la com institutionnelle d’une boîte", explique-t-elle, soulignant la complexité et la richesse de cette discipline.Reconnaissance de l’expertise et latitude professionnelleInstallée au sein de la DRH mais bénéficiant de l’autonomie nécessaire, Marine insiste sur la reconnaissance mutuelle des expertises entre communicant et DRH. Ce climat de confiance lui permet de structurer, faire évoluer et adapter la communication interne selon les besoins et mutations de Cultura.Un terrain de jeu passionnantLa com interne a fait sa mue : désormais, elle est augmentée d’institutionnel et de communication employeur. Des terrains de jeu immenses et stimulants chez Cultura. Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Olivier Cimelière secoue les consciences avec un message clair : il faut en finir avec le “coup de com’”. À l’occasion de la sortie de son livre Entreprises : et si vous arrêtiez le coup de com ?, il appelle à retrouver le bon sens et le pragmatisme. Les “spin doctors”, le buzz permanent, les fake news ou encore l’infobésité médiatique sont autant de symptômes d’un écosystème malade, où la com perd de sa substance.🤙Pour acheter le livre d'Olivier : https://www.amazon.fr/Entreprises-arr%C3%AAtiez-d%C3%A9fis-relever-communication/dp/2416015753Dirigeants, prenez la parole avec sincéritéOlivier déplore l’absence d’incarnation dans les entreprises. Il invite les dirigeants à sortir du silence et à assumer leur rôle d’inspirateurs, sans posture ni mise en scène hollywoodienne. Il cite Dominique Schoelcher (Système U) comme modèle d’un leadership humble, connecté au réel. Une communication incarnée, mais authentique, qui redonne du crédit à la parole de l’entreprise.Trop de com tue la comL’obsession d’occuper l’espace médiatique étouffe la parole utile. Olivier pointe du doigt le syndrome du “snack content” et rappelle que le silence peut aussi être une stratégie. S’exprimer, oui, mais uniquement quand cela a du sens, et non pour “exister” à tout prix. Une discipline qui passe aussi par une vraie culture de la veille et de l’écoute.Responsabilité : du greenwashing à la déontologieSur la communication responsable, Olivier ne transige pas. Pour lui, elle commence par des gestes concrets (comme la suppression de contenus numériques inutiles) mais va bien au-delà : il faut bannir le mensonge, le travestissement, la manipulation. Il appelle à une forme de déontologie professionnelle, pour tirer la communication vers le haut et éviter qu’elle ne se disqualifie elle-même.Un plaidoyer pour le bon sensL’épisode est traversé par un fil rouge : le retour au bon sens. Pour Olivier, la com n’a pas besoin d’être complexifiée à outrance. Observer, écouter, décrypter, agir avec mesure : voilà les bases d’un métier qu’il faut réhabiliter. Pas de magie ni de poudre aux yeux, mais du travail, de l’écoute et de la cohérence.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Directrice marketing, communication et RSE du groupe CCF, Isabelle Duvernay revient sur sa carrière, de ses débuts chez Danone à ses années new-yorkaises, en passant par ses douze ans chez AXA. Un récit sans fard, riche d’enseignements pour toutes celles et ceux qui veulent conjuguer ambition, humilité et audace. Une pure dircom badass ; yeah baby !Danone : l’école de la rigueur bienveillantePremière étape chez Danone Produits Laitiers, où Isabelle apprend tout : la pression des prévisions de vente, la pédagogie face aux ouvriers en usine, la culture d'entreprise exigeante… mais joyeuse. À 21 ans, elle parle déjà palettisation, tonnage, marges et innovation. Et gagne ses galons dans une entreprise où le marketing est roi.L’Amérique et le saut dans l’inconnuQuitter un CDI chez Danone pour partir sans filet aux États-Unis ? Elle l’a fait. Vendeuse chez Bonpoint à New York, CV en poche, elle convertit sa ténacité en job chez L’Occitane. “Ma première vraie claque”, dit-elle. Mais aussi une leçon de résilience et de débrouille dans une culture bienveillante, loin de la rigueur tricolore.AXA, la fidélité par la mobilitéRetour en France et nouvelle vie chez AXA, où elle restera 12 ans. Marketing, marque, B2B, chief of staff… Isabelle explore, pivote, apprend, évolue. Loin des clichés sur l’assurance, elle y découvre un environnement humain, exigeant, international. Et prouve qu’on peut faire carrière sans jamais s’ennuyer.Trois conseils de dircom BadassRester ouvert aux opportunités, cultiver sa curiosité au-delà de son secteur, et tisser son réseau. Des conseils simples, mais précieux, que livre Isabelle avec générosité à tous ceux qui débutent (ou rebondissent) dans la com.Pas de routine, que de l’énergieCe qu’elle aime dans son métier ? L’imprévu. L’adrénaline. Le fait que les plans stratégiques ne survivent pas toujours à la réalité du terrain. Et surtout : ne jamais s’ennuyer.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode du Décodeur de la com n'est pas un énième débat sur l’IA, ni d’une ode au remplacement des humains. Non : c’est une masterclass signée Sébastien Beaujault formateur IA pour apprendre à utiliser intelligemment les IA génératives et ChatGPT.Du copywriting à la formation en IASébastien vient du peuple de l’écriture. Il a longtemps écrit pour les autres, en tant que rédacteur web SEO, puis copywriter et ghostwriter. Mais fin 2022, comme beaucoup de professionnels de la rédaction, il voit débarquer ChatGPT… et sent le sol bouger.ChatGPT n’est pas magique, et tant mieux !Premier enseignement de Sébastien : ChatGPT n’est pas une baguette magique, c’est un assistant. Et comme tout assistant, il a besoin de consignes claires. Un prompt efficace, ce n’est pas “écris-moi un article sur Bruce Springsteen” — c’est un brief complet : rôle, mission, contexte, contraintes, ton, objectif…Un bon prompt, c’est souvent 10, 20 lignes, voire plus. Et oui, ça demande un peu de travail.La fonction cachée qui change tout : la personnalisationPeu de gens le savent, mais ChatGPT propose un espace de personnalisation dans son interface. En renseignant vos missions, votre secteur, vos enjeux, vous permettez à l’IA de vous répondre avec beaucoup plus de justesse. C’est le premier conseil que donne Sébastien à ses apprenants, et le point de bascule dans leur usage quotidien.Une fois l’outil personnalisé, chaque échange devient plus fluide, plus ciblé. On ne parle plus à une machine, mais à un collaborateur augmenté qui vous connaît.Discuter avec ChatGPT, pas seulement l’interrogerCe que Sébastien enseigne surtout, c’est l’approche “conversationnelle” de l’IA. ChatGPT, ce n’est pas un moteur de recherche : c’est un sparring partner. Il faut lui parler, le relancer, lui poser des contre-questions, lui demander de challenger vos idées.C’est ainsi qu’il a, lui-même, utilisé ChatGPT pour réfléchir à son avenir professionnel. C’est l’IA qui lui a suggéré, pas à pas, le virage vers la formation. Comme un conseiller bienveillant, qui ne remplace pas l’intuition humaine, mais l’aide à se formuler.Un panorama d’outils pour communicants exigeantsAu-delà de ChatGPT, l’épisode propose une boîte à outils : Perplexity pour faire de la veille documentée. Idéogramme pour créer des visuels gratuitement. Gamma pour générer des PowerPoints instantanés. Midjourney pour l’image, Luma pour la vidéo… Il y a désormais une IA pour chaque tâche.L’important, selon Sébastien, est de tester, de jouer, d’être curieux. D’apprendre à combiner les outils pour qu’ils travaillent ensemble. ChatGPT peut vous écrire un prompt pour Idéogramme. Gamma peut transformer ce prompt en slides. La chaîne de production s’industrialise… à condition de rester humain.S’adapter ou décrocherLa conclusion est claire : ce n’est pas ChatGPT qui va vous remplacer. C’est quelqu’un qui sait l’utiliser. Mais pas de panique : tout commence par un premier pas. Un prompt bien écrit. Un profil bien rempli. Une conversation à lancer.Et pourquoi pas, une écoute attentive de cet épisode fondamental.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode avant-première de la série Kings & Queens à venir, Estelle Ardouin, directrice des relations presse & de l'éditorial chez Allianz France vous explique comment mettre en place une stratégie de relations presse.Elle s'appuie, entre autres, sur un événement climatique survenu en mai 2025 et qui a bouleversé la vie de nombres d'assurés auto chez Allianz. Une masterclass qui vous permettra de comprendre, si besoin, l'importance des RP.Les relations presse, un métier de fondPour Estelle, les relations presse sont plus que jamais centrales dans la communication des entreprises. Bien que parfois éclipsées par l’essor des réseaux sociaux, elles retrouvent leur légitimité à l’ère de l’IA, qui s’alimente avant tout de contenus issus de médias référents.Les relations presse ou l’art du sur-mesureFini le temps des communiqués envoyés à la chaîne ! Estelle défend une approche « haute couture » de la relation presse : il faut lire, cibler, comprendre les intérêts du journaliste et de son lectorat. Selon elle, l’envoi généralisé de messages n’a aucune efficacité. Il faut consacrer du temps à la lecture de la presse, connaître les thématiques de chaque journaliste, et proposer des sujets réellement légitimes et porteurs d’actualité.Angles et éditorialisationLa clé réside dans l’angle choisi. Avec son équipe, Estelle travaille à éditorialiser chaque sujet afin de capter l’attention des journalistes, saturés d’informations. Ce travail d’équipe implique priorisation, recherche constante de l’angle pertinent et une vraie compréhension du secteur.Exemple concret : la gestion d'un épisode climatiqueSuite à un épisode de grêle, Allianz a mis en place en dix jours un dispositif de débosselage clé en main pour ses clients. Cette opération a permis à la presse télé d'accéder facilement à des images et témoignages : « faciliter le travail du journaliste, c’est lui fournir un sujet complet et visuel, qui répond à l’actualité », explique-t-elle.Agilité, tactique… et cohérenceÊtre performant en relations presse, c’est être à l’écoute de l’actualité, savoir rebondir, mais aussi créer des « temps de silence » au besoin. L’agilité va de pair avec la stratégie de l’entreprise, pour servir ses objectifs à long terme. Enfin, Estelle souligne l’importance de la cohérence entre communication interne et externe, pour parler d’une seule voix à tous les publics.Comme je vous le disais, Estelle reviendra dans la série de rentrée Kings & Queens. Et autant vous le dire, ça va décoiffer, comme disent les boomers !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils ne se connaissaient pas et ont affronté la même crise, chacun dans leurs entreprises respectives. Je parle des mes invités, Valérie Perrot-Egret, fraîchement dircom chez Unicancer, et Jean-François Granat, tout juste nommé au même poste chez Bluestar Silicones, Le Décodeur de la Com les a réunis pour raconter ce qu’on n’apprend jamais dans les manuels : la réalité d’une crise d’ampleur nationale.Le scandale PIP explose2011 : l’ANSM annonce le retrait des prothèses mammaires PIP, soupçonnées de ruptures anormales. Valérie se retrouve en première ligne. Elle coordonne les centres de lutte contre le cancer, mobilise les porte-paroles et organise une réponse nationale. "On a tout de suite anticipé, mais personne n’avait imaginé que ça deviendrait une crise d’une telle ampleur."La douche froide pour Bluestar SiliconesDeux mois après son arrivée, Jean-François entend son entreprise citée aux infos… sous la douche. PIP aurait utilisé un silicone industriel à la place du silicone médical. "J’ai sauté de la douche au bureau en 30 minutes." Une demi-heure plus tard, M6 frappe à la porte pour une interview. Stress, urgence, impréparation. Et un baptême du feu inoubliable.Anticiper, structurer, formerL’un comme l’autre tirent les mêmes leçons. La cellule de crise doit être prête à tout moment, avec des rôles définis, des messages préparés, une astreinte claire. Et surtout : il faut entraîner les porte-paroles, savoir qui parle, quand, et à qui.Savoir se taire… ou parler justeSur les réseaux, Valérie plaide pour une réputation construite en temps de paix. Jean-François ajoute : "Quand on ne dit rien, d’autres parlent à votre place." Tous deux rappellent que dans une crise, la transparence, l’humilité et le sang-froid sont des armes redoutables.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
CCEP ça vous parle ? Non. A l'inverse Coca-Cola : oui ! Dans cet épisode Best Of de l'été 2025, place à Arnaud Rolland. Aujourd'hui parti dans le groupe Lagardère, en tant que boss de la RSE, Arnaud vous parle durabilité sans langue de bois chez la marque de soda.La RSE, un pilier businessPour Arnaud, la RSE n’est pas un département à part : elle irrigue toute l’entreprise. Réduction du sucre, formats plus petits, choix d’emballages vertueux, lutte contre le gaspillage : la stratégie RSE se décide à Londres, mais se vit au quotidien dans les cinq usines françaises du groupe, dont certaines, comme à Grigny, créent de l’emploi en zones sensibles.Emballages et circularitéCoca-Cola France se bat pour collecter davantage de canettes et bouteilles plastiques, afin d’alimenter une filière de recyclage locale. « On veut du 100% recyclé », martèle Arnaud. Mais sans matières premières, l’ambition cale. D’où l’urgence d’un système de consigne, à l’image de l’Allemagne ou de la Norvège, capables de collecter plus de 90 % de leurs emballages.Un homme de terrainAncien du marketing et de la grande distribution, Arnaud connaît les réalités business. C’est ce parcours complet qui nourrit sa crédibilité. Il sait que la transformation écologique ne peut se faire sans emporter les collaborateurs, former les équipes, outiller les commerciaux et rassurer les consommateurs.L’engagement comme moteurAux jeunes pros, Arnaud livre un message simple : “soyez alignés avec vos valeurs”. Même dans une multinationale, on peut porter un changement sincère. « La RSE, ce n’est pas un métier isolé, c’est l’affaire de tous. » Et chez Coca-Cola, il prouve que derrière une marque planétaire, on peut agir très localement.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2024 : j'attends Jacques Séguéla dans le hall d'Havas, à Suresnes. Il arrive, à la cool. Je lui demande d'emblée, le temps de d'attendre l'ascenseur : - Jacques, je tutoie tous mes invités dans le podcast. Vous m'autorisez à vous tutoyer ?- Bien sûr ! Tu sais que c'est moi qui ai inventé le tutoiement dans la publicité ?Tout est dit en quelques secondes : Jacques Séguéla est un homme d'une très grande simplicité et très abordable.Dès lors, cet épisode Best Of est plus qu'une masterclass : c'est une leçon de vie... au service de la publicité et de la communication. Le tout à l'ère de l'I.A.Le courage publicitaire a disparuPour Jacques, les années 80 étaient celles du culot. À l’époque, les présidents de groupes validaient en direct des campagnes folles. Aujourd’hui, tout est devenu un millefeuille de validation. Résultat : la pub est moins audacieuse, car les ailes de la créativité sont rognées par la prudence.L’intelligence artificielle ? Un miracle à dompterL’IA ne remplacera jamais l’idée. Séguéla le martèle : « Quand la neige fond, elle devient le printemps », et ça, aucune machine ne peut le formuler. Il appelle la nouvelle génération à s’approprier l’IA sans perdre le sens : elle fera le sale boulot, à nous de garder la poésie.La pub, art de l’optimisme« Les optimistes inventent l’avion, les pessimistes le parachute », dit-il. Pour Jacques, la publicité est un commerce d’optimisme, une injection de joie dans une société souvent morose. Et c’est en écrivant, chaque jour, quelques lignes qu’il nourrit cette vitalité contagieuse. La pub est fluide, permanente, vivante.Donner une âme aux marquesL’enjeu n’est pas de vendre, mais de rendre une marque éternelle. Comme un artisan du sens, Jacques milite pour une publicité qui donne une âme. C’est sa vision romantique du métier : aimer les marques, aimer les gens, aimer les mots. Son arme ? Les livres, qui forgent la réputation bien plus sûrement qu’un spot.Clore avec poésieDans un monde numérique, il défend l’affiche, média du cri, et la publicité comme un art populaire. À ceux qui rêvent de se lancer, il recommande de lire ses livres et de ne jamais oublier cette règle d’or : « La répétition fait la réputation. »Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui Marie Mackay, responsable com à l'agglo du pays de Montbéliard et David Bessis, dircom de Rubix, partagent leurs secrets pour réussir un événement. Entre préparation minutieuse, gestion du stress et prolongement de l’expérience, ils livrent une vision pragmatique et passionnée du métier.Avant, pendant, après : le triptyque gagnantDans l’univers de l’événementiel, rien n’est laissé au hasard. Marie et David l’affirment : la clé, c’est l’anticipation. Scinder le projet en deux – logistique et communication – permet de mieux maîtriser les enjeux. Tout est collégial, tout est millimétré, mais chacun garde en tête que le jour J, des imprévus surgiront.Le stress, ce moteur insoupçonnéÀ la veille d’un événement, la tension monte. David la compare à celle d’un musicien avant de monter sur scène : un mélange de trac et d’adrénaline. Marie, elle, assume ce “management des emmerdes” en restant disponible le jour J pour résoudre les pépins sans perdre le sourire. Leur philosophie ? Les problèmes invisibles pour le public n’en sont pas vraiment.Digital ou présentiel ? Une fausse oppositionAprès la crise sanitaire, la digitalisation des événements s’est imposée. Pour nos deux invités, le digital est un outil complémentaire mais ne remplacera jamais la richesse d’une expérience physique. Car un événement réussi, c’est une aventure collective, où chacun – du communicant au technicien – vit une histoire unique.Et après ? Faire durer l’émotionL’événement ne s’arrête pas au dernier applaudissement. Marie mise sur des contenus “comme si on y était” pour prolonger la magie et engager même ceux qui n’étaient pas présents. David souligne l’importance de transformer les participants en ambassadeurs, capables de relayer l’expérience.Un métier pour les passionnésÀ ceux qui rêvent d’événementiel, Marie et David rappellent que ce n’est ni glamour ni reposant. C’est un travail d’ombre où l’on œuvre pour que les autres brillent. Mais c’est aussi une discipline addictive, où la satisfaction de voir son projet prendre vie compense les nuits blanches.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Crise, bad buzz, situations sensibles : aujourd'hui, Frédéric Vallois, dircom de Prisma Media, nous embarque dans les coulisses d’un métier où la réactivité est une seconde nature — mais jamais un réflexe vide de sens.Ce n’est pas parce qu’on parle de vous que c’est une criseX (ex-Twitter) est devenu un champ de bataille numérique. Prisma Media s’y fait discret, mais vigilant. Frédéric rappelle une évidence trop souvent oubliée : la crise, la vraie, suppose deux conditions — un effet de surprise et une menace grave pour l’entreprise. Le reste ? C’est du bruit. Ou, comme il le dit avec justesse, une situation sensible.Répondre ou ne pas répondre : l’art de choisirDans un monde où tout va vite, la réponse ne doit jamais être automatique. Tout dépend de l’émetteur, de la viralité, de la gravité du fait incriminé. Faut-il répondre à un troll ? Non. À un influenceur suivi par des centaines de milliers de personnes ? Peut-être. La clé, c’est d’avoir une cartographie claire de ce qui se dit et de le savoir à temps. Car ne pas voir venir, c’est perdre sa liberté d’action.Être là pour aider, pas pour imposerEn interne, Frédéric se définit comme un conseiller, pas comme un censeur. Il avance à pas mesurés, humble, et s’applique à créer une relation de confiance avec les rédactions. Il est là pour proposer des options, alerter, conseiller. Jamais pour interférer dans le travail journalistique.Cet épisode est une leçon d’équilibre. Frédéric nous rappelle que la communication de crise n’est pas une posture guerrière, mais une discipline de vigilance, de discernement, d’humilité. Ce best of de l’été devrait figurer en haut de la pile de lecture de tous les communicants, jeunes ou aguerris. Parce que, comme le dit Frédéric : le communicant est là pour aider à décider. Et c’est déjà beaucoup.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elles ont troqué les studios pour les open spaces, mais la musique continue de rythmer leur carrière. Carine Meier, directrice de la communication de la CGB, et Noémie Bastos, dircom chez Orange Entreprises France, reviennent sur leur parcours atypique : des années dans l’industrie du disque qui leur ont appris l’agilité, la créativité et le goût du relationnel. Du disque à la com’ : 2 parcours, une passionCarine Meier, directrice communication de la CGB, et Noémie Bastos, dircom chez Orange Entreprises France, partagent un point commun inattendu : toutes deux ont débuté dans l’industrie musicale. Leur expérience dans ce milieu vibrant leur a permis d’acquérir un sens du réseau, de la créativité et une agilité qu’elles mobilisent aujourd’hui au service de la communication d’entreprises très différentes.De Sony à la betterave : Carine et la force du terrainPassée de Sony Classical à V2 Musique, Carine a troqué les guitares pour les champs de betterave. À la CGB, elle s’appuie sur ses acquis : gestion de relations presse, animation de réseaux et création d’égéries. Exemple phare : Miss Better, figure emblématique qui séduit aujourd’hui plus de 150 000 followers. Avec une petite équipe, elle jongle entre communication digitale, événementielle et interne, tout en restant proche des agriculteurs.Du label à la tech : Noémie et le défi du B2BNoémie, après un parcours chez Virgin et Sony BMG, a rejoint Orange au moment où l’opérateur investissait dans les contenus digitaux. Aujourd’hui, elle pilote la communication B2B pour 8 000 collaborateurs. Son équipe de 10 personnes, composée de business partners et d’experts, accompagne la stratégie de transformation d’Orange, notamment en matière de RSE. Un volet qu’elle considère essentiel pour engager collaborateurs et clients.Communication interne : la clé du succèsToutes deux insistent sur l’importance de la communication interne. « Ce qui se vit dedans se voit dehors », résume Carine. Chez Orange comme à la CGB, l’enjeu est d’embarquer les équipes pour qu’elles deviennent les premières ambassadrices. La pandémie a donné à ce levier une nouvelle dimension stratégique.Conseils aux jeunes communicants : oser et apprendreCuriosité, polyvalence, capacité à se former en continu : tels sont les conseils que Noémie et Carine adressent aux nouvelles générations. Elles encouragent les stages, l’alternance et l’audace pour découvrir la diversité des métiers de la communication.Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Humilité, exigence, créativité : voilà trois mots qui résument bien ce que l’on retient d’Olivier Altmann, patron de l'agence Altmann + Partners. Le Décodeur de la Communication remet les projecteurs sur une voix qu’on entend trop peu : celle du créatif. Et quel créatif : Olivier est tout simplement l'un des meilleurs du monde !Créatif, c’est un métierConcepteur-rédacteur, Olivier est devenu directeur de création puis patron d’agence. Il raconte son parcours, bâti sans plan de carrière mais avec une intuition constante : aider, corriger, écouter. Être créatif, ce n’est pas seulement avoir des idées ; c’est aussi savoir les défendre. « Les créatifs sont les meilleurs vendeurs en agence », affirme-t-il, parce qu’ils comprennent ce qu’ils veulent faire passer.Les agences ont changé, la culture resteChez Altmann + Partners, l’humain est au cœur du modèle. Taille variable, talents fidélisés, équilibre entre exigence et souplesse. Olivier le dit : il n’y a pas de modèle parfait, mais une culture forte peut tout changer. Et il insiste : la collaboration avec les clients, oui, mais chacun dans son rôle, chacun avec son expertise.Une vocation : faire éclore les talentsIl confie aussi ses doutes de dirigeant, ses arbitrages entre audace créative et relation client. Et partage ce qui l’anime profondément : les gens. Travailler en équipe, voir des jeunes pousser, transmettre. Et conseiller les nouvelles générations : cultiver leur curiosité, croire en eux, aller chercher du feedback avant de chercher un job.L’envie d’y croireAlors que certains enterrent la pub un peu vite, Olivier tempère. Les jeunes sont là. L’envie de créer aussi. Le monde d’après ? Il ne sera pas forcément pire. Il sera ce qu’on en fera. Un épisode qui réconcilie avec l’essentiel : l’écoute, la culture, l’élan collectif.Dans un monde de communication souvent brouillé par le bruit, Olivier Altmann nous rappelle que les idées justes naissent de l’écoute, que la créativité n’est pas un exercice solitaire et que le doute, loin d’être une faiblesse, est une force motrice. Ce premier best of de l’été donne envie de ralentir pour mieux réfléchir, de créer avec les autres, et surtout, de continuer à croire que la publicité peut encore être un métier de conviction et d’impact. À méditer, en marchant, en courant, ou en sirotant un café au soleil durant cet été 2025 !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce tout premier best of de l'été 2025, Fred Fougerat, patron de Tenkan Paris, vous parle de management, d'humanité d'engagement et, bien sûr, de communication. Nous nous basons sur son 8e opus "L'élégance n'est pas une option", que vous pouvez acheter ici (et je vous conseille vivement de le faire) : https://www.amazon.fr/L%C3%A9l%C3%A9gance-nest-pas-une-option/dp/274955683XAllez hop, c'est parti pour 90 minutes en compagnie de Mister Fred Fougerat, le meilleur d'entre nous !Le manager toxique : reconnaître le dangerFred Fougerat dénonce sans détour les comportements qui empoisonnent les organisations : infantilisation des équipes, humiliations subtiles, ou encore ce besoin pathologique d’écraser pour exister. Il rappelle que ce type de manager s’entoure souvent de clones pour mieux asseoir sa domination. Sa solution ? Fuir quand il le faut, pour préserver sa santé et son énergie.Diversité : une décision managériale assuméePour Fred, la diversité ne se décrète pas, elle se décide. Son parcours chez Altran ou Foncia illustre cet engagement : il a volontairement construit des équipes où cohabitent âges, origines, parcours et compétences variés. Une richesse qui, selon lui, alimente la créativité et la performance.Le rôle du manager protecteurÊtre un bouclier pour ses équipes face aux pressions de l’organisation : c’est l’un des principes-clés de Fred. Il évoque le cas des community managers, en première ligne face aux critiques et aux violences des réseaux sociaux. Protéger, accompagner et former sont pour lui des obligations éthiques du manager.L’élégance du quotidienDerrière le mot “élégance”, Fred parle d’attention aux détails : dire bonjour le matin, regarder ses collaborateurs dans les yeux, et ne jamais demander un café à son assistante. Ces gestes simples traduisent une posture managériale respectueuse et fédératrice, loin des postures autoritaires.Onboarding, offboarding : le respect jusqu’au boutPourquoi soigner l’accueil et bâcler les départs ? Fred dénonce cette incohérence et souligne l’importance d’un offboarding digne. Ancien collaborateur bien traité = ambassadeur de demain. Une logique encore trop rare en entreprise, mais essentielle pour l’image employeur.À travers son livre et son expérience, Fred Fougerat esquisse le portrait d’un manager élégant, protecteur et responsable. Un manager qui décide, qui respecte et qui inspire. Parce que, comme il le dit lui-même, « manager, ce n’est pas une promotion, c’est un métier à part entière ».Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui on parle d'emploi, ou plutôt de recherche d'emploi, dans cet épisode avec Constance Wiblé. Oui, vous l'avez déjà entendue dans le Décodeur mais cette fois-ci, Constance prend sa casquette de co-présidente de l'Association Nationale des Communicants.Et figurez-vous que l'association prépare un plan d'action pour aider les communicants "en transition".Derrière ce mot pudique, il y a des parcours cabossés, des remises en question, et souvent une peur sourde. Mais il y a aussi, grâce à l’association, un souffle d’espoir et un espace pour reprendre confiance, quel que soit l'âge des futurs trouveurs d'emploi.Quand la transition devient un tremplin« Tout le monde vit des périodes de transition », confie Constance. Elle-même a connu ces instants de doute où l’on se demande comment rebondir. C’est ce vécu qui nourrit aujourd’hui son engagement. Avec l’association, elle prépare le lancement d’un groupe dédié aux communicants en transition : un lieu pour s’entraider, échanger des opportunités, être coaché, mais surtout, retrouver un collectif qui vous rappelle votre valeur.Un engagement pour toutes les générationsLes plus jeunes trouvent déjà au sein des Communicants des afterworks, des formations, et un réseau pour se lancer. Mais pour les seniors, ce nouveau dispositif répond à une urgence : offrir une deuxième chance dans un secteur où l’âge, encore trop souvent, devient un obstacle. « On veut qu’aucun communicant ne se sente laissé de côté », insiste Constance.Briser les tabous, ouvrir des perspectivesDans une profession où l’on parle sans cesse d’image, il est temps d'aider celles et ceux qui traversent ces moments d’incertitude. Et de leur dire qu’ils ne sont pas seuls. À travers ces initiatives, l’Association Nationale des Communicants prouve qu’elle porte bien son nom : elle communique, mais surtout, elle relie.L’humain comme moteurCet épisode nous rappelle une évidence : derrière chaque titre de poste, il y a une personne. Une personne qui peut tomber, douter, mais aussi se relever grâce à la solidarité de ses pairs. L’Association Nationale des Communicants redonne de la dignité à ces trajectoires fragilisées. Parce qu’avant d’être des professionnels, nous sommes des humains.🤙 Pour écouter Constance parler de la campagne de pub d'Allianz sur le cyberharcèlement : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-campagne-de-pub-sur-le-cyberharc%C3%A8lement-dallianz/id1532638419?i=1000711954286👌Pour l'écouter parler de sa prise de poste chez Allianz France, en tant que dircom et marque : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/devenir-dircom-dune-marque-leader-constance-wibl%C3%A9-allianz/id1532638419?i=1000712900172Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Candia, Paysan Breton, Daddy, Nicolas Feuillatte… Derrière ces marques que tout le monde connaît, il y a un secret bien gardé : elles sont toutes issues de coopératives agricoles. Et ces coopératives, ce sont les agriculteurs eux-mêmes qui les possèdent. Dans ce nouvel épisode du Décodeur de la Com, Virginie His, dircom de La Coopération Agricole, lève le voile sur un modèle puissant, responsable et profondément français. Elle nous raconte comment faire aimer l’agriculture sans cliché, comment reconnecter le consommateur à la terre… et pourquoi l’industrie agroalimentaire est loin d’être un gros mot. En outre, elle nous parle de son parcours peu commun : de la com publique à l'agriculture !Défendre un modèle agricole uniqueVirginie rappelle que La Coopération Agricole représente un modèle d’entreprise singulier : celui des coopératives agricoles détenues par les agriculteurs eux-mêmes. Ces structures incarnent à la fois la performance économique et l’ancrage territorial. Et pourtant, elles restent méconnues. Une marque alimentaire sur trois dans les rayons est issue d’une coopérative… mais peu de consommateurs en ont conscience.Faire de la pédagogie auprès du grand publicLa communication de LCA est avant tout une mission d’explication. Dans un monde agricole souvent caricaturé, Virginie insiste : les agriculteurs sont des acteurs de la transition écologique, et non des ennemis du climat. Le rôle des coopératives est aussi d’incarner une agriculture industrielle – dans le bon sens du terme – capable de nourrir le pays tout en restant vertueuse.Reconnecter villes et campagnesLa fracture entre citadins et agriculteurs est une réalité. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes n’ont jamais vu une vache ailleurs qu’au Salon de l’agriculture. La communication de LCA s’efforce donc de retisser ce lien, à travers des événements comme la Semaine de la Coopération Agricole ou des actions ciblées dans les médias grand public.Valoriser le rôle stratégique des coopérativesAu-delà de leur poids économique (118 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 200 000 salariés), les coopératives sont aussi un levier de souveraineté alimentaire. Virginie alerte : 50 % du poulet consommé en France est importé. À l’inverse, consommer coopératif, c’est soutenir une agriculture locale, exigeante et durable.Attirer de nouvelles générationsAvec un agriculteur sur deux partant à la retraite dans les dix prochaines années, le renouvellement des générations est un défi majeur. Virginie souligne l’importance d’accompagner les jeunes, de valoriser la transmission et de moderniser l’image du métier. Les coopératives, par leur structure collective et leur esprit d’innovation, sont un cadre idéal pour ces transitions.Un parcours hors du communVirginie a été dircom dans des collectivités durant près de 20 ans. A priori, rien de bien commun entre ces 2 secteurs. Et pourtant... Il n'y a pas de hasard dans la vie. Elle vous en dit plus dans le 164e épisode du Décodeur !Pour vous abonner à la newsletter : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Super intéressant et un sujet d'actualité qui nous permets de mieux comprendre. Merci !