Il est toujours loisible de fantasmer un parcours une fois qu'il est achevé, et surtout dans la mode. On connaît bien évidemment la sempiternelle référence à Jean Paul Gaultier ou à Alexandre Mcqueen, deux génies de la mode qui ont su s'imposer par la force de leurs talents et caractère. Mais qu'en est il de la réalité d'un parcours en train de se faire, au prise avec l'industrie de la mode telle qu'elle est aujourd'hui, quand on vient d'un milieu pas franchement destiné au luxe et à l'art ? Mossi Traoré vient nous l'apprendre en partageant avec Décousu son histoire, passée et à venir..Créateur au culot sans faille, alliant humilité et impatience, Mossi ne s'arrête jamais. Amoureux de l'œuvre de Yoji Yamamoto et Madame Grès, non seulement il a créé une esthétique qui lui est propre avec sa marque éponyme MOSSI, mais il l'utilise aussi pour transmettre son amour du Beau au sein de l'école qu'il a lui même fondé : Les Ateliers Alix. Originaire des quartiers, il a connu tous les freins possibles mais n'a rien lâché, persuadé de son devoir envers lui-même, et pour ce besoin de Beauté qui l'anime. Mais ce chemin est loin d'être parfait, et Mossi aborde aussi les doutes, les erreurs et errements d'un créatif fougueux face à un business sérieux et une industrie rationnelle. Enfin bref, écouter Mossi c'est écouter l'histoire d'un destin en train de se faire, par et pour lui même. Bon épisode à toutes et à tous! Rejoignez l'instagram @decousupodcast pour partager vos avis et commentaires !
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi parle-t-on d'histoire du costume et non de la mode ? Car lorsque l'on cherche à se renseigner sur ce monde fascinant d'un point de vue diachronique, on finit souvent par analyser les coupes, les tissus, les tendances ou les lois somptuaires, sans vraiment aborder l'histoire de la mode comme industrie. Mais il y a là un territoire peu exploré quand on parle de mode récente, alors qu'un vivier d'informations se cache derrière cette industrie, bien au delà du vêtement en lui-même. L'histoire de la mode c'est aussi et surtout celle de celles et ceux qui la font et l'ont fait, des stratégies commerciales et financières, des dessous des étiquettes et des vendeurs qui façonnent l'expérience client. Cette vision n'a jamais été aussi bien cristallisée que dans la revue Griffé, un passeport vers le cœur de la mode, signé Salomé Dudemaine et Julien Sanders, deux amoureux d'histoire, de mode, de vêtements, et surtout d'humanité. Aujourd'hui pour Décousu, et à l'occasion de la sortie leur troisième numéro dédié à Kenzo, ils reviennent sur la genèse de Griffé, mais aussi sur les enjeux d'un travail réalisé à partir d'une matière vivante, trop riche pour la laisser disparaître au profit des mythes marketing dont la mode à la secret. Qui était là au commencement ? À quoi ressemble l'ambryon d'un empire de mode ? Qui étaient les mains et les sourires présents dans les ateliers les soirs de travail acharnés, lorsque qu'un nom aujourd'hui fameux était inconnu ? Tout ceci, et plus encore, est sauvé de l'oubli grâce à Griffé. Bon épisode à toutes et à tous!Retrouvez Décousu sur instagram pour tester au courant ! @decousupodcast
Pour celles et ceux qui sont curieux des rouages intérieurs à l'œuvre dans le marché de la mode, le nom de Jean Jacques Picart vous est déjà bien connu. Pour les autres, disons simplement qu'il est rare qu'une personnalité importante du secteur n'aie pas croisé sur son chemin l'ancien attaché de presse qu'est Jean Jacques Picart. Difficilement définissable, mais capable de tout définir, et avant tout le monde : M. Picart est un génie du coup d'avance, de la saisie de l' ère du temps, un talent qui a notamment découvert le créateur Manfred Thierry Mugler, ou encore Christian Lacroix. Mais cela est encore trop peu dire : après avoir quitté le milieu des relations presse, Jean Jacques Picart est devenu conseiller indépendant. Se faisant ainsi maillon essentiel de toutes chaînes réflexives à l'œuvre en sous main, son instinct et ses recettes sont de vrais trésors. Et aujourd'hui, pour Décousu, il revient sur son parcours et sa carrière, mais surtout il ouvre la réflexion sur ses intuitions quant aux années à venir. La mode est effectivement en plein bouleversement, et cette période galvanisante augure des changements encore opaques. Aussi, cet épisode est d'une richesse rare, qui délivre un réel travail prospectif appelant vos commentaires. N'hésitez pas à partager vos ressentis sur l'instagram de Décousu : @decousupodcast. Bon épisode à toutes et à tous !
Il est un monde bien opaque qui n'en laisse pourtant pas de fasciner : la mode, évidemment. Ça ne vous surprendra pas en tant qu'auditeurs de Décousu, mais nous allons aujourd'hui encore, et pour notre plus grand plaisir, mettre les pieds dans le plat de ce monde apparemment si clôt. Car en dehors des grandes maisons, grosses machines commerciales aux rouages bien huilés, il y a une miriade fascinante de petites marques émergentes, qui luttent pour se maintenir. Et quelle est alors leur réalité ? Plus de secret entre nous : venez découvrir grâce à Arthur Robert, créateur de la maison Ouest Paris, les enjeux et complexité d'un tel pari. Grâce à Arthur, vous allez entendre comment se crée la genèse d'une marque de mode, quels sont les doutes qui assaillent les fondateurs mais aussi pourquoi ils s'accrochent, et enfin comment parvenir à maintenir de saisons en saisons, une maison jeune, cool, émergente, face aux géants de l'industrie. Bon épisode à toutes et à tous ! Retrouvez Décousu sur instagram @decousupodcast
Vous le savez, le travail des artisans est central dans l'approche de Décousu. Plusieurs sont déjà venus nous parler de leur métier, de leur parcours et des réalités du secteur qui sont parfois assez ardues. Mais s'il est un milieu qui évolut sans cesse tout en conservant son amour pour le passé et ses traditions, c'est bien la mode. Alors je vous emmène aujourd'hui à la découverte d'un nouveau type de travail artisanal grâce à la voix du mystérieux car discret Romi, dont vous avez déjà vu les créations sans le savoir. Que ce soit la robe armure venue d'un autre monde pour Balenciaga, les corsets uniques de la collection Renaissance de Balmain ou encore les plis chromés qui semblent impossibles chez Loewe : tout ceci est devenu réalité grâce à la main de Romi. En travaillant non pas tout seul, mais avec des ateliers, des équipes, des hommes et des femmes qui œuvrent à inventer chaque jour de nouvelles formes de la beauté : Romi fait partie des acteurs de l'innovation dont la mode est si friande. Il parle au micro de Décousu avec une totale honnêteté, abordant l'arrière d'un décor aussi fascinant que lointain. Bon épisode à toutes et à tous ! Rejoignez le podcast sur instagram : @decousupodcast
Il y a plusieurs façons d'aborder le terme "mode" : d'abord comme système, générateur de tendances ; mais il y a aussi l'acception individuelle, celle qui renvoie à des pièces rares, des êtres radicalement uniques, un usage du vestiaire personnel et créatif. C'est bien évidemment cette deuxième notion qui se cristallise en la personne de Djemila Khelfa, icônique figure libre de la scène artistique nocturne des années 70s et 80s. Pour Décousu, Djemila revient en détails sur ses années de liberté radicale et surtout d'émulation créative. La mode d'alors était feu rageur, la grandeur créative comme phare. Pas de nostalgie stérile dans ce podcast, mais un formidable œil sur un passé que beaucoup fantasment, pour tracer les voies d'un futur. Car la mode d'aujourd'hui se concentre sans doute trop sur la première définition : systémique, apôtre de la "Trend", et Djemila nous rappelle qu'une autre voie est possible. Bon épisode ! Retrouvez Décousu sur instagram : @decousupodcast
Le mot même de "mode" renvoie à la notion d'obsolescence cyclique, de production infinie, de renouveau éternel. Mais chaque jour la conscience de la crise écologique est plus aiguë, et avec elle celle des limites que doit s'imposer la course à la croissance. Qui peut encore faire l'impasse sur l'impact environnemental et social d'une industrie aussi massive que la mode ? Et pourtant, n'est ce pas la condamner d'emblée que de vouloir la réformer, car son essence même semble être le "toujours plus, toujours neuf"? La mode peut-elle réellement s'adapter, changer ? Ou bien la crise écologique est elle irréductiblement incompatible avec cette industrie ?.Pour répondre à ces questions complexes, nuancées et cruciales, Décousu reçoit Catherine Dauriac, présidente de l'ONG Fashion Révolution France . Ayant commencé sa carrière dans la mode dans les années 80, Catherine a vu l'évolution du secteur, ses prises de conscience mais aussi ses crises. Elle revient avec nous en détail sur son analyse du milieu, ses dilemmes et ses vérités, parfois fatalistes, souvent terriblement inspirantes. . J'espère que cet épisode saura vous inspirer, vous donner foi en l'avenir malgré les impasses. Bon épisode à toutes et à tous, et merci par avance pour vos partages et commentaires !
La mode est le medium par excellence du mouvement : la vie, le corps, sont ses supports premiers. Et pourtant, loin de n'être qu'un ornement éphémère, le vêtement encapsule en lui-même une histoire sociale, politique, économique, artisanale, intime aussi, qui va bien au delà du seul mouvement. Savoir saisir cette profondeur et la rendre accessible à tout un chacun est un travail patrimoniale d'envergure, que réalisent les musées dédiées à la mode. Alors qui mieux qu'Alexandre Samson, en charge du département haute couture depuis 1947 du musée de la mode de Paris, pour nous parler de son métier ? Aujourd'hui il revient pour Décousu sur son parcours, sa formation, et ses missions pour faire rayonner la mode sur notre territoire comme à l'étranger. Bon épisode à toutes et à tous !Retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast
Si vous écoutez Décousu depuis un moment (bientôt 4 ans !) vous savez que la mode est un milieu complexe, qui ne cesse de se remettre en question et d'évoluer. Mais parce qu'il s'agit d'un secteur particulièrement aux prises avec les crises actuelles, on a tendance à simplifier ses problèmatiques pour n'y répondre qu'en surface. Mais pour penser de réelles solutions, il faut donner du temps à l'analyse, et voir tous les tenants d'un enjeu. La filière du cuir est un très bon exemple de cette complexité : s'il paraît évident que cette matière s'oppose aux enjeux d'éthique, en réalité la question est plus subtile car il s'agit d'une industrie issue des "déchets" d'une autre, et surtout n'oublions pas que le cuir est la matière naturelle par excellence de la durabilité. Bref, autant de subtilités fondamentales que Virginie Ducatillon explore pour Décousu dans cet épisode. Fondatrice de la plate-forme de vente de cuir de réemploi, elle aborde aujourd'hui la réalité du gaspillage dans le luxe, les enjeux des matières de réemploi et la nature de la filière du cuir. Bon épisode ! N'hésitez pas à laisser une note et/ou un commentaire, et à retrouver Décousu sur instagram : @decousupodcast
À quoi ressemble l'évolution d'une carrière dans la presse mode, vue de l'intérieur ? Sans le prévoir, Émilie Faure s'est découvert une passion pour ce monde sans cesse en changement, incroyablement créatif et imprévisible. Après avoir commencé au sein du citizen K en tant que stagiaire, Émilie Faure a vu toutes les strates du métier : de free lance à rédaction, de réussites en échecs, du papier au digital. Elle revient aujourd'hui sans fard sur son métier, son parcours, les doutes qui l'ont traversé. Aussi intéressant que pratique, cet épisode vous donne les clés d'un secteur feutré, par le prisme d'un regard à hauteur d'homme, sincère, et sensible. Bon épisode ! Retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast
Pour toute la jeune génération passionnée de mode, il y a des noms qui sonnent comme des monuments de nostalgie. Vivre à l'époque d'un Mugler, d'un Lacroix, Paco Rabanne, Mcqueen ou encore Montana... Mais si ces créateurs sont sortis de la danse, leurs créations sont bel et bien restées. Mais où sont elles ? La mode vintage est leur royaume. Aujourd’hui Décousu reçoit un chasseur de passé : Moji Farhat, revendeur de pièces de luxe vintage couvrant l'intégralité du XXeme siècle. Travaillant avec des particuliers tout comme avec des personnalités publiques telles que Violet Chachki, Hunter Schafer ou encore Madonna, grâce à lui l'histoire du marché de la seconde main de luxe s'ouvre à vous : ou trouve-t-il ces pièces ? Pourquoi avoir commencé ? Qui sont ses clients ? Et comment l'explosion du marché vintage a-t-elle impacté son métier ? Habituellement extrêmement discret, il nous fait l'honneur de répondre à ces questions au micro de Décousu, du bout de la voix. Un merci encore à Moji, et bon épisode à toutes et tous! Retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast
La mode, c'est avant tout le vêtement. Mais c'est aussi tout un écosystème, une industrie complète centrée évidemment sur l'image. Et depuis quelques années, le numérique a permi à de tous nouveaux métiers de s'épanouir, avec en tête de ligne, l'influence. Nous avions déjà eu l'occasion d'en parler dans l'épisode 45, mais aujourd'hui nous prenons un angle nouveau, celui de l'image sur les réseaux et de la pression de ses codes, vue par une femme. Inès Tazi est en effet l'invitée de ce nouvel épisode, une femme entrepreneure avant tout, qui n'a professionnalisé sa présence sur les réseaux que très récemment. Avec plus de 700k followers sur insta, plate-forme de l'image par excellence, parvient-elle à dialoguer avec les codes uniformisés du réseau social sans s'aliéner ? Et comment le secteur de la mode conçoit une possible collaboration avec de nouvelles figures de notoriété 2.0 ? Bref, vous saurez tout sur les dessous de l'image digitale, le business qui la sous-tend, mais surtout les états d'âme et réalités humaines qu'elle convoque. Alors sans plus tarder, bon épisode à toutes et à tous ! Retrouvez Décousu sur instagram @decousupodcast
Chères et cher auditeurs réguliers de Décousu, vous savez que le podcast aime à questionner des nouvelles façons de penser le secteur. Loin de condamner aveuglément un milieu si intrinsèquement contraire aux nécessités contemporaines, Décousu pense que les enjeux ecologico-sociaux à affronter sont autant de formidables moteurs pour la réflexion. Et l'invitée d'aujourd'hui, Léa Germano, fondatrice de Studio Paillette, est une preuve formelle de ce parti pris. Ayant travaillé dans différentes maisons de mode importantes telles que Balmain, cette âme créative a créé sa propre entreprise fondée sur un système locatif. Évidemment ce fonctionnement permet de penser des alternatives sur le plan écologique mais pas seulement, car Studio Paillette est aussi un formidable tremplin pour les jeunes marques émergentes. Par ailleurs Léa fait le choix d'une mode audacieuse, osée, créative, en accord avec le porte-monnaie et l'empreinte carbone. Bref, pour qui sait sortir des sentiers battus, la mode est une mine d'or pour la jeunesse créative. Alors ouvrez votre esprit avec la voix de Léa, et bon épisode à tous! Retrouvez le podcast sur instagram : @decousupodcast
La mode est un sujet qui révèle et souligne cruellement, comme magnifiquement, nos impensés. Alors nécessairement, comment penser l'élément crucial de la mode depuis la fin du XIXeme siècle (à savoir "la féminité") sans penser toutes ses évolutions critiques et théoriques depuis les bouleversements féministes de l'ère #MeToo? C'est la question que nous nous posons aujourd'hui avec Fashion Quiche, une créatrice de contenu qui croise la philosophie et la sociologie pour penser nos représentations de la mode. Ensemble, nous développons en direct une réflexion avec vous sur ce que veut dire "la féminité", et en quoi cette notion qui semble de plus en plus arbitraire peu aussi se révéler source de puissance esthétique, bien loin de toute aliénation.Rendez-vous sur instagram @decousupodcast pour partager vos avis et commentaires!
Décousu traite depuis 3 ans la mode comme support réflexif, analytique, prenant le parti d'un milieu souvent déprécié. Car oui, la mode contient en elle tous les paradoxes de notre société. On adore la détester, on en fait un Mal ravageur tout autant qu'un puits de fantasmes. Mais en réalité, ce qui reste toujours à la fin, c'est le vêtement. Alors comment penser le système qui prend au piège le chiffon ? Les mains qui le font ? Les esprits qui l'imaginent ? La mode comme système n'a rien d'eternel, c'est le vêtement, le créé, qui le sont. Alors comment repenser, refondre le paradigme de la mode dans un monde qui réclame un Renouveau ? Pour cela il faut un certain courage entreprenarial, et surtout changer ses lunettes. Aujourd’hui Décousu a le plaisir de recevoir @christinephung, une habituée du monde de la mode qui a notamment officié chez Leonard Paris et Princesse Tam Tam. Apres avoir gagné plusieurs prix, depuis quelques temps elle revient à sa marque éponyme, cherchant à donner un nouveau sens à sa création. Christine créé de nouvelles valeurs, un nouvel idéal, au cœur duquel est le vêtement. Elle revient avec nous sur son parcours et ses aspirations. Bon épisode à toutes et tous! Retrouvez Décousu sur instagram et partagez vos commentaires : @decousupodcast
Le mode est un territoire de rêves, de fantasmes, de récréation du réel. En effet, les images de mode façonnent notre goût mais surtout le révèlent : en analysant une époque et ses images, on en apprend beaucoup sur les réalités societo-culturelles d'u'e population. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Gilles Lipovetsky, essayiste et philosophe, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage rédigé avec Jean Serroy : Le nouvel âge du kitsch: Essai sur la civilisation du "trop", Gallimard, 2023. Le Kitsch, une notion féconde et plus complexe qu'il n'y paraît pour aborder l'évolution de nos représentations. Mais ce sera également l'occasion d'échanger sur la richesse qu'offre la mode en tant qu'outil d'analyse socio-philosophique. Alors sans plus tarder, bon episode!Et n'hésitez pas à partager vos réflexions sur le compte instagram @decousupodcast !
La mode est certes un secteur infiniment passionnant de part son âme créative et son essence régénérante. C'est une industrie certes, mais des plus prolifique artistiquement. L'imaginaire de mode est sans cesse en feu, sans cesse nouveau, sans cesse...Oui mais voilà, la course au renouveau a abîmé notre capacité à apprécier, précisément, cette innovation. Dans un bruit constant, comment peut-on encore entendre lorsqu'on nous parle ? Demandons à Pauline Ducruet, celle qui utilise nos garde-robes pour creer une conversation. Se procurer une pièce ALTER DESIGNS, c'est démarrer un échange, s'approprier un propos. C'est l'alternative. C'est pourquoi aujourd'hui, pour Décousu, Pauline nous explique en détail sa vision de la mode, les dessous de la création d'une marque, et ce que le vêtement apporte a l'individu. Un entretien sincère qui nous invite à questionner nos vestiaires. À vos oreilles ! Retrouvez Décousu sur instagram : @decousupodcast
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Décousu, le podcast qui dénoue le fil de la Haute Couture et de la mode!Que l'on soit féru de mode ou non, l'inconscient collectif est modelé par l'armée d'images qu'elle génère. Notre imaginaire, notre rapport à notre corps, à la beauté et à celle des autres : tout ceci passe par le filtre des images. Alors qu'en est il pour ceux et celles qui voient leur réalité niée par ces dernières ? Depuis quelques années, l'inclusivité est devenu un enjeu crucial et une prise de conscience globale a changé partiellement mais profondément le visage de la mode. Mais qu'en était il avant ? Et aujourd'hui, Decousu reçoit Christelle Bakima Poundza à l'occasion de la sortie de son premier ouvrage "Corps Noirs" aux editions de L'insolente. L'autrice y développe une réflexion analytique et historique de la représentation et dans la place des femmes noires dans le mannequinat en France. Un regard franc, à la fois intime et rigoureux, une écrire réfléchie et sincère. Alors sans plus tarder, bon épisode à tous et toutes ! Et n'oubliez pas : vos partages et vos commentaires sont les bienvenus !@decousupodcast
Pour commencer cette saison 2023-24 de Décousu démarre avec une problématique nouvelle : lorsque nous avons traité la question de la nouvelle cliente du luxe dans l'épisode 48, il en ressorti que la France et l'Europe plus généralement, ne sont plus les marchés porteurs. Mais, alors que l'on voit se démultiplier la jeune création luxe avec des imaginaires créatifs encore amarrés au mythe des grands créateurs tels qu'Alexander McQueen ou Galliano : comment rencontrer sa clientèle lorsque l'on s'adresse à des persona qui ne consomment que de l'image ? Comment rendre viable une marque face à la transition de la cible luxe ? (moyen orient, Chine, Inde etc). Audrey Tasiaux nous aide à y voir plus clair. Originaire de Monaco, elle connaît les codes et les désirs des femmes clientes du luxe. Lorsqu'elle crée sa marque Diana d'Orville, ce qu'elle a en tête c'est moins l'envie d'un imaginaire avant-gardiste, conceptuel, que celui d'un savoir-vivre, art de vivre, intemporel. Et aujourd'hui, pour Décousu, elle revient en détails sur la création de sa maison de mode, en prise avec les mutations réelles d'un secteur.Bon épisode à tous et surtout, rejoignez Décousu sur instagram @decousupodcast, un merci pour vos partages
Certains noms font tourner les têtes des aficionados de la mode : Jean Paul Gaultier, Alexander McQueen, Margiela et consorts. Imaginez avoir l'occasion de rentrer dans les tous début de leurs marques : à quoi ressemblait leur réalité ? Si les temps ont changé, le désir créatif reste le même et les jeunes créateurs d'aujourd'hui sont sûrement les grands noms de demain. Et si Jeanne Friot était de ceux là ? Aujourd’hui pour Décousu, j'ai le plaisir de recevoir la jeune créatrice, une étoile montante de la mode que l'on ne cesse de voir grandir. Mais derrière le rêve, il y a la dure réalité concrète d'un business. On revient dans cet épisode sur les coûts concrets, les combats et les prises de tête inhérentes à la création d'une marque. Parler de l'entreprenariat sans tabous, avec le plus d'honnêteté possible : voici la volonté de Décousu. Un immense merci à Jeanne Friot pour son authenticité et sa transparence ! Bon épisode à tous. (retrouvez @decousupodcast sur instagram).