D'innombrables voyages

D'innombrables voyages et Countless Journeys sont des balados originaux créés par le Musée canadien de l'immigration situé au lieu historique national du Quai 21, dans le port d’Halifax, lieu d'arrivée de près d'un million d'immigrants. Découvrez le côté humain de l'immigration à travers des histoires qui réchauffent le cœur, suscitent l'empathie et soulignent les contributions des nouveaux arrivants. Plongez dans notre histoire commune et rendez hommage à ceux et celles qui sont maintenant chez eux au Canada, tandis que nos invités partagent les défis, les joies et l'humour inattendu qu'ils ont rencontrés en chemin. Bienvenue à D’innombrables voyages.

La mangue et l’érable avec Garihanna Jean-Louis

Première femme noire diplômée de l’École nationale de l’humour de Montréal, Garihanna Jean-Louis a grandi entre Montréal et Haïti, faisant des allers-retours plus fréquents qu’un colis Amazon perdu. Ancienne étudiante en criminologie devenue étoile montante de la scène québécoise, elle qualifie son humour de « mangue et érable », et même si son humour peut être très tranchant, son but ultime est de rassembler les gens.

06-05
25:50

Nous, les autres avec Toula Drimonis

Toula Drimonis, journaliste de longue date, s’intéresse à l’histoire de sa propre famille et s’attaque aux idées fausses sur l’immigration dans son livre Nous, les autres. L’humour n’est pas en reste, puisque Toula parle du dialecte unique des Canadiens d’origine grecque et évoque sa propre expérience de dépaysement lorsque sa famille est retournée vivre dans un minuscule village grec où tout était différent de ce qu’elle vivait à Montréal.

05-22
34:52

L’humour pour ceux qui ne vont pas bien avec Sandy El Bitar

Sandy El-Bitar sait ce qu’il faut faire pour ne pas se laisser abattre. Son père est mort à la veille de l’immigration de sa famille du Liban, elle a travaillé dans le domaine des soins palliatifs et, en tant que thérapeute dramatique, elle passe ses journées à aider les gens à faire face à leurs problèmes émotionnels. Mais Sandy est aussi humoriste ― et au lieu de fuir la douleur de la vie, elle pense qu’il y a quelque chose de beau à en trouver l’humour.

05-08
31:14

Épisode bonus – Le Sommet du dumpling

Un épisode bonus enregistré lors du Sommet du dumpling au Musée canadien de l’immigration du Quai 21.

08-16
09:14

Maurín Arellano : Au-delà du bio

Plutôt que de suivre la voie tracée par sa famille, Maurín Arellano a quitté le Mexique dans sa jeunesse et s’est installée à Terre-Neuve. Dans cet épisode, nous la suivons, de son premier emploi dans un restaurant mexicain de St. John’s, en passant par sa vie effrénée travaillant pour des chaînes de restaurants dans l’ouest du Canada, jusqu’à aujourd’hui, après six mois à la tête de son propre petit restaurant, engagé envers la communauté et les aliments locaux, éthiques et abordables.

06-14
22:20

S’ennuyer des saveurs de chez soi... et s’adapter

Deux semaines dans un Best Western à Winnipeg, sans la moindre nourriture d’Afrique de l’Ouest en vue. Une épicerie de Terre-Neuve où l’on trouve de la viande de baleine, mais pas de produits frais. Au fil des ans, de nombreux immigrants ont trouvé que la cuisine canadienne laissait à désirer. Dans cet épisode, nous entendons des histoires au sujet des liens émotionnels entre la nourriture et le chez-soi, et sur l’effet que la cuisine et le partage des repas peuvent avoir pour aider les gens à s’adapter à la vie dans un nouveau pays. Des histoires tirées de la collection d’histoires orales du Musée.

05-31
24:28

Du cheddar au chèvre : l’immigration et l’évolution des goûts

Didier Laurent et Frédéric Tandy souhaitaient tous les deux la même chose : vivre dans un pays de grands espaces. Et ils ont chamboulé leur vie pour y parvenir. Didier a quitté la cour du roi des Belges, tandis que Frédéric est passé d’un restaurant chic en France à un village dans une province qu’il ne connaissait pas. Dans leurs nouveaux foyers ― le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse ― ils ont joué un rôle déterminant dans l’introduction de nouvelles saveurs et l’élargissement des goûts.

05-17
21:35

Bande-annonce de la saison 4

Bande-annonce de la saison 4

05-12
02:01

S’épanouir dans la diaspora haïtienne : Marie-Denise Douyon et Régine Cadet

Née en Haïti, Marie-Denise Douyon se souvient d’une enfance charmante passée au sein de la petite diaspora haïtienne en Afrique du Nord. Tout le monde se connaissait : « Une jeunesse très heureuse, je dirais, entre valeurs haïtiennes, couscous, merguez, du riz et pois collés. » Marie-Denise se rendra finalement aux États-Unis pour étudier l’illustration au Fashion Institute of Technology de New York. Lorsqu’elle a obtenu son diplôme, le dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier avait été destitué, et Marie-Denise est retournée dans un Haïti plein d’espoir et d’optimisme. Ça ne durerait pas. Elle a été faussement accusée de meurtre, arrêtée, détenue pendant un mois et torturée. Et, pendant ce mois, elle a commencé à dessiner les autres femmes emprisonnées avec elle. Après sa libération, elle s’est rendue à Montréal, où elle a construit une carrière d’artiste en s’inspirant d’un large éventail d’influences diverses. Nous rencontrons également Régine Cadet, qui a étudié le ballet classique dans son pays natal, Haïti, puis qui a rejoint une troupe incorporant des danses classiques et haïtiennes. Cadet s’est finalement rendue à Montréal pour étudier la comptabilité, dans l’espoir de devenir CPA. Et si elle a fait carrière dans l’administration des arts, elle a également cofondé une compagnie de danse à Montréal, présentant des formes de danse traditionnelle haïtienne et afro-contemporaine. Tout au long de sa carrière, Régine s’est fortement engagée en faveur de l’équité et de l’accessibilité dans les arts, un engagement qu’elle poursuit maintenant sur la scène nationale en tant que directrice du programme Explorer et créer, du Conseil des arts du Canada. Elle dit : « Moi, j’ai envie et j’ai le goût du travail avec mon rôle actuel pour encore ouvrir les barrières à toutes ces communautés comme la mienne. »

06-22
28:44

Célébrités inattendues : Lhasa de Sela et Rup Magon

Lorsque Lhasa de Sela est morte, à Montréal, le 1er janvier 2010, à l’âge de 37 ans, toute la ville semblait en deuil, se souvient l’animateur Paolo Pietropaolo : « C’était comme si le temps même, la ville même, tout le monde, ressentait une grande tristesse avec le départ de cette âme qui nous a donné tout de son grand esprit avec sa musique. » Lhasa a grandi en traversant l’Amérique avec sa famille dans un autobus scolaire reconverti. À 18 ans, elle est venue à Montréal pour rendre visite à ses sœurs, qui étaient artistes de cirque. Elle est restée, a été serveuse, et, finalement, a commencé à chanter. Avec sa voix enfumée et intense et sa personnalité charmante, Lhasa s’est frayé un chemin dans le cœur des Montréalais. Son premier album, enregistré en espagnol, est devenu le premier disque canadien à se vendre à un demi-million d’exemplaires avec des chansons qui n’étaient ni en anglais ni en français. Yves Desrosiers, le collaborateur musical de longue date de Lhasa, qui a soutenu sa carrière de chanteuse, et Leila Marshy, romancière montréalaise, nous parlent de l’emprise durable de Lhasa sur le cœur des Montréalais. Cet épisode présente également Rup Magon, du groupe JoSH. Ayant grandi en banlieue de Montréal, il a formé pendant son adolescence un groupe de reprises qui jouait des chansons pop indiennes. Déterminé à percer en Inde, le groupe a essuyé de nombreux refus, jusqu’à ce que Rup se fasse connaître aux Bollywood Music Awards. Cela lui a ouvert des portes qui l’ont conduit aux MTV Music Awards, à des fêtes avec des superstars de Bollywood et à des concerts devant des dizaines de milliers de fans. Tout cela lui semblait un peu comme un rêve. Rup se souvient de ce qu’il a ressenti en devenant une star, et en réalisant que toutes sortes de célébrités de Bollywood connaissaient la musique de JoSH : « Pour nous autres, des gars de Brossard, on est comme, "What?" »

06-08
42:32

Portraits passés et presents : Yousuf Karsh et Saïda Ouchaou-Ozarowski

La saison 3 D’innombrables voyages du Musée canadien de l’immigration du Quai 21 célèbre les contributions d’immigrants canadiens de première et de deuxième génération aux arts du spectacle et aux arts visuels. Nous commençons par une célébration de la vie et du travail du légendaire photographe Yousuf Karsh. La famille de Karsh a fui le génocide arménien. Karsh avait 15 ans lorsqu’il est arrivé, tout seul, à Halifax, un soir de nouvel an enneigé. Il a été accueilli par son oncle, qui allait bientôt lui donner un appareil photo. C’était un cadeau fatidique. Entre 1931 et 1993, Karsh a photographié certaines des personnes les plus célèbres du monde : Einstein, Picasso, Jacqueline et John F. Kennedy, Churchill, Sophia Loren, et bien d’autres. L’histoire de la vie de Karsh, de réfugié à photographe de renommée mondiale, est dévoilée, comme plus de 100 de ses photographies dans une merveilleuse exposition présentée au Musée canadien de l’immigration, L’univers de Yousuf Karsh : L’essence du sujet. Nous visitons l’exposition et discutons avec Hilliard Goldfarb, Ph.D., conservateur principal, et Tanya Bouchard, du Musée canadien de l’immigration du Quai 21. M. Goldfarb décrit les origines improbables de la carrière de Karsh. Et nous rencontrons aussi Saïda Ouchaou-Ozarowski, une portraitiste d’un autre genre. Une immigrante française, Saïda est journaliste à Radio-Canada et une documentariste passionnée par la narration des histoires des communautés francophones sous-représentées. À 20 ans, elle est élue au conseil municipal de sa banlieue parisienne. Mais peu après la fin de son premier mandat, elle est arrivée au Canada et a été ravie de trouver des communautés francophones à Vancouver, où elle a élu domicile. Dans son dernier documentaire, À pleine voix, elle nous fait découvrir six femmes canadiennes musulmanes. Saïda dit : « Alors moi, ce qui m’a toujours intéressée, c’est les angles oubliés, les personnes qui n’ont pas la parole, en fait, et souvent, c’est quelque chose que je trouve inspiré de ma propre histoire. »

05-25
35:28

Bande-annonce de la saison 3

Consacrer sa vie à la création artistique demande du courage. Beaucoup de nouveaux arrivants l’ont fait quand même, et le Canada en tant que pays n’en est que plus riche. Joignez-vous à l’animateur Paolo Pietropaolo et à de nombreux artistes incroyablement talentueux dans le domaine des arts créatifs et des arts de la scène qui ont aussi immigré au Canada, dans la saison 3 D’innombrables voyages. Bienvenue à D’innombrables voyages. Écoutez-le maintenant sur votre plateforme de baladodiffusion préférée.

05-17
01:43

Génération 1.5

Il faut parfois quitter sa demeure pour vraiment embrasser sa culture. Ou pour trouver une nouvelle culture. Rencontrez trois personnes qui ont fait du Canada leur foyer, adoptant leur nouvelle identité tout en maintenant des liens solides avec leurs racines. « Ragin’ Cajun » Angie Cormier a grandi en Louisiane, entourée de la culture francophone sans vraiment la comprendre ou la parler. Ce n’est qu’après avoir épousé un Acadien et déménagé à l’Île-du-Prince-Édouard qu’elle a appris à célébrer son patrimoine. Angie en savait si peu au sujet du Canada qu’elle n’a même pas pris la peine de remplir des papiers d’immigration avant d’essayer d’entrer au pays. La première fois qu’elle est allée chez le médecin, elle a fait claquer sa carte de crédit sur le bureau de la réceptionniste horrifiée. Aujourd’hui, Angie aide les immigrants francophones à s’installer à l’Î.-P.-É. Nous rencontrerons l’une de ces personnes au cours de l’épisode. Il s’agit d’Isabelle Dasylva-Gill, la fille d’immigrants ouest-africains qui se sont installés en France. Isabelle a elle aussi émigré et est arrivée au Canada au début des années 2000. Aujourd’hui, elle est la première femme noire à diriger la Société acadienne et francophone centenaire de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle se définit comme « Africaine de sang, Canadienne de citoyenneté et Acadienne de cœur. » Notre troisième invité est l’infatigable Chúk Odenigbo. Il a grandi dans des douzaines de pays, puis ses parents l’ont laissé choisir où il voulait s’installer. Le Canada semblait pour lui être le choix évident à faire. Chúk est doctorant en géographie médicale, fervent défenseur de l’environnement, militant pour une représentation plus diversifiée en matière d’activités de plein air et directeur d’une ONG travaillant avec les jeunes. Sa jeunesse fut itinérante, mais il a maintenant trouvé sa place et partage son enthousiasme contagieux.

06-20
36:40

Les rêveurs

Wu (Lya) Bin est arrivée à Québec comme d’étudiante en 1989. Elle voulait faire sa maîtrise, puis retourner en Chine afin de devenir professeure de français. Trois décennies plus tard, elle est toujours au Québec, où elle a suivi ses rêves vers une nouvelle carrière. Josué Eurico Nsiamfumu a dû se déraciner et déménager à deux reprises, car il était menacé de violence. À Calgary, il a pu s’épanouir en tant que musicien, dirigeant d’ONG et activiste communautaire. Rencontrez Josué et Wu Bin, qui se fait désormais appeler Lya, dans cet épisode D’innombrables voyages. Les parents de Lya étaient professeurs de langues et s’attendaient à la même chose d’elle. Elle a cependant été attirée dans une tout autre direction et a commencé des études en esthétique après avoir terminé sa maîtrise. Aujourd’hui, elle exploite un salon offrant des traitements esthétiques et de la médecine alternative. Elle s’est aussi rendu compte que la culture chinoise qu’elle voulait autrefois laisser derrière elle est devenue une source de sagesse dans laquelle elle puise. Dans la deuxième partie de notre épisode, nous entendons l’histoire de Josué, qui a été contraint de quitter sa demeure en République démocratique du Congo après avoir refusé de prendre parti dans la politique du pays, qui avait connu une guerre civile déchirante. La nouvelle vie qu’il s’était construite à Cape Town, en Afrique du Sud, s’est effondrée lors d’une flambée d’horribles violences xénophobes. Aujourd’hui, Josué habite à Calgary, où il met ses nombreux talents au service de l’organisation communautaire, de sa carrière musicale et de la création de liens entre les entrepreneurs canadiens et africains. Les histoires de Lya et de Josué nous viennent de l’étonnante collection d’histoire orale du Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Ce ne sont là que deux des quelque 1 500 histoires orales que les gens ont partagées avec le Musée. Il s’agit de conversations intimes révélant les raisons pour lesquelles ces gens sont venus au Canada, leurs espoirs, leurs rêves et les réalités auxquelles ils et elles ont été confrontés dans un nouveau pays. Lya estime que le Canada lui a donné la liberté de choisir d’être qui elle voulait vraiment. Josué, quant à lui, sent qu’il est de sa responsabilité d’être un modèle pour les futurs immigrants.

06-06
42:30

Les faiseurs de tendances

Rencontrez deux immigrants qui ont changé la donne dans le monde de la cuisine et du cinéma : le très populaire chef Nantha Kumar, qui est né en Malaisie et a introduit les saveurs de la cuisine de rue Nonya à Montréal, et le regretté Jacques Bobet, producteur de films et pionnier de l’Office national du film du Canada. Dans cet épisode, l’animatrice Kim Thuy, autrice de livres de cuisine et ancienne restauratrice, s’entretient avec Nantha Kumar de la Centrale Culinaire de Montréal. Nantha a commencé sa carrière en tant que journaliste. Il est arrivé au Canada au début de la vingtaine et s’est inscrit à l’école de journalisme de l’Université Concordia afin de poursuivre sa carrière. Il a également occupé un deuxième emploi comme traducteur chez Immigration Québec, qui avait besoin de personnes capables de parler le tamoul et le français, un poste que Nantha pouvait pourvoir. Il s’est rapidement fait connaître sur la scène littéraire grâce au travail qu’il a fait pour l’hebdomadaire alternatif Hour, où il écrivait des critiques de restaurants et avait une rubrique intitulée « Réfugié de la semaine », qui racontait l’histoire de nouveaux arrivants ayant demandé l’asile au pays. Nantha a commencé à cuisiner plus ou moins sur un coup de tête. Un beau soir, la propriétaire d’un restaurant où traînaient de nombreux journalistes lui a donné un peu d’argent, lui a dit de faire des courses, d’acheter des ingrédients, puis de prendre la cuisine en charge afin de cuisiner ce qu’il voulait. Il n’a jamais regretté cette décision. La nourriture nonya provient des communautés chinoises de Malaisie. Nantha y a goûté pour la première fois à l’âge de 15 ans, a tout de suite été séduit et est devenu le premier chef montréalais à faire connaître cette cuisine au grand public de la ville. Innovateur de longue date, Nantha a décidé, après avoir possédé un restaurant pendant quelques années, que l’avenir se trouvait dans les plats à emporter, les restos à l’improviste, les espaces collaboratifs et les cours de cuisine. Il appelle les chefs les nouveaux DJ. Nantha : "You can go anywhere... Instead of having a restaurant, a bar, an entertainment venue. That way, you can travel anywhere. And for cooking, what do you need? Ingredients and people eating the food." Dans la deuxième partie de l’épisode, nous rencontrerons Marc St-Pierre, conservateur de collection à l’Office national du film du Canada, ainsi que la critique de cinéma Justine Smith. Ils partagent tous deux leur vision du patrimoine laissé par Jacques Bobet. Jacques Bobet, un homme érudit et un musicien aux multiples talents, est arrivé au Canada en 1947, peu après la fondation de l’ONF. Il est passé du statut de scénariste à celui de producteur exécutif responsable d’une grande partie de la production francophone de l’ONF. L’Office national du film a été fondé par John Grierson, un Écossais, et n’a pas toujours été favorable aux francophones. Jacques Bobet a non seulement supervisé 500 versions françaises de films tournés en anglais à l’origine, un nombre impressionnant, mais il s’est également fait champion des productions originales et a servi de mentor aux cinéastes de la relève de l’ONF, c’est-à-dire aux réalisateurs qui ont mené la révolution du cinéma québécois des années 1970. Des réalisateurs comme Gilles Carle, Gilles Groulx, Pierre Perrault, Jacques Godbout et Denys Arcand. Au cours de sa carrière, il a réalisé 12 films et en a produit des centaines, dont les classiques bien-aimés Le chat dans le sac et La vie heureuse de Léopold Z. Jacques Bobet a toujours été un passionné de sport et a produit le film officiel des Jeux olympiques de 1976 en passant en revue des centaines d’heures d’images tournées par 32 équipes de tournage remarquables qui ont su saisi l’excitation des jeux de Montréal à un niveau humain. Il s’agit de l’un des moments de sa carrière dont il est le plus fier.

05-24
32:39

Bande-annonce de la saison 2

Dans la deuxième saison D'innombrables voyages, vous découvrirez comment les immigrants ont poursuivi leurs rêves... et contribué à façonner le Canada tel que nous le connaissons aujourd'hui. Des personnes comme l'écologiste Chuk Odenigbo, qui a passé son enfance dans plus d'une douzaine de pays à travers le monde.Chuk Odenigbo "J'ai regardé l’Australie, j'ai regardé le Royaume-Uni, j'ai regardé la France, j'ai regardé les États-Unis. Et puis je suis tombé sur le Canada. Ça me semble être mon pays parce que c'est un pays multiculturel et moi j’étais un homme multiculturel. Ayant grandi littéralement à travers le monde."Grâce au travail constant et difficile de création de familles, d'entreprises et de communautés, les immigrants ont un impact profond et durable sur la vie canadienne. Dans D'innombrables voyages, ils partagent leurs histoires à l'aide d’entrevues originales et d’histoires orales informatives, révélant les obstacles et les joies qu'ils ont rencontrés en se bâtissant une nouvelle vie, en réalisant leurs rêves... et même en retrouvant les racines de leurs cultures.Des gens comme Angie Cormier, une défenderesse passionnée de la culture acadienne :Angie Cormier "Je suis allée voir le médecin et je sort ma carte de crédit, parce que j'savais pas quoi d'autre à faire, parce qu'en Louisiane tu vas au médecin, tu sors ta carte de crédit ou tes papiers d'assurance. Je ne savais pas comment payer. Je savais pas que ce que j'étais censée faire. Finalement, ils ont pas pris ma carte, ils m'ont laissé rentrer pour voir le médecin et tout. Et là, je découvre que je suis enceinte " La rockstar de la cuisine, Nantha Kumar :Nantha Kumar "J'ai une phrase que je dis: les chefs sont les nouveaux DJ. Comme ça, toi tu peux aller n'importe où, pour faire le show, au lieu d'avoir un restaurant, un bar, une place de spectacle. Comme ça, tu peux voyager partout. Et pour cuisiner, t'as besoin quoi? Des ingrédients et besoin des gens pour manger."... et Wu Bin, ou Lya, qui est venue au Canada pour enseigner le français... mais qui a plutôt décidé de suivre son rêve :Wu Bin "Je me suis ramassée à l'école d'esthétique et le geste que j'ai posé, je me suis pas posé de questions. Parce que j'ai choisi quelque chose que j'aimais et j'ai utilisé la liberté de choix que ce pays qui m'a offert pour aller dans ce domaine là " Je m'appelle Philip Moscovitch et je suis producteur D'innombrables voyages. Joignez-vous à moi et à l'animatrice Kim Thuy pour entendre ces histoires et plus encore... À venir dans la saison 2 D'innombrables voyages... du Musée canadien de l'immigration du Quai 21.Disponible sur Apple Podcasts. 

05-21
02:40

Amour et famille

Les correspondants Mohammed el Bachir Adjami et Bonita Roussel ont été réunis des décennies après qu’ils aient commencé à s’écrire. Bachir a grandi en Algérie, alors que Bonita était originaire d’une petite communauté acadienne au Nouveau-Brunswick. L’agent de bord Stéphane Giguère a rencontré le Brésilien João Batista Silva Junior alors qu’il étudiait la pharmacologie au Canada. Après une histoire d’amour internationale, le couple habite aujourd’hui à Verdun, au Québec.

05-26
35:45

Guerre et persécution

Marie Khouri est arrivée au Canada en 1975 pendant l’adolescence, après l’éclatement de la guerre civile au Liban. Marie s’est installée à Vancouver, mais elle était malheureuse et souhaitait rentrer au Liban pour se battre. Elle est allée étudier en France, où elle a habité pendant près de 30 ans avant de revenir au Canada. Aujourd’hui, elle est une sculptrice reconnue, connue pour la façon dont ses œuvres « rassemblent les gens ». Fredrik Wangabo Mwenengabo est né en République démocratique du Congo. Son père était un Pygmée, alors que sa mère venait de la tribu Bashi. Fredrik a donc vécu l’oppression dès sa tendre enfance. Fredrik est arrivé au Canada en 2009. Il travaille aujourd’hui dans le domaine des droits de la personne.

05-26
34:02

Rencontrez l’animatrice: Kim Thúy

Kim Thúy a quitté le Vietnam avec les boat people à l’âge de dix ans et s’est installée avec sa famille au Québec. Diplômée en traduction et en droit, l’écrivaine a travaillé comme couturière, interprète, avocate, propriétaire de restaurant et chroniqueuse culinaire pour la radio et la télévision. Kim Thúy a reçu plusieurs prix, dont le Prix littéraire du Gouverneur général 2010, et a été l’une des quatre finalistes du Nobel Alternatif en 2018. Ses livres, dont les ventes montent à plus de 730000 copies partout dans le monde, sont traduits en 29 langues et 39 pays et territoires. Kim Thúy vit à Montréal et se consacre à l’écriture.

05-26
01:50

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