DécouvrirDesign Journeys
Design Journeys
Claim Ownership

Design Journeys

Auteur: Gautier Zimmermann

Abonnements: 42Lu: 1,313
partager

Description

Design Journeys est le podcast qui part à la rencontre des talents du design francophones.
A chaque nouvel épisode, je discute avec un ou une designer a propos de son parcours, de son métier et de son quotidien. Mon objectif est de comprendre et de vous partager leurs processus créatifs, leurs méthodes de travail et leurs façons de se réinventer.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
102 Episodes
Reverse
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Théo est consultant, auteur et éditeur de jeux de société.Théo est devenu Game Designer par hasard. Il se retrouve à tester des jeux société pour la maison d’édition Libellud, éditrice de Dixit. Au cours de ses tests, il se rend compte que certains jeux ne sont vraiment aboutis, s’opère alors un déclic : c’est OK de créer des jeux et de ne pas faire quelque chose de parfait. Il s’autorise le droit de créer des jeux. Il conçoit donc un premier jeu, qu’il réussi à vendre à une maison d’édition dès le troisième prototype et qui donne naissance à Shinobi WAT-AAH!. A ce moment là, il estime avoir eu de la chance et ne compte pas en faire une carrière…Après ses études, Théo postule chez l’éditeur IELLO, qui édite, entre autre, Code Names. Il passe ensuite par Tsume Art. Enfin il passe 2 années chez Repos Production qui édite 7 Wonders ou encore Time’s Up. Il s’y occupe d’abord de l’évènementiel, avant de devenir chef de projet localisation. Pendant un an, il cherche des jeux qu’il veut édite et traduire pour le marché français. Il devient ensuite assistant éditorial et aide les auteurs et autrices de jeux à réfléchir et pousser leurs mécaniques de jeu.Lorsque Repos Production se fait racheter, l’ambiance n’est plus la même et Théo ne s’y retrouve plus. Il quitte alors l’éditeur et monte Kaedama, une société de consulting dans la conception de jeux de société. En parallèle, Théo continue de concevoir des jeux de société. L’occasion d’apprendre ce c’est qu’est concrètement un auteur de jeu de société et comment est crée un jeu de société. Il nous parle des différentes étapes nécessaires à la création d’un bon jeu :Réflexion de l’univers et des mécaniquesPrototypage et tests utilisateursItérations multiplesRelation avec les éditeursCréation de la direction artistique du jeuOn aborde aussi la façon de renouveler sa créativité et s’imposer de nouvelles contraintes pour créer toujours quelque chose de nouveaux, sans forcément perdre les joueurs et joueuses habitués à des mécaniques de jeu.Enfin, on parle de la durée de sortie d’un jeu, de sa conception à l’arrivée de la boite sur les étales, et de la tension que cela peut apporter aux auteurs et autrices de jeux…Les ressources de l'épisodeKaedamaLa chaine Twitch de Théo63-88Game Design Workshop, Tracy FullertonBruno FaiduttiPour contacter ThéoXInstagramHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Pauline est Product Designer, artiste et la fondatrice du Laptop.Au lycée, Pauline pratiques plusieurs activités artistiques : photo, musique, écriture. A la fin du cycle secondaire, Pauline commence des études d’arts du spectacle. C’est là où elle commence à s’intéresser à la relation à l’autre via un medium, lorsqu’un état de transformation s’opère. Cette relation la suit lorsqu’elle se réoriente vers des études de photographie et nouveau média. Se rendant compte que les métiers liés à ses études ne lui permettront pas d’en vivre, Pauline se réoriente de nouveau et rejoint Les Gobelins en conception et réalisation multimédia. Elle y apprend le développement, le graphisme, la conception, l’architecture d’information, etc. Elle complète ses études en faisant les Arts Décos, en atelier de recherches interactives, où elle travaille sur des installations artistiques interactives.A la fin de ses études, Pauline rejoint l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) où elle réfléchit, conçoit et design la première version du site internet de l’INA, pour avoir accès à l’ensemble des contenus de l’institut. Elle revient sur la réflexion autour de cette plateforme et les étapes par lesquelles elle est passées pour la concevoir, à une époque où YouTube et Dailymotion voyaient à peine le jour.Après 4 années à l’INA, Pauline en désaccord avec la nouvelle direction et stratégie, décide de partir en agence pour travailler sur plusieurs projets à la fois. Dans une premier temps, elle travaille sur des sites internets, puis, avec la sortie de l’iPhone, sur des applications.Elle traverse ensuite la Manche pour rejoindre une petit agence et travailler pour l’opérateur téléphonique O2, où elle découvre ses premiers ateliers UX et le métier d’UX Designer, tel qu’on le connait aujourd’hui.Après un temps en agence, Pauline rejoint Adobe en tant que freelance pour travailler sur les outils internes de l’entreprise : service client, ressources humaines…Alors qu’elle est freelance, Pauline voyage beaucoup, est souvent seule et trouve qu’elle n’est jamais en lien avec d’autres experts de son milieu et qu’elle n’apprend pas assez de ses pairs. Elle se dit alors qu’il faudrait un lieu identifiable pour rencontrer des gens et travailler, comme elle en rencontrer en Angleterre, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Pauline décide alors de créer Le Laptop, l’un des premiers espaces de coworking en France. Elle revient sur la genèse du projet, la façon dont elle l’a mis en place et ses apprentissages. Avec l’arrivée de WeWork sur le marché, et d’autres gros noms du coworking, le Laptop a dû arrêter cette activité…Rapidement, des entreprises contactent Pauline pour les former au design. En parallèle, elle donne aussi des formations dans différentes écoles de design. En parallèle, Pauline se spécialise dans la méthodologie du Design Sprint, théorisé par Google. C’est la première formation qui sera officiellement proposée aux entreprises, puis aux apprenants individuels, par le Laptop. Depuis, le Laptop propose de nombreuses formations (UX Design, UX Writing, Design Ops…). Pauline revient sur la façon dont elle crée des formations et ce qu’elles apportent aux gens qui le suivent.A côté de son métier de designer, Pauline est également artiste plasticienne et photographe. Elle nous raconte en quoi sa pratique de l’art l’aide au quotidien dans son métier de designer et vice versa. Elle nous explique comment elle se motive à créer et les contraintes qu’elle s’applique pour développer sa créativité.Les ressources de l'épisodeLe Laptop (Marseilles)Le Design Sprint en pratiqueMIT newsletterSeth Godind.MBAVitaly FriedmanMitch BaeyensJason FriedXavier de MazenodAlexandre EisenchteterCreator Science PodcastVlanLes autres épisodes de Design Journeys#42 Benoit Drouillat, VP Design @ Botify#69 Zalihata Ahamada Lafeuille, Design Ops Manager @ GlovoPour contacter PaulineLinkedIn
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Thomas Vidal est Head of Design chez Thiga, en mission dans le groupe Accor.Après son bac, Thomas passe une licence en informatique. A la sortie de l’iPhone, souhaite se réorienter dans l’UX Design, dans la création d’interface homme-machine (IHM). Étant basé à Toulouse, il rentre à l’école nationale d’aviation civile pour faire une master d’ergonomie IHM.Pour son stage de fin d’études, il travaille sur un écran tactile à destination des pilotes et des co-pilotes d’avion pour simplifier les interactions dans le cockpit.Par peur de faire les mêmes choses pendant 40 ans, Thomas décide de rejoindre le cabinet Exakis, à la fin de son stage, afin de travailler sur différents projets dans le temps. Il y travaille pour des entreprises comme Airbus ou Total. Cependant, il se voit confronter à un problème d’agence : il répond à un brief, prototype énormément, discute avec de nombreux utilisateurs, livre des maquettes qui, au final, ne seront jamais développées par le client.Thomas travaille, via Exakis, à l’uniformisation de la plateforme des SAMU de France en tant que Designer. En travaillant sur ce projet, il vient souvent à Paris et doit travailler avec des Product Managers du cabinet Thiga. Cabinet qu’il rejoint à la fin de sa mission, en tant Product Designer.Sa première mission sera au sein de l’incubateur d’AXA : l’Accélérateur. Où, pendant 1 an, il fait toutes les semaines un Design Sprint pour tester de nouveaux projets au sein de l’assureur. Même si l’exercice est intellectuellement stimulant, il est extrêmement intense, ce qui fait que Thomas change de mission au bout d’un an.Il passe ensuite chez Splio, en tant que Lead Product Designer. Une mission “classique” de Product Designer au cours de laquelle Thomas commence à manager une équipe et à monter en compétence sur ces sujets. Une montée qui est également suivie et mise en place du côté de Thiga.Par la suite, Thomas rejoint Doctolib en tant que Design System Manager. Il nous explique comment il fait pour mettre en place un Design System dans une structure de plus de 30 designers où la cohérence graphique commençait à manquer.Ensuite, Thomas occupe le rôle de Head of Design chez Leetchi, puis VP Digital Design chez Décathlon, puis Head of Product Design chez Accor. Dans cet épisode, on revient sur ces 3 aventures, afin de comprendre comment bien structurer une équipe et s’assurer qu’elle va dans la bonne direction. Pour ça, Thomas à 3 piliers sur lesquels il revient :Création d’une vision designMise à plat de l’organisation et de l’équipe designVéhiculée une culture design dans les équipes et l’entrepriseIl nous explique comment il a mis en place ces 3 piliers dans les entreprises dans lesquelles il y a travaillé et comment n’importe quelle entreprise ou même équipe design peut s’en saisir pour l’adapter à son contexte et ses besoins.Thomas explique également ce qu’il recherche chez un ou une Product Designer lorsqu’il recrute, mais aussi comment sa vision a évolué à ce sujet.Enfin, Thomas aborde l’importance de mettre en place un cadre dans lequel les équipes peuvent s’épanouir, tout en leur offrant la latitude de s’adapter à chaque situation et à leurs enjeux.Les ressources de l'épisodeThigaREX sur la création du Design System de DoctolibNN Group UX PodcastDesign MattersArtiom DashinskyArticulating Design Decision, Tom GreeverLes autres épisodes de Design Journeys#9 Mickaël David, Design Director @ Doctolib #64 Jean-Baptiste Kaloya, Head of Product Design @ bpifrance#70 Vanessa Guilloteau, Head of Product Design @ CANAL+Case Study #2 Discovery Discipline avec Rémi Guyot & Tristan CharvillatPour contacter ThomasLinkedIn
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Arthur est Creative Director chez Koto.Lorsqu’il était enfant, Arthur faisait des montages photos sur son ordinateur. Arthur n’aime pas l’école, mais après le bac - qu’il n’a pas eu - il rejoint une école d’arts et se spécialise la communication visuelle.Rapidement, Arthur veut travailler, mais également apprendre l’anglais. Il rejoint alors, en stage, l’agence Landor Associate à San Francisco. Il y découvrir le branding et tombe amoureux de ce métier. Au départ, il travaille dans le studio photo de l’agence. Très motivé, il évolue rapidement, fait du graphisme et commence à prendre certains sujets en main.A la fin de ses études, Arthur fait un deuxième stage dans l’agence londonienne Pentagram. Mais, il découvre un fonctionnement à l’opposé de Landor : il ne travaille que sur un projet à la fois, dans une équipe attitrée, et doit se confronter au “style” Pentagram. L’expérience s’arrêtera plus rapidement que prévue et Arthur en ressort avec le sentiment de ne pas être fait pour ce métier.Contacté par une petite agence, Arthur rebondit et lui permet de reprendre confiance en lui. Mais, rapidement, il réalise qu’il a des envies de plus et souhaite rejoindre une plus grosse structure.Il rejoint alors studio Moving Brands et découvre d’autres branches du design : le motion design et l’UI Design. Au quotidien, il travaille à la création de branding pour différentes entreprise, comme il le fait depuis le début de sa carrière.Après 2 ans chez Moving Brands, la mission d’Arthur est arrêtée sans préavis. C’est un encore un gros coup au moral pour Arthur… Qui rebondit rapidement et rejoint en tant que freelance l’agence branding MultiAdaptor.Arthur fini par entendre parler d’une petite agence de branding qui est en train de monter : Koto. Au départ, il hésite mais finit par y postuler, car en adéquation totale avec les valeurs de l’agence. Il rejoint l’agence en janvier 2017.Arthur va gravir les échelons de l’agence en commençant comme Senior Designer, puis évoluant vers le poste de Design Director puis de Creative Director avant d’ouvrir l’antenne new-yorkaise de l’agence. Au cours de l’épisode, Arthur revient sur son parcours chez Koto, les différents rôles qu’il a occupé et ce sur quoi il a travaillé - car Arthur est derrière le branding d’une multitudes marques : BlaBlaCar, Back Market, Foodvisor, Fiverr ou encore Sonos.On aborde également Koto en général : où se trouvent les studios dans le monde, qui sont les clients, ce qu’ils attendent de l’agence, etc… Arthur nous livre la sauce secrète qui fait le succès planétaire du studio !Enfin, Arthur nous parle de son aventure américaine avec l’ouverture du studio new-yorkais. Il nous explique les étapes par lesquelles il est passé pour monter cette antenne et comment il l’a fait grandir au quotidien.Les ressources de l'épisodeKotoLes autres épisodes de Design JourneysCase Study #1, La nouvelle identité de marque de Malt avec Loïc GuayPour contacter ArthurLinkedInInstagramXHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Alexia est Designer Advocate chez Figma.Alors qu’elle suit un parcours scientifique au lycée, Alexia se voit proposer en fin de première de basculer sur parcours littéraire. C’est à ce moment là qu’Alexia comprend ce qu’elle veut faire de sa vie et s’autorise à suivre ses études en école d’art.Par la suite, Alexia veut partir de Paris. Elle tente une première fois les écoles d’arts à Londres mais ne les obtient pas. Elle fait alors une Foundation Year, sorte de MANAA, avant de retenter les écoles d’arts et de rejoindre Saint Martins à Londres. Elle se spécialise dans la conception de produits industriels.Durant ses 3 années d’études, Alexia découvre des gens qui pensent comme elle et développe un véritable sentiment d’appartenance avec eux. Elle y apprend également le Design Thinking : recherche utilisateur, recherche ethnographique, passer du temps avec les utilisateurs, génération d’idées, maquettage, tests, etc.Au cours de ses études , Alexia va faire un stage chez BETC. Elle est alors confrontée à une mentalité diamétralement opposée à l’anglo-saxonne : les designers sont là pour exécuter les demandes, par pour réfléchir à des solutions. Cette expérience remet même en cause sa carrière, au point où Alexia se demande si elle est vraiment faite pour être designer…A sa sortie d’école, Alexia rejoint Roust, un fabricant russe de vodka, en tant que Design Manager. Elle y fait de la gestion de projet, dans un contexte créatif, au sein du studio de design de l’entreprise. Elle et son équipe travaillent sur les bouteilles, étiquettes et packaging de différentes marques d’alcool de l’entreprise. Dans le podcast, elle revient sur ses 3 années et demie dans l’entreprise et nous explique concrètement ses missions et son travail du quotidien.Alexia n’ayant pas envie de partir en Russie pour monter dans l’entreprise, elle décide de quitter Roust. Mais, elle a dû mal à trouver un nouveau poste, avec un “simple” diplôme de designer. Elle décide alors de compléter ses études avec un master en marketing et créativité à l’ESCP. Ce passage en école de commerce lui permet de réaliser qu’elle veut refaire du design, et surtout du design d’interface.A la fin de son master, Alexia rejoint l’agence Publicis Sapient comme stagiaire Designer et y travaille pour la RATP. A la fin de son stage, elle intègre la régie des transports parisiens.Elle travaille à la remise à plat de la nouvelle version de l’application Bonjour RATP, qui est dans la tourmente depuis sa sortie car elle a perdu en fonctionnalité et propose a des partis pris UX déstabilisants pour les usagers.Alexia revient sur cette expérience qui l’a amené à faire du Product Design son métier, ce qui a été mis en place pour redresser la barre et améliorer BonjourRATP ou encore ce qu’elle a appris au cours de son passage dans l’entreprise.Alexia et son équipe pousse très loin l’utilisation de Figma pour simplifier leur travail. Lors d’une présentation de leurs méthodes de travail pour Figma, Alexia découvre que l’entreprise recrute un Designer Advocate en France. Alors qu’elle trouve qu’elle apprend de moins en moins à la RATP, Alexia s’intéresse à ce poste dont elle ignore tout.Alexia rejoint donc Figma en tant que Designer Advocate. Un rôle qui n’a pas vraiment de limites claires et qui dépend de chacun. Alexia nous explique en quoi consiste son rôle et ce qu’elle fait au quotidien chez Figma pour promouvoir le design et son entreprise.Les ressources de l'épisodeFigmaDu cauchemar à la beauté organisationnelleDesigning Design, Kenya HaraAbstractPierre GeorgesLes autres épisodes de Design JourneysCase Study #3, Le Système de Design de l’État avec Missak Kéloglanian#51 Marine Boudeau, Responsable @ DesignGouv & DINUM#58 Dezzie Dimbitsara, UX Lead, Product Inclusion & Equity @ Google#71 Nicolas Morand, Head of Design & Innovation @ LuniiPour contacter AlexiaLinkedInTwitter
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Nicolas est Head of Design & Innovation chez Lunii.Nicolas a toujours eu une vocation créative. Au lycée, il souhaite s’orienter vers l’architecture mais n’est pas accepté en école d’architecture. Il décide alors de s’orienter vers le design, sans trop savoir à quoi s’attendre. Il rejoint alors l’école Strate et se spécialise dans le design d’objet et l’IoT. En dernière année, Nicolas travaille sur 2 sujets : son mémoire de fin d’études mettant en relation l’hypnose et le fait d’être happé par une expérience (design, lecture, jardinage, etc.) et son projet de fin d’année reliant lecture et expérience immersive.A la fin des études, Nicolas fait un stage à l’Institut de Recherche et d’Innovation du centre Pompidou. Il travaille sur une plateforme académique permet de retrouver simplement des rushs vidéos de la préparation d’une pièce de théâtre et d’un opéra : du processus créatif à la répétition générale. A la fin de son stage, Nicolas est le seul designer de l’équipe. Comme il souhaite apprendre et évoluer, il décide de partir de l’institut.Malgré un Master en design industriel, Nicolas se lance dans l’UX Design. Il fait ce choix en partant d’un constat simple : il n’y a des offres d’emploi que pour ce poste. Pour apprendre des autres, tout en travaillant sur une multitude de projets et découvrir des approches de design variées, il décide de partir en agence. Il rejoint alors af83 en tant qu’UX Designer. Il y fait beaucoup de recherches et de tests utilisateurs pour des entreprises comme Seb ou Air France.Au bout de 3 années, Nicolas a fait le tour de son poste et décide de rejoindre Idean en tant que Service Designer.Et après moins d’une année, Nicolas se fait débaucher par Maëlle, la co-fondatrice de Lunii, et rejoint l’entreprise en tant que Product Designer. Il a pour mission de travailler sur l’application desktop de l’entreprise : le Lunii Store. Il met alors en place des tests utilisateurs pour comprendre comment les gens perçoivent cette boutique afin de l’améliorer et d’y apporter de nouvelles features. Rapidement, il se rend compte qu’il faut créer une application mobile pour répondre aux attentes des parents. Il travaille alors sur cette nouvelle app.Après un an, Nicolas passe Responsable Design et gère l’ensemble des équipes du design physique et numérique de Lunii. Il réfléchit alors aux nouveaux services proposés par l’entreprise : création d’accessoires pour Ma Fabrique à Histoires et réflexion autour de l’intégration de l’imagination dans l’apprentissage à l’école.Par la suite, Nicolas devient Directeur de création, puis Head of Design & Innovation. A cette occasion nous abordons 3 sujets :L’évolution d’un produit physique déjà existant : Ma Fabrique à HistoiresLa création d’un tout nouveau produit physique : FLAMLe fonctionnement en symbiose d’une équipe design de produit physique et numériqueLes ressources de l'épisodeLunii Spectacle en ligne(s)La conception de FLAMThe Design of Everyday Things, Don Norman(Dans) La baignoire d’Archimède, Jules ZimmermannLes autres épisodes de Design Journeys#15 Audrey Hacq, Product Design Director @ OpenClassrooms  Pour contacter NicolasLinkedIn 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Vanessa est Head of Product Design chez  CANAL+ Group.En seconde, Vanessa n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire dans la vie. Elle veut juste quitter la Vendée. De nature curieuse, elle s’intéresse au travail de sa tante dans une boite de multimedia et y fait un stage. Elle y découvre alors Photoshop et Illustrator. C’est à ce moment qu’elle a une révélation sur ce qu’elle veut faire de sa vie. Elle cherche alors à en savoir sur les métiers possibles dans ce milieu et découvre le métier d’infographiste. Elle suit alors le DUT Services et Réseaux de Communication pour apprendre de manière pragmatique de manière général. Au cours de ces études, elle se rend compte que ce qui l’intéresse c’est le côté technique plus que le côté artistique et se spécialise dans le développement web.Après l’école, Vanessa passe 8 années en tant que développeuse web. Au cours de sa dernière expérience dans ce rôle, chez Meetic, Vanessa doit faire des modifications en continue du site de rencontre en fonction du bon vouloir de l’équipe marketing. Elle commence à se demander ce que vivent les utilisateurs à chaque modification.Après un an, elle quitte Meetic pour rejoindre Novedia, une agence, en tant que développeuse web. Après une semaine dans l’entreprise, on lui propose de faire un audit ergonomique pour un client de l’agence. Chose qu’elle n’a jamais fait auparavant. Pour le faire, elle utilise le bon sens… Et satisfait son client qui lui commande un nouvel audit…. Elle est ensuite envoyé chez l’assureur Axa.A son retour de mission, Novedia lance son agence digitale. Vanessa pense que son expérience peut servir et décide de construire un catalogue de prestations pour cette agence. Elle intervient alors dans des grandes entreprises pour évangéliser sur le design centré utilisateur. L’agence grossit et Vanessa y monte son équipe. Au passage elle devient Lead UX Designer. Après 7 ans, suite au rachat de l’agence et des difficultés de management, Vanessa s’en va.Elle rejoint ensuite FullSix en tant que Directrice UX. Elle est alors en charge de tous les projets UX portés par l’agence : réaliser les propositions, délivrer les interfaces avec son équipe, etc.Elle rejoint ensuite Thiga comme Head of Product Design. A ce poste, elle intervient chez des clients et s’occupe de créer l’offre design du cabinet de consulting. Néanmoins, Vanessa n’est pas en mesure de créer une véritable équipe design, l’ensemble des designers étant dispersés dans des entreprises trop hétéroclites.Après 2 années, Vanessa a fait le tour de son poste chez Thiga. Elle rejoint alors CANAL+ en tant que Head of Product Design, pour évangéliser le Product Design en interne et gérer et faire grossir  l’équipe Product Design. Elle et son équipe s’occupe de l’application myCANAL, des outils internes et du Design System du groupe.Il revient sur ses premiers mois dans le groupe : mis en place d’une vision, acculturation de l’entreprise méthodologies et au Product Design, prise en charge de son équipe à distance (covid oblige), etc. Et pour tout ça, elle fait de la User Research en interne. Elle revient également sur les difficultés qu’elle a rencontré en interne avec la Direction Artistique du groupe et les équipes métier.On aborde ensuite la construction de l’équipe de Vanessa : les rôles, les missions, les rituels et missions, etc.Vanessa nous explique aussi le travail faramineux déployé pour mettre en place le Design System du groupe. Les ressources de l'épisodeCANAL+Framework du Product DesignerAccessibilité @ Figma ConfigLe neuro-atypisme au travailLes autres épisodes de Design Journeys#39 Alexia Dupré-Doàn, Design Lead @ Pretto#41 David Duhamel, Lead UX Designer @ Radio France#51 Marine Boudeau, Responsable @ DesignGouv#59 François Jouachim, Design Manager @ MAIF#69 Zalihata Ahamada Lafeuille, Design Ops @ GlovoPour contacter VanessaLinkedIn
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Zalihata est Design Ops Manager chez Glovo.Zalihata n’était pas du tout destinée à faire du design… Elle arrête les études très jeune et rejoint Orange, où elle vend des accès ADSL. Elle se spécialise dans les parcours de vente et apprend a écouter et répondre aux besoins et attentes de ses clients, à trouver des solutions à des problèmes et faire dialoguer les personnes entre elles.Par la suite, elle s’occupe de faire des achats. Mais ce n’est pas ce qui la passionne le plus.Ce qui la passionne, c’est les outils qu’elle utilise au quotidien : les comprendre, les faire fonctionner et en tirer profit au maximum. Grâce à ça, elle évolue en interne et donne des formations. Que ça soit sur les outils internes, les process ou encore d’autres sujets comme la comptabilité, Zalihata aime former les gens et partager ses connaissances. En parallèle d’Orange, Zalihata passe une licence d’anglais. Puis, elle s’inscrit et obtient le CAPES. Elle décide alors de mettre en parenthèse sa vie professionnelle chez l’opérateur téléphonique, pendant 4 années, et devient professeur d’anglais.Après cette expérience, Zalihata revient chez Orange et devient coach en expérience utilisateur. Zalihata revient sur la manière dont elle a appris cette nouvelle compétence avant de la mettre en application pour les clients d’Orange Business Services.Au bout de 2 ans, Zalihata souhaite avoir une reconnaissance de son expertise. Elle suit alors la formation d’un an en UX Design à l’école des Gobelins, toujours en parallèle de sa mission chez Orange.Après 17 années chez Orange, Zalihata sent qu’il y a un plafond de verre qu’elle ne peut pas dépasser. Au même moment, Payfit publie une offre pour un poste de Design Ops. Zalihata s’identifie totalement au rôle, y postule et obtient le poste. L’occasion d’expliquer ce qu’est une Design Ops, en quoi ce rôle se distingue de celui d’une personne en charge de l’équipe design et ce qu’il apporte au quotidien. Etant la première Design Ops de l’entreprise, Zalihata a tout mis en place à son arrivée. Elle détaille ce qu’elle a fait, ce qu’elle a mise en place et comment elle s’y est prise.Au bout d’un an, Zalihata qui Payfit et rejoint la start-up espagnole Glovo, en tant que Design Ops Manager. Elle nous explique son arrivée dans l’entreprise en plein plan social ou le fait me manager une Motion Designer et une Illustratrice alors qu’elle n’a jamais fait ce métier.On aborde dans cet épisode la création du Design System de l’entreprise espagnole, qui doit servir pour 3 produits différents, être utilisé par plus de 60 designers et pour lequel les développeurs ne veulent pas investir de temps.Aussi, parle-t-on de la création d’une typographie dédiée à l’entreprise, crée en interne avec des besoins très spécifiques : garder les proportions de la typographie actuelle pour ne pas casser le produit ou encore s’adapter à aux alphabets latin, cyrillique, arabe, géorgien et arménien.Enfin, on parle de la mise en place d’un process pour les designers afin d’être plus efficace dans leur communication avec les designers et les développeurs.Les ressources de l'épisodeGlovoTime to Listen, Indi YoungLeading Content Design, Rachel McConnellThe Systems View of Life, Fritjof Capra & Pier Luigi LuisiLes autres épisodes de Design Journeys#24 Mathilde Gauthier, User Researcher @ Payfit#32 Léa Mendes Da Silva, VP Design @ Payfit#48 Marie-Aline Millot, Design Ops @ Agicap#60 Gladys Diandokie, Freelance Content DesignerPour contacter ZalihataLinkedIn 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5 ⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify !Benjamin est Lead Designer chez Pigment. A la suite d’un test de personnalité, Benjamin découvre qu’il a un profil adapté au métier de designer. Il décide alors de découvrir pendant 2 jours l’école de Design de Nantes Atlantique et à la confirmation qu’il veut partir dans cette école.La première année, il découvre plusieurs types de design : manuels, graphiques, numériques… Il se rend rapidement compte qu’il n’est pas fait pour les arts manuels et s’en sort bien mieux avec un ordinateur sous la main. Au cours de ses études, Benjamin co-fonde WhoWanna : une application pour faciliter les sorties entre amis. Benjamin revient sur la création de cette application, ses premières désillusions et ce qui a été mis en place pour améliorer l’application dans le temps. Après un an, l’application est arrêtée : le public n’est pas au rendez-vous et l’équipe n’arrive pas à lever des fonds pour continuer le projet. A la fin de ses études, Benjamin fait un stage de fin d’études chez Prisma Media. Il travaille sur les sites internet de certains magazines du groupe. Quand il entend parler d’un projet d’application regroupant l’ensemble des contenus du groupe, il se propose alors de travailler dessus. Il revient sur son processus de création, les limites qu’il a rapidement rencontré et ses apprentissages. Pendant sa recherche de stage, Benjamin a tenu un blog. Ce dernier est rapidement relayé et mis en avant dans des newsletters. Il arrive même sous les yeux d’un designer d’Atlassian qui contacte Benjamin pour lui demander de rejoindre la firme australienne. Au même moment, Benjamin se demande comment est conçu un produit dans une grosse boîte tech. Il décide donc de rejoindre Atlassian en tant que Product Designer dans l’équipe Growth.L’objectif de son équipe : améliorer des metrics de tous les produits du groupe. Benjamin nous explique comment fonctionnait cette équipe, quelle y était sa place, comment il travaillait, sa relation avec les autres équipes et designers et surtout ce qu’il en a retenu pour la suite de sa carrière.Après 2 ans, Benjamin veut passer son temps sur un unique produit, mais il ne peut pas le faire chez Atlassian, il décide alors de partir et rejoint l’entreprise israélienne Wix.A l’inverse d’Atlassian, Wix est une société ultra-dynamique, qui sort constamment de nouvelles features. La raison : chaque équipe est indépendante et gérée comme une petite start-up. Benjamin rejoint l’équipe en charge l’app de réservation en ligne. Là encore, il nous explique son travail, mais parle surtout de cohérence interéquipe et des complexités à travailler ensemble mais aussi de ce qui a été mis en place pour passer au-dessus de ses contraintes. Il parle également de sa montée en compétences car c’est à ce moment que Benjamin passe de contributeur individuel à manager. Après 3 ans, Benjamin a fait le tour de Wix et ne souhaite plus travailler dans une grosse boîte. Au même moment, il est contacté par la start-up Pigment, spécialisée dans la planification de finance. Il se dit que c’est l’opportunité de mettre en application tout ce qu’il a appris au cours de son parcours professionnel et rejoint l’entreprise française. Il vient d’abord pour s’occuper seul du design, puis prend rapidement les rênes d’une équipe qu’il va monter.Dans cet épisode on revient sur les débuts de Benjamin de l’entreprise, ce qu’il a mis en place, puis de la vision design qu’il a posée dans l’entreprise avant de l’exécuter avec son équipe. Il nous explique aussi comment il a monté son équipe et comment elle travaille au quotidien.Les ressources de l'épisodePigmentLe site de BenjaminEt son MediumSidebar.ioThe FuturWix Design SystemThe Secret of Facilitation, Michael Wilkinson Les autres épisodes de Design Journeys#46 Félix Lepoutre, VP Design @ Lydia#56 Sophie Aguado, Senior Product Designer @ MediumPour contacter Benjamin LinkedIn 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Adrien est Founding Designer chez Linear. Il se lance dans le design un peu par hasard. Après quelques mois en école de commerce, Adrien abandonne cette voie professionnelle. Sur les conseils d’un ami, il fait une MANAA, puis un BTS en design interactif en alternance. Il commence sa carrière professionnelle dans une SSII et y développe surtout une fibre technique, plus que graphique. Mais l’école lui permet de tester des choses, d’explorer, de découvrir et de développer sa fibre créative. Après le BTS, Adrien trouve qu’il n’a pas développé de connaissances en gestion de projet. Il décide alors de faire un bachelor à ce propos. Mais l’école ne comble pas ses attentes… Il profite alors de ses études pour bosser sur des projets perso et expérimenter de nouvelles choses. En sortant d’école, Adrien veut faire du Product Design, mais ne se sent pas totalement légitime. Il estime avoir davantage d’expérience en Illustration et Brand Design et se vend sur ces compétences, malgré sa forte appétence pour la tech et le business. Il travaille alors comme freelance pour des start-ups early stage. Par la suite, il rejoint eFounders comme Brand Designer, mais monte de plus en plus sur le Product Design : il travaille sur des Design Systems, des icônes, l’intégration du branding dans les produits, etc. Mais après un an, Adrien quitte le start-up studio, car il souhaite se spécialiser dans le produit, se focaliser sur un seul projet, mais aussi partir aux Etats-Unis. Mais avant de traverse l’Atlantique, Adrien rejoint Prestashop, mais n’y reste que 3 mois… Avant de partir à New-York, pour travailler chez Microsoft sur la création d’Outlook Mobile. A son arrivée, Adrien est Brand & Icon Designer, mais va rapidement monter en compétence sur le Product Design. Il travaille alors la création de l’application. Au cours de cet épisode, il nous explique comment ce projet a été mené, quels choix ont été fait, comment il a fait pour travailler sur un produit qui existe depuis des années sur mobile, afin d’en assurer la continuité, sans le faire au détriment de nouveaux usages à construire. On aborde aussi l’intégration du langage visuel de Microsoft sur des plateformes (iOS et Android) qui possèdent leur propre langage. Enfin, il explique comment le produit a est pensé, réfléchi et construit durant cette période. Alors qu’il travaille chez Microsoft, Adrien découvre la plateforme GitHub. L’équipe converse énormément sur cette plateforme et toutes les décisions sont prises dessus. Cela lui rappelle une idée qui l’avait à l’époque d’eFounders : un GitHub centré sur la discussion et qui fait table rase de sa partie code. Il lance alors l’application Mac GitScoot pour remplir ce besoin. La traction de l’app est très bonne, Adrien quitte alors Microsoft. Malheureusement, l’API de GitHub n’est pas pratique à utiliser et rend le projet très dépendant du bon vouloir de l’entreprise. Dans le même temps, il réfléchit une application de prise de notes… Qui sera annulée avec la sortie de Notion. Après cette aventure entrepreneuriale, Adrien rentre en Europe et redevient freelance. Il fait l’une de ses missions pour “Jour” une application de santé mentale, devenue Alan Mind, pour créer une image de marque forte. Par la suite, Adrien est contacté par l’équipe qui lance le produit Linear. Ils ont été inspiré par GitScoot et voudraient qu’il les rejoigne. Adrien nous explique son arrivée dans l’entreprise, son équipe et surtout ses méthodes de travail. Il parle de sa relation avec les développeurs pour concevoir facilement et rapidement, et de sa manière de designer : exit les design systems et maquettes pixel perfect, ce qui compte c’est à quoi cela ressemble vraiment dans le produit.  Les ressources de l'épisode Linear Guidelines Design Apple Les autres épisodes de Design Journeys #49 Jean-Marc Denis, Design Director @ Instagram & Messenger #65 Julie Chabin, Head of Product Design @ Product Hunt Pour contacter Adrien X  
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Mathieu est Head of Design chez PhotoRoom. A la fin du lycée, Mathieu ne sait pas quoi faire comme études. Comme il aime l’informatique, il décide de faire un IUT informatique. Cependant, il n’a pas trop apprécié ses études : il se sentait à contre-courant. Après l’IUT, il décide de faire des études de design numérique. Pour son stage de fin d’études, Mathieu travail pour le tout premier cabinet français en développement durable. Il y fait un peu de tout : logos, sites internet, DA, etc. Au bout d’un an dans le cabinet, il décide de voler de ses propres ailes et de devenir freelance. Il crée alors des sites. Il les conçoit puis les développe en utilisant la défunte technologie Flash. A un moment, il décide de créer un site en Flash avec un moteur 3D perso. Lorsqu’il poste son site, il reçoit de multiples propositions à travers le monde. Il rejoint alors Firstborne à New-York en tant que développeur Flash. Il travaille pour des entreprises comme Mustang, M&M’s, Pepsi ou Nokia. Les projets s’enchainent à un rythme effréné au point d’épuiser Mathieu qui souhaite s’investir sur le long terme, ce qui le pousse à quitter l’entreprise après 4 ans. Il rejoint alors Adobe pour faire de la recherche et du développement en tant que designer. Il y travaille sur projets pour des marques qui veulent travailler avec Adobe. Après un an, il part travailler chez Behance pour d’abord travailler sur Prosite - devenu Adobe Portfolio-, puis Adobe Comp (une app qui n’existe plus aujourd’hui). En travaillant sur cette dernière app, Mathieu demande à de nombreux designers les fichiers avec les assets d’Adobe (icônes, etc.). Sauf que personne ne les a… Mathieu centralise alors tous les designs mobile d’Abode dans un Prosite et les donne en accès à toute l’entreprise. Il est alors à l’origine du premier proto Design System de l’entreprise. L’occasion de parler avec Mathieu de la mise en place de Spectrum, le Design System d’Adobe, de son maintient dans le temps, de ses enjeux, etc. Après 5 ans à la tête de l’équipe Spectrum, Mathieu a fait un peu le tour du sujet, veut se concentrer sur du produit et rentrer en France. Il rejoint alors PhotoRoom en tant que Head of Design. Mathieu nous explique son rôle et comment il a constitué son équipe qui est passée de 1 à 5 designers. On parle également des rituels de son équipe, de leur manière d’avoir du feedback et de tester de nouvelles features. On aborde aussi l’imbrication entre ce qu’il est possible de faire avec l’intelligence artificielle et comment le rendre tangible dans le produit. Mais surtout, on discute de l’impact de l’intelligence artificielle sur le travail de designer. Enfin on aborde des sujets tels que : l’imbrication brand/product design, embarquer le marketing sur les évolutions produit, les compétences attendues  pour un designer ou encore comment devenir manager. Les ressources de l'épisode PhotoRoom  FWA  Les autres épisodes de Design Journeys #33 Clément Faydi, Principal Designer @ Behance & Adobe #61 Fanny Mialon, Design Freelance  CS#3 Le Système de Design de l’État avec Missak Kéloglanian Pour contacter Mathieu X 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Barthélémy est le CEO et co-fondateur de l’agence Bruno. Après son bac, Barthélémy fait une école de commerce. Mais l’école ne le passionne pas. Alors pendant les cours, il fait du graphisme et des sites internet qu’il revend sur GraphicRiver et ThemeForest. En parallèle, Barthélémy fait un cursus en alternance : il s’occupe de la communication interne d’un groupe pharmaceutique et s’occupe de toute la création graphique : flyers, emails, etc. En plus de cela, Barthélémy gère une agence d’évènementiel qui organise des soirées privées à Rouen. Mais ce qui lui plait le plus dans son agence est de faire les flyers et le design des évènements. Après ses études, Barthélémy garde son agence, mais la transforme en agence de com’. Dans un premier temps, il continue de vendre ses créations en ligne. Au même moment, Dribbble se lance. Barthélémy obtient une invitation et poste une création par jour sur la plateforme. Il se crée une notoriété et finit par être contacté par un entrepreneur de la Silicon Valley qui le recrute comme Product Designer freelance. A la suite de cette expérience, Barthélémy recrute sa femme comme chargée de comptes et fonde une véritable agence. Il est par la suite rejoint par son frère qui est développeur. L’agence garde cette envergure pendant 4 ans avant de grossir pour faire face à la demande des clients. L’agence se diversifie également en faisant également du branding. Enfin, elle change de nom pour devenir : Bruno, une référence au grand père de Barthélémy. Aujourd’hui l’agence compte 20 personnes. Une évolution qui s’est faite très progressivement au début et qui a fortement accéléré lorsque la femme de Barthélémy et d’autres employés quittent l’agence. Barthélémy nous explique comment il staffé son équipe et comment il fait pour avoir suffisamment de travail pour ses équipes. En effet, Dribbble était le principal canal d’acquisition de l’agence, mais lors de son rachat, il devient plus difficile d’être mis en relation avec des clients. L’agence s’est donc diversifiée pour avoir des clients : Dribbble, Behance, site internet, bouche à oreilles et commerciaux. Barthélémy nous explique aussi toute la stratégie d’expansion de l’agence : d’abord centrée sur les Etats-Unis avant de se focaliser sur le marché français, l’ouverture de locaux à Paris alors que l’agence a toujours été située à Rouen ou encore la minimisation du télétravail. La majorité des clients font appellent à l’agence pour faire un rebranding. Barthélémy nous explique le process par lequel il passe pour faire opérer ces rebrandings : 3 semaines de cherche avec les clients pour comprendre l’essence de leur entreprise et les comprendre humainement Trouver un angle d’attaque pour proposer un unique concept Proposer les 5 éléments principaux de la marque : logo, copie, couleurs, police d’écriture et élément illustrant Itérer autant que nécessaire jusqu’à ce que les clients soient satisfaits Décliner le branding sur le site web et le produit des clients En parallèle de ça, l’agence Bruno a lancé Membership : un abonnement mensuel qui permet de demander n’importe qu’elle modification graphique dans les 48h de façon illimitée. Cet épisode est l’occasion d’aborder les raisons de sa mise en place, si c’est un pari gagnant ou encore les problématiques liées à cette offre. On discute également process interne : comment les designers travaillent-ils entre eux alors qu’ils travaillent pour des clients différents ? Comment créer de la cohésion d’équipe ? Ou encore comment avoir une ambiance de travail saine ? Enfin, on aborde pêle-mêle : la semaine de 4 jours, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les milieux créatifs, l’importance de continuer à faire du design même lorsque l’on gère une équipe et les autres projets sur lesquels Barthélémy travaillent en parallèle de l’agence. Les ressources de l'épisode Bruno The Futur Podcast Silicon Carne Landbook Factfulness Les autres épisodes de Design Journeys #7 Marie Dehayes, Product Designer @ Alan #20 Julien Hillion, Lead Product Designer @ Qonto #62 Clémence Oney, Product Designer @ Pelo Studio Case Study #3 Construire la plus grosse équipe d’UX Writers en France avec Mélanie Alves Lima Pour contacter Barthélémy LinkedIn Email 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Julie est l’ex-Head of Product Design de Product Hunt. En seconde, Julie joue beaucoup à Counter Strike. Pour son clan, elle crée un site internet qui le rend très populaire. A partir de là, d’autres clans contactent Julie pour lui demander de réaliser leur site. L’un de ces clans envoie même un chèque à Julie pour la payer : c’est à ce moment là qu’elle décide de faire du design son métier. Après un bac littéraire, Julie fait une MANAA. C’est la qu’elle découvre le design par la contrainte en apprenant le design d’intérieur ou encore le stylisme. Après, elle fait un BTS en alternance en agence : elle y fait des illustrations pour Disneyland Paris, mais découvrir surtout ce qu’est l’UX Design en réfléchissant au parcours d’onboarding sur les bornes d’embarquement d’AirFrance. Elle rejoint ensuite Les Gobelins dans le parcours Graphic & Motion Design. A la sortie des Gobelins rejoint une entreprise en tant que DA, mais elle se rend rapidement compte que ce n’est pas le travail qu’elle veut faire. Curieux hasard, Julie déménage à côté des locaux de Dailymotion au même moment et discute avec des employés de l’entreprise qui fument devant chez elle. Après avoir discuté discuter avec eux, elle postule à un poste de webdesigner dans l’entreprise de vidéo en ligne et la rejoint. Rapidement, elle se retrouve en charge du design de Dailymotion Cloud : c’est à ce moment que Julie commence à véritablement faire du Product Design. Mais ce n’est qu’un an et demi après, lorsque quelqu’un la nomme expressément comme Product Designer qu’elle met un nom sur le métier qu’elle pratique. Grâce au partage de son portfolio en ligne, Julie finit par rejoindre Deezer. Elle y construit l’équipe Product Design et fait en sorte de remettre le Product Design à plat. Julien revient sur son travail et ce qu’elle a mis en place sur la plateforme de streaming. Mais l’entreprise grandit très vite, peut-être un peu trop, et se diversifie énormément (desktop, mobile, app, voiture, etc.) : Julie ressort lessivée de ces 2 années dans l’entreprise. Puis, elle fait un rapide passage en agence, avant de monter sa propre application : une caméra pour les concerts, qui permet d’enregistrer sans avoir une forte luminosité qui distrait les autres spectateurs. Mais le projet prend très vite de l’ampleur : l’application est téléchargée 15 000 fois par mois, elle se retrouve sur Product Hunt, elle est mise en avant à la Gaité Lyrique et au Web Submit, ou encore gagne un concours organisé par Google. Au bout de quelques mois, Julie ce ne souhaite plus travailler sur ce projet et décide tout simplement de le fermer. Elle rejoint ensuite le studio de design TM, qui s’occupe du design du site Product Hunt. Entreprise qu’elle rejoint 2 ans plus tard, lorsque l’entreprise se fait racheter par AngelList. Rapidement, Julie devient Head of Product Design et fait partie des 4 personnes qui font partie de l’équipe Leadership de l’entreprise. Dans cet épisode, Julie revient sur la création de son équipe et l’arrivée des Product Managers chez Product Hunt au cours du temps. On aborde aussi le fait de travailler totalement en remote dans une entreprise remote first : quels sont les rituels et les méthodologies mis en place pour faciliter la collaboration et la communication, etc. On discute également de la recherche utilisateur, de la relation Product Design - service client et de l’importance de l’avis des utilisateurs sur la mise en place des fonctionnalités chez Product Hunt. Enfin, Julie nous parle de stratégie produit : comment la mettre en place ? en quoi est-elle vraiment importante ? comment monter sur cette compétence lorsque l’on est designer ? Après 8 années chez Product Hunt, Julie n’arrivait plus à évoluer, à apprendre des choses. Cet épisode est l’occasion de découvrir ce qu’elle prépare pour la suite… Les ressources de l'épisode Product Hunt Soleio Articulating Design Decisions, Tom Greever The User Experience Team of One, Leah Buley Les autres épisodes de Design Journeys #14 Camille Promérat, UX Writer Freelance #56 Sophie Agaudo, Senior Product Designer @ Medium Pour contacter Julie X 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Jean-Baptiste est Head of Product Design à Bpifrance. Jean-Baptiste n’était pas destiné à faire du design, car il est ingénieur de formation avec une spécialisation dans les objets connectés. Mais, rapidement, il se questionne sur comment fonctionne une interface. Il se renseigne sur des forums, y découvre les notions d’UX et de design et apprend ces connaissances de manière empirique en autodidacte. Au cours de ses études, Jean-Baptiste comment à faire du freelancing. Il développe principalement des sites vitrines pour des artistes et se pose une réflexion autour de la UI et des micro-interactions. En parallèle, il lance également l’application Hype. L’application sert à trouver les lieux populaires dans toutes les villes du monde. Jean-Baptiste se lance dans ce projet pour 2 raisons : apprendre à concevoir une app sur mobile et trouver facilement des lieux intéressants dans une ville. Grâce à ce projet, il apprend à faire de la recherche utilisateur afin de valider ses hypothèses. Dans cet épisode, Jean-Baptiste revient sur les 4 années de conception de l’app : sa création, sa conception, son évolution et la fin du projet. En plus de tout cela, Jean-Baptiste s’envole vers San Francisco pour faire une double cursus entrepreneuriat, ouvrir un nouveau marché pour son application et travailler dans une agence de design. Après ses études et la crise du covid, Jean-Baptiste rejoint la BNP, en tant que freelance, dans une entité du groupe dédiée à l’évolution de l’expérience utilisateur. Il travaille sur la manière dont la banque interagira dans 50 ans avec ses clients, que cela soit en agence ou via d’autres canaux. Ce travail, bien qu’intellectuellement stimulant, ne sert à rien : les réflexions menées n’aboutissent à rien et ne peuvent pas être testées. Jean-Baptiste met rapidement à sa mission pour cette raison. Ensuite, Jean-Baptiste rejoint l’agence ability et travaille sur la refonte du parcours d’achat de la Cité des Sciences de Paris. En plus de travailler sur le site internet du musée, Jean-Baptiste sera amené à travailler sur les bornes d’achat présentes sur place. Après 7 mois, la mission se termine, Jean-Baptiste quitte l’agence et se donne le temps de la réflexion. Lorsqu’il voit que Bpifrance a des besoins en design. Il contacte la banque et la rejoint pour s’occuper de l’équipe Product Design. Il doit structurer le design, mais surtout l’intégrer dans la transformation de Bpifrance vers le numérique. Dans cet épisode Jean-Baptiste revient sur ce qu’est Bpifrance, comment le numérique aide les banquiers et les entrepreneurs au quotidien et surtout comment il a mis en place une culture design au sein d’un groupe qui n’en avait jamais eu le besoin. On évoque l’évolution de l’équipe de 5 à 35 designers en un an, sa composition (entre Product Designers, Users Researchers, Content Designers, Motion Designers et Illustrateurs), la façon dont l’équipe est organisée ou encore la manière dont les designers travaillent. On aborde aussi l’étroite collaboration entre le Product Design et le Brand Design afin de mettre en avant la marque dans le produit et le produit dans la marque. On parle aussi de l’importance de l’UX Writing pour simplifier le vocabulaire bancaire et le rendre compréhensible de tous. Enfin, on évoque l’importance de la User Research, surtout lorsque l’on travaille pour 3 typologies de personnes : les entrepreneurs, les banquiers et les partenaires de Bpifrance. Enfin, Jean-Baptiste nous explique comment il fait pour démocratiser le design dans une entreprise qui n’y est pas habituée et comment les projets y sont gérés en conséquence. Les ressources de l'épisode Bpifrance Magoz The Room Podcast Snowball Future of Banking Les autres épisodes de Design Journeys #47 Stéphanie Walter, UX Researcher & Designer @ Banque Européenne d’Investissement Pour contacter Jean-Baptiste LinkedIn 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Frank est Head of UX chez Effy. Frank découvre le design, dès le collège, dans une entreprise qui fabrique des stands pour des salon, qui se trouve à côté du garage de son père. Il s’oriente alors vers un BEP, puis un bac pro en production graphique et communication visuelle. Grâce à ses études, il faut de nombreux stages en print. Il passe par : Le Parisien, Hachette Filipacchi, Moto Magazine et diverses agences. Après le bac pro, Frank continue ses études dans une école privée de design. Malheureusement, cette école ne répond pas à ses attentes. Heureusement, il l’a passe en alternance dans l’agence DDB. Il y travaille d’abord sur des magazines d’entreprise. Il commence aussi à travailler l’équipe web de son studio. C’est alors qu’il bascule progressivement vers le design numérique. C’est aussi à ce moment qu’il découvre le templating : faire en sorte d’automatiser la création de page de magazine - une sorte de précurseur aux Design Systems numériques. A la fin de son alternance, Frank décide de devenir indépendant, car le monde de l’agence ne lui convient plus. Mais l’indépendance ne fonctionne pas pour lui : il n’arrive pas à se vendre et n’a pas le réseau pour avoir des missions. Après cette aventure, il retourne au salariat chez Exertis Connect : une multi-nationale qui fait de la distribution de matériel informatique et de prestation de service. Il rejoint le studio de l’entreprise qui confectionne les catalogues papiers et numériques, ainsi que les sites web de ses clients. Frank revient sur les méthodes qu’il mettait en place pour faire de l’A/B tests dans des magazines, automatiser la création de page ou encore les méthodes pour que son design marche quel que soient les couleurs imprimées, les langues utilisées ou les besoins exprimés. Après 7 ans, Frank veut voir autre chose et se concentre à 100% sur du web. Il rejoint alors Saint-Gobain, dans leur digital factory, et travaille sur un produit de mise en relation entre des artisans et des gens qui souhaitent faire des travaux. Même s’il travaille principalement sur du web, il ne lâche pas totalement la DA et revoit toute la charte graphique de la Maison Saint-Gobain. Après cette aventure d’un an et demi, Frank rejoint Effy, l’un des acteurs principaux de la rénovation énergétique sur internet. A son arrivé, Frank a tout à construire, car l’ensemble des sites du groupe fusionnent sous une même entité et il est seul dans son équipe. Il construit alors son équipe, met en place des process et commence sa collaboration avec l’équipe en charge de la marque. Frank revient sur sa prise de poste, la création de son équipe, la façon dont lui et son équipe travaillent au quotidien - ensemble et avec le reste de l’entreprise. On aborde également l’importance de la recherche utilisateur et la manière dont elle est abordée entre les utilisateurs de la plateforme, les professionnels et les employés. Frank nous explique comment ils travaillent avec les personnes en charge de l’expérience client et comment leur travail est pris en compte pour améliorer l’expérience de la plateforme. Il aborde aussi les méthodes mises en place de récupérer facilement les retours des professionnels travaillant avec Effy et la manière faire du test en continu avec eux. Enfin, on traite divers sujets comme l’UX Writing, le Design System ou encore la montée en compétences d’une équipe design. Les ressources de l'épisode Effy Masahiro Sakurai on Creating Games Les autres épisodes de Design Journeys #8 Jonathan Widawski, CEO @ Maze #55 Arianna Biamonti, Senior User Researcher @ Trainline Pour contacter Frank LinkedIn 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Clémence est Product Design chez Pelo Studio.   Clémence à un père ayant fait les Beaux-Arts et a baigné toute son enfance dans l’histoire de l’art. A partir de la 3e, elle a une envie : faire les maquettes des magazines de mode. Après un Bac S, elle décide donc de faire une MANAA. Elle fait ensuite un BTS Design Graphique et se spécialise dans les media imprimés (print). Au cours de son BTS, elle fait un stage en agence, mais ce rend compte que le chemin vers la direction artistique est bouchée. Elle décide alors de continuer ses études aux Gobelins. Elle se spécialise dans le numérique et se retrouve dans une promo composée à 50% de développeurs avec qui elle va travailler sur des projets pendant 2 ans. Afin d’acquérir plus d’expérience pratique, elle suit sa formation en alternance et travaille chez Sweet Punk, une agence de communication digitale. Elle s’y spécialise en UX Design. Après ses études, Clémence part vivre à Amsterdam. Elle commenc l’aventure amstellodamoise en agence, chez Mobgen. Elle y travaille pour un opérateur téléphonique local pour créer une plateforme de VOD ou encore pour Shell. Elle y apprend de nombreuses choses, mais l’organisation ou les missions chez ses clients ne l’intéresse pas particulièrement. Elle quitte l’agence après un an. Elle rejoint alors Etergo, une start-up qui conçoit un scooter électrique. Clémence y travaille sur l’interface de l’écran du guidon du scooter, ainsi que sur le marketing et la communication. Elle travaille en collaboration avec un designer de produit physique. Dans cet épisode, elle revient sur la conception de cette interface : comment concevoir quelque chose qui n’a pas d’équivalent sur le marché (à l’époque), la tester ou prendre en compte les besoins sécuritaires. Malheureusement, le scooter ne sortira jamais et Clémence n’aura pas de retour des utilisateurs sur son travail. En parallèle, et depuis la fin de ses études, Clémence est designer freelance. Elle travaille principalement sur des petits projets sur lesquels elle peut travailler les weekends. Après Etergo, elle fait une mission pour Bijenkorf - l’équivalent des Galeries Lafayette néerlandaises - pour mettre en place un Design System et le documenter. Après cette mission, Clémence rentre en France et rejoint le studio de design Pelo Studio. Elle y occupe le poste de Product Designer et de Design Ops. Sur la partie Product Design, Clémence est mise disposition de start-ups pour y travailler en fonction de leurs besoins. Son travail est alors le même qu’un designer in-house, mais principalement orienté sur de la delivery. L’occasion pour Clémence de nous expliquer pourquoi elle aime travailler dans un studio : découvrir un large panel de problématiques et acquérir rapidement de l’expérience. Sur la partie Design Ops, elle aide, au sein du studio, à structurer l’équipe Design et DA, ainsi qu’à l’outiller. Auprès de ses clients, elle les aide à documenter leur Design System ou à le mettre en place. Enfin on aborde les forces et les faiblesses des structures dans lesquelles Clémence à travailler : agence, in-house et studio. Les ressources de l'épisode Pelo Studio Laws of UX, Jon Yablonski Thinking, Fast & Slow, Daniel Kanheman The component gallery Le podcast de Pauline Laigneau Les autres épisodes de Design Journeys #43 Julien Pelletier, co-fondateur @ The Design Crew Pour contacter Clémence LinkedIn Mail 
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5  ⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Jean-Marc est Design Director chez Messenger & Instagram. Passionné par l’informatique depuis tout petit, Jean-Marc découvre rapidement le design web grâce à PaintShop. Après un BEP et une 1ère en mécanique, il quitte l’école et crée une petite agence de communication et d’identité visuelle. Après 4 ans, il ferme l’entreprise. Sans diplôme, il ne retrouve qu’un travail alimentaire : analyser les flux de données en provenance de satellite. En parallèle, il continue de faire du design sur son temps libre : il modifie des thèmes sur iPhone, se forme à la UI et à la recherche utilisateur. Il se lance également dans le freelance. Au même moment, il découvre le logiciel de mail Sparrow qu’il adore customiser. Il propose ensuite à l’entreprise de la rejoindre pour optimiser son interface, ce que ses fondateurs acceptent. Deux ans après, Sparrow se fait racheter par Google. Jean-Marc rejoint alors l’équipe Gmail de la firme de Mountain View. Il y prend la tête de l’application éponyme et d’Inbox sur mobile et tablette. En parallèle, lorsqu’il découvre le logiciel Sketch, Jean-Marc décide de faire une formation. Il estime que le logiciel va permettre d’accélérer le flow des designers, mais qu’il est encore trop méconnu. Lorsque Inbox sort de sa beta, Jean-Marc passe un cap et a envie d’être de nouveau challengé. Il repart de zéro en rejoignant Google Virtual Reality et en apprenant une nouvelle compétence : la 3D. En tant qu’Immersive Designers, Jean-Marc travaille sur les interfaces des casques de réalité virtuel de Google. Il nous explique les différences entre son rôle et celui de Product Designer, les nouveaux paradigmes avec lesquels il doit composer et la manière de réfléchir sur de nouveaux sujets d’interface auxquels personne n’a encore pensé. En un an, l’équipe VR a énormément grandi, les décisions sont plus lentes à prendre et une forme d’inertie se met en place. Par ailleurs, le medium n’est pas encore assez abouti. Dans ce contexte, Jean-Marc se voit proposer un rôle chez Facebook, qu’il accepte. Jean-Marc rejoint d’abord Facebook en tant que Product Design Manager chez Meta. Il devient alors manager des Product Designers de l’équipe Core de Messenger - l’équipe en charge des fonctionnalités principales de l’application. Après 3 années, il devient directeur du product design pour Messenger et la partie chat d’Instagram. Dans cet épisode, nous abordons le rôle de Jean-Marc. Nous discutons de son équipe, des rituels mis en place et des méthodes de travail internes. On revient également sur la mise en place du design system de Messenger pour créer de la cohérence et de la consistence dans le produit. On discute également de l’accessibilité, l’internationalisation du contenu, le sound design ou encore la place de la recherche. Enfin, on parle de la montée en compétences des designers en se basant sur les forces, les faiblesses et les volontés de chacun. Jean-Marc parle également de son rôle de manager dans ce processus. Les ressources de l'épisode Design + Code La conférence de Jean-Marc sur le redesign de Messenger Julie Zhuo Designer News Product Hunt  Les autres épisodes de Design Journeys  #3 Romain Briaux, fondateur @ Hervé Studio #6 Jérémy Barré, Head of Product Design @ Getaround   Pour contacter Jean-Marc Twitter jmd.im
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5 ⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Marine est responsable du pôle DesignGouv à la Direction interministérielle du numérique (DINUM). Elle est aussi haute-fonctionnaire au handicap et à l’inclusion auprès du Ministère de la Transformation et de la Fonction Publique. Autour de 13 ans, Marine découvre internet et commence à développer des sites internet pour partager ses connaissances et aider les autres. Ne pensant qu’il s’agisse d’un vrai métier, elle s’engage dans études de commerce. Elle fait les 2 dernières années de son cursus à Boston, aux Etats-Unis. Ensuite, elle souhaite rejoindre Sciences Po ou l’ENSAD. Malheureusement, elle est refusée des 2 écoles et cherche alors un poste de Product Manager chez Scanbuy, à New-York. Elle y travaille sur une solution de QR Code et de comparateur de prix. Suite à une réduction des équipes, Marine quitte Scanbuy pour rejoindre Selfish Media, une filiale de Lagardère. Elle travaille à l’entretien des relations avec les opérateurs téléphoniques dans le cadre de la vente de shortcode - comme : envoyez VOYANCE au 81212 pour connaitre votre avenir. Elle se rend vite compte que, bien qu’intéressant, son métier ne lui correspond pas. Elle veut faire du produit. Elle rejoint alors NBC Universal Media et travaille pour les antennes locales de NBC. En tant que Product Manager, elle fait en sorte de centraliser le contenu et d’homogénéiser le visuel numérique de chaque antenne. Accompagnant toujours ses spécifications de maquettes, Marine finit par se voir proposer le rôle d’UX Designer. Elle met alors 1 an à accepter son rôle et son travail. Après 3 ans, elle rejoint la Radio Publique New-Yorkaise (New-York Public Radio - WNYC) en tant que Directrice Produit & Design. Elle remet à plat les outils numérique de la radio et déploie les applications mobiles. Marine nous parle de son équipe d’alors, ses méthodes de travail, ses expérimentations et ses apprentissages. En parallèle, Marine apprend à coder et travaille au développement du site internet du parti politique En Marche. Parti qu’elle rejoint par la suite pour gérer le produit. Dans cet épisode, elle revient sur ce que cela veut dire de faire du produit dans un parti politique et comment cela fonctionne. Un jour, Marine entend parler de la DINUM et souhaite mettre à profit ses compétences pour l’intérêt général. Quelques mois après, elle la rejoint en tant que responsable du pôle Design. La DINUM a pour objectif d’accélérer la transformation numérique des différents ministère français. L’équipe de Marine est spécifiquement là pour simplifier les démarches administratives et les rendre plus accessibles. Elle intervient dans les différents ministères pour faire du conseil, expliquer les bonnes pratiques, former les équipes ou même développer de nouvelles fonctionnalités. Marine nous explique également comment elle fait le suivi, auprès des usagers, du bon développement des démarches en ligne. Enfin, on aborde la nécessité de faire des tests utilisateurs pour améliorer les services de l’Etat. Marine est également haute-fonctionnaire au handicap et à l’inclusion. Son objectif : pousser les sujets liés au handicap au sein de son ministère et former les agents du service public aux enjeux de l’accessibilité. Enfin, on aborde l’écoconception dans le numérique. Les ressources de l'épisode DesignGouv RGAA L’Observatoire des démarches en ligne Ara Référentiel général d'écoconception de services numériques Gamestorming Cracking the PM interview Les autres épisodes de Design Journeys  #41 David Duhamel, Lead UX Designer @ Radio France Case Study #3 avec Missak Kéloglanian sur le Design System de l’État   Pour contacter Marine LinkedIn Twitter Instagram
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Félix est VP Design chez Lydia. Après son bac, Félix rejoint l’école de design Nantes Atlantique. Il a l’intention d’y devenir designer industriel. Mais durant sa première année, il découvre le design numérique et son potentiel : itérer rapidement et facilement. Il décide de se spécialiser dans cette branche. Durant ses études, il fait plusieurs stages. Un premier stage à New-York, il travaille sur l’ergonomie et l’UX de certains sites vitrines tout en apprenant l’anglais. Après 6 mois, il change d’entreprise et découvre un nouveau terrain de jeu : le mobile. Il a l’opportunité de créer une application iOS de zéro. En même temps, l’App Store et les apps explosent : Félix se spécialise dans le mobile. Malheureusement, l’entreprise n’aura pas le succès escompté et ferme au bout de 6 mois. Félix rejoint alors Lydia. Il commence son aventure dans l’entreprise en tant que Junior Designer. Il y est énormément challengé sur la création de l’application, mais également sur les éléments marketing. On aborde l’ensemble des sujets sur lesquels il a travaillé à cette époque : paiements entre amis, paiements professionnels ou encore cagnotte. Félix nous parle de l’évolution de l’application pour atteindre le succès : une application claire et simple d’utilisation, basée sur l’effet de réseau. Après 2 ans, Félix laisse de côté le Brand Design pour se concentrer uniquement sur le produit. Il devient Lead Product Designer et recrute un Visual Designer. Le champ des fonctionnalités sur lesquelles il travaille s’étend largement. Lydia commence à changer de visage : challenger la banque traditionnelle. Félix revient sur la manière dont il travaillait à l’époque. Il nous explique comment une fonctionnalité était réfléchie, mise en place, testée et améliorée. Il aborde aussi les impacts produit et design suite au changement de paradigme de l’entreprise et la façon de l’aborder par l’équipe. On discute également de l’importance des retours utilisateurs, de la façon de les traiter et d’en prendre compte pour améliorer le produit. En 4 ans, l’application Lydia a été refondue 2 fois. La première fois, Lydia veut remplacer les apps bancaires : on peut retrouver l’ensemble de ses comptes bancaires et gérer l’ensemble de ses virements depuis Lydia. La deuxième, il s’agit de mettre en avant l’ensemble des fonctionnalités de l’application. Tout refaire n’est pas anodin. Félix explique ce qu’il fait pour s’assurer que tout fonctionnera correctement : test utilisateur, recherche et tracking en continu. Il revient aussi sur la réaction des utilisateurs et de ses collègues, ainsi que de la pertinence de refaire l’application d’un point de vue business. Ensuite, Félix change de poste : il devient Product Owner. Il a la volonté de découvrir autre chose, de travailler différemment. Un an après, il passe Head of Design et constitue une équipe, qui comprend aujourd’hui 8 personnes. L’occasion de discuter de ce que Félix recherche chez un designer et comment il mène des entretiens de recrutement. On aborde également l’organisation et des rituels mis en place pour apporter de la cohésion dans son équipe. Aussi, parle-t-on de la mise en place du Design System et des Design Principles de Lydia. Et enfin, on aborde la relation entre l’équipe Product Design et l’équipe Marketing. Pour conclure, on parle du nouveau rôle de Félix : VP Design. Les ressources de l'épisode Lydia Interacful Material Design Components Les autres épisodes de Design Journeys  #6 Jeremy Barre, Head of Design @ Getaround #28 Tiphaine Chouillet, Fondatrice @ La Racine #33 Clément Faydi, Principal Product Designer @ Behance #40 Jordan , Fondateur @ The Design Crew #43 Julien Pelletier, Co-fondateur @ The Design Crew  Pour contacter Félix LinkedIn Twitter
Tu peux soutenir sur le podcast sur KissKissBankBank ou en mettant 5⭐️ sur Apple Podcasts ou Spotify ! Margaux est Illustratrice et Product Designer freelance. Margaux à toujours voulu faire de l’illustration, mais après le collège, Margaux fait un bac professionnel en arts graphiques faute de trouver une école qui lui convient pour l’illustration. Elle poursuit avec une licence de design graphique à l’ésad amiens avant de faire un master à la Glasgow School of Art. Pour payer la vie à Glasgow, Margaux décide travailler pour une agence immobilière en parallèle de ses études. Elle y fait de l’illustration ou du web design, choses qu’elle n’avait jamais dans ses études orientées print. Ensuite, elle rejoint Maisons du Monde pour qui elle va surtout faire des templates de newsletters. Elle travaille désormais avec d’autres designers, apprend à travailler en équipe et découvre de nouveaux métiers comme celui d’UX Researcher. Après 2 ans, Margaux en a marre de faire des newsletter. Or son syndrome de l’imposteur lui fait dire qu’elle a déjà de la chance de travailler dans le web après avec fait des études de print. Mais, les missions rébarbatives la font partir vers d’autres horizons. Elle rejoint alors malt, 5 mois après le rebranding de la marque, en tant que Brand Designer. Mais l’aventure en start-up ne se passe pas très bien. Margaux n’a pas forcément les codes et n’est pas encore assez mature pour travailler dans cet environnement. Elle ne comprend pas forcément son poste et ne trouve pas ses marques dans la nouvelle entité de l’entreprise. Margaux garde tout de même un bon souvenir de cette expérience qui l’aidera à se définir pour la suite de sa carrière. Par la suite, Margaux rejoint une autre start-up : Mindsay, qui est elle aussi en plein rebranding. Mais cette fois, Margaux participe à ce dernier, comprend bien son rôle et y trouve plus facilement sa place. Comme elle n’y fait pas beaucoup d’illustrations, Margaux travaille surtout sur des landing pages, des éléments pour les réseaux sociaux et des éléments de marque. A la fin, Margaux commence même à faire de Product Design. Après avoir fait le tour de son poste, Margaux s’en va chez Ornikar. Mais son syndrome de l’imposteur lui joue encore des tours, elle postule pour un rôle en brand et non en produit, mais si elle souhaite surtout travailler sur ce dernier. Le hasard faisant bien les choses, après quelques mois, Margaux se voit proposer un poste de Product Designer, qu’elle accepte, sans avoir de réelle connaissance sur ce métier. Elle apprend donc sur le tas les compétences qu’elle n’avait pas, se forme en écoutant des podcasts, en lisant des livres et rencontrant d’autres designers.  Margaux prend confiance en elle chez Ornikar, elle perçoit sa valeur et prend son envol : elle devient freelance. Aujourd’hui, elle cherche encore sa formule mais s’oriente progressivement vers 2 axes : l’accompagnement de start-ups qui veulent se lancer et celles en difficulté qu’il faut sauver. Mais Margaux est encore en réflexion pour la suite de l’aventure freelance. Elle nous partage ses réflexions et la façon dont elle voit les choses évoluer pour elle. A côté de son activité professionnelle, Margaux, alias Gomargu, est illustratrice. Une passion qui remonte depuis toujours, mais dans laquelle elle se jette à corps perdu en même temps qu’elle travaille chez Maisons du Monde, afin de dépenser son énergie créative. Elle commence à dessiner sur des post-its, puis à les publier sur Instagram. Par la suite, elle commence à dessiner sur iPad, même si son compte ne décolle pas tout de suite. Elle continue par passion, jusqu’à ce que son profil décolle. Dans cet épisode on prend le temps de comprendre comment Margaux a développé son style graphique, comment elle l’a fait évoluer, les thèmes qu’elle aborde et ses raisons de les aborder. On discute également des 4 livres sur lesquels elle a travaillé : comment elle a été approché, ce qui est attendu d’elle et sa liberté de création. Enfin, Margaux fait parfois des illustrations sur demande, pour des marques ou des contenus engagés et en lien avec ses valeurs. Elle nous explique comment elle trouve ses clients, comment elle travaille avec eux et les problèmes qu’elle a rencontré sur sa route. Pour finir, on parle du dernier projet de Margaux : Yes We Ken. Un projet pour détabouiser la sexualité via des illustrations sur Instagram (mais aussi via une newsletter et un podcast).   Les ressources de l'épisode Gomargu Behance de Margaux Pervers Narcissiques Elles ont été les premières Peau d’Anne On en a gros Yes We Ken Range, David Epstein Play Bigger Le Mom Test, Rob Fitzpatrick Vlan GDIY Les autres épisodes de Design Journeys  L’épisode #1 avec Julien Perrière, Head of Design @ Ornikar L’épisode #4 avec Loïc Guay, Head of Design @ Malt Case Study #1 - La nouvelle identité de marque de malt avec Loïc Guay Pour contacter Margaux Instagram
loading
Commentaires 
Télécharger sur Google Play
Télécharger sur l’App Store