Moussa Ngom est le fondateur de la Maison des reporters, un média qui fait le pari de l’enquête, du temps long et de l’impact. Pour ce journaliste sénégalais, l’information n’est pas un business comme une autre, c’est un bien public. La Maison des reporters est donc consultable en ligne gratuitement, mais elle ne dépend pas de la publicité. Pour rester indépendant, Moussa Ngom a tout misé sur le soutien financier de ses lecteurs. A son actif, Moussa Ngom a déjà de belles enquêtes, qui vont de la pollution liée aux déchets plastiques envoyés par les Etats-Unis en Afrique à la corruption ordinaire subie par les Sénégalais.e.s passant leur permis de conduire. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’était presque un rêve d’enfance. Dès le collège, Ignace Sossou a su qu’il voulait devenir journaliste. Il ne savait pas que ce choix allait lui valoir six mois de prison au Bénin. Ignace Sossou a été victime, en 2019, de la dérive dictatoriale du régime de Patrice Talon. Il a écopé de six mois de prison pour avoir publié trois tweets reprenant les propos d’un magistrat lors d’une conférence rassemblant d’autres journalistes. Aujourd’hui, le journaliste béninois exerce son métier en freelance installé au Burkina Faso. Depuis sa libération, il travaille dans le cadre protecteur de la CENOZO et de l’ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation), et s’il continue ses enquêtes, c’est justement parce qu’il sait que ces réseaux professionnels sont devenus indispensables pour travailler. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le journaliste David Dembélé, basé à Bamako, est rédacteur en chef des Dépêches du Mali. Il a notamment travaillé sur des enquêtes avec l'ICIJ, le consortium international des journalistes d’investigation, il est membre de la cellule Norbert Zongo pour le journalisme d'investigation au Sahel (CENOZO) et il a fondé le Réseau malien des journalistes d'investigation (RMJI), composé d'une dizaine de journalistes. Dans cet épisode, il revient sur l’enquête qu’il a consacré aux secrets bancaires du haut-clergé catholique malien, mais aussi sur son intérêt pour les enquêtes politico-financières et l’enquête en réseau. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ariane Lavrilleux est une journaliste indépendante spécialisée sur l'actualité du Proche-Orient. En 2021, elle a co-signé une enquête dans Disclose sur l’Opération Sirli dévoilant les dérives d’une opération militaire de la France en Egypte. En 2020, elle a également participé à une enquête, publiée sur Mediapart, sur une ONG française travaillant pour le compte du régime syrien. Auparavant, elle a été correspondante au Caire pour des médias francophones (Le Point, La Libre Belgique, Europe 1 et la radio suisse RTS), mais elle a aussi travaillé pour BBC Afrique, Vice News ou encore L’Équipe. Dans cet épisode, elle revient sur ses premiers pas en Egypte en 2011 sur le place Tahrir, mais aussi sur les risques de l’investigation en Egypte, ou encore sur l’intérêt de l’investigation collaborative. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Malek Khadhraoui est cofondateur et directeur d’Inkyfada, qu’on pourrait surnommer le “Médiapart africain”, tant il s’est imposé, en quelques années, comme un média de référence sur le continent capable de faire trembler les puissants. Ce média d’investigation basé en Tunisie est connu pour la qualité de ses enquêtes et son indépendance. C’est aussi un beau média qui conjugue son savoir-faire éditorial avec des narrations visuelles et enrichies. Avant cela, du temps de la dictature Ben Ali, l’apprenti-journaliste a participé au blog collectif Nawaat. Dès les premières heures de la révolution de 2011, il voulu accompagner la Tunisie dans sa transition démocratique. Dans cet épisode, il revient sur l’histoire d’Inkyfada et les enjeux de la liberté de la presse en Tunisie et au-delà. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hasna Belmekki est une journaliste indépendante qui a longuement enquêté sur les flux migratoires au Maroc. Le pays est en effet l’une des plaques tournantes des filières migratoires clandestines en Afrique. Mais travailler au Maroc est extrêmement difficile pour un·e journaliste. La monarchie marocaine est l’un des régimes africains qui contrôlent le plus les médias indépendants. Au classement 2021 de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse, il occupe ainsi la 136ème place sur 180 pays. Dans cet épisode, la journaliste franco-marocaine revient ainsi sur son parcours, sa façon de travailler pour rester libre et indépendante, et sur les lignes rouges qu’il est parfois dangereux de franchir. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Noël Konan est journaliste d’investigation en Côte d’Ivoire pour L'Eléphant déchaîné, un hebdomadaire satirique. En 2021, à la veille de la publication d’une enquête réalisée dans le cadre des “Pandora Papers”, avec le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), son patron lui demande de ne pas publier son travail. Officiellement, son patron, qui est aussi député, exige des vérifications supplémentaires. En réalité, le journal ivoirien hésite à révéler que des acteurs politiques de premier plan, dont le Premier ministre ivoirien, sont accusés d’évasion fiscale. Le journaliste parviendra-t-il à publier son enquête malgré les pressions et les obstacles ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La journaliste Sonia Rolley connaît bien l’Afrique, puisqu’elle sillonne le continent depuis une quinzaine d’années. L’ancienne correspondante de RFI en République démocratique du Congo a notamment participé, en 2021, aux révélations appelées “Congo Hold-up”, une série d’enquêtes réalisées en réseau avec 19 médias partenaires du consortium European Investigative Collaborations (EIC). Dans cet épisode, elle revient sur son parcours au Rwanda, au Tchad et dans la région des Grands Lacs, et nous explique comment un·e journaliste doit travailler, à ses yeux, pour “faire l’actu” au lieu d’avoir à courir après. Elle nous raconte, enfin, ses méthodes pour débusquer une bonne histoire tout en restant vigilante, à tout instant, sur la protection de ses sources. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moussa Aksar est aujourd'hui l'un des “bakubwa” (un ancien) les plus respectés dans le journalisme en Afrique de l’Ouest. Et pour cause : en trente ans de journalisme, ce Nigérien a eu l'occasion de se frotter aux turpitudes du colonel Kadhafi, des islamistes du Sahel, des trafiquants d'armes et de drogue, mais aussi d'à peu près toute la classe politique de son pays. Dernière cible en date : quatre ministres de la Défense soupçonnés d'avoir détourné au moins 100 millions d'euros des marchés officiels de l'armement. Pour faire face aux risques de son métier, il est aussi devenu paysan histoire de disposer d’une source alternative de revenus en cas de coup dur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sandrine Sawadogo est journaliste d'investigation au Burkina Faso. Sa plus grande enquête : des révélations sur des transactions financières occultes en marge de contrats d’armements. Dans cet épisode, Sandrine Sawadogo revient sur ses méthodes d’enquête, mais aussi sur les risques et la solitude qui frappent tout journaliste d’investigation en Afrique. Elle lève aussi le voile sur la place des femmes journalistes dans les médias au Burkina Faso. Plus d'infos sur le site de Samsa Africa Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le journalisme d’investigation se développe enfin en Afrique francophone. Mais dénoncer la corruption, l’existence de circuits financiers occultes, le travail forcé, les abus sexuels ou encore le pillage de ressources naturelles ne va pas sans risque. Le podcast “Dans la peau d’un·e journaliste d’investigation en Afrique” nous embarque avec ces femmes et ces hommes de courage. Ces journalistes enquêtent et publient des informations d’intérêt général dans un contexte où la justice ne les protège pas nécessairement. L’investigation, c’est aussi un engagement qui implique une forme de solitude. Des heures de travail. Et des doutes, aussi. En 2022, ces journalistes travaillent désormais en réseau avec l’appui de consortiums régionaux ou internationaux. Et bonne nouvelle, leurs enquêtes, parfois longues et difficiles, finissent par avoir un impact.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.