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Author: FRANCE 24
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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.
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A la une de la presse de ce vendredi : le courage d'une femme, salué dans le monde entier, et une centrale enfin connectée. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Gisèle Pélicot est devenue un symbole mondial de la lutte contre les violences faites aux femmes. La presse française salue le courage de la septuagénaire, après le verdict du procès des viols de Mazan. Les 51 accusés ont été reconnus coupables. Le Parisien en fait sa une. Libération évoque le "courage" de Gisèle Pélicot et reprend ses mots à la sortie de la salle d'audience. À lire aussiProcès des viols de Mazan : après le verdict, Gisèle Pelicot dit respecter la décision de la courLe procès des viols de Mazan a une résonance mondiale : The Guardian et The Daily Mail rendent hommage à la détermination de Gisèle Pélicot. Der Tagesspiegel titre sobrement : "Le courage face à la honte".Reste désormais une question : quelles leçons tirer de ce verdict ? Le Soir, en Belgique, appelle la classe politique française à adopter des lois pour prendre en compte les violences faites aux femmes.À lire aussiVerdict des viols de Mazan : les féministes se sentent "humiliées", la défense satisfaiteEnfin, toujours en France, Aujourd'hui en France évoque la mise en service de l'EPR de Flamanville, après plus de 10 ans de retards. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la une de la presse ce jeudi : le courage d'une femme avant un verdict attendu et historique, un ancien président définitivement condamné, et un meurtrier confondu par Google. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…"Merci Madame". C'est par ce titre sobre et une photo en noir et blanc que l'Humanité rend hommage à Gisèle Pélicot. Cette femme droguée et violée pendant des années par des dizaines d'inconnus recrutés par son mari fait la Une d'une grande partie de la presse. Libération revient sur ce procès hors normes, dont le verdict est attendu ce jeudi. "Un verdict pour l'histoire", selon le quotidien. La Croix y voit aussi le procès d'une génération et une prise de conscience d'une impunité face aux viols. Résonnance mondiale pour ce procès, Der Tagesspiegel évoque "une affaire qui a changé la France".À lire aussiProcès des viols de Mazan : des peines de quatre à 20 ans de prison requises contre les 51 accusésLe Figaro, de son côté, évoque la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy dans l'affaire dite des écoutes. Trois ans de prison, dont un ferme, pour l'ex-président reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence. Le Soir y voit la preuve que personne n'est au-dessus des lois. Même son de cloche pour Libération. Le quotidien rappelle également que Nicolas Sarkozy va saisir la Cour européenne des droits de l'homme.Enfin, El Pais nous livre une histoire rocambolesque. Celle d'un meurtrier identifié grâce à Google Maps. Une photo de l'application montre un homme charger un colis suspect dans le coffre de son véhicule. Il s'agissait d'un homme tué et démembré. La police a pu confondre le meurtrier grâce à des messages et à cette photo.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, mercredi : les réactions à l’explosion qui a tué le général Kirillov et son assistant, mardi à Moscou. Un attentat revendiqué par les services ukrainiens, alors que les troupes russes poursuivent leur avancée sur le terrain ; les débuts laborieux de François Bayrou à Matignon ; une rubrique justice bien remplie ; et une étude sur la vie pas si rêvée des princesses Disney. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, mercredi 18 décembre : les réactions à l’explosion qui a tué le général Kirillov et son assistant, mardi à Moscou. Un attentat revendiqué par les services ukrainiens.The Financial Times annonce la mort du "général en charge des armes chimiques du Kremlin", en précisant que Kirillov est "le plus haut gradé militaire russe assassiné depuis le début de l’invasion de l’Ukraine", qui l’accuse d’avoir commis des "crimes de guerre". Des accusations balayées par le Kremlin. The Guardian, autre quotidien britannique, estime lui que cet "assassinat ciblé n'est pas un acte injustifié mais une conséquence de l'offensive russe en cours et du droit de l'Ukraine à se défendre en vertu du droit international". Un assassinat qui ne changera pas, toutefois, le cours de la guerre, d’après le Frankfurter Allgemeine Zeitung. "Les attaques en Russie attribuées à l’Ukraine ont été considérées comme un moyen de déstabiliser l’élite russe et peut-être de la retourner contre Poutine". "Mais rien de tout cela n’est arrivé jusqu’à présent" : "Les officiers tués ont été remplacés et toute trace d’opposition a été réprimée par le Kremlin", constate le quotidien allemand.Cette analyse semble confirmée par la réalité sur le terrain. Le Figaro, qui s’est rendu dans les régions de Zaporijjia et Donetsk, affirme que la Russie a "de plus en plus recours" aux gaz nocifs "pour contraindre les Ukrainiens à évacuer leurs tranchées". D’après le journal, "la moitié des gaz employés restent non identifiés" mais "plusieurs cas d’utilisation d’ammoniaque et de chloropicrine ont été relevés". La Croix, fait état, lui, de l’augmentation "sans précédent", depuis un an, du nombre d’exécutions de soldats ukrainiens, faits prisonniers par l’armée russe, des faits confirmés par l’ONU dont "les raisons demeurent méconnues", mais au sujet desquels l’Ukraine dit soupçonner une "tolérance criminelle, voire une politique délibérée de Moscou".À noter aussi ce mercredi matin, sur le dossier ukrainien, l’entretien de Volodymyr Zelensky avec les lecteurs du journal Le Parisien, où le président ukrainien évoque l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison-Blanche. "Peu importe le nombre de présidents ou de Premiers ministres qui voudraient décréter la fin de la guerre, nous ne cèderons pas, et nous n’abandonnerons pas notre indépendance", assure-t-il.La presse française, qui revient largement, ce matin, sur les débuts difficiles de François Bayrou à Matignon. "Mayotte, gouvernement, Bayrou déjà sous pression" : d’après Le Figaro, le nouveau Premier ministre devrait présenter son équipe "dans les jours qui viennent". Des tractations qui s’éternisent, mais aussi plusieurs "faux pas" qui auraient "agacé" Emmanuel Macron, dixit L’Opinion, où le dessin de Kak montre les deux hommes se regardant en chiens de faïence dans un ascenseur, une sonnerie prévenant que la charge maximum autorisée est d’un seul "méga-ego". "Bayrou : le cumul des couacs" : "Les débuts du Béarnais à Matignon ne respirent pas l’état de grâce", euphémise Libération.Dans la presse, également, la mobilisation de plus de 300 personnalités demandant à la justice française de ne pas extrader un militant antifasciste albanais vers la Hongrie. Dans une pétition publiée par Mediapart, les signataires demandent à ce que Rexhino Abazaj ne soit pas expulsé vers la Hongrie de Viktor Orban, en raison des "violations systémiques de l'État de droit" dans ce pays. Ce militant a été arrêté le mois dernier à Paris, en vertu d’un mandat d'arrêt européen émis par la Hongrie, qui l’accuse de violences lors d’une manifestation anti-fasciste à Budapest en 2023 – mandat d’arrêt examiné ce mercredi par la cour d’appel de Paris.La justice française devant laquelle la FIDH a déposé, mardi, une plainte contre un soldat franco-israélien accusé de "crimes de guerre et de crimes contre l’humanité" à Gaza. D’après Le Monde, Yoel O. est soupçonné d’être l’auteur d’une vidéo montrant des détenus palestiniens, dont au moins un présentait des signes de tortures, notamment des lacérations dans le dos.Plainte déposée aussi mardi par cinq familles palestiniennes aux États-Unis contre le Département d’État concernant l’aide militaire américaine à Israël. Le site d’info Middle East Eye précise que ces familles fondent leurs poursuites sur la loi Leahy, une loi interdisant d’armer les forces de sécurité étrangères accusées de violation des droits de l’Homme.Les tribunaux américains, qui vont se prononcer aussi sur la plainte déposée mardi par Donald Trump contre le Des Moines Register pour avoir publié un sondage prédisant la victoire de Kamala Harris dans l’État d’Iowa. Motif invoqué : "Pratique commerciale trompeuse" commise en vue d’une "interférence électorale éhontée". Trois jours après avoir obtenu 15 millions de dollars de la chaîne de télé ABC, propriété du groupe Disney, qui a préféré mettre fin aux poursuites pour diffamation engagées par l’ex-président, Donald Trump confirme sa volonté de mettre ses menaces à exécution. "Le président-élu a déclaré qu'il utiliserait son pouvoir pour punir ceux qui, selon lui, lui ont fait du tort. Ces objectifs commencent à prendre de l'ampleur", alerte The New York Times.On ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué le groupe Disney – et qui dit Disney dit princesses Disney, bien sûr. Le quotidien gratuit 20 Minutes rapporte que, selon une (très) sérieuse étude du British Medical Journal, plusieurs de ces princesses seraient "confrontées à de graves problèmes de santé si elles évoluaient dans la vraie vie". Blanche-Neige, par exemple, très isolée avant de rencontrer les sept nains, au risque de souffrir de dépression ; ou encore la Belle au bois dormant, endormie pendant des années et des années, susceptible de développer un diabète, une obésité, voire des escarres. Les auteurs de cette étude suggèrent aux princesses de pratiquer la méditation de pleine conscience ou de consulter un thérapeute avant d’envisager de rencontrer le prince charmant, de vivre heureuses et d’avoir des tas d’enfants.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 17 décembre, Gaza, dont "il ne reste plus grand-chose". La lutte pour la survie des rescapés de Mayotte, trois jours après le passage du cyclone Chido. L’espoir des Syriens d’obtenir le soutien de la communauté internationale, alors que de multiples dangers menacent leur pays, notamment le risque d’une résurgence de l'organisation Etat islamique. La Serbie accusée d’espionner les téléphones de militants et de journalistes. Et les limites du chantage au Père Noël... Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse française, la lutte pour la survie des rescapés de Mayotte, trois jours après le passage du cyclone Chido. Des habitants qui manquent déjà, ou vont très vite manquer de tout, d’eau potable, de nourriture, d’électricité : La Croix alerte sur "l’urgence" à Mayotte, où l’Etat a mobilisé l’armée. Le Parisien/Aujourd’hui en France évoque une "course contre la mort" et les craintes d’un drame sanitaire dans le département le plus pauvre de France.Mayotte désormais "en miettes", d’après Libération, qui revient sur le décompte "très difficile" des victimes dans cet archipel qui compte officiellement 320 000 habitants, auxquels il faut ajouter quelques 100 000 à 200 000 clandestins vivant dans des bidonvilles sans être répertoriés nulle part. Des migrants illégaux, mais pas seulement, qui s’entassaient notamment à Kawéni, en périphérie de Mamoudzou, où seules 5 000 personnes auraient rejoint des abris avant le passage du cyclone sur les quelque 20 000 estimées. C’est là que s’est rendu Le Monde, qui raconte l’immense détresse d’habitants, dont la vie était déjà très précaire avant le passage du cyclone. Faridi Hassan, un Comorien sans-papiers tente de reconstruire son "banga", sa cahute, avec de vieilles tôles ramassées dans la rue, mais deux jours après la catastrophe, il n’avait déjà plus rien. "J’avais 50 euros, mais j’ai acheté des clous et à manger, maintenant je suis à sec. On attend de l’aide", s’angoisse-t-il.Eux aussi attendent de l’aide. Dans un pays où tout est à reconstruire, les Syriens espèrent le soutien de la communauté internationale. Le nouvel homme fort du pays, Ahmed Al-Charaa, a notamment rencontré l’envoyé spécial de l’ONU, qui dit vouloir fournir toute l’assistance nécessaire au peuple syrien. D’après le journal libanais L’Orient Le Jour, plusieurs personnalités ayant aussi rencontré le chef de HTC dressent "un portrait plutôt flatteur, pour le moment, de celui qui pourrait devenir le prochain président syrien". "C’est un homme qui semble réaliste", estime l’un de ces interlocuteurs. Tous, en tout cas, décrivent un homme "qui suit de près les évolutions internationales et régionales", et qui mettrait "un accent particulier sur le maintien de l’unité de la Syrie". "Il est bien conscient des dangers qui existent et des forces qui tentent de diviser la Syrie ou de l’affaiblir", assure une source proche du nouveau leader.Parmi ces dangers, un possible renouveau de l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie. D’après Le Monde, c’est une inquiétude dont ont fait part les services de renseignement français dans une note de synthèse transmise notamment au Quai d’Orsay. Selon ce document, "aucun risque de "projection" de commandos islamistes sur le sol européen" ne serait mentionné "dans l’immédiat", mais ses auteurs estiment que les bouleversements en cours pourraient "permettre à l’EI de reconstituer ses troupes et ses moyens, ainsi qu’à des groupes djihadistes concurrents de s’affirmer".Les bouleversements en Syrie relèguent au second plan la guerre à Gaza. Alors que les négociations entre Israël et le Hamas semblent avancer, l’armée israélienne continue de frapper durement le territoire palestinien. Le journal saoudien Arab News cite le chiffre de 45 000 morts, avancé par le ministère de la Santé de Gaza. Gaza, dont "il ne reste plus grand-chose", selon Libération, qui rapporte que ses habitants "s’apprêtent à braver le froid sans abri adéquat", alors que "les pluies parfois torrentielles mettent toute habitation de fortune en danger". Le journal mentionne les nombreuses vidéos amateurs "tournées au milieu de l’horreur", et diffusées sur les réseaux sociaux, "où il y a presque toujours des mineurs". D’après l’ONU, dix enfants perdent au moins une de leurs jambes chaque jour à Gaza.Un mot, pour terminer, de ces révélations d’Amnesty International sur l’utilisation, par la Serbie, de logiciels espions pour pénétrer illégalement dans les téléphones de militants et de journalistes. Dans un rapport publié hier et relayé par nos confrères de France Info, l’ONG affirme que des militants d'opposition et des journalistes d'investigation ont vu leur portable infecté par un logiciel inconnu, NoviSpy, alors qu'ils rencontraient les services de sécurité ou se trouvaient en détention. D’après Amnesty International, pour installer ce logiciel, les autorités serbes ont d'abord recours à d'autres logiciels conçus par l’entreprise israélienne Cellebrite, permettant de "déverrouiller un téléphone", de "l'infecter avec un logiciel espion" et d'en extraire "des données disponibles". Dans un entretien au journal Novas, le journaliste d'investigation Slaviša Milanov raconte que son appareil a été infecté lors d'une garde à vue, effectuée "sous prétexte d'un test d’alcoolémie pour déceler une éventuelle conduite en état d’ébriété". A sa sortie du commissariat, il avait constaté que son téléphone, remis éteint à l’accueil, "semblait avoir été trafiqué", et que "ses données téléphoniques étaient désactivées".On ne se quitte pas là-dessus. Je suis sûre que vous ne faites pas partie de ceshorribles parents qui font du chantage au Père Noël pour se faire obéir de leurs enfants. Et vous faites bien, parce que selon un sondage réalisé aux Etats-Unis, cite par le Huffington Post, il semblerait que la technique, aussi tentante soit-elle, soit rarement couronnée d’effets, voire s’avère préjudiciable. Plutôt que d’utiliser ce système de punition et de récompense, les spécialistes recommandent d’opter plutôt pour le "renforcement positif", "plus susceptible de façonner le comportement à long terme". Bref, laissez le père Noël en dehors de tout ça. D’autant qu’il reste toujours la possibilité d’appeler à la rescousse… le père Fouettard.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, ce lundi, le passage dévastateur, samedi, du cyclone Chido à Mayotte, où des secours acheminés par pont aérien ont commencé à arriver, dimanche. Le bilan risque d'être très lourd. Également dans l'actualité, l’argent du clan Assad, la décision du gouvernement israélien de fermer son ambassade à Dublin et un exploit très haut perché. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse ce lundi 16 décembre, le passage, samedi, du cyclone Chido à Mayotte, où des secours acheminés par pont aérien ont commencé à arriver, hier.Le passage du cyclone a causé probablement "plusieurs centaines, peut-être un millier, voire plusieurs milliers de morts" et des rescapés confrontés à "une vision de fin du monde", notamment à Mamoudzou, la plus grande ville de l’archipel.Libération évoque un événement météorologique "exceptionnel, certes", mais aussi l’"énorme responsabilité de l’homme" par "sa contribution au dérèglement climatique", qui crée "un gros réservoir d’énergie disponible (dans les océans) pour les cyclones". L’homme a aussi "laissé sombrer le département (de Mayotte) dans la misère alors que toutes les sonnettes d’alarmes étaient tirées depuis des mois et même des années".L’Humanité dénonce des "défaillances de l’État à tous les étages" dans ce département le plus pauvre de France.L’inquiétude des minorités ethniques et religieuses en SyrieÀ la une également ce matin, l’inquiétude des minorités ethniques et religieuses en Syrie, où les chrétiens ont célébré hier leur première messe depuis la chute de Bachar al-Assad. Le journal saoudien Arab News fait état d’un "retour à la normale" dans la ville portuaire de Lattaquié, où des chrétiens ont assisté à une messe et exprimé leur espoir que les nouveaux dirigeants, majoritairement musulmans sunnites, respecteront leur religion.La Croix, quotidien chrétien français, évoque "un saut dans l’inconnu" pour cette minorité, qui se sent "tiraillée" entre l’espoir et le souvenir des "exactions commises ces dernières années par les groupes jihadistes". Leur peur est partagée par deux autres minorités ethnico-religieuses, les Druzes, dont les représentants de six villages situés près des hauteurs du Golan occupé et annexé par Israël, dans le sud-ouest de la Syrie auraient annoncé préférer vivre sous domination israélienne plutôt que celle des islamistes, selon L’Orient-Le Jour.Les alaouites, la communauté dont est issu le clan Assad, sont également inquiets et redoutent la "fitna", les violences entre communautés. Interrogés par nos confrères de France Info, certains disent avoir "honte" d’être alaouites, tandis que d’autres déclarent que tout ce qu’ils demandent, "c’est qu’on ne (leur) fasse pas payer le prix des méfaits d’Assad".À la recherche des actifs de Bachar al-AssadBachar al-Assad aurait trouvé refuge en Russie, où il aurait fait transférer des centaines de millions de dollars entre 2018 et 2019. C’est ce que révèle The Financial Times, qui a découvert des documents prouvant que son régime a envoyé, par avion, près de deux tonnes de billets de banque en coupures de 100 dollars et 500 euros à Moscou, d'où ils ont été transférés dans des banques russes sanctionnées, entre 2018 et 2019. Le montant total atteindrait 250 millions de dollars, ventilés sur 21 vols. cela correspond au montant de la dette contractée auprès du Kremlin pour son soutien militaire, selon The Financial Times, qui révèle aussi que plusieurs proches du dictateur syrien, ayant fait main basse sur l’économie et prospéré dans le trafic de drogue, ont par ailleurs secrètement acheté, dans le même temps, plusieurs actifs en Russie, notamment immobiliers.S’agissant du trafic de la drogue, The Times, autre quotidien britannique, annonce la découverte la semaine dernière à Douma, dans la banlieue de Damas de soixante tonnes de pilules de Captagon, un stimulant de type amphétamine, dans une usine défendue par la "garde prétorienne" du général Maher al-Assad, le frère de Bachar al-Assad. La découverte a été faite par des rebelles syriens.D’après le journal, la drogue était cachée dans de faux fruits, et prête à être exportée en contrebande en Jordanie et en Arabie saoudite. Le trafic est évalué à 5 milliards de dollars par an.The Wall Street Journal annonce le lancement d’une "chasse mondiale" pour retrouver les milliards de dollars cachés par la famille Assad "pendant plus d’un demi-siècle de règne despotique". Le quotidien américain évoque "des biens immobiliers de luxe en Russie", mais aussi "des hôtels de charme viennois ou encore un jet privé à Dubaï" - des actifs que des avocats spécialisés dans les droits de l'homme disent vouloir retrouver, "dans l'espoir de les récupérer pour le peuple syrien".Israël annonce la fermeture de son ambassade à DublinEnfin, Israël a annoncé dimanche 16 décembre la fermeture de son ambassade à Dublin. Yediot Aharonot, quotidien israélien, explique cette décision par la "détérioration", depuis plus d’un an, des liens avec l’Irlande, présentée comme un pays "hostile" à Israël en raison de sa décision de reconnaître l’État palestinien, de stopper les investissements dans des entreprises israéliennes, et de son refus supposé de reconnaître les crimes du Hamas.Haaretz, journal de gauche israélien, estime que l'Irlande "semble avoir été choisie pour servir d'exemple", alors que d’autres États, comme l'Espagne et la Norvège ont également reconnu la Palestine en mai dernier. "La décision du ministre des Affaires étrangères Gideon Saar de fermer l'ambassade d'Israël à Dublin a eu pour effet de faire les gros titres des journaux. C'était peut-être son intention depuis le début", critique le journal, en mentionnant ses difficultés actuelles "pour conserver sa place sur la scène politique" israélienne.De son coté, l’Irlande a répondu qu'elle ne fermera pas son ambassade à Tel-Aviv, et The Irish Independent exprime son regret de voir "la diplomatie rompue". "La position de l'Irlande sur les actions d'Israël à Gaza n'est pas motivée par la malveillance", plaide le journal. "Parfois, les meilleurs amis sont ceux qui n'ont pas peur de dire des vérités dérangeantes".Le Figaro revient sur l’incroyable exploit accompli le mois dernier par le funambule français Julien Roux. Cet ancien snowboarder a battu un record en marchant sur une sangle de 20 m de long et 2,5 cm de large accrochée entre deux montgolfières à 4 832 m au-dessus du niveau de la mer, 26 m au-dessus du toit de l’Europe, le mont Blanc. Après un peu moins de 4 minutes sur le fil, puis un atterrissage en parachute, le jeune homme s’est dit prêt à relever de nouveaux défis. Toujours plus haut.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une du vendredi 13 décembre, le baroud d'honneur de la présidence géorgienne, le temps (trop) long d'Emmanuel Macron pour nommer un Premier ministre, et le malaise suscité par l'adulation d'un tueur américain. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…"Pourquoi c’est si long ?", s’interroge Le Parisien. La France devrait connaître le nom de son nouveau Premier ministre ce vendredi, plus d’une semaine après la censure du gouvernement Barnier. Dans la presse française, le sentiment de lassitude domine. "Macron au bout du délai", affiche en Une Le Dauphiné Libéré. Le président avait d’abord parlé d’une nomination "avant les cérémonies à Notre-Dame de Paris". Puis, mardi soir, il avait promis de lever le voile "dans les 48 heures". Le Parisien parle d'un "président qui prend son temps"."Tout cela est normal", affirme son entourage, qui tente de rassurer l'opinion. Pour Libération, ce président qui ne cesse de "cogiter" en vient à oublier la "crise de confiance" qui couve entre les Français et leur chef de l’Etat. Pour Le Monde, Emmanuel Macron est un président qui "étire son temps" mais qui, en réalité, ne "sait plus quoi décider". "Tous aux abris", écrit Le Figaro. "Privée de budget et gouvernement, la France donne l’effet d’un bateau ivre, sans cap ni gouvernail."Samedi, la Géorgie devrait avoir un nouveau président. Un poste honorifique, mais qui intervient sur fond de crise politique, alors que les manifestations pro-européennes se poursuivent dans la capitale, Tbilissi. Le Rêve géorgien, majoritaire au Parlement, va nommer un ex-footballeur d’extrême droite à la présidence. Mais l’actuelle détentrice du poste, Salomé Zourabichvili, refuse de partir, à moins, rappelle La Croix, que de nouvelles élections législatives ne soient organisées. Des soupçons de fraude et d’ingérences russes pèsent sur le dernier scrutin. A noter que cette contestation intervient aussi dans les milieux ruraux, même ceux qui sont traditionnellement acquis au pouvoir conservateur. Courrier International publie un reportage sur la ville de Sighnaghi, à deux heures de Tbilissi. "Personne, ici, ne comprend la décision du gouvernement d’interrompre le processus d’adhésion à l’Union européenne. "La crise politique a mis un coup de frein au tourisme qui représente 7% du PIB géorgien.Aux Etats-Unis, le meurtre d’un grand patron d'une compagnie privée d'assurance-santé vire à l’affaire politique. Luigi Mangioni, Italo-Américain de 26 ans, est accusé d’avoir froidement abattu Brian Thompson, le PDG de UnitedHealtcare, la plus grande compagnie privée d’assurance-santé américaine. Un meurtre motivé selon l’accusé par l’avidité des compagnies d’assurance de santé. Beaucoup y ont vu un "Robin des bois" des temps modernes et la presse s'en inquiète. En Suisse, Le Temps parle de "l’inquiétante fascination" d’une partie des américains pour le tueur, érigé en héros. Pour le Washington Post, "notre système de santé déçoit les gens, mais personne ne veut qu’il soit remplacé".Dans le New York Times, le politologue, Robert Pape, s’inquiète de voir la violence politique, devenir une "norme" dans le pays : attentat contre le Capitole, contre des élus américains, tentative d’assassinat contre Donald Trump... Pour le journal américain, le vrai héros de la classe populaire n'est pas Luigi Mangione, issu d’un milieu aisé mais au contraire, le défunt, Brian Thompson, issu d’un milieu ouvrier et qui s’est hissé à la tête d’une grande compagnie américaine.
À la Une du jeudi 12 décembre, Emmanuel Macron, toujours à la recherche d'un Premier ministre, les questionnements sur la Syrie post-Assad et le voyage record d'une baleine à bosse. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Qui sera le successeur de Michel Barnier ? Si personne n'a la réponse, la gauche, elle, continue de se déchirer sur son éventuelle participation à un futur gouvernement. Emmanuel Macron cherche la "formule magique" pour mettre fin à la paralysie politique française, écrit Politico. Le président de la République pousse les dirigeants des différentes formations politiques à trouver un compromis. Parmi ces formations, il y a le Parti Socialiste (PS), bien décidé à participer à un gouvernement, sous conditions. "Trahison", crient ses alliés du Nouveau Front Populaire (NFP).D'après l'historien Matthieu Fulla, l'accusation de trahison est une "constante" dans l’histoire de la gauche française, écrit-il dans Le Monde, évoquant une gauche de gouvernement qui trahirait les idéaux socialistes. Dans les années 30, le Front populaire de Léon Blum n’avait pas échappé à la critique émise par le Parti communiste français (PCF).Pour L’Opinion, le PS joue la carte de la "reine des neiges", un PS "libéré, délivré des Insoumis". Pour le journal libéral, le divorce est clairement consommé. À tel point que Jean-Luc Mélenchon et LFI se préparent, déjà, selon Le Parisien, à une présidentielle anticipée. "C’est en cours", affirme l’état-major des Insoumis. Tout serait prêt pour mars 2025, si le président Macron venait à démissionner, ce qui n’est pas prévu pour le moment.Après la chute de Bachar Al-Assad, quel avenir politique pour la Syrie ? Le Figaro évoque les "premiers pas difficiles de la transition politique", Mohammed al-Bachir a été nommé, mardi, Premier ministre de transition en s’entourant de fidèles d’Idleb, la province du nord-ouest contrôlée par les rebelles. Ce qui fait grincer des dents les membres des autres oppositions syriennes.Pour Le Monde, ces nominations indiquent que le groupe HTC cherche "à gagner en légitimité" auprès du peuple syrien et de la communauté internationale. Le Tagesspiegel allemand estime de son côté qu'il faudra choisir "entre vengeance et réconciliation", l’option privilégiée, pour que la paix s’installe durablement dans le pays.Vu des Etats-Unis, le Washington Post s’interroge sur la capacité des rebelles islamistes de HTC à "reconstruire un État morcelé". Ils devront surtout "apaiser les craintes de la communauté internationale" de voir une dictature remplacée par une autre forme de régime autoritaire.Et vu d’Europe? On observe avec attention les premiers pas au pouvoir du gouvernement de transition. "Ils seront jugés sur leurs actes", déclare Kaja Kallas, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, relate Le Soir. La Syrie sera au menu du prochain sommet européen.Avant de nous quitter, plongeons dans un voyage aux confins du monde. C'est l’histoire d’un record de distance effectué par une baleine à bosse mâle et ce, dans un but bien précis. 13 046 km parcourus entre deux océans, entre la Colombie et l’île de Zanzibar sur la côte Est de l'Afrique. Le cétacé n’a pas fait tout ce voyage pour faire du tourisme mais bien à la recherche d'une congénère pour se reproduire. Un voyage inhabituel, décrit par le magazine GEO, qui peut s’expliquer par l’obligation du cétacé à s’adapter au réchauffement des océans.
À la une de la presse, ce mercredi 11 décembre, la transition en Syrie, où le nouveau pouvoir promet de poursuivre les responsables impliqués dans les crimes du régime d’Assad. L’attribution annoncée de la Coupe du monde de football 2034 à l’Arabie saoudite, une décision qui fait grincer pas des dents. Et l’histoire d’un coup de fil manqué au Père Noël. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, l’attribution, prévue ce mercredi, du Mondial de football 2034. "Bienvenue au monde !", titre Arriyadia, le quotidien sportif saoudien, qui montre le prince héritier Mohammed ben Salmane tout sourire, en compagnie de deux enfants. Sauf très improbable coup de théâtre, le royaume devrait se voir attribuer le Mondial masculin 2034 – "l’aboutissement d’années d’efforts et de manigances" à la tête de la Fifa, d’après Libération, qui évoque un projet "mégalo", "pharaonique", dont certains chantiers ont d’ailleurs déjà commencé, l’Arabie saoudite n’ayant "pas pris la peine d’attendre l’officialisation" pour annoncer, dès le mois dernier, la construction du futur "King Salman Stadium", imaginé pour accueillir 92 000 spectateurs.L’attribution du Mondial-2034 à l’Arabie saoudite fait toutefois grincer pas mal de dents. The New York Times fait état à la fois des accusations portées à l’encontre de la Fifa, soupçonnée d’avoir truqué le vote en faveur des Saoudiens en modifiant les règles d'appel d'offres, et des inquiétudes des défenseurs des droits de l'Homme, qui affirment que cette attribution "augmente les risques pour les milliers de travailleurs migrants issus de certaines des régions les plus pauvres de la planète qui seront amenés à construire les infrastructures pour accueillir le tournoi".L’Arabie saoudite, qui est accusée par The Guardian d’avoir fait pression sur le gouvernement britannique pour qu’il intervienne dans les poursuites judiciaires engagées par un dissident saoudien au Royaume-Uni. Le journal fait état de documents prouvant, selon lui, une tentative d’intervention de la part de David Cameron, alors ministre des Affaires étrangères, après que Mohammed ben Salmane aurait personnellement fait pression sur lui au mois d’avril pour qu'il intervienne dans une affaire judiciaire impliquant un dissident saoudien exilé à Londres, Ghanem Al-Masarir. Celui-ci a engagé des poursuites, à Londres, contre le gouvernement saoudien qu’il accuse d’avoir ordonné le piratage de son téléphone portable via le célèbre logiciel d’espionnage Pegasus de la société israélienne NSO.D’après The Guardian, des responsables saoudiens auraient également averti que cette affaire "pourrait avoir des répercussions" sur les quelque 100 milliards de livres sterling d'investissements saoudiens, présents ou à venir, au Royaume-Uni. Pour le journal, ces révélations constituent "le dernier exemple en date de la manière dont Mohammed ben Salmane cherche(rait) à exploiter les protections juridiques accordées aux dirigeants devant les tribunaux du monde entier, pour échapper à la responsabilité légale des actes présumés de répression transnationale perpétrés par l’État saoudien". Le journal rappelle qu’un juge américain a rejeté, il y a deux ans, une plainte contre le prince héritier l’accusant d’être responsable de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, malgré les "allégations crédibles" de son implication.À la une, également,, la transition en Syrie, où les rebelles ont nommé hier un Premier ministre, Mohammad al-Bachir, qui assurera ses fonctions jusqu’au 1er mars 2025.Après 13 ans de guerre, le nouveau chef du gouvernement syrien fait face à un défi colossal : une reconstruction estimée à des centaines de milliards de dollars, un probable retour massif de réfugiés et des minorités religieuses et ethniques, qui craignent l’arrivée au pouvoir des islamistes, d’après L’Orient Le Jour. Le quotidien libanais détaille ce matin les coulisses des négociations du 7 décembre dernier à Doha, entre les membres du groupe d’Astana, la Turquie, l’Iran et la Russie, alors que le régime était en train de s’effondrer. D’après le journal, qui cite un autre quotidien libanais, Al Joumhouriya et le journal saoudien Asharq Al-Awsat, le départ d’Assad aurait été négocié lors de cette réunion après une prise de contact "urgente" du Kremlin avec Ankara et Téhéran pour arrêter l’offensive des rebelles, en échange de l’"ouverture d’un dialogue politique".Le nouveau pouvoir à Damas s’est engagé à traduire en justice les criminels du régime déchu. Le journal saoudien Arab News annonce que le chef du HTC, Ahmed Al-Charaa, promet d’engager des poursuites contre d’anciens responsables pour "torture" et "crimes de guerre". Une tâche colossale, là encore, tant le régime a commis d’atrocités. "Chaque foyer syrien compte trois ou quatre disparus", témoigne dans le journal britannique The Independent, l’un de ces innombrables Syriens lancés à la recherche de leurs proches, comme ceux que l’on voit à la Une du journal, agglutinés, mardi, devant une morgue de Damas où sont entassés des cadavres mutilés.Les récits des rescapés sont déchirants, comme celui que publie La Repubblica, d’un jeune homme, retrouvé dans la sinistre prison de Saydnaya. Le journaliste qui l’a rencontré, raconte que ce détenu a été découvert recroquevillé dans le coin d'une cellule, le regard traqué, parlant par monosyllabes, les poings serrés et les pieds enflés, sans aucun papier sur lui, incapable de dire son âge et son nom. Ce jeune homme ne se souvient plus que d’une date, "janvier 2004", le mois où il a probablement été enfermé. La diffusion de son image sur les réseaux sociaux aurait permis à sa mère, réfugiée en Turquie, de le reconnaître. Selon cette femme, ce jeune homme, torturé pendant des années et des années par ses gardes serait Munaf Abdelkader Swid, originaire de la province de Deir ez-Zor, emprisonné alors qu'il n'avait que 13 ans, parce que son frère, tué par la suite, aurait été photographié un fusil à la main.À lire aussi"Camp de la mort" : la prison de Saydnaya, symbole des atrocités du régime de Bachar al-AssadOn ne se quitte pas là-dessus. Sans transition aucune, histoire de vous changer un peu les idées, je vous propose un coup d’œil au journal local Sud Ouest, qui raconte que le 17, le numéro de la police ici en France, a reçu samedi dernier un appel jugé inquiétant. Une petite voix d’enfant, à l’autre bout du fil, disant : "J’ai 5 ans", puis plus rien. L’opérateur a alors demandé à une patrouille de se rendre à l’adresse correspondant au numéro de téléphone, où les policiers sont tombés sur les parents d’une petite fille, qui leur ont expliqué qu’elle ne connaissait pas le numéro du Père Noël et qu’elle avait donc eu le réflexe d’appeler le numéro de la police, qu’elle avait en revanche bien mémorisé. Les policiers ont réagi avec humour : "Le numéro n’était pas le bon. Mais c’est vrai qu’il commençait à y avoir urgence pour passer sa commande !".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 10 décembre, la décision de plusieurs pays européens de suspendre les demandes de réfugiés syriens, après la chute de Bachar el-Assad, alors que l’incertitude plane sur l’avenir de la Syrie et de toute la région. Les tractations pour un nouveau gouvernement en France. Et la question délicate des fêtes de fin d’année au travail. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, la décision de plusieurs pays européens de suspendre les demandes d'asile de réfugiés syriens, après la chute de Bachar el-Assad.Après l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et la Suède, la France dit envisager à son tour de "suspendre" les dossiers venant de Syrie. Une attitude européenne vilipendée par Il Manifesto, journal communiste italien, qui ironise : "Ce sont vos affaires, c’est votre problème", en faisant mine de s’adresser aux réfugiés syriens. "Au-delà des nuances entre les pays membres, le message est clair : l’UE qui avait temporairement ouvert ses frontières en 2015, Allemagne en tête, n’existe plus". "L’heure est désormais à la "dissuasion" : il faut décourager les désespérés par tous les moyens", s’indigne le journal.En Allemagne, Die Zeit critique le fait que l’UE ait commencé à discuter non seulement de la suspension des demandes d’asile, mais aussi de la possibilité de renvoyer les réfugiés syriens déjà présents sur son territoire, "quelques heures", seulement, après la chute de Bachar al-Assad. "Cette réaction est non seulement choquante par son étroitesse d’esprit, mais également irréaliste", juge l’hebdo allemand, en rappelant que la Syrie s’engage à présent sur une voie totalement inconnue.Les incertitudes sur l’avenir de la Syrie inquiètent aussi la presse internationale. L’Humanité, quotidien communiste français, voit la nouvelle liberté des Syriens "sur un fil", tant "les intentions des djihadistes qui ont pris le contrôle du pays restent obscures". Le Figaro évoque un pays qui "plonge dans l’inconnu". "Pour la première fois depuis un demi-siècle, (les Syriens) ont le droit de rêver. Mais nous sommes au Moyen-Orient, et les choses peuvent toujours empirer", prévient le journal, pour qui le nouvel homme fort de la Syrie Ahmed al-Chareh, alias "al-Joulani", de son nom de guerre, "présente le double visage d’un Janus", "entre son passé de djihadiste furieux et ses professions de foi récentes de sauveur de la nation". Le Figaro, qui révèle que plusieurs dizaines de jihadistes français issus de la mouvance Hayat Tahrir al-Cham, ainsi que de la brigade d’Omar Omsen, ont participé à la prise de Damas. Outre les questions sur la figure et les intentions d’al-Chareh et de ses hommes, The Financial Times s’interroge sur les répercussions de leur arrivée au pouvoir pour l’ensemble de la région et le risque qu’elle augmente son instabilité.Des inquiétudes alimentées par l'avancée des troupes israéliennes dans la zone tampon du plateau du Golan occupé et annexée par l’Etat hébreu. Haaretz relève que "ce changement dans le statu quo établi sur un territoire reconnu comme appartenant à la Syrie crée un nouveau prétexte pour des affrontements, même si ce n'est pas dans l’immédiat". Le journal de gauche israélien accuse l’extrême droite israélienne de percevoir la chute de Bachar al-Assad, comme "un jour historique offrant à Israël l’occasion de se lancer dans une nouvelle campagne d’occupation". Du côté de l’Iran et du Tehran Times, la messe est dite : les rebelles syriens font un "cadeau" à Israël, en laissant l’Etat hébreu donner libre cours à ses "ambitions expansionnistes".Présenté par L’Orient Le Jour comme "le grand perdant" de la chute de Bachar al-Assad, l’Iran subit l’effondrement de son "axe de la résistance", mais "tente d’infléchir son approche par rapport à l’opposition syrienne, en espérant trouver une opportunité au sein du nouveau gouvernement pour assurer la continuité de ses activités en Syrie", selon un spécialiste cité par le journal libanais. Un autre indique que "l’Iran n’a (désormais plus) aucune carte à jouer, et fera donc preuve de pragmatisme envers quiconque sortira vainqueur de la lutte pour le pouvoir à Damas", la question étant plutôt de savoir "si ceux qui l’emporteront seront prêts à traiter avec l’Iran".A l’image de Téhéran, Moscou aurait aussi "tendu la main" aux nouveaux maîtres de la Syrie pour "sécuriser" ses bases militaires dans le pays, selon The Guardian. Jeune Afrique, le magazine français, rappelle le risque, pour la Russie, de perdre deux bases militaires importantes, la base aérienne de Hmeimim, et la base navale de Tartous, qui lui permettaient, jusque-là, de se projeter vers l’Afrique, notamment vers ses alliés sahéliens. Der Spiegel, de son côté, présente la chute d’Assad comme "un énorme revers" pour la Russie et pense qu’elle pourrait également avoir "des conséquences pour l’Ukraine". Pour le magazine allemand, le départ du dictateur syrien "révèle à quel point la guerre contre l'Ukraine et ses alliés occidentaux immobilise les forces russes", incapables de sauver Assad une seconde fois, après le soulèvement populaire de 2011. Pour le moment, l’ex-président a trouvé refuge à Moscou. Mais pour combien de temps ? Dans le dessin de Morten Morland, pour The Times, Bachar al-Assad demande à Poutine s’il ne lui en veut pas, justement, de la possible perte de ses bases militaires vitales en Syrie. Le président russe lui répond que non, qu’il est le bienvenu, et qu’il lui a même trouvé un appartement au tout dernier étage d’un immeuble, avec de grandes fenêtres. Allusion aux "accident " dont ont été victimes plusieurs opposants au patron du Kremlin...La chute de Bachar al-Assad embarrasse aussi, ici en France, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le Monde rappelle les propos "conciliants" à l’égard du dictateur syrien tenus ces dernières années par la cheffe de file du RN et celui de LFI. La première, qui le voyait comme "un rempart contre le djihadisme", et le second en raison de son "anti-impérialisme américain viscéral".Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, qui ne participeront pas au rendez-vous donné aujourd’hui par Emmanuel Macron à l’ensemble des chefs de partis et de groupes parlementaires pour "constituer un gouvernement d’intérêt général". L’Elysée parle d’une "nouvelle méthode" pour sortir du blocage provoqué par la censure du gouvernement Barnier. Le Figaro, lui, évoque plutôt "la reprise de la vieille ficelle du "front républicain"". Faire du neuf avec du vieux ? Le Parisien/Aujourd’hui en France fait état des espoirs des ministres démissionnaires de parvenir à sauver leur portefeuille. Un conseiller macroniste s’amuse : "C’est le remaniement Koh-Lanta. La double lame va faire mal. Première lame : on élargit la coalition. Deuxième lame : il y a moins de postes. Bref, cela va faire beaucoup de déçus".On ne se quitte pas là-dessus. Les fêtes de fin d’année approchant, c’est aussi le moment des rendez-vous festifs au travail. Si vous n’avez pas été convié à votre travail, sachez qu’il est possible d’intenter une action en justice pour "discrimination", au Royaume-Uni. D’après The Times, le syndicat des services publics et commerciaux, le plus grand syndicat de la fonction publique britannique, a prévenu ses membres que s'ils ne sont pas invités aux fêtes de fin d'année au bureau et s’ils soupçonnent que cela peut être dû à leur âge, leur sexe, leur religion ou leur origine ethnique, ils peuvent intenter une action en justice devant l’équivalent des prud’hommes.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une du lundi 9 décembre, la liesse et les questions après la chute du dictateur syrien Bachar Al-Assad, le président sud-coréen sous le coup d'une nouvelle motion de destitution, et la France, à la recherche d'un Premier ministre. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Quel avenir attend la Syrie ? La question revient dans les quotidiens, après la chute inattendue du dictateur syrien, Bachar Al-Assad. Il y a d’abord, cette liesse vue dans le pays, mais aussi à l’étranger parmi la communauté syrienne. Une joie incommensurable, après 50 ans de dictature. Mais cette liesse s’accompagne d’un saut dans "l’inconnu", titre Libération, avec l’arrivée des rebelles islamistes d'HTC à Damas. Le Washington Post relate les inquiétudes des autorités américaines, quant à la prise de pouvoir par les rebelles islamistes. Qui sont ces anciens combattants d’Al Qaïda, aujourd’hui repentis et dont le but officiel n’était, disent-ils, que de "déloger" Bachar Al-Assad ?À lire aussiLes rebelles célèbrent l'avènement d'une "nouvelle ère" en SyrieLe New York Times s'interroge, lui, sur les conséquences régionales et notamment sur le rôle que jouera l'Iran. En l’espace de quelques mois, la République islamique a vu ses deux principaux alliés, le Hezbollah libanais et le régime d’Assad, s’effondrer. "L’Iran devra choisir entre la discussion et la bombe nucléaire", écrit le quotidien américain.Il y a ceux qui s’affaiblissent et ceux qui se renforcent. C'est le cas de la Turquie, nouvel acteur fort de la région, résume The Guardian. La Turquie d’Erdogan est en première ligne, après son soutien affiché aux rebelles islamistes d’HTC. Ce rôle-clé de la Turquie est tout sauf un hasard, explique The Middle East Eye. Le pays accueille quelques trois millions de réfugiés sur son sol et le président turc souhaiterait qu’une grande partie rentre en Syrie si les conditions de sécurité le permettent.L’autre point-clé qui occupe la communauté internationale, selon Le Figaro, c’est d’empêcher de faire vivre à la Syrie un scénario à l’irakienne. En 2003, les Américains délogeait Saddam Hussein. Plusieurs années de guerres civiles sanglantes avaient suivies, sur fond de conflit religieux. Vu du Liban, L'Orient-Le Jour titre sur le "printemps enfin achevé", treize ans après le début du printemps arabe, avec une mosaïque de photos de victimes, attribuées au régime syrien.La Corée du sud aura-t-elle encore un président dans les prochains jours ? Après avoir tenté de le destituer ce week-end, l’opposition va déposer un nouveau texte pour déchoir le chef de l’Etat, Yoon Suk Yeol, après son coup de force de la semaine dernière. A la Une du Korea Times, la crise s’intensifie après que l'opposition a manqué de faire destituer le président à quelques voix près. Le parti au pouvoir (PPP) a promis de démissionner le chef de l'Etat sans donner plus de précision. Il a toutefois été demandé aux forces de l’ordre de lui interdire de sortir du territoire, alors qu’il fait l’objet d’une enquête pour trahison. Le Korea Herald pose la question ce matin : le président Yoon peut-il être suspendu sans être destitué ? En vertu de l’article 84 de la Constitution, le président ne peut être accusé d’aucune infraction pénale pendant son mandat, sauf en cas d’insurrection ou de trahison. En France, le président de la République poursuit ses consultations pour trouver un Premier ministre. L'Opinion ironise sur "l'illusion du compromis", sauf si le chef de l'Etat fait plus de concessions, notamment à gauche. Attentions aux "lignes rouges", écrit Le Figaro. La gauche ne veut pas d’un Premier ministre de droite et inversement pour le camp des Républicains. Devant ces résistances, on peut se demander qui va sortir du chapeau magique... Plusieurs noms sont sortis dans Le Parisien. Commentaire d’un poids lourd macroniste : "jeudi, c’était le ministre de la Défense, vendredi, c’était François Bayrou, lundi, ce sera encore un autre". Témoignages de citoyens à lire dans Libération : "il faut qu’ils arrêtent leur cinéma". Sur les marchés, les habitants des environs d'Angers s’inquiètent que ces crises politiques à répétition ne provoque un ralentissement de l'économie.
A la Une, les commentaires de la presse française et étrangère après l'allocution du président de la République, au lendemain de la censure du gouvernement Barnier, et un petit retard à l'allumage pour Artémis III, objectif Lune. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Il était 20 heures jeudi soir, lorsque le chef de l’Etat s’est adressé aux Français. Une prise de parole très critiquée par le monde politique et par une grande partie de la presse. L’Opinion évoque un "discours de l’impuissance", "six mois après sa dissolution, Macron n’a toujours pas de solution". Pour Libération, le président de la République est pris en "flagrant déni" de responsabilité : "Comment rassurer quand on a, soi-même, mis le bazar ?". Devant les Français, Emmanuel Macron était en "réalité face à lui-même". Le Télégramme reprend une formule de "l’ancien monde" pour qualifier la posture du chef de l’Etat : "droit dans ses bottes". Plus critique, La Marseillaise le qualifie de "chef de l’étau", n’esquissant "aucune piste de sortie de crise".Cette allocution a aussi été très commentée du côté de la presse étrangère. En Belgique, Le Soir juge qu’Emmanuel Macron est face à une "équation impossible". Vu d’Italie, l’ancien président du Conseil, Matteo Renzi, estime, dans La Repubblica, que "si le macronisme est mort", le président "doit rester en poste", jusqu'en 2027, au risque, sinon, de faire gagner le Rassemblement national. Peu élogieux à l'égard d'Emmanuel Macron, Le Temps écrit qu'[il] "paie le prix de la solitude", à trop vouloir décider seul. Le Tagesanzeiger, lui ,n’y va pas par quatre chemins : Emmanuel Macron est devenu le "saboteur de la Ve République".C’est dans ce contexte que la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, s’est rendue en Uruguay pour finaliser l’accord de libre-échange Mercosur avec l'Union européenne - un accord très décrié par la France. "Ce n’est pas un hasard si elle y va maintenant", selon Le Parisien. "[Les critiques de la France] ne la touchent guère car la voix de la France porte de moins en moins"... "Elle s’est engouffrée dans la brèche', écrit aussi Le Figaro, décrivant un Emmanuel Macron, "pris de court" et obligé d’appeler Mme Von der Leyen en "catastrophe", lorsqu’il a appris son arrivée en Amérique du Sud. La Stampa titre sur l'autre voix européenne qui refuse cet accord : celle de Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien a dit "non" pour signer l'accord en ces termes, en raison notamment des préoccupations des agriculteurs transalpins.Prenons un peu de hauteur par rapport à tout cela : la Terre continue de tourner et notre Lune aussi. En Islande, raconte Sciences et Vie, les astronautes de la Nasa s'entraînent sur cette grande île de l’Atlantique nord car certains de ses paysages rappellent, en partie, ceux de la Lune. Mais avant de fouler le sol lunaire, il faudra être patient, indique le New York Times. La mission Artémis III, qui verra le retour d’êtres humains sur la Lune, a été décalée de 2026 à 2027. A terme, rappelle Le Figaro, l’objectif est l’installation d’une présence humaine permanente pour exploiter le sol lunaire, mais aussi préparer d’autres voyages plus lointains dans notre système solaire.
A la Une du jeudi 05 décembre, la censure historique du gouvernement Barnier vue par la presse française et européenne, et les nominations de Donald Trump qui continuent de faire couler beaucoup d'encre. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Au menu de la presse française, de la colère, de l’inquiétude et beaucoup de questions. Du côté de la presse régionale, L’Ardennais parle du "grand bazar" politique qui secoue la France. La Marseillaise s’en prend directement au chef de l’Etat en parlant d’un "roi nu". Même tonalité pour Le Télégramme, qui parle d’un président encore plus isolé par une situation qu’il a lui-même créé après sa dissolution "ratée" de l’Assemblée nationale. Fait rare, la presse nationale parle, elle aussi, d'une même voix. Libération nous apprend quelques mots de latin :" Il est venu ("Veni"), il a vu ("Vidi"), mais il a été "viré"". "Motion accomplie", renchérit Libération tant l’issue de cette motion de censure ne faisait aucun doute. Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod parle de "l’erreur" de Marine Le Pen. Censurer le gouvernement est, peut-être, sa plus "grande erreur politique". Elle "dictait ses conditions au Premier ministre". Son successeur ne sera, peut-être, pas aussi conciliant. La Croix évoque une "plongée dans l’inconnu", un "saut dans le vide" et qualifie de "pari perdu" la dissolution de l'Assemblée nationale.À l'étranger, la presse se montre aussi très critique, à l'égard de notre voisin italien. "Avis d’expulsion pour Macron", titre Il Fatto Quotidiano. Libero parle d’une "France en proie au chaos" et d’un climat en "ébullition". Pour La Stampa, la France est devenue "l’otage des populistes" avec le Rassemblement national et la France insoumise. Vu d’Allemagne, où la situation politique est là aussi instable, Die Stern s’en prend directement à Emmanuel Macron, le "vrai perdant" de cette situation. Autre question posée par le Frankfurter Allgemeine Zeitung : est-ce que ce ne serait pas là une "victoire pour Poutine"? , revenant sur les liens officieux qui unissent Marine Le Pen et le président russe. En bon voisin, Le Soir propose une solution de crise : faire une "grande coalition" des partis de gouvernement, sans LFI et sans le Rassemblement national. Une "alliance des raisonnables", seulement théorique, pour l’instant.Petit détour chez nos amis américains, où certains candidats de Donald Trump posent problème. L'annonce de la nomination de Pete Hegseth, ancien journaliste de Fox News, pour diriger le Pentagone, avait fait grincer des dents, rappelle le Washington Post. Il pourrait abandonner la course, à cause d’accusations d’agressions sexuelles et aussi pour de sérieux problèmes "d’alcoolisme", lié dit-il à son passé de militaire en Irak. Autre nomination étonnante, celle de Jared Isaacman à la tête de la Nasa. Le milliardaire s’est fait connaître pour avoir été le premier astronaute privé à réaliser une sortie spatiale. Le problème est qu’il est un très proche d’Elon Musk, propriétaire de Space X, qui vend ses produits à la Nasa, avec qui il avait noué un partenariat financier. The Guardian dénonce de "possibles conflits d'intérêts".
À la une de la presse, ce mercredi 4 décembre, les réactions à l’instauration puis la levée, mardi, de la loi martiale en Corée du Sud, par le président Yoon Suk-yeol. La censure imminente du gouvernement Barnier en France. Un rapport inquiétant sur la pauvreté en France. La convocation prochaine d’une journaliste d’investigation par la justice française. Et comment Maggie, un manchot royal femelle, est devenue Magnus. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, l’instauration puis la levée, mardi, de la loi martiale en Corée du Sud, par le président Yoon Suk-yeol.The Korea Joon-gang Daily évoque "une nuit tumultueuse pour la Corée du Sud", où la décision "inattendue" du président a provoqué "l'indignation politique et publique". Chosun Ilbo, quotidien conservateur pourtant proche des positions de Yoon Suk-yeol, dénonce un "grave excès de pouvoir" et une "honte nationale", en précisant qu’en fait d’activités "antiétatiques pro-nord-coréennes" invoquées pour justifier l’instauration de la loi martiale, l’Assemblée nationale a présenté, en réalité, 22 demandes de destitution contre des responsables du gouvernement de Yoon Suk-yeol depuis son élection en 2022. D’après The Korea Times, "l'échec du président à instaurer la loi martiale pourrait mettre sa position en péril", après avoir "mis en exergue des années d'affrontements avec ses opposants, les médias, et même son propre parti". Hankyoreh, journal de gauche, annonce que les responsables du Parti démocrate, le principal parti d’opposition ont l’intention de présenter une motion de destitution de Yoon Suk-yeol dès aujourd’hui, s’il refuse de démissionner de lui-même.L’instauration de la loi martiale a rappelé de mauvais souvenirs aux Sud-Coréens. Selon The Guardian, le président aurait fait un "mauvais calcul" en tentant de réveiller "des fantômes que le pays pensait avoir définitivement enterrés" – le souvenir de l’instauration de la loi martiale en 1980 par le dictateur militaire Chun Doo-wan. À l’époque, des centaines de personnes avaient été tuées et des manifestants envoyés en camp de concentration pour y recevoir une "éducation purificatrice". "Le président Yoon Suk-yeol a tenté de subvertir la démocratie. Il a échoué" : aux États-Unis, The Washington Post exprime son soulagement que "la démocratie sud-coréenne, mise à l'épreuve par la tentative éhontée et probablement anticonstitutionnelle" de son président, ait surmonté cette épreuve. Le quotidien dit espérer qu’elle "ravivera la foi dans la résilience des institutions démocratiques et dans le désir universel de liberté des citoyens".En France, Michel Barnier et Emmanuel Macron refusent de croire à la censure du gouvernement, alors que la gauche et le Rassemblement national ont décidé de s’allier pour le faire chuter dès ce mercredi. À l’approche du couperet, Le Parisien/Aujourd’hui en France alerte sur une "mise à l’arrêt" du pays, et accuse le patron de LFI, Jean-Luc Mélenchon, et la cheffe du RN, Marine Le Pen, de jouer aux "apprentis sorciers". Un rôle attribué par Libération à Emmanuel Macron, tenu pour principal responsable de cette situation – comme le résultat de son échec personnel, selon Libé. Le président, qui s’est retrouvé dans l’impossibilité d’échapper "aux soubresauts de la vie politique hexagonale" lors de son déplacement en Arabie Saoudite, où il a été contraint de répondre aux journalistes malgré sa volonté de se rester à distance, d’après Le Figaro.Les questions qui fâchent et auxquelles on ne peut pas toujours échapper – dont il est aussi question sur le site de France Info. Nos confrères font état du nombre d’exécutions record, justement, en Arabie saoudite : plus de 300 mises à mort cette année, 303, très précisément. Presque une par jour.La presse française relaie également, ce mercredi matin, le rapport de l’Observatoire des inégalités, qui montre une aggravation de la pauvreté en France. Si cette enquête indique que la France s’en sort mieux que ses voisins européens, elle montre aussi une augmentation du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, près d’1,5 million de plus en 20 ans. Ses auteurs soulignent notamment le sentiment de "relégation" d’une part croissante de la population française – sentiment qui, selon eux, "alimente l’extrême-droite". Lu dans Libération.Un mot, pour terminer, de la convocation, en janvier prochain, d’une journaliste de l’ONG Disclose en vue d'une mise en examen pour "appropriation et divulgation d'un secret de la défense nationale". D’après le site d’investigation, Ariane Lavrilleux est poursuivie pour des articles portant sur des ventes d'armes françaises à l'étranger, mais aussi sur l'opération Sirli, une mission de renseignement française en Égypte que le régime aurait détournée pour cibler et tuer des centaines d’opposants. Disclose affirme qu’Ariane Lavrilleux a été "traquée" par les policiers de la DGSI, que sa convocation constitue une atteinte au secret des sources et "un nouveau cap dans les pressions exercées contre les journalistes qui enquêtent sur des affaires d'État".On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je vous propose de jeter un cil au Times, qui fait état d’une méprise assez cocasse. Après avoir attendu en vain huit ans que Maggie, un manchot royal femelle – enfin, c’est ce qu’on croyait – tombe enceinte, les gardiens d’un parc animalier anglais ont finalement compris qu’ils pourraient attendre encore très longtemps pour la bonne et simple raison que Maggie n’est pas une femelle mais un mâle. D’après The Times, ce qui aurait mis la puce à l’oreille des gardiens, c’est que Maggie aurait essayé de "monter" Frank, un autre manchot royal mâle du parc. Un test ADN a alors été réalisé et révélé la méprise. Maggie a été rebaptisée Magnus, et le parc attend à présent la livraison d'une jeune femelle manchot royale venue d'Allemagne, qui, espère-t-on, contribuera avec succès à la reproduction de Magnus.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). 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A la Une de la presse, ce mardi 3 décembre, la décision du RN et de LFI de censurer le gouvernement de Michel Barnier, dont les jours à Matignon semblent comptés. La colère de la presse africaine après la mort, dimanche, d’au moins 56 personnes, en marge d’un match de foot en Guinée. Et la décision de Joe Biden de gracier son propre fils avant son départ de la Maison Blanche. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, la décision du Rassemblement national de censurer le gouvernement de Michel Barnier. "Michel Barnier, le début de la fin ?" : le journal local La Voix du Nord annonce que "les jours (du Premier ministre) semblent comptés". Malgré les concessions obtenues, "Marine Le Pen a placé en sursis le gouvernement Barnier" et L’Opinion s’inquiète de voir le pays "plonger dans l’inconnu". Le journal évoque une "victoire de l’irresponsabilité" et prévient que la France "n’est pas près de se relever de l’erreur originelle de la dissolution voulue par Emmanuel Macron". "Le Pen condamne Barnier": Le Parisien/Aujourd’hui en France accuse la cheffe de file du RN de pratiquer "une politique du pire".Le Figaro, lui, s’interroge : pourquoi Marine Le Pen a-t-elle choisi de "déclencher une crise politique sans retour aux urnes possible" dans l’immédiat ? "Est-ce le calendrier judiciaire (qui aurait déréglé) une stratégie jusqu’ici intelligible ? L’esprit de revanche après des réquisitions disproportionnées ?". Le journal regrette que Marine Le Pen ait "préféré les ruptures aventureuses aux bénéfices de la force tranquille" et "multiplié les lignes rouges au risque de plonger la France dans le trou noir".Libération accuse Michel Barnier d’avoir pactisé, en vain, avec l’extrême droite. Le quotidien, qui détourne le titre de la série télé "Le jeu de la Dame", juge que le Premier ministre s’est mis lui-même sous "le joug" de la servitude, en "confortant politiquement" l’extrême-droite et en "ostracisant la gauche tout entière". "Michel Barnier a cherché à s’acheter le droit de survivre à Matignon en cédant au chantage du RN. En réalité, il se rétrécissait au fur et à mesure", cingle le journal. La gauche va elle aussi censurer le gouvernement, mais est-elle prête à gouverner ? L’Humanité s’inquiète de voir de nouveau le NFP "en désordre de bataille".Dans le cas probable où Michel Barnier serait contraint de démissionner, Emmanuel devra désigner un nouveau Premier ministre. D’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, le président "multiplie depuis plusieurs jours les appels et les rendez-vous à l’Élysée" et risque de devoir trouver le nom d’un nouveau chef du gouvernement dès son retour d’Arabie saoudite, demain. Le journal affirme que l’entourage d’Emmanuel Macron veut "éviter à tout prix un "remake" du feuilleton estival", au cours duquel le président "a procrastiné durant deux mois avant de sortir un nom du chapeau". Cette fois, nous dit-on, le président "semblerait vouloir aller vite". Emmanuel Macron serait-il devenu le maître des horloges déréglées ? Pour Le Figaro, le président, "qui se faisait fort de rompre avec la "tyrannie de l’immédiateté", serait désormais victime de l’accélération du temps politique". "Emmanuel Macron, l’homme passé du coup d’avance au train de retard avec sa dissolution ratée".La chute attendue du gouvernement Barnier fait également la Une de plusieurs quotidiens étrangers, dont The Financial Times, qui fait état des craintes des milieux financiers que la France "se retrouve sans gouvernail si (son) gouvernement venait à tomber". En Espagne, El Pais, qui voit déjà le camion de déménagement prêt à rentrer de nouveau à Matignon, 90 jours, seulement, après avoir déchargé les meubles de son locataire actuel, évoque une situation politique "extrêmement préoccupante qui met la France sur le fil". La faute à qui ?Au Royaume-Uni, The Spectator, magazine conservateur relève avec ironie qu’il y a quelques mois encore, Marine Le Pen et les siens étaient présentés comme des "fascistes et une menace pour la démocratie" - notamment par les centristes. Les mêmes qui voudraient aujourd’hui que le RN "fasse ce qu’il faut pour le bien de la République", et "soutienne le gouvernement quoi qu’il arrive". "L’hypocrise moralisatrice de l’élite française ne cesse de surprendre", fustige la revue, qui juge "évident" que "c’est devant ses électeurs, largement favorables à la censure, que Marine Le Pen est responsable. Et non devant une élite prête à tout pour conserver le pouvoir". En Italie, La Repubblica annonce "le crépuscule d’Emmanuel Macron". "Dans une dynamique qui semble désormais difficile à arrêter, (le président) est la prochaine cible", estime le journal.Un coup d’œil, à présent, à la presse africaine, qui revient sur la mort, dimanche, en Guinée, d’au moins 56 personnes, en marge d’un tournoi de foot en hommage au chef de la junte au pouvoir, Mamady Doumbouya. "Quand les jeunes manifestent contre vous, ils sont tués! Lorsqu’ils manifestent pour vous, ils meurent. In fine, c’est du sceau de la mort que sont revêtues les actions qui découlent de votre pouvoir", accuse Wakat Sera, en s’adressant directement au chef de la "transition". Une transition "élastique à souhait", selon le site burkinabé, qui rappelle "les opposants contraints à l’exil, les manifestations réprimées dans le sang, les interdictions de médias, les morts tragiques et inexpliquées d’officiers de l’armée, la chape de plomb et la peur généralisée imposées à un peuple guinéen qui avait applaudi le coup d’Etat du 5 septembre 2021, croyant à l’avènement du messie".La presse burkinabé ironise, aussi, sur la grâce accordée par Joe Biden à son propre fils : "L’Afrique n’a pas le monopole de l’iniquité", note Le Pays, en citant le proverbe "Charité bien ordonnée commence par soi-même". Joe Biden, que l’on retrouve dans un dessin de Ben Jennings, se soulageant dans les balances de la justice, en compagnie de Donald Trump. L’un et l’autre s’estiment "au-dessus des lois". "Quel plaisir de vous voir ici!", lance le président-élu à son prédécesseur.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, lundi 2 décembre, les tentatives de Bachar al-Assad d’obtenir le soutien de ses alliés après la prise d’Alep par une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes. La perplexité face aux dernières nominations en date de la future Administration Trump. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite. Et les questions sur le sort de Michel Barnier. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, les tentatives de Bachar al-Assad d’obtenir le soutien de ses alliés après la prise d’Alep par une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes. Après la débandade de ses troupes sur le terrain, le président syrien a reçu hier le chef de la diplomatie iranienne et menacé de recourir à la "force pour briser les terroristes" - une déclaration martiale à la Une, ce matin, du journal syrien Al Watan. De son côté, l’Iran promet un "soutien à toute épreuve" et le Tehran Times explique que si les "photos de la réunion (d’hier) montrent un Assad (si) détendu", c’est que cette "attitude" lui viendrait "de ses années d'expérience à lutter contre le terrorisme et les attaques soutenues par l'étranger".Vue de Turquie, l’analyse de la situation est évidemment très différente et Türkiye voit le président syrien "acculé": "Assad, qui a perdu beaucoup de sang, cherche à négocier avec Ankara , assure le journal officiel, qui se réjouit, au passage, des pertes infligées aux forces kurdes. "Assad vacille" : le journal libanais L’Orient Le Jour se demande si ses difficultés "pousseront les acteurs étrangers à se mouiller dans la bataille pour défendre leurs intérêts" ou s’ils le pousseront à faire des "concessions". Dans l’immédiat, The Financial Times rapporte que "les avions de guerre russes et syriens ont intensifié leurs attaques contre les rebelles", dont "l’assaut éclair" représente, selon lui, "le plus grand défi posé au régime de Bachar al-Assad depuis des années".The Guardian, le quotidien britannique, explique "la chute surprise d'Alep" par "la distraction" de Moscou et de Téhéran, au manque d’attention lié au "changement dans l’équilibre des forces" provoqué par les guerres en Ukraine, au Liban et au Moyen-Orient. Des parrains distraits et qui risquent, pour l’Iran, de voir son influence "continuer à décliner. à mesure que son allié Assad s’affaiblit", le succès des rebelles constituant également "un revers pour la Russie", selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui juge que la Turquie, qui finance certaines de ces milices, "pourrait (en revanche) bénéficier de leur avancée". "Benjamin Netanyahu n’a cessé de promettre l’émergence d’un "nouveau Moyen-Orient". Nous y sommes", annonce L’Orient Le Jour, qui évoque "les mutations lentes et profondes" à l’œuvre depuis les attaques du Hamas du 7-Octobre. Un "séisme" qui n’épargnera "personne", selon le journal libanais, qui dit avoir "du mal à voir ce qui pourrait se mettre en travers des plans israéliens de remodeler la région avec l’arrivée prochaine au pouvoir de Donald Trump".Le président élu des Etats-Unis a annoncé, hier, la nomination du père d’un de ses gendres, Massad Boulos, au poste de "conseiller pour le Moyen-Orient". Le journal israélien Haaretz dit ne pas voir, lui, comment la désignation de cet homme d’affaires américano-libanais supposé "maintenir le calme entre Israël et le Liban", s'accordera avec le choix de l'envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient, Steven Witkoff, "un fan inconditionnel" du Premier ministre Netanyahu. Les nominations des membres de la future Administration Trump laissent décidément perplexes les observateurs étrangers, quand elles ne provoquent pas l’indignation de ses alliés. The Financial Times fait état du "mélange de résignation et de mépris discret" qui a accueilli, en France, la nomination d’un autre gendre de Donald Trump, Charles Kushner, le père de Jared Kushner, au poste d'ambassadeur des États-Unis à Paris. Le quotidien britannique rappelle ce promoteur immobilier avait bénéficié d'une grâce présidentielle à la fin du premier mandat de Trump, après avoir été reconnu coupable, notamment, d'évasion fiscale et de subornation de témoins.Diplomatie, toujours, avec la visite d’Etat de trois jours d’Emmanuel Macron en Arabie saoudite. D’après Arab News, cette visite met en lumière le but partagé par Paris et Riyad d’améliorer leur "coopération". Le journal saoudien annonce un agenda chargé, avec des discussions et des accords sur "les questions politiques, sécuritaires, économiques, culturelles et sportives" mais aussi sur "des questions régionales et internationales". Le Figaro relève que le prince héritier Mohammed Ben Salmane ne fait plus figure de "paria" aux yeux de la communauté internationale "comme Joe Biden l’avait pourtant promis après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018", et que la scène régionale a aussi "profondément évolué", depuis, avec la réconciliation de l’Arabie saoudite avec le Qatar et la reprise de ses relations diplomatiques avec l’Iran. "Et même si, aujourd’hui, la conjoncture est difficile pour le royaume, note le journal, les hommes d’affaires du monde entier. ne peuvent rester indifférents aux mega projets de développement de MBS dans son plan Vision 2030".Dans le cadre de cette visite, Emmanuel Macron assistera demain au One Water Summit", en marge de la COP16 sur la désertification. Libération indique que ce sommet va aborder les questions de la "coopération internationale sur l’eau" et de la "dégradation des terres", à laquelle le royaume saoudien est particulièrement confronté. L'Arabie saoudite, principal exportateur de pétrole mondial, a été accusée d'avoir empêché la mention des énergies fossiles dans l'accord final de la COP29 sur le climat à Bakou. La question est donc de savoir si elle saura se montrer plus crédible dans ces nouvelles discussions.Libération, qui revient bien sûr ce matin à la Une sur LA question du jour ici en France : Michel Barnier va-t-il recourir au 49.3 pour faire passer son projet de loi sur le financement de la Sécu, et s’il le fait, le RN de Marine Le Pen votera-t-il la motion de censure. " 49.3…2… 1… Partez ?". La survie du Premier ministre ne tiendrait plus qu’à un fil - très mince.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une du vendredi 29 novembre, deux annonces qui rebattent les cartes de la politique africaine de la France, la menace grandissante de censure sur le gouvernement Barnier, et la plus belles des cathédrales qui renaît de ses cendres. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…La première annonce est venue du Tchad. "Le pays rompt ses accords de coopération de défense avec la France", rapporte Le Figaro. Le pays "souverain" n'a plus besoin de l'aide militaire française, présente sur place. Le communiqué a surpris, d'autant qu'il est intervenu après la visite de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères.La seconde annonce de la soirée émane du Sénégal. Son président, Bassirou Diomaye Faye réclame, lui aussi, le départ de tous les militaires français de son pays. Le Monde rapporte que "la sphère d'influence française dans la région" se tarit de plus en plus. Paris n’est pas dupe, analyse Courrier International et a, depuis plusieurs mois, lancé une nouvelle stratégie en se rapprochant d’autres pays comme le Nigeria ou l’Ethiopie. Reste à savoir si le "coq gaulois séduit encore alors que le sentiment anti-français sur le continent a atteint des sommets inégalés", conclut l’hebdomadaire.En France, le gouvernement Barnier sera-t-il encore debout la semaine prochaine, alors que plane la menace d'une motion de censure ? Dans une interview au Figaro, le Premier ministre défend son budget pour 2025 et les économies "nécessaires" pour les finances publiques. Faute d'accord à l'Assemblée nationale, le budget passera par le 49.3 Il annonce notamment qu’il renonce à surtaxer l’électricité, comme réclamée par le RN. "Vers une sortie de crise?", s'interroge Le Parisien.La réponse de Marine Le Pen est "non". Questionnée par le journal Le Monde, elle déclare que le Premier ministre "a jusqu'à lundi" pour revenir sur les deux autres mesures exigées par le Rassemblement national. Sinon, c'est la censure qui sera votée à l'occasion du débat sur le budget de financement de la Sécurité sociale. En fin négociateur, Michel Barnier refuse d’être "débranché", ironise Libération. Le Premier ministre accepte de discuter sur les autres lignes rouges du RN : durcissement de la lutte contre l’immigration illégale et instauration de la proportionnelle pour les prochaines législatives. Mais le risque c’est que le "maître-négociateur" soit totalement "soumis à son maître-chanteur", s’inquiètent les députés Renaissance.Le 7 décembre aura lieu la réouverture, très attendue, de Notre-Dame de Paris. Pari réussi pour Emmanuel Macron ? C'est chose faite grâce à la volonté de fer d’un président qui mené les travaux "tambour battant", écrit La Croix. Le Parisien parle même du "miracle de Notre-Dame" et d’une "fierté française"."Attention", écrit par contre Le Figaro, à l’égard du président Macron. Même s’il a suivi le projet de près, la reconstruction de Notre-Dame de Paris est une "œuvre commune". Attention à ne pas trop vouloir attirer la lumière. Pour Libération, Emmanuel Macron va faire "son seul en cène", ce vendredi, à l'occasion de sa dernière visite de chantier avant la réouverture de l'édifice au public, la semaine prochaine. Laissons ces querelles de clocher pour nous concentrer sur l'essentiel : la cathédrale renaît de ses cendres et, comme le dit Le Parisien, elle est "plus belle que jamais".À voir, Billet retourNotre-Dame de Paris, la renaissance : dans les coulisses du chantier titanesque
A la Une de la presse, mardi 26 novembre, la mobilisation des agriculteurs français contre l’accord avec le Mercosur, débattu aujourd’hui à l’Assemblée, alors qu'une partie des députés menace de censurer Michel Barnier. L’inquiétude, en France, sur le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté samedi dernier à son retour en Algérie. Et les cinquante ans du discours de Simone Veil pour légaliser l’avortement, au moment où le droit à l’IVG est de plus en remis en question dans le monde. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, la poursuite de la mobilisation des agriculteurs français contre l’accord avec le Mercosur, débattu aujourd’hui à l’Assemblée. Plus de deux semaines après le début de leur mobilisation, "les agriculteurs haussent le ton" : le journal local L’Ardennais fait état de rassemblements des agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs dans l’Est, afin d'alerter, une fois de plus, sur la dureté de leur métier, menacé selon eux de disparition si l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur est adopté.Pierre-Alban, lui, est éleveur dans la Drôme. Installé depuis trois ans, il raconte dans La Croix les graves difficultés financières qu’il traverse déjà. Mais l’accord avec le Mercosur n’est pas la seule raison qui le pousse à manifester : il dit le faire "avant tout pour exprimer son ras-le-bol face au manque de rémunération, mais aussi face à un système où la volatilité des prix" empêche toute projection dans l’avenir. Des difficultés qui posent la question de la relève dans le monde rural, où plus d’un tiers des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite d’ici dix ans."Dans une union sacrée inhabituelle", les députés, de leur côté, devraient rejeter le traité - un vote "purement symbolique – mais un symbole qui pèsera lourd" vis-à-vis des partenaires européens de la France, d’après Libération, qui parle d’un "accord daté", dans la mesure où "réguler le commerce mondial avec pour seule boussole la hausse continue des échanges relève, selon Libé, de l’anachronisme".Les députés, dont une partie menace de censurer le gouvernement de Michel Barnier, qui reçoit ce matin les chefs de groupe du "socle commun" à Matignon. Alors que les macronistes n’ont pas encore décidé s’ils veulent aboutir à un accord avec leurs alliés sur le financement de la Sécu, les socialistes disent déjà réfléchir à "l’après", et le RN menace de renverser le gouvernement si le budget reste "en l’état". Bref, ça se complique pour le Premier ministre, que L’Opinion et le dessinateur Kak voient menacé par "le train de la censure". "Maintenant qu’il est lancé, Michel Barnier peut-il l’arrêter ? En quelques jours, la machine a tellement gagné en vitesse qu’on vient à douter qu’un freinage d’urgence lui permette d’éviter le mur de Noël", écrit le journal. Libération note que le RN de Marine Le Pen a bien "le doigt sur la détente", mais que le problème, pour l’extrême droite, est de "justifier le passage à l’acte". "Primo, (parce que) Marine Le Pen risque gros au tribunal, où elle encourt 5 ans d’inéligibilité et deuxio, (parce que) sa base comprendrait difficilement que ses cadres soutiennent tacitement Barnier, en ne votant pas la censure". Mais d’après Libé, la future/ex prétendante à l’Elysée, "en quête de notabilisation, soupèse encore le risque de participer au soi-disant "chaos" en privant la France de budget", ou de contribuer à nommer un Premier ministre de gauche, si Barnier venait à tomber.Elle, en revanche, ne rempilera pas : dans un entretien au Monde, la maire de Paris Anne Hidalgo annonce qu’elle ne sera pas candidate à un troisième mandat en 2026. "J’ai toujours estimé que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements", déclare-t-elle. Anne Hidalgo dit souhaiter que Rémi Féraud, sénateur et président du groupe socialiste au Conseil de Paris, lui succède.Défendre Boualem Sansal, "une nécessité"La presse française s’interroge toujours sur le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté lors de son retour en Algérie, samedi dernier. D’après Le Figaro, qui présente l’écrivain comme la victime d’une "nouvelle offensive de l’Algérie contre la France", "la plus grande incertitude" entoure toujours la situation de l’écrivain de 75 ans, qui n’aurait pas encore été "formellement inculpé" mais risquerait la prison à perpétuité à cause, notamment de ses récentes déclarations sur les frontières entre l’Algérie et le Maroc, l’ennemi juré du régime algérien.Dans une tribune publiée par Libération, l’écrivain Nadir Dendoune, lui aussi franco-algérien, prend la défense de Boualem Sansal, même si "certaines de (ses) idées (l’)indignent comme sa reprise de la théorie du "grand remplacement"", un concept "propagé par l’extrême droite". Selon Nadir Dendoune, "défendre (Boualem Sansal) est une nécessité car la justice ne peut dépendre (des) affinités et (des) détestations" de chacun et parce que "ce qui menace l’Algérie, ce n’est pas un écrivain, (mais) la peur de la contradiction". El Moudjahid, qui indique que Boualem Sansal "devrait comparaître dans les prochaines heures devant le parquet du pôle judiciaire spécialisé", confirme que l’écrivain encourt de "lourdes peines" notamment pour "atteinte à l’intégrité et à l’unité nationale". Une accusation justifiée par le fait que Sansal serait "un agent sous couvert d’écrivain", servant notamment un "agenda sioniste", la campagne de soutien en France étant présentée, quant à elle, comme "une campagne contre l’Algérie dirigée par l’extrême droite" française, et appuyée par le pouvoir marocain. El Moudjahid cite l’historien Abdelghani Boursali : "Quelle aurait été la réaction en France si des médias avaient osé affirmé que l’Alsace était un territoire allemand?".On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je voulais partager avec vous la Une de L’Humanité, qui revient sur un événement historique: le discours, il y a 50 ans jour pour jour, de Simone Veil à l’Assemblée nationale, pour défendre son projet de loi légalisant l’avortement. Un anniversaire qui intervient dans un contexte où le droit à l’IVG est attaqué dans de nombreux pays, notamment aux Etats-Unis. D’après le site de l’ONG Pro Publica, une troisième femme est décédée, depuis l’interdiction de l’avortement au Texas. Porsha Ngumezi, 35 ans, est morte en juin dernier dans un hôpital de Houston, à cause d’une hémorragie survenue au cours de sa grossesse. L’obstétricien qui l’avait prise en charge, avait refusé de pratiquer un curetage, au motif que cette pratique, tombée sous le coup de la loi, lui faisait encourir jusqu'à 99 ans de prison. Porsha laisse derrière elle un veuf, Hope Ngumezi, qui s'est envolé il y a quelques semaines pour Amsterdam, pour tenter de trouver un peu d’apaisement. "Je pensais que partir loin m'aiderait", témoigne-t-il. "Mais tout ce que j'ai fait, c'est de l'imaginer à mes côtés". Hope et Porsha ont eu ensemble deux petits garçons, de 5 et 3 ans aujourd’hui.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, lundi 25 novembre, la décision du gouvernement israélien de boycotter le journal de gauche Haaretz. Le début du sommet de Pusan, en Corée du sud, pour tenter de limiter la pollution liée au plastique. Des révélations sur les pratiques de TotalEnergies au Mozambique. Et la Journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, la décision, hier, du gouvernement israélien de boycotter le journal de gauche Haaretz. D’après Haaretz, qui est également le plus ancien quotidien israélien toujours en activité, fondé en 1919 - avant même la création de l’Etat d’Israël -, le gouvernement de Netanyahu justifie sa décision d’interdire aux institutions de l’Etat tout contact et publications dans le quotidien par le fait que "de nombreux éditoriaux" du journal auraient porté atteinte, selon lui, "à la légitimité de l'État d'Israël et à son droit à l'autodéfense", mais aussi en raison des récents propos du directeur de la publication de Haaretz "soutenant le terrorisme". Le journal précise que ces accusations font suite à une déclaration d’Amos Schocken, lors d’une conférence à Londres, le mois dernier, qu’il avait ouverte en déclarant notamment que le gouvernement de Netanyahu était "si désastreux et avait tellement dénaturé le sionisme que le seul recours était que la communauté internationale lui impose des sanctions, comme elle l'avait fait pour changer l'Afrique du Sud de l'apartheid". Haaretz dénonce "une résolution opportuniste" marquant "une nouvelle étape dans le parcours de Nétanyahou vers le démantèlement de la démocratie israélienne" et assure qu’il "ne reculera pas".A la Une également ce matin, ce nouveau rendez-vous de la diplomatie environnementale, à partir d’aujourd’hui à Pusan, en Corée du sud. La COP29 à peine terminée, The Korea Times annonce la rencontre des délégués de 175 pays pour "finaliser" un traité mondial mettant fin à la pollution plastique. The Guardian s’alarme du "fossé grandissant" entre les pays producteurs de plastique et les autres, alors que l’utilisation de ce matériau pourrait tripler à l’échelle mondiale d’ici 2060 et avec elle la quantité de déchets plastiques, dont la toxicité pour la santé et l’environnement est avéré. D’après le journal, les Etats-Unis, qui font partie des plus gros producteurs de plastique, ont fait savoir qu’ils "soutiendraient un traité prévoyant une limitation de la production, mais le retour imminent de Donald Trump, partisan des énergies fossiles, (aurait) suscité des doutes". D’où le scepticisme de L’Humanité, le quotidien communiste français, qui se demande si la communauté internationale se dirige vers "un nouvel accord en toc", "après l’échec cuisant" de la COP29 sur le climat.A la rubrique environnement et politique, également, les révélations du Monde sur les agissements de Total au Mozambique. Le journal affirme que le groupe énergétique français savait, dès 2021, que les soldats chargés de protéger son site gazier de Cabo Delgado, au nord-est du pays étaient accusés de violenter, d’enlever et de tuer des civils - des exactions dont avait d’ailleurs déjà fait état le site américain Politico, qui avait rapporté que l’armée mozambicaine avait notamment séquestré et torturé des dizaines de civils dans des conteneurs métalliques pendant plusieurs semaines sur les terres octroyées au projet de Total, à l’été 2021. La connaissance de ces exactions n’a pas empêché Total de continuer à verser, pendant plusieurs années, une indemnité aux soldats mozambicains pourtant conditionnée, théoriquement, au respect des droits humains, d’après Le Monde, qui a consulté des documents internes du groupe Total décrivant la longue liste de violences contre les civils dans un compte-rendu datant de septembre 2021.La presse française et internationale revient aussi largement sur la Journée internationale de l’élimination des violences faites aux femmes, aujourd’hui. "Chi le ascolta?" (Qui les écoute?), interroge le journal italien La Stampa cite en Une de couleur rouge sang les alertes lancées en vain par plusieurs femmes tuées par leur conjoint, notamment Giulia Cecchettin, dont le meurtre, en 2023, par son ex-conjoint avait bouleversé le pays. Si la mort de Giulia a conduit à l’adoption de mesures pour renforcer la protection des femmes, certains, à l’image du très droitier Libero, reprochent aux féministes italiennes de chercher, en réalité, à "détruire le patriarcat". Un débat qu’on retrouve en France autour du groupe féministe de droite Nemesis, créé en 2019 et présenté par Le Figaro comme un collectif de militantes "identitaires" ayant "investi les angles morts de la gauche ", à commencer par " le sujet tabou de l’immigration". Le Monde, qui rappelle que Nemesis est le nom de la déesse grecque de la vengeance, évoque, lui, "des identitaires grimées en féministes", qui "ne cessent d’attribuer aux immigrés et aux musulmans la responsabilité des violences sexuelles".On ne se quitte pas là-dessus. Alors que débutent aujourd’hui les réquisitions dans le procès des viols de Gisèle Pélicot, La Provence se demande s’il y aura un "après Mazan", si cette affaire va faire "avancer" le débat sur le consentement. Peut-on espérer des avancées dans la lutte contre les violences faites aux femmes ? Les associations féministes françaises, en tout cas, saluent la décision du gouvernement d’élargir la possibilité, jusque-là expérimentale, de porter plainte dans les hôpitaux, selon le site de France Info, tout comme elles ont salué, aussi, la mise en place de l’aide universelle d’urgence, il y a un an, pour soutenir les femmes dans les cas de séparation d’un conjoint violent, d’après Libération. Les auteurs de violences conjugales, pour lesquels la loi prévoit une injonction de soin, rappelle La Croix, qui se demande si on peut vraiment "guérir" ces individus, décrits par une spécialiste comme des hommes souvent "ordinaires", "collègues de travail" ou "pères de famille", très loin, du cliché du "monstre".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse ce jeudi 21 novembre, les crises s'accumulent pour le gouvernement de Michel Barnier, de plus en plus menacé de censure par le Rassemblement national. Une découverte archéologique exceptionnelle dans Notre-Dame pourtant passée inaperçue. Une immersion à 50° dans ce que pourrait être une journée d'été en 2050. Et la présentation par la famille Arnault de son projet pour la Paris FC. À la Une de la presse, les crises s'accumulent pour le gouvernement français. Fronde des agriculteurs, grèves des cheminots et des fonctionnaires, et risque de censure du gouvernement dans le vote du budget... Michel Barnier rhabillé pour l'hiver en Une de Libération.Marine Le Pen, représentée sous le trait de crayon de la dessinatrice Coco, agite de de plus en plus la menace d'une censure du gouvernement. Pourquoi maintenant, se demande le Parisien ? En raison d'une accumulation de facteurs : d'abord, le Rassemblement national, présenté comme faiseur de roi, ne se sent pas écouté par le gouvernement. "Jamais ils ne nous ont contacté, jamais ils n'ont répondu sur notre contre budget", proteste un proche de Marine Le Pen. Pour Le Figaro, les électeurs du Rassemblement national sont de plus en plus hostiles au gouvernement, selon les enquêtes d'opinion. Ne serait-ce pas, en plus, le meilleur moment pour appuyer sur le bouton ? Cela permettrait, selon le quotidien, d'allumer un contrefeu à l'approche du jugement rendu contre Marine Le Pen et son parti dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen. Dans la presse également, une découverte archéologique exceptionnelle, un trésor massif pour Libération. Elle a été faite dans le jubé de la cathédrale Notre-Dame, un mur qui séparait le choeur de la nef dans l'édifice au Moyen-Âge. Un millier de fragments de sculptures ont été découverts à seulement 15 centimètres en dessous du sol. On en a assez peu parlé à l'époque selon Libération, car au même moment, un cercueil, qui pourrait être celui du célèbre poète Joachim du Bellay, avait été retrouvé et avait concentré l'attention médiatique. Les fragments, aujourd'hui exposés au musée de Cluny, ont été enfouis au fil des époques, lors les modifications architecturales de la cathédrale. L'un des joyaux est à la Une de Libération : c'est un visage d'un Christ dormant, sculpté avec beaucoup de détails au début du XIIIe siècle. Il est encore en excellent état - fait rare, selon les archéologues. Mais le trésor reste incomplet : de nombreux morceaux sont toujours ensevelis sous l'édifice car les fouilles ont dû arrêtées pour permettre la réouverture de la cathédrale le plus vite possible. Elle est prévue le 8 décembre prochain. Nul ne sait donc quand le puzzle sera entièrement reconstitué.À la Une de la presse également, une expérience immersive dans une vie à 50° dans le Parisien. L'expérience est proposée pour quelques minutes aux Parisiens dans un camion stationné en plein coeur de la ville. À l'intérieur, 20% de taux d'humidité. Le corps se met à fonctionner en mode dégradé selon le Parisien : on est moins habile, moins lucide et la tête commence à tambouriner. Les cobayes sont en plus mis à l'épreuve : 10 minutes de tapis roulant dès le début pour simuler la vie de tous les jours, des jeux d'habileté physique et quelques énigmes, impossibles à résoudre dans le temps imparti selon les témoignages ! "Ce qui nous sauve, c'est qu'on sait que ça ne va pas durer toute la journée", assure un participant interrogé par le Parisien. En 2050 pourtant, ce devrait être une journée d'été comme une autre, si rien n'est pour enrayer le réchauffement climatique.Enfin, à la Une de la presse, la famille Arnault, l'une des plus grandes fortunes au monde, a présenté son projet pour le Paris Football Club, racheté pour "rendre à la société et au pays ce qui nous a été donné." "Il ne faut pas brûler les étapes", jure Antoine Arnault, le fils ainé de Bernard Arnault, "le but c'est de construire le meilleur centre de formation de France." Avec un mot d'ordre selon l'Équipe : l'humilité. Le nouvel actionnaire rêve d'en faire un "club à l'anglaise" et veut s'appuyer sur des "valeurs populaires" ... À ceux qui y verraient une pique envers le PSG, dont les propriétaires qataris ont dépensé des centaines de millions d'euros depuis plus d'une décennie, circulez, il n'y a rien à voir. Le PSG est et restera un club ami ! Tellement ami, que le Paris FC a d'ores et déjà recruté Raï, ancienne légende du PSG comme ambassadeur du club et un certain Michel Denisot, l'ancien président du PSG, dans le conseil d'administration. De quoi irriter les supporters du principal club de la capitale ... en attendant que le Paris FC monte en Ligue 1, pour assister peut-être à un tout nouveau derby enflammé.
À la une de la presse, ce mercredi 20 novembre, la suite des nominations des membres de la future administration Trump, où Linda McMahon occupera le poste de secrétaire à l'Éducation, la condamnation de militants prodémocratie hongkongais à de lourdes peines de prison, la déclaration, en France, du président du RN, Jordan Bardella, qui dit exiger "un casier judiciaire vierge" pour les candidats du RN, et le départ un peu prématuré de Rafael Nadal à la retraite. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, la suite des nominations des membres de la future administration Trump, où Linda McMahon occupera le poste de secrétaire à l'Éducation. D’après l’agence Associated Press, cette femme d’affaires qui a fait fortune dans le catch, les combats fictifs, est une fidèle de Donald Trump, présente depuis longtemps "dans (son) orbite tumultueuse, où elle a servi dans sa première administration et soutenu ses campagnes". Charge à elle, désormais, de diriger un ministère… que le candidat républicain a proposé… d’abolir. Autre nomination importante, ces dernières heures, annoncée par The Wall Street Journal, celle de l’ancien chirurgien star des plateaux télé Mehmet Oz, pour gérer l’assurance maladie "en étroite collaboration" avec Robert F. Kennedy Jr, le nouveau ministre de la Santé. "Un cabinet qui parle à l’Amérique" : le très conservateur Washington Times se réjouit de voir cette nouvelle équipe bientôt au travail et présente ces nominations comme la garantie que les promesses de Donald Trump seront mises en œuvre, notamment son engagement de "sécuriser les frontières" et de procéder à des "expulsions massives".Un enthousiasme peu partagé par la presse américaine. The Washington Post, qui évoque le cabinet "le moins orthodoxe de l’histoire américaine moderne", propose un classement des nominations "les plus risquées", les moins susceptibles d’être approuvées par le Sénat, dont Donald Trump a toutefois déjà assuré qu’il le contournera. Un "top four" qui inclut le secrétaire à la santé Robert F. Kennedy Jr., spécialiste des théories conspirationnistes, sur les vaccins, entre autres. En tête de ce classement, le futur procureur général, Matt Gaetz, visé par une enquête de la Chambre des représentants pour des relations sexuelles présumées avec une mineure, entre autres. Un dossier auquel "un pirate informatique non identifié" dit avoir eu accès, d’après The New York Times, qui précise le fichier informatique piraté contiendrait "le témoignage de la femme qui a déclaré avoir eu des relations sexuelles avec Matt Gaetz, alors qu’elle était mineure". The New York Times, qui estime que Donald Trump, lui-même reconnu coupable d’abus sexuels l’année dernière, "semble déterminé à engager une bataille contre le mouvement "MeToo" en choisissant des personnalités accusées d’agressions sexuelles, Matt Gaetz, mais aussi Robert F.Kennedy Jr., encore lui, et Pete Hegseth, le futur responsable du Pentagone.À lire aussiAdministration Trump : le choix Robert F. Kennedy Jr "affectera la vie de millions de personnes"La constitution de la nouvelle équipe Trump, est scrutée de près par la presse française, qui observe la formation de ce nouvel exécutif avec un mélange de fascination et de consternation, Le Canard enchaîné se moquant, comme à son habitude, de "l’équipe de dingos" autour du nouveau président. "L’Amérique va avoir besoin de solides garde-fous !", titre l’hebdo satirique. Le Figaro parle d’un "cabinet de guerre", d’un "attelage fracassant", dont la mission sera de prendre d’assaut "l’État profond" et d’assurer la "revanche" de Trump. "Ce n’est pas le triomphe de la folie ou de l’incompétence, ce "freak show" que certains dénoncent par facilité", prévient le journal : "C’est l’injonction de la loyauté et la stratégie du bulldozer".Dans la presse, également, la condamnation, mardi, à Hong Kong, de 45 militants prodémocratie à des peines de prison allant jusqu'à 10 ans pour "atteinte à la sécurité nationale". Le site Hong Kong Free Press annonce également la comparution, aujourd’hui, du magnat des médias et militant prodémocratie Jimmy Lai, détenu à l’isolement depuis 4 ans, dans le cadre d’un autre procès, mais toujours pour "atteinte à la sécurité nationale". The Guardian, le quotidien britannique, dénonce des condamnations qui "témoignent de la répression impitoyable d’une société civile autrefois dynamique" depuis l’entrée en vigueur de "la loi punitive sur la sécurité nationale", imposée par Pékin en 2020. Pour la presse officielle chinoise et le China Daily, ces procès "renforcent l’État de droit à Hong Kong" et "mettent un terme à la longue période de turbulences traversées par la ville", prête, désormais, à "franchir une nouvelle étape brillante" de son histoire.À lire aussiÀ Hong Kong, qui sont les figures prodémocratie condamnées pour "subversion" ?Cherche-t-il, lui aussi à tourner une page ? En France, le président du RN, Jordan Bardella dit exiger "un casier judiciaire vierge" pour les candidats du RN. Gaffe ou calcul ? Cette déclaration, alors que Marine Le Pen est elle-même sous la menace d’une condamnation dans l’affaire des emplois présumés fictifs des parlementaires européens du RN est qualifiée de "fable" par le site d’info Mediapart, qui liste une dizaine de parlementaires ou de personnalités investies dérogeant à cette règle, dont Marine Le Pen, mais aussi le parti lui-même. Au-delà de l’incohérence, l’hebdo Marianne note que "les plus retors verront dans cette dernière bourde les prémices d’une trahison de Jordan Bardella envers Marine Le Pen". C’est aussi le sentiment du Times, le quotidien britannique, qui voit dans sa déclaration un "indice de ses ambitions présidentielles".On ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué mardi le départ à la retraite de Rafael Nadal, après la coupe Davis : ça y est, c’est terminé, puisque le champion n’a pas réussi à faire gagner son équipe, éliminée prématurément par les Néerlandais. Mais Marca, le journal sportif espagnol, n’est pas rancunier. "Gracias gracias gracias" ("merci merci merci", en français) dit la Une de ce matin. Un poil plus amer, El Pais regrette ces adieux un peu loupés, mais se console en écrivant que la réalité, de toute façon, ça n’est "pas comme dans les films américains", qu’il n’y a pas toujours un "happy end". Et puis il y a aussi des films tristes, des fins qui font pleurer, comme Nadal à la Une de L’Équipe, qui évoque "la fin d’un monde", rien que ça. Il faut dire que le palmarès de Rafael Nadal "l’extra-terrien", est légendaire, avec 81 victoires sur terre battue et 22 titres de Grand Chelem – entre autres.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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