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Author: FRANCE 24

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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.

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A la Une de la presse, ce mercredi 1er mai, les célébrations du 1er mai en Italie, où l’opposition au gouvernement de Giorgia Meloni l’accuse de s’attaquer aux droits des travailleurs. L’emprise grandissante du narcotrafic en Europe, objet d’une série d’enquêtes du journal Le Monde. Le cannabis en passe d’être classé dans une catégorie de drogues «moins dangereuses» aux Etats-Unis. Et des zèbres galopant sur une autoroute dans l’Etat américain de Washington. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, les célébrations du 1er mai en Italie, où l’opposition au gouvernement de Giorgia Meloni l’accuse de s’attaquer aux droits des travailleurs.La Stampa, le quotidien le plus lu en Italie, cite ce matin la déclaration du président de la République, Sergio Mattarella à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs: «L’Italie est une République démocratique fondée sur le travail». «Plus de droits, et plus de travail», titre de son côté La Repubblica. Le journal de centre-gauche accuse le gouvernement de Meloni d’être responsable, notamment, la précarité grandissante, et de l’explosion des accidents du travail en Italie, et demande aux «forces politiques de l’UE» de mieux protéger les travailleurs, faute de quoi «leurs blessures» deviendront impossibles à «guérir». L’Identita assure, lui, que les droits des travailleurs sont défendus par le gouvernement. Le journal conservateur, qui reprend lui aussi le discours de Sergio Mattarella, et sa déclaration sur le fait que «le travail c’est la liberté», explique que Giorgia Meloni célèbre les travailleurs «par des actes et non par des concerts», comme le font traditionnellement les syndicats italiens, chaque 1er mai.Giorgia Meloni a annoncé, dimanche sa décision d’être la tête de liste de sa formation, Fratelli d’Italia, aux européennes. Sa liste est à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens, qui inclut notamment le parti français Reconquête! d’Eric Zemmour et le PiS polonais - une liste d’extrême-droite avec laquelle la patronne de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tête de liste du Parti populaire européen, a déclaré, hier, «ne pas exclure» de s’allier - une déclaration accueillie avec «stupeur», d’après Le Monde. Le «flirt» d’Ursula von der Leyen avec la droite de la droite de Girogia Meloni interroge, en tout cas le magazine allemand Der Spiegel, qui estime que «la relation entre ces deux femmes puissantes n'est pas claire», certains disant à Bruxelles que «von der Leyen cherche à confiner, à contenir Meloni et à éviter ainsi le pire, d’autres estimant plutôt que c’est Meloni qui a trouvé le moyen de mettre von der Leyen sous pression et cherche à tirer profit de sa position affaiblie au sein du PPE».L’Union européenne a lancé, en janvier, une «Alliance des ports européens» pour tenter d’endiguer le trafic de drogue. Cette mobilisation à l’échelle européenne est symptomatique de l’emprise grandissante du narcotrafic – un fléau contre lequel Le Monde sonne l’alerte, en rappelant que la France, qui est depuis longtemps le premier pays d’Europe pour le nombre de consommateurs de cannabis, voit aussi, à présent, les chiffres de la cocaïne «grimper en flèche». Une réalité à laquelle s’en ajoute désormais une autre: le fait que la France est devenue «un carrefour des routes de la drogue», «à la croisée des flux du cannabis venant du Maroc et d’Espagne et ceux de la cocaïne, en provenance d’Amérique latine via les ports d’Anvers, de Rotterdam, et désormais aussi du Havre». Pour décrire cette bascule, Le Monde publie une série intitulée «Overdose», douze enquêtes, au total, sur l’importation de la drogue en France, la façon dont elle est vendue, consommée, mais aussi les dégâts sociaux et sanitaires immenses qu’elle génère. Le premier volet de cette enquête, en ligne depuis hier, est saisissant. On y apprend notamment comment une filière franco-colombienne a réussi à mettre au point un procédé permettant de rendre la cocaïne indétectable en l’injectant dans du sucre de canne, lui-même retransformé, à son arrivée à destination, par des procédés chimiques permettant d’en extraire la cocaïne.Aux Etats-Unis, le gouvernement a décidé de classer le cannabis comme une drogue moins dangereuse. The Washington Post évoque «un changement historique dans la politique fédérale en matière de drogues, qui pourrait élargir l'accès au cannabis à des fins médicales et stimuler l’industrie du cannabis dans les États où elle est légale». Une mesure, si elle est adoptée, qui pourrait également constituer «une victoire politique pour Joe Biden», selon le journal, qui rappelle que le président, en campagne pour sa réélection, «cherche à réduire les inégalités raciales et pénales provoquées, notamment, par la longue guerre contre la drogue» aux Etats-Unis.Joe Biden affronte une nouvelle fois Donald Trump, dont le programme est détaillé par le magazine Time. Le candidat républicain a accordé deux longs entretiens à l’hebdomadaire, et présenté les mesures qu’il dit vouloir mettre en œuvre s’il décroche un second mandat. Possibilité pour les Etats d’interdire l’avortement, déploiement l’armée pour expulser les sans-papiers ou encore conditionnement de l’aide à l’Ukraine: a priori, rien de nouveau, pas même la possibilité que Donald Trump puisse chercher à instrumentaliser la justice pour se venger, s’il est réélu. L’ex-président, qui n’a jamais reconnu la victoire de son rival en 2020, assure que si la Cour suprême ne lui consacre pas l’immunité présidentielle, Joe Biden «sera poursuivi pour tous ses crimes».On ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué la semaine dernière la folle cavalcade de 5 chevaux de l’armée britannique en plein Londres. USA Today rapporte que des conducteurs de l'État de Washington ont quant à eux été surpris par un groupe de 4 zèbres, galopant sur l'autoroute. Le journal se demande si les 4 bestioles ont été inspirées non pas par les canassons britanniques, mais par leur ami Marty du dessin animé «Madagascar» et sa chanson «I like to move it», «J’aime bouger». Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 30 avril, l’annonce, hier, de la non-démission du Premier ministre espagnol Padero Sanchez, et de la démission du Premier ministre écossais Humza Yousaf. La première visite officielle de Félix Tshisekedi en France. Et un chat retrouvé sain et sauf à mille kilomètres de chez lui, après un voyage de six jours… en colis. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, la décision du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de ne pas démissionner, après avoir annoncé sa mise en retrait, suite à l’ouverture d’une enquête contre son épouse – des soupçons liés à une campagne de déstabilisation politique, selon lui. Après cinq jours de suspense, le dirigeant socialiste dit finalement vouloir rester et élaborer "un pacte pour régénérer la démocratie", d’après El Pais. Le journal accueille la nouvelle avec soulagement, car un départ de Pedro Sanchez aurait ouvert la voie, selon lui, à "une gauche à la dérive, à un parti sans remplaçant et à la difficulté de trouver une autre figure" capable de gouverner avec les indépendantistes basques et catalans et la gauche radicale.Dans l’ensemble, l’annonce du non-départ du Premier ministre est toutefois accueillie avec scepticisme. La presse de droite se déchaîne : "La plus grosse farce de Sanchez à son comble", cingle El Mundo, en dénonçant "la plus grande imposture jamais imaginée". "A l’arrivée, ce qu’il reste (de tout cela), c’est que le Clark Kent de notre politique en avait assez de jouer les Superman et avait besoin d’affection", ironise le quotidien.Perplexité, également, de la presse étrangère. En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, également conservateur, se moque du "Grosses Kino", du "grand cinéma" de Pedro Sanchez, qui "aurait rendu service à son pays s’il avait tout simplement fait confiance au système judiciaire, comme tout Espagnol moyen doit le faire". "Mais ce que Sanchez pense de l’État de droit était déjà évident quand a fait voter l’amnistie pour les séparatistes catalans afin de se maintenir au pouvoir", juge le journal allemand. The Financial Times, quotidien conservateur britannique, estime quant à lui que Pedro Sanchez a "aggravé le débat hyper-personnalisé autour de son intégrité et élargi le fossé politique en accusant l’opposition de droite d’être responsable des attaques contre sa épouse".Pas de "grand cinéma", lui démissionne pour de bon : en Ecosse le Premier ministre Humza Yousaf a annoncé hier quitter ses fonctions. La version écossaise du journal The Times indique que ce départ "ouvre une crise" au sein du Scottish National Party, le parti indépendantiste écossais. Une crise ou plutôt une "bataille pour Bute House", la résidence du Premier ministre écossais, selon The Daily Record, le journal le plus lu en Ecosse. D’après The National, quotidien proche du SNP, John Swinney, vice-Premier ministre d’Ecosse de 2014 à 2023 fait office de favori pour reprendre la tête du parti. Prendre les rênes du SNP, mais pour quoi faire? "L’union britannique est préservée pour une génération, et le calamiteux SNP prouve qu’il est incapable de diriger un gouvernement, encore moins un pays", jubile la version écossaise du très conservateur Daily Mail, ravi d’enterrer les aspirations indépendantistes écossaises sans fleurs ni couronne.Humza Yousaf n'a pas réussi à former une nouvelle coalition après s’être fâché avec ses alliés Verts, et la responsabilité de cet échec est attribuée au seul futur ex-Premier ministre – lui aussi rhabillé pour l’hiver : "Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même", lui lance le gratuit Metro – avec un jeu de mots sur son prénom, tandis que The Spectator, hebdo conservateur, qui le surnomme "Humza le Bref , en raison de la brièveté de son mandat, un an à peine, conclut que Humza Yousaf, après avoir été ministre des Transports, de la Justice, de la Santé, des Relations internationales, avant de diriger le gouvernement, n’a finalement "excellé nulle part".Un mot, également, de la visite en France, depuis hier, du président de la République sémocratique du Congo. D’après Le Figaro, cette première visite officielle a pour but de convaincre la France de "porter à l’ONU" le sujet du conflit dans l’est de la RDC, auquel Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de participer "pour piller ses richesses minières". Une visite qui intervient à un moment où Emmanuel Macron "déploie justement tous ses efforts pour rétablir et renforcer les relations avec Kigali". Un rapprochement "qui passe mal aux yeux de Kinshasa", selon le journal. Jeune Afrique, qui prévient que le président congolais est "déterminé à obtenir des sanctions contre le Rwanda", Félix Tshisekedi s’étant montré "plus critique ces derniers mois vis-à-vis de la communauté internationale, qu’il accuse de passivité voire de "complicité" avec Kigali".En France toujours, l’acteur Gérard Depardieu sera jugé en octobre pour des agressions sexuelles commises sur le tournage d’un film, en 2021. Le Parisien précise que cette comparution fait suite aux plaintes de deux femmes qui accusent l’acteur de les avoir agressées sur le tournage du film "Les volets verts". Une information évoquée, ce matin, à la Une de plusieurs quotidiens italiens, dont La Repubblica. Le journal, qui évoque "la honte" de sa mise en garde à vue, rappelle qu’une vingtaine de femmes, au total, ont accusé Gérard Depardieu d’agressions sexuelles, ce qu’il nie, et que le président Macron, en personne, a pris sa défense, au motif qu’il serait un "immense acteur". La Repubblica, qui rappelle, enfin, que la première femme à dénoncer publiquement Depardieu en 2019, fut l'actrice Emmanuelle Debever, qui avait tourné avec lui au début des années 1980, et que celle-ci s'est suicidée en décembre dernier, au moment de la diffusion d’un documentaire sur l’acteur à la télévision, où était exposée l’obsession de Gerard Depardieu pour le sexe.On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à tout à l’heure, un mot de la mésaventure de ce petit chat, Galena. Un couple de l’Utah, aux Etats-Unis, a retrouvé la bestiole à plus de 1 000 km de son domicile, après que cette dernière s’était glissée dans un colis. D’après le journal belge Le Soir, hormis une légère déshydratation, Galena a réussi à rester indemne après un voyage de six jours, parce que la boîte où elle se trouvait était suffisamment ouverte pour lui laisser un peu d’oxygène et les températures ni trop chaudes, ni trop froides. Tout est bien qui finit bien.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 29 avril, l’inquiétude du gouvernement israélien, qui dit redouter, des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale, contre le Premier ministre et d’autres responsables. L’onde de choc de la guerre à Gaza, qui continue de se propager dans les universités, des Etats-Unis à la France, en passant par l’Iran – où la répression contre les opposants au régime redouble d’intensité. Et les mésaventures aériennes d’une centenaire américaine. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, l’inquiétude du gouvernement israélien, qui dit redouter, dans les jours à venir, des mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale, contre le Premier ministre et d’autres responsables politiques et militaires pour "crimes de guerre" dans la bande de Gaza. D’après The Jerusalem Post, le ministre des Affaires étrangères Israel Katz, a demandé aux ambassades israéliennes de se préparer à de "graves réactions antisémites", si la CPI se décide à engager des poursuites contre Benyamin Netanyahou, mais aussi contre le ministre de la Défense, et le chef d’état-major de Tsahal. Pour le moment, la CPI, dont Israël ne reconnaît pas la juridiction, tout comme les Etats-Unis, la Russie et l’Iran, n’a pas fait de déclaration officielle, mais The New York Times confirme que "des responsables israéliens et étrangers" estiment que des dirigeants de l’Etat hébreu "pourraient être accusés d'avoir empêché l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et d'avoir élaboré une réponse excessivement dure aux attaques du Hamas", dont plusieurs responsables pourraient également être l’objet de mandats d’arrêts de la CPI. Selon Doreen Lustig, professeure adjointe à l’Université de Tel Aviv, citée par Haaretz, "les tirs contre les convois humanitaires, la destruction des bâtiments hospitaliers et universitaires, et surtout l’assassinat des travailleurs de l’ONG, World Central Kitchen", pourraient avoir nourri les accusations de violation du droit international par Israël.L’onde de choc de la guerre à Gaza se propage toujours à-travers le monde, notamment aux Etats-Unis, où la mobilisation pro-palestinienne dans les universités ne faiblit pas. La poussée de fièvre sur les campus, de New York à Los Angeles, en passant par Atlanta et Austin, inquiète The New York Times, qui voit les manifestations contre la guerre à Gaza "aggraver les fractures au sein du parti démocrate", en plein année électorale. Les démocrates seraient déchirés "entre la protection de la liberté d’expression, le soutien aux Gazaouis et les inquiétudes exprimées par certains juifs américains concernant l’antisémitisme". A l’université d’Austin, au Texas, où une cinquantaine d’étudiants ont été arrêtés, les professeurs prévoient de se joindre à eux jeudi, mais le journal local Austin American Statesman doute que les manifestations pro-palestiniennes, au Texas et ailleurs, puissent "bouleverser la politique militaire israélienne à Gaza ou remodeler l’alliance américano-israélienne". Elles provoquent, en tout cas, la colère du quotidien israélien Yediot Aharonot, qui associe ces mobilisations au "côté sombre du multiculturalisme", au résultat d’une alliance supposée entre "les communautés musulmanes, dont le pouvoir ne cesse de croître et les élites progressistes influentes de la politique, des médias et du monde universitaire".Ces accusations d’"islamo-gauchisme" sont également relayées en France par la presse de droite. C’est par ce terme que Le Figaro désigne les étudiants qui ont occupé pendant plusieurs jours le prestigieux Institut d’études politiques de Paris – finalement évacué samedi. Un mouvement derrière lequel le journal voit aussi "l’influence des États-Unis" et de la "mentalité woke sévissant outre-Atlantique". L’Opinion accuse, lui, la "fabrique des élites" qu’est Sciences Po, de "dérailler", la crise actuelle, étant due, selon lui, à la volonté de La France insoumise "d’importer le conflit israélo-palestinien dans la campagne des européennes" - une crise qui ne serait toutefois que "le révélateur de fractures affaiblissant l’école depuis des années" -  et entamée lors de la disparition de l’ancien directeur Richard Descoings, mort à New York en 2012. Un personnage adulé autant que détesté, "visionnaire" pour les uns, "ayant mis tous les vers dans le fruit" pour les autres. Dans une longue enquête sur les remous au sein de l’IEP, Le Nouvel Obs cite l’avocat et enseignant Jean-Pierre Mignard, qui juge normal que l’établissement vive au rythme des indignations étudiantes, qui plus est quand elles traversent la planète. "Dans les années 70", se souvient celui qui fut aussi étudiant à Sciences Po, l’école a connu "des affrontements très violents entre l’Unef et l’extrême droite. (Il y a avait) des drapeaux vietnamiens et tchèques accrochés dans les amphis par solidarité".Manifestations pro-palestiniennes, également, en Iran, dûment soutenues par le régime, celles-là. "La Palestine nous unit tous", clame ce matin la Une du Tehran Times, avec une photo non pas d’étudiants iraniens, mais d’étudiants de l’université de New York. D’après le journal, les étudiants de l’université de Téhéran auraient rejoint "le soulèvement global pour Gaza , scandé "mort à l’Amérique" et "mort à Israël", et condamné "la répression des étudiants aux Etats-Unis". La presse officielle iranienne, beaucoup plus discrète, en revanche, sur le durcissement de la répression contre les opposants au régime – dont fait état Iranwire. Le site d’opposition iranien annonce que la mobilisation internationale en faveur du rappeur Toomaj Salehi, condamné à mort la semaine dernière pour "corruption sur terre", est en train de "prendre de l’ampleur", au moment-même où l’Iran connaît une recrudescence des exécutions de prisonniers et où 32 agences au total, ont désormais pour mission de veiller au respect du port du voile. Après la condamnation à mort de Toomaj Salehi, des centaines de personnes se sont notamment réunies hier à Paris pour demander sa libération – ainsi que celle de tous les opposants actuellement emprisonnés en Iran. A lire ce matin dans Libération.Avant de vous dire à demain, je vous propose un coup d’œil au Guardian, qui raconte les mésaventures aériennes d’une centenaire américaine. Patricia, dont le nom de famille n’a pas été divulgué,  est née en 1922, mais le système informatique de la compagnie American Airlines ne semble par reconnaître cette année - ce qui lui a valu, à plusieurs reprises, d’être enregistrée comme étant née en 2022. Une erreur qui lui a valu notamment de se retrouver à l’arrivée sans son fauteuil roulant, parce que le personnel de l'aéroport attendait, à sa place… un bébé.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une du vendredi 26 avril, les réactions de la presse européenne au discours de la Sorbonne d'Emmanuel Macron. Aux Etats-Unis, le cas Weinstein relancé par une cour d'appel. Et la Joconde, qui fait à nouveau parler d'elle. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Du discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne, une phrase est abondamment commentée par la presse européenne : "Notre Europe peut mourir". Pour le média Politico, l’analyse est bonne, mais il s'interroge sur les solutions proposée par un dirigeant "affaibli". "Le Macron de 2024 n’est plus le même qu’il y a sept ans (...) Il cherche, avant tout, à relancer la campagne électorale de son parti pour les élections européennes."En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle des "erreurs de diagnostics" du président français. "Il s’était trompé sur la mort cérébrale de l'OTAN, il fait pareil sur l’Europe." En Suisse, le quotidien Blick décrit une "dramatisation volontaire" du discours et s'interroge sur la place que prendrait la confédération helvétique dans cette nouvelle configuration prônée par le président français. En Espagne, El Pais décrypte "l’avertissement dramatique" énoncé par Emmanuel Macron. Pour cela, il faut tout repenser, la défense, l’économie, l’industrie pour ne pas être étouffés par les géants américain et chinois, "ce qui n’est pas une mince affaire", écrit le journal.Aux Etats-Unis, en annulant le procès Harvey Weinstein, la cour d'appel de New York a suscité un tollé parmi les victimes de l'ancien producteur de cinéma. Il avait été condamné pour viol et agressions sexuelles. Mais parmi les femmes qui avaient témoigné contre lui, plusieurs n'étaient pas des plaignantes officielles en raison de la prescription, explique Le Monde. Die Zeit parle même d’un "drame". Cette condamnation avait été la plus importante de l’ère #MeToo. Son annulation "risque de faire reculer le combat contre les violences sexuelles", écrit le journal allemand. Cette annonce secoue le monde d’Hollywood. Le New York Times donne la parole aux actrices : "voilà ce que c’est que d’être une femme aux Etats-Unis, donner le droit aux hommes de disposer de votre corps." Quid d’Harvey Weinstein ? Il reste en prison, rappelle The Guardian, en raison d’un autre procès, qui l’a condamné en 2023. Ses avocats avaient interjeté appel et pensent que la décision new-yorkaise influera sur leur demande d’annulation du procès. Les victimes, elles, se disent au contraire confiantes que cette fois, le verdict sera confirmé une bonne fois pour toutes.Avant de nous quitter, voici une histoire rocambolesque qui concerne la Joconde. Une mystérieuse association baptisée, International Restitutions, a déposé une requête auprès du Conseil d’Etat pour que la Joconde soit restituée aux "lointains héritiers de Léonard de Vinci". Au-delà de la "demande quasi désespérée", selon 20 minutes, on ne sait pas qui est derrière cette association qui a déjà fait parler d’elle il y a deux ans. L’autre question, peut-être plus sérieuse, soulevée par Le Figaro concerne le tableau. "Faut-il le déplacer de sa galerie du Louvre?" Pour les touristes, ce serait l’œuvre "la plus décevante du monde" Le tableau est assez petit et aussi placé loin des touristes toujours nombreux. D’où l’idée, écrit le quotidien de creuser une nouvelle salle en sous-sol. Les travaux sont évalués à plusieurs millions d’euros. Mais quand on aime, on ne compte pas.
A la Une de la presse, ce jeudi 25 avril, l’intervention, aujourd’hui, d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, sept ans après son premier grand discours sur l’Europe. Les 50 ans de la Révolution des œillets au Portugal, et les 79 ans de la libération de l’Italie. Des chevaux en liberté en plein Londres, et la quasi-disparition du gros coq noir des Vosges. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse française, l’intervention, aujourd’hui, d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, sept ans après son premier grand discours sur l’Europe. La Croix annonce un retour sur les bancs de l’université, pour parler, à nouveau, de l’UE, son leitmotiv d’une "Europe puissance" se trouvant plus que jamais d’actualité avec la guerre en Ukraine, d’après le journal. L’actualité, aussi, des Européennes en juin - d’où la présence aux côtés du président de la tête de liste de Renaissance, dans le dessin de Kak pour L’Opinion. "Depuis votre visite de 2017, l’image de l’Europe s’est dégradée", constate Valérie Hayer. "Et alors? La mienne aussi", rétorque Emmanuel Macron, que le journal voit "usé par sept ans de pouvoir, cabossé par les crises, menacé par la poussée de l’extrême droite" et contraint de sortir  "l’une de ses dernières cartes politiques pour garder le contrôle de son mandat".Pour le magazine L’Express, le chef de l’Etat est "au pied du mur", obligé de "descendre dans l’arène", pour "réveiller une campagne électorale atone". Emmanuel Macron, dont l’idée d’intervenir aujourd’hui à 11 heures, heure de Paris, au même moment que la dernière séance plénière du Parlement européen, agace les eurodéputés français de l’opposition, d’après Le Monde, qui indique que plusieurs d’entre eux ne se rendront pas à cette prise de parole.Politique, toujours. En Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a annoncé hier suspendre ses activités, après l'ouverture d'une enquête pour corruption présumée contre son épouse. "Sanchez réfléchit à sa démission" : El Pais précise que le Premier ministre, qui se dit victime d’une campagne de "harcèlement" de la part de la droite et de l’extrême-droite, communiquera sa décision lundi prochain. L’attitude de Pedro Sanchez laisse toutefois sceptique la plupart des quotidiens espagnols, y compris alliés – comme en témoigne la réaction du journal catalan El Periodico, qui évoque une "mise en scène". La presse de droite est plus virulente encore, El Mundo accusant le Premier ministre socialiste de mettre le pays entier sur "pause" pour "poser en victime", tandis que le très droitier ABC descend en flèche Pedro Sanchez, au motif qu’il mettrait l’Espagne "en danger", en faisant mine de jouer "la carte de la citoyenneté".On reste dans la péninsule ibérique, avec les célébrations, aujourd’hui, au Portugal, des 50 ans de la Révolution des œillets. 50 ans après, cet anniversaire a un goût doux-amer au Portugal, où l’extrême-droite a fait une percée fulgurante aux législatives le mois dernier, mettant fin à l’exception portugaise. En témoigne le sondage cité, ce matin, par le Diario de Noticias, qui indique que 51% des Portugais, une très légère majorité, se disent insatisfaits de l’état de la démocratie, et en particulier de leurs dirigeants, accusés par 67% des personnes interrogées de ne pas se préoccuper de leurs intérêts. Plus optimiste, le Jornal de Noticias assure qu’en 5 décennies, les Portugais ont tout de même "changé, pour le meilleur", et que "leur plus grande conquête a été la liberté, dans sa forme la plus large", avec, notamment, les premières élections libres, après près d’un demi-siècle de dictature, le 25 avril 1976.Les 50 ans de la Révolution des œillets sont également au menu des quotidiens en France, où vit la plus importante diaspora portugaise au monde. "Sous les œillets, la révolution": bel hommage, ce matin, du journal communiste L’Humanité, aux capitaines d’avril et à leur révolution pacifique et joyeuse, dont l’œillet rouge est le symbole. Et hommage, aussi, à cette diaspora portugaise particulièrement présente en banlieue parisienne, notamment à Champigny-sur-Marne, là où sont arrivés les premiers immigrés dans les années 60, dans les bidonvilles qui entouraient Paris à l’époque - et où vit aujourd’hui Agostino Monteiro. Cet ancien enseignant de 72 ans dit qu’il va fêter cet anniversaire dans la joie, mais regrette que ce ne soit "plus pareil" pour les plus jeunes : "Un pays totalitaire, ils ne se l’imaginent pas. Ils ne savent pas ce que c’est de se battre pour la démocratie".Ce 25 avril marque aussi l’anniversaire de la libération de l’Italie – le 25 avril 1945. Alors que le pays est désormais dirigé par l’extrême-droite de Girogia Meloni, La Repubblica, journal de centre-gauche, juge que "l’affrontement entre ceux qui s’opposent et ceux qui défendent la liberté et la démocratie est toujours d’actualité", et que cette situation "oblige à  prendre parti, malgré les risques que cela comporte". D’où le dessin d’Altan, ce matin, à la Une du journal, appelant à "faire une nouvelle libération, de façon à avoir une nouvelle fête". Dans la même veine, Domani appelle ses lecteurs à "résister", en expliquant que "l’antifascisme et la défense de la démocratie" sont "indissociables". "Giorgia Meloni et ses partisans sont incapables de se déclarer ouvertement antifascistes, mais celles et ceux qui ne le font pas sont inaptes à exercer les fonctions consistant à protéger leurs concitoyens", cingle le journal.On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à très vite, la scène saisissante, à la Une de plusieurs quotidiens outre-Manche, ce matin, notamment du Guardian : des chevaux en liberté, hier, en plein Londres. "Wild horses", comme dans la chanson des Rolling Stones. Une folle cavalcade qui s’est soldée par 4 blessés, y compris chez les canassons, qui s’étaient échappé lors d’un exercice de l’armée.Sans vouloir passer du coq à l’âne, ou plutôt des chevaux aux coqs, un coup d’œil, pour terminer, à Libération, pour clore en beauté notre série volatiles de la semaine. Le journal fait état d’un autre fléau lié au surtourisme, mais aussi au réchauffement climatique: la quasi-disparition, dans les Vosges, du gros coq noir, également appelé grand tétras. L’affaire donne lieu à une grosse prise de bec entre les partisans de la réintroduction de ce gallinacé, dont le projet est d’attraper "40 oiseaux sauvages" par an sur cinq ans en Norvège, qui en compte 200 000, puis à les "translocaliser", dans les Vosges - projet auquel s’opposent des associations locales, vent debout contre "une catastrophe environnementale et financière annoncée".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 23 avril, les conclusions du rapport sur l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, présenté hier, à la demande de l’ONU. L’onde de choc de la guerre à Gaza dans les campus américains. Le Sahel transformé en "désert de l’information" par les coups d’Etat. Et le vainqueur de la catégorie junior du concours européen de cris de mouette. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, les conclusions du rapport sur l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, présenté hier, à la demande de l’ONU, par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Accusée par Israël d’employer "plus de 400 terroristes", dont une douzaine auraient directement pris part aux attaques du 7 octobre, l’UNRWA connaît des "problèmes persistants de neutralité" politique, mais l’Etat hébreu doit encore fournir la "preuve" que ses membres sont liés à des "organisations terroristes" : telle est la principale conclusion de ce rapport, selon Le Monde. Quoiqu’il en soit, les accusations israéliennes ont entraîné la suspension de financements de l’Unrwa par certains pays donateurs - une perte estimée à 450 millions de dollars par The Guardian, qui rappelle que cette suspension est intervenue "à un moment où les Gazaouis mouraient en masse" et que "trois mois plus tard, la situation n'a fait qu'empirer, avec l'apparition de la famine, en plus des bombardements, de l'effondrement du système de santé, du manque d'eau et des épidémies".The Guardian, qui revient, aussi, sur la multiplication des attaques contre les Palestiniens de Cisjordanie, à un moment où l’attention internationale reste tournée vers Gaza. Le quotidien britannique a choisi d’illustrer ces violences par une série de dessins montrant très clairement leur intensification depuis le 7 octobre, avec un peu moins d’une centaine d’incidents enregistrés en janvier 2023, contre plus de 200 en octobre de la même année. Des agressions dont les auteurs sont des colons israéliens qui utilisent la violence pour s’approprier les terres palestiniennes. D’après l’ONU, au moins la moitié des agressions commises par les colons ont été "accompagnées ou activement soutenues" par l’armée israélienne.Le conflit israélo-palestinien, dont l’onde de choc continue de se propager à travers le monde, notamment dans les campus américains. Yale Daily News, le journal de la prestigieuse université du même nom, fait état de l’arrestation, hier, d’une cinquantaine d’étudiants qui manifestaient "en faveur du peuple palestinien, d'un cessez-le-feu à Gaza et de la fin des investissements de l'université dans les entreprises militaires" vendant des armes à Israël. Dans une tribune publiée par le journal, des étudiants accusent la direction de l’établissement de chercher à "supprimer la liberté d’expression" : "Dans nos salles de classe, écrivent-ils, les professeurs nous enseignent les paroles de Nelson Mandela, racontent l'histoire de l'apartheid en Afrique du Sud, font des conférences sur la protestation politique, les mouvements sociaux et la lutte contre l'injustice. Pourtant, l’Université attend de nous que nous gardions le silence, alors qu’elle finance et profite de la guerre" à Gaza. Le très conservateur Wall Street Journal dénonce, lui, la "violence" de cette mobilisation étudiante et accuse les administrateurs de Yale de "laisser faire" les fauteurs de troubles – vilipendés pour avoir "scandé l'anéantissement d'Israël et dénoncé l'Amérique". The Wall Street Journal s’inquiète de voir la mobilisation pro-palestinienne s’étendre, au fils des semaines, sur les campus américains – à Yale, mais également à l’université de Columbia de NY, où les cours se font actuellement en ligne, pour éviter les manifestations, et à Harvard, fermée au public jusqu’à vendredi.Très loin de l’exposition médiatique, le Sahel, en proie au djihadisme et aux coups d’Etat, devient chaque jour davantage un "désert de l’information". La Croix raconte comment les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont provoqué un "verrouillage" de l’information par les juntes militaires. Un état de fait dont les civils sont "les premières victimes", d’après le journal – qui évoque des populations "coupées du monde", des "contradictions internes étouffées" et un bilan de la lutte contre les groupes armés, notamment djihadistes, "camouflé". Une zone sahélienne où "l’information est engloutie sous la propagande élaborée par des officines instrumentalisées par la Russie". La Croix rappelle le lourd tribut payé par les opposants de la région, notamment au Burkina Faso, où depuis un décret appelant à la mobilisation générale, en avril 2023, plus d’une douzaine de journalistes et d’activistes  ont été réquisitionnés sur le front, après avoir osé dénoncer les dérives du pouvoir.ReportersSahel : le désert de l’informationOn ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué hier l’idée originale de la mairie de Tokyo pour effrayer les corbeaux jugés trop envahissants, en diffusant des enregistrements de leurs propres croassements. Je vous propose ce matin de prolonger cette rubrique "cris de volatiles" avec The Times, le quotidien britannique, qui rapporte que le jeune Cooper Wallace, un Anglais de 9 ans, a remporté ce week-end, dans la catégorie junior, la médaille d’or du concours européen de cris de mouettes. Un concours pour réhabiliter ces bestioles, souvent méchamment surnommées "rats des côtes" pour leur propension à chiper la nourriture. Une performance que Cooper Wallace a exécutée en tenue de mouette, se jetant même sur les chips de sa petite sœur Shelby pour plus de vraisemblance. Quel talent!Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi les réactions au vote, samedi, de la Chambre des représentants, en faveur d’un plan d’aide de 61 milliards de dollars pour l’Ukraine, après des mois de tractations. La percée historique, en Espagne, des héritiers politiques du groupe armé ETA aux élections régionales. La montée de l’extrême-droite en Europe à l’approche des Européennes, notamment en France. Et un moyen radical pour effrayer les corbeaux. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, les réactions au vote, samedi, de la Chambre des représentants, en faveur d’un plan d’aide de 61 milliards de dollars pour l’Ukraine, après des mois de tractations.La reprise de l’aide américaine est accueillie avec soulagement en Europe. La Croix se réjouit de voir "l’Amérique de retour", "réaffirmer son engagement dans le maintien de la sécurité" européenne, tout en rappelant que les livraisons d’armes "ne peuvent pas être l’unique réponse (au) conflit" et qu’"elles n’ont de sens que si elles permettent de déboucher, le jour venu, sur une solution juste et stable" - sur la paix. Soulagement en Europe, et satisfaction, globalement du côté de la presse américaine. The Wall Street Journal se félicite du plan d’aide à l’Ukraine, mais également à Israël et Taïwan. Le quotidien conservateur évoque un vote bipartisan en faveur d’une "Amérique forte", prouvant, selon lui, que les États-Unis, "ne sont pas trop absorbés par les luttes intestines pour se défendre et défendre leurs intérêts". La presse américaine salue tout particulièrement le rôle joué Mike Johnson, le Speaker, le patron des républicains à la Chambre des représentants – dont le rôle a été crucial pour aboutir à ce vote. "Mike Johnson a fait preuve de courage en répondant à l’appel de l’histoire envers l’Ukraine", écrit notamment The Washington Post.L’Ukraine a exprimé sa "reconnaissance", par la voix de son président, Volodymyr Zelenski. Le Kyiv Post, qui salue lui aussi "le rôle-clé" joué par Mike Johnson, relève toutefois que la majorité des élus républicains ont voté contre le plan d’aide. Le journal ukrainien, qui accuse carrément les Etats-Unis d’avoir "abandonné" et "fait saigner l’Ukraine", prévient que la reprise de l’aide américaine ne doit pas faire oublier "l’importance des pertes ukrainiennes" de ces derniers mois. Si l’enveloppe de Washington devrait permettre à l’Ukraine de reprendre son souffle et de tenir au moins jusqu’à la fin de l’année, elle paraît toutefois insuffisante pour que Kiev reprenne l’initiative sur le front, du moins dans l’immédiat, d’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui fait état des craintes que "l’Europe ne soit pas prête à prendre le relais des États-Unis en 2025".Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui révèle ce matin qu’une société française continuerait, malgré les sanctions internationales, à équiper l’électronique embarquée d’avions russes – y compris de proches du président Vladimir Poutine, via un stratagème consistant à envoyer des kits électroniques à une société possédant un atelier sur une vieille base soviétique proche d’Erevan, capitale de l’Arménie, où les avions russes seraient ensuite équipés, à distance, avec l’aide des spécialistes français.En Espagne, les héritiers politiques du groupe armé ETA ont remporté hier une victoire historique au pays basque. Proche du parti nationaliste de gauche, le journal Gara annonce que Bildu obtient pour la première fois le même nombre d’élus au parlement régional que le PNV, le Parti nationaliste basque conservateur, qui dominait la vie politique locale depuis des décennies. Une percée vue d’un très mauvais œil par l’ultra-conservateur quotidien ABC, dont les nationalistes sont les ennemis jurés. Le journal, qui montre la tête d’affiche de la liste Bildu, Pello Otxandiano, aux côtés de son patron, Arnaldo Otegi, accuse Bildu d’"exhiber" sa victoire et Otegi de "redoubler la pression indépendantiste" sur le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, lui-même mis en cause pour avoir "normalisé" la gauche aberzale, la gauche nationaliste basque, héritière du groupe armé ETA, dissous en 2018 et tenu pour responsable de la mort de plus de 850 personnes en quatre décennies. Une gauche aberzale "2.0" avec l’émergence de Pello Otxandiano, selon El Pais. Le journal explique qu’en dépit de son résultat "historique", Bildu ne l’a finalement pas emporté face au PNV, contrairement à ce que prédisaient les sondages, en raison des "hésitations et de l’incapacité (de Pello Otxandiano) à admettre que l'ETA a été un groupe terroriste".L’Espagne, et l’ensemble des pays de l’UE sont en marche vers les Européennes de juin prochain, où une percée de l’extrême-droite est attendue, notamment en France. 22 ans après le choc du 21 avril 2022, et la présence du Front national au second tour de la présidentielle, Libération s’alarme de la "banalisation" de son héritier, le Rassemblement national, de voir le RN "comme un poison dans l’eau" grâce à sa  stratégie des "petits pas". Une stratégie dénoncée par les chercheurs Hector de Rivoire et Arthur de Liedekerke, qui rappellent, dans une tribune au Monde, que "derrière une mue idéologique de façade", l’extrême-droite reste "profondément dangereuse", "notamment du fait de ses sympathies à l’égard de la Russie". Le RN de Marine Le Pen bénéficie aussi des sempiternelles divisions de la gauche, selon The Guardian. Le quotidien britannique, rappelle que c’est d’abord "l’échec" de la gauche, du centre-gauche et des Verts à s'unir derrière le chef du parti socialiste Lionel Jospin, qui avait permis à l'extrême droite, de se qualifier pour la première fois pour le second tour de la présidentielle en 2002, et en appelle à l’unité de la gauche française.On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à tout à l’heure, je vous propose de rester du côté de la presse britannique, avec cette info pour le moins insolite, lue dans The Times. Le journal rapporte que la municipalité de Tokyo a imaginé un dispositif original pour débarrasser Tokyo de ses corbeaux : les effrayer en diffusant des enregistrements de leurs propres croassements. Alors pourquoi pas bientôt à Paris des enregistrements de roucoulements de pigeons?Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, mercredi 17 avril, l'inquiétude en Géorgie après le vote au Parlement d'un texte d'inspiration russe sur les "agents étrangers". L'embarras de la Jordanie, accusée d'avoir participé à la défense d'Israël. Et le manque de classe de la presse catalane, qui accuse l'arbitre d'avoir favorisé le PSG... Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse géorgienne, c'est la la préoccupation qui domine. Une loi risque d'obliger les organisations recevant plus de 20 % de leur financement de l'étranger à s'enregistrer en tant qu'"organisations poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère", sous peine d'amendes.Le site d’info Netgazeti rappelle que l’adoption d’une loi similaire en Russie a complètement éliminé les organisations civiles et les médias indépendants. Un autre média, Kviris Palitra rapporte que la présidente géorgienne Salomé Zurabishvili a demandé à Charles Michel et Emmanuel Macron de discuter de l'évolution de la situation en Géorgie lors du sommet d’aujourd’hui du Conseil européen, bien que la question ne soit pas inscrite à l'ordre du jour du la session. Le même hebdo géorgien consacre aussi un article à un appel lancé par un écrivain russe d’origine géorgienne considéré comme terroriste par Moscou. Boris Akounine exhorte les Géorgiens à "ne pas se laisser faire et à défendre leur liberté".Depuis l'attaque massive de l'Iran contre Israël, dans la presse arabe comme dans la presse israélienne, la Jordanie est accusée de participer à la défense de l'État hébreu. Le journal panarabe Al Arab, édité à Londres, estime que le sort du royaume est enjeu, que la Jordanie est devenue une arène d'affrontement entre l'Iran et Israël. C'est précisément ce que le roi veut éviter. La Une du Jordan Times cite un Abdallah II qui répète que c’est la sécurité et la souveraineté de son pays qui guide ses choix et qu’il n’acceptera pas que la Jordanie soit le champ de bataille que d’autres parties se livrent. Sauf que le royaume est dans une position délicate, Middle East Eye rappelle que la Jordanie est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés palestiniens et que le royaume a été secoué par de nombreuses manifestations propalestiniennes depuis le début de la guerre à gaza. Enfin, la Jordanie accueillant aussi sur son sol un dispositif militaire américain considérable, Amman est en quelque sorte prise au piège.Enfin, ils l'ont fait ! Les Parisiens sont les vrais "porteurs de flamme", selon L'Équipe, après leur victoire 4-1 contre le FC Barcelone mardi soir en match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions. L'édito du quotidien sportif français note qu’il est "difficile de ne pas voir un sens dans l'exploit du PSG, un an après qu'il a laissé Lionel Messi et Neymar s'en aller". Mais du côté de la presse catalane, la défaite du Barça ne passe pas. Le Mundo Deportivo titre sur "Un rouge létal". Si les Parisiens ont gagné, c’est donc bien naturellement à cause d’une décision arbitrale – pas très original. L'édito est édifiant : "Une décision très sévère de l'arbitre roumain a ressuscité un PSG jusque là impuissant. L’arbitre a fait honneur à Al Khelaïfi [le président du PSG, NDLR], qui est le véritable patron de du football européen. Le club parisien est l'un des favoris de l'UEFA et est aidé par un arbitrage suspect." On est à la limite de la diffamation, les Catalans sont très mauvais joueurs pour le coup, mais qui s’en soucie : Paris est en demies !Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20, heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, mardi 16 avril, le Premier ministre israélien refuse les appels téléphoniques de certains dirigeants internationaux. Kiev presse ses alliés de se mobiliser en sa faveur, après leur solidarité affichée pour soutenir Israël contre l'Iran. Londres s'apprête à adopter une loi controversée pour envoyer des demandeurs d'asile au Rwanda. Et le stade Monjuïc se prépare à accueillir le match retour des quarts de finale de Ligue des Champions entre le FC Barcelone et le PSG.  Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Kann News, l'une des chaînes du réseau public d'informations israélien révèle que le Bureau du Premier ministre israélien a rejeté les demandes de certains dirigeants internationaux qui souhaitaient s’entretenir par téléphone avec Benjamin Netanyahou. Ce dernier sait déjà ce qu’ils veulent lui dire : ne pas riposter à l’attaque iranienne, et donc il préfère simplement ne pas les prendre au téléphone.En Ukraine, Volodymyr Zelensky estime que le soutien de l'Occident à Israël pour repousser l'attaque iranienne a montré qu'il était possible d’aider un pays à se défendre de cette manière et le Kyiv Post rapporte que le ministre ukrainien des Affaires étrangères demande aux alliés de l'Ukraine "Donnez-nous ce dont on a besoin, on fera le reste." Mais David Cameron, chef de la diplomatie britannique estime de son côté dans une interview accordée à la radio londonienne LBC que la RAF, l’armée de l’air britannique, ne pouvait pas défendre l'espace aérien ukrainien de la même manière qu’elle l’a fait pour Israël. Pour le ministre, "la seule chose qui doit être évitée c’est que des troupes de l'OTAN engagent directement des troupes russes".Toujours en Grande Bretagne, les parlementaires ont voté en faveur d'un projet controversé qui vise à envoyer au Rwanda certains demandeurs d'asile et The Guardian révèle que le Premier ministre Rishi Sunak débloquera la bagatelle de 50 millions de pounds - plus de 58 millions d’euros - à Kigali dès que la loi sera définitivement adoptée, à priori dans les jours qui viennent.Enfin, le journal L'Equipe pense que le PSG peut se qualifier ce soir contre le FC Barcelone si ses joueurs décident de "Tout donner". El Mundo Deportivo relaye la demande du Barça au Montjuïc de pousser les Blaugrana. Le vieux stade olympique est la résidence temporaire du club catalan car son enceinte habituelle, le Camp Nou, est en travaux depuis le début de la saison. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, vendredi 15 avril, l'attaque de l'Iran et de ses alliés lancée sur Israël, et la résistance d'Israël, aidée par ses alliés... Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Le risque d'escalade et d'embrasement du Moyen-Orient est à la Une de tous les journaux français, de Libération à La Croix, en passant par Le Figaro, qui évoque la piste américaine pour "modérer la riposte israélienne". L'Humanité, plus docte, titre sur  " L'impératif de désescalade".Dans la presse iranienne, comme Khabar e Jonoob, l'attaque est décrite comme une victoire et Israël comme un pays esseulé et sans défense, Etemad parle de "châtiment céleste sur Israël", Tehran Times de "victoire nette". Au contraire côté israélien, Haaretz estime que "Tenir tête à l’Iran est un coup majeur". Israel Yalom note l’implication d’autres pays dans la défense de l’Etat hébreu, appelle à l’établissement d’une alliance contre l’Iran et parle même d’une seconde chance inattendue pour Israël.Enfin, aux Etats-Unis, le Wall Street Journal cite un responsable américain : " La moitié des missiles balistiques lancés par l’Iran n’ont pas décollé ou sont tombés du ciel avant d’atteindre leurs cibles ; cela révèle à quel point ils sont faibles face à la menace militaire conventionnelle."Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce mercredi 10 avril, la présence, en France, d’un ressortissant turc, condamné à cinq ans de prison en Belgique, pour avoir préparé des assassinats. Les témoignages de photographes palestiniens couvrant la guerre à Gaza. Des nouvelles du partenariat entre Paris et Riyad pour développer le patrimoine archéologique d’Al-Ula, une oasis dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite. Et la tentative d’un gardien de musée d'obtenir ses 15 minutes de gloire. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, les révélations du Point sur la présence, en France, d’un ressortissant turc, condamné il y a deux mois à cinq ans de prison en Belgique, pour avoir préparé des assassinats. D’après le magazine, Zekeriya Celikbilek, qualifié "d’homme de main d’Ankara", et que l’on voit photographié dans les locaux de l’ambassade turque à Paris aux côtés de l’ancien ambassadeur Ismaïl Hakki Musa, a été condamné pour avoir cherché à "liquider" deux figures de la lutte des Kurdes exilées à Bruxelles. Le Point s’étonne qu’en dépit de cette condamnation, cet homme n’ait pas été inquiété en France, où il a déjà été entendu comme témoin dans l’enquête sur les homicides de trois militantes kurdes à Paris, en 2013.Dans la presse, également, les témoignages de reporters palestiniens couvrant la guerre à Gaza, où aucun reporter étranger n’est autorisé à entrer librement.À l’occasion des six mois du conflit, le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU a réalisé un essai ­photographique collectif – un projet auquel s’est associé Libération, qui publie 14 de ces clichés, dont celui de Belal Khaled, pris le 20 décembre dernier à l’hôpital Nasser, des proches éplorés d’un jeune garçon appelé Diya’a, tué par une frappe israélienne après être sorti de chez lui pour aller chercher du bois. "Chaque photo que nous prenons hante nos cœurs. Mais c’est la seule manière pour nous de témoigner de notre quotidien", témoigne Mariam Abu Dagga. Selon Reporters sans frontières, plus de 100 journalistes ont été tués en six mois, le conflit le plus meurtrier pour les journalistes, ces dernières années.Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Pais, Waël Dahdouh, qui dirige le bureau de la chaîne qatarie Al Jazeera dans l’enclave palestinienne et a perdu une partie de sa famille dans le conflit, accuse Israël de "tuer délibérément" les journalistes palestiniens, pour qu'ils cessent de documenter la guerre. Lui aussi est journaliste, juif, et Américain : Peter Maas, qui a couvert la guerre en Bosnie dans les années 90, dit dans The Washington Post, "reconnaître les crimes de guerre quand il les voit". "Quand Israël bombarde et tire sur des civils, bloque l’aide alimentaire, attaque des hôpitaux et coupe l’approvisionnement en eau, je me souviens des outrages auxquels j’ai assisté en Bosnie", écrit-il.Un mot, aussi, du partenariat entre Paris et Riyad pour développer le patrimoine archéologique d’Al-Ula, une oasis dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite. La Croix raconte les méandres de ce partenariat signé en 2018, présenté, au départ, comme "un beau coup pour la diplomatie culturelle française", à l’image de ce qui a été fait avec les Émirats arabes unis pour le Louvre d’Abu Dhabi. Un projet annonciateur de "beaux marchés" pour les entreprises hexagonales – sauf que "le rôle majeur" promis à la France semble s’être considérablement réduit au fil du temps. Une situation attribuée, entre autres, par "un connaisseur" du dossier, à la "naïveté" de Paris, qui n’aurait pas "compris" que le prince héritier Ben Salmane "voulait donner une cerise à la France, mais pas tout le gâteau".À la rubrique "Art et patrimoine", toujours, quoique dans un registre plus léger, le Süddeutsche Zeitung rapporte qu’un employé d’un musée de Munich, visiblement soucieux d’obtenir ses 15 minutes de gloire a profité de sa fonction pour accrocher l’un de ses propres tableaux dans une partie de la galerie dédiée à l'art moderne et contemporain, où se trouvent notamment des œuvres, justement, d’Andy Warhol. Hélas pour lui, son initiative lui a valu d’être licencié. "Qualis artifex pereo!", s’était exclamé Néron, l’empereur romain, "Quel artiste meurt avec moi !".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, mardi 9 avril, le retour des habitants de Khan Younes, après le retrait des troupes israéliennes du sud de la bande de Gaza. Un appel à un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave palestinienne. Un fait divers, en France, présenté comme un "crime d’honneur", et dont les auteurs présumés sont des mineurs. Et l’éclipse solaire, hier, aux Etats-Unis, à laquelle ont assisté des millions d’Américains. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, le retour des habitants de Khan Younes, après le retrait des troupes israéliennes du sud de la bande de Gaza. Après six mois de bombardements intenses, ces habitants font face à la "dévastation" de leurs foyers : "Une image qui crie, qui implore un cessez-le-feu immédiat", titre ce matin The Independent, quotidien britannique. Dans une tribune publiée par Le Monde, les présidents français et égyptiens, et le roi de Jordanie, exigent le respect des résolutions de l’ONU en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération de tous les otages aux mains du Hamas, mais aussi de la mise en place d’"un accès sécurisé, sans entrave et élargi" à Gaza, pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Emmanuel Macron, Abdelfattah al-sisi et Abdallah II de Jordanie, mettent aussi en garde Israël contre "les conséquences dangereuses" d’une offensive à Rafah, où plus de 1,5 million de personnes ont trouvé refuge.L’ONU, dont la Cour internationale de justice a été saisie par le Nicaragua, qui accuse l’Allemagne de "faciliter la commission d’un génocide" en raison, notamment, de son soutien militaire et politique à Israël. Ces accusations sont rejetées par Berlin et Die Zeit estime que les termes de  "complicité de génocide" reposent "sur des bases fragiles, au regard des faits comme du droit". De son côté, le Frankfurter Allgemeine Zeitung relève que la plainte nicaraguayenne a été déposée début mars, "un jour après la parution du rapport d’un groupe indépendant des Nations unies, présidé par un Allemand, sur la situation de ce pays d’Amérique centrale", actuellement dirigé d’une main de fer par Daniel Ortega et faisant fait partie, selon le journal, d’un "bloc de pays hostiles à l’Occident", dont feraient également partie la Russie, l’Iran et la Chine. Pour le Süddeutsche Zeitung, l’enjeu autour de cette plainte est plus large : savoir si la position allemande est tenable, alors que le soutien international à Israël s’étiole un peu plus chaque jour, l’assistance inconditionnelle du gouvernement allemand à l’Etat hébreu apparaissant de plus en plus comme "une erreur aussi grave qu’impardonnable, selon plusieurs observateurs dans le monde, qui portent sur la politique d’Israël un regard nettement plus critique que Berlin". Des points de vue relayés par Courrier International.Dans la presse, également, le choc, en France, après la mort, la semaine dernière, d’un collégien battu à mort par 4 jeunes hommes, pour un différend à propos de la soeur de l’un d’entre eux. Alors que les obsèques de cet adolescent de 15 ans, Shemseddine, ont lieu aujourd’hui, La Croix s’interroge sur le terme de "crime d’honneur" employé par plusieurs médias. Le quotidien rappelle que cette notion a disparu de la législation française en 1791 et a interrogé Thomas Sauvadet, un sociologue spécialiste des bandes de jeunes. Celui-ci explique que la notion de "crime d’honneur" est "intrinsèquement liée à l’absence ou à une rupture avec la protection de l’État", dont "découle une nécessité de s’autodéfendre par la violence" - un type de rapport entretenu, notamment, "par des personnes issues de l’immigration pakistanaise ou afghane", et exprimant aussi un réel "machisme".La presse française souligne également la jeunesse des auteurs présumés, dont trois sont des mineurs. Le Figaro, qui évoque un "rajeunissement" des auteurs de violences, s’alarme des chiffres de l’Education nationale, qui montrent une augmentation des "incidents graves" au collège mais aussi en primaire, entre 2022 et 2023. Le phénomène n’est toutefois pas propre à la France. La Repubblica, quotidien italien, cité la mort de Shamseddine, mais aussi d’autres faits divers récents, ailleurs en Europe: le meurtre d’un sans-abri en Allemagne la semaine dernière, à Dortmund, par un garçon de 13 ans, ou encore l’arrestation, également la semaine dernière, en Finlande, d’un garçon de 12 ans ayant ouvert le feu sur des camarades d’école, dont l’un a été tué. Le journal italien relève aussi que "laviolence entre adolescents est devenue un thème de la campagne pour les Européennes" en France, où la droite et l’extrême-droite accusent le gouvernement de ne pas mettre fin à l'insécurité, en particulier chez les plus jeunes.On ne se quitte pas là-dessus. Impossible de vous dire à demain, sans mentionner l’enthousiasme déclenché outre-Atlantique par l’éclipse solaire, un spectacle de toute beauté, auquel des millions d’Américains ont assisté. "Un beau moment d’unité dans un pays déchiré", d’après The New York Times. Un événement qui a éclipsé, l’espace de qq minutes, la bataille pour la présidentielle - enfin presque, à en croire Ben Jennings, le dessinateur du Guardian, qui voit le soleil des Etats-Unis caché par Donald Trump.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 8 avril, l’annonce du retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. La crise diplomatique entre le Mexique et l’Equateur, après le raid, vendredi, de la police équatorienne contre l’ambassade mexicaine à Quito. Et l’engouement de la presse américaine pour l’éclipse solaire prévue aujourd’hui aux Etats-Unis. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, l’annonce du retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Le Jerusalem Post cite le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, qui a déclaré, hier, que ce retrait était destiné à "préparer la poursuite des missions", dont une opération à Rafah. Au même moment, des milliers d’Israéliens manifestaient à Jérusalem, devant la Knesset, pour exiger le retour des otages toujours aux mains du Hamas.Après six mois de guerre, le conflit semble loin d’être terminée, et The New York Times exprime "un inquiétant sentiment de déjà-vu". Le quotidien américain voit Israël "confronté à de nombreux défis semblables à ceux rencontrés par les Etats-Unis en Irak". Le quotidien américain, qui compare l’objectif de l’Etat hébreu d’éradiquer le Hamas à la volonté américaine de procéder à la "débaassification" de l’Irak, à la destruction du parti Baas, prévient que cette stratégie comporte le même risque : déboucher sur "l’anarchie" et "créer un vide" dangereux si Israël ne respecte pas l’obligation "juridique et morale" de fournir "un effort humanitaire à grande échelle pour nourrir à protéger les civils de Gaza". Gaza, semblable au bourbier irakien? C’est sans doute le cauchemar de l’armée israélienne. Mais qu’en est-il pour le Premier ministre de Netanyahu, qu’on retrouve dans un dessin de Morten Morland pour The Times, détournant une gravure du peintre Goya, intitulée "Le sommeil de la raison engendre des monstres". Un tableau pour mettre en garde contre la déraison et la passion du pouvoir.Dans la presse, également, la crise diplomatique entre le Mexique et l’Equateur, après le raid, vendredi, de la police équatorienne contre l’ambassade mexicaine à Quito, pour arrêter l'ancien vice-président équatorien, Jorge Glas, qui s'y était réfugié. La Jornada, quotidien mexicain, rapporte que Mexico a décidé de saisir aujourd’hui la Cour internationale de justice pour que celle-ci "ordonne à l’Equateur de réparer les dégâts" provoqués par cette intrusion dans ses locaux diplomatiques, en "violation flagrante du droit international". Le site d’info équatorien Primicias fait état, lui, de la décision de Quito de demander une réunion extraordinaire, demain de l’Organisation des Etats américains, pour "évoquer l’incident entre l’Equateur et le Mexique". Le site d’info mentionne plusieurs sanctions possibles contre l’Equateur, comme la suspension des relations bilatérales ou l’exclusion du Mercosur, l’accord de libre-échange sud-américain. Dans l’immédiat, le raid de la police équatorienne provoque une vague de condamnation globale, selon The Financial Times, qui cite les critiques des Etats-Unis, de l’Union européenne, "de nombreux pays d’Amérique latine" et du secrétariat général de l’ONU.Cette crise diplomatique majeure intervient dans un contexte électoral à la fois au Mexique et en Equateur. El Pais s’interroge sur l'impact de cette crise sur la campagne électorale au Mexique, où des élections législatives et présidentielle vont avoir lieu en juin. Le quotidien espagnol évoque la possibilité que l’incident provoque un réflexe de "rassemblement autour du drapeau", mais estime toutefois peu probable qu’il soit perçu comme une "menace" pouvant affecter directement les Mexicains ou modifier leurs intentions de vote, d’autant que "la politique étrangère n’a jamais été une question prioritaire dans les campagnes électorales au Mexique", selon le journal. Il en irait tout autrement en Equateur, d’après The New York Times,  qui explique que cette crise pourrait "s'avérer une aubaine politique pour le président équatorien Daniel Noboa", confronté, ces derniers mois, à une baisse de popularité dans un contexte de violence croissante, à quelques semaines d’un référendum pour renforcer la lutte anti-criminalité. Une consultation dont les résultats pourraient affecter ses chances de réélection l'année prochaine. Selon The NYT, la dispute avec le Mexique pourrait être "exactement ce dont Daniel Noboa a besoin": lui permettre de se présenter comme un homme à poigne, déterminé à lutter contre le crime et la corruption – dont est accusé l'ancien vice-président équatorien, Jorge Glas, objet du raid qui a mis le feu aux poudres.La presse américaine se passionne pour l’éclipse solaire prévue aujourd’hui aux Etats-Unis. The Washington Post livre la carte détaillée de la trajectoire sur laquelle il est possible de voir la projection de la lune sur la planète - une tache sombre allant du Mexique au Texas en direction de la côte est et du Canada. Mais la question fondamentale, c’est bien sûr de savoir ce qu’il faudra porter pour l’occasion. Des baskets argentées? Une combinaison spatiale? The New York Times recommande la couleur argentée, la transparence et le blanc - indissociables références de la mode à l’espace, depuis qu'André Courrèges et Paco Rabanne ont lancé des looks lunaires sur les podiums. Chacun fera selon son envie ou sa fantaisie, l’accessoire absolument indispensable étant bien sûr des lunettes d’observation. Attention les mirettes!Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une des hebdomadaires, le génocide du Rwanda, débuté en avril 1994, qui a profondément marqué l'Histoire mondiale. Trente ans plus tard, le pays semble s'être relevé de ce traumatisme, au point de devenir un modèle dans le domaine. Egalement au sommaire : des femmes brisent l’omerta sur les violences sexuelles dans l’armée française. Et les sportifs ukrainiens, qui continuent leur préparation pour les JO, malgré la guerre qui fait rage dans leur pays. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une des hebdomadaires, le Rwanda qui commémore ce weekend le trentième anniversaire du début du génocide. Un pays qui mène une réconciliation encore imparfaite et qui ne peut passer que par la justice. Le Nouvel Obs tire le portrait de ceux qu’on appelle "les Klarsfeld du Rwanda" : Alain et Dafroza Gauthier traquent les génocidaires depuis des années. Beaucoup de génocidaires se sont réfugiés en France dès 1994, ils seraient encore une centaine. C’est le cas notamment d’Eugène Rwamucyo, exilé en France, résident en Belgique. Il est soupçonné d’avoir activement participé au génocide. Grâce aux travaux des époux Gauthier, l’homme va être jugé en France, en vertu de la compétence universelle, après avoir été condamné par contumace au Rwanda à la perpétuité en 2007.La France, par la voix de son président Emmanuel Macron a reconnu une nouvelle fois sa responsabilité. Elle relance, par la même occasion, le débat sur le silence parfois complice de la communauté internationale.Les leçons du génocide rwandais n’ont pas été tirées, pour l’hebdomadaire britannique The Economist. Dévoilées aux yeux d’un monde entier horrifié à l’époque, on a pensé un peu rapidement que les images des massacres marqueraient la conscience commune, à tel point que les tueries de masse ne pourraient se reproduire sans l’intervention des forces étrangères. Mais The Economist rappelle qu’en Ethiopie, en Birmanie, au Soudan, en Syrie, au Yémen ou aujourd’hui à Gaza, les puissances mondiales ne font presque jamais rien pour protéger des millions de personnes des bombes et de la famine.La responsabilité de protéger les civils, un principe adopté à l’unanimité aux Nations unies en 2005, a implosé après l’intervention en Libye, décrite par The Economist comme le péché originel. La boite de pandore est ouverte. En 2013, quand Bachar Al-Assad utilise des armes chimiques sur des civils, le président américain de l’époque Barack Obama crée un précédent : il évoque une "ligne rouge", mais sans pour autant intervenir quand elle a été dépassée...Autre témoignage dans la presse hebdomadaire : celui d’une dizaine de femmes qui brisent l’omerta sur les violences sexuelles dans l’armée. Elles décrètent la fin du silence au sein de la "grande muette". C’est une nouvelle étape dans le mouvement #MeToo, assure Paris Match.Traumatisées, mais dignes, comme Ninon, 23 ans, broyée par le sentiment d’injustice. Agressée sexuellement par son supérieur il y a quelques années, elle a eu le courage de parler, elle et sept autres femmes, qui l’accusent notamment de viol. Mais en réponse, l’armée lui impose un nouveau commandant d’unité et surtout le silence vis-à-vis de "l’incident". Esseulée, Ninon enchaîne les arrêts maladies … jusqu’à être radiée en 2023 pour absences non régularisées. Dans le même temps, son agresseur, lui, a reçu une promotion! Une impunité généralisée rapporte Match : sur les 226 cas de violences sexuelles ou d’outrage sexistes signalés dans l’Armée en 2023, à peine la moitié a fait l’objet de sanctions disciplinaires.A découvrir enfin, le récit des entraînements des sportifs ukrainiens, qui continuent leur préparation en vue des JO et ce, malgré la guerre. Ce sont des champions qui rêvent des Jeux, à lire dans L'Express cette semaine. L'hebdomaire  nous plonge à Kiev, dans le quotidien des entraînements, menacés par un missile ou un drone. Plusieurs fois par jour, l’équipe de plongeon interrompt son entraînement pour se réfugier sous la piscine, dans les abris. La récupération, essentielle pour les sportifs, est, elle aussi, mise à mal par le stress et les réveils en sursaut dans l’écho des bombardements. L’espace aérien étant fermé, il leur faut plusieurs jours pour se rendre dans les compétitions préparatoires à l’étranger. Mais, pas question de renoncer. Pour Oleksiy, gagner une médaille olympique est un rêve : "Beaucoup de gens entendraient parler de l’Ukraine en bien", confie-t-il, lui qui veut prouver que l’on peut monter sur la première marche du podium, même quand son pays est en guerre.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce jeudi 4 avril, l’entretien téléphonique, hier, entre les ministres de la Défense français et russes. Leur première conversation depuis octobre 2022. Une rencontre avec des intellectuels cubains, qui veulent continuer à penser, malgré la répression et la propagande. Un grand reportage sur le "Mur des sables" au Sahara occidental, aux confins du Maroc et de l’Algérie. Et le célèbre scooter de François Hollande aux enchères. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, l’entretien téléphonique, hier, entre les ministres de la Défense français et russes. La première conversation entre Sébastien Lecornu et Sergueï Choïgou depuis octobre 2022. D’après Le Figaro, ce coup de fil, à l’initiative de Paris, prouve que la France "n’a pas totalement renoncé à maintenir un lien avec la Russie", avec laquelle elle "reste disposée à continuer le partage de renseignement en matière de contre-terrorisme", presque deux semaines après l’attentat de Moscou et à moins de quatre mois des JO de Paris. La question de l’Ukraine a également été abordée. Si l’on ne connaît pas les détails de cet échange, nos confrères de RFI indiquent qu’il a surtout montré "la mésentente" persistante entre les deux pays, Moscou évoquant "une disposition à dialoguer sur l'Ukraine", ce que Paris dément "catégoriquement"... La France rappelle aussi, de son côté, qu'elle "ne dispose d'aucune information permettant d'établir un lien entre (l’attentat de Moscou) et l'Ukraine" - ce à quoi les Russes répliquent, en disant espérer que "les services secrets français" ne sont pas impliqués dans cette attaque.La Russie, que les services de renseignement américains assurent avoir alerté du risque d’attentat à Moscou. The Financial Times, le quotidien britannique, affirme que ces alertes de menace imminente du groupe Etat islamique ont été "minimisées par les services de sécurité russes", qui, "au lieu de répondre à ces mises en garde", auraient "accusé les États-Unis de soutenir eux-mêmes l’organisation" et "livré à la CIA leur propre liste de terroristes présumés : des dissidents russes vivant en exil en Europe".Des dissidents russes aux dissidents cubains. A La Havane, Libération a rencontré des intellectuels qui veulent continuer à penser, malgré la répression et la propagande. D’après Libé, le musellement des dissidents s’est renforcé après les grandes manifestations de juillet 2021. Une répression qui s’ajoute aux graves difficultés économiques, dont témoigne, notamment, l’essayiste Roberto Zurbano. "On n’a plus le temps de penser, à cause de la situation économique du pays. Il faut faire la queue pour acheter à manger, trouver une combine pour gagner quelques sous", raconte-t-il. Roberto Zurbano parvient, malgré tout, à s’extirper des soucis quotidiens pour réfléchir sur la société dans laquelle il vit, son racisme et son machisme. Très loin des diatribes anti-"yankees", anti-impérialistes du régime, cet intellectuel décrit Cuba comme une "plantation invisible", où "les femmes noires ont le même rôle qu’elles avaient quand elles étaient esclaves: nettoyant les toilettes, travaillant en cuisine ou vendant des fleurs en costume d’esclave", dans La Havane historique.A lire, également, ce matin, le grand reportage de La Croix au Sahara occidental, aux confins du Maroc et de l’Algérie. Sur ce territoire disputé depuis 48 ans par le Maroc et le Front Polisario, mouvement indépendantiste, soutenu par l’Algérie, le peuple sahraoui vit de part et d’autre d’une frontière qui sépare des milliers de familles. Ce "Mur des sables", érigé par le Maroc dans les années 80, est décrit comme un complexe "colossal" de 2 700 kilomètres de long, gardé par 100 000 soldats marocains et protégé par quelque 10 millions de mines antipersonnel. Un mur qui a "littéralement fissuré l’espace et le temps", d’après La Croix, qui raconte comment les Sahraouis tentent, malgré tout, de maintenir ou de nouer les contacts, de part et d’autre du "Mur des sables".Du sable au bitume. Sa traversée du désert à lui serait-elle enfin terminée? Deuxième personnalité politique préférée des Français à en croire un récent sondage, l’ancien président François Hollande revient sur le devant de la scène avec un livre - et son célèbre "scooter de l’amour", comme le nomme malicieusement Le Figaro. Le journal annonce la vente aux enchères du scooter sur lequel l’ex-président de la République avait été photographié par un paparazzi en 2014 devant l’immeuble de l’actrice Julie Gayet, photo qui avait déclenché un vaudeville politico-médiatique. Prix de départ : 10 000 euros…Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce mercredi 3 avril, l’indignation provoquée par la mort, lundi, à Gaza, de sept humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen, dans des frappes israéliennes. L’émoi est particulièrement vif au Royaume-Uni et en Espagne, dont étaient originaires trois des humanitaires tués, ainsi que le fondateur de l’ONG, le chef hispano-américain José Andres. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, l’indignation provoquée par la mort, lundi, à Gaza, de sept humanitaires de l’ONG américaine World Central Kitchen, dans des frappes israéliennes.Fait suffisamment rare pour être relevé, l’événement fait la une, mercredi matin, de la presse conservatrice israélienne, habituellement réticente à évoquer les morts civiles à Gaza. "Le monde veut des réponses pour la mort des travailleurs humanitaires" : le Jerusalem Post fait état de l’ouverture d’une enquête par l’armée israélienne pour faire la lumière sur ce "meurtre désastreux, commis par erreur". Plus rare encore, le très à droite et pro-Netanyahu Israël Hayom, montre le toit de l’un des véhicules où se trouvaient les humanitaires, éventré par l’un des trois missiles tirés par un drone israélien. Le journal, qui qualifie les faits d’"incident", fait état du "prêche" du président Joe Biden sur l’obligation pour Israël, de protéger les humanitaires.L’indignation est particulièrement vive au Royaume-Uni, dont étaient originaires trois des humanitaires tués. The Daily Express précise que les trois hommes, James Henderson, John Chapman, ainsi que James Kirby étaient tous d’anciens militaires. "Tués pour avoir tenté de nourrir des enfants mourant de faim", s’indigne The Daily Mirror, qui dénonce "une attaque sans pitié". D’après The Guardian, la mort des humanitaires de World Central Kitchen a conduit plusieurs autres ONG à suspendre leurs opérations à Gaza. Le quotidien britannique revient aussi sur le témoignage de neuf médecins ayant travaillé à Gaza – dont huit volontaires étrangers. Ces médecins racontent un "flux constant" de blessés, dont des enfants et des personnes âgées, arrivant "avec des blessures par balle à la tête ou à la poitrine", ce qui laisse penser, selon eux, que ces victimes pourraient avoir été directement ciblées par des snipers israéliens.L'événement a également suscité l'indignation en Espagne, d'où est originaire le fondateur de World Central Kitchen, José Andres. El Pais rappelle que le chef hispano-américain avait fondé son association en 2010, au moment du tremblement de terre en Haïti, pour venir en aide aux victimes de catastrophes naturelles. Dix ans plus tard, son ONG intervient également auprès des victimes des guerres, en Ukraine, comme à Gaza, où elle avait commencé à acheminer de l'aide il y a un mois, via un couloir maritime au départ de Chypre, en collaboration avec l'organisation caritative espagnole Open Arms. El Mundo, de son côté, critique la réaction du Premier ministre israélien, qui a déclaré, au lendemain de la mort des humanitaires : " Malheureusement, il s’est produit un incident tragique, nos forces ayant frappé de façon non intentionnelle des innocents dans la bande de Gaza. Cela arrive dans une guerre".Haaretz, le journal de gauche israélien, a une autre explication. Le quotidien affirme que les sept humanitaires ont été tués "parce que les officiers sur le terrain font ce qu’ils veulent". "L'armée israélienne et le ministère de la Défense assurent que le meurtre des travailleurs humanitaires est le résultat d'une mauvaise coordination, mais des sources au sein de l'armée israélienne réfutent ces explications, et affirment que l'incident est dû au fait que chaque commandant fixe les règles lui-même", accuse le journal. Haaretz, qui demande une nouvelle fois mercredi matin, la fin de la guerre à Gaza. The Guardian, qui évoque l'attaque contre le convoi humanitaire, mais aussi l'assassinat de responsables de la force Al-Qods iranienne dans des locaux diplomatiques en Syrie et le raid dévastateur de Tsahal dans l’hôpital Al-Chifa de Gaza, estime que ces faits prouvent qu'Israël "ne fait aucun cas ni de ses alliés ni de leurs critiques". Les alliés d’Israël, que le quotidien britannique presse des traduire enfin en actes leur indignation.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 2 avril, les frappes qui ont touché, hier, le consulat iranien de Damas, en Syrie. Une attaque attribuée à Israël et qui a tué, notamment, deux commandants de la force Al-Qods, la branche extérieure des Gardiens de la révolution. Une enquête sur le mystérieux "syndrôme de La Havane". Une affaire de violence policière présumée en Espagne. Et un témoignage inédit sur le problème des commotions cérébrales dans le football. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, les frappes qui ont touché, hier, le consulat iranien de Damas, en Syrie. Une attaque attribuée à Israël et qui a tué, notamment, deux commandants de la force Al-Qods, la branche extérieure des Gardiens de la révolution. Le journal iranien Khorasan revient sur la mort du général Mohammad Reza Zahedi et de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haj Rahimi, "deux martyrs d’une attaque du régime sioniste", accusé d’avoir "violé toutes les règles diplomatiques et les lois internationales". Israël, qualifié par le Tehran Times, de "régime voyou". A la Une du quotidien iranien, qui demande à ce que l’Etat hébreu "paie" pour ces assassinats, une photo montrant la destruction de la section consulaire, qui jouxtait l’ambassade iranienne, où trône toujours un portrait géant du général Qassem Soleimani – l’ancien commandant de la force Al-Qods, tué par un drone américain en Irak en 2020. Selon le site d’opposition Iranwire, le général Zahedi, soupçonné d’avoir joué "un rôle crucial dans la fourniture au Hezbollah libanais de missiles de fabrication iranienne", aurait aussi été un acteur-clé de la répression des manifestations anti-régime, de 2017 à 2019.L’attaque d’hier est sans précédent depuis le début de la guerre à Gaza : c’est la première fois qu’Israël tue des Iraniens sur un territoire iranien. The New York Times cite "quatre responsables israéliens, s'exprimant sous couvert d'anonymat", qui confirment que l’Etat hébreu est bien à l'origine de cette attaque, mais nient le statut diplomatique du bâtiment ciblé, qu’ils présentent comme "un avant-poste des Gardiens de la révolution", ce qui en aurait fait, selon eux, "une cible militaire légitime". Ces explications ne convainquent pas Haaretz. Le quotidien de gauche israélien, qui évoque un "coup sévère" porté à l’Iran et au Hezbollah, estime que l’Etat hébreu a "constamment augmenté" le prix exigé de ses adversaires sur le front nord depuis le début de la guerre à Gaza et jusqu’à cette attaque, présentée comme un "tournant dangereux". "Israël fait le pari de l’escalade : la guerre est-elle devenue inévitable?": au Liban, L’Orient Le Jour affirme que "ces développements ne peuvent pas être séparés des pressions américaines pour empêcher Israël de lancer une opération terrestre à Rafah, remplacée par des assassinats ciblés et des opérations militaires intermittentes".Dans la presse, également, des révélations sur le "syndrome de La Havane", subi depuis plusieurs années par des dizaines de diplomates américains. Ce mystérieux "syndrome", qui aurait touché dès 2016 des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba affirmant être frappés de migraines, de vertiges, de nausées, et de troubles de la vision, a entraîné beaucoup de spéculations. D’après l’enquête menée par plusieurs médias internationaux, dont le magazine allemand Der Spiegel, "des éléments" indiqueraient que ces "incidents anormaux de santé" pourraient avoir été provoqués par "des armes à énergie dirigée", "maniées par des membres de l’unité 29155" du GRU, le service de renseignement militaire russe chargé des opérations à l’étranger. Le Kremlin dément ces accusations, mais The Washington Post, qui rappelle que les agences de renseignement américaines ont conclu qu’"il (était) très peu probable qu’un adversaire étranger soit responsable" de ces problèmes de santé, leur demande de "regarder à nouveau", notamment parce qu’il est avéré que l'unité 29155 "a expérimenté exactement le type de technologie militaire" suggéré par les experts comme étant une cause plausible, à savoir: des "armes acoustiques non létales", concrètement, des "dispositifs à énergie dirigée basés sur le son et les radiofréquences".Un mot, également, de l’émoi provoqué en Espagne par la diffusion d’une vidéo montrant deux hommes noirs frappés par des policiers à Madrid. D’après El Pais, cette intervention pour le moins musclée a eu lieu vendredi dernier dans le quartier populaire de Lavapies et a déclenché une enquête du ministère de l'Intérieur, après que des plaintes ont été déposées par plusieurs organisations antiracistes accusant les forces de l’ordre de violences policières. "Violences policières contre les noirs, insultes racistes dans le football": "Quel est le problème du racisme en Espagne?" : le journal argentin Clarin fait état d’un sondage selon lequel 37 % des personnes noires vivant en Espagne disent avoir subi des discriminations ou avoir été victimes  de racisme au cours des 5 dernières années. Un fléau qui n’épargne pas les joueurs de la Liga. Le journal mentionne le dernier incident en date, les insultes subies samedi dernier par Marcos Acuna, le joueur argentin du FC Séville, traité de "singe" par des supporters. Un incident qui ne constitue pas non plus un fait isolé dans le foot espagnol, comme en témoignent les 18 plaintes pour insultes racistes déposées par le Brésilien Vinícius Júnior, du Real Madrid.A la rubrique "football", toujours, le témoignage inédit, publié par L’Equipe, du défenseur de Manchester United Raphaël Varane. Le joueur confie avoir subi des commotions cérébrales en plein match, aux conséquences directes sur sa santé et ses performances. L’ancien international français exprime ses inquiétudes à propos d'un danger encore méconnu dans le milieu du football, sur lequel il dit vouloir libérer la parole pour protéger la santé des joueurs. "Personnellement, je ne sais pas si je vivrai jusqu'à 100 ans, mais je sais que j'ai abîmé mon corps", témoigne-t-il. "Il faut que les dangers du jeu de tête soient inculqués sur tous les terrains de foot amateur et chez les jeunes".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce lundi 1er avril, la victoire de l’opposition aux élections municipales en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a reconnu, dimanche soir, la défaite de son parti, l’AKP. La fin en Israël de l’exemption des Juifs ultra-orthodoxes du service militaire. La conscription en Russie et en Ukraine. Et des vols dans la section presse d’Air Force One, l’avion du président des États-Unis. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, la victoire de l’opposition aux élections municipales en Turquie, où le président Recep Tayyip Erdogan a reconnu, dimanche soir, la défaite de son parti, l’AKP."Explosion du vote contestataire", concède ce lundi matin le journal officiel Türkiye, qui fait état de la victoire du principal parti d’opposition. Le CHP, social-démocrate, devance l’AKP de près de deux points, conserve ses fiefs d’Istanbul et d’Ankara, mais rafle aussi de nouvelles municipalités, comme Bursa, dans le nord-ouest et acquise à l’AKP depuis 2004. Cumhuriyet, le principal journal d’opposition, évoque un vent du "renouveau" soufflant sur la Turquie et présente ces résultats comme un "carton rouge" adressé au gouvernement, sanctionné pour sa responsabilité dans "la grave crise économique" actuelle. Cumhuriyet estime que la victoire d’Ekrem İmamoğlu à Istanbul et celle de Mansur Yavaş à Ankara peuvent être interprétées "comme des signe avant-coureurs des changements à venir sur la scène politique turque d’ici la présidentielle" de 2028.Une analyse semblable à celle de la presse étrangère. Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui parle de "débâcle électorale" pour Recep Tayip Erdogan, confirme que ces résultats, "étonnamment clairs", pourraient augurer d’un "bouleversement politique" en Turquie, où les électeurs ont exprimé leur "grand mécontentement face à une inflation élevée", tournant autour de 67 %, et où le salaire minimum "ne suffit même plus à nourrir correctement une famille, encore moins à payer le loyer et l’habillement". "Le coup dur porté par les grandes villes à Erdogan": The Financial Times, quotidien britannique, annonce "une défaite retentissante" pour le président turc, victime d’un "revirement radical" depuis la présidentielle de l’année dernière, marquée par la nette victoire de Recep Tayyip Erdogan, malgré l’alliance, à l’époque, des six principaux partis d’opposition.Dans la presse, également, la fin, ce lundi, en Israël de l’exemption des Juifs ultra-orthodoxes du service militaire. Cette question très sensible de l’exemption de service militaire des "haredim", les étudiants fréquentant les écoles religieuses, les "yeshivot", est débattue en Israël depuis des années et s’est trouvée renforcée depuis la guerre à Gaza, au point de devenir un casse-tête pour le gouvernement de Benyamin Netanyahou. Celui-ci compte deux formations ultra-orthodoxes dans sa coalition, mais d’après Haaretz, ces dernières ont fait savoir qu’elles ne feront pas de la fin de l’exemption du service militaire pour les haredim un "casus belli", un motif pour faire tomber son gouvernement. Le Jerusalem Post n’exclut pas que le Premier ministre soit capable de trouver un compromis susceptible d’obtenir "le soutien d’une majorité à la Knesset", solution qui permettrait à "la situation existante de se maintenir sous une forme ou une autre, pendant au moins encore quelques années", selon le journal. Pour le Yediot Aharonot, ce compromis pourrait rejoindre la récente proposition du chef du commandement central de l'armée israélienne, le général Yehuda Fox, qui a présenté un plan pour tenter de résoudre "la crise croissante des effectifs militaires et recruter les ultra-orhodoxes", en les affectant à la protection des colonies en Cisjordanie, sans les incorporer à l’armée israélienne.Le service militaire, dont il est aussi question dans le décret signé Vladimir Poutine, qui a été publié hier. Courrier International fait état d’un appel à la conscription de quelque 150 000 Russes de 18 à 30 ans d’ici le 15 juillet. Officiellement, il n’est pas question de combattre en Ukraine, mais selon plusieurs médias britanniques cités par le magazine,  dont le journal The Independent, ce nouvel appel montrerait une volonté du Kremlin de "renforcer les forces russes sur le front de la guerre en Ukraine et de réaliser de nouvelles avancées", à un moment où les pertes russes "semblent s’être envolées", selon le journal allemand Merkur Münchner, qui affirme que Moscou aurait perdu 3 000 soldats pour chaque avancée de 2,5 kilomètres dans la région d’Avdiïvka, perdue par l’Ukraine le 17 février. Côté ukrainien, le journal El Pais rapporte que des dizaines d'unités militaires misent actuellement sur des campagnes publicitaires dans les rues et sur les réseaux sociaux, pour tenter de convaincre les Ukrainiens de s'enrôler, sans attendre d'y être contraints par la loi. D’après le quotidien espagnol, l’armée ukrainienne aurait besoin "de toute urgence" de 500 000 nouveaux soldats, selon l’estimation faite au mois de janvier par l'ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valerii Zaluzhni.Avant de vous dire à tout demain, je vous propose de jeter un cil à La Repubblica. Le journal italien raconte qu’un récent inventaire d'Air Force One, l’avion des présidents des États-Unis, et donc actuellement de Joe Biden, a révélé que plusieurs objets avaient disparu de la partie de l’avion réservée à la presse : des taies d'oreiller, des verres et de jolies assiettes à bordure dorée. Ce qui a obligé l'Association des correspondants de la Maison Blanche, à envoyer un mail pour rappeler aux journalistes qu’il est interdit d’emporter les objets appartenant à l'avion présidentiel, même si ça fait des souvenirs rigolos. Pas très chic.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). 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A la Une de la presse, ce jeudi 28 mars, les réactions, en France au départ à la retraite anticipée du proviseur d’un lycée parisien, menacé de mort sur les réseaux sociaux après une altercation avec une élève, à laquelle il avait demandé de retirer son voile. Les doutes émis sur l’efficacité des opérations "place nette XXL", contre le trafic de drogue. Une proposition de loi contre la "discrimination capillaire". Et la découverte d’un "héripompon" au Royaume-Uni. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse en France, les réactions au départ à la retraite anticipée du proviseur d’un lycée parisien, menacé de mort sur les réseaux sociaux après une altercation avec une élève, à laquelle il avait demandé de retirer son voile. "Proviseur menacé de mort : l’affaire de trop?", le journal local La Dépêche du Midi rappelle que la loi du 15 mars 2004, stipule que "le port de signes ou tenues (manifestant) ostensiblement une appartenance religieuse est interdit dans les écoles, les collèges et les lycées publics". Le Parisien/Aujourd’hui en France voit l’école "reculer" sur le front de la laïcité et de l’autorité, à cause de la "multiplication des incidents et agressions", contre des chefs d’établissement. "Des assauts qui devraient inciter à la résistance plutôt qu’à une retraite collective", selon le journal.Le Figaro accuse l’Education nationale d’avoir cherché à "maquiller" le départ précipité du proviseur de Ravel en départ pour "convenance personnelle" et accuse, l’Etat d’avoir "capitulé, sombré par sa couardise face à l’idéologie islamiste". Interrogés par Libération, des chefs d’établissement, évoquent, eux, un événement "à la marge" mais aussi leur "solitude permanente" lorsqu’il s’agit de faire appliquer la loi sur les signes religieux - même s’ils reconnaissent qu’un effort a été fait dans ce domaine depuis l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020.Dans la presse, également, les interrogations sur l’efficacité des opérations "place nette XXL" menées actuellement un peu partout en France pour lutter contre le trafic de drogue. La Croix fait état des critiques émises par "de nombreux acteurs sur le terrain", notamment de policiers et de magistrats. Le journal chrétien rappelle que ces opérations, orchestrées et "largement médiatisées" par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin consistent à "déployer durant quelques jours les forces de l’ordre dans des quartiers touchés par le trafic", autrement dit, de procéder à des opérations "coup de poing" dans un contexte où les homicides ou tentatives d’homicide liés à au trafic de drogue ont explosé : 315 en novembre dernier, soit 57% de plus que l’année précédente, la ville la plus touchée restant de loin Marseille, avec 47 morts en 2023, mais cette violence n’épargne plus, des villes moyennes, comme Rennes ou Dijon.Un mot, aussi, d’une proposition de loi examinée cette semaine à l’Assemblée nationale sur la "discrimination capillaire". Les députés vont-ils se crêper le chignon à propos de ce texte défendu par Olivier Serva, un député de Guadeloupe, qui juge que la France est en retard sur le sujet, comparé à des pays comme les États-Unis et la Grande-Bretagne? Le site de France 24 précise que cette proposition de loi vise notamment les moqueries, le harcèlement ou encore la discrimination à l’embauche en raison de "la coupe, la couleur, la longueur ou la texture (des) cheveux".À lire aussiDes cheveux "pas professionnels" ? La discrimination capillaire en débat à l'AssembléeInterrogé par Libération, Olivier Serva cite un sondage réalisé aux Etats-Unis, d’après lequel deux femmes noires sur trois affirment avoir dû changer de coupe de cheveux pour postuler à un entretien d’embauche - une problématique qui ne toucherait pas que les Noirs, puisque ce sondage indique, également, qu’une femme blonde sur trois soutient avoir été obligée de se teindre ses cheveux en brun pour paraître plus intelligente et progresser dans l’entreprise, et qu’il en serait de même pour les roux. D’après cet élu, le sujet serait donc susceptible de toucher une majorité de Français.Certains jugent toutefois cette proposition de loi… un peu tirée par les cheveux. Le Point est assez remonté : "La guerre est aux portes de l'Europe, le niveau scolaire s'effondre, la santé économique du pays est franchement préoccupante. Mais, heureusement, nos glorieux députés travaillent sur les vrais problèmes de l'époque : ils ont adopté hier en commission un article de loi visant à pénaliser la discrimination capillaire - ça n'est absolument pas une blague", cingle le magazine. Le débat dépasse même les frontières hexagonales. Le journal conservateur italien Il Foglio se demande s’il est bien nécessaire de couper les cheveux en quatre et d’ajouter cette nouvelle loi à "l’éléphantesque machine réglementaire" française, qu’il estime déjà être un "solide rempart" contre les discriminations.Toujours à la rubrique "discriminations", du côté des Nations unies, cette fois. The Guardian, le quotidien britannique, rapporte que l’Arabie saoudite a été choisie pour présider la commission de l'ONU censée promouvoir "l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes", en dépit des protestations de plusieurs ONG, qui ont rappelé le bilan "épouvantable" du royaume dans ce domaine.On ne se quitte pas là-dessus. Le Parisien/Aujourd’hui en France rapporte qu’une femme d’une soixantaine d’années a apporté ce qu’elle pensait être un bébé hérisson esseulé auprès d’un refuge près de Manchester. Mais les sauveteurs ont découvert que cette bienfaitrice avait en réalité confondu la bestiole… avec un bonnet. Les bénévoles de l’hôpital pour animaux sauvages qui ont recueilli le bonnet, ont pris les choses avec humour et proposé d’appeler cette nouvelle espèce "Héripompon". Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 26 mars, la victoire de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle sénégalaise. L'opposant l’a emporté dès le premier tour, dimanche. La multiplication des atteintes à la liberté de la presse dans la Tunisie de Kaïs Saïed. Le débat, en France sur la taxation des "superprofits" pour réduire le déficit public. Et les communes de moins de 2000 habitants vent debout contre l’obligation de donner des noms à chacune de leur rue et des numéros à chaque habitation. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse sénégalaise, la victoire de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle. Le candidat du principal parti d’opposition l’a emporté dès le premier tour, dimanche. "Dîtes désormais «son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye »", titre ce matin La Voix Plus. L’opposant de 44 ans, à peine sorti de prison et encore inconnu il y quelques mois, devient le cinquième président de la République du Sénégal. Un président qui a déjà présenté ses principaux chantiers pour les mois à venir et annoncé un gouvernement "composé de Sénégalais de l’intérieur et de la diaspora", d’après le journal Enquête, qui cite la réconciliation nationale, la refondation des institutions et l’allègement du coût de la vie parmi ses chantiers "prioritaires". Walf Quotidien, autre journal sénégalais cite encore, de son côté, la lutte contre la corruption.Cette élection est saluée par la presse ouest-africaine. Le Djély, site d’info guinéen, souligne "la jolie exception sénégalaise" dans une Afrique de l’ouest en proie aux coups d’Etat et exprime son "soulagement" et même sa "fierté" face à la décision d’Amadou Ba, le dauphin du président sortant Macy Sall, de reconnaître sa défaite. Plus lyrique, le site d’info burkinabé Wakat Sera va jusqu’à comparer Bassirou Diomaye Faye à "Madiba", le surnom de feu Nelson Mandela. Le nouveau président, "passé de la prison au Palais présidentiel, autrement dit, de la roche tarpéienne au Capitole" : pour Le Pays, la victoire du candidat du Pastef au premier tour ressemble surtout "à un vote-sanction des Sénégalais contre l’arbitraire" et les "turpitudes" du président sortant Macky Sall.Beaucoup de réactions aussi dans la presse européenne, française notamment. Le journal suisse Le Temps évoque "une victoire pour la démocratie" et "la soif de changement" de la population, que le nouveau président devra "apaiser" et "réconcilier". Le quotidien français Libération fait état de la "liesse" des Sénégalais, et du "bilan controversé" de Macky Sall, qui aurait "plombé" la candidature d’Amadou Ba. Dans un entretien au Monde, le politologue le  Gilles Olakounlé Yabi, confirme que la victoire de Bassirou Diomaye Faye est surtout "l’expression d’un profond sentiment d’exaspération vis-à-vis de la gouvernance de Macky Sall".Le Monde alerte, par ailleurs, sur les multiples atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de la presse dans la Tunisie de Kaïs Saïed. Le quotidien explique qu’un décret-loi, promulgué par le président en septembre 2022, officiellement pour lutter contre la diffusion de "fausses informations et rumeurs mensongères", a entraîné, depuis, des poursuites contre plusieurs journalistes et blogueurs. Ce texte, qui prévoit jusqu’à 10 ans de prison et une amende de près de 15 000 euros est notamment utilisé pour justifier les poursuites contre le journaliste Mohamed Boughalleb, actuellement en garde à vue "pour s’être interrogé sur la gestion des deniers publics par le ministère des Affaires religieuses", d’après Jeune Afrique. Le magazine parle d’une stratégie du pouvoir pour "augmenter la pression" et "briser la résistance des fortes têtes".Un mot, également, du débat, en France sur le déficit public, dont le chiffre officiel est annoncé ce matin. Le Huffington Post évoque des discussions tournant au "concours Lépine", le concours des inventeurs - du moins, du côté des oppositions, puisque le gouvernement, à commencer par le ministre de l’Economie et des Fiances Bruno Le Maire, s’oppose toujours au principe d’une taxe pour les entreprises réalisant des "superprofits" ou versant des "superdividendes". D’après Libération, l’idée commence toutefois à faire son chemin chez certains élus de la majorité, alors que la grande majorité des Français en serait déjà convaincue, à en croire un sondage publié par le journal - d’après lequel 65% des personnes interrogées plébiscitent une taxe temporaire sur les superprofits ou encore, se disent favorables à un nouvel impôt sur la fortune, à 52%.Les Français, dont une partie est vent debout contre l’obligation, pour les communes de moins de 2000 habitants de donner, désormais, des noms à chacune de leur rue et des numéros à chaque habitation. D’après Le Figaro, l’objectif est de "mieux localiser les habitations pour la fibre optique", d’aider les livreurs à s'y retrouver pour remettre les colis et surtout de faciliter la tâche des secours pour trouver la bonne adresse en cas d'intervention urgente. "Quand on nous dit, en pleine nuit : "c'est la maison du hameau qui a les volets verts", ce n'est pas simple d'arriver rapidement!", défend le porte-parole de la Fédération des sapeurs-pompiers. Le problème, c’est que ce changement a pour conséquence de faire disparaître les noms des lieux-dits, des noms d’usage parfois ancestraux, auxquels les habitants sont souvent très attachés, en particulier en Bretagne, où les défenseurs du breton sont particulièrement remontés, certains dénonçant même une "débretonnisation des campagnes". À Telgruc-sur-Mer, dans le Finistère, les habitants ont par exemple vu disparaitre certains de leurs noms de rue  au profit d'une incongrue "rue du Pélican". "Comme s'il y avait des pélicans en Bretagne!", se désole un certain Hervé Gwegen.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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