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Author: FRANCE 24

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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.

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À la Une de la presse ce jeudi 21 novembre, les crises s'accumulent pour le gouvernement de Michel Barnier, de plus en plus menacé de censure par le Rassemblement national. Une découverte archéologique exceptionnelle dans Notre-Dame pourtant passée inaperçue. Une immersion à 50° dans ce que pourrait être une journée d'été en 2050. Et la présentation par la famille Arnault de son projet pour la Paris FC. À la Une de la presse, les crises s'accumulent pour le gouvernement français. Fronde des agriculteurs, grèves des cheminots et des fonctionnaires, et risque de censure du gouvernement dans le vote du budget... Michel Barnier rhabillé pour l'hiver en Une de Libération.Marine Le Pen, représentée sous le trait de crayon de la dessinatrice Coco, agite de de plus en plus la menace d'une censure du gouvernement. Pourquoi maintenant, se demande le Parisien ? En raison d'une accumulation de facteurs : d'abord, le Rassemblement national, présenté comme faiseur de roi, ne se sent pas écouté par le gouvernement. "Jamais ils ne nous ont contacté, jamais ils n'ont répondu sur notre contre budget", proteste un proche de Marine Le Pen. Pour Le Figaro, les électeurs du Rassemblement national sont de plus en plus hostiles au gouvernement, selon les enquêtes d'opinion. Ne serait-ce pas, en plus, le meilleur moment pour appuyer sur le bouton ? Cela permettrait, selon le quotidien, d'allumer un contrefeu à l'approche du jugement rendu contre Marine Le Pen et son parti dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen. Dans la presse également, une découverte archéologique exceptionnelle, un trésor massif pour Libération. Elle a été faite dans le jubé de la cathédrale Notre-Dame, un mur qui séparait le choeur de la nef dans l'édifice au Moyen-Âge. Un millier de fragments de sculptures ont été découverts à seulement 15 centimètres en dessous du sol. On en a assez peu parlé à l'époque selon Libération, car au même moment, un cercueil, qui pourrait être celui du célèbre poète Joachim du Bellay, avait été retrouvé et avait concentré l'attention médiatique. Les fragments, aujourd'hui exposés au musée de Cluny, ont été enfouis au fil des époques, lors les modifications architecturales de la cathédrale. L'un des joyaux est à la Une de Libération : c'est un visage d'un Christ dormant, sculpté avec beaucoup de détails au début du XIIIe siècle. Il est encore en excellent état - fait rare, selon les archéologues. Mais le trésor reste incomplet : de nombreux morceaux sont toujours ensevelis sous l'édifice car les fouilles ont dû arrêtées pour permettre la réouverture de la cathédrale le plus vite possible. Elle est prévue le 8 décembre prochain. Nul ne sait donc quand le puzzle sera entièrement reconstitué.À la Une de la presse également, une expérience immersive dans une vie à 50° dans le Parisien. L'expérience est proposée pour quelques minutes aux Parisiens dans un camion stationné en plein coeur de la ville. À l'intérieur, 20% de taux d'humidité. Le corps se met à fonctionner en mode dégradé selon le Parisien : on est moins habile, moins lucide et la tête commence à tambouriner. Les cobayes sont en plus mis à l'épreuve : 10 minutes de tapis roulant dès le début pour simuler la vie de tous les jours, des jeux d'habileté physique et quelques énigmes, impossibles à résoudre dans le temps imparti selon les témoignages ! "Ce qui nous sauve, c'est qu'on sait que ça ne va pas durer toute la journée", assure un participant interrogé par le Parisien. En 2050 pourtant, ce devrait être une journée d'été comme une autre, si rien n'est pour enrayer le réchauffement climatique.Enfin, à la Une de la presse, la famille Arnault, l'une des plus grandes fortunes au monde, a présenté son projet pour le Paris Football Club, racheté pour "rendre à la société et au pays ce qui nous a été donné." "Il ne faut pas brûler les étapes", jure Antoine Arnault, le fils ainé de Bernard Arnault, "le but c'est de construire le meilleur centre de formation de France." Avec un mot d'ordre selon l'Équipe : l'humilité. Le nouvel actionnaire rêve d'en faire un "club à l'anglaise" et veut s'appuyer sur des "valeurs populaires" ...  À ceux qui y verraient une pique envers le PSG, dont les propriétaires qataris ont dépensé des centaines de millions d'euros depuis plus d'une décennie, circulez, il n'y a rien à voir. Le PSG est et restera un club ami ! Tellement ami, que le Paris FC a d'ores et déjà recruté Raï, ancienne légende du PSG comme ambassadeur du club et un certain Michel Denisot, l'ancien président du PSG, dans le conseil d'administration. De quoi irriter les supporters du principal club de la capitale ... en attendant que le Paris FC monte en Ligue 1,  pour assister peut-être à un tout nouveau derby enflammé.
À la une de la presse, ce mercredi 20 novembre, la suite des nominations des membres de la future administration Trump, où Linda McMahon occupera le poste de secrétaire à l'Éducation, la condamnation de militants prodémocratie hongkongais à de lourdes peines de prison, la déclaration, en France, du président du RN, Jordan Bardella, qui dit exiger "un casier judiciaire vierge" pour les candidats du RN, et le départ un peu prématuré de Rafael Nadal à la retraite. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, la suite des nominations des membres de la future administration Trump, où Linda McMahon occupera le poste de secrétaire à l'Éducation. D’après l’agence Associated Press, cette femme d’affaires qui a fait fortune dans le catch, les combats fictifs, est une fidèle de Donald Trump, présente depuis longtemps "dans (son) orbite tumultueuse, où elle a servi dans sa première administration et soutenu ses campagnes". Charge à elle, désormais, de diriger un ministère… que le candidat républicain a proposé… d’abolir. Autre nomination importante, ces dernières heures, annoncée par The Wall Street Journal, celle de l’ancien chirurgien star des plateaux télé Mehmet Oz, pour gérer l’assurance maladie "en étroite collaboration" avec Robert F. Kennedy Jr, le nouveau ministre de la Santé. "Un cabinet qui parle à l’Amérique" : le très conservateur Washington Times se réjouit de voir cette nouvelle équipe bientôt au travail et présente ces nominations comme la garantie que les promesses de Donald Trump seront mises en œuvre, notamment son engagement de "sécuriser les frontières" et de procéder à des "expulsions massives".Un enthousiasme peu partagé par la presse américaine. The Washington Post, qui évoque le cabinet "le moins orthodoxe de l’histoire américaine moderne", propose un classement des nominations "les plus risquées", les moins susceptibles d’être approuvées par le Sénat, dont Donald Trump a toutefois déjà assuré qu’il le contournera. Un "top four" qui inclut le secrétaire à la santé Robert F. Kennedy Jr., spécialiste des théories conspirationnistes, sur les vaccins, entre autres. En tête de ce classement, le futur procureur général, Matt Gaetz, visé par une enquête de la Chambre des représentants pour des relations sexuelles présumées avec une mineure, entre autres. Un dossier auquel "un pirate informatique non identifié" dit avoir eu accès, d’après The New York Times, qui précise le fichier informatique piraté contiendrait "le témoignage de la femme qui a déclaré avoir eu des relations sexuelles avec Matt Gaetz, alors qu’elle était mineure". The New York Times, qui estime que Donald Trump, lui-même reconnu coupable d’abus sexuels l’année dernière, "semble déterminé à engager une bataille contre le mouvement "MeToo" en choisissant des personnalités accusées d’agressions sexuelles, Matt Gaetz, mais aussi Robert F.Kennedy Jr., encore lui, et Pete Hegseth, le futur responsable du Pentagone.À lire aussiAdministration Trump : le choix Robert F. Kennedy Jr "affectera la vie de millions de personnes"La constitution de la nouvelle équipe Trump, est scrutée de près par la presse française, qui observe la formation de ce nouvel exécutif avec un mélange de fascination et de consternation, Le Canard enchaîné se moquant, comme à son habitude, de "l’équipe de dingos" autour du nouveau président. "L’Amérique va avoir besoin de solides garde-fous !", titre l’hebdo satirique. Le Figaro parle d’un "cabinet de guerre", d’un "attelage fracassant", dont la mission sera de prendre d’assaut "l’État profond" et d’assurer la "revanche" de Trump. "Ce n’est pas le triomphe de la folie ou de l’incompétence, ce "freak show" que certains dénoncent par facilité", prévient le journal : "C’est l’injonction de la loyauté et la stratégie du bulldozer".Dans la presse, également, la condamnation, mardi, à Hong Kong, de 45 militants prodémocratie à des peines de prison allant jusqu'à 10 ans pour "atteinte à la sécurité nationale". Le site Hong Kong Free Press annonce également la comparution, aujourd’hui, du magnat des médias et militant prodémocratie Jimmy Lai, détenu à l’isolement depuis 4 ans, dans le cadre d’un autre procès, mais toujours pour "atteinte à la sécurité nationale". The Guardian, le quotidien britannique, dénonce des condamnations qui "témoignent de la répression impitoyable d’une société civile autrefois dynamique" depuis l’entrée en vigueur de "la loi punitive sur la sécurité nationale", imposée par Pékin en 2020. Pour la presse officielle chinoise et le China Daily, ces procès "renforcent l’État de droit à Hong Kong" et "mettent un terme à la longue période de turbulences traversées par  la ville", prête, désormais, à "franchir une nouvelle étape brillante" de son histoire.À lire aussiÀ Hong Kong, qui sont les figures prodémocratie condamnées pour "subversion" ?Cherche-t-il, lui aussi à tourner une page ? En France, le président du RN, Jordan Bardella dit exiger "un casier judiciaire vierge" pour les candidats du RN. Gaffe ou calcul ? Cette déclaration, alors que Marine Le Pen est elle-même sous la menace d’une condamnation dans l’affaire des emplois présumés fictifs des parlementaires européens du RN est qualifiée de "fable" par le site d’info Mediapart, qui liste une dizaine de parlementaires ou de personnalités investies dérogeant à cette règle, dont Marine Le Pen, mais aussi le parti lui-même. Au-delà de l’incohérence, l’hebdo Marianne note que "les plus retors verront dans cette dernière bourde les prémices d’une trahison de Jordan Bardella envers Marine Le Pen". C’est aussi le sentiment du Times, le quotidien britannique, qui voit dans sa déclaration un "indice de ses ambitions présidentielles".On ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué mardi le départ à la retraite de Rafael Nadal, après la coupe Davis : ça y est, c’est terminé, puisque le champion n’a pas réussi à faire gagner son équipe, éliminée prématurément par les Néerlandais. Mais Marca, le journal sportif espagnol, n’est pas rancunier. "Gracias gracias gracias" ("merci merci merci", en français) dit la Une de ce matin. Un poil plus amer, El Pais regrette ces adieux un peu loupés, mais se console en écrivant que la réalité, de toute façon, ça n’est "pas comme dans les films américains", qu’il n’y a pas toujours un "happy end". Et puis il y a aussi des films tristes, des fins qui font pleurer, comme Nadal à la Une de L’Équipe, qui évoque "la fin d’un monde", rien que ça. Il faut dire que le palmarès de Rafael Nadal "l’extra-terrien", est légendaire, avec 81 victoires sur terre battue et 22 titres de Grand Chelem – entre autres.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 19 novembre, le procès des violeurs de Mazan, où Gisèle Pélicot devrait prendre la parole aujourd’hui pour la dernière fois, après deux mois et demi d’audience. Un grand reportage à bord de l’Ocean Viking. Un dossier passionnant sur une lointaine crise de la biodiversité en Méditerranée, actuellement en première ligne du changement climatique. Une controverse franco-algérienne autour d’un livre. Et le prochain départ à la retraite de Rafael Nadal. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, le procès des violeurs de Mazan, où Gisèle Pélicot devrait prendre la parole aujourd’hui pour la dernière fois, après deux mois et demi d’audience. A travers ce procès-fleuve et historique de 51 hommes, dont son mari, accusés de l’avoir violée sous emprise chimique, Gisèle Pélicot est devenue "une icône féministe", "le nom d’un combat", d’après Libération. Le journal salue le courage de cette femme qui a choisi de "tout ouvrir, tout déballer, tout diffuser", passant ainsi du statut de "victime" à celui d’"héroïne pour des millions de femmes". Gisèle Pélicot a expliqué vouloir que "toutes les femmes victimes de viol puissent se dire “Mme Pelicot l’a fait, on pourra le faire”", et exprimé sa "volonté" et sa "détermination" "pour qu’on change cette société". Gisèle Pélicot, 71 ans, a aussi relevé à l’audience qu’un accusé avait eu "l’élégance de dire que non, il n’était pas un violeur" parce qu’il "ne serait pas venu violer une femme de 57 ans, car s’il avait pu choisir, il en aurait pris une plus belle".Dans une tribune publiée par L’Humanité, la féministe Fiona Schmidt dit voir dans ce procès "l’occasion de réfléchir enfin à la spécificité des violences sexuelles faites aux femmes âgées". Selon elle, "une femme âgée est doublement méprisée et objectifiée : en tant que femme et en tant que vieille", et "ce n’est pas un hasard si plus de 30 % des victimes de féminicide en 2024 ont plus de 60 ans".A lire aussi ce matin, le grand reportage de La Croix à bord de l’Ocean Viking, le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée. Premier volet de ce grand reportage, le récit d’une opération de sauvetage à haut risque au large des côtes libyennes, 25 naufragés originaires d’Egypte et de Syrie - des hommes âgés de 16 à 42 ans, dont quatre mineurs, pris en charge alors qu’ils pensaient mourir après plusieurs jours passés sans quasiment rien boire ni rien manger. Comme des milliers d’autres, ces migrants ont tenté leur chance malgré les dangers encourus et malgré une lutte contre l’immigration clandestine devenue plus drastique ces dernières années. The New York Times évoque "des mesures (qui) semblent porter leurs fruits, puisque le nombre de migrants traversant les frontières des pays de l’UE a considérablement diminué par rapport aux sommets atteints l’année dernière ". Mais le quotidien américain relève qu’en dépit de cette baisse, "le sentiment anti-immigrés est en plein essor" sur le continent, "les dirigeants adoptant ou envisageant désormais des politiques plus dures que celles qu’ils auraient rechigné à adopter il y a encore quelques années".On reste en Méditerranée, où l’impact du changement climatique risque d’être particulièrement sévère dans les années à venir. Le Figaro fait état d’un rapport présenté hier à la COP29 sur la vulnérabilité du littoral méditerranéen face à la hausse du niveau de la mer, l’urbanisation croissante et la  multiplication des aléas météo. Des phénomènes qui entraîneront un "risque de déplacement forcé de 20 millions de personnes d’ici  2100". La Méditerranée, dont Le Monde raconte dans un dossier passionnant comment elle a traversé une crise majeure de la biodiversité il y a 5,5 millions d’années. Une crise déclenchée non pas par le climat, celle-là, mais par le mouvement des plaques tectoniques africaine et eurasienne, qui ont provoqué la fermeture du détroit de Gibraltar, permettant le passage de certaines bestioles d’un continent à l’autre, comme les gerboises ou les chameaux, mais signant aussi l’arrêt de mort de 693 autres espèces, notamment de coraux. C’est finalement un tremblement de terre, environ 200 000 ans plus tard, qui a rouvert le détroit de Gibraltar et permis le retour à l’équilibre des échanges avec l’Atlantique. Un processus qui a pris 1,7 million d’années. Une donnée à prendre en compte alors que la sixième extinction massive des espèces a commencé, avec "un taux de disparition de cent à mille fois supérieur à la normale", selon Le Monde.Un mot, également, de la polémique, en Algérie, où une rescapée de la guerre civile accuse l’écrivain Kamel Daoud d’avoir utilisé à son insu, dans son roman "Houris", lauréat du Goncourt, des confidences faites à sa femme psychiatre. Dans une interview à la chaîne de télé algérienne OneTV, Saâda Arbane, affirme que l’auteur franco-algérien a exploité son histoire et ses traumatismes de survivante d’un massacre familial contre sa volonté, violant ainsi le secret médical. El Watan, qui parle de "similitudes frappantes" entre "le roman et la réalité de Saâda", juge toutefois "difficile d’engager des poursuites contre Kamel Daoud", dans la mesure où ce lien direct présumé "n’est pas explicite et (que la jeune femme) n’est pas citée nommément". Le journal note que Saada "voit les choses autrement", et qu’il "ne s’agit pas à ses yeux d’un différend littéraire", mais de l’exploitation de son histoire "pour en faire une œuvre de fiction vendue au grand public, sans jamais se soucier des conséquences pour elle".Outre les nombreux différends actuels entre la France et l’Algérie, la toile de fond de cette controverse, ce sont aussi les nombreuses critiques adressées à Kamel Daoud en Algérie et dans le monde arabe, notamment pour son refus de soutenir les Gazaouis - comme en témoigne la tribune de Jamal Eddine Taleb, publiée sur le site d’info panarabe Arabi21. Cet écrivain algérien résidant à Londres estime que son Goncourt n’est qu’une "récompense pour sa position décevante envers le peuple de la Palestine occupée et son attitude de justification envers l’occupation israélienne et la guerre d’extermination menée à Gaza".On ne se quitte pas là-dessus. Impossible de vous dire à tout à l’heure sans mentionner départ à la retraite de Rafael Nadal, qui dispute cette semaine sa dernière Coupe Davis, "la dernière coupe" d’une carrière éblouissante, salue L’Equipe. "La dernière danse", titre joliment le quotidien espagnol sportif Marca, auquel le champion a confié être là pour "aider son équipe", et que "les émotions viendront à la fin".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 18 novembre, le lancement de la mobilisation, aujourd’hui, des agriculteurs français contre le Mercosur. La guerre en Ukraine, où l’armée russe accroît la pression, alors que l’administration Biden autorise l’utilisation par l’armée ukrainienne de missiles américains de longue portée. Le boom annoncé des énergies fossiles aux Etats-Unis, et ses conséquences pour le reste du monde. Et la victoire des Bleus face à l’Italie, hier soir, Ligue des nations. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, la journée de mobilisation, aujourd’hui, des agriculteurs français contre le Mercosur, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et l’Amérique du Sud. Le journal local L’Union annonce "le coup d'envoi d'un nouveau cycle de mobilisation agricole", par l'alliance syndicale majoritaire FNSEA-Jeunes Agriculteurs. "Feu de paille ou gros foin?" : d’après Libération, ce "retour de la colère" agricole n’aurait rien de surprenant dans la mesure où "le retour au calme obtenu il y a quelques mois" aurait été "un marché de dupes".D’après Le Figaro, "le rejet massif et transpartisan" français du Mercosur "s’explique en grande partie par le fossé dans les normes environnementales et sanitaires entre les marchés européen et sud-américain", avec des contraintes de production au sein de l’UE "bien plus strictes qu’en Amérique du sud" et des "réfractaires" craignant "une concurrence déloyale pour les agriculteurs".Si l’accord avec les pays du Mercosur est à la fois conspué par le monde agricole et rejeté par l’ensemble de la classe politique française, il bénéficie, en revanche, du soutien d’une "solide majorité d’États de l’UE", selon Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui fait état de "l’exaspération" de Bruxelles, où "les coups de freins français à répétition commencent sérieusement à irriter". "Ce que certains Européens nous reprochent, c’est de devenir psychorigides dès qu’il est question de la protection de l’agriculture, raconte un Français au cœur de la machine européenne. C’est un sujet tellement sensible et émotionnel en France qu’on a peut-être du mal à l’aborder de façon rationnelle, dans un débat serein".Un débat qui resurgit aussi quelques semaines avant des élections professionnelles, en janvier prochain. D’après La Croix, la perspective des élections des chambres d’agriculture - importantes parce qu’elles déterminent, notamment, le financement public des syndicats - "pousse les syndicats agricoles à occuper le terrain", la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs cherchant à contrer, selon lui, la concurrence de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole français, de gauche, dont la ligne est présentée comme "plus radicale". L’Humanité relève que la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs oublient de rappeler, dans leurs appels à la mobilisation, "tout ce que les gouvernements successifs leur ont déjà accordé : des mesures favorisant surtout les grandes exploitations, aux dépens de bon nombre de paysans".La presse française et internationale reviennent aussi ce matin sur la guerre en Ukraine, où l’armée russe poursuit sa progression. La durée de ce conflit, bientôt 1000 jours, fait la Une du journal La Croix, qui raconte des Ukrainiens à la fois gagnés par la lassitude et accoutumés à la guerre, notamment à Kiev, où les alertes aériennes "font partie de la routine", malgré le stress et le manque de sommeil. Après les attaques russes massives de ce week-end qui ont fortement endommagé les infrastructures énergétiques, la pression s’accroît chaque jour un peu plus sur les civils.Le journal suisse Le Temps s’est rendu, lui, à Pokrovsk, la quatrième ville du Donbass sous contrôle de Kiev, dont les forces russes se rapprochent et dont les habitants sont confrontés à présent à cet "insupportable dilemme" : "partir ou rester". Les Ukrainiens, que Die Zeit ne voit pas sauvés par les missiles de longue portée américains, finalement autorisés par l’Administration Biden : "Avant que Trump n’arrive au pouvoir, (le président des Etats-Unis) tente de placer l’Ukraine dans une position de négociation plus favorable. et de sauver son héritage. Mais il est peu probable que l’un ou l’autre réussisse", cingle l’hebdomadaire allemand.Pendant ce temps, Donald Trump continue à désigner les membres de sa future administration. Parmi eux, le climatosceptique Chris Wright, prochain secrétaire à l'Énergie. Cette nomination, ainsi que celle de Doug Burgum à la tête d’un nouveau Conseil national de l’énergie, sont présentées par The Wall Street Journal comme le signe d’une "renaissance énergétique américaine". "Les deux candidats comprennent le fonctionnement des marchés de l'énergie, contrairement aux responsables de Joe Biden dont le premier objectif était de bloquer les énergies fossiles américaines", critique le quotidien conservateur, en saluant le fait que "la première mission de Doug Burgum sera de revenir sur les réglementations de l’Administration Biden qui ont entravé l'exploitation de ces ressources". Ce "renouveau" énergétique américain n’a pas échappé aux défenseurs des énergies fossiles… en Australie, où The Australian, le journal fondé par l’ami de Donald Trump, le magnat Rupert Murdoch, cite le plaidoyer des responsables de l’anglo-suisse Glencore, l’un des plus grands groupes miniers au monde, exhortant le gouvernement d’Anthony Albanese à "ralentir la transition du charbon vers les énergies renouvelables", au motif que l’Australie, où le groupe exploite plusieurs mines, "risque de prendre du retard en matière d’énergie bon marché, au moment où Donald Trump met en œuvre son plan pour développer les énergies fossiles aux États-Unis".On ne se quitte pas là-dessus. Si ces nouvelles vous donnent le blues, je vous recommande de jeter un cil à L’Equipe, qui revient sur une autre renaissance, plus sympathique, celle-là - celles des Bleus, qui ont battu l'Italie hier soir, chez elle, à Milan, 3 à 1 et retrouvé de belles couleurs, trois jours après le nul décevant face à Israël. Une victoire qui permet à l’équipe de France de prendre la tête de son groupe en Ligue des nations. La preuve qu’il ne faut jamais perdre espoir.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une du vendredi 15 novembre, des commandos de tueurs azerbaïdjanais en France, Marine Le Pen dans le tourbillon judiciaire et le match "nul" des Bleus contre Israël.  Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…C'est une grande enquête publiée par Libération. "Sur la piste des commandos de Bakou en France", concernant des tueurs azerbaïdjanais envoyés sur le continent européen pour traquer des opposants politiques en exil. Même à l'étranger, "les opposants à Ilham Aliyev, le président azerbaïdjanais, ne sont pas en sécurité", écrit Dov Alfon, le directeur de la rédaction. L’enquête revient sur un commando de tueurs suspecté d’avoir tué un réfugié en Alsace, en septembre dernier, sur le sol français. Une attaque qui serait loin d’être la seule du genre en France et en Europe.Pendant ce temps, la COP 29 se déroule à Bakou, un sommet qui cette année ne suscite pas beaucoup d’enthousiasme. Dans La Croix, un collectif d'associations dénonce "l'aberration" de confier l'organisation de ce sommet onusien à un état "pétrolier et autoritaire". En y participant, "la communauté internationale trahit les valeurs de paix, de justice et d’écologie qu’elle prétend défendre".En France, une question : Marine Le Pen pourra-t-elle se représenter à l’élection présidentielle de 2027 ?  Le sujet agite le microcosme politique français depuis le réquisitoire du parquet contre le Rassemblement national et Marine le Pen. Une peine de prison et surtout cinq ans d’inéligibilité ont été requis dans le cadre du procès des assistants parlementaires présumés fictifs du parti frontiste au Parlement européen. Le Figaro parle d’un "séisme qui a pris de court" Marine Le Pen, "prise au piège d’un compte à rebours judiciaire". Le jugement final sera prononcé début 2025. Pour L’Opinion, ce piège pousse Marine Le Pen à la "jouer anti-système". Sur ce point, Le Monde revient sur cette demande d’exemplarité des élus... prônée en 2012 par Marine Le Pen. A l’époque la députée frontiste réclamait l’inéligibilité automatique pour tout élu condamné.Question légitime posée par La Croix : est-ce que le parquet outrepasse le droit ? Réponse des juristes interrogés : "non". Selon la loi Sapin 2 de 2016, la demande d’application immédiate de la peine (exécution provisoire) est motivée par le fait que le Rassemblement national a déjà été condamné pour des faits similaires. Enfin, en football, une soirée décevante pour les Bleus face à Israël. L’Equipe résume bien la soirée : "C’était zéro !" Résumé clair et concis d’un match nul (0-0) qui sera rangé aux oubliettes de l’Histoire du football. Une prestation "morose dans une ambiance lugubre", décrit Le Parisien, qui appelle que le Stade de France était quasi vide. On a connu mieux comme ambiance sportive. Le contexte sécuritaire a "forcément joué", selon Libération. Le match était classé à haut risque en raison du conflit à Gaza, mais aussi suite aux violences qui ont visé des supporters israéliens, la semaine dernière à Amsterdam. On en oublierait presque qu’avec ce nul, la France s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des nations. Au moins un point positif !
À la Une de la presse américaine de ce jeudi, le portrait enflammé du prétendant au ministère de la Justice aux États-Unis. En France, les premières réactions au réquisitoire du parquet contre Marine Le Pen, et la rencontre France-Israël placée sous haute sécurité au Stade de France - bien plus qu'un match de football. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Cinq ans de prison, dont deux fermes, et cinq ans d’inéligibilité. Telles sont les réquisitions du parquet contre Marine Le Pen dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national (RN). Un réquisitoire sévère, abondamment commenté par la presse française. "Coup de tonnerre", peut-on lire dans Le Parisien. Plusieurs cadres du RN étaient jugés pour l’emploi présumé fictif d’assistants parlementaires au sein du Parlement européen. "Tollé à droite" qui condamne cette décision, écrit 20 minutes. Le Figaro évoque le commentaire de Gérald Darmanin : "Marine le Pen doit être combattue dans les urnes, pas ailleurs". Pour Libération, l’ombre de l’inéligibilité qui plane sur la députée du Pas-de-Calais pourrait rebattre les cartes pour la présidentielle de 2027. Du côté du RN, on joue la prudence. Pas question d’avancer l’hypothèse d’un plan B nommé Jordan Bardella. Le Monde évoque un réquisitoire motivé par la volonté de donner une "réponse exemplaire à une atteinte profonde et durable aux règles du jeu démocratique". "Attention sur la question de l’inéligibilité", tempère le journal. Avec le jeu des appels et d’un éventuel pourvoi en cassation, une impossibilité de se présenter à un scrutin électoral d'ici 2027 n'est pas envisageable.Aux Etats-Unis, après la Défense et les Affaires étrangères, la Justice américaine a un nouveau visage en la personne de Matt Gaetz et cela ne ravit pas la presse américaine. Pour le Huffington Post, "Trump ouvre les portes de l'enfer." Pour le New York Times, c’est un "dynamiteur" qui pourrait arriver au Département de la Justice. L'homme est dépeint dans le New Yorker en maître du chaos au sourire carnassier et aux faux airs de gangster. National Review en fait le portrait. Elu républicain de 42 ans, ultraconservateur, au coeur d'une enquête pour trafic sexuel d'enfants. Il est nommé, entre autres, parce qu'il est l'un des plus fidèles trumpistes. Le Guardian rappelle qu'il s'agit de l'ennemi n°un des Républicains qui ne soutiennent pas D. Trump. Certains se disent choqués par cette nomination et se rappellent que d’anciens élus conservateurs avaient fait les frais d’une opposition au milliardaire par le passé. Commentaire de Nicole Bacharan dans L’Express : "Quiconque osera défier Donald Trump sera limogé". C’est le fameux: "You’re fired" qu’il déclamait dans sa télé- réalité, The Apprentice... Sauf qu'il s'agit là du monde réel.Enfin, la rencontre France-Israël, bien plus qu'un match de football pour la qualification en phase finale de la Ligue des nations. Les Bleus feront leur retour au Stade de France dans une "ambiance morose" et dans "une enceinte quasi-vide", titre Le Figaro Sport. La fête est "gâchée" à cause des menaces de violences qui pèsent sur la rencontre, rappelle le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le quotidien allemand revient sur les violences de la semaine dernière à Amsterdam visant des supporters d’un club de football israélien. Dans la presse israélienne, Haaretz revient sur le dispositif sécuritaire hors-norme : 4 000 policiers déployés aux alentours du Stade, une équipe d’Israël sous protection du Raid et une communauté juive française qui craint de nouvelles violences antisémites... Le Figaro évoque un match qui tombe à pique après la "chasse aux juifs" dans les rues d’Amsterdam : un symbole d’unité pour lutter "contre la bêtise".
À la une de la presse, mercredi 13 novembre, les premières nominations de Donald Trump pour sa future administration, la crise politique en Allemagne, les dernières finitions sur le chantier de Notre-Dame de Paris à l’approche de son inauguration, une enquête sur les dérives du rugby, et deux champions, l’un de scrabble, l’autre d'imitation du cri du glouglou. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, les premières nominations de Donald Trump pour sa future administration, où le vétéran et animateur télé Pete Hegseth, va occuper le poste de ministre de la Défense."P* qui est ce type?" : Politico fait état de la "stupeur" des experts de la Défense, "totalement pris au dépourvu" par cette nomination. "Hegseth est sans aucun doute le candidat le moins qualifié pour ce poste de toute l'histoire américaine", a réagi un représentant de Vétérans américains, un responsable de la politique du Pentagone sous l’administration Bush expliquant, quant à lui, que "l’un des principaux critères" de sélection des candidats est "la façon dont les gens défendent Donald Trump à la télévision". Le site évoque "le choix d’une personnalité pugnace habituée à débattre sur les questions de sécurité nationale et de guerre culturelle". Pete Hegseth, qui a encore déclaré ce mois-ci que "la phrase la plus stupide au monde à propos de l’armée, c’est que (sa) diversité est (sa) force" – des propos dans la droite ligne du discours trumpien sur les méfaits supposés du "wokisme", ce mot péjoratif utilisé pour qualifier la défense des minorités.D’après The Wall Street Journal, l’équipe de transition de Trump étudie, par ailleurs, un projet de décret exécutif pour établir un "conseil de guerriers" composé de militaires de haut rang à la retraite, et doté du pouvoir d’évaluer les officiers trois et quatre étoiles. Sa mission : recommander la révocation de celles et ceux qui seront jugés inaptes à diriger, le but de la démarche étant de purger des rangs de l’armée ses éléments dit "wokistes". Selon The Wall Street Journal, une des premières cibles potentielles de cette purge pourrait être CQ Brown Jr., l’actuel chef d’état-major des armées, qui avait évoqué, lors des manifestations en hommage à George Floyd, en 2020, l'impact de ce mouvement avait eu sur lui et de ce que cela représentait de gravir les échelons de l'armée en tant que pilote de chasse afro-américain.Donald Trump nomme aussi Elon Musk et Vivek Ramaswamy à la tête d’un ministère de "l’efficacité gouvernementale". D’après The Washington Post, le fondateur de Tesla et de SpaceX se voit confier un "énorme portefeuille", en remerciement de son "soutien politique et financier". Le journal indique que les promesses d’Elon Musk sont jugées "irréalistes", en particulier son engagement à couper 2 000 milliards de dollars dans le budget fédéral – une somme bien plus importante que les budgets des ministères de la Défense, de l’Éducation et de la Sécurité intérieure réunis – et que même certains analystes budgétaires conservateurs ont critiqué, le qualifiant pour l’un d’entre eux d’"absolument absurde".À la une de la presse, également, la crise politique en Allemagne, où le chancelier Olaf Scholz va demander un vote de confiance des députés le 16 décembre prochain. Der Tagesspiegel précise que ce vote, qui fait suite à la rupture de sa coalition, débouchera ensuite sur des législatives anticipées le 23 février. Si Olaf Scholz dit vouloir mener la campagne du SPD, dont la direction le soutient, Der Spiegel indique que certains de ses membres sont davantage favorables à son ministre de la Défense, Boris Pistorius, bien plus populaire. Mais d’après le journal suisse Le Temps, le grand favori de ces futures législatives n’est ni Scholz ni Pistorius, mais Friedrich Merz, le patron de la CDU, donné favori par les sondages.Les candidats aux législatives en Allemagne auront le temps, s’ils le souhaitent, d’aller brûler un cierge à Notre-Dame de Paris, dont l’inauguration aura lieu le 7 décembre. Nos confrères de France Bleu indiquent qu’il reste quelques travaux de finition à réaliser : le test des cloches et de l'orgue côté musique ou encore le bon fonctionnement des nouveaux luminaires. Une grosse partie du chantier restera toutefois visible avec ses échafaudages et sa bâche, puisque la base de la toiture, à l'arrière de l'édifice, attend encore sa couverture en plomb. Les échafaudages de Notre-Dame, sur lesquels travaillait Azzedine Hedna. Cet ouvrier de 64 ans aimait répéter à ses collègues qu'il ne prendrait sa retraite qu'une fois le chantier terminé. Il est finalement décédé quelques jours avant, en fin de semaine dernière, annonce Le Parisien/Aujourd’hui en France.Un mot de sport, pour terminer, et de l’enquête sur les dérives du rugby, à retrouver sur le site de L’Equipe. Auteur d'un livre sur l'affaire Cécillon – le meurtre, en 2004, de Chantal Cécillon par son mari, Marc Cécillon, ancien rugbyman du XV de France – Ludovic Ninet a enquêté sur les raisons profondes de ces dérives, "entre fabrique du virilisme, fantasme de l'homme inépuisable et culture de la prise de possession des femmes".Mais je ne vous laisse pas filer là-dessus. À la rubrique "sport et compétition", toujours, dans un registre plus léger, je vous signale la performance de Nigel Richards. Ce Néo-Zélandais est devenu, lundi, champion du monde de Scrabble hispanophone, sans parler un mot d’espagnol, tout simplement en apprenant par cœur le dictionnaire, selon Libération. Bravo à lui, et bravo aussi à Laurent Flaget, le lauréat, lundi aussi, du prestigieux concours d’imitation du cri du dindon, le cri du glouglou. "On a ressenti de la profondeur, quelque chose de puissant chez Laurent", a commenté le responsable Grand Ordre international des dindons du Périgord. Le vainqueur reparti avec son trophée sous le bras, une bonne dinde à rôtir, bien sûr.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, le chaos généré par la guerre au Soudan depuis le 15 avril 2023, le nouveau camouflet de la justice italienne pour la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni et sa politique migratoire, la crise post-électorale au Mozambique, du rififi à l’opéra de Paris, et la poussière des étoiles. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la une de la presse, le chaos généré par la guerre au Soudan depuis le 15 avril 2023. D’après Le Monde, qui consacre un grand reportage de huit épisodes à ce conflit passé sous les radars médiatiques, les affrontements entre les forces armées du général Abdel Fattah al-Burhane et les milices paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, surnommé "Hemetti", pourraient avoir causé plus de 150 000 victimes civiles en 18 mois, dans les bombardements, les massacres, mais aussi de la faim et de maladies. Les reporters du journal, qui se sont notamment rendus à Omdourman, non loin de la capitale, Khartoum, raconte un pays submergé par ses morts, au point que les funérailles ne peuvent même plus se faire dans les cimetières, faute de place. Abdeen Dirma, un fossoyeur de la ville, dit organiser entre 15 et 40 enterrements chaque jour : "Ici, on creuse de la prière du matin jusqu’à la tombée de la nuit. Civils tués par des bombardements ou des balles perdues, militaires, morts naturelles, épidémies. On fait de tout".D’après Le Monde, qui publie une photo du quartier de Wad Nubawi, totalement détruit, la guerre au Soudan est entrée "dans une nouvelle phase", "peut-être la plus dangereuse" : les deux armées ont officiellement balayé d’un revers de main les négociations et profité de l’accalmie de la saison des pluies pour se réarmer, se restructurer et se redéployer. La seule option restante serait désormais celle d’une "guerre totale", avec d’un côté une armée régulière qui se dit prête à se battre "cent ans", et des paramilitaires prêts à lever une armée d’"1 million d’hommes".Dans la presse, également, ce nouveau camouflet pour la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni et sa politique migratoire. "Albanie, un autre stop": La Repubblica revient sur la décision, lundi, d’un tribunal de Rome de saisir la Cour de Justice de l’UE, pour s’assurer que la législation italienne sur le transfert de migrants illégaux vers l’Albanie est bien conforme aux textes européens. Cette décision intervient après une première annulation, il y a trois semaines, par les magistrats italiens, de la rétention des 12 premiers migrants à avoir été conduits dans le pays. En attendant l’arbitrage européen, les sept migrants concernés par l’arrêt – deux Égyptiens et cinq Bangladais –, retournent eux aussi en Italie, vidant une nouvelle fois les centres de rétention albanais, ouverts avec tambours et trompettes il y a seulement un mois, après que leur construction a coûté des millions d’euros aux contribuables italiens. Pour The Financial Times, le quotidien britannique, "l'issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions bien au-delà de l'Italie", à un moment où le Premier ministre britannique, la présidente de la Commission européenne et d'autres dirigeants européens "voient tous l'initiative de Giorgia Meloni comme un modèle possible pour lutter contre l’afflux de migrants irréguliers".Elle aussi passe largement sous les radars médiatiques : la crise post-électorale au Mozambique, où la victoire du Frelimo, le parti au pouvoir, aux élections du 9 octobre, est toujours contestée par l’un des principaux opposants. Le magazine Jeune Afrique raconte "le combat risqué" de Venâncio Mondlane, qui se présente comme le "président élu" malgré un score officiel de 20 % des voix, et dit avoir quitté le continent pour échapper à la répression, après l’assassinat de deux de ses proches, le mois dernier. Cet opposant a déposé un recours pour demander le recomptage des voix, des appels à la grève générale et à de grandes manifestations ont été lancés et la répression de cette mobilisation a fait au moins 30 morts, selon Human Rights Watch. D’après Michel Cahen, historien des pays africains en langue portugaise, malgré la contestation, "l’heure n’est pas à la transition au Mozambique", contrairement au Botswana, à la Zambie ou même à l’Afrique du Sud, où les partis majoritaires historiques perdent du terrain, notamment et peut-être surtout parce que les grands projets pétroliers devraient "commencer à générer leurs premiers profits" l’année prochaine, et que dans ce contexte, "il est inenvisageable pour le Frelimo de perdre le pouvoir".Plus légèrement, en France, ce vent de fronde à l’Opéra de Paris contre le concours de promotion du ballet. Le Figaro rapporte que ses représentants demandent à la direction de supprimer ce concours, un événement annuel où chaque danseur de la compagnie voulant accéder au grade supérieur exécute une variation imposée classique et une variation de son choix. À la clé : une promotion, un meilleur salaire et l’accès aux rôles de solistes, réservés à la classe des premiers danseurs. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce concours n’existe nulle part ailleurs qu’à l’opéra de Paris, où il est d’ailleurs critiqué depuis longtemps comme source de stress et de pression inutiles, voire d’injustices, et d’une certaine manière, comme le reliquat d’une époque révolue. Et c’est bien ce qui agace Le Figaro, qui présente, lui, cette fronde, comme un énième avatar de la sempiternelle querelle des Anciens et des Modernes, estimant que "c’est très à la mode de tout remettre en question".On ne se quitte pas là-dessus. À la rubrique étoiles, toujours, et toujours dans Le Figaro, l’initiative inédite d’un scientifique français, qui a eu l’idée originale d’utiliser une torche à plasma industrielle – un outil qui permet de produire un gaz à plusieurs milliers de degrés – pour produire des grains microscopiques semblables à ceux produits par les étoiles. Ces poussières d’étoiles, qui ensemencent tout l’Univers et sont à l’origine de la matière, étaient jusqu'ici impossibles à reproduire. C’est donc une avancée majeure. "Nous sommes des poussières d'étoiles", disait le grand astrophysicien Hubert Reeves.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse , ce lundi 11 novembre, le début de la COP en Azerbaïdjan. Une 29ème édition qui démarre sous de mauvais auspices, et dans la foulée de la réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche. Un match de foot France/Israël sous «sécurité maximale», ce jeudi. La venue controversée, la veille, en France toujours, d’un ministre d’extrême-droite israélien. Et le départ, hier, du Vendée Globe. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, l’ouverture, aujourd’hui, de la COP29 en Azerbaïdjan, dont l’objectif affiché est d’aider les pays en développement à lutter contre le dérèglement climatique.«Les yeux du monde entier sont déjà braqués sur nous. La COP29 n’est pas seulement une plateforme majeure pour résoudre les problèmes climatiques, mais aussi une source d’espoir pour les pays souffrant du réchauffement climatique», clame Azernews, journal officiel anglophone de l’Azerbaïdjan. «Un sommet vital», confirme le site d’info français Mediapart, qui voit cette COP 29, hébergée par «un régime autoritaire et accro aux énergies fossiles», placée «sous les pires auspices»: «le constat scientifique que le réchauffement planétaire augmente «à un rythme sans précédent», «la crise du multilatéralisme» et l’arrivée imminente à la Maison-Blanche de Donald Trump, à l’origine du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris en 2017. The Financial Times, le quotidien britannique, rappelle que le président-élu a promis de réduire les formalités administratives pour les producteurs de pétrole américains, pour augmenter la production et faire baisser les prix. La Cop29, sous des vents américains défavorables, à voir enfin avec le dessin de Blower, pour The Daily Telegraph: «Turbulences à prévoir à Bakou», annonce un présentateur météo, montrant un Trump soufflant le chaud sur cette COP29.Aucun dirigeant français de haut niveau n’assistera à ce sommet. Officiellement, Emmanuel Macron n’assistera pas à ce rendez-vous pour des raisons formelles, selon l’Elysée, qui n’évoque pas les tensions diplomatiques actuelles avec Bakou et préfère mettre en avant les célébrations, aujourd’hui, de l’Armistice du 11-Novembre 1918. Une cérémonie sous le signe de «l'amitié franco-britannique», en présence du Premier ministre du Keir Starmer, dont la visite a aussi pour objectif d’exprimer la «solidarité» du Royaume-Uni vis-à-vis de l’UE, d’après The Guardian. Une visite pour «renforcer les liens entre le Royaume-Uni et l’UE après la victoire de Trump», selon The Independent, auquel un représentant britannique auprès de l’UE déclare que «la question de la sécurité et de la défense en Europe est devenue « plus pressante encore» depuis la réélection de Trump, «dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant son engagement envers l'OTAN et les craintes d'une guerre commerciale mondiale». «Le retour de Donald J. Trump à la présidence pourrait signifier une période de solitude et de danger pour l'Europe, déjà embourbée dans la stagnation économique et secouée par la guerre» en Ukraine: The New York Times relève que la France et l’Allemagne, «les pays les plus importants de l’UE», «ont du mal à répondre à l’appel» d’un «leadership énergique et renouvelé», dans la mesure où elles sont «elles-mêmes victimes des mêmes forces politiques qui ont aidé Donald Trump à gagner en popularité auprès des conservateurs et des électeurs indécis aux États-Unis»: «la réaction contre l’inflation, l’anxiété et la colère face à l’augmentation de l’immigration et l’érosion rapide de la confiance dans les élites politiques».Emmanuel Macron a également annoncé sa présence, jeudi, au match de foot France-Israël au stade de France. Toujours selon l’Elysée, le président veut exprimer son «soutien» aux Bleus et «envoyer un message de fraternité et de solidarité», après «les actes antisémites intolérables», qui ont suivi le match entre l’Ajax d’Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, la semaine dernière. Le Parisien/Aujourd’hui en France annonce un nouveau match «à haut risque», qui va nécessiter «un dispositif de sécurité hors norme», avec la mobilisation de 4000 personnes, au total, pour 20 000 spectateurs attendus. Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui fait aussi état de la participation, mercredi, la veille de ce match, du ministre d’extrême-droite israélien Bezalel Smotrich à un rassemblement organisé à Paris par l’organisation «Israël Is Forever», pour un gala de mobilisation des «forces sionistes francophones au service de la puissance et de l’histoire d’Israël». Une présence dénoncée dans une tribune publiée par Le Monde, et signée par plusieurs personnalités de confession ou de culture juives. «Le ministre israélien Bezalel Smotrich, suprémaciste et révisionniste, ne doit pas être accueilli en France», écrivent les signataires, qui disent n’accepter «ni le massacre en cours en Palestine et au Liban», «ni le torpillage par le gouvernement israélien des négociations qui permettraient un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages et de prisonniers palestiniens», «ni le détournement et la souillure de la mémoire de (leurs) familles par des criminels de guerre».On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je vous invite à consulter La Voix du Nord, qui revient sur le départ, hier, du Vendée Globe - un départ sur fond de ciel et de mer gris. 40 skippers sur la ligne de départ, et «le monde devant eux», titre joliment Le Télégramme, qui rappelle au passage que les marinsont le droit de revenir au port jusqu'à dix jours après le départ, mais que passé ce délai, ils seront mis hors course. Parmi eux, la skippeuse Violette Dorange, 23 ans, surnommée par Le Monde «la petite «Poucette»» de cette 10ème édition, parce qu’elle n’avait pas un sou en poche pour se lancer dans cette course, mais «plein d’idées ingénieuses pour décrocher les moyens de les réaliser». La petite Poucette, qui va devoir enfiler ses bottes de 7 lieues pour boucler ce tour impressionnant de 45 000 km sans escale et sans assistance, que les marins appellent l’«Everest des mers». On souhaite bien sûr à Violette que les vents lui soient favorables.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse ce vendredi 08 novembre 2024, les Européens mis sous pressions par le retour de Trump à la Maison Blanche. Donald Trump qui pourrait nommer des membres de sa famille à des postes importants. En football, Kylian Mbappé traverse une mauvaise passe, absent du rassemblement de l'Équipe de France. Enfin, la réception d'Israël à Paris en Ligue des nations suscite l'inquiétude après l'agression de supporters israéliens à Amsterdam.  À la Une de la presse ce vendredi, l'Europe est mise sous pression par le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, à la Une du quotidien chrétien La Croix. Le 47e président des États-Unis donne des sueurs froides aux dirigeants européens. Ils tentent déjà de trouver des réponses en matière d'économie et de défense. Hasard de l'alternance de la présidence de l'Union européenne, c'est à Budapest, dans la Hongrie de Viktor Orban, principal soutien de Donald Trump, que les Européens se retrouvent "Unis ou démunis ?", se demande Libération en Une. Les Européens avancent en ordre dispersé, écrit le journal, entre ceux qui militent pour une Europe plus forte et ceux qui souhaitent être dans les petits papiers des États-Unis... Les Européens demandent au nouveau président américain de se tenir à leurs côtés pour maintenir la pression sur Poutine, en Une du quotidien britannique proeuropéen The Independent. Il faut éviter, je cite, "toute concession suicidaire dans la guerre en Ukraine". À la Une de la presse également, les membres de la famille de Donald Trump dont certains pourraient faire partie du "commando" gouvernemental, selon le Parisien. Le Times va plus loin et évoque même une dynastie en devenir. Plusieurs membres de sa famille devraient hériter de postes influents. À commencer par Donald Jr, le fils ainé, l'un de ceux qui avaient poussé le nom de JD Vance pour le poste de colistier, très influent dans la campagne. Lara Trump, sa belle-fille, coprésidente du Comité national républicain, pourrait elle aussi bénéficier d'un poste. Certains la voient même comme une possible future candidate à la présidentielle.Et puis quid pour le petit dernier qui a bien grandi : Barron Trump, 18 ans, 2,06m et qui s'affiche déjà en Une du Daily Telegraph ? Le jeune homme a joué un rôle important dans la campagne, il était conseiller de son père pour les nouveaux médias et lui a permis d'attirer le vote des plus jeunes. L'avenir dira s'il continue de l'épauler. À la Une également ce vendredi, du football et l'étrange absence de Kylian Mbappé à la Une de Marca, quotidien sportif madrilène. Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, a donc décidé de ne pas appeler le capitaine de l'Équipe de France, alors que, contrairement au mois dernier, le joueur voulait venir en sélection. Mbappé "Touché" pour l'autre quotidien madrilène As. Très mauvaise séquence pour l'attaquant du Real Madrid, à la peine sur le terrain et empêtré dans des problèmes extra-sportifs. Pour rappel, une plainte pour viol a été déposée en Suède, suite à son séjour lors du dernier rassemblement. La justice suédoise ne confirme pas pour le moment si Mbappé est visé. Mais les maux s'accumulent pour l'attaquant français en Une de l'Equipe. "Ce n'est pas à cause des problèmes extra-sportifs" assure Didier Deschamps, "c'est une décision ponctuelle !"Comment l'expliquer ? Plusieurs pistes évoquées dans le Parisien : le sportif évidemment, le joueur n'est que l'ombre de lui-même ces derniers mois. Mais le journal évoque aussi la volonté du sélectionneur de réaffirmer où se situe l'autorité. Didier Deschamps avait assez peu gouté de voir son capitaine jouer en club, alors qu’il était officiellement blessé pour la sélection et s'autoriser en plus une virée en Suède pendant le rassemblement.L'Équipe de France, enfin, accueillera Israël à Paris la semaine prochaine, dans un contexte extrêmement tendu. Le Times of Israël rapporte que jeudi soir des supporters du Maccabi Tel Aviv ont été traqués et agressés à Amsterdam, à l'issue d'un match de coupe d'Europe contre l'Ajax d'Amsterdam. Des assaillants masqués s'en sont pris à des supporters israéliens, certains portaient des drapeaux palestiniens et criaient "Free Palestine", selon le Times of Israël. Le Figaro, lui, annonce que le gouvernement Benyamin Netanyahu a même dépêché en urgence deux avions sur place pour porter assistance et rapatrier ces supporters. L'ancien premier ministre, Naftali Benett, évoque des agressions préméditées.De quoi nourrir les angoisses des autorités françaises, déjà en vigilance absolue. Il y a quelques jours, selon un article de L'Équipe, des manifestants se sont introduits dans les locaux de la Fédération française de football pour protester contre la tenue du match. Un match sous très haute tension donc.
A la Une de la presse américaine, ce jeudi 7 novembre, l’avalanche des réactions au retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse américaine, les réactions à la victoire éclatante de Donald Trump à la présidentielle. "34 chefs d’inculpation, une condamnation pénale, deux procédures d’impeachment et quatre ans de plus au pouvoir, entre autres" : telle est la présentation du 47ème président des Etats-Unis par Vanity Fair. L’ex-président revient à la Maison-Blanche "plus âgé, encore moins inhibé et beaucoup plus dangereux que jamais", d’après The New Yorker, qui assure que Donald Trump est de retour "pour se venger". A la Une, un dessin signé Barry Blitt. "L’Amérique fait un choix dangereux" : The New York Times estime, lui, que les électeurs américains ont choisi de "mettre la nation sur une voie précaire que personne ne peut entièrement prévoir".La presse outre-Atlantique explique en partie la victoire de Donald Trump par les difficultés économiques de nombreux Américains. The Wall Street Journal affirme que les électeurs ont voté pour lui à cause de "leurs factures d'épicerie" et de l’impossibilité, pour eux de satisfaire des "ambitions devenues hors de portée", comme "acheter une maison ou fonder une famille" - bref, accéder au "rêve américain". Sur la forme, The New York Times évoque ses qualités de "communicateur hors pair" " capable de transmuter un péril légal et mortel" "pour construire sa propre mythologie", "gagner de nouveaux partisans et garder les anciens sous son charme". Un charme sous testostérone qui a surtout plu aux électeurs masculins, relève The Seattle Times.Les quotidiens américains accusent aussi les démocrates d’avoir raté leur campagne. Politico pense que la défaite de Kamala Harris est due à son refus de "rompre de façon claire avec les quatre années précédentes". Un refus ou plutôt une impossibilité, d’après The Los Angeles Times – qui note la difficulté, pour la démocrate, de "tourner la page", tout en faisant partie de l’administration Biden. Le président sortant concentre les critiques, y compris au sein de son propre camp, où certains dénoncent son "arrogance", selon Politico. Une critique partagée par la presse conservatrice, et The Wall Street Journal, qui dénonce les "échecs" personnels de Joe Biden, y compris en matière de politique étrangère, avec "l'effondrement de la dissuasion américaine". La politique étrangère américaine, version Trump, désormais, qui inspire ce commentaire à Bloomberg : "L’Amérique mérite Trump, mais pas le reste du monde". Pour l’agence de presse, "le président-élu n’a ni philosophie ni politique" étrangères et "son incohérence sur les relations mondiales n’est pas feinte".Du côté de la presse internationale, justement, The Sun, le tabloïd britannique reformule le slogan de la série "The Apprentice" qui a fait la gloire de Trump : "Your’re re hired", "vous êtes ré-engagé". Retour vers le futur. Donald Trump, ancienne ou nouvelle version ? On ne va pas tarder à le savoir, mais dans l’immédiat, ce qui ne fait pas de doute, c’est que Donald Trump revient sur la scène politique avec plus de pouvoir - peut-être même "tout le pouvoir", d’après l’espagnol El Pais. Et c’est bien ce qui inquiète la presse occidentale, à l’image du magazine français Society, qui montre la statue de la liberté étranglée par la cravate rouge de Donald Trump. "Comment le monde va-t-il survivre à Trump ?", s’angoisse Publico, quotidien portugais.La réélection de Donald Trump est perçue avec particulièrement d’inquiétude dans plusieurs pays de l’UE. Pour L’Opinion, quotidien libéral français, son retour à la Maison-Blanche met l’Europe "au pied du mur" et le journal se demande cette réélection va "contribuer à renforcer son unité ou, au contraire, entraîner sa division". Beaucoup de questions aussi en France sur la future relation entre Emmanuel Macron et Donald Trump, dont Libération rappelle la "bromance" des début puis les "piques acerbes" et les désaccords profonds. Libé relève que le président américain traitera désormais avec un homologue français "affaibli", notamment par la percée de l’extrême-droite. En Italie, Il Foglio s’inquiète de voir le "virus" trumpien "contaminer" le pays. "Quiconque se soucie de la liberté du monde, de la culture de l’état de droit devrait s’organiser pour soutenir une grande lutte contre ce virus", interpelle le journal italien.Dans le reste du monde, l’éventail est large, avec un certain enthousiasme du côté du Hindu, en Inde, qui le montre sautillant tout en haut du podium. Rien à déclarer, en revanche en Chine, où The Global Times ne consacre pas même une ligne de sa Une à cette réélection. En Iran, The Tehran Times, l’évoque, mais pour mieux la balayer d’un revers de main, en expliquant en substance que "ni l’hubris de Harris" ni les "ruses de Trump" ne résoudront le problème de l’hostilité américaine vis-à-vis de l’Iran. Une vision diamétralement opposée, à celle du Jerusalem Post, journal israélien conservateur, qui a choisi de citer la promesse de Donald Trump d’"arrêter les guerres"…Beaucoup de réactions, enfin, du côté des dessinateurs de presse, relayés par le réseau social X. Dans le dessin d’Ella Baron, la statue de la liberté fissurée s’effraie de l’arrivée de Trump et du départ de Kamala Harris. L’oncle Sam, lui, est terrifié par l’apparition de Donald Trump version Shining - un dessin signé Brighty, et non Stanley Kubrick. Beaucoup de références, également, aux démêlés de Trump avec la justice, avec Peter Brookes qui a transformé les colonnes de la Maison-Blanche en barreaux de prison. Une cellule inhabituelle pour un délinquant condamné. L’oncle Sam, encore et toujours version morale de l’histoire avec Pat Byrnes : "Vous avez eu dix ans pour comprendre les conséquences de ce choix, et vous ne pourrez plus jamais vous en laver les mains".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse américaine, ce mercredi 6 novembre, les premières réactions aux élections aux États-Unis, où Donald Trump revendique la victoire à la présidentielle. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse américaine, les premières réactions aux élections aux États-Unis, où Donald Trump revendique la victoire à la présidentielle.Dans le sillage du candidat républicain, The New York Post, éternel soutien de Donald Trump, clame lui aussi que ça y est, les jeux sont faits, et que l’ex-président a de nouveau réussi à "surmonter tous les obstacles" pour revenir à la Maison-Blanche. Officiellement, le match n’est pas encore plié, mais du côté des démocrate, "la fête est déjà terminée" d’après The Daily Beast, qui rapporte que "des milliers de personnes qui avaient commencé la soirée dans la joie à l'université Howard de Washington sont reparties, désespérées, sans même avoir entendu" Kamala Harris. Une atmosphère de "défaite", dit aussi Politico, qui fait également état du "désespoir" des démocrates, "alors que les scores de Donald montent minute après minute sur le champ de bataille". Le désespoir après un bref instant de soulagement – soulagement que la campagne soit enfin terminée, d’après The Los Angeles Times, qui affirme que "la plupart" des Américains – "à l’exception, peut-être, des membres des Masochistes Anonymes", se sont sentis "heureux" que la campagne soit enfin derrière eux.Et maintenant ? The Washington Post se demande si les Américains vont continuer à "déshumaniser les voisins avec lesquels ils ne sont pas d’accord, à dramatiser les défauts de la nation et à attendre un Armageddon", ou reprendre la politique du "comme d’habitude, un jour, un problème, un compromis à la fois". Une hypothèse probablement trop optimiste, tant la nation américaine apparaît profondément divisée. Le quotidien de Washington précise que ces divisions se font "en fonction du sexe, de la race et de l’éducation" des électeurs, également partagés sur la nature des "enjeux considérés comme les plus importants" : l’immigration et l’inflation pour les partisans de Trump, le droit à l’avortement pour ceux de de Harris. "Pour les deux camps, la question de la démocratie a été au premier plan, même si leur perception de ce qui menace les normes démocratiques est très différente", note le journal. Une analyse que confirme le dessin de Martyn Turner, publié sur le réseau social X, où chacun des deux camps considère la victoire de l’autre comme signifiant "la fin du monde d’avant".Parmi les principaux facteurs de ces divisions, le genre et le niveau de diplôme des électeurs semblent avoir joué à plein. The New York Times parle même d’une "bataille des sexes" et d’une "ligne de fracture" entre l’électorat féminin et masculin. Le journal publie un sondage qui montre de façon très claire l’ampleur du fossé entre l’électorat féminin, largement favorable à Harris (+9 %) et l’électorat masculin pro-Trump (+8 %). Le fossé est encore plus grand entre les plus diplômés, avec +19 % pour la candidate démocrate, et les moins diplômés, +10 % pour Trump. Quand on cumule le genre et le niveau de diplômes, l’écart est saisissant, atteignant 43 points.La presse américaine évoque aussi les répercussions de la guerre à Gaza sur cette élection. Le conflit semble surtout avoir pesé défavorablement côté démocrate, comme en témoigne la tribune d’une chroniqueuse du New York Times, spécialisée dans le Moyen-Orient, qui explique avoir voté pour Kamala Harris, mais avec beaucoup de réticence. "Les horreurs de Gaza pèsent sur ma conscience", écrit Megan K. Stack, en exprimant son sentiment d’être "du mauvais côté de l’histoire". À Detroit, dans le Michigan, de nombreux habitants de Dearborn et des environs, où se trouve la plus forte concentration de résidents d'origine arabe des États-Unis, expliquent à Detroit News que l’économie et la guerre à Gaza ont figuré parmi leurs principales préoccupations. C’est la raison pour laquelle ils ont voté pour la candidate du Parti vert, Jill Stein ou pour Donald Trump.La presse américaine tente à présent de dédramatiser cette élection. Après des mois de tension, The Wall Street Journal tente de rassurer ses lecteurs en leur rappelant que "l’Amérique a traversé beaucoup d’épreuves", et que s’ils pensent que cette année 2024 constitue "une période d’anxiété maximale", c’est qu’ils sont "trop jeunes pour [se] souvenir de 1968, avec ses émeutes et les assassinats de Martin Luther King et Robert Kennedy". "Pourtant, le pays s’en est sorti, et il en sera de même cette fois-ci, quel que soit le vainqueur de la Maison Blanche", assure le journal. "Oui les enjeux sont élevés, mais notre démocratie survivra à ces élections", veut croire aussi USA Today.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos. 
A la Une de la presse, ce mardi 5 novembre, les Etats-Unis et le reste du monde saisis de vertige à la veille d’une présidentielle annoncée comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine, et dont les résultats sont attendus avec inquiétude, du Proche-Orient à l’Ukraine. Et la naissance d’un hippopotame pygmée en Ecosse. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, les Etats-Unis et le reste du monde qui retient son souffle, à la veille d’une présidentielle annoncée comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine. La statue de la liberté sur la corde raide. The New Yorker a confié sa Une au dessinateur Barry Blitt, qui s’est concentré sur un fait sur lequel tout le monde s’accorde, républicains comme démocrates : la campagne qui s’achève aura été aussi électrique que riche en suspense. Une campagne qui a fait apparaître un pays profondément divisé et saisi, aujourd’hui, de vertige.Un sentiment de vertige partagé par une bonne partie de la planète. "Harris ou Trump : l’heure de vérité a sonné" : The Guardian, le quotidien britannique, évoque une présidentielle "comme aucune auparavant, suspendue entre la candidature historique d’une femme noire et celle d’un ex-président qualifié de "fasciste" par ses propres anciens responsables".Trump et Harris, figures de "deux Amériques dos à dos" : en France, Le Figaro compare, lui, cette élection à la série fantastique "Game of Thrones" et se demande si Kamala Harris est "de taille" à "terrasser le dragon" Trump. Donald Trump, qui "prévoit d’annoncer sa victoire et se prépare à contester une défaite", selon le journal suisse Le Temps, où le dessinateur Chappatte le montre interpellant une électrice allant voter : "Tu ne serais pas en train de me voler l’élection, là ?". Trump, dont la possible réélection est largement perçue par la presse occidentale, et notamment le journal belge Le Soir, à la fois comme "un danger pour la démocratie américaine" et comme "un risque" pour le reste du monde.Le reste du monde, en proie à de nombreux conflits notamment au Proche-Orient. Le Tehran Times assure que "ni Kamala Harris ni Donald Trump, rebaptisés "Harump", ne peuvent représenter un changement", dans la mesure où ils partageraient "une vision commune" du Proche-Orient et la même "hostilité" à l’égard de l’Iran. Une analyse partagée, en Israël, par The Jerusalem Post, qui se garde d’exprimer sa préférence envers l’un ou l’autre des candidats – tous deux exhortés à "honorer l’héritage américain de soutien" à l’Etat hébreu.Trump, Harris, même combat au Proche-Orient ? Ce n’est pas le sentiment, du journal de gauche Haaretz, qui met en garde contre "l’illusion dangereuse" selon laquelle Trump serait "bon pour les juifs et Israël" : "son antagonisme envers les normes démocratiques et l’État de droit donnera un coup d’accélérateur aux efforts continus de Netanyahou en vue d’un coup d’État judiciaire, d’une annexion de la Cisjordanie, d’une occupation prolongée de Gaza et peut-être même du sud du Liban", prévient le journal.Le Liban, où L’Orient Le Jour évoque avec beaucoup d’amertume la façon dont le milliardaire américain a su "séduire" une bonne partie des gouvernements de la région par "sa bienveillance vis-à-vis des régimes autoritaires et sa ligne dure vis-à-vis de l’Iran", "sa vision affairiste des relations internationales, sa brutalité verbale et sa façon de bomber en permanence le torse" participant aussi, selon lui, à son "succès" au Proche-Orient.Beaucoup d’inquiétude aussi en Ukraine, où les troupes russes continuent de grignoter du terrain. The Times, qui s’est rendu dans la région de Donetsk, fait état de la "nervosité" des troupes ukrainiennes, largement dépendantes de la "générosité" américaine - des hommes qui savent qu’un "hiver rigoureux" les attend, quel que soit le candidat élu. Un hiver difficile, également, de l’autre côté de la ligne de front, où les soldats nord-coréens pourraient entrer dans le conflit d'ici quelques jours, selon les responsables américains. Des troupes décrites par The Guardian comme étant "inexpérimentées, mal formées et sous-alimentées", et selon ses interlocuteurs, tantôt comme "les renforts dont la Russie a tant besoin pour réaliser une percée significative", tantôt comme "chair à canon".La Russie, accusée de se livrer à des opérations de sabotage, sur le sol européen. C’est qu’affirme The Wall Street Journal, quotidien américain, qui révèle que "des responsables de sécurité occidentaux"  estiment que deux engins incendiaires, expédiés via DHL et qui ont provoqué des explosions dans des entrepôts à Leipzig, en Allemagne, et à Birmingham, en Angleterre, en juillet dernier, "faisaient partie d'une opération secrète russe visant à déclencher des incendies à bord d'avions cargo ou de passagers à destination des États-Unis et du Canada". Le WSJ, qui cite la réaction du porte-parole du Kremlin : "Ce sont des allégations habituelles et infondées émanant des médias".On ne se quitte pas là-dessus. Sans transition aucune, histoire de vous changer un peu les idées, je partage avec vous un faire-part de naissance, publié par The Guardian : Il est né hier au zoo d’Edimbourg et il s’appelle Haggis. C’est un hippopotame pygmée qui rivalisera sans doute bientôt en popularité avec son homologue thaïlandais et icône du Web, Moo Deng, qui signifie "porc bondissant". "Hippopotame" venant, le saviez-vous?, du grec, "hippopotamos", "cheval du fleuve".Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 4 novembre, l’attente et l’inquiétude des médias occidentaux avant la présidentielle américaine, où le match entre Donald Trump et Kamala Harris semble toujours aussi incertain. La colère des victimes des inondations en Espagne. Le début du procès, à Paris, de huit adultes accusés d’avoir contribué à la campagne de haine contre Samuel Paty, assassiné en octobre 2020. Et l’extraordinaire geste de défit d’une étudiante iranienne. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…A la Une de la presse, l’attente et l’inquiétude avant la présidentielle aux Etats-Unis, où le match entre Donald Trump et Kamala Harris semble toujours aussi incertain. Un dessin résume bien l’anxiété d’une bonne partie du monde. Il est signé Ella Baron pour The Guardian, le quotidien britannique, et montre la planète désemparée, scrutant avec angoisse les sondages donnant les deux candidats à égalité un dessin intitulé : "Tipping point" (moment-clé ou tournant). Les Echos, le quotidien économique français, parle aussi d’une "élection monde", dont les résultats vont "décider des orientations de la géopolitique mondiale" pour les quatre prochaines années et peut-être provoquer "un durcissement des relations transatlantiques", en cas d’élection de Donald Trump.Le candidat républicain est largement perçu par les médias occidentaux comme un "péril" pour la démocratie américaine – comme en témoigne la Une du journal belge Le Soir. Un danger pour la démocratie américaine, et au-delà : le journal The I publie un sondage d’après lequel 47% des Britanniques pensent qu’une victoire de Kamala Harris serait la meilleure option pour le Royaume-Uni, contre 27% en faveur de Trump, dont la victoire est toutefois jugée plus probable. En Chine, The Global Times fait état du renforcement de la sécurité autour du scrutin aux Etats-Unis, mais aussi de l’inquiétude de leurs alliés, qu’il voit "sur des charbons ardents face aux incertitudes planant sur la politique étrangère" américaine. Quant à la Russie, elle "feint l’indifférence, tout en soutenant tranquillement Donald Trump", d’après The Washington Post.The Washington Post, qui détaille les mesures de sécurité exceptionnelles prises pour protéger ces élections pendant et après le scrutin. Le quotidien américain voit dans ces mesures une conséquence des "effets à long terme du déni de l'élection (de 2020) par Donald Trump", et de son refus de reconnaître la victoire de Joe Biden. D’après le journal, les autorités de plusieurs Etats-clés travaillent à "fortifier les sites liés aux élections",  y compris en installant des snipers sur les toits, des boutons d’urgence pour les employés électoraux ou encore en déployant des drones de surveillance. Des dispositifs exceptionnels justifiés par les menaces proférées, entre autres, par les Proud Boys, selon The Wall Street Journal, qui rappelle que les partisans de ce mouvement d’extrême droite furent les principaux instigateurs des émeutes du Capitole du 6 janvier 2021. "Bien que l’on ne sache pas exactement ce que (ce) groupe prévoit ni dans quelle mesure ses plans sont coordonnés, de nombreuses sections amplifient les allégations de fraude électorale formulées par Trump et discutent (actuellement) des réponses" à y apporter, prévient le journal.A la Une également, la colère des victimes des inondations de la région de Valence, en Espagne, qui ont vivement pris à partie, hier, le couple royal, le Premier ministre et le président de la région. "Paiporta reçoit le roi, Sanchez et Mazon avec de la boue, aux cris d’"assassins"", titre El Pais, qui accuse "l’extrême droite d’entretenir ces protestations pour nourrir la violence". La Vanguardia, journal catalan, parle d’une "explosion de colère" face à la "lenteur" des autorités, mais aussi de tentatives de manipulation de "certains ultras" - des "agitateurs d’extrême droite" cherchant, selon lui, à "saper la crédibilité des institutions et de leurs représentants". La presse de droite, et notamment La Razon, préfère souligner la compassion du couple royal envers les sinistrés, en accusant le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez de chercher à se défausser de ses responsabilités. "Nous avons un gouvernement qui nous parle du changement climatique mais, à part nous retirer nos couverts en plastique et installer des éoliennes sur les montagnes, il n'a absolument rien fait", cingle le journal.Du côté de la presse française, il est beaucoup question de l’ouverture, aujourd’hui, à Paris, du procès de huit adultes, accusés d'avoir contribué à la campagne de haine contre Samuel Paty, ce professeur assassiné en octobre 2020 par un jeune islamiste. Libération annonce "le procès d’un terrible engrenage", dont il espère qu’il sera aussi l’occasion de "rappeler les valeurs qui rassemblent" les Français, "pour mieux combattre toute complicité avec une idéologie mortifère aspirant à (les) diviser".Dans un entretien au Nouvel Observateur, Gaëlle Paty, l’une des deux sœurs de Samuel Paty dit qu’elle a attendu ce procès avec impatience: "Je veux ­pouvoir regarder les accusés en face, tout entendre, tout savoir et dire moi-même des choses", déclare-t-elle. Gaëlle Paty, qui affirme aussi "qu’il y a eu des dysfonctionnements" au sein de l’Education nationale, mais que "ce ne sont pas ces dysfonctionnements qui ont causé la mort de mon frère", mais des "gens qui savaient très bien ce qu’ils faisaient". Le Figaro indique que l’instruction judiciaire sur ces éventuels dysfonctionnements est toujours en cours. Les parents et les soeurs de Samuel Paty ayant déposé une plainte en 2022 contre l’Etat, pour "non-empêchement de crime" et "non-assistance à personne en péril".Avant de vous dire à demain, je vous propose de jeter un dernier coup d’œil à Libération, qui revient sur l’extraordinaire geste de défi, samedi, d’une étudiante iranienne. Après avoir été harcelée par des agents de sécurité à cause de son foulard, cette jeune femme, identifiée comme étant Ahoo Daryaei, a enlevé ses vêtements avant de marcher quelques minutes dans une rue de Téhéran, en culotte et soutien-gorge. Une vidéo clandestine de cette scène est devenue virale sur les réseaux sociaux. Ahoo Daryaei a été arrêtée, mais elle est devenue un nouveau symbole de la résistance des Iraniennes contre la répression, Plusieurs dessins, dont une illustration de Jonathan Majburd, trouvé sur le réseau social X, ont rendu hommage à son courage.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse ce jeudi 31 octobre, l’enjeu du vote latino dans la présidentielle américaine. Après des inondations meurtrières en Espagne, les journaux retracent le déroulé de la journée de mardi et s’interrogent sur les causes de la catastrophe. En France, l’Insee publie une étude sur le jour où le risque de mourir est le plus grand, et dans Le Parisien, l'histoire de deux frères abandonnés à la naissance qui se retrouvent 60 ans plus tard et partent à la recherche de leur passé.  Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse ce jeudi 31 octobre, les enjeux du vote latino dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle américaine. Le quotidien britannique le Telegraph s’intéresse aux "raisons qui poussent cette communauté à abandonner petit à petit le camp démocrate et Kamala Harris".Car, contrairement à la communauté afro-américaine, qui vote à 80 % démocrate, les Latinos sont aujourd'hui plus également répartis entre républicains et démocrates. Plusieurs raisons à cela selon le Telegraph. L'économie d'abord : les Latinos, en particulier les hommes, travaillent dans l'industrie, l'agriculture ou la construction. C'est aussi la communauté qui crée le plus de petites entreprises aux États-Unis. Et dans ces milieux socio-professionnels, le vote républicain est important. Autre raison : dans l'ensemble, les Latinos ont tendance à être plus religieux et plus conservateurs culturellement que les autres communautés.Mais le vote Donald Trump bénéficie également du phénomène de la désinformation électorale, selon le Washington Post. Culturellement, les Latinos utilisent beaucoup les réseaux sociaux, où les fake news en espagnol sont tout simplement moins traitées par les sites de fackcheckingaméricains, qui se concentrent sur les théories en anglais. Résultat : les mensonges en espagnol survivent beaucoup plus longtemps sur internet et ont le temps d'infuser dans l'électorat latino. À la Une de la presse espagnole, un drame sans précédent au XXIe siècle avec des inondations meurtrières et inédites qui ont frappé le sud de l'Espagne. Une photo cristallise l'ampleur de ce phénomène inouï, à la Une de La Vanguardia, d'ABC ou de l'édition espagnole de 20 minutes : des voitures empilées les unes sur les autres après le passage d'un torrent d'eau dans une rue près de Valence. C'est pire qu'un drame, c'est une "apocalypse" pour le quotidien conservateur El Mundo. Il s'interroge déjà sur les causes politiques du drame : à quel point aurait-on peut réduire le nombre de morts ? Éléments de réponse avec ces infographies dans les pages intérieures, qui retracent le déroulé de la journée de mardi. Les premières alertes ont été lancées dès 10 heures le matin. À 14 heures, certaines zones étaient déjà submergées. Mais ce n'est qu'à 20 h 15 que l'alerte de la Protection civile a été envoyée sur les téléphones, alors que beaucoup étaient déjà pris au piège selon El Mundo. Pour El Pais, ce n'est pas encore le moment de chercher les responsabilités, mais il va falloir prêter une oreille beaucoup plus attentive à l'avenir aux alertes des agences météorologiques, dans un pays qui va être de plus en plus confronté à ces phénomènes extrêmes à cause du réchauffement climatique.  Dans la presse également, une question existentielle dans Le Monde : quel jour a-t-on le plus de risques de mourir ? Selon une très sérieuse étude de l’Insee, c’est malheureusement le jour de son anniversaire. Sur les 20 dernières années, le risque de mourir ce jour-là a augmenté en moyenne de 6 %. Pire ! Pour les hommes de 18 à 40 ans, il a bondi de 24 %.C’est le "syndrome de l’anniversaire". Cette journée est particulièrement exceptionnelle, on fait des excès (alcool, fêtes, virées nocturnes…). De quoi accentuer les risques d’accidents et de problèmes cardiovasculaires. Mais entrent également en jeu des facteurs d’émotion, de stress et la conscience que le temps passe. Des sentiments de tristesse et de solitude peut accompagner cette date, selon l’Insee. Il ne faut donc pas oublier de souhaiter un joyeux anniversaire à ses amis et ses collègues. Dans la presse enfin, une folle enquête qui réunit deux frères dans les pages intérieures du Parisien : Eddie et Erik. L’un est né en Eure et Loire, l'autre deux ans plus tard dans les Ardennes. Tous les deux sont nés sous X, ont été abandonnés à la naissance, puis adoptés. Il faudra attendre 60 années, pendant lesquelles les deux hommes ne se connaissent pas et vivent de chaque côté de l’Atlantique. C’est en 2022, après un test ADN, que l’entreprise américaine qui réalise ces tests annonce à Eddie qu’il a un frère, et le met en lien avec lui.Le Parisien retrace ensuite le début d'une relation timide avec des mails dans un anglais approximatif. Aujourd'hui, les deux hommes ne se quittent plus et partent à la recherche de leurs parents biologiques et d'un passé encore flou.
À la Une du mardi 29 octobre, l'UNRWA devenue indésirable en Israël, Jeff Bezos plonge son journal dans la tourmente et le psychodrame autour du Ballon d'Or 2024. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… La décision a choqué la communauté internationale. La Knesset, le Parlement israélien, a voté deux lois interdisant toute activité de l'UNRWA, l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens, sur son sol. Des textes dénoncés dans la presse arabe, comme Arab News, et israélienne, Israel Hayom. Le Middle East Eye revient sur la condamnation internationale émise suite à cette décision. Plusieurs pays, dont la France, l'Allemagne et le Japon alertent sur les "conséquences dévastatrices" qu’auraient une telle interdiction. Pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), "l’UNRWA est une bouée de sauvetage irremplaçable pour le peuple palestinien". Vu du Royaume-Uni, le Guardian estime que cette opposition entre Israël et l’ONU a un nom : c’est la marque d’un "État qui se met lui-même hors-la-loi."La décision du Washington Post de ne pas soutenir de candidat à l’élection présidentielle américaine continue d'agiter le monde médiatico-politique. Son patron, Jeff Bezos, a tenté de se justifier, sans convaincre. Pour le milliardaire, les "Américains n’ont pas confiance dans les médias traditionnels". "Nous allons mettre en place une nouvelle stratégie pour que cela change", ajoute-il. En ne prenant pas position, le propriétaire espère donc redorer le blason de son journal.Mission ratée. Quelques heures après avoir annoncé ne pas soutenir de candidat, le Post a perdu "près de 200 000 abonnés", explique la radio publique NPR. Après les démissions au sein du journal, c’est au tour des lecteurs de montrer leur désapprobation. Cela représente environ 8 % des abonnés numériques. Dans le Wall Street Journal, plusieurs voix dénoncent un choix fait à la "va-vite" et s’élèvent pour dire haut et fort que cette décision a été prise "pour ne pas s’attirer les foudres de D. Trump" si celui-ci était réélu.On en vient à cette nouvelle qui surpris tout le monde hier soir dans le petit monde du football. Le Ballon d'Or 2024 est ... espagnol. Le milieu de Manchester City, Rodri, a remporté le prestigieux prix à la surprise générale. Deux "conquistadORs" s'affichent à la Une de L’Equipe avec la barcelonaise Aitana Bonmati, Ballon d'Or féminin. Pour le quotidien espagnol, Sport, "le football a gagné". L'Equipe rappelle que "c’est le meilleur joueur du monde à son poste", "un homme de l’ombre qui joue pour son équipe de Manchester City et pour la sélection espagnole", avec qui il a remporté l’Euro en juillet dernier.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. L'autre information de la soirée, c'est le psychodrame provoqué par le boycott du Real Madrid, qui a refusé de participer à la cérémonie parisienne. Son attaquant star, le Brésilien Vinicius Jr, était donné favori, rappelle La Vanguardia. Mais le club avait vu trop beau, trop vite. Vexés, les madrilènes ont boudé la soirée, ne s’estimant "pas respectés". "Le club madrilène a choisi sans classe de piétiner cette valeur du sport qui consiste à respecter ses vainqueurs", critique Vincent Duluc, éditorialiste à L'Equipe.
À la Une du lundi 28 octobre, le Washington Post refuse de soutenir un candidat à la présidentielle américaine, des réfugiés ukrainiens en France sous le coup d'un avis d'expulsion et la faille de sécurité des gardes du corps présidentiels. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…"Le Washington Post ne soutiendra aucun candidat pour l’élection présidentielle." Une décision historique et inattendue. Ce n’était pas arrivé depuis 1988. En signe de protestation, plusieurs figures, tel le politologue et journaliste Robert Kagan, ont quitté le journal. "Pour le Post, c’est "le mauvais choix au pire moment possible", écrit une éditorialiste au journal depuis 40 ans. "Au moment où le journal aurait dû marteler le danger représenté par D. Trump, il a choisi de reculer", ajoute-t-elle. Pour Politico, c'est "un mauvais timing et un message catastrophique". Selon la presse, le responsable serait le propriétaire du journal, Jeff Bezos, patron d’Amazon. Courrier International parle d’une "rédaction abasourdie" qui préparait depuis plusieurs semaines un texte de soutien à Kamala Harris. Mais le multimilliardaire aurait fait pression pour que cela n’arrive pas au nom d’un "retour aux sources", lorsque le journal ne prenait pas position. De son côté, le New York Times soutient officiellement la candidate démocrate en affirmant que c’est le "seul choix patriotique" pour le pays.Des réfugiés ukrainiens installés en France ont reçu, ces dernières semaines, une injonction à quitter leur logement provisoire faute de financement de l’État, explique La Croix. Quelque 90 000 réfugiés ukrainiens sont installés dans l'Hexagone depuis février 2022. Un tiers d’entre eux sont logés grâce à un dispositif temporaire qui permet à des associations de leur sous-louer des logements du parc privé. L’État subventionne ces locations mais le dispositif, prévue pour une durée déterminée, arrive à son terme. Soixante-dix familles, installées dans le Grand Est, ont reçu un avis de quitter leur logement, faute de loyers impayés. Dans Le Monde, certains décrivent "un choc, une panique". Les autorités ont finalement annoncé qu’il n’y aurait pas d’expulsion et que le dossier serait reconsidéré après la fin de la trêve hivernale qui débute le 1er novembre 2024.Des gardes du corps qui révèlent les lieux où dorment les chefs d’État qu’ils protègent, et sans le savoir, c’est le dossier proposé par Le Monde. "Stravaleaks", du nom de cette application très appréciée des "runners". Après avoir fait leur footing, les gardes du corps publiaient leur résultat en ligne et aussi leur itinéraire de départ et d’arrivée, ce qui permettait d'identifier le lieu où réside le chef d'État, en déplacement, qu'ils protègent. Trois épisodes sont consacrés à Emmanuel Macron, Joe Biden et Vladimir Poutine.
A la Une du vendredi 25 octobre, la mobilisation contre la "vie chère" en Martinique, la marche arrière du Canada sur l'immigration, et le débat sur l'entrée payante de Notre-Dame de Paris. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…C'est un revirement à 180°. Le Canada a décidé de réduire ses quotas d’immigration permanente, pour la première fois, en plus de 25 ans. 58% des Canadiens estiment qu’il y a "trop d’immigration". En Une du Toronto Star, le gouvernement annonce la réduction de ses quotas dès 2025. Au lieu de 500 000 nouveaux entrants, ce sera 395 000, puis 380 000 2026. Le Canada est pourtant une terre historique d’immigration et qui a besoin d’une main-d’œuvre permanente. Le Devoir rappelle que cette mesure, très politique, peut avoir des "conséquences néfastes" sur l’économie. La Chambre de commerce du Canada craint même un ralentissement de la croissance avec cette annonce.Pourquoi ce revirement? Justin Trudeau et son gouvernement souffrent d’une impopularité record, explique le New York Times. Les sondages le donnent à 20 points derrière son rival politique pour les élections législatives, qui auront lieu en octobre 2025.La Martinique a connu une nouvelle nuit de violences, malgré l’accord conclu la semaine dernière pour lutter contre la vie chère. France-Antilles évoque le retour des violences et se demande jusqu’où ira la mobilisation? Pour Le Figaro, ce n’est plus de la "colère, c’est de la délinquance pure". Le journal raconte le quotidien des habitants confrontés aux multiples barrages routiers sans parler des violences qui émaillent les nuits martiniquaises. Pour Mediapart, l’accord passé entre les autorités et les syndicats ne peut durer dans le temps, "si non ne change pas le système global d’importations". La Martinique importe environ 80% des produits présents sur l’île.Un accès payant à Notre-Dame de Paris ? "Hors de question", tonne le clergé catholique. La proposition de Rachida Dati, ministre de la Culture, de rendre payante, l’entrée de la cathédrale pour 5€ par visiteur ne passe pas. "Faut-il rendre payant l’accès à Notre-Dame de Paris ?", interroge La Croix. Réponse du clergé : "l’accès aux lieux de culte doit être libre". Pourtant, payer un droit d’entrée dans une église, ça existe ailleurs en Europe. Le Figaro explique qu'en Italie, pour visiter la cathédrale de Florence, il faut compter 15€ et jusqu’à 34€ pour celle de Milan. Ces fonds permettent l’entretien et la restauration des sites religieux. A Notre-Dame, la proposition de la ministre permettrait de rassembler 75 millions € par an. Mais de l'avis de touristes étrangers, questionnés par Le Parisien, "[la] gratuité [de la cathédrale] fait aussi sa beauté."
A la Une de la presse, la déclaration Kamala Harris pour qui Donald Trump est un "fasciste". La conférence internationale pour le Liban à Paris. Et la dignité de Gisèle Pélicot face à ses bourreaux. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…Mission difficile ou impossible? La conférence pour le Liban s’ouvre, ce jeudi, à Paris. 70 pays sont représentés avec l'objectif d'obtenir des financements pour la reconstruction du pays et encourager un cessez-le-feu. Cette tentative de sauvetage est plutôt bien vue par la presse libanaise. L’Orient Le Jour décrit un Liban "saigné à blanc par la guerre",  dont le coût estimé de la reconstruction est astronomique : environ 20 milliards de dollars.Al Nahar salue l’organisation française de ce sommet : "Paris à nouveau au chevet du Liban". Emmanuel Macron avait déjà tenté d’aider le pays après l’explosion du port de Beyrouth en août 2020... sans succès. Et si la "France n’avait, en réalité, pas d’influence au Liban?", titre Al Arab, de Londres. L'ancien pays mandataire ne s’appuie que sur ses liens historique avec le pays du Cèdre, mais "il n’a plus en réalité aucun pouvoir d’influence". Attention à la "diplomatie de l’esbroufe", analyse Le Monde. Le journal critique les échecs répétés à l’international dont le "président ne tire jamais de leçon", comme sa vision de l'OTAN.Aux Etas-Unis, Kamala Harris "pense" que Donald Trump est un "fasciste". Cette petite phrase, prononcée lors d'un entretien à CNN, suscite beaucoup de commentaires de la presse. Elle est à la Une du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour le New York Times, est-ce que Trump et son idéologie peuvent être assimilés à du fascisme ? Question posée à l'historien américain, Robert Paxton, connu en France pour son livre sur la collaboration du régime de Vichy avec l’occupant nazi. Selon lui, le terme "fascisme" était galvaudé jusqu’au 6 janvier 2021, date de l’assaut sur le capitole menée par les fanatiques de Donald Trump. Depuis, l’historien voit le "trumpisme" comme un réel danger pour la démocratie américaine.En France, au procès des viols de Mazan, la victime, Gisèle Pélicot a pris la parole et a livré un témoignage poignant devant la Cour d'assises d'Avignon. Ce visage d’une femme meurtrie mais digne fait la Une de Libération. "Je n’ai ni colère ni haine, mais je suis déterminée à changer la société", a-t-elle déclaré. C’est le combat de cette femme "invaincue", à qui Le Monde rend hommage.Une victime qui a refusé un procès à huis-clos, afin que les consciences s’éveillent. Une femme "déterminée", mais totalement détruite qui s’est directement adressée à son ex-mari et bourreau : "Comment as-tu pu me faire ça?", des mots repris par Le Parisien. "Combien d’autres Gisèle Pélicot y a-t-il encore?", s'interroge The Independent.
À la Une de la presse, mercredi : les accusations de Donald Trump concernant une supposée "ingérence" du Parti travailliste britannique dans la présidentielle américaine ; le basculement de l’électorat arabo-américain en faveur du candidat républicain et le fatalisme du monde arabo-musulman face à cette élection ; le problème des contrôles au faciès en France ; la politique migratoire espagnole à rebours du reste de l’Europe ; et un passeport pour Paddington. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…À la Une de la presse, mercredi 23 octobre, la dernière ligne droite de la campagne pour la présidentielle américaine, et les accusations de Donald Trump concernant une présumée "ingérence étrangère".D’après le candidat républicain, cette ingérence ne serait ni russe, ni chinoise, ni même iranienne mais britannique, et plus précisément le fait du Parti travailliste, dont l’appel aux militants à se rendre aux États-Unis pour faire campagne pour Kamala Harris équivaut, selon Donald Trump, à des "contributions" d'acteurs étrangers, et donc viole les lois sur le financement des campagnes électorales. Ses avocats exigent une "enquête immédiate", et The Financial Times note que cette plainte intervient "à moins de deux semaines, maintenant, de la présidentielle la plus serrée de l'histoire américaine", avec deux candidats annoncés à égalité dans les sondages.Les enquêtes d’opinion, qui semblent indiquer un basculement des électeurs arabo-américains en faveur de Donald Trump. Le dernier de ces sondages, cité par Arab News, indique que 43 % d’entre eux soutiennent le candidat républicain, contre 41 % pour la candidate démocrate. Une érosion expliquée, selon le quotidien saoudien, par le soutien de l'Administration Biden à la guerre d’Israël contre le Hamas à Gaza. Le journal, qui note que l’un des plus grands PAC représentant les Arabo-Américains a récemment annoncé qu’il ne soutiendrait aucun des deux candidats, affirme que cet électorat "pourrait jouer un rôle crucial dans le résultat final, en particulier dans les États clés comme le Michigan, où résident près de 400 000 Américains d’origine arabe"."Harris perd le soutien des Américains arabes et musulmans. Est-il trop tard pour inverser la tendance?" : d’après The Washington Post, qui évoque "un changement radical pour ce qui fut un électorat-clé du Parti démocrate durant les années Trump" et son fameux "muslim ban", "la fracture entre les musulmans, les Arabes-Américains et le Parti démocrate" aurait même atteint "un point de rupture". "La dévastation de Gaza a confirmé à de nombreux Arabes et musulmans ce qu’ils soupçonnaient jusqu’alors, écrit le journal: (qu’) ils ne sont pas considérés comme des égaux, ou qu’ils ne méritent pas (d’être traités avec) la même dignité". Que "les vies arabes et musulmanes peuvent être sacrifiées".Ce sentiment est partagé dans le monde arabo-musulman. Le journal libanais L’Orient Le Jour, qui a interrogé des Saoudiens, des Yéménites, des Iraniens, des Syriens et des Saoudiens, rapporte que le soutien à Donald Trump "semble gagner (aussi) l’opinion de la rue arabe", mais que ce qui l’emporte, "c’est surtout le désespoir face à la situation de la région, jugée inextricable". "Quel que soit le président américain, rien ne changera pour le monde arabe", estiment la plupart des personnes interrogées.Inquiétudes onusiennes sur le "profilage racial" en FranceL’Orient Le Jour qui revient, également, sur l’inquiétude du Comité des droits de l'Homme de l’ONU au sujet des contrôles d’identité en France. Le journal fait état de la "préoccupation" des experts onusiens concernant le "profilage racial" pendant ces contrôles et rappelle, au passage, que le conseil d’État a reconnu il y a quelques jours l'existence, en France, de contrôles policiers au faciès.Le comité des droits de l’Homme de l’ONU pointe aussi du doigt les "allégations sur un usage excessif de la force", lors de la crise en Nouvelle-Calédonie, où les affrontements entre indépendantistes, loyalistes et forces de l’ordre ont fait 13 morts. D’après nos confrères de franceinfo, la Cour de cassation, la plus haute juridiction française, a cassé mardi la décision d'enfermer le chef indépendantiste Christian Tein dans une prison métropolitaine. Son cas devra donc être de nouveau examiné prochainement par un juge.Intégration de 6,5 millions de sans-papiers en EspagneÀ lire également, du côté de la presse espagnole, la décision du gouvernement de Pedro Sanchez d’intégrer par le travail quelque 6,5 millions de sans-papiers. D’après El Pais, cette décision devrait être prise en Conseil des ministres le mois prochain, sous la forme d’ un décret-loi, l’équivalent espagnol du 49.3, donc sans l’approbation des parlementaires. Concrètement, les délais pour obtenir les permis de travail et de résidence devraient être plus courts, leur durée plus longue et plusieurs obstacles éliminés pour faciliter l’entrée des immigrés sur le marché du travail.Une décision à rebours des politiques répressives qui ont le vent en poupe dans d’autres pays d’Europe et saluée, en France, par Libération. "Et si l’Espagne avait raison ?" : le journal assure que la démarche du socialiste Pedro Sanchez "n’a rien d’angélique", et qu’il a "simplement compris que si l’Espagne veut continuer sur sa lancée d’une croissance forte (+2,9 %, une des plus fortes de l’UE), il n’a pas d’autre choix que de faciliter les démarches pour obtenir un permis de résidence et de travail". Libé, que l’exemple espagnol "fait rêver", à un moment où le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, "est parti en croisade contre les migrants", "surfant sur la peur de l’étranger répandue par une extrême droite représentant (aujourd’hui) le tiers de l’électorat français".Un passeport pour l'ours PaddingtonOn ne se quitte pas là-dessus. À la rubrique "vos papiers", toujours, mais dans un registre plus léger, le quotidien britannique The Guardian annonce que le ministère de l’Intérieur a délivré un passeport à l’ours Paddington, le célèbre personnage créé par l’écrivain Michael Bond, pour qu’il puisse retourner dans son pays d’origine, au Pérou. Le document indique la date de naissance de Paddington, le 25 juin, sans préciser son année de naissance, ainsi que son nom de famille, Brown, sa nationalité britannique et son lieu de naissance, au Pérou, donc.Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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