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Dans la presse

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Author: FRANCE 24
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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.
30 Episodes
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À la Une de la presse ce lundi 1er septembre, cette opération de Reporters sans frontières (RSF) dans 150 médias internationaux pour protester contre la mort des journalistes à Gaza, le plan d'évacuation et de reconstruction de l'administration Trump pour l'après-guerre dans l'enclave et le fossé qui se creuse de plus en plus entre l'école publique et l'école privée en France, en ce jour de rentrée des classes. À la Une de la presse ce lundi 1er septembre, une première mondiale : plus de 150 médias noircissent leur Unes ce lundi pour protester contre le meurtre de journalistes à Gaza. Écran noir en Une du quotidien libanais L'Orient-Le Jour. "Au-delà des crimes qui se déroulent à Gaza, (...) c'est le cœur de notre mission collective qui est attaqué de manière délibérée : rendre compte, comprendre et le cas échéant dénoncer les faits." L'Orient-Le Jour et des dizaines d'autres médias dans le monde s'unissent à l'opération lancée par Reporters sans frontières (RSF), sous un même slogan, en Une du quotidien français l'Humanité : "Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l'armée israélienne, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer." Le constat est terrifiant : "côtoyer un journaliste est perçu comme une condamnation à mort" selon Maha Hussaini, 33 ans, journaliste palestinienne interrogée par l'Humanité. Le mouvement de protestation est mondial : c'est à la Une de La Libre en Belgique, qui reprend le même slogan. C'est également en première page des sites d'information espagnol Infolibre et britannique The Independent. Les médias de 70 pays différents portent tous les mêmes demandes : l'évacuation des journalistes palestiniens qui le souhaitent, l'accès de la presse internationale à la bande de Gaza et une action forte de la communauté internationale dans huit jours, à l'ouverture de la 80e Assemblée générale des Nations unies. Pour rappel, plus de 220 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre selon Reporters sans frontières. À la Une de la presse, toujours sur la guerre à Gaza, le Washington Post dévoile le plan d'après-guerre pour Gaza version Donald Trump. Imaginé et conceptualisé dans un document de 38 pages auquel le journal a eu accès, le plan prévoit une "riviera du Moyen-Orient". Pour cela, il imagine d'abord l'exil volontaire de l'intégralité de la population de Gaza. Deux solutions pour les deux millions de Gazaouis : soit être déplacé temporairement dans des camps en dehors de l'enclave, soit quitter la région de manière définitive en échange d'une indemnisation de 5 000 dollars par personne. Une fois vidée de ses habitants, l'enclave serait gérée, selon le projet consulté par le Washington Post, par à une entité sous tutelle américaine pour au moins dix ans. Elle devrait permettre la reconstruction de Gaza et en faire "un pôle touristique et technologique de luxe". Stations balnéaires, villes intelligentes, le tout géré par des contractants privés occidentaux. Selon le Washington Post, c'est la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis, qui est à l'origine de ce projet. L'organisation, créée officiellement pour distribuer de l'aide alimentaire dans l'enclave, suscite énormément de critiques : cet été, la France a demandé officiellement la cessation de ses activités. Plus de 2 000 Palestiniens sont morts en cherchant de l'aide humanitaire selon un dernier bilan. À la Une de la presse enfin, la rentrée scolaire ! Près de 12 millions d'élèves retrouvent les salles de classe en France ce lundi et avec eux, deux institutions côte à côte, ou peut-être, de plus en plus, face à face. D'un côté, "une école publique malmenée" en Une de Libération et de l'autre, l'école privée, où de plus en plus de parents sont tentés d'inscrire leurs enfants selon Le Parisien. Pour l'heure, près de 80 % des élèves restent inscrits à l'école publique gratuite rappelle Libération, mais l'institution souffre, en particulier de contraintes budgétaires. Près de 3 000 postes seront supprimés en 2026. Surcharge dans les classes et c'est la qualité de l'enseignement et l'attractivité qui en pâtissent. Pénurie de professeurs, raconte Libération, dans un bateau sans réel capitaine : la chute programmée du gouvernement du Premier ministre François Bayrou fait craindre l'arrivée d'un sixième ministre de l'Éducation nationale en deux ans. Conséquence : ceux qui ont les moyens d'inscrire leurs enfants dans le privé le font de plus en plus. Les Echos raconte l'exode des familles les plus aisées vers le privée. "Corrélation entre milieu social et réussite scolaire, inégalité d'accès aux ressources éducatives, effet de pairs" : le fossé des déterminismes sociaux continuent de se creuser. Les Echos rappelle que si les enfants favorisés réussissent excellement en France, "les enfants défavorisés eux rencontrent plus de difficultés que dans les autres pays de l'OCDE".
À la Une de la presse ce vendredi 29 août, le Premier ministre François Bayrou réitère ses critiques sur les boomers, qui devraient se montrer plus solidaires des jeunes face au problème de la dette. Et aussi : les traumatismes indélébiles de l'ouragan Katrina, 20 ans après son passage sur la Nouvelle-Orléans, et le monde impitoyable des courses de pigeons à Taïwan. À la Une de la presse ce vendredi 29 août, François Bayrou s'immisce dans un débat inflammable, que les politiques n'osent en général pas trop approcher. Le Premier ministre réitère ses critiques contre les boomers, qui devraient se montrer plus solidaires des jeunes face au problème de la dette publique dans le Parisien. Mais les boomers sont-ils vraiment mieux lotis que les jeunes ? Question dans toute la presse française ce matin, notamment sur RTL. Et bien, oui, plutôt. Ils ont moins de charges et bénéficient de retraites revalorisées avec l'inflation, ce qui préserve leur pouvoir d'achat. Les + de 65 ans épargnent également davantage et détiennent près de 70% du parc immobilier. Même constat dans le Figaro, qui rappelle que le niveau de vie moyen des boomers est supérieur à celui de l'ensemble des français. Mais attention car ces conclusions effacent la diversité des situations : deux millions de retraités vivent en effet sous le seuil de pauvreté. "On n'a rien volé", s'insurgent certains boomers, invités à réagir par 20 minutes. "Nous on avait que trois semaines de congés payés", rappelle par exemple Didier, en comparaison aujourd'hui avec les cinq semaines légales. Mais la vraie différence entre la génération des boomers et celle des travailleurs aujourd'hui, c'est certainement la pression fiscale. Ouest France rappelle que trois actifs boomers payaient une retraite en 1975. Aujourd'hui, seuls 1,4 actifs paient pour une retraite. Les prélèvements obligatoires ont explosé ces dernières décennies. Mais cela n'est pas suffisant : pour maintenir le niveau de vie de retraités, l'Etat doit également passer à la caisse, en empruntant de l'argent et en creusant donc la dette. C'est sur ce sacrifice que François Bayrou a voulu insister, au risque de raviver le conflit entre les générations. À la Une de la presse également, les 20 ans de l'ouragan Katrina qui a ravagé la Nouvelle Orléans. Le 29 août 2005, l'ouragan de catégorie 3 frappe les côtes du sud des États-Unis. Les digues de la Nouvelle-Orléans, construite en partie sous le niveau de la mer, rompent. La ville est submergée à 80%. Plus de 1800 personnes perdent la vie. Vingt ans plus tard, le "traumatisme est indélébile" en Une de Libération. C'est sur le toit de sa maison que Robert Green s'était réfugié ce jour-là, avant d'être emporté par les flots. L'homme survit, mais perd sa petite fille et sa mère, ainsi que tous ses biens. Il reviendra plus tard vivre dans un mobil home à l'emplacement même de cette maison détruite. Libération évoque la difficile et lente reconstruction des esprits, mais aussi d'une ville, où les quartiers pauvres ont été abandonnés par les autorités. "La Nouvelle Orléans n'a pas encore pansé toutes ses plaies" pour Sud-Ouest. Le quotidien régional rappelle les inégalités de traitement dans les jours d'après. Le centre ville a été rapidement réhabilité pour les touristes. Pendant ce temps-là les hôpitaux ont mis plus d'une décennie à revenir dans certains quartiers. À la Une de la presse enfin, une discipline très populaire à Taïwan : les courses de pigeons ! The Guardian nous plonge dans ce monde impitoyable et ultra lucratif. Le principe est simple : des pigeons concourent sur de longues distances et le premier à rejoindre son colombier l'emporte. Près de 200 000 éleveurs-entraîneurs s'affrontent régulièrement. Mais le milieu est gangréné par la tricherie, selon The Guardian. Pour gagner, les propriétaires sont prêts à tout : séparer les pigeons de leurs partenaires, pour qu'ils veuillent rentrer plus vite. Ou même développer leur capacités par la jalousie, en plaçant un compagnon avec un autre oiseau. Voilà pour les méthodes douces, mais le Guardian révèle aussi que les pigeons sont souvent dopés, que des propriétaires piratent les puces de suivi attachés aux oiseaux, pour permettre à un double de prendre le relai. Des entraîneurs font même carrément prendre le train à grande vitesse à certains oiseaux pour gagner les courses. Les enjeux financiers sont colossaux, surtout avec les paris illégaux qui représentent des milliards de dollars taiwanais. Et quand il y a de l'argent, les mafias ne sont jamais loin : les kidnappings de pigeons se multiplient, selon le Guardian. Des gangs criminels demandent ensuite des rançons sous la menace. De plus en plus éloigné de la pratique des passionnés, c'est tout un milieu qui pourrait se brûler les ailes.
À la Une de la presse ce jeudi 28 août, on pense déjà au jour d’après en France, avant même le vote de confiance pour ou contre le gouvernement de François Bayrou. Et aussi : les enfants de Gaza qui oublient la couleur des aliments. Une photo parfaite à l’US Open de tennis et le raz-de-marée écarlate en Espagne à l’occasion d’une thérapie par la tomate. À la Une de la presse ce jeudi 28 août, de la politique en France, où l’on on pense déjà au jour d'après, avant même le vote de confiance pour ou contre le gouvernement de François Bayrou. La tête du Premier ministre n'est pas encore tranchée que déjà en coulisses, tout le monde s'affaire. À commencer par le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, "confronté au casse-tête de l'après Bayrou", en Une du Figaro. Le président aurait déjà sa feuille de route, qui consiste à retarder la présentation du budget. Il voudrait mettre la pression sur les oppositions pour qu'en fin d'année, dans l'urgence, elles votent le budget. Ce n'est qu'en cas d'échec de cette stratégie qu'Emmanuel Macron réfléchirait à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, selon Le Figaro. En attendant, sans dissolution, il faudra bien trouver un nouveau Premier ministre. "Les patrons rêvent d'un Mario Draghi à Matignon" dans Le Figaro toujours. Exaspérés par l'instabilité politique, c'est d'une coalition à l'allemande dont rêvent les grands patrons français. Avec à sa tête, un "Super Mario", à l'image de l'homme qui était à la tête de la Banque centrale européenne lors de la crise de l'euro, réputé pour son pragmatisme. Mais existe-t-il ? Qui pour succéder à Bayrou ?, se demande La Dépêche. Bloc central, centre gauche ou personnalité de la société civile... Ce sont les mêmes options qu'il y a un peu plus de huit mois, juste avant la nomination de François Bayrou. Retour à la case départ, donc. Peut-être finalement que le président comme son Premier ministre "font toujours mine d'y croire", selon Le Parisien, avant le vote de confiance le 8 septembre. À la Une de la presse également, c'est un tableau sans couleur que dépeint le reportage à Gaza de Ghada Abdulfattah, journaliste palestinienne pour The Atlantic. Avec ce titre : "Quand les enfants oublient la couleur des aliments." Maria 7 ans, déplacée dans le camp de Deir el Balah avec sa famille, ne sait plus de quelle couleur sont les fruits sur son livre de coloriage. La jeune fille, dont les journées sont rythmées par la recherche d'eau, de pain, ne se souvient plus du jaune de l'ananas. Dans The Atlantic, Ghada Abdulfattah raconte l'impact psychologique de la faim et de la guerre sur les enfants. L'impact physique aussi, avec les crises de panique quand un avion survole l'enclave ou les plaques qui apparaissent sur la peau, faute d'eau suffisante pour se laver. "A chaque fois que je dors et que je fais un beau rêve, tu me réveilles et tu le gâches" : voici les terribles reproches que font les enfants de Gaza à leurs parents, à retrouver dans ce reportage de The Atlantic. Du tennis et cette photo qui fait le tour du monde : elle a été prise au tournoi de l'US Open aux États-Unis. Non, ce n'est pas Casper le fantôme que vous apercevez, mais Jasmine Paolini, 8e joueuse mondiale, immortalisée par son compatriote italien, le photographe Ray Giubilo, lors de son entrée en lice dans le dernier tournoi du Grand Chelem de la saison. Il a réussi à capter le moment où les yeux de Jasmine Paolini se calent parfaitement dans les deux trous de son cordage Yonex, de la marque japonaise. "Une prise irréelle", "la meilleure photo jamais vue", selon les réactions dithyrambiques dont la liste a été dressée par Le Soir. La photo lui porte en tout cas bonheur pour le moment, puisque Jasmine Paolini s'est tranquillement qualifiée pour le 3e tour de l'US Open. On termine avec d'autres très belles photos, celles-ci publiées dans les colonnes d'El Pais en Espagne. Déluge de rouge à Buñol, à l'ouest de Valence où la 72e édition de la "Tomatina" a rassemblé plus de 20 000 personnes. Le concept est simple : c'est une bataille géante de tomates. 120 tonnes ont été lancées dans les rues pour une "tomaterapia" (une thérapie par la tomate), qui consiste à se défouler pour évacuer la tension et le stress, dans une région meurtrie par les inondations l’an dernier. Mais certains voient rouge et dénoncent un gâchis de nourriture. Mais les organisateurs l'assurent : les tomates ne sont pas consommables, elles auraient été jetées de toute façon.
À la Une de la presse ce mercredi 27 août, Donald Trump veut la tête des dirigeants de la Réserve fédérale américaine (Fed), la consternation de la presse européenne sur la politique française, la rivalité au sein de l'exécutif polonais et l'amour qui fait déplacer des montagnes ... d'ordures. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Aux États-Unis, Donald Trump semble de franchir un pas de plus dans l'autoritarisme. C'est du moins la crainte d'une partie de la presse américaine. Dans le viseur du président américain, il y a la gouverneure de la Réserve fédérale américaine (Fed) qu'il a choisi de renvoyer. Sauf qu'en l'état, la Fed reste une institution indépendante vis-à-vis de la Maison Blanche. Son locataire n'a pas donc la capacité légale de limoger un des dirigeants de l'institution monétaire. Le Washington Post y voit une dérive autoritaire de Donald Trump. "Quelles sont les preuves ?" de ce renvoi, interroge le New York Times. La tentative de licenciement a été motivée par une accusation de fraude immobilière. Une accusation montée de toute pièce selon l'intéressée. Ce dernier épisode d'une purge qui ne dit pas son nom inquiète The Atlantic. "En procédant ainsi, Trump envoie un message terriblement clair", titre le magazine américain. "Chaque jour, le pays s'éloigne de l'État de droit pour se tourner vers un pouvoir personnel arbitraire et corrompu." À lire aussiNon, le président de la Réserve fédérale américaine n'a pas démissionné En Europe, la presse quant à elle s'interroge sur la stratégie du gouvernement français après l'annonce d'un vote de confiance, le 8 septembre, "voué" à le faire tomber. "François Bayrou et la France sont au bord de l'abîme", résume Courrier International. Il serait "menacé d'extinction selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Vu d'outre-manche, la France "s'apprête à vivre une nouvelle crise politique", analyse le Guardian. Une situation suivie de près par la presse belge également. Le Soir a fait un constat simple : " il est temps pour la politique française d'apprendre à faire des compromis", aux vues de la gravité du moment. En Pologne, le nouveau président conservateur, Karol Nawrocki donne du fil à retordre au gouvernement libéral de Donald Tusk. "Veto contre les réfugiés" titre le Taggespiegel. Le journal allemand revient sur le blocage présidentiel empêchant, de fait, la prolongation du statut spécial accordé aux 900 000 réfugiés ukrainiens (sous forme d'aides sociales) vivant en Pologne depuis février 2022. Des réfugiés "pris en otage" par le président polonais, selon Ouest-France. On dit que l'amour peut faire déplacer des montagnes. En voici la preuve ! C'est ce qui est arrivé à un jeune canadien de Vancouver, alors que sa femme avait, malencontreusement, perdu ses bagues de mariage et de fiançailles dans un sac de pop-corn jeté dans une poubelle, comme le rappelle la BBC, le mari dévoué est allé chercher les deux anneaux, à la décharge locale, au milieu d'une montagne ... de déchets de 18 tonnes. Fort heureusement, l'édile a retrouvé les bagues perdues au bout d'une heure seulement. C'est ce qui s'appelle "chercher une aiguille dans une botte de foin."
A la Une du mardi 26 février, la réaction de la presse suite à l'annonce du vote de confiance par François Bayrou. Charles Kusher, un ambassadeur à Paris peu porté sur la diplomatie. Et le fiasco des Jeux asiatiques d'hiver en Arabie saoudite. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… La presse française est unanime, le Premier ministre, François Bayrou, a décidé de "s'auto-dissoudre", écrit Libération. L'Est Républicain le pense sur le "fil du rasoir". Le Premier ministre a la "tête sur le billot", selon Paris Normandie. Le ton est donné par la presse régionale... A l'échelle nationale, Le Parisien revient sur le "coup de poker" annoncé, lundi et "sans surprise, le gouvernement devrait tomber". Plus dramatique, Libération fait la chronique des "derniers jours d'un condamné", en référence à l'oeuvre de Victor Hugo. D'un ton sobre, L'Humanité estime que le Premier "organise sa propre chute". Seul Le Figaro affiche un ton d'espoir, décrivant un "pari à hauts risques" et d'une "épreuve de vérité pour le pays". Mais pour Le Monde, le pari en question a été plombé par l'interview d'Olivier, patron du Parti socialiste (PS) actant que sa formation votera la défiance. Dès lors, la chute de François Bayrou est quasiment actée. L'Opinion publie en Une, une caricature du Premier ministre allumant un cierge pour espérer un miracle. Il en faudra sûrement pour que le gouvernement se maintienne. A l’international, Paris doit gérer de nouvelles tensions avec Washington après un courrier acide de son nouvel ambassadeur. Ce weed-end, ce dernier dénonçait l’absence d’action suffisante contre l’antisémitisme en France. Conséquence : une convocation, inédite depuis dix ans, au Quai d'Orsay. Le Figaro rappelle que Charles Kushner n'a "aucune expérience dans la diplomatie", ni "réelle connaissance de la France". C’est surtout un promoteur immobilier, milliardaire et père du gendre de Donald Trump. Le locataire de la Maison Blanche l’avait gracié en 2020 après une condamnation pour évasion fiscale. De fait, Charles Kushner a un profil peu commun qui avait fait sourire les milieux diplomatiques en France, raconte Le Parisien. Mais après la lettre de ce week-end, plus personne ne rit et se demande comme traiter avec un homme qui ignore les codes de la diplomatie. On parlait de miracle espéré pour François Bayrou. Peut-être en faudra-t-il un aussi en Arabie saoudite. En 2022, le royaume avait obtenu l’organisation des Jeux asiatiques d'hiver en 2029. Mais au pays d’un désert sans fin, construire une station peut s'avérer plus difficile que prévu. Selon le Financial times, les délais ne seront pas tenus à cause d'un problème de taille : le manque de neige. Pour la produire, il faut pomper de l’eau dans la mer Rouge en très grande quantité, la dessaler, puis l’acheminer 200 kilomètres plus loin dans la montagne pour créer un lac artificiel... Le projet devait être finalisé en 2026. Le maintien de la candidature saoudienne pour 2029 reste incertain et pourrait être reporté à 2033, si la Fédération asiatique le permettait. Dans ce scénario, l’image du Royaume baigné de soleil en serait considérablement noircie.
A la Une du lundi 25 août, la rentrée compliquée de François Bayrou, la querelle diplomatique entre la France et ses alliés, le départ inévitable des civils ukrainiens sous les bombes russes et le dernier épisode de l'affaire Rabiot à l'OM. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… C'est une rentrée à haut risque pour François Bayrou. Le Premier ministre joue son va-tout avec la présentation prochaine de son projet de loi des finances publiques. Annoncé le 15 juillet dernier, le texte, qui contient 44 milliards € d'économies, pourrait précipiter la chute du gouvernement si les forces d’opposition décidaient de voter la censure. Le Figaro évoque ainsi un Premier ministre au "bord du précipice". De son côté, L'Humanité revient sur les formations de gauche (Verts, PCF, LFI) qui ont apporté leur soutien à l'appel à grève générale du 10 septembre : "Bloquons tout". "Le compte à rebours a commencé" pour le gouvernement, écrit aussi Libération dans son éditorial. L’une des multiples raisons de cette contestation, rappelle Le Parisien, est la proposition de supprimer deux jours fériés, pour réaliser 4 milliards d'euros d'économies. Mais en France les jours fériés, "c’est sacré". Selon un sondage commandé par le quotidien, "84% des Français s’opposent à la suppression des jours fériés" jugés "trop importants" pour concilier vie professionnelle et personnelle. La France, empêtrée dans des querelles diplomatiques avec ses alliés. Il y a, d'une part, Le Monde qui revient sur la convocation de l'ambassadeur américain en France, Charles Kushner, suite à la lettre critiquant "l'inaction du gouvernement contre l'antisémitisme. D'autre part, La Stampa revient sur les propos, peu diplomatiques, proférés par le ministre italien des Transports, Matteo Salvini, à l'égard d'Emmanuel Macron : "Mets ton casque, ton fusil, et pars en Ukraine". Une déclaration jugée inacceptable, rappelle Courrier International, et survenue après la proposition du président français d'envoyer des troupes au sol en Ukraine. Malgré la convocation de l'ambassadrice italienne en France, le dirigeant d'extrême droite a réitéré ses propos en déclarant que "80% des Français ne voulaient plus de Macron", rappelle Il Giornale. La présidente du Conseil, Giorgia Meloni, n'a pas officiellement réagi à cette polémique. En Ukraine, l’armée russe continue de grignoter quelques kilomètres carrés de territoire dans le Donbass. Traumatisés, les civils se voient obligés de quitter leurs habitations en laissant tout derrière eux. "C'est une vie qui bascule", écrit la Novaia Gazeta Europe. Le quotidien décrit l'oblast de Donetsk, une région où les déplacements et les approvisionnements sont de plus en plus difficiles. Pour les habitants, la situation se résume en une phrase, selon Le Temps : "Partir ou mourir". Cette guerre entre Russes et Ukrainiens a un écho inattendu sur le plan sportif. En recrutant le défenseur ukrainien, Ilya Zabarnyi, le PSG savait qu'il aurait à gérer une cohabitation délicate en raison de la présence du gardien russe, Matvey Safonov, dans son effectif. Le Parisien parle d'une situation "quasi inédite" dans le football européen depuis le début de l'invasion russe à grande échelle en février 2022. Enfin, entre Adrien Rabiot et l'OM, c'est : "Je t'aime, moi non plus". Après sa mise à pied suite à son altercation avec un autre joueur de Marseille, Adrien Rabiot réintègrera-t-il l'effectif olympien ? L'entraîneur, Roberto de Zerbi, en a émis, publiquement, le souhait, rappelle L'Equipe, sans en avertir ses dirigeants, les plongeant dans l'embarras. Réintégrer Rabiot ou pas est un dilemme plus que cornélien que ne manqueront de commenter nos confrères de la presse sportive.
A la Une de la presse, mercredi : l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat en Côte d’Ivoire ; les commémorations à Téhéran en hommage aux victimes de la guerre de 12 jours d'Israël ; la répression tous azimuts de l’opposition en Iran comme en Russie ; une (très) jeune nageuse exceptionnelle ; et les bienfaits des espaces aquatiques. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, mercredi 30 juillet, l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara à un quatrième mandat en Côte d’Ivoire. "Alassane Ouattara dit oui aux appels du peuple", et Le Patriote lui dit : "Merci président", en vantant "le don de soi" du chef de l’État, dont l’annonce de la candidature à la présidentielle d’octobre prochain aurait été célébrée par "des millions d’Ivoiriens en liesse". Nettement moins enthousiaste, Le Quotidien d’Abidjan rappelle que cette nouvelle candidature est décriée par l’ensemble des partis d’opposition, qui demandent à Alassane Ouattara de partir ou du moins d’ordonner une révision de la liste électorale pour y réintégrer ses principaux opposants – dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Guillaume Soro, et Charles Blé Goudé. Au Burkina Faso, L’Observateur Paalga annonce "la fin d’un faux suspense" car "il ne faisait pas l’ombre d’un doute, selon lui, que le chef de l’État ivoirien repartirait pour un tour de piste". Le journal se demande toutefois "s’il est bien sage de s’accrocher à un fauteuil présidentiel qui ressemble plus à un trône qu’autre chose". Même verdict pour Le Pays, autre quotidien burkinabé, qui considère qu’Alassane Ouattara "a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent, Paul Biya au Cameroun, Denis Sassou N’guesso au Congo, Teodore Obiang Nguema en Guinée équatoriale, Paul Kagame au Rwanda, et Faure Gnassingbé au Togo, qui refusent s’imaginer une autre vie en-dehors du pouvoir". Le régime iranien "surjoue l’unité nationale" Imagine-t-il une vie en-dehors du pouvoir ? À Téhéran, Ali Khamenei a présidé mardi les commémorations en hommage aux victimes de la guerre de 12 jours d'Israël contre l'Iran. La rencontre, à cette occasion, entre le Guide suprême et les familles des victime, fait la Une du Tehran Times, qui cite sa promesse que l’Iran "ne cèdera ni sa religion ni son savoir" – un discours à l’intention des "États-Unis criminels", accusés de vouloir détruire "la foi, le savoir et l'unité de la nation iranienne". Plus d’un mois après les frappes israéliennes et américaines, le régime iranien "surjoue l’unité nationale" et Le Figaro évoque un pouvoir "aux abois" face à une population frappée par une sécheresse "inquiétante" et de nombreuses coupures d’électricité, sur fond de "crise économique". Le journal soutient que les frappes du mois dernier ont ouvert "un débat inédit", y compris au sein du régime, "sur l’urgence de tourner la page". Le Figaro cite notamment l’appel de l’opposant réformiste Mir Hossein Moussavi, qui a publié le 10 juillet une déclaration demandant la libération des prisonniers politiques et un référendum sur la formation d’une Assemblée constituante et la rédaction d’une "nouvelle Constitution". Un appel signé par près de 800 personnalités politiques, avant de trouver un écho assez large dans la société civile, d’après le journal. Mais les dirigeants semblent plutôt vouloir continuer à jouer leur survie par la corruption et la répression. Iranwire fait état de "l’ultimatum" des autorités aux opposants : la suppression des publications critiquant la guerre entre Israël et l'Iran, sur les réseaux sociaux ou le blocage pur et simple de leurs téléphones. "La capitulation politique ou l’exil numérique". En Russie, la répression tous azimuts de l'opposition La répression tous azimuts de l’opposition est également pratiquée en Russie, grande alliée de l’Iran. Le Monde revient sur le procès en cours de plusieurs membres de "Vesna", le "printemps" en russe. Cette organisation défend depuis près d’une décennie "la construction d’une nouvelle Russie fondée sur la liberté et les droits humains", donc anti-Poutine, et s’oppose très clairement à l’invasion de l’Ukraine. Six militants de Vesna ont été arrêtés au printemps 2023. Parmi eux, Anna Arkhipova. Poursuivie notamment pour participation à "une communauté extrémiste", cette jeune étudiante encourt jusqu’à quinze ans de prison. Elle est l’une des quelque 1 500 prisonniers politiques russes dont fait aussi partie Olga Komleva. Novaya Gazeta rapporte que cette journaliste a été condamnée, mardi, à 12 ans de prison pour avoir "participé aux activités d'une communauté extrémiste" en travaillant avec Alexeï Navalny, l’opposant au Kremlin mort en détention. Le journal d’opposition russe fait aussi état de l’arrestation, toujours mardi, d’Ivan Apostolevsky, un élu communiste de Saint-Pétersbourg, pour avoir partagé des contenus d'une "organisation extrémiste" – une publication sur les réseaux sociaux datant de 2017 dans laquelle il mentionnait Alexeï Navalny. "La petite fille d’acier" qui fait polémique aux Mondiaux de natation Un mot des Mondiaux de natation qui se déroulent à Singapour, où une jeune Chinoise affole les chronos et provoque la polémique. Yu Zidi, 12 ans, a frôlé une médaille lundi en terminant au pied du podium du 200 m 4 nages, loupé pour trois minuscules centièmes de seconde seulement. Une performance à très haut niveau et à un très jeune âge qui étonne autant qu’elle interroge. "Aberration réglementaire et physiologique", d’après L’Equipe, qui cite la déclaration désarmante de cette toute jeune fille : "On considère les épreuves de 4 nages comme les plus dures. Moi, c'est comme s'il s'agissait de différentes cuisines, et ça m'amuse de penser à de délicieuses nourritures pendant que je m'entraîne". Si Le Monde cite plusieurs exemples de nageuses ayant démarré leur carrière très tôt, comme l’Américaine Katie Ledecky, championne olympique à 15 ans. Le journal s’interroge sur l’impact physique et mental d’une carrière débutée si jeune, d’autant que Yu Zidi est déjà très populaire en Chine, où elle surnommée "la petite fille d’acier". Yu Zidi, à laquelle on souhaite de pouvoir aussi flâner dans l’eau, qu’il s’agisse de l’eau des bassins, ou mieux, des lacs, des rivières ou des océans. The Washington Post rappelle les bienfaits physiques, psychologiques et même sociaux, des espaces aquatiques, dont l’une des vertus est de faire naître ce qu’une étude qualifie de "fascination douce", ou "attention sans effort" – ou comment les éléments animés de l'eau, le clapotis des vagues, le reflet des oiseaux survolant un étang, sont suffisamment captivants pour retenir l’attention mais suffisamment doux, aussi, pour permettre à l’esprit de vagabonder, de réfléchir, de rêver. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce mardi 29 juillet, l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’UE. Le fragile cessez-le-feu entré en vigueur cette nuit entre le Cambodge et la Thaïlande. Des nouvelles des Mondiaux de natation. Une alerte aux goélands et un monsieur tout nu. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, l’accord commercial conclu entre les États-Unis et l’UE. Pour l’UE, la hausse sera finalement de 15 %, selon l’accord conclu par la patronne de l’UE Ursula von der Leyen avec le président américain. Ce "deal" est toutefois très mal accueilli en France. La Dépêche du Midi s’indigne de la "capitulation" européenne et de cette "loi du plus fort, qui s’est imposée à l’Europe". Un discours partagé par le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, qui dénonce dans Libération "un accord perdant-perdant", tout en le qualifiant de "moins mauvaise des solutions". Même diagnostic pour L’Opinion, qui juge que l’Europe a "limité la casse", même si "la consternation domine" en France – pas qu’en France, d’ailleurs, à en juger par le résumé des réactions de la presse allemande fait par Courrier International. Le magazine Der Spiegel parle lui aussi de "capitulation" et la Süddeutsche Zeitung regrette un "mauvais accord" pour les Européens, qui "ont préféré s’agiter dans tous les sens, comme des poulets sans tête" plutôt que de "présenter un front uni". Si la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni affiche sa satisfaction de voir l’UE éviter un scénario "potentiellement dévastateur", la presse italienne, dont La Stampa, relève plutôt, dans l’ensemble, l’isolement de Rome vis-à-vis de ses partenaires européens. À lire aussiAprès l'accord commercial UE-États-Unis, l'Europe entre soulagement et amertume The New York Times souligne à la fois les limites des concessions obtenues par la Maison Blanche et les raisons qui ont amené Bruxelles à transiger, à commencer par sa volonté de maintenir le dialogue à un moment où des questions de politique étrangère essentielles sont sur la table, du nucléaire iranien à Gaza, en passant par l’Ukraine. Mais le journal prévient que rien ne garantit que la posture de Donald Trump ne changera pas à l’avenir, dans la mesure où "les termes de ses accords sont toujours susceptibles d’être renégociés". Dans l’ensemble, la presse conservatrice américaine applaudit, y compris The Wall Street Journal, qui avait dénoncé "la guerre commerciale la plus stupide de l’histoire", lors de l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. "Donald Trump semble croire que la dépendance économique et stratégique de (ses) alliés traditionnels les maintiendra alignés sur (les États-Unis), même s'ils n'apprécient pas (ses) action" ; et "bien que certains affirment que la situation évoluera, que des alliés américains désillusionnés pourraient rechercher l'indépendance stratégique, voire s'aligner sur (les) rivaux (des États-Unis), cela semble peu probable. L'agression russe et les politiques commerciales et sécuritaires prédatrices de la Chine contribuent davantage à renforcer les alliances américaines que Donald Trump ne les a affaiblies". À lire aussiTaux de 15 %, exemptions... Ce que l'on sait de l'accord commercial entre l'UE et les États-Unis Également à la une de la presse, l’accord de cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge, après cinq jours de combats meurtriers. La poignée de mains entre le Premier ministre cambodgien Hun Manet et son homologue thaïlandais par intérim, en présence du Premier ministre malaisien, qui occupe actuellement la présidence l’association des pays d’Asie du Sud-Est, l’Asean, fait la une du Phnom Penh Post, qui annonce l’entrée en vigueur du cessez-le-feu depuis minuit. Même annonce, et même photo, ou presque à la une du Bangkok Post. Le journal thaïlandais fait aussi état des mises en garde, en amont du cessez-le-feu, sur le risque d’une escalade du conflit "en guerre par procuration" entre la Chine, soutien du Cambodge, et les États-Unis, soutiens de la Thaïlande. Un expert explique dans le journal que l’utilisation, par l’administration Trump, des droits de douane comme "levier" dans les négociations, son recours aux outils économiques pour régler des questions de sécurité, ont non seulement contribué à résoudre le conflit, mais aussi permis aux États-Unis de "gagner en influence dans ces deux sphères" et de "préserver leurs intérêts politiques". Encore faut-il que ce cessez-le-feu tienne. D’après The Nation, le porte-parole de l’armée thaïlandaise accuse mardi matin le Cambodge d’avoir lancé "plusieurs attaques armées" sur le territoire thaïlandais depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu – ce que le ministère de la Défense cambodgien dément. À surveiller, donc, dans les heures qui viennent. Mais The Straits Time de Singapour s’interroge déjà sur la solidité de ce "cessez-le-feu". "La possibilité qu’il se transforme en paix durable est loin d’être certaine", prévient le journal, qui pointe notamment du doigt le manque de moyens de l’Asean pour veiller à son application. À lire aussiConflit Cambodge-Thaïlande : une querelle de frontières qui attise le nationalisme Un mot de sport, enfin. Le Français Maxime Grousset a décroché lundi la médaille d'or sur le 50 m papillon aux Mondiaux de Singapour, son deuxième titre mondial. Le "battement d’or" du Néo-Calédonien fait la une de L’Équipe, auquel on décerne la palme du jeu de mots du jour : le quotidien sportif annonce que le nageur est "heureux comme un pap’". On aime. Maxime Grousset, dont les épaules larges et l’envergure rappellent les ailes d’un oiseau – transition diabolique vers le Courrier Picard. Le journal local sonne l’alerte sur les dégâts provoqués par les goélands qui prolifèrent sur les côtes du nord-ouest de la France. Le journal cite des problèmes de sécurité et de salubrité qui poussent certains maires à fermer carrément des terrasses de café voire à stériliser les œufs des bestioles quand c’est possible. Pas de transition, juste parce que vous le valez bien, avec cette dernière info de Gizmodo. La condamnation, la semaine dernière, en Argentine, de l’entreprise américaine Google, à verser près de 11 000 euros à un Argentin qui avait été photographié nu par la plateforme Google Street View. L’homme en question se trouvait dans le plus simple appareil dans la cour de sa maison, à 210 km de Buenos Aires, et la publication de cette photo lui avait valu les moqueries de ses voisins. Un juge de première instance avait d’abord rejeté la plainte, estimant que le plaignant avait agi de manière "immorale", et que les personnes vraiment lésées étaient les voisins tombés sur cette scène inappropriée. Le magistrat avait déclaré que le plaignant "était dans son quartier, pas dans le Jardin d'Éden". 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À la une de la presse, ce lundi 28 juillet, l’attaque, ce week-end, des Forces démocratiques alliées (AFD) contre des fidèles rassemblés dans une église de l’Ituri, une province de l’est de la République démocratique du Congo, où les violences perdurent. La course à la présidentielle au Cameroun. La victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France. Et celle de l’équipe d’Angleterre à l’Euro de foot féminin. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, l’attaque, ce week-end, des Forces démocratiques alliées (AFD) contre des fidèles rassemblés dans une église de l’Ituri, une province de l’est de la République démocratique du Congo. Les assaillants des ADF, des rebelles ougandais affiliés à l’organisation État islamique, ont tué au moins 43 personnes dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’ONU. Le Monde précise que cette tuerie intervient "après des mois d’accalmie" dans cette région jouxtant la frontière ougandaise, où les ADF ont déjà tué "des milliers" de civils et multiplié les pillages. Le nord-est de la RDC reste une zone extrêmement troublée, notamment au sud de l’Ituri, dans les provinces du Kivu, frontalières de l’Ouganda et du Rwanda. C’est là, à Goma, désormais aux mains des rebelles du M23 soutenus par Kigali, que s’est rendu Libération. L’envoyée spéciale du journal raconte une ville partagée "entre promesses de stabilisation et violences" – d’un côté une "déclaration d’intention" signée il y a dix jours au Qatar, incluant un cessez-le-feu permanent entre l’État congolais et le M23, et de l’autre, des affrontements encore signalés ces derniers jours. L’envoyée spéciale de Libération s’est aussi rendue aussi à Rubaya, à l’ouest de Goma, une zone encore plus difficile d’accès et dangereuse, car l’exploitation du coltan, un minerai rare, y est clandestine. Celles et ceux qui travaillent dans les mines, y compris des enfants, "triment au péril de leur vie pour gagner à peine de quoi survivre", "au vu et au su du monde entier" – y compris de l’administration Trump, qui souhaite elle aussi faire main basse sur la richesse des sous-sols de la RD Congo et éviter que la Chine ne s’en empare. D’où les récentes pressions du président américain pour un "cessez-le-feu permanent" entre la RD Congo et le Rwanda. À lire également sur les conditions de travail indignes dans les mines d’Afrique, le grand reportage du Figaro dans les mines d’or de Guinée, où travaillent beaucoup d’enfants, notamment dans la mine de Fatoya, qui emploie de nombreux adolescents de Guinée, mais également du Burkina Faso ou du Mali. Au Cameroun, douze candidats devraient affronter Paul Biya, qui brigue un huitième mandat lors de la présidentielle d’octobre prochain. Parmi les 70 dossiers rejetés par la commission électorale camerounaise, celui de Maurice Kamto, le principal opposant à l’inoxydable Paul Biya, au motif que son parti a également présenté un autre candidat – soit deux candidats au lieu d’un seul. Cette fin de non-recevoir ne surprend pas Le Pays, qui ironise sur le fait que "c’est le contraire qui aurait étonné, surtout dans un pays comme le Cameroun où les institutions sont à la solde du prince régnant, et où le ridicule ne tue pas". "Pour avoir taillé des croupières au président Biya lors de la dernière présidentielle, Maurice Kamto savait bien que le pouvoir ne lui ferait pas de quartier" : le journal burkinabé l’invite à "organiser l’opposition pour désigner un candidat unique", faute de quoi celle-ci mordra une nouvelle fois la poussière face à Paul Biya. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun : Paul Biya, l'éternel président-candidat Tous derrière et lui devant : en cyclisme, le Slovène Tadej Pogacar a remporté dimanche son quatrième Tour de France. Pas besoin de parler slovène pour comprendre le titre décerné par Dnevnik au super-héros national : "Superman". L’Équipe salue une dernière étape "épique", en particulier à Montmartre, lors de l’assaut du Sacré-Coeur et de la célèbre rue Lepic. Interrogé par le journal, l’heureux élu dit avoir souffert "plus que d’habitude, physiquement et mentalement", pour parvenir à s’imposer. La "lassitude" visible de Pogacar, ultra-dominateur sur ce Tour, n’a pas échappé à L’Humanité – qui rappelle que "dans le cyclisme, par tradition, toute domination insolente soulève autant de suspicions que d’émerveillements". À lire aussiTour de France : Tadej Pogacar, au-dessus de la concurrence mais pas des critiques Pas de réserves, en revanche, pour l’équipe d’Angleterre féminine de foot, qui conserve son titre de championne d’Europe. Dominées en première période, les Lionnes l’ont emporté face aux Espagnoles après une séance de tirs au but assez folle. The Daily Mirror exulte : "LionYESsses”. Les joueuses d’Angleterre, "Reines d’Europe", titrent plusieurs quotidiens outre-Manche, notamment The I. À la une, la joueuse d’Arsenal Chloe Kelly, qui était déjà une star au Royaume-Uni depuis son but victorieux en prolongation il y a trois ans – et qui va sans doute entrer encore un peu plus dans le cœur de ses compatriotes. Bravo à elle et aux Lionnes, et bravo aussi, malgré tout, aux Espagnoles, qui n’ont pas démérité. Le mot de la fin sera pour Marca, le journal sportif espagnol : "Le foot, c’est parfois injuste". 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À la Une de la presse, ce mercredi 23 juillet, la propagation de la famine à Gaza, où 21 enfants sont morts de faim et de malnutrition en 72 heures, selon le directeur de l’hôpital Al-Shifa. La rencontre, aujourd’hui, à Berlin, entre Emmanuel Macron et Friedrich Merz. Des nouvelles du Tour de France. Et la mort d’Ozzy Osbourne, leader du groupe Black Sabbath. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, la famine à Gaza, où 21 enfants sont morts de faim et de malnutrition en 72 heures, selon le directeur de l’hôpital Al-Shifa. L’un de ces enfants, Abdul Jawad Al-Ghalban, 14 ans, fait la une, ce matin, d’Arab News. Le journal saoudien parle de plus de 1 000 Palestiniens tués par Israël alors qu'ils tentaient d’accéder à l’aide alimentaire, depuis le mois de mai – soit depuis que la distribution a été confiée à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Alors que plusieurs centaines d’ONG alertent sur "la famine de masse" qui "se propage à Gaza", The Daily Express s’indigne de la souffrance du petit Muhammad, qui tente de s’accrocher à la vie. "Par pitié, arrêtez cela maintenant", supplie le tabloïd. The Guardian accuse GHF d’avoir transformé les points de distribution d’aide alimentaire en "pièges mortels". Le quotidien britannique publie une enquête détaillée sur la façon dont cette distribution est organisée. Le journal rappelle notamment que les quatre sites de GHF ont remplacé les quelque 400 points d'aide humanitaire gérés par l'ONU et fermés par Israël, au motif que le Hamas aurait détourné cette aide. Ces quatre centres sont situés dans des zones évacuées, des zones militaires sous contrôle israélien, que les Gazaouis ont reçu l'ordre de quitter. Leurs déplacements pour aller chercher de la nourriture sont d’autant plus dangereux que les durées d’ouverture des sites de distribution sont extrêmement brèves. The Guardian fait état d’ouvertures de 8 minutes en moyenne, pour l’un d’entre eux, parfois même annoncé "fermé" avant l’heure d’ouverture prévue initialement, ce qui a conduit plusieurs ONG à accuser ce système d'être "délibérément conçu" pour être dangereux. À lire aussiEx-militaires et anciens du renseignement : la face cachée de la Fondation humanitaire de Gaza Menacés eux aussi de famine, les journalistes de Gaza appellent à l’aide. Un reporter à la une de L’Humanité, brandit cette pancarte : "Un journaliste affamé écrit un reportage sur les affamés." Le ministère des Affaires étrangères français demande l’ouverture de Gaza à la presse internationale – interdite d’accès à l’enclave palestinienne depuis bientôt deux ans. Le Quai d’Orsay demande aussi, avec une vingtaine d’autres pays, la fin "immédiate" de la guerre à Gaza. Die Zeit relève que le chancelier Friedrich Merz n’a pas souhaité se joindre à cet appel, au motif que Berlin a déjà défendu une position "quasi identique" au Conseil européen. Le chancelier allemand, dont la petite musique se fait aussi entendre dans le dossier du bras de fer commercial avec les États-Unis. Jusque-là partisan de la manière douce, Friedrich Merz pourrait changer de stratégie, selon Der Spiegel, qui rapporte que son gouvernement se dit prêt, désormais, à une "guerre commerciale". Un sujet qu’il abordera certainement lors de sa rencontre, aujourd’hui, à Berlin, avec Emmanuel Macron. La Croix parle d’un rendez-vous pour tenter de dépasser leurs "dissonances", notamment sur l’énergie, l’endettement, ou encore l’accord avec le Mercosur. Beaucoup de dossier sur la table, donc pour Friedrich Merz et Emmanuel Macron, qui n’ont sans doute pas le temps de suivre le Tour de France. Qu’à cela ne tienne, L’Équipe résume la journée d’hier : la victoire de Valentin Paret-Peintre sur la 16e étape, après un "récital sur les pentes du Mont Ventoux en apesanteur". C’est la première victoire d’étape pour la France cette année. Le Tour de France et ses détours, à retrouver aussi dans Libération, dont le portrait du jour est consacré à Dieter Senft, alias "Didi", figure endiablée de la Grande Boucle – mascotte, mais aussi carrossier et "inventeur fou du dimanche". Il a notamment fabriqué le plus haut vélo du monde (3,32 mètres), homologué par le Livre des records. Mais pourquoi diable Dieter s’habille-t-il en Diable ? "Tout simplement parce qu’en allemand, le signal du dernier kilomètre, que vous appelez la Flamme rouge, se dit 'Teufelslappen'", "le chiffon du Diable", explique-t-il. Du diable au prince des ténèbres : le chanteur britannique Ozzy Osbourne est mort hier, à l'âge de 76 ans. Le leader du groupe de heavy metal Black Sabbath reçoit un très bel hommage du Sun, qui le surnomme "le merveilleux magicien d’Ozzy". En Allemagne, Die Zeit salue l’extraordinaire résilience de l'artiste, "qui a chanté des chansons sombres et traversé des périodes difficiles", dont la vie était "compliquée, mais simple sur un point : sans lui, le métal n'existerait pas". "Métal ardent", écrit joliment Libération, au sujet de ce chanteur "déglingué", qui a "dynamité le rock dans les années 1970 avant de poursuivre en solo une carrière de tous les excès, jusqu’à devenir une star de la télé-réalité". Ozzy Osbourne, que The New York Times surnomme "l’adorable prince des ténèbres". Le journal cite les paroles de "Crazy train", son premier single en solo, qui évoquent, selon lui, "davantage un hippie enfantin qu'un prince des ténèbres" : "Peut-être n'est-il pas trop tard / Pour apprendre à aimer et oublier de haïr." Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 22 juillet, le Canada touché par de violents incendies pour la troisième année consécutive. Le Venezuela qui dénonce les "tortures" infligées à ses ressortissants expulsés des États-Unis vers une prison du Salvador. La poursuite du bras de fer entre Trump et l’Université d'Harvard. Des nouvelles du Tour de France. Et un tour d’horizon… des trophées les plus moches. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, le Canada confronté à un nouvel été noir, avec près de 5 millions d’hectares de forêts déjà partis en fumée. 545 incendies actifs sont concentrés dans le centre et l’ouest du pays, et surtout les feux sont "non maîtrisés" dans leur immense majorité, soit 375 d’entre eux. D’après Radio Canada, cette saison 2025 est "l’une des pires jamais enregistrées", en raison notamment des températures élevées et des faibles précipitations. Un été ravageur, pour la troisième année consécutive, comme l’indique un graphique montrant que la barre des 5 millions d’hectares brûlés, l’équivalent de la Croatie, a déjà été franchie en 2023 puis en 2024. Le Canada "brûle, brûle, brûle" : la formule rappelle l’invitation trumpienne à "forer, forer, forer", et pour Libération, "l’erreur serait de s’y habituer". Le journal explique que "cela signifierait l’accepter, en prendre son parti; or la recrudescence des feux et leur intensité croissante sont directement liées au dérèglement climatique" - contre lequel il faudrait "lutter bien plus efficacement". Incendies monstres à Los Angeles en début d’année, "été noir" en Australie en 2019-2020... Selon des travaux publiés hier, cités par Le Figaro, les dégâts causés par les flammes affectent une zone forestière "de plus en plus vaste à travers le monde". Ses auteurs précisent que l’augmentation la plus spectaculaire se produit "dans des forêts intactes", c'est-à-dire éloignées des activités humaines - ce qu’ils perçoivent comme "un signe avant-coureur potentiel de basculement des écosystèmes", comme un risque de disparition pure et simple de ces forêts. On reste en Amérique, avec le Venezuela qui dénonce les "tortures" infligées à ses ressortissants expulsés des États-Unis vers une prison du Salvador. D’après La Prensa Grafica, le journal le plus lu du Salvador, le procureur général du Venezuela annonce l’ouverture d’une enquête pour "crimes contre l’humanité" visant notamment le président salvadorien Nayib Bukele, et concernant les traitements subis par 252 Vénézuéliens au Salvador. Ces derniers ont été rapatriés la semaine dernière dans le cadre d’un accord entre Washington et Caracas et certains d’entre eux disent par exemple avoir été victimes de violences sexuelles. Les traitements inhumains et dégradants présumés n’effraient cependant pas, visiblement, Nigel Farage. D’après le journal salvadorien El Mundo, le patron de Reform UK, figure de l’extrême droite britannique, propose lui aussi d’envoyer certains prisonniers purger leur peine à l’étranger, et pourquoi pas au Salvador. Pour La Croix, journal catholique français, la politique "ultra-sécuritaire" de Bukele contre les gangs, si elle rencontre "un certain succès", "bafoue l’état de droit". Le journal s’inquiète de sa "dérive autoritaire", "sous les yeux complaisants de son allié Donald Trump" Le président des Etats-Unis, dont le bras de fer avec l’Université d'Harvard se poursuit. La prestigieuse université a décidé d’engager des poursuites pour contester les coupes de plus de deux milliards et demi infligées par l’Administration Trump - d’où la Une de Harvard Magazine, avec deux gants de boxe, annonçant que le combat a commencé. L’Administration Trump cogne tous azimuts, contre les universités mais aussi contre la presse. Le site Politico révèle que le président américain, plus remonté que jamais contre The Wall Street Journal depuis ses dernières révélations sur sa relation avec feu le pédo-criminel Jeffrey Epstein, a décidé de retirer leur accréditation aux reporters du journal qui devaient suivre son déplacement en Ecosse le week-end prochain. L’Administration Trump n’aime plus que l’on parle du dossier Epstein, et préfère plutôt parler, désormais, d’un autre disparu : le pasteur Martin Luther King, grande figure de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. The Washington Post annonce la publication, depuis hier, de "plus de 230 000 pages" d'archives classifiées sur son assassinat en 1968 par un ségrégationniste blanc, malgré les inquiétudes de sa famille, qui dit redouter un possible détournement de ces documents pour "attaquer (la) postérité" et la mémoire de Martin Luther King. On reprend enfin le fil du Tour de France. La 16ème étape a lieu aujourd’hui entre Montpellier et le Mont Ventoux. Midi Libre annonce un départ à midi 10 heures, avant l’ascension du mythique "géant de Provence". On a déjà évoqué ici l’enthousiasme pour ce Tour 2025. D’après Le Figaro, la Grande boucle serait même "plus populaire que jamais". Le journal cite un participant: le Tour, "c’est une belle fête populaire. Le Tour est bon enfant. Le Tour de France, c’est un peu religieux. C’est la France, la belle France". Et ce ne sont pas Joël, dit "Jojo pour les intimes" et son épouse Léone qui diront le contraire. Installés depuis samedi sur le col de la Madeleine, les tourtereaux sont déjà prêts pour la 18ème étape du Tour de France, qui arrivera jeudi dans les Alpes. Lu sur le site Ici. Qui dit Tour de France dit aussi trophées et médailles. L’occasion pour Ouest France de s’intéresser de plus près aux récompenses parfois surprenantes remises lors des compétitions - comme le magnifique mini-conteneur reçu par la tenniswoman française Loïs Boisson lors de sa victoire au WTA 250 de Hambourg. Les sponsors du tennis semblent particulièrement inspirés. L’Open du Mexique d’Acapulco, par exemple, propose non pas une mais deux récompenses originales: un trophée en forme de poire, fruit massivement produit dans la région et un sombrero, couvre-chef typique mexicain. Mais les cyclistes ne sont pas en reste. Symbole du Paris-Roubaix, le pavé y est évidemment mis à l’honneur - un beau pavé sur son socle, qui fait tout le charme de "l’Enfer du Nord", et peut s’avérer très pratique comme presse-livres dans une bibliothèque. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 21 juillet, la déclaration, hier, du pape Léon, qui "demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie" à Gaza. La famine utilisée comme arme de guerre contre les Rohingya en Birmanie. La pétition, en France, contre la loi Duplomb, qui dépasse le million de signatures - un record. Et des nouvelles du Tour de France. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, la déclaration, hier, du pape Léon, qui "demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie de (la guerre à Gaza) et une résolution pacifique du conflit". Ce plaidoyer fait la Une de plusieurs quotidiens italiens, notamment de La Stampa, qui rappelle que "la guerre, pour l'instant, continue", et que l'armée israélienne annonce une campagne imminente à Deir el-Balah, dans le sud de l’enclave, "un des rares endroits de Gaza où elle ne s’était pas encore déployée". Dans une tribune publiée par le quotidien espagnol El Pais, Gadi Algazi accuse, lui, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, "d’utiliser la faim comme une arme de guerre" et de "mettre en œuvre un plan prémédité visant à acculer la population du sud de la bande de Gaza". Cet historien israélien présente l'implantation des centres de distribution alimentaire de GHF comme un "instrument" pour "forcer le déplacement des civils" et "faire progresser" "le nettoyage ethnique". La famine est également utilisée comme arme de guerre contre les Rohingya en Birmanie. The Washington Post fait état de rapports récents affirmant que cette minorité musulmane est "délibérément affamée" par la junte au pouvoir dans l’Etat de Rakhine. Le journal relève le fait que le "désespoir" des Rohingya en Birmanie "reflète" celui des Rohingya réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh, où près d’un million d’entre eux vivent dans des camps surpeuplés. Leurs conditions de vie, déjà très précaires, "s’y sont encore détériorées depuis la réduction drastique des rations alimentaires, conséquence directe la baisse de l'aide internationale, notamment américaine", alerte le quotidien américain. Les civils sont aussi pris pour cibles au Sahel, où la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader. D’après Le Figaro, les attaques djihadistes se sont multipliées ces six derniers mois au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que dans les États limitrophes. Le journal affirme même que les deux principaux groupes locaux, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à al-Qaida et le groupe État islamique au Grand Sahara, "prennent régulièrement le dessus" sur les armées régulières. Le Figaro, qui revient, également, sur les tractations pour la libération de l’ex-président nigérien Mohamed Bazoum, emprisonné dans le palais présidentiel de Niamey depuis le putsch, il y a deux ans, d’Abdourahamane Tiani, qui "ne sait plus quoi faire de son prisonnier", d’après le journal. Le Figaro affirme que le nouvel homme fort du Niger "vit dans la crainte permanente d’être renversé à son tour", et que "l’enthousiasme de la société civile pour le changement s’est émoussé" d’autant plus vite que "les promesses de la junte n’ont pas été tenues", surtout sur le plan sécuritaire. En France, la pétition contre la loi Duplomb dépasse le million de signatures - un record. Un million de signataires contre une loi accusée d’être dangereuse pour la santé et l’environnement : Libération interpelle les macronistes et les Républicains, qui ont voté pour cette loi et campent toujours sur leur position. Si le million de signatures ouvre la possibilité d’un nouveau débat à l’assemblée, cette pétition n’a pas de force contraignante et reste, a priori, symbolique. Mais pour Libé, c’est tout de même "une bonne nouvelle", notamment parce qu’elle "contredi(rait) l’idée d’un désengagement à l’égard de la politique". L’engagement, sous toutes ses formes, c’est aussi cette expérience unique, dans un centre pénitentiaire de l’ouest de la France. La Croix s’est rendue à la prison de Nantes, qui organise des échanges téléphoniques entre des détenus et des personnes âgées. "Un dialogue inattendu", qui développe l’écoute et l’empathie de part et d’autre de la ligne. Les discussions prennent souvent un tour surprenant. Un détenu raconte ce que cette expérience a changé pour lui. "Avant, j’étais quelqu’un de renfermé, avec des a priori. J’ai appris à accepter les différences des autres", assure-t-il, avant de citer un exemple qui l’a marqué: Un jour, j’ai parlé avec une femme qui se sentait désemparée par la délinquance et me racontait qu’elle n’aimait pas les Noirs et les Arabes. Elle n’avait pas compris que j’étais noir et en prison ! Ça m’a reboosté de lui donner mon point de vue calmement, sans m’offenser. J’ai été capable de prendre de la hauteur". A la rubrique "surprise et première fois", toujours, dans une autre catégorie, sportive celle-là : El Pais, le journal espagnol, fait état de la victoire, hier, aux championnats du monde de Singapour, de l'équipe espagnole de natation artistique, qui a ouvert un horizon encore "impensable il y a dix ans". L'équipe s’est hissée à la troisième place du podium avec Dennis González, premier homme de l'histoire à remporter une médaille en nage libre par équipes lors d'un championnat majeur - chorégraphie intitulée: "Folie: Hommage à la pensée subversive". Sport, toujours, avec la suite du Tour de France, et la deuxième et dernière journée de repos aujourd’hui. Le temps pour Julian Alaphilippe de se remettre de ses émotions, et de sa fausse joie d’hier. Le Français, tombé en début de course, a dû se remettre l’épaule gauche, déboîtée et a cru avoir gagné l’étape du jour parce qu’il était privé de sa radio qu’il avait cassée dans sa chute, d’où son geste de victoire, presque aussitôt arrêté, à la Une de L’Equipe. Bon rétablissement à lui. Et puisqu’aujourd’hui c’est relâche, je vous propose de rester du côté de L’Equipe, qui revient sur le travail méconnu de Patrick Dancoisne dans le Tour de France. La mission de Patrick : sillonner chaque matin la route de l'étape avant le passage du peloton, pour effacer les dessins obscènes et les messages politiques - ce qui lui a valu le surnom d’"effaceur de pénis" (enfin le terme officiel n’est pas tout à fait celui-ci). "Le dessin qu'on trouve le plus sur la route, c'est le sexe", raconte Patrick, qui dit avoir aussi beaucoup de messages, cette année, sur Israël et la Palestine. Pour ce qui est des dessins "olé olé", "l’effaceur" dit qu’il les "transforme plutôt, en réalité en hiboux, en lapins ou en papillons", et que cette année, il fait aussi "beaucoup de lapins". Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce jeudi 17 juillet, les frappes israéliennes, hier, à Damas. L’Etat hébreu assure vouloir défendre la minorité druze de la région de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Israël qui poursuit, dans le même temps, la guerre à Gaza, et se découvre des espions sur son propre territoire. Les expulsions massives d’Afghans par l’Iran. Et des nouvelles du Tour de France. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, les frappes israéliennes, hier, à Damas. L’Etat hébreu assure vouloir défendre la minorité druze de la région de Soueïda, dans le sud de la Syrie. Arab News fait état de frappes "massives" dans la capitale syrienne, notamment contre le quartier général de l’armée - des attaques qui "mettent en péril la stabilité" de la Syrie, selon plusieurs pays arabes. Le Jerusalem Post parle de 160 frappes au total menées par l’armée israélienne, qui se dit prête à "une bataille plus longue". Le journal cite "un officiel israélien" assurant que le président syrien Ahmed Al-Chareh "retirera bientôt" ses forces des zones druzes du sud de la Syrie, frontalière avec Israël. D’après le quotidien israélien Haaretz, les récentes violences contre cette minorité ont "sapé l’optimisme quant aux liens entre Israël et le nouveau régime", dont la difficulté à gérer les minorités serait apparue au grand jour. Pour L’Orient Le Jour, le nouvel homme fort de la Syrie se retrouve désormais entre "la poudrière communautaire et la canonnière israélienne". Le journal libanais évoque "la triple faute" du président syrien, à Soueïda, face aux minorités et face à Israël. Israël poursuit, dans le même temps, la guerre à Gaza. Al Araby Al Jadeed cite le chef d'état-major de l'armée israélienne, qui annonce l’occupation de 75 % de la bande de Gaza. "Israël divise ce qui est déjà divisé", accuse le panarabe de Londres, qui cite le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaire de l’ONU : "Les mots manquent pour décrire la situation à Gaza". Malgré les appels à sanctionner Israël, l’UE vient de refuser d’approuver des sanctions contre l’Etat hébreu, provoquant une "réprimande cinglante" d’Amnesty International qui accuse l’Europe de "trahison cruelle et illégale envers les Palestiniens". Une déclaration relayée par The Guardian. Faute de sanctions européennes, un groupe d’avocats internationaux annonce son intention de poursuivre la Commission et le Conseil européen devant la Cour de justice de l’UE pour "inaction grave et prolongée" - détails de cette plainte à retrouver du côté d’El Pais, le journal espagnol. La guerre à Gaza et ses répercussions en Europe, ce sont aussi dix artistes qui se produiront au festival belge des Francofolies le week-end prochain, qui dénoncent la programmation du chanteur Amir. D’après le journal belge Le Soir, ils reprochent à l’artiste franco-israélien d’avoir "clairement exprimé son soutien au gouvernement israélien et de ne pas avoir critiqué les crimes commis à Gaza". Israël, où des dizaines de citoyens, tous de confession juive ont été arrêtés ces dernières semaines, au motif qu’ils auraient livré des informations sensibles à l’Iran. Le Monde rapporte que les opérations de la police et le Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, se multiplient dans tout le pays - qui "découvre, stupéfait, l’existence sur son propre territoire, plusieurs cellules d’espionnage" au profit de l’Iran. Des " agents " au profil souvent jeune, souvent originaires de pays de l’ex-URSS, dont les motivations ne sont pas seulement financières et résultent aussi "d’une forme de détestation d’un pays dans lequel ils ont du mal à l’intégrer, et d’une aversion pour le gouvernement de Netanyahou", selon le journal. Depuis que les frappes contre l’Iran ont montré la profondeur de l’infiltration israélienne, le régime de Téhéran se livre, lui, à une "chasse aux espions" impitoyable. Le site d’opposition Iranwire annonce la condamnation à mort, lundi, de trois hommes "sur la base d’aveux forcés" et d’arrestations de membres de leurs familles, pour "appartenance à l’Organisation Moudjahidine du peuple". Le gouvernement iranien s’est aussi lancé dans une vaste campagne d’expulsion de réfugiés, en premier lieu des Afghans. La Croix indique qu’1,3 million d’Afghans ont été contraints de revenir dans leur pays, venant d’Iran mais aussi du Pakistan, qui a mis en place une politique similaire, depuis le début de l’année. Un afflux que les Taliban débordés, n’arrivent pas à gérer, s’en remettant aux ONG et à l’ONU, qui peinent à gérer ce "choc humanitaire". Les envoyés spéciaux du New York Times, qui se sont rendus au poste frontière d'Islam Qala, entre l'Afghanistan et l'Iran, racontent le choc et la frayeur d’une population expulsée à la suite d’une "vague de répression ciblée et de xénophobie". Une réalité puissamment illustrée par les photos de Jim Huylenbroek. Les plus effrayées sont bien sûr les femmes et les filles, qui disent leur peur de "retourner en cage". "Finies les promenades du soir. Finies les courses au supermarché. Fini l'espoir d'aller à l'école" : The New York Times rappelle que sous le nouveau gouvernement taliban, il est interdit aux filles d'aller à l’école au-delà de 12 ans. Des plaines d’Afghanistan aux Pyrénées. A plus de 5000 km de là, les coureurs du Tour de France entament aujourd’hui la 12ème étape. Après une journée "sous haute tension" et une 11ème étape "totalement ceintrée", d’après L’Equipe, la question du jour est de savoir si Tadej Pogacar, tombé hier à quelques mètres de l’arrivée, va réussir à bien se remettre en selle. Pogacar et compagnie, dont les menus sont détaillés pas The New York Times, toujours. Le journal raconte que chaque cycliste a des besoins alimentaires spécifiques pouvant aller, pour les plus lourds jusqu’à 7 500 calories par jour, tandis que d'autres n'en brûlent "que" 5 900. Pour rappel, la plupart des diététiciens recommandent un apport journalier de 2 500 calories pour un homme. Exemple de petit-déjeuner: 380 g de bouillie de riz avec des baies, de la banane et du sirop d'érable, six tranches de pain blanc et une omelette à trois œufs. Quel appétit. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, ce mercredi 16 juillet, les réactions aux 43 milliards d’euros d’économies annoncés par François Bayrou sur le budget 2026. Le tollé au Royaume-Uni, après les révélations, hier, du ministre de la Défense sur une fuite massive, en 2022, de données concernant près d'un millier d'Afghans ayant travaillé pour le gouvernement britannique et leurs familles. Et des nouvelles du Tour de France. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook. À la Une de la presse, les réactions aux 43 milliards d’euros d’économies annoncés par François Bayrou sur le budget 2026. La "potion" budgétaire du Premier ministre "surprend" Les Echos, qui se disent toutefois satisfaits de voir François Bayrou "tenter le tout pour le tout" et faire "ce qu’il disait qu'il ferait mais que personne ne croyait vraiment". Le "traitement de choc" du Premier ministre est également bien accueilli par Le Figaro : "François Bayrou propose de commencer le sale boulot. Laissons-le faire", propose le journal, qui juge son projet "nécessaire pour éviter une catastrophe financière", même s’il n’est pas "suffisant". "Un plan de rigueur comme la France n’en a jamais connu depuis un demi-siècle" : L’Opinion salue également le "pari" de François Bayrou consistant à "prendre à témoin les Français" sur le fait que le "pronostic vital" de la France serait "engagé" et à "leur faire prendre conscience que la gravité de la situation menace de [les] priver de liberté". Ce projet de rigueur budgétaire est très mal accueilli, en revanche, à gauche. D’après L’Humanité, "la purge" de François Bayrou "épargne les plus riches et les grandes entreprises", alors que "s’il y a un gisement de dizaines de milliards d’euros à récupérer, c’est de ce côté, car, contrairement à la fable, leur pognon ne ruisselle pas, au contraire". Pour Libération, le Premier ministre "n’a pas fait dans la dentelle" et le journal relève que son "amère ordonnance" a dressé contre lui l’ensemble des oppositions faisant "péter le censuromètre". Le Monde confirme que les mesures d’économies révélées hier, à commencer par la suppression de deux jours fériés, "ont été vivement critiquées par la gauche" comme par le Rassemblement national, qui se disent prêts à censurer François Bayrou. Vague de critiques, également, au Royaume-Uni, après les révélations, hier, du ministre de la Défense sur une fuite massive, en 2022, de données concernant des milliers d'Afghans ayant travaillé pour le gouvernement britannique, et leurs familles. The Independent dénonce le secret entourant la "bévue" à l’origine de cette affaire : le partage par inadvertance, en février 2022, par un membre des forces armées, d’une feuille de calcul contenant les noms de près de 25 000 Afghans – des milliers de personnes se disant en danger depuis le retour des Taliban au pouvoir, en août 2021, ainsi que leurs proches. The Financial Times précise que cette fuite, révélée par une menace de publication de cette liste complète sur Facebook, a entraîné l'évacuation de milliers d'entre eux vers le Royaume-Uni dans le cadre d'un programme d’accueil ultra-secret, dont le coût estimé par le gouvernement se chiffrerait à plusieurs milliards de livres-sterling. De quoi alimenter "la peur d’un retour de bâton de l’extrême-droite", selon le journal. Et la presse tabloïd conservatrice tombe déjà à bras raccourcis sur le gouvernement. The Daily Telegraph critique "une dissimulation à sept milliards de livres" et assure que les Taliban ont mis les mains sur ces listes et s’en sont servis pour se livrer à une "chasse" aux collaborateurs afghans. The Daily Mail, qui demande des comptes aux ministres impliqués dans cette affaire, affirme que 18 500 Afghans ont déjà été accueillis sur le sol britannique dans le cadre de ce programme d’accueil. La presse conservatrice n’est pas la seule à dénoncer l’attitude de l’exécutif. The Guardian vilipende "l’attitude cavalière" et "le traitement dangereusement désinvolte" des Afghans ayant travaillé avec les forces britanniques. Pour le journal, ces révélations sont "choquantes mais pas surprenantes", dans la mesure où "l’insouciance avec laquelle la Grande-Bretagne est entrée en guerre en Afghanistan est égalée par l’insouciance avec laquelle elle a laissé le pays et son peuple aux mains des Taliban, deux décennies plus tard". "En 2001, rappelle le journal, les États-Unis et leurs alliés ont présenté une guerre de vengeance après les attentats du 11-Septembre comme une mission morale pour protéger les droits des femmes et construire la démocratie", "mais ni les États-Unis ni leurs alliés ne semblent avoir sérieusement réfléchi à la sécurité des Afghans, dont le travail sur [ces] questions, a été essentiel à cette mission". The Times, lui, est vent debout contre la décision du gouvernement conservateur de Rishi Sunak, alors au pouvoir, de demander en septembre 2023 à la Haute cour de justice une ordonnance pour empêcher la diffusion de toute information autour de cette fuite. Cette "superinjonction", finalement levée hier, est la plus longue de ce type. Le journal fustige une mesure "sans précédent pour dissimuler une erreur militaire accablante". On revient de ce côté-ci de la Manche, où le Tour de France se poursuit, après un jour de repos. La Dépêche du Midi annonce le passage, aujourd’hui, de la 11e étape, par Toulouse et sa région, où les coureurs ont profité de leur jour de relâche, hier, pour vadrouiller dans la ville rose. L’heure est venue de se remettre en selle et d’après L’Equipe, le Tour va "changer de braquet", "car la boucle autour de la Garonne, émaillée de bosses dans le final, s’annonce piégeuse avant trois jours sans répit dans les Pyrénées". Ben Healy pourra-t-il garder son maillot jaune jusqu’au chrono ? Qu’est-ce-que Visma peut faire de plus ? Doit-on s’attendre à de gros écarts sur le chrono ? L’Equipe vous dit tout. Pour tout savoir sur la pause pipi des coureurs, consultez Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui raconte que "c’est tout un art". Le journal revient sur une vidéo publiée il y a quelques jours par l’ancien cycliste belge Thomas de Gendt et qui a fait le "buzz" sur Twitter/X. On y voit aperçoit une bonne moitié du peloton en rang d’oignons en train de soulager leur vessie le long d’un champ, lors de la première étape dans le Nord. Une séquence aussi intime qu’interminable. Le journal explique que s’il est "exceptionnel de découvrir autant de cyclistes totalement synchros en matière d’envie pressante, il est fréquent que la pause pipi soit collective quelques minutes après le départ", notamment parce que les coureurs boivent beaucoup avant de remonter en selle. Et quand le rythme est soutenu et qu’aucun "stop" collectif ne se profile, il arrive que les coureurs en selle, dans un numéro d’équilibriste soliste, "s’allègent discrètement en tentant de défier les vents contraires", voire quand ils ne peuvent pas freiner, "urinent carrément dans leurs cuissards". À la fin de l’étape, une envie pressante peut enfin être la bienvenue "si le coureur doit aller au contrôle antidopage", selon un membre d’une équipe française. 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A la Une de la presse, ce mardi 15 juillet, les réactions de la presse américaine aux dernières déclarations de Donald Trump, qui dit vouloir livrer des armes à Kiev et sanctionner la Russie. La guerre en Ukraine, qui divise le camp républicain - mais pas autant que "l’affaire Epstein". Un rapport alarmant de l’OMS et de l’Unicef sur la vaccination des enfants à travers le monde. Et des escapades à la plage. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, les réactions de la presse américaine aux dernières déclarations de Donald Trump, qui dit vouloir livrer des armes à l’Ukraine et sanctionner la Russie. "Six mois après son arrivée à la Maison Blanche, le président Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne souhaite pas la paix en Ukraine et durcit sa position" : le très conservateur Wall Street Journal réagit avec prudence, mais estime que si le président met ses menaces à exécution, il s’agit là d’une "bonne nouvelle". Un éditorialiste assure même dans The Washington Post que Poutine, qui croyait avoir Trump dans sa poche - qui tenait son soutien pour acquis - "va payer pour son erreur". The New York Times en est beaucoup moins sûr. "Trump se résigne à soutenir l’Ukraine tardivement, à contre-cœur, mais va-t-il s’y tenir ?". Le journal rappelle que le président des Etats-Unis répète que la guerre en Ukraine "n’est pas (sa) guerre" et relève que les Russes semblent également douter que Trump maintienne longtemps sa position, comme en témoigne le bond de 2,5% de l'indice boursier moscovite après ses déclarations, "illustrant peut-être le soulagement (russe) que les sanctions annoncées ne soient pas imminentes". La guerre en Ukraine divise le camp républicain - mais pas autant que "l’affaire Epstein", ce pédo-criminel américain retrouvé mort dans sa cellule, où il attendait son procès pour trafic de mineures. Politico relève que cette "saga" fracture le mouvement Maga "comme rien auparavant" - ni les bombardements de l’Iran, ni le "grand et beau" projet de loi budgétaire, ni la répression migratoire. Le site rappelle l’élément qui a mis le feu aux poudres : le rapport publié la semaine dernière par le FBI et le ministère de la Justice, qui affirmait qu’il n’existe aucune preuve d'une "liste de clients" ou d'un vaste réseau de chantage élaboré par Epstein, et que le milliardaire s’est bel et bien suicidé dans sa cellule. Des conclusions à rebours de nombreuses théories selon lesquelles Epstein aurait tenu une liste de personnalités influentes, à qui il aurait fourni des victimes mineures et aurait été assassiné à la suite d'un complot gouvernemental. The New York Times s’étonne de ce que les fans de Trump, qui "lui pardonnent tout, des rumeurs d’agressions sexuelles aux pots-de-vin versés à des stars du porno", ne font pas de même pour l’affaire Epstein. Le journal reconnaît que "les obsédés" du dossier "ont raison d'être méfiants face aux étranges tournants d’une affaire où tant de choses semblent inexplicables", mais s’inquiète de cette "fureur et (de cette) déception inhabituelles" chez les Maga, qui voient dans le rapport de la semaine dernière "la preuve qu'ils sont face à un complot plus puissant encore que ce qu'ils imaginaient". Trump "qui a alimenté les théories du complot pendant une décennie, se retrouve aujourd’hui dans le même panier que les "Élites"" qu’il dénonçait, c’est-à-dire "du mauvais côté d’une théorie du complot", résume The Washington Post. Les innombrables théories du complot nourrissent, notamment, les discours des "antivaxs", les anti-vaccins. The Guardian, le quotidien britannique cite les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé et l’Unicef: plus de 30 millions d’enfants dans le monde ne sont toujours pas complètement vaccinés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, le fameux vaccin "ROR", et plus de 14 millions n’ont reçu aucune vaccination infantile - ce qui signifie que des millions d'enfants à travers le monde sont "exposés à des risques de maladies graves et de décès". Le journal s’alarme en particulier de l’augmentation du nombre de cas de rougeole signalés dans le monde, près de 10 millions de cas et plus de 100 000 décès en 2023. Autre chiffre inquiétant : le nombre de pays ayant signalé des épidémies importantes. Il a presque doublé entre 2022 et 2024, passant de 33 en 2022 à 60 en 2024. Aux Etats-Unis, le chiffre des cas de rougeole depuis le début de l’année est même est le plus élevé depuis 33 ans, alors que la maladie avait été déclarée éradiquée en 2000. Les enfants, qui sont en vacances en cette période estivale, notamment en France. L’Humanité rappelle que beaucoup d’entre eux ne partent pas en vacances, dans près de la moitié des familles les plus modestes. Un manque que le Secours populaire tente de pallier chaque été, le temps d’une journée. Cette année, direction La Manche et ses eaux bleu-vert pour quelque 750 enfants et parents de Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France. Rosalie, la quarantaine, vendeuse en prêt-à-porter sans emploi, est partie avec sa petite fille de 6 ans et dit avoir pris "des serviettes, de la crème solaire, un bon pique-nique et (son) téléphone gonflé à bloc pour pouvoir prendre de belles photos" jusqu’au soir. Voir la mer et oublier un instant les soucis, c’est aussi ce que proposent les Petits frères des pauvres, à des seniors, cette fois. Libération raconte des journées de plage en Normandie rythmées par les balades, les parties de bingo et les visites de musée, et surtout, pour Marie-Claire, 84 ans, les baignades. Dès le premier jour de son séjour, la vieille dame avait disparu sans prévenir pour aller admirer la plage. L’océan, raconte-t-elle, est son grand amour, et elle n’avait pas eu rendez-vous avec lui depuis des années. Elle a plongé tête la première. Et comme les bénévoles ont paniqué en ne la retrouvant pas, elle partage désormais sa promenade "odeur salée" avec quelqu’un. A des milliers de kilomètres de plages normandes, des chercheurs ont observé un comportement plutôt surprenant dans un sanctuaire pour chimpanzés, en Zambie. Le Figaro rapporte que des scientifiques ont remarqué que les bestioles se placent des brins d’herbes ou des petits bâtons dans les oreilles, ou dans l’anus, pour se "décorer". Un comportement dont ils ont compris qu’il ne relève pas de raisons pratiques mais symboliques, et se rapproche plutôt de comportements "pouvant se comparer à des comportements humains de type "tendance" ou "identité de group", comme les modes vestimentaires". Les chimpanzés, victimes de la mode. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 14 juillet, l’annonce, par Emmanuel Macron, de l’augmentation des dépenses de défense, à la veille du traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées. L’accord signé ce week-end entre indépendantistes et loyalistes sur la Nouvelle-Calédonie. Du sport, du tennis au football en passant par le Tour de France. Et une importante question grammaticale. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, l’annonce, hier, par Emmanuel Macron, de l’augmentation des dépenses de défense. Un effort "historique" et "indispensable", selon le président de la République. "Pour être libre il faut être craint" : le chef de l’Etat soutient que "jamais depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée" et annonce 3,5 milliards d’euros supplémentaires pour la défense en 2026, 3 milliards en 2027. Une annonce à la Une du Télégramme. Si une partie de l’opposition de gauche dénonce un discours "belliciste", et une "course en avant de l’armement", l’effort annoncé serait approuvé par 7 Français sur 10, selon un sondage du Figaro, qui reconnaît que "la contrainte budgétaire est terrible, la dette abyssale" mais assure qu’"entre une défense renforcée et adaptée aux temps présents et de l’argent dépensé pour faire fonctionner un État en surpoids, (les Français) choisissent sans mal". La capacité de la France à se défendre, dont le traditionnel défilé du 14 Juillet sera l’illustration. Toujours selon Le Figaro, l’heure (serait) "moins à la fête qu’à la crédibilité" d’où la présence, aujourd’hui, sur les Champs-Elysées, des unités de la 7ème brigade blindées qui défileront "en blocs opérationnels et tenues de combat", une première. 7000 hommes et femmes, dont 5600 à pieds, près de 70 avions, 35 hélicoptères, 247 véhicules et 200 chevaux : pour plus de détails, consultez Le Parisien/Aujourd’hui en France. Invités d’honneur de cette année, 449 militaires indonésiens ouvriront la parade. La Croix rappelle que l’Indonésie est un client important de l’industrie française de l’armement, le second en Asie du Sud-Est, après l’Inde – invitée d’honneur de l’année dernière. À l’occasion de ce défilé, le président Prabowo Subianto pourrait finaliser de nouveaux contrats, dont l’achat de 24 Rafale, selon une info de La Tribune, reprise par La Croix, qui évoque "une occasion pour l’Élysée de célébrer l’alliance stratégique" avec l’Indonésie. Mais aussi de "fermer les yeux sur les crimes massifs attribués à son armée et à son président", notamment "les violences multiples" contre les Papous depuis l’annexion de la Papouasie occidentale par Djakarta, il y a 56 ans. L’effort français en matière de défense est partagé par d’autres membres de l’UE, dont l’Allemagne. Alors que le chancelier Friedrich Merz veut porter les dépenses militaires et d’infrastructures jusqu'à 1 000 milliards d'euros pour les 10 ans à venir, son ministre de la Défense presse les fabricants d’armes à "tenir leurs engagements européennes", dans un entretien au Financial Times, qui fait état, également, de la promesse de Kim Jong-un de soutenir "inconditionnellement" Moscou dans sa guerre contre l'Ukraine. La Russie utilise désormais "moins de blindés, et plus de véhicules civils et légers", y compris des motos et des trottinettes, d’après Le Monde, qui indique que cette adaptation "répond autant à la baisse du stock de véhicules blindés qu’à la vitesse du nouveau front". Dans la presse, également, l’accord, ce week-end, entre indépendantistes et loyaliste, sur la Nouvelle-Calédonie. Ce "compromis", qui prévoit la création d’un "Etat de Nouvelle-Calédonie", est présenté par Le Figaro comme "un saut dans le vide", dans la mesure où ce document, le premier à être signé par les deux parties depuis l’accord de Nouméa de 1998, "suscite une foultitude de questions, à commencer par celle de son acceptation sur place". Libération fait état de "premières critiques" émergeant dans l’archipel, aussi bien chez les loyalistes, qui parlent d’une "ligne rouge" franchie avec cette notion d’"Etat de Nouvelle-Calédonie", que chez les indépendantistes, dont certains estiment que cet Etat intégré à la Constitution française "ne relève pas d’une avancée vers la pleine souveraineté, mais plutôt d’un écran de fumée". Une première en Nouvelle-Calédonie et une huitième candidature à la présidentielle pour Paul Biya, au Cameroun. Le Pays prévient dores et déjà qu’"il ne faut pas rêver d’une alternance démocratique au Cameroun, du vivant de Paul Biya, tant le système électoral est verrouillé de l’intérieur". "On a comme l’impression que a fermé la porte, avalé la clé de l’alternance, et qu’aucun laxatif ne permet de la sortir de ses entrailles", ironise le journal burkinabé. Paul Biya, "maintenant et toujours!": Wakat Sera rappelle à l’inoxydable président, 92 ans, "que les règnes interminables sont source de frustrations diverses et débouchent sur le chaos, ou à tout le moins, des incertitudes et remous sociaux, difficiles à apaiser". Beaucoup de sport au menu également. Défaite du PSG en finale de Coupe du monde des clubs, hier, face à Chelsea, qui a balayé les Parisiens 3 à 0. Mais Le Parisien/Aujourd’hui en France reste poli et dit "merci quand même". Mention spéciale à l’attaquant Cole Palmer, auteur d’un beau doublé, et au Daily Star, pour le jeu de mots du jour: "He’s got the Cole world in his hands", "Il a le monde entier dans ses mains". Les supporters français peuvent se consoler avec la qualification, toujours hier soir, des Bleues en quarts de finale de l’Euro face aux Néerlandaises, 5 à 2. A lire dans L’Equipe, qui chante Trenet. Et il y a de la joie aussi pour l’Italien Jannik Sinner, vainqueur de Wimbledon face à Carlos Alcaraz, d’où le titre de "Roi du Monde", décerné par La Stampa. L’actualité sportive, c’est aussi le Tour de France. En ce jour de Fête Nationale, la 10ème étape passe par le Massif Central. Qui dit Tour de France dit aussi spectateurs costumés sur le bord des routes. Et y en a pour tous les goûts: cochon gonflable, radar, Bécassine ou même pinata. Qu’ils soient amateurs ou mascottes officielles, et même si le mercure dépasse les 30 °C, pas question pour ces forçats du Tour de lâcher leurs costumes. Michaël, 37 ans, raconte dans Le Parisien/Aujourd’hui en France comment il réussite à tenir le coup sous son costume de salamandre: "J’ai un ventilateur de cou portable sous mon masque. Ben oui, je triche, sinon, là, ça serait impossible". A la rubrique spectacle vivant, suite et fin, je vous propose de jeter un cil à Libération. Le festival d’Avignon se tient aussi en ce moment et avec lui revient le sempiternel débat: Doit-on dire à Avignon ou en Avignon? Sachez que le sujet fait débat même chez les locaux - une collègue de Libé dans la région soutenant notamment que "ceux qui disent EN Avignon sont soit des ploucs soit des Parisiens". Qu’à cela ne tienne, Libé a interrogé Maria Candea, professeure en linguistique française. Son verdict est sans appel : dire "en Avignon" est " une hypercorrection, c’est-à-dire une forme d’erreur en voulant bien faire". Donc, si vous y passez, pensez bien à dire que vous allez A Avignon. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 8 juillet, la visite d’Etat, à partir d’aujourd’hui, d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Une première depuis 2008. La Grande-Bretagne, où l’idée de taxer les pus riches pour combler les déficits publics semble faire son chemin – tout comme en France, où les inégalités se creusent. La ferveur autour du Tour de France. Et deux études étonnantes sur nos amies les bêtes. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, la visite d’Etat, à partir d’aujourd’hui, d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni. Une première depuis 2008. La presse conservatrice britannique attend le président de pied ferme sur le dossier de l’immigration. D’après The Times, le Premier ministre Keir Starmer cherche à obtenir d’Emmanuel Macron un accord sur le retour des migrants sur le principe "one in, one out", "un entrant, un sortant" - qui permettrait à la Grande-Bretagne de renvoyer les migrants arrivés illégalement sur le sol britannique en France, en échange de l'acceptation des demandeurs d'asile ayant un lien familial au Royaume-Uni. Outre-Manche, l’impatience grandit à l’égard de la France, accusée de ne pas lutter suffisamment contre l’immigration clandestine vers le Royaume-Uni. The Daily Mail va jusqu’à demander à Paris de rendre les quelque 770 millions de livres payés par Londres, pour lutter contre l’immigration clandestine, "s’il vous plaît", en langue originale. Le dossier de l’immigration, à voir aussi avec le dessin de Blower pour The Telegraph, où Emmanuel Macron arrive à Douvres en petit bateau pneumatique baptisé "Fierté de Calais". Malgré les dossiers qui fâchent, l’heure est à la détente. The Daily Telegraph annonce que le roi Charles dira à Emmanuel Macron qu’il n’y a "pas de frontières" entre la Grande-Bretagne et la France dans leurs efforts communs pour résoudre des "menaces complexes". The Guardian estime que le "renouvellement" post-Brexit de "l’entente cordiale" est une "bonne nouvelle pour la France, la Grande-Bretagne et l’Europe". Le journal se réjouit du "retour sur des bases solides" d’une des relations bilatérales "les plus importantes du Royaume-Uni". De ce côté-ci de la Manche, Le Parisien/Aujourd’hui en France se prend à rêver de "la fin du French bashing", le dénigrement systématique de la France au Royaume-Uni - un effet du Brexit et des JO, selon le journal. Le Royaume-Uni est confronté, comme la France, à l’aggravation de son déficit budgétaire. D’après The Financial Times, Downing Street n’exclut pas une augmentation des impôts sur les plus riches "pour combler un déficit croissant", après le recul du gouvernement, la semaine dernière sur la réforme de l'aide sociale provoqué par la fronde d’une centaine de députés travaillistes. Selon The I, le recul de la ministre des Finances, Rachel Reeves, contrainte de renoncer à plus de 7 milliards d’euros d’économies, permettrait à 50 000 enfants et autant d’adultes "d’échapper à la pauvreté", et aurait conduit le gouvernement à envisager une taxe sur les plus riches, malgré "le risque" qu’ils quittent le pays. Un argument dont se moque Morten Morland dans The Times. Un milliardaire lit le journal sur son super-yacht, et s’indigne: "Taxer la richesse? Mais quel scandale! Cela va me coûter une fortune en évasion fiscale!". La taxation des plus riches est défendue en France par l’économiste Gabriel Zucman, notamment. Dans une tribune publiée par Le Monde, sept Prix Nobel d’économie, dont les Américains Paul Krugman et Joseph Stiglitz, appellent à la mise en place de la "taxe Zucman". "Ils n’ont jamais été aussi riches mais ils contribuent peu par rapport à leurs capacités aux charges communes: de Bernard Arnault à Elon Musk, les milliardaires ont des taux effectifs d’imposition plus faibles que ceux du contribuable moyen", rappellent les signataires, qui jugent la mesure incontournable "à l’heure de la dérive des comptes publics et de l’explosion de l’extrême richesse". Explosion de l’extrême richesse, et à l’autre bout de la chaîne alimentaire, un niveau de pauvreté record depuis 30 ans, selon le rapport de l’Insee publié hier, cité notamment par Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui indique que les inégalités ont également "fortement" augmenté, en raison, précisément, de la concomitance de la baisse du niveau de vie des plus modestes et de la hausse de celui des plus fortunés. A la rubrique record, toujours, dans un registre nettement plus sympathique, le nombre de spectateurs rassemblés pour cette 112ème édition du Tour de France: plus d’un million lors des premières étapes de la Grande Boucle. La Voix du Nord, qui dit "merci pour tout et à la prochaine", évoque "l’incroyable ferveur du public au bord de la route malgré une météo parfois capricieuse". Début, aujourd’hui, de la quatrième étape entre Amiens et Rouen, attendue visiblement avec impatience par le Courrier Picard: "A notre tour!". "Ils arrivent!", annonce Paris Normandie. Le Tour de France, qui est aussi le moment ou jamais de tester vos connaissances sur le jargon du cyclisme avec un quizz amusant du Figaro. Si je vous dis "Manger la luzerne", s’agit-il: d’un coureur qui rate le ravitaillement ? d’un coureur qui s’est concocté un fortifiant à base de luzerne? Ou d’un coureur obligé de rouler sur le bord de la chaussée? En français, on dit aussi "drôle d’oiseau" : à ce sujet, The New York Times fait état d’une découverte étonnante sur le vacher bronzé. D’après de récentes recherches, il apparaît que cette espèce parasite, dont les femelles pondent discrètement leurs œufs dans les nids d’autres espèces, peuvent atteindre l'âge adulte sans leurs parents biologiques et comptent sur des femelles adultes non apparentées pour leur apprendre ce qu'ils doivent savoir - ce qui est rare au sein des espèces animales, et même impossible pour les humains. Et puisqu’on parle bestioles, je vous propose aussi un coup d’œil au Times, qui fait état d’une autre recherche montrant que chez les primates, la domination masculine, loin d'être la norme, pourrait plutôt être l’exception. Bref, le mâle alpha n’aurait pas toujours le dessus dans les bagarres avec le sexe dit faible. Gare à la gorillesse! Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). 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A la Une de la presse du 3 juillet 2025, la peur de l'oubli des Ukrainiens après le nouveau revirement de Washington, l'arrestation d'un jeune Français, proche des "masculinistes", pour tentative d'attentat, et le projet millénaire de pont entre l'Italie et la Sicile remis au goût du jour. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… L’annonce de Washington de geler l’envoi de systèmes anti-aériens à l’Ukraine a provoqué la stupeur et la consternation d'une partie de la presse. Pour le Kyiv Independent, c'est une "nouvelle terrible" pour les Ukrainiens qui fera "encore plus de victimes parmi les civils". Il y a aussi la "peur de l’abandon chez les Ukrainiens" qui s'affiche en Une de Libération, à un moment où la Russie multiplie ses attaques aériennes. "Washington regarde ailleurs" (ndlr, vers l'Iran) et Moscou frappe toujours plus", renchérit le journal français. "Il ne faut plus rien attendre des Américains, c’est aux Européens de faire rempart". Mais Le Monde précise que les Européens ne sont pas en mesure de "combler le vide installé par Washington". Produire de l’armement de pointe et de manière massive prend du temps et l’Europe n’est pas passée en économie de guerre. D'autant que certains pays comme la France sont confrontés à de graves problèmes budgétaires. Si la Maison Blanche "minimise" les effets de cette annonce comme le rappelle The Guardian, le Washington Post parle de "conséquences dévastatrices" pour l’Ukraine et le continent européen : "Si la Russie l’emporte dans cette guerre, […] ce sera uniquement à cause de l’incompétence américaine." On en vient à cette arrestation inédite en France. Un jeune de 18 ans a été mis en examen, du côté de Saint-Etienne, dans le cadre d’une affaire terroriste. L'homme serait issu de la mouvance "masculiniste" et aurait projeté de "tuer des femmes à coup de couteau" s'il ne passait pas en 2e année de classe préparatoire. Pour Le Monde, le phénomène des "masculinistes" est dans les radars des services de renseignement depuis plusieurs années. Cette nouvelle menace avec des hommes très jeunes qui prônent la haine des femmes, inquiète les autorités. On connaît cette mouvance sous le nom de "incels", un anglicisme formé avec les mots "célibataires involontaires". Selon La Croix, il s'agit "d'hommes qui reprochent aux femmes de ne pas vouloir d’eux". Le terme a été repris au courant des années 2000-2010 par les "masculinistes", des hommes persuadés que le féminisme est allé trop loin et que les femmes ont mis à mal leur virilité. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, plusieurs d'entre eux sont déjà passés à l'acte en tuant des femmes, par haine du genre féminin. Enfin, direction l’Italie, où un projet d’infrastructure millénaire pourrait enfin voir le jour grâce à … l’OTAN. Il s'agit d'un pont de 3,3 km reliant la botte italienne à la Sicile. Longtemps, l'ouvrage a été réputé "irréalisable" aussi bien sur le plan technique que financier, rappelle Courrier International. En 2023, le gouvernement de Giorgia Meloni avait relancé le projet et souhaite, aujourd'hui, l’inclure dans les dépenses militaires de l’Italie. Il répondrait à des "raisons d’intérêt public majeur" et donc militaires. Selon Politico, dans son engagement à consacrer 5 % du PIB en 2035 lors du dernier sommet de l’OTAN pour la défense, Rome envisage d’inclure la construction de ce pont "stratégique" pour l’organisation atlantique. Cela faciliterait la levée de fonds et le financement de 13,5 milliards €. Commentaire de la gauche italienne : "arrêtons de prendre les citoyens pour des idiots, [...] le seul risque dans cette histoire, c’est que l’Italie se couvre de ridicule". Affaire à suivre.
À la Une de la presse, ce mardi 2 juillet, la déclaration de Donald Trump, qui assure qu'Israël accepte un cessez-le-feu à Gaza - au moment où l'armée israélienne étend son offensive dans l’enclave palestinienne. Le débat sur la clim en France, en pleine canicule. François Bayrou rescapé d’une huitième motion de censure, et les discussions sur la Nouvelle-Calédonie autour d’Emmanuel Macron. Et le problème des problèmes de maths. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, la déclaration de Donald Trump, qui assure qu'Israël accepte un cessez-le-feu à Gaza - au moment où l'armée israélienne étend son offensive dans l’enclave palestinienne. D’après le Jerusalem Post, le patron de la Maison-Blanche souhaiterait un accord de cessez-le-feu de deux mois, dès "la semaine prochaine" et entendrait se montrer "très ferme" vis-à-vis de Benjamin Netanyahu lors de la visite prévue à Washington, lundi 7 juillet, du Premier ministre israélien. À lire aussi200 ONG réclament la fin des distributions de la Fondation humanitaire de Gaza, un "piège mortel" Le Jerusalem Post évoque aussi à la Une la douceur de vivre et le retour des Israéliens à la plage, à Tel-Aviv, en ces premiers jours d’été. Une image d’insouciance qui tranche avec le désespoir, à moins de 100 km de là, des Gazaouis, à la Une d’Al Quds al Araby. Le quotidien panarabe de Londres annonce que Trump "pousse à l’apaisement" à Gaza, où plus d’une centaine de personnes ont été tuées par l’armée israélienne depuis lundi 30 juillet. Gaza : "Ils nous ont attaqués avec des fourchettes" La population de Gaza est plus que jamais confrontée à la faim. Le Temps cite le chiffre de l’Unicef pour le seul mois de mai: 5 000 enfants entre 6 mois et 5 ans admis pour traitement contre la malnutrition aiguë. Le quotidien suisse publie un dessin de Chappatte, où des soldats israéliens surarmés tirent sur des civils, lors d’une distribution de l’aide alimentaire par l’organisation controversée GHF. "Ils nous ont attaqués avec des fourchettes", justifie un soldat. Les méthodes de l’armée israélienne sont notamment mises en cause, en France, dans une plainte déposée hier par six organisations de défense des droits de l’homme. La Croix indique que cette plainte vise deux tireurs d’élite franco-israéliens, accusés de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide" dans le cadre de leur intervention à Gaza au sein de l’unité 888, soupçonnée d’exécutions sommaires de civils palestiniens entre novembre 2023 et mars 2024, notamment à l’hôpital Nasser de Khan Younès. La France suffoque sous la canicule La France suffoque toujours sous la canicule, avec une grande partie de l’Europe. Après 48 heures de très fortes chaleurs, les esprits s’échauffent et la polémique grandit sur l’impréparation de l’Hexagone. Vingt ans après la canicule de 2003, qui avait fait près de 15 000 morts, L’Opinion estime que la France "peine toujours à s’adapter", et le dessinateur Kak montre Emmanuel Macron annonçant la mise en place d’une formation d’ingénieurs "spécialisés dans le réchauffement climatique", devant un campus fermé pour cause de canicule. Le grand débat du jour est de savoir si la France est suffisamment climatisée ou non. D’un côté les "pro-clim", dont Le Figaro, qui relève que "les Français sont de plus en plus nombreux à investir dans un climatiseur, non sans une certaine culpabilité", mais se demande si cette culpabilité est "vraiment justifiée". La réponse, on l’aura compris, est dans la question. De l’autre côté, ceux qui dénoncent une canicule "pousse-au-clim", pousse-au-crime, notamment Libération, qui voit dans l’augmentation du nombre de climatiseurs "une fuite en avant collective", à cause de "leur impact négatif sur l’environnement". Le débat n’enflamme pas que les journaux. "Team clim" contre "team fenêtre ouverte": Les Échos racontent comment la canicule fait parfois monter la température entre collègues dans les bureaux, comment le réglage de la climatisation peut générer des tensions, particulièrement en "open space". Le quotidien économique, qui se garde de choisir son camp, note que "chaque personne a une perception différente de la température en fonction de son sexe, de son état de santé ou encore de facteurs génétiques", et cite l'Institut national de recherche et de sécurité, qui recommande une température entre 23 et 26 degrés pour être en "confort thermique". François Bayrou sauvé par l'abstention du RN Du "confort thermique" au coup de chaud. François Bayrou a échappé hier à la 8ème motion de censure déposée contre lui depuis son arrivé à Matignon. Mediapart observe que "la climatisation avait beau tourner à plein dans l’hémicycle, la température n’a cessé d’augmenter", hier, la séance virant à " l’affrontement " entre le Premier ministre et la gauche, qui lui reproche l’échec du "conclave" sur les retraites. François Bayrou a finalement été sauvé par l’abstention du Rassemblement national. Et du conclave sur les retraites à celui sur la Nouvelle-Calédonie. Après l’échec des discussions autour de Manuel Valls, le ministre des Outre-Mer, c’est à Paris, autour d’Emmanuel Macron, cette fois, que reprennent les négociations sur l’avenir institutionnel de l’archipel. La Croix évoque "une voie étroite pour le compromis". Une voie d’autant plus étroite que la voix de ce compromis, Philippe Gomès, le leader de Calédonie ensemble, non-indépendantiste, a été condamné hier à quatre ans de prison dont deux avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Une condamnation à la Une, ce matin, du journal local La Voix du Caillou, qui parle d’une tâche "ardue", pour Emmanuel Macron, après que Manuel Valls aurait "enfermé le débat" avec sa proposition de "souveraineté avec la France"". Un ardu problème de math résolu Le problème était ardu, mais elle en est venue à bout: Hannah Cairo, une jeune Espagnole de 17 ans, est parvenue à résoudre un problème mathématique vieux de 40 ans. El Pais précise que la jeune fille est parvenue à réfuter "la conjecture de Mizohata-Takeuchi", qui relève de l'analyse harmonique, la branche des mathématiques qui étudie "la représentation des fonctions ou des signaux comme superposition d'ondes de base". Si vous êtes comme moi, et que vous n’avez rien compris à ce que ça signifie, que le moindre problème de maths vous paralyse - qu’il s’agisse d’un problème de baignoire à remplir ou de trajet à accomplir - je vous propose de jeter un cil au Soir. Le journal belge a peut-être une bonne nouvelle pour nous, puisqu’il fait état d’une étude publiée hier sur les liens entre l’activité cérébrale et les processus d’apprentissage. Il semblerait que la stimulation électrique d’une certaine partie de notre cerveau puisse remédier au problème. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, lundi 30 juin, la vague de chaleur extrême en Europe. Le durcissement de la répression en Iran, après l’offensive israélienne et américaine, sous prétexte de chasse aux espions. La condamnation, hier, d’un journaliste français à sept ans de prison ferme en Algérie pour "apologie du terrorisme", notamment. La réforme de l’audiovisuel public français à l’assemblée. Et une nouvelle victoire du PSG en Coupe du monde des clubs. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, la vague de chaleur extrême en Europe, touchée par des températures record de la France à l'Espagne, en passant par la Grèce. Records de chaleur en Europe "Des dizaines de millions de personnes étouffant sous une chaleur dangereuse". The Financial Times cite le constat des scientifiques : "les dômes de chaleur et les événements atmosphériques connexes à l’origine des phénomènes météo extrêmes ont presque triplé en intensité et en durée depuis les années 50 à travers le monde". À lire aussiCanicule : la vigilance orange maintenue jusqu'à mardi dans 84 départements Au Portugal, Diario de Noticias annonce un record de chaleur atteint hier dans le centre du pays : 46,6 degrés - la température la plus élevée jamais enregistrée au mois de juin. Record battu également en Espagne, en Andalousie, avec 46 degrés, presque un degré de plus que le précédent record établi à Séville en juin 1965, d’après El Pais. La France n’est pas épargnée avec 84 départements placés en vigilance orange canicule aujourd’hui : "du jamais vu", d’après le Courrier picard. Impossible, toutefois, pour des millions de Français de trouver un peu de fraîcheur chez eux. Libération revient sur le problème des "bouilloires thermiques", ces logements inadaptés aux fortes chaleurs. Le journal regrette que "la prise de conscience écologique ne cesse de reculer", alors même que "les conséquences du réchauffement climatique nous étouffent littéralement". Le journal cite plusieurs "retours en arrière", comme la fin des zones à faible émission ou la loi Duplomb, qui "torpille toute norme jugée trop contraignante par les agriculteurs" et sera examinée à partir de lundi 3à juin au parlement. En Iran, le pouvoir durcit la répression En Iran, le pouvoir durcit la répression après l’offensive israélienne et américaine, sous prétexte de chasse aux espions. L’Orient - Le Jour, le quotidien libanais, parle de "centaines d’arrestations" après la mise au jour de l’infiltration, par le Mossad, les services secrets israéliens, des plus hautes sphères du pouvoir. Une faille sécuritaire qui nourrit la "paranoïa" du régime. D’après le site d’opposition Iranwire, les ressortissants étrangers sont particulièrement visés : des dizaines de migrants de nationalités afghane, indienne et irakienne ont été arrêtés, accusés d'espionnage pour Israël ou de sabotage. À lire aussiPour le chef de l'AIEA, l'Iran pourrait recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois" Le régime iranien, dont les responsables soutiennent que les frappes américaines ont été moins dévastatrices que prévu, selon The Washington Post, qui fait état de l’interception de plusieurs conversations entre hauts dignitaires iraniens "offrant une image plus complexe que celle transmise par le président Trump, qui assure que l'opération américaine a "complètement et totalement anéanti" le programme nucléaire iranien". The Washington Post revient aussi sur une autre conséquence, beaucoup moins médiatisée, celle-là, de la politique étrangère de l’Administration Trump : les coupes budgétaires de l'USAID, l’aide étrangère américaine, dont l’impact a été "immédiat et mortel" au Soudan, théâtre de la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU. Le journal cite des médecins et des responsables humanitaires, qui rappellent la nécessité absolue de fournir "de la nourriture aux affamés et des soins médicaux aux malades", alors que personne, pour le moment, "n'a comblé le vide laissé par Washington" - pas même les pays européens, qui ont aussi réduit leur financement de l'aide internationale ou ont annoncé leur intention de le faire. Condamnation d'un journaliste sportif français en Algérie En Algérie, un tribunal de Kabylie a condamné, dimanche 29 juin, un journaliste sportif français à sept ans de prison ferme pour "apologie du terrorisme", notamment. Pigiste régulier pour So Foot, Christophe Gleizes a beaucoup travaillé sur le foot africain, et c’est cette passion qui l’avait conduit en Algérie, selon le magazine, qui indique que son collaborateur était retenu depuis plus d’un an, déjà, dans le pays. So Foot rejette des accusations "sans fondement et totalement réfutées", dues au fait que son journaliste avait eu des contacts, en 2015 et 2017, avec le responsable du club de football de Tizi Ouzou, par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021. Le Monde, qui évoque une condamnation "ubuesque", raconte que So Foot n’a pas médiatisé cette affaire "pour ne pas envenimer la situation", alors que les relations entre Paris et Alger se sont dégradées tout au long de 2024, à cause de de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental par la France, puis de l’arrestation de Boualem Sansal en novembre. Hasard du calendrier, sans doute, la cour d’appel d’Alger doit rendre demain son arrêt concernant l’écrivain franco-algérien. Une " BBC à la française" ? En France, la proposition de loi sur la réforme de l’audiovisuel public arrive à l’Assemblée aujourd’hui, après plusieurs reports. Le texte, défendu par la ministre de la Culture Rachida Dati, qui entend le faire advenir "coûte que coûte", d’après La Croix, est qualifié de "serpent de mer" par le quotidien catholique, qui rappelle que le candidat Emmanuel Macron s’était engagé dans son programme de 2017 à conduire cette réforme, "reprenant à son compte une proposition de Nicolas Sarkozy appelant à la création d’une " BBC à la française"". À voir aussiRéforme de l’audiovisuel public : vers une "BBC à la française" ? L’initiative est très critiquée par la gauche, qui dénonce, comme Mediapart, "un projet politique" associé à une "casse sociale, une reprise en main politique, et un cadeau au secteur privé". Pour le quotidien communiste L’Humanité, la réforme du gouvernement "représente un péril démocratique de tout premier ordre" - une "tentation de reprise en main politique" "sous couvert de rationalisation et de pilotage stratégique". Un mot de foot, pour terminer - et encore une victoire, hier, pour le PSG, en Coupe du monde des clubs. En dispersant l'Inter Miami de Lionel Messi 4 à 0, les Parisiens ont infligé une "leçon" à leur ancien coéquipier et se sont facilement qualifiés pour les quarts de finale, où ils affronteront le Bayern. À lire dans L’Équipe. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
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