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Author: FRANCE 24

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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.

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À la une de la presse, ce mercredi 24 décembre, la poursuite de la publication des documents relatifs à l’affaire Epstein, qui n’en finit plus de secouer les États-Unis. Les célébrations de Noël sur fond de guerre, notamment en Ukraine et au Proche-Orient. Un contexte géopolitique tendu, qui explique peut-être la passion des Français pour Noël. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, la poursuite de la publication des documents relatifs à l’affaire Jeffrey Epstein, qui n’en finit plus de secouer les États-Unis. La décision de l'administration Trump de publier ces documents en plusieurs fois transforme l’affaire en feuilleton. Dernières révélations en date : des messages confirmant l’implication de l’ex-prince Andrew, qui a notamment prié Ghislaine Maxwell, la comparse de feu Epstein, de lui trouver des amies "inappropriées" – une déclaration à la une du Daily Telegraph. The Washington Post rapporte que la deuxième partie des documents publiés hier contient de nombreuses mentions de Donald Trump, notamment concernant le nombre de voyages effectués à bord de l'avion du pédocriminel. Bien qu’aucun fait inédit ne soit dévoilé, le journal belge Le Soir voit Donald Trump "empêtré" et "fragilisé" par le scandale, qui donne en tout cas du grain à moudre à ses adversaires, comme l'Iran. Tehran Times fait preuve d’un humour inhabituel, en ironisant sur le caviardage massif des documents publiés : "Les États-Unis vont finir par se retrouver à court d’encre pour effacer les traces de leur président dans l’affaire Epstein." Des États-Unis dont les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’ont pour le moment pas porté leurs fruits. Les soldats russes et ukrainiens passent leur quatrième hiver au front et Le Figaro évoque un "Noël sans espoir de paix". "Prolonger la résistance, c’est le maximum que puisse faire le peuple ukrainien à bout de forces, [...] mais faut-il l’en blâmer ? Que serait devenue la France si de Gaulle avait écouté les mêmes sirènes qu’on entend aujourd’hui de Moscou et Washington ?", s’interroge le journal. Pas de paix non plus au Proche-Orient. Le quotidien israélien Haaretz raconte comment les Palestiniens de Bethléem célèbrent cette année "un Noël discret, marqué par un cessez-le-feu fragile [à Gaza], la multiplication des points de contrôle en Cisjordanie et la chute du tourisme". C’est dans ce contexte mondial tendu que des millions de Français s'apprêtent à célébrer les fêtes de Noël. Le Parisien/Aujourd’hui en France est ravi de cette "parenthèse enchantée", perçue par 89 % des Français, selon un sondage, comme une partie "essentielle de leur culture et de leurs traditions". Qui dit Noël dit Père Noël, évidemment, et comme chaque année, la question de ces "petits mensonges qui préservent la magie de Noël" revient, évoquée à la Une de L’Union – je n’en dirai pas plus, au cas où des petites oreilles seraient déjà debout. Sur la meilleure stratégie à suivre, vous pouvez consulter le pédopsychiatre appelé à la rescousse par Le Figaro. Figurez-vous que la question est partagée par une bonne partie de la planète, notamment en Espagne, où El Pais précise qu’elle peut aussi concerner les Rois mages. Et comment faire pour que les festivités ne tournent pas au pugilat familial? Le Figaro a préparé pour vous la liste des phrases à éviter, spécifiquement tout ce qui concerne le tour de taille. Si vous n’êtes toujours pas emballé, jetez un dernier coup d’œil au Parisien, qui a choisi de vous raconter quelques réveillons catastrophiques qui vous feront peut-être aimer le vôtre. Mention spéciale aux parents qui ont annoncé leur divorce à leurs enfants entre la dinde et le fromage. Mais rien au pied du sapin pour les récalcitrants ? Bien sûr que si ! La presse française est riche, il y en a pour tous les goûts, à commencer par les dix prouesses scientifiques qui ont marqué 2025, du côté de L’Humanité. Le trophée Jules Verne, pour se mettre du vent dans les voiles avec L'Équipe, et des catamarans plus légers que la dinde aux marrons. Pour les amis des bêtes, justement, le Libé des animaux, avec notamment tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le poulpe. Je laisserai malgré tout le mot de la fin au Guardian. "Notre monde en souffrance a besoin de paix, d’espoir, et de bienveillance", écrit le grand quotidien britannique, en rappelant que "des actes de courage et de solidarité peuvent ouvrir la voie à un avenir meilleur". Bonnes fêtes à toutes et à tous! Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce mardi 23 décembre, la décision de l’Administration Trump de rappeler près de 30 diplomates nommés sous le précédent président Joe Biden. La désignation de l’ancien gouverneur de Louisiane Jeff Landry, comme "envoyé spécial" au Groenland. Des soldats russes à cheval en Ukraine. L’exil parfois doré d’anciens sbires d’Assad. Et des Robins des bois québécois. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, la décision de l’Administration Trump de rappeler près de 30 diplomates nommés sous le précédent président Joe Biden. "Un nombre sans précédent de postes vacants à l’échelle mondiale" : The Wall Street Journal indique qu’avant cette directive, "les États-Unis comptaient déjà près de 80 postes d'ambassadeurs vacants à travers le monde - une pénurie qui fragilise les capacités diplomatiques" de Washington, selon les diplomates américains. Le journal relève que plusieurs ambassadeurs rappelés, officiellement pour "mieux aligner le département d'État sur la politique étrangère du président Trump", oeuvraient jusque-là dans des pays où celui-ci, précisément, avait salué "les efforts américains pour mettre fin aux conflits armés", notamment au Rwanda, en Égypte et en Arménie. Au total, au moins treize ambassadeurs en poste en Afrique ont été rappelés, six en Asie et quatre en Europe. The Wall Street Journal rappelle, enfin, que depuis son retour à la Maison Blanche il y a moins un an, le président Trump a confié "les dossiers diplomatiques les plus délicats à un petit groupe d'envoyés spéciaux, composé d'alliés de longue date et liés à sa carrière dans les affaires, comme son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et son gendre, Jared Kushner", dont le père, Charles Kushner, condamné en 2005 pour fraude fiscale à deux ans de prison, est actuellement l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris. Nouveau venu parmi ces "envoyés spéciaux", l’ancien gouverneur de Louisiane Jeff Landry, chargé hier de défendre la "sécurité nationale" au Groenland. "Un chasseur d’alligators s’apprête à conquérir le Groenland" : le Frankfurter Allgemeine Zeitung observe que "les revendications de Trump" sur ce territoire danois "semblaient être tombées dans l’oubli jusqu’à cette nomination fracassante". "Quel sera le rôle de Jeff Landry, figure ultra-conservatrice du Sud, fervent défenseur de la droite religieuse et de l’industrie pétrolière et gazière dans tout cela ?", s’interroge le journal allemand, dont la question apporte quelques éléments de réponse. Même questionnement au Danemark, où cette annonce a fait l’"effet d’une bombe", selon Politiken. Le journal danois juge "difficile de cerner les intentions de Trump", même s’il ne fait "aucun doute que (cette nomination) ne peut être interprétée que comme un acte hostile", d’autant que l’intéressé a réagi en déclarant être "honoré" de servir son pays "pour faire du Groenland une partie intégrante des États-Unis". D’après El Pais, la nomination de Landry ouvre aussi "une nouvelle crise avec l’UE" et "remet en question un élément clé entre soi-disant allié : l’inviolabilité des frontières étatiques". L’Administration peine en revanche à trouver une issue à la guerre en Ukraine, malgré les promesses de Trump de régler le conflit en "24 heures". Alors que la Russie accuse "certains Etats", entendez l’Europe, de chercher à faire dérailler les discussions en Floride, son armée poursuit son avancée vaille que vaille. Le Kyiv Post publie une vidéo hallucinante attribuée aux forces ukrainiennes. Celles-ci disent avoir détecté un groupe de soldats russes se dirigeant vers leurs positions… à cheval, avant d’être tués par des drones ukrainiens - "le signe que l’armée russe est à court de solutions pour franchir la zone de mort la séparant des positions ukrainiennes", selon les auteurs de cette vidéo. Si Donald Trump insiste sur le fait que la Russie a actuellement l'avantage sur le terrain, les économistes cités par The Washington Post affirment, eux, que Moscou est "plus affaibli que jamais", car le Kremlin aurait "épuisé la plus grande partie de sa trésorerie et des emprunts contractés pour financer l’effort de guerre". Selon eux, le risque serait que "des problèmes (économiques) importants se profilent", à cause de l’effondrement des prix du pétrole russe lié aux sanctions. A noter aussi ce matin à la rubrique "Russie", l’enquête du New York Times sur les anciens sbires de Bachar Al-Assad. Le quotidien américain rapporte que plusieurs d’entre eux, tout comme l’ancien dictateur, se sont réfugiés à Moscou, aux Emirats arabes unis ou au Liban. Une partie de ces hommes est recherchée pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Parmi les noms cités, celui de l'ancien ministre de la Défense, Ali Abbas, et du chef d'état-major militaire, Abdul Karim Ibrahim, tous deux réfugiés à Moscou et accusés de torture et de violences sexuelles pendant le soulèvement syrien. Un mot, pour terminer, d’un fait divers par ordinaire, presque un conte de Noël. D’après La Dépêche du Midi, les faits se sont produits la semaine dernière, à Montréal, au Québec, où plusieurs personnes non armées, sont entrées dans une épicerie et y ont volé l’équivalent de 3000 dollars canadiens de nourriture. Trois des voleurs étaient déguisés en père Noël, le reste de la bande en lutins. Les cambrioleurs ont ensuite déposé leur butin au pied d’un sapin de Noël dans un quartier défavorisé de la ville, accompagné d’une pancarte : "Noël c’est cher! Bouffe gratuite". Les pères Noël et les lutins font partie d’un groupe appelé les Robins des ruelles - des Robins des bois québécois. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 22 décembre, la décision du gouvernement israélien d’approuver l’installation de 19 colonies supplémentaires en Cisjordanie. Le conflit israélo-palestinien, qui fracture le mouvement Maga aux Etats-Unis, où un nouveau tour de vis sur l’immigration a été décidé. Et un tour au secrétariat du Père Noël. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, la décision du gouvernement israélien d’approuver l’installation de 19 colonies supplémentaires en Cisjordanie. Cette mesure pour "bloquer l’établissement d’un Etat palestinien terroriste", fait la Une du journal émirati The National, qui revient aussi sur la visite, hier et aujourd’hui, d’Emmanuel Macron pour fêter Noël avec les forces françaises. La France, on le rappelle, a reconnu l’Etat de Palestine à l’ONU, en septembre dernier. Le journal palestinien Al Quds cite la réaction d’un officiel palestinien affirmant que ces nouvelles colonies israéliennes s’intègrent dans "la guerre d’anéantissement de la terre palestinienne" et appelant à une action internationale "urgente" pour mettre fin à cette expansion "dangereuse". The New York Times évoque "une escalade de la campagne israélienne" d’"accaparement des terres" en Cisjordanie et d’un nombre "record" de nouvelles colonies en 2 ans  depuis les attaques du Hamas du 7-Octobre 2023". Une politique du fait accompli pour gagner "sur le terrain, ce qui serait susceptible d’être perdu à la table de négociations", selon le journal. Le quotidien publie notamment cette photo de colons israéliens armés, protégés par des soldats harcelant un Palestinien, "dans le but non dissimulé de le chasser de ses terres". Parallèlement, l’Etat hébreu "poursuit la démolition de Gaza, malgré le cessez-le-feu", alerte le journal israélien Haaretz, avec une photo satellite de centaines de bâtiments détruits, ces derniers mois à Shujaiya, à l’est de la ville de Gaza. Le conflit israélo-palestinien fracture le mouvement Maga aux Etats-Unis. Haaretz rapporte que le rassemblement, ce week-end, de "Turning Point Usa", le mouvement ultra-conservateur fondé par Charlie Kirk, présidé désormais par sa veuve, Erika Kirk, a donné lieu à des "échanges de coups" entre le camp pro-israélien et celui d’"America First", l’"Amérique d’abord", alors que plusieurs sondages indiquent que beaucoup de jeunes républicains s'éloignent de la position officielle du parti et sont de plus en plus nombreux à penser que le soutien à Israël compromet la politique de "L'Amérique d'abord". Le camp républicain se déchire aussi sur l’affaire Epstein, qui fait en revanche les délices des caricaturistes de presse. Nicola Jennings, pour The Guardian, ironise sur les documents ultra-caviardés publiés par le Département de la Justice dont il ne reste que cette phrase : "L’Administration Trump est la plus transparente de toute l’histoire". Seamus Jennings, pour The Times, s’amuse de l’identité censurée du président Trump tripotant la poitrine de la statue de la Liberté ou tenant la planète dans sa main, comme le dictateur de Chaplin - un monde divisé entre "les riches, les pauvres, les méchants, les pays de merde et les violeurs". Un sujet semble en revanche mettre tout le monde d’accord les républicains : la lutte contre l’immigration. Le Figaro annonce un "nouveau tour de vis de la politique anti-immigration", "depuis l’attentat qui a visé deux militaires de la Garde nationale à Washington". La Maison Blanche dit désormais vouloir expulser non seulement les étrangers en situation irrégulière, mais aussi une partie de ceux qui se trouvent légalement sur le sol américain. Mais là encore, les choses pourraient se corser pour le président Trump, qui "évoque de plus en plus ouvertement (son) ambition (de) préserver la majorité blanche et chrétienne". D’après Le Figaro, "la "remigration" dont il rêve outrepasse une frontière", "au-delà de laquelle les États-Unis risquent de ne plus se reconnaître", "le consensus" sur ce sujet n’étant "pas acquis dans une pays où chacun se souvient d’où est venue sa famille". La famille, justement, est souvent à l’honneur des fêtes de Noël qui approchent à grand pas. J’imagine que votre lettre au Père Noël a été envoyée depuis belle lurette, mais savez-vous où elle a été réceptionnée et traitée, pour que le père Noël puisse vous livrer correctement ? Comme chaque année ou presque, Le Parisien raconte comment elles atterrissent à Libourne, en Gironde, dans le sud-ouest de la France, là où se trouve le secrétariat du père Noël et où travaillent une soixantaine de lutins polyglottes. Ils répondent en effet aux lettres des enfants de France, mais pas seulement, car le secrétariat de Libourne est un service international avec lequel coopèrent les services postaux du monde entier. 12% des lettres qui y parviennent, arrivent de l’étranger, de Chine, de Russie, des Philippines, ou encore du Royaume-Uni. Pour cela, il suffit d’un timbre international - ça existe encore. Beaucoup de ces lettres sont très touchantes, comme celles de ce petit Ukrainien qui demande que "la guerre s’arrête pour que son père rentre à la maison". D’autres sont très amusantes. Celle de Mathis, un enfant très pragmatique et raisonnable, explique qu’en raison de ses nombreuses bêtises, il se contentera cette année de quelques fruits. Une autre petite fille à l’esprit également très pratique, raconte, quant à elle, avoir débranché tous les appareils électriques… pour éviter au Père Noël de s’emmêler les pieds et de trébucher, lui envoyant même les clés de la voiture pour ne pas gêner son arrivée, "parce que, papa se garde toujours devant l’entrée". Quant aux retardataires, sachez qu’il est trop tard pour recevoir une réponse par courrier, mais que vous pouvez toujours écrire à l’adresse internet du père Noël : secretariatduperenoel.fr. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une du jeudi 18 décembre, l'intrigante cyberattaque du ministère de l'Intérieur, les petites histoires de Noël et la victoire historique du PSG pour conclure une "année folle". Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Qui est derrière la cyberattaque qui a visé, ce mercredi, le ministère de l’Intérieur ? Des dizaines de fichiers sensibles ont pu être consultés avant qu'un suspect ait été arrêté. Cette homme de 22 ans, est connu des services de police pour des faits similaires. Selon Libération, "derrière la cyberattaque, il y a une bataille" entre pirates informatiques pour récupérer des données sensibles et, soit les vendre au plus offrant sur des plateformes en ligne, soit les utiliser en vue d’obtenir une rançon. Dans ces affaires, "la faille, c’est l’humain", selon un expert en cybersécurité interrogé par L'Opinion. "Même avec les outils les plus perfectionnés", le risque zéro n’existe pas. Le Parisien se pose la question : jusqu’où cela peut-il aller ? Contrôler à distance un avion ou un train relève plus du scénario hollywoodien que de la réalité.  Plus qu’une semaine avant les festivités de Noël et attention dans votre choix de décoration. Libération "tape" sur les produits chinois à très bas coût, qui attirent le consommateur; au-delà de la piètre qualité des produits, mais qui ont un fort impact écologique. Pour le quotidien, c'est un "business qui fout les boules" et pour les enseignes traditionnelles, "ça sent le sapin".  Qui dit Noël, dit colis et donc livraison (parfois) en retard à cette époque charnière de l'année. Face à la demande plus que croissante des livraisons de Noël, un entrepôt parisien "stratégique", explique Le Parisien, a fait appel à 3 anciens militaires des forces spéciales pour "remettre de l’ordre" dans la machine et "mener les équipes à la baguette". Ce n’est pas le temps des cerises mais en voici une belle qui attend ses fans: la nouvelle saison d’"Emily in Paris", série phénomène que certain(e)s adorent critiquer pour ses clichés nombreux sur la ville de Paris à lire dans l'article de Femmes d'aujourd'hui. Un vrai plaisir coupable! Hier soir, c’était Noël avant l’heure pour le Paris Saint-Germain qui a conclu une année 2025 historique de la plus belle des manière. Cette année "de tous les bonheurs", comme l'écrit L'Equipe, se termine par un 6e titre (Coupe Intercontinentale) avec, en point d'orgue, une masterclass du gardien remplaçant, Safonov, à la séance de tirs au but. Un scénario fou pour une année "folle", saluée par Le Parisien.
À la une de la presse, ce mercredi 17 décembre, les réactions à la décision de l’Union européenne de renoncer au 100 % électrique d’ici 2035. Les discussions sur le gel des avoirs russes pour financer la guerre en Ukraine. La condamnation du PSG par les prud’hommes à verser 61 M€ à Kylian Mbappé. Et des histoires de Noël. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, les réactions à la décision de l’Union européenne de renoncer au 100 % électrique d’ici 2035. La Tribune explique ce rétropédalage par la volonté de l’UE de venir en aide au secteur automobile en crise. "Le couperet de 2035 se fissure" : Les Echos annoncent que le Parlement européen pourrait "encore assouplir le texte car certains constructeurs continuent leur lobbying". Ce rétropédalage sur l’une des mesures phares de l’UE pour protéger la santé et l’environnement est critiqué par Libération, qui dénonce une "nouvelle reculade des 27", à un moment où la Commission propose, par ailleurs, d’autoriser sans limite de temps certains pesticides. Le Soir, en Belgique, vilipende "un très mauvais signal aux constructeurs et au monde" et juge que l’Europe, "à la remorque de la Chine et des États-­Unis", se leurre en imaginant "contrer l’extrême droite en courant derrière elle", plutôt qu’en offrant une véritable "alternative écologique et industrielle". Comme souvent au sein de l’UE, c’est trop pour les uns, et pas assez pour les autres. Au pays de "das Auto", en Allemagne, Die Zeit rapporte que les dirigeants du secteur restent sur leur faim, qualifiant même de "simple façade" la proposition de revenir sur l’interdiction des moteurs à combustion. Abandon du 100 % électrique en 2035, atermoiements sur l’accord Mercosur, détricotage du Pacte vert, "l’Europe n’en finit plus de tâtonner pour définir sa politique" et L’Opinion exprime sa lassitude face à ce sempiternel "stop and go européen", ces séries d’avancées et de reculs. Dans le dessin de Kak, Emmanuel Macron expose son projet à l’UE : "En général, si on discute assez longtemps, ceux qui sont contre finissent par changer d’avis." "Et ceux qui sont pour aussi", lui répond Ursula von der Leyen. Les Européens peinent aussi à se mettre d’accord sur le gel des avoirs russes pour financer la guerre en Ukraine. Nos confrères de RFI font état de "progrès", en début de semaine, des discussions sur la possibilité d’utiliser 140 des 210 milliards d’euros d’avoirs russes gelés dans les institutions financières européennes, notamment dans la société belge Euroclear. Mais comme dans le dessin de Kak, là où ça se corse, c’est que le nombre et la mobilisation des "non-volontaires" progressent aussi. D’après Courrier International, à la réticence belge s’ajoutent désormais celles de l’Italie, de Malte et de la Bulgarie. La Repubblica, le journal italien, affirme de son côté que Bruxelles ne craint pas seulement les poursuites judiciaires de Moscou, mais redoute également une cyberattaque massive qui paralyserait le pays. La guerre hybride cible aussi la France, où un individu a été mis en examen, dimanche, après la découverte d’un outil technologique inconnu sur un ferry accosté à Sète, dans le sud du pays. Le Parisien/Aujourd’hui en France révèle que deux hommes, de nationalités lettone et bulgare, sont soupçonnés d’avoir eu en leur possession "un appareil technologique de très haute technicité et, surtout, d’origine inconnue", qui leur aurait permis d’"infecter" le système informatique du navire, d’y installer un dispositif malveillant pour en prendre le contrôle, et possiblement de le détourner pour commettre une action hostile. D’après le journal, une des hypothèses du renseignement extérieur est que ces deux hommes pourraient avoir tenté d’agir "pour le compte d’un service secret étranger". "En tête des pays suspects : la Russie." En France, toujours, les prud’hommes ont condamné hier le PSG à verser 61 M€ à Kylian Mbappé. L’ex-attaquant exulte à la une du Financial Times – qui précise que cette somme correspond à des salaires et des primes impayés et parle d’un "coup dur" pour le PSG et son président, Nasser Al-Khelaïfi. Le Parisien/Aujourd’hui en France évoque un "immense revers" pour le club parisien, et un "succès total", pour son ex-employé, dont l’un des avocats s’est réjoui de voir rappelé ce "principe fondamental : quand on exécute un travail, on est payé pour cela. C’est vrai pour tous les salariés de France et de Navarre". Un salarié comme les autres, ou presque. Au Royaume-Uni, l’institut de statistiques de l’emploi saisonnier s’est penché sur la rémunération… du père Noël. D’après The Times, il ressort de cette étude que la magie de Noël ne sera pas au rendez-vous cette année pour le Père Noël. Car si les lutins profitent d'une belle augmentation, le Père Noël, lui, ne gagnera pas plus que l'an dernier. Le Père Noël se serait-il retrouvé sur la liste des enfants pas sages ? Qu’en pense Donald Trump ? Dans un dessin savoureux de Morten Morland pour The Times, toujours, le président américain ne se prononce pas sur la question mais propose SA version du conte de Noël et de la naissance de Jésus : "Un type super, qui a fait un tas de bonnes choses, d’autres pas aussi bonnes, 'not so good', mais des tas de choses bien, et des tas de gens l’aiment, et des tas de gens m’aiment aussi et célèbrent aussi MA naissance", etc etc.  Si vous voulez un vrai beau conte de Noël, je vous recommande plutôt La Dépêche du Midi. Le journal raconte l’histoire d’un ancien sans domicile fixe, qui avait pour habitude de monter chaque année la crèche d’une église de Rouen, dans l’ouest de la France. Son destin a basculé lorsqu’une de ses nièces a découvert son existence via un article consacré à ses installations. La médiatisation de son travail lui a permis de renouer le contact avec ses proches, qui le croyaient mort. N’est-ce pas le plus beau cadeau de Noël qu’on puisse imaginer ? Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce mardi 16 décembre, la visite d’Emmanuel Macron à Marseille mardi, pour un point sur le grand projet d’investissement de cinq milliards d’euros, un mois après l’assassinat du frère d’Amine Kessaci, figure de la mobilisation contre le trafic de drogue dans la cité phocéenne. La vague Maga qui déferle en Amérique du Sud et en Europe. Et des cambrioleurs pas stressés. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, ce mardi 16 décembre, la visite d’Emmanuel Macron à Marseille mardi, pour un point sur le grand projet d’investissement de cinq milliards d’euros, annoncé en 2021. Le journal local La Provence précise que le chef de l'État vient surtout pour une "revue de chantier du plan Marseille en grand", soit cinq milliards d’investissements pour le logement, la sécurité, l’éducation et l’emploi. Interrogé par Le Figaro, le maire de Marseille, Benoît Payan, dit attendre d’Emmanuel Macron des annonces "fortes", notamment en matière de sécurité. Le journal rappelle le "contexte explosif" de cette visite, un mois après l’assassinat de Mehdi Kessaci, frère d’Amine Kessaci, figure de la mobilisation contre le trafic de drogue dans la cité phocéenne. Libération retrace l’itinéraire de ce militant écologiste de 22 ans, devenu un "héraut anti-narco" après la mort, en 2020, de son demi-frère Brahim, 22 ans, et de l’un de ses amis, tous deux retrouvés morts calcinés dans une voiture, victimes d'un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue. Amine Kessaci, dont Libération se demande si les demandes en matière de prévention, de retour d’une police de proximité, ou encore d’accès aux services publics, seront "entendues" par Emmanuel Macron. Le journal, qui dénonce "l’approche essentiellement pénale, jamais remise en question" de la lutte contre le trafic de drogue – une approche qui "a pourtant démontré son inefficacité à long terme", selon lui –, juge "difficile pour Emmanuel Macron de défendre un bilan acceptable sur le narcotrafic", ce fléau "qui s’engouffre dans les vides laissés par l'État". Une percée du narcotrafic, qui explique en partie la victoire, au Chili, du candidat d’extrême droite José Antonio Kast à la présidentielle. La Tercera annonce que Gabriel Boric, le président de gauche sortant, a reconnu sa responsabilité dans cette "défaite historique", "le pire résultat des progressistes depuis le retour à la démocratie, en 1990", salué par le président américain Donald Trump. Une victoire attribuée par le quotidien chilien à la capacité de Kast à "capter les préoccupations les plus pressantes" des électeurs, à commencer par leur besoin "d’ordre et de sécurité". L’accession à la présidence de ce catholique intégriste nostalgique de Pinochet provoque une onde de choc sur tout le continent américain. Le site d’info mexicain Caribe Peninsular, cité par Courrier International, annonce "la fin du cycle post-dictature" au Chili, en expliquant que la candidate de gauche, la communiste Jeannette Jara, a commis "une erreur stratégique fatale" en centrant son message sur "le risque démocratique" représenté par Kast. Un discours "abstrait" qui se serait heurté à "la réalité du terrain, où la menace du trafic de drogue est, elle, très concrète". Pour The Wall Street Journal, le nouveau dirigeant "a surfé sur la vague antimigrants qui déferle sur l'Amérique latine", tirant profit "du sentiment, dans son pays comme dans une grande partie de l'Amérique du Sud, que les migrations – principalement des personnes fuyant la répression politique et la crise économique au Vénézuela – sont devenues incontrôlables". Le quotidien conservateur américain relève que l’arrivée au pouvoir de Kast "offre aux États-Unis un nouvel allié stratégique en Amérique latine, puisqu’il rejoint les dirigeants de droite – du Salvador à l’Équateur, en passant par l’Argentine – étroitement liés au président Trump". Cette "vague de droite" s’étend au-delà de l’Amérique du Sud, jusqu’en Europe. The New York Times évoque un "mouvement mondial" et compare la trajectoire du président-élu du Chili à celle de l’actuelle présidente du Conseil italien. "Tout comme Giorgia Meloni, José Antonio Kast fut jadis un candidat marginal, jugé trop extrémiste. Comme Mme Meloni, dont le parti, Fratelli d’Italia, est né des cendres de la sanglante expérience fasciste italienne. M. Kast entretient une relation complexe avec le passé dictatorial brutal de son pays. Comme Mme Meloni, il a récemment cherché à atténuer ses positions les plus radicales pour séduire un électorat plus modéré." L’extension du mouvement Maga, que Trump espère voir se diffuser en Europe, alarme Le Soir. Le journal belge prévient que "l’effet domino trumpien ne s’arrêtera pas au Chili". "L’Italie, l’Allemagne, le Royaume­-Uni, la France, la Hongrie d’Orbán et ses clones slovaque, polonais, tchèque : la liste des extrêmes droites, de plus en plus puissantes et populaires, ne fait que s'allonger, avec des dirigeants assurés désormais de l'ingérence des États-Unis." Ce soutien s’étend aussi aux médias. En Italie, deux des cinq quotidiens les plus vendus, La Repubblica et La Stampa, tous deux propriétés du groupe Gedi, pourraient être bientôt vendus à une société dont le dirigeant, Theodore Kyriakou, le fils d’un armateur grec, a été présenté par la presse de son pays comme entretenant "des relations étroites avec Donald Trump". L’éventualité d’un rachat de ces deux grands journaux d’opposition provoque, là encore, des inquiétudes à Rome, mais ravit peut-être à Washington, et certainement à Moscou. La Repubblica cite le commentaire, hier, de l'ambassade russe en Italie : "Jusqu'à présent, [ces journaux] ont servi de porte-voix à une propagande antirusse débridée. Nous espérons que cela changera avec les nouveaux propriétaires." En parlant de propriété… On termine cette revue de presse par un retour en France et un cambriolage assez singulier. Nous évoquions hier le vol rocambolesque des joyaux de la Couronne au Louvre il y a deux mois. Nos confrères de France Info rapportent une histoire certes moins spectaculaire mais tout de même assez savoureuse. Deux cambrioleurs ont été arrêtés en flagrant délit à Montpellier, dans le sud de la France, alors qu’ils mettaient à sac un petit pavillon. Les pandores ont compris après enquête que les deux individus étaient déjà venus une première fois, avant de quitter les lieux pour aller prendre un café, puis de revenir poursuivre leur petite affaire. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient ni trop pressés ni trop stressés. "Excès de confiance, l’échec sera ta doléance", dit le proverbe. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse ce lundi 15 décembre, les réactions à l’attaque de dimanche contre une fête juive à Sydney, en Australie, où un père et son fils ont tué 15 personnes sur la plage de Bondi Beach. La condamnation de Jimmy Lai à Hong Kong, reconnu coupable de "sédition et "collusion" avec l'étranger dans son procès pour "atteinte à la sécurité nationale". Les ennuis du Louvre et de sa patronne. Et une course de chevaux un peu tirée par les cheveux. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse ce lundi 15 décembre, les réactions à l’attaque de dimanche contre une fête juive à Sydney, en Australie, où un père et son fils ont tué 15 personnes sur la plage de Bondi Beach. "Terreur à Bondi" titre The Sydney Morning Herald, qui évoque "un bain de sang" après qu'une attaque par balles a provoqué le "chaos" sur la célèbre plage. Un reporter du journal qui se baignait à une centaine de mètres de la fusillade dit avoir cru d’abord à des "tirs d’artifice", en ce jour de Hanoukka, avant de comprendre ce qui passait et de se réfugier, pieds nus et couvert de sable, dans sa voiture. "C'est sans aucun doute un jour terriblement sombre pour Sydney et l'Australie. Sydney a changé à jamais et pour la communauté juive, c'est comme si tout avait basculé", écrit-il. "L’Australie est aujourd’hui un autre pays" pour The Australian, propriété du groupe Murdoch. Ce "massacre de juifs [...] marque un sombre tournant" pour une "nation autrefois fière de son multiculturalisme". Le journal dénonce ceux qui ont "délibérément attisé les flammes de la haine envers les juifs et prétendu que l’antisémitisme était exagéré, voire inventé, par la communauté juive", en particulier les dirigeants du pays qui auraient "laissé se banaliser un antisémitisme insidieux, comme s’il s’agissait d’un effet secondaire acceptable des divisions sur la guerre à Gaza". The Daily Telegraph invective les "salopards" à l’origine du massacre. Le tabloïd, également propriété de News Corp, exprime sans détour son opinion : "Ceci est notre 7 octobre [en référence aux massacres du Hamas du 7 octobre 2023, NDLR] et il est temps d’en finir avec toutes ces conneries sur l’harmonie" – entendez l’harmonie multiculturelle. Choc immense en Australie et en Israël, où Benyamin Netanyahou accuse son homologue australien Anthony Albanese d’avoir "jeté de l’huile sur le feu" en décidant de reconnaître l'État palestinien. "Massacre de Hanoukka" : le gratuit Israel Hayom dénonce "une attaque horrible contre des juifs dans un pays qui a connu une forte recrudescence de l’antisémitisme ces deux dernières années". Sa version anglophone évoque "un lien inévitable" entre le 7 octobre et ce qui s’est produit hier, "un scénario cauchemardesque qui hantait l’esprit de la communauté juive australienne" depuis deux ans. Le quotidien de gauche Haaretz met en garde contre toute tentative de récupération politique, en accusant le gouvernement Netanyahou de chercher à "exploiter" cette attaque. "Toute tentative délibérée d'exploiter la douleur ne rend pas justice aux victimes mais sème la peur, les reproches et la suspicion. Le choix des mots d'Israël, surtout aujourd'hui, est crucial." Des bougies de Hanoukka éteintes : le Jerusalem Post relaie la solidarité des "organisations juives du monde entier" en accusant l’Australie d’avoir "de nouveau failli aux juifs". Le journal salue le courage d’Ahmed al-Ahmed, un habitant de Sydney qui, en désarmant l’un des assaillants, a probablement sauvé de nombreuses vies. Pour le Jerusalem Post, ce père de famille de 43 ans "appartient à la famille morale" qui sauva des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et mérite d’être "compté parmi les Justes parmi les Nations". Ahmed al-Ahmed, écrit le journal, est la preuve que "l'héroïsme" n’est pas "l'apanage d'un peuple ou d'une religion". Lui était considéré comme le héraut du mouvement pro-démocratie : à Hong Kong, l’ex-magnat des médias Jimmy Lai vient d’être reconnu coupable de "sédition" et de "collusion" avec l'étranger dans son procès pour "atteinte à la sécurité nationale". Ce verdict sans surprise risque de valoir la prison à vie à cet opposant à Pékin, qualifié de "martyr du mouvement prodémocratique chinois" par le quotidien suisse Le Temps, qui présente son procès comme "le point d’orgue d’une longue séquence de procès politiques entamée en 2020, date de l’imposition par Pékin d’une loi sur la sécurité nationale", dans le sillage des manifestations pro-démocratie de 2019. Un procès "pour tourner la page de la contestation" et "la fin d’une ère" : pour le journal belge Le Soir, "le mouvement pro-démocratie hongkongais n’existe plus que dans l’exil et la mémoire". Signe des temps, Hong Kong Free Press annonce l'autodissolution du Parti démocrate, le plus ancien parti d'opposition à l'assemblée législative de Hong Kong, où il détenait encore 13 sièges sur 60 en 1998, au lendemain de la rétrocession de l’île à la Chine continentale. Mais tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à en croire The South China Morning Post, qui assure que les nouveaux élus aux législatives de la semaine dernière, tous "patriotes" et pro-Pékin, sont "prêts à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement", après l’incendie du complexe résidentiel qui a fait au moins 160 morts le mois dernier. On termine cette revue de presse en France, où le Louvre pourrait devoir fermer ses portes aujourd’hui en raison d'une grève. Deux mois après le vol spectaculaire des joyaux de la Couronne, et une fuite d’eau qui a visiblement fait déborder le vase. Les syndicats ont voté un préavis de grève et dénoncent, entre autres, des baisses d’effectifs, des "défaillances techniques" et la "vétusté" du Louvre, dont la patronne, Laurence des Cars, est sous pression. Libération dresse le portrait d’une personnalité "clivante", d’une conservatrice à l’itinéraire "riche et mouvementé, du musée d’Orsay au Louvre Abou Dhabi", et dont l’actuel mandat est agité par les "polémiques sur la sécurité" du Louvre, mais aussi par des critiques sur sa gestion des ressources humaines et financières. De quoi "mettre en péril" sa carrière et avec elle "le projet pharaonique d’extension du Louvre si cher à Emmanuel Macron" d’après Libé, qui rappelle que Laurence des Cars est la première femme à présider le Louvre depuis la création du musée sous la Révolution française, ce qui fait dire à l’une de ses consœurs qu’elle a sans doute été la cible d’"une forme de misogynie". Mais ne montons pas sur nos grands chevaux – transition aussi rusée que diabolique vers une photo du Times d’une pantomime de course de chevaux, organisée ce week-end à Londres pour récolter des fonds pour un hôpital. Bravo aux participants. Drôle, et pour la bonne cause. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la une de la presse de ce vendredi 12 décembre : un anniversaire, des fuites embarrassantes et un triomphe. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Il y a dix ans jour pour jour, l'Accord de Paris sur le climat était adopté. Libération fait le point ce matin sur l'Etat des émissions de CO2 et le constat est inquiétant. Ces dernières ne font qu'augmenter. La consommation d'énergies fossiles également. Le Figaro évoque aussi cet anniversaire et surtout cet objectif de limitation à deux degrés choisi lors de la COP21. Un "choix politique", disent les climatologues. Il fallait un chiffre qui marque les esprits. The Times se penche, lui, sur une version confidentielle de la stratégie de défense nationale des Etats-Unis. L'administration Trump voudrait convaincre quatre pays de l'Union européenne de quitter l'organisation. L'Autriche, la Pologne, la Hongrie et l'Italie sont évoquées. Le but : rendre à l'Europe "sa grandeur" en favorisant des gouvernements de droite. Une fuite venant du site spécialisé Defense One. Enfin, Le Monde et le Figaro rapporte un triomphe. Celui de Clair-Obscur Expédition 33 aux Games Awards. Le jeu vidéo français rafle neuf récompenses, dont celle du jeu de l'année. Une première pour un jeu et un studio français. Ce studio, Sandfall Interactive, basé à Montpellier regroupe une équipe d'à peine trente personnes et a su, nous dit Le Monde, donner une touche française à une industrie très formatée. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce jeudi 11 décembre 2025, la situation humanitaire catastrophique à Gaza, frappée depuis hier par la tempête Byron, et les et violences sans précédent commises par Israël en Cisjordanie. L’entrée du caftan marocain et de la cuisine italienne au patrimoine immatériel de l’humanité. Une consécration, mais aussi une occasion unique d’asticoter le voisin. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… A la Une de la presse, la situation humanitaire catastrophique à Gaza, frappée depuis hier par la tempête Byron. "Un tsunami humanitaire", titre ce matin Al Quds Al Arabi, journal panarabe de Londres, citant un responsable de l’Unrwa, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens. Alors que Gaza est déjà presque totalement détruite, La Repubblica, le journal italien, s’alarme des conséquences de la tempête pour les centaines de milliers de déplacés qui tentent de survivre sous des abris de fortune, au milieu des ordures et des égouts à ciel ouvert. Au-delà des pluies, les Gazaouis redoutent la chute prochaine des températures. Le Parisien/Aujourd’hui en France indique les tentes neuves se monnaient actuellement entre 1 000 et 4 000 dollars sur les marchés, alors que la distribution des kits d’abri par l’ONU "reste fortement entravée par les restrictions israéliennes". Le journal espagnol El Pais relaie de son côté l’alerte du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l’Unicef, sur la malnutrition aiguë chez les enfants. Selon l’agence onusienne, plus de 9 000 enfants ont dû être hospitalisés pour cette raison pour le seul mois d’octobre. Désolation à Gaza et violences sans précédent en Cisjordanie. Tirs mortels de l’armée, tabassages par les colons, raids, arrestations arbitraires, tortures en prison... Le Monde évoque "un régime de terreur inédit" depuis 1967, date du début de l’occupation du territoire palestinien par Israël. Simultanément, l’Etat hébreu multiplie les colonies en Cisjordanie, selon une politique "imaginée, conçue et mise en œuvre bien avant l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023" par l’extrême droite nationaliste et religieuse, dont Bezalel Smotrich, est l’une des figures de proue. L’actuel ministre des Finances et ministre délégué à la Défense dans la coalition de Netanyahou, appelait à détruire toute perspective d’un Etat palestinien, en rendant irréversible la colonisation de la Cisjordanie dès 2017. Au Maroc, le bilan de l’effondrement, hier, de deux immeubles à Fès, dans le nord du pays, a été porté à 22 morts. Le 360 évoque un drame qui "relance les interrogations sur une série de négligences mais aussi d’avertissements ignorés". D’après le site marocain, l’effondrement de ces immeubles d’un "quartier de relogement construit il y a près de vingt ans", "n’étonne guère ceux qui vivent à proximité". Ces habitants déclarent côtoyer "depuis des mois" les "fissures béantes et (les) bruits menaçants" et assurent que certains résidents ont continué d’habiter les bâtiments "malgré plusieurs avis d’évacuation les avertissant clairement du danger". Le Matin annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire. Mais pas une ligne sur cette affaire à la Une du journal, consacrée à une actualité, il est vrai, bien plus riante: l’inscription, par l’Unesco du caftan marocain sur la liste du Patrimoine culturel de l’humanité. "Une consécration majeure qui traduit l’estime de la communauté internationale pour la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi en faveur de la préservation du Patrimoine culturel". Il ne faut jamais bouder son plaisir, surtout s’il offre l’occasion de provoquer quelque déplaisir chez son voisin. Le 360 jubile sur "le grand moment de solitude" qu’aurait traversé la délégation algérienne lors de la session à l’Unesco, à New Delhi, où Alger aurait tenté "une énième manœuvre pour contrer la candidature du Maroc sur le caftan marocain", se faisant "littéralement ridiculiser, en plus de voir sa piteuse tentative échouer". L’Unesco a aussi distingué la "cuisine italienne", la cuture autour de la table en Italie. L’entrée de la "cucina italiana" au patrimoine immatériel de l’humanité transporte la presse transalpine, dont Il Messaggero, le quotidien romain, qui évoque une "première mondiale". Dans La Repubblica, le chef italien Massimo Bottura, trois étoiles au guide Michelin, exprime toute sa fierté. Selon lui, l’Unesco ne reconnaît "pas simplement un ensemble de plats ou de recettes, mais un rituel d'amour, un langage de gestes, d'arômes et de saveurs qui unit tout un pays". Domani, en revanche, reste sur sa faim. Pour le journal, l’entrée de la cuisine italienne au patrimoine de l’Unesco est une bonne chose, mais il regrette un choix de la "facilité" et une "occasion manquée". " La cuisine récompensée, critique-t-il, est une cuisine qui n’a jamais existé. Nous aurions pu nous présenter au monde avec notre vérité : une histoire de pauvreté, d’ingéniosité, d’improvisation, d’immigration et de réinvention constante. Nous avons préféré la carte postale". "L’Italie aurait-elle gagné la Coupe du monde avant l'heure?" : Le Point ironise sur "le sourire et le ton enjoué" de Giorgia Meloni, qui a salué hier "la victoire d'une nation extraordinaire qui, lorsqu'elle croit en elle, n'a pas de rivales et peut émerveiller le monde". Le magazine cite aussi des internautes italiens, pour qui cette décision "pourrait mettre un point final à l'éternel débat sur la suprématie culinaire faisant rage de part et d'autres des Alpes". L’un d’entre eux jubile : "Les Français se taisent aujourd'hui". C’est mal nous connaître. Le site d’info Mediapart, qui décrypte la façon dont le gouvernement Meloni tente de transformer la cuisine italienne en "arme identitaire", cite Michele Fino, professeur de sciences gastronomiques italien. Il rappelle que l’Unesco "promeut des pratiques qui se transmettent au sein de la société et de la population, mais ne reconnaît en aucun cas la supériorité d’une culture sur une autre". Rappelons enfin que l’organisation a par ailleurs déjà classé, en 2010, le "repas gastronomique des Français" comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité. N’en déplaise aux Italiens, le débat est donc très loin d’être terminé. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse, ce mercredi 10 décembre, l’adoption en France par l’Assemblée nationale du projet de budget de la Sécurité sociale. L’avancée en RD Congo des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, qui ont atteint hier la ville hautement stratégique d'Uvira, dans l’est du pays. L’UE face au "cas" Orban. Et des bestioles extraordinaires. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, l’adoption hier en France par l’Assemblée nationale du projet de budget de la Sécurité sociale. Par 247 voix pour et 234 voix contre. Ric-rac, mais ça passe. Libération parle d’un "succès" pour le Premier ministre, qui gagne donc son pari du renoncement au 49.3 dans une Assemblée sans majorité. Un texte "voté par défaut", d’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui regrette de voir le pays dans le "déni" avec la suspension de la réforme des retraites. Déni ou "ni ni" ? À en croire L’Opinion, le projet de loi adopté hier serait "le pire du 'en même temps'", "une caricature des obsessions de matraquage fiscal de la gauche et de perte totale de repères de la droite". Sébastien Lecornu, "sorti de la nasse", mais pas tiré d’affaire après ce premier des douze travaux d’Hercule commandés par Emmanuel Macron, selon un dessin signé Kak. Le Figaro digère mal cette "tambouille parlementaire" : "Un bouillon de socia­lisme, un bloc central coupé en morceaux, une pincée d’écolos, un bouquet de LR, et des Horizons émincés. [...] Potion tragique au regard [des] finances publiques. Mais il faut bien passer l’hiver." En RD Congo, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ont pénétré hier dans les faubourgs d’Uvira, une ville stratégique de l’est du pays. Jeune Afrique juge la situation d’autant plus préoccupante que la menace d’une chute de cette ville "fait désormais craindre une régionalisation accrue du conflit, dans un contexte d’extrême tension" entre le Rwanda et le Burundi. Des hauts cadres de la rébellion ont assuré hier soir au magazine avoir pénétré dans la ville – propos démentis par une source locale. Jeune Afrique affirme en revanche que l’essentiel des forces pro-gouvernementales s’est retiré et que les habitants d’Uvira fuient en nombre. Moins d’une semaine après que Donald Trump s'est félicité de la signature d’un soi-disant "accord de paix" entre les présidents congolais et rwandais, Félix Tshisékédi et Paul Kagamé, The Financial Times évoque une "intensification" des combats "contredisant" ces déclarations. Le site d'information burkinabé Le Pays est plus cinglant : "Il fallait faire preuve de naïveté pour croire que la paix entre la RDC et le Rwanda, comme par coup de baguette magique, passerait par Washington. On peut dire sans se tromper que le président Trump, en dépit de ses rodomontades, n’a pas réussi là où ses homologues kényans et angolais ont échoué." Donald Trump, qui dément par ailleurs avoir proposé une aide financière à la Hongrie de Viktor Orban. Dans une interview à Politico, le président américain assure qu’il n’a rien promis, contredisant là encore les affirmations de son allié, qui affirme quant à lui avoir obtenu, lors de sa visite à Washington le mois dernier, une "protection financière" pour pallier les difficultés économiques de la Hongrie en conflit avec l'UE, notamment sur la politique migratoire. Ce qui a conduit Bruxelles à geler les fonds destinés à Budapest et à lui infliger de lourdes amendes. Il est aussi question de ce bras de fer entre Orban et l’UE dans le journal belge Le Soir. Le quotidien publie une enquête édifiante sur la façon dont le Premier ministre hongrois tente de "saper l’UE de l’intérieur", en déployant des moyens importants pour promouvoir son agenda conservateur et illibéral, via le financement de think tanks, de conférences, d’ONG et de médias. Une bonne nouvelle, à présent. Le physicien français Michel Devoret reçoit aujourd’hui, à Stockholm, le prix Nobel de physique. Une discipline dans laquelle la France fait figure de très bonne élève. Libération s’est penché sur les raisons de ce succès, qui s’explique, selon lui, par "la présence de chercheurs visionnaires, un vrai savoir-faire en matière de travail d’équipe et des moyens encore importants pour la recherche de pointe", avec, désormais, la contribution fondamentale de l’Union européenne qui fait même dire au Nobel de physique 2012, Serge Haroche, que c’est "l’Europe [qui] a sauvé la recherche de pointe en France." Toujours à la rubrique bonnes nouvelles, Le Figaro fait état du rapport publié hier par le WWF sur la biodiversité en France. D’après ce document, la protection des espèces, ça marche, puisqu’on constate même une augmentation de population chez deux tiers des espèces protégées. Le Figaro qui annonce, par ailleurs, que le petit raton laveur qui avait été filmé totalement ivre dans les toilettes d’un magasin de Virginie, aux États-Unis, va beaucoup mieux. La bestiole, qui était devenue une star des réseaux sociaux, le mois dernier, a même contribué à faire récolter 150 000 dollars au refuge qui l’a recueilli, grâce aux produits dérivés à son effigie. D’une star à une autre. Ce n’est pas un raton laveur, mais un poulpe. The Washington Post raconte l’histoire extraordinaire de Mattias Krantz, un musicien suédois, qui a eu l’idée d’apprendre à son poulpe, Takoyaki – "Poulpe grillé", en japonais – acheté dans une poissonnerie portugaise, à jouer du piano en six mois. Après des centaines d'heures de travail, grâce à une patience à toute épreuve, et beaucoup d’ingéniosité, figurez-vous qu’il a réussi. La vidéo détaillant sa méthode d'enseignement a été visionnée plus de six millions de fois. Takoyaki a débuté sa formation en apprenant à retirer le couvercle en plastique d'un bocal en verre contenant des crabes et des crevettes, et sait à présent jouer le thème… des "Dents de la mer". Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, ce mardi 9 décembre, le 120e anniversaire, en France, de la loi sur la laïcité consacrant la séparation des Églises et de l'État. Longtemps considéré comme un "totem" républicain, le texte est aujourd’hui davantage contesté. Au sommaire également : le durcissement de la politique migratoire européenne sur fond de poussée de l’extrême-droite ; l’effacement des peuples autochtones du Brésil, malgré le promesses de Lula ; et des toutous en kimono. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, le 120e anniversaire, en France, de la loi sur la laïcité consacrant la séparation des Églises et de l'État. Ce principe fondamental de la République est inscrit dans la constitution de 1958 dont l’article premier, brandi par Marianne à la Une de La Dépêche du Midi, indique que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", et qu'"elle respecte toutes les croyances". Cet article premier dit aussi que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion" – et c’est là, sans doute, que ça se corse : L’Opinion rappelle que le texte sur la laïcité, "longtemps totem républicain", n’est "plus aussi consensuel", car "la droite et l’extrême-droite", qui en ont fait un outil de "lutte contre l’islam politique", sont accusées par une partie de la gauche, dont La France insoumise, de vouloir "l’instrumentaliser". D’où la question : cette loi de 1905 "serait-elle votée en 2025 ?". La gauche dénonce un durcissement de ce principe républicain, que la droite voit attaqué. Libération fait état de la préoccupation d’universitaires et d’associations inquiets de voir la neutralité devenir "un prétexte de discrimination, notamment envers les musulmans". Le journal cite le sociologue Jean Baubérot, "sommité de la question", qui déplore une "crise de la laïcité" : "Cela devient une laïcité identitaire. Ce ne devait pas être une loi de combat. Pourtant, nous en sommes là", soutient-il. Symptomatique du débat français, relayé par Le Figaro, le retour, comme chaque année, des polémiques autour des célébrations de Noël et de l’installation des crèches dans les mairies, perçues comme une manifestation de "l’entrisme catholique" par les uns et comme une part essentielle de l’héritage culturel français, voire "une vérité vieille de 2 000 ans" par les autres. La France, qui a approuvé, hier, avec les autres pays de l’Union européenne (UE) un net durcissement de la politique migratoire européenne. Le Soir parle même d’un durcissement "historique", qualifié de "funeste pour les droits des personnes migrantes", par plusieurs ONG. Le journal belge, qui affirme que "seuls 20 % des ordres de quitter le territoire de l’Union sont effectifs", annonce que les pays membres "devraient bientôt disposer du cadre juridique pour conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les migrants déboutés du droit d’asile". Parmi les pays cités pour "sous-traiter" ces retours : l’Albanie, qui collabore déjà avec l’Italie, le Kosovo, mais aussi le Rwanda et l’Ouganda. Commentaire du journal espagnol El Pais : "En pleine crise démographique, l'UE met en œuvre une stratégie visant à contrer (tout en reprenant certains aspects de son idéologie) le vote d'extrême droite". The Financial Times relève que la liste de pays désignés comme "sûrs", dont le Bangladesh, la Colombie, l'Égypte, le Maroc ou encore la Tunisie est loin de faire l’unanimité, des militants rappelant notamment que "le gouvernement autoritaire" tunisien a "emprisonné des opposants, réprimé la société civile et violemment réprimé les migrants". Le quotidien britannique évoque, lui, un "durcissement drastique", "à l'image de la répression de l'immigration aux États-Unis". Les États-Unis, où le calendrier touristique va changer. The New York Times rapporte que le Service des parcs nationaux va mettre fin à la gratuité des visites les jours de l'anniversaire de Martin Luther King et du Juneteenth, deux jours fériés commémorant l'histoire afro-américaine. En lieu et place, les visiteurs bénéficieront d'une entrée gratuite le 14 juin, qui correspond à la fois à la Journée du drapeau et à l'anniversaire de Donald Trump. Le journal précise que ces changements interviennent après que l'administration Trump a déjà décidé de retirer des parcs nationaux des documents relatifs à l’histoire de l’esclavage et des Amérindiens, et qu’ils "s'inscrivent dans un effort plus large de la Maison Blanche pour effacer ou minimiser des sites fédéraux l’histoire des Afro-Américains" et des Amérindiens. Les peuples autochtones d’Amérique, chassés des mémoires et de leurs derniers territoires. Au cœur de l’Amazonie brésilienne, Le Monde est allé à la rencontre de Rita, "l’ultime représentante" des Piripkura. Ce groupe amérindien, surnommé le "peuple papillon" pour sa manière furtive de traverser la forêt est sur le point de disparaître, comme d’autres peuples indigènes de la région. Il n’en reste aujourd’hui que quelques survivants dont la protection est "un test de vérité" pour le président Lula, candidat à un nouveau mandat en 2026 et "champion autoproclamé de la cause amérindienne", selon Le Monde. Retards bureaucratiques, manque de financements, conflits violents liés à la terre : The Guardian, le journal britannique, rapporte que le gouvernement brésilien continue, en tout cas, d'ignorer la décision, prise l’année dernière par la Cour suprême, d’approuver plusieurs mesures pour protéger une autre communauté indigène isolée, les Kawahiva, menacés, eux aussi, de "génocide et d'effacement culturel". Au Japon, le déclin démographique a des conséquences moins tragiques. Des chiens en kimono : The New York Times a assisté à une fête traditionnelle du rite shinto adaptée aux caniches et autres loulous de Poméranie, à cause de la chute de la natalité et de la baisse du nombre d’enfants, qui suscite à son tour un engouement sans précédent pour les animaux de compagnie. Kenji Kaji, un prêtre procédant à ces cérémonies, raconte avoir adapté les prières pour qu'elles soient pertinentes pour les bestioles, pour lesquelles il demande par exemple aux dieux de les protéger des accidents de voiture. Ne dit-on pas que l’amour, c’est "l’infini mis à la portée des caniches" ? Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, ce lundi 8 décembre, le premier anniversaire de la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad. Des inquiétudes sur le sort de l’audiovisuel public en Lituanie. Des fuites au Louvre et un vol dans un musée de Sao Paulo, au Brésil. Et le concours de Super mamie 2026 en France. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la Une de la presse, le premier anniversaire de la chute de Bachar al-Assad, après 14 ans de guerre civile. "La nouvelle Syrie souffle sa première bougie", et L’Orient Le Jour, le quotidien libanais cite le président Ahmad al-Charaa, soutenant que son pays est déjà à "95 % du chemin". Mais le chemin vers quoi ? Le journal qatari Al Araby al Jadeed évoque plutôt une Syrie toujours dans l’attente, des espoirs "suspendus", et un pays en proie aux "difficultés quotidiennes, économiques, confronté au défi de l’unité, de la réconciliation et de la reconstruction de l’Etat, alors que l’agression israélienne continue". Beaucoup de défis et beaucoup de questions, également, autour de la figure d’Ahmad al-Charaa, "l’énigme de Damas", selon Der Spiegel. "Il y a vingt ans, Ahmad al-Charaa posait des bombes contre les Américains. Aujourd’hui, il est reçu à la Maison-Blanche. Mais quel avenir l’ancien terroriste souhaite-t-il donner à la Syrie ?", s’interroge le magazine allemand. Dans un reportage publié par La Croix, l’envoyé spécial du journal à Idleb raconte comment les anciens rebelles du groupe Hayat Tahrir Al-Cham tentent de rebâtir un État sur le modèle de l’administration centralisée et disciplinée mise en place dans leur fief. Un modèle "très opaque", qui "reproduit les anciennes structures de contrôle et de surveillance de la dictature, plutôt qu’il ne les détruit". La dictature sanglante de Bachar al-Assad et de son père a fait régner la terreur pendant près d’un demi-siècle. Abdulah al-Akhras fait partie des innombrables victimes du régime. Son histoire a été retracée par le journal espagnol El Pais. Ce jeune homme d’à peine 30 ans avait déserté l'armée syrienne et remplissait toutes les conditions requises pour obtenir l'asile en Turquie, où il avait fui, ou dans un pays de l’UE. Mais Abdulah a été expulsé de Turquie, avant de mourir dans des conditions inhumaines, dans la prison de Sednaya. Pour El Pais, son sort est "emblématique de l'histoire syrienne", mais aussi de la façon dont "les politiques d'externalisation des frontières de l'UE conduisent beaucoup de personnes à la mort". La mort plane toujours sur la Syrie, et c’est à lire et à voir aussi à-travers le récit du Monde, illustré par des photos d’Edouard Elias. Ce photojournaliste avait été pris en otage par le groupe Etat islamique pendant 11 mois en Syrie, entre 2013 et 2014. Plus de 10 ans plus tard, après avoir sillonné le pays et ses prisons nouvellement ouvertes, il livre des panoramiques saisissants, en noir et blanc, de piles de vêtements et de chaussures d’anciens détenus, dans la prison de Sednaya, notamment. Des lieux "hantés par les débris et le silence" des innombrables disparus, dont il ne reste plus que des photos. Dans la presse, également, les inquiétudes à propos de l’audiovisuel public en Lituanie, après le vote, le mois dernier, d’un amendement déposé par l’extrême-droite. Le Monde précise que le texte de Nemuno Ausra, "l’Aube du Niémen", dont Remigijus Zemaitaitis est le chef de file, propose de simplifier la procédure pour limoger le directeur général de l’audiovisuel public - une disposition perçue comme une tentative de mettre au pas le secteur, d’autant que les députés ont aussi décidé de geler le budget de la radio télé publique lituanienne pour les trois prochaines années. Mobilisés depuis plusieurs jours, les syndicats de journalistes appellent à manifester demain devant le Parlement et disent craindre une "dérive illibérale" de cet État balte. En France, le Louvre connaît de nouveaux déboires, victime, cette fois, d’une fuite d’eau. The New York Times indique qu’entre "300 et 400 ouvrages" de la bibliothèque des Antiquités égyptiennes ont été endommagés, mais qu’"aucune œuvre d’art" n’a été touchée. Le journal estime que cette annonce montre que "les systèmes de sécurité obsolètes ne sont pas le seul problème urgent auquel le musée est confronté", et que "des réparations de ses infrastructures vieillissantes sont également nécessaires", après le spectaculaire cambriolage d’octobre dernier. Le Louvre n’est toutefois pas le seul musée à intéresser les malfrats. Folha de Sao Paulo annonce le vol, hier, de huit gravures de Matisse et cinq gravures du peintre brésilien Candido Portinari, exposés dans une bibliothèque de la ville. Cette fois, pas de monte-charge ni de scooter, les voleurs seraient repartis… en métro. Lui détenait le record du nombre d’expositions simultanées et a publié 120 livres, au total, de ses photographies : Libération rend hommage au "regard ironique et coloré" de Martin Parr. Le grand photographe britannique est mort hier, à 73 ans. God save the King, "God save the kitsch". Du kitsch, encore et toujours, avec l’élection, ce week-end, en France, de Super Mamie 2026. Passé 50 ans, il n’y pas que le tricot et la verveine dans la vie. Hasard du calendrier, pour la première fois, ce concours avait lieu le même week-end, et dans la même ville, Amiens que le concours de Miss France, remporté, pour info, par miss Tahiti. La concurrence était grande, mais d’après Le Parisien, l’ambiance était tout aussi survoltée chez les aînées que chez leurs cadettes. Mais trêve de suspense. La question qui vous brûle les lèvres, je le sais, est qui a gagné ? La gagnante s’appelle Ana Maria Ciortea, Super Mamie des Hautes-Pyrénées, 68 printemps. Bravo à elle.  Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la une de la presse ce vendredi 5 décembre, un tirage au sort politique pour la Coupe du Monde 2026 en présence de Donald Trump, un concours polémique avec la participation d'Israël à l'Eurovision 2026 et une découverte sur les tyrannosaures. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… L'Équipe nous relaie ce matin la volonté de la Fifa de faire plaisir à Donald Trump. L'instance du football mondiale organise à Washington le tirage au sort de la Coupe du monde 2026. Le président américain devrait aussi à cette occasion hériter d'un prix pour la paix. The Guardian nous en dit plus sur le président du comité chargé de ce prix. C'est un proche de la junte birmane dont les activités ont été frappées de sanctions américaines et européennes. À lire aussiMondial 2026 : tout savoir sur le tirage au sort à Washington Politico, de son côté, évoque une polémique : Israël participera bien à l'Eurovision 2026. Cette décision a provoqué le boycott de plusieurs états dit El Pais, dont l'Espagne, les Pays-Bas et l'Irlande. Libération, profite de la visite d'Emmanuel Macron en Chine pour évoquer l'intimidation et les répressions auxquelles font face les dissidents chinois installés en France. Piratage électronique, cambriolages douteux et filatures, des opposants au régime de Pékin racontent les persécutions du régime chinois jusque sur le sol français, et plus largement en Europe. Enfin, Le Figaro nous parle de la fin d'un mystère de plusieurs décennies. Il y a bien existé plusieurs espèces de tyrannosaures sur terre : une de grande taille et une autre plus petite. C'est la conclusion d'une étude menée par une équipe américaine. Les chercheurs, nous dit le quotidien, ont été longtemps persuadés que les plus petits spécimens étaient des juvéniles de la plus grande espèce. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9 h 20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse, mercredi : le jugement en appel du journaliste Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie en juin 2024, notamment pour "apologie du terrorisme" ; pas d’avancées majeures dans les négociations à Moscou sur la fin du conflit en Ukraine ; et un médicament miracle pour les chats en surpoids, la "prochaine grande innovation", selon les vétérinaires. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… C’est "Un jour clé pour le journaliste Christophe Gleizes", titre le journal Libération. Il a été condamné à sept ans de prison en juin 2024 notamment “pour apologie du terrorisme” alors qu’il préparait un reportage sur un club de football kabyle. Dans ce cadre, il avait interviewé l’ex dirigeant du club de foot JSK. Ce dernier est soupçonné par les autorités algériennes d’être proche du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, classé terroriste par Alger. Le quotidien rapporte que ses avocats dénoncent une criminalisation de son travail journalistique. Le Monde, de son côté évoque, le désarroi de ses proches. Le journal les a interrogés. "Désireux de prouver son innocence [...] il n’a aucun ressentiment vis-à-vis de l’Algérie", insiste le frère de Christophe Gleizes. Le journal de droite Marianne explique dans ces colonnes mercredi 3 décembre que c’est un procès à "haut risque". Le journal rapporte qu’en Algérie certains journalistes ont été condamnés simplement pour avoir échangé avec des responsables du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Enfin, le site Mediapart a souligné que cette affaire reflète le "durcissement des autorités algériennes envers la presse et une crispation croissante face aux indépendantistes kabyles." Pas d’avancées majeures dans les négociations à Moscou Le Figaro parle mercredi matin diplomatie "russo-américaine", qui met donc à l’écart l’Ukraine. Dans un éditorial de Philippe Gélie, directeur adjoint de la rédaction, ce dernier explique qu’il s’agit d’une "discussion de connivence entre deux partenaires tournés vers un objectif commun : en finir avec la guerre à l’avantage de chacun". "Territorial et géopolitique" pour la Russie, et "économique et réputationnel" pour les États-Unis. Dans un autre, publié dans le Kyiv Post, "récompenser l’agression russe ne mènera pas à la paix", explique son auteur. Selon lui, Vladimir Poutine veut la reddition de l'Ukraine, pas la paix. Et Donald Trump semble prêt à la lui accorder. Cette approche pourrait, selon l’auteur, avoir des conséquences "désastreuses pour la stabilité européenne et mondiale". Au secours, mon chat est en surpoids ! Si vous avez un chat en surpoids, le New York Times évoque un nouveau médicament pour la perte de poids, le GLP-1, qui pourrait peut-être "rendre nos animaux plus sveltes ?", s'interroge le journal. Il s’agirait d’un petit implant, un peu plus grand qu’une puce électronique, qui libérerait ce médicament dans l’organisme de l’animal durant quelques mois. De nombreux vétérinaires considèrent ce traitement comme la "prochaine grande innovation", explique le journal. Toujours dans la rubrique animaux, le journal britannique The Times explique, lui, que les chats miaulent davantage en présence d'hommes que de femmes. Et la réponse est très simple : c'est parce que les hommes "n'écoutent tout simplement pas", rapporte le quotidien. Selon une étude citée par le journal, les félins sont nettement plus bruyants lorsqu'ils saluent leurs propriétaires masculins. Il semblerait que les hommes ne prêtent pas autant attention à leurs compagnons félins que les femmes. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7 h 20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la une de la presse ce vendredi 28 novembre 2025, un drame et des questions, un voyage périlleux et un retour attendu. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Après l'incendie dévastateur survenu dans un complexe d’habitation à Hong Kong, le China Daily, journal affilié quasi directement au Parti communiste chinois, se vante de la réaction des autorités de Pékin et de la mobilisation sans faille du président Xi. The South China Morning Post nous fait part, lui, de l’arrestation du dirigeant de la société en charge des travaux de rénovations au complexe Tai Po. Selon le quotidien, ce dernier était déjà connu pour des infractions aux normes de sécurité. De son côté, The Guardian vole au secours des échafaudages en bambous, soupçonnés d'être à l'origine du drame. Pour le quotidien, ces derniers sont assez résistants au feu. C’est plutôt la présence d’une mousse isolante très inflammable qui expliquerait l’ampleur du brasier. Aux Etats-Unis, The Washington Post étrille l'administration Biden. Après l'attaque ayant visé deux gardes nationaux à Washington, la politique d'accueil des Afghans est remise en cause par le quotidien. Le retrait raté d'Afghanistan a fait entrer des gens dangereux dans le pays. Pour The New York Times ce drame illustre aussi la violence endémique gangrénant les Etats-Unis. Enfin, l'Equipe met Antoine Dupont à sa une. Le rugbyman reprend la compétition ce weekend après plus de huit mois d'absence. Gravement blessé au genou, le Toulousain a beaucoup travaillé pour revenir à son meilleur niveau. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse ce jeudi 27 novembre, la conversation entre Steve Witkoff, l'émissaire spécial de Donald Trump et un conseiller de Vladimir Poutine, suscite la controverse et est dénoncé de Kiev à Washington. Le Liban se prépare à toutes les éventualités après les menaces du ministre israélien de la Défense. Et la victoire du Paris Saint-Germain hier face à Tottenham en Ligue des champions. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Mercredi, Bloomberg a révélé une conversation entre Steve Witkoff, l’émissaire spécial de Donald Trump et un conseiller de Vladimir Poutine. Un appel qui suscite la controverse et qui est dénoncé de Kiev à Washington. La presse s'empare du sujet ce matin. Le journal Libération emploie des mots très sévères "Le Pantin de Poutine". Le Monde écrit aussi que Steve Witkoff est le "relais de Moscou à Washington". Le journal propose une analyse de la conversation entre l’émissaire spécial de Donald Trump et Iouri Ouchakov, un conseiller de Vladimir Poutine. Un article signé Piotr Smolar, le correspondant du journal à Washington. A l'étranger, Courrier International relaie les paroles du député républicain Don Bacon au sujet de Steve Witkoff : "Cet épisode est un pur fiasco, une tâche sur notre pays. Il devrait être viré." Le journal britannique The Guardian lui, propose une analyse du journaliste Shaun Walker, connu pour ses livres sur la Russie et l’Ukraine. Le journal s'interroge : "Qui a fait fuiter l'appel de Witkoff ?" Plusieurs théories sont sur la table selon l’auteur, les services de renseignements américains, européens ou encore l’Ukraine. Moyen-Orient : l'après-guerre  Le journal Libération propose un reportage sur les enfants à Gaza, signé Sara Emad, la correspondance du quotidien dans l'enclave. Le retour à l’école se fait forcément dans des conditions précaires, après deux ans de guerre : dans des bâtiments partiellement détruits, sans livres, sans chaises... Mais certains enfants sont quand même heureux de retourner à l’école : "Avec mes amis à l’école, je me sens enfin comme un enfant normal", confie un élève au quotidien. L'Orient le Jour, de son côté, écrit que le Liban se prépare à toutes les éventualités. Le ministre israélien de la Défense exige le désarmement total du Hezbollah et menace de reprendre la guerre d’ici la fin de l’année. Un an après le cessez-le-feu entre son voisin Israël et le pays du cèdre, le sud du Liban reste un tapis de ruines. Le quotidien raconte également que des violations israéliennes sont recensées par dizaines de milliers et que la reconstruction du pays semble impossible. PSG : "Vitinha s'occupe de tout" Le journal l'Équipe titre ce matin : "Vitinha s'occupe de tout". Le Paris Saint-Germain s’est imposé 5 à 3 face à Tottenham hier en Ligue des champions. Le quotidien propose deux analyses : la première sur le rôle du milieu portugais lors de ce match et la seconde sur les attaquants de l’équipe, qui n’ont pas joué le jeu offensif selon le journal. Un match sauvé donc par ses milieux. De "bons" conseils à l’approche des fêtes Le journal britannique The Guardian explique comment bien recevoir pour les fêtes ou être un invité modèle en soirée. Les conseils sont nombreux : ils vont du choix de la tenue à comment gérer des situations plus complexes, avec des invités un peu alcoolisés, par exemple. Dans un autre article, le journal britannique donne également des conseils sur comment approcher ses amis ou discuter avec eux si on se sent un peu seul en cette période de fêtes. Le journal The New York Times, lui, a plutôt opté pour des conseils de famille et explique pourquoi il ne faut pas se disputer avec ses proches. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse ce mercredi 26 novembre, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a donné des conseils à Moscou. Une enquête sur l'impunité des clients de mineurs exploités sexuellement. Et une fraude, inspirée du film Madame Doubtfire. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… La diplomatie s'est accélérée ces derniers jours pour tenter de trouver une issue à la guerre en Russie. Les pourparlers de Genève ont permis de remodeler le plan proposé par Donald Trump. Mais qu'en dit la presse ?  Le journal Le Monde écrit que les "Européens s'offrent un répit". Paris, Londres et Berlin ont réussi à retirer du "plan" américain les points problématiques pour eux. Les discussions sur les intérêts européens, les sanctions contre les Russes, l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN ont été remises à plus tard. Le Monde écrit : "Il n'est pas question pour Kiev dans ce plan de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol." Un "répit" selon Le Monde, mais pas selon le journal Le Figaro, qui qualifie ce plan de "hold-up" de Trump en Ukraine. Le quotidien nous dit qu'un bras de fer se joue entre les États-Unis et l'Europe. Selon le journal, les Américains tentent de mettre la main sur les avoirs russes gelés en Europe, que l'UE veut mobiliser pour financer son soutien à Kiev. Bloomberg va encore plus loin ce matin et révèle une conversation téléphonique datant de mi-octobre entre Steve Witkoff, l'émissaire spécial de Donald Trump, et un conseiller de Vladimir Poutine. Witkoff aurait ainsi conseillé le Kremlin sur la manière d'introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine. Selon Bloomberg, il a même suggéré un appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lors duquel le président russe "féliciterait le président américain pour ce succès". Libération propose une double page qui se moque aussi du plan de Donald Trump avec beaucoup d'humour. Sexe : l'impunité des clients de mineures Le journal Le Monde raconte ce matin que les clients des mineures exploitées sexuellement sont "en grande majorité ignorées [NDLR par la justice], de temps à autre entendues, et seulement très ponctuellement poursuivis." Dans cette enquête, une avocate confie : "Si on devait poursuivre tous les clients pour viol, les cours d'assises seraient pleines." Le Monde rapporte les propos crus des clients dans les tribunaux ou les procès-verbaux. Selon le journal, 15 000 mineur(e)s sont exploités en France. Un homme se fait passer pour sa mère morte Le journal italien Corriere della Serra raconte que dans le nord de l'Italie, près de Vérone, un homme s'est fait passer pour sa mère pour continuer à percevoir sa pension. En voulant renouveler la carte d'identité de sa mère décédée, dont il avait caché le corps, il s'est présenté à la mairie déguisé et maquillé comme elle. Mais il a été rapidement démasqué par le fonctionnaire chargé de son dossier et a fini par avouer la supercherie.  Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse ce mardi 25 novembre, la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Vers un retour du service militaire obligatoire en France ?. Et une maladie rare stoppée grâce à une thérapie unique. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… En cette Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, le journal allemand Tagesspiegel montre une photo d’une femme à l’œil tuméfié et s’interroge ce matin "Qui arrêtera la violence ?". Le quotidien propose aujourd’hui un dossier spécial de plusieurs pages sur les violences faites aux femmes. En France, le journal Le Monde revient sur les féminicides des femmes âgées de plus de 70 ans : "l'angle mort". Parmi les victimes tuées par leur conjoint en 2024, 26% avaient plus de 70 ans, explique le journal. Un chiffre en hausse et un phénomène peu documenté. Le Parisien lui, nous plonge avec un reportage, dans un dispositif unique de prise en charge des victimes à la Maison des femmes de l’hôpital Bicêtre, près de Paris. Des structures comme celle-ci, il y en a 56 en France. L’objectif est d’accompagner et de soulager les victimes dans leurs démarches. Un reportage poignant avec des témoignages forts sur les violences que subissent les femmes.  Selon un rapport de l'Ifop, publié en 2024 : une femme sur quatre en couple n’a pas de compte bancaire à son nom et près de 30% des femmes n’ont pas d’économies personnelles pour faire face à une urgence financière. Face à l’essor de ces violences économiques, Ouest-France explique qu’un dispositif d’urgence de la Banque postale a été élargi à toute la France. Il permet l’ouverture d’un compte bancaire express, en moins de 24 heures. Une attestation d’hébergement fournie par une association suffit. Mobilisation des jeunes en Europe Libération nous explique ce matin que le chef de l’Etat espère mobiliser 10 à  20 000 jeunes au sein de l’armée d’ici 2030. Un dispositif qui pourrait coûter près de deux milliards d'euros par an. "Un projet "très ambitieux", dont l’utilité laisse sur la réserve", écrit le journal. Le Parisien, de son côté, propose un article sur la mobilisation des jeunes en Europe. Une dizaine d’Etats imposent le service militaire. D’autres l’ont récemment restauré, comme la Suède en 2017. Mais dans la majorité des pays de l’Union européenne, le service militaire n'est pas obligatoire. Prouesse scientifique Le cas d'un petit garçon de trois ans, atteint du syndrome de Hunter, une maladie génétique rare, bouleverse la médecine, raconte The Times of London. Les scientifiques ont génétiquement modifié ses cellules souches, puis les ont réinjectées. Ils ont ainsi pu remplacer à la source son défaut génétique. Les cellules du petit garçon ne produisaient pas d’enzymes pour éliminer certaines substances responsables de sa maladie. Le résultat est prometteur, car pour la première fois, cela semble stopper l’évolution du syndrome. Le petit garçon s’exprime mieux, se déplace plus facilement et n’a plus besoin des perfusions hebdomadaires d'enzymes. Même si les scientifiques restent tout de même prudents, car le petit garçon n’a pas été complètement guéri, cette prouesse scientifique offre tout de même un espoir à d’autres enfants atteints de cette maladie. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
A la Une de la presse, ce lundi 24 novembre, l'accord de paix proposé par Donald Trump devra "pleinement respecter la souveraineté" ukrainienne. La zone grise du périscolaire racontée dans une enquête de Libération.  Et Londres, capitale mondiale du divorce des ultrariches. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… Un accord de paix en Ukraine devra "pleinement respecter la souveraineté" du pays, assure la Maison Blanche. Un éditorial du Kyiv Post, parle toutefois de "capitulation face à la Russie". L'accord donne à Vladimir Poutine des victoires territoriales qu’il n’a pas pu obtenir sur le terrain selon l'auteur. L'article compare même Donald Trump, à l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovytch qui en 2014 avait tourné le dos à l’Europe au profit de Moscou, déclenchant alors la révolution de Maïdan en Ukraine. "Capitulation", c’est également l’avis d'un autre éditorial, cette fois-ci dans le Kyiv Independent. L’auteur souligne que ce plan, rédigé en grande partie par des responsables russes, affaiblit la souveraineté de l'Ukraine en légitimant des demandes de Poutine, telles que la cession de territoires et la réduction de la taille de l'armée ukrainienne. Il dénonce également l'incapacité des États-Unis à faire pression sur la Russie. Le New York Times tente, lui, d’apporter une réponse avec un éditorial qui recueille les idées de sept experts américains, européens et russes, qui ont fait des propositions pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un des exemples : mettre sur la table un véritable processus de négociations, qui fait encore défaut selon cet édito. Pour l'auteur, il faudrait des représentants et des médiateurs expérimentés. Maltraitances dans le périscolaire En France, une enquête de Libération révèle une mécanique des violences, brimades, insultes, parfois même des violences sexuelles de la part de certains animateurs envers des enfants dans le périscolaire, c’est-à-dire la prise en charge des enfants avant ou après l’école, incluant la maternelle. L’enquête raconte que les signalements pour maltraitances et abus sexuels sont en hausse et cite des exemples concrets dans la capitale parisienne. Quinze enquêtes pour violences sexuelles ont été ouvertes en 2025 et 52 animateurs ont été suspendus pour des faits à caractère sexuel par la mairie ces deux dernières années. Libération explique que la profession est peu encadrée, avec des exigences de recrutement aléatoires. Divorcer à Londres De son côté, Courrier International reprend ce matin un reportage du journal britannique Financial Times, qui relate l’histoire de certains milliardaires ou millionnaires déjà divorcés, qui viennent revoir leur jugement de divorce à Londres, devant les cours de la capitale anglaise. Pourquoi ? parce que le système juridique en Angleterre est l’un des plus généreux au monde pour le moins riche des deux époux, même si celui-ci n’a apporté aucun revenu au foyer durant le mariage. Dans ce reportage on apprend que Natalia Potanina, l’ex femme du milliardaire russe Vladimir Potanine, dont la fortune est estimée à 20 milliards de dollars, a obtenu lors de son divorce en Russie en 2014 près de 40 millions de dollars. Après une longue bataille judiciaire pour rejuger son divorce devant les tribunaux britanniques, elle pourrait prétendre à 6 milliards de dollars selon ses propres estimations, nous dit le journal. Ce serait alors le divorce le plus faramineux de l'histoire du Royaume-Uni. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.
À la Une de la presse ce jeudi 20 novembre 2025, les journaux espagnols tentent, cinquante ans après la mort de Franco, de comprendre comment le phénomène politique a survécu à l'homme. Un entretien croisé entre Amine Kessaci et Roberto Saviano, menacés pour leur engagement contre le grand banditisme. Le quotidien infernal d'un juge français de la CPI sous sanction de l'administration Trump. Et les soixante ans d'une photographie légendaire de Mohamed Ali, dont l'esthétisme a influencé sport, culture et politique.  À la Une ce jeudi 20 novembre, focus sur la presse espagnole. Cinquante ans après la mort du Franco, elle tente de comprendre comment le phénomène politique a survécu à l'homme. "Un quart des jeunes espagnols préfèreraient l'autoritarisme dans certaines circonstances", enquête ce matin en Une d'El Pais. Elle met en évidence la rupture entre les générations, proportion deux fois plus importante chez les jeunes que chez la génération des plus de soixante ans. Comment l'expliquer ? Peut-être par l'absence de tabou sur le sujet en Espagne. Exemple éloquent avec cet interview du petit-fils de l'ancien dictateur dans l'un des principaux quotidiens du pays, La Razón. Journal monarchiste et conservateur, dans lequel Francisco Franco Martinez défend l'héritage de son grand père : "Malgré la damnation, Franco sera jugé par l'Histoire, comme notamment le défenseur de la classe ouvrière". Le journal conservateur El Mundo cherche, lui, des responsables à cette influence toujours diffuse : "Franco en pleine réanimation". L'édito attribue aux gouvernements socialistes successifs la cause de cette résurgence, gouvernements qui auraient utilisé à des fins politiques la lutte contre le franquisme. Posture diamétralement opposée dans La Vanguardia, au centre droit, qui rappelle la coïncidence entre la "fin du Franquisme et l'immense transformation de la société espagnole", entrée dans le top 15 des économies mondiales. "L'une des meilleurs périodes de son histoire" dont les jeunes peinent à évaluer l'importance selon ce dessin de presse dans La Vanguardia : "Franco était super !" dit le plus jeune. "La seule bonne chose dont je me souvienne de cette période, c'est que j'avais la force de ton âge" lui répond son aîné. Même tonalité dans cet autre dessin de presse dans les pages d'ABC : quand on gonfle le franquisme, il finit par vous écraser. "Narcocratie" À la Une de la presse en France, les suites de l'affaire Kessaci, avec un entretien croisé extraordinaire à la Une de Libération. "On est seuls", voici le triste constat partagé par Amine Kessaci, engagé contre le narcotrafic et dont le petit frère, tué il y a quelques jours à Marseille, aurait été victime d'un crime d'intimidation, et Roberto Saviano, l'écrivain italien antimafia, qui vit sous protection policière depuis 2006. C'est un combat solitaire et totalement déséquilibré qu'ils décrivent, face à une "narcocratie" notamment en France, qui vit selon Saviano "l'une des pires périodes criminelles de son histoire." Illustration à la Une du Parisien ce matin, qui évoque la piste du commanditaire présumé de cet assassinat. "Mamine", redoutable chef opérationnel de la DZ Mafia, méconnu du grand public mais considéré "comme le prisonnier le plus sensible de France". Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait être celui qui aurait commandité l'assassinat depuis sa cellule. Il est d'ailleurs mis en examen pour le meurtre du grand frère, Brahim Kessaci, tombé en 2020 lors d'un règlement de comptes.  Toujours dans le volet judiciaire, à la Une de la presse, les confidences dans Le Monde d'un magistrat français sous sanction de l'administration Trump. C'est le quotidien infernal de Nicolas Guillou, juge à la Cour pénale internationale. Il fait partie des neuf magistrats sanctionnés par l'administration Trump pour avoir autorisé des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens, notamment Benyamin Netanyahu.  Les sanctions vont au-delà de la simple interdiction de territoire : l'homme a vu ses comptes bancaires bloqué, ce qui suppose un "interdit sur une bonne partie de la planète." Impossible d'utiliser VISA, ou Mastercard, impossible également de commercer en ligne, sur Amazon, Airbnb ou, Paypal ... C'est un "véritable embargo que subit Nicolas Guillou", qui se dit de facto renvoyé dans les années 1990, mais qui ne compte pas faire l'impasse sur l'application du droit. Il exhorte dans Le Monde les autorités européennes à utiliser le "règlement de blocage", qui permet de protéger les citoyens européens des sanctions extérieures. Pour l'heure, la demande est restée lettre morte. "Tout à coup, l'homme noir est fort et sublime" Pour finir cette revue de presse, l'anniversaire dans L'Equipe Magazine de l'un des clichés les plus célèbres de l'Histoire. Vous connaissez sans doute cette photo de Mohamed Ali, dominant Sonny Liston, surnommée la Joconde de la photographie sportive. Elle a été prise par le photographe Neil Leifer il y a 60 ans et elle fascine toujours autant. D'abord par sa composition et ses lumières parfaites. Mais aussi parce qu'elle symbolise l'esthétisme de Mohamed Ali. "Le boxeur qui a mythifié la photo", il est le pionnier dans l'utilisation de l'image. Il était beau et savait joué de cette beauté. Ses clichés ont transcendé le sport, pour devenir un sujet politique. "Tout à coup, l'homme noir est fort et sublime", peut-on lire dans L'Equipe Magazine. Cassius Clay devenu Mohamed Ali était né dans le Kentucky en 1942, où la ségrégation raciale s'appliquait toujours. Mais Ali, ce n'est pas qu'un sujet américain, c'est un référentiel mondial, revendiqué sur toute la planète. On pense évidemment à son combat historique en 1974 contre Foreman à Kinshasa. Le "Rumble in the Jungle", considéré comme l'événement sportif le plus important jamais organisé sur le continent africain, symbole à l'époque du panafricanisme et dont l'ampleur de l'impact est encore difficile à mesurer aujourd'hui.
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