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Deli Express

Author: TSFJAZZ

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Description


De 12h à 13h, toute l’actu du jazz se déguste à point et avec convivialité. La pause du déj' à la sauce TSFJAZZ, c’est une heure d’interviews, de rencontres, d’avant-premières, d'explorations d’albums & rééditions, de célébration…


Sans oublier, nos désormais incontournables sessions musicales : plus de 150 par saison ! De 12h à 13h, c'est toute l'actualité du jazz qui se déguste à point. 
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pas besoin d’être un ranger intergalactique pour crier : « Vers l’infini et au-delà » ! Cette devise, notre invité l’a faite sienne, il y a bien longtemps.Depuis qu’il a six ans, Jean-Pierre Como s’exprime au piano. Ce qu’il ressent, ce qu’il traverse, ce qu’il veut partager, il le fait en posant ses doigts sur le clavier.Et comme les émotions sont multiples, il a compris très tôt qu’il les embrasserait toutes à travers sa musique, et qu’elles nécessiteraient de ne se fixer aucune limite. C’est ainsi, par exemple, qu’il a modifié en profondeur la paysage jazz français, en co-fondant Sixun dans les années 80, le groupe fusion de référence, qui vient d’ailleurs de célébrer ses 40 ans.Le piano solo, la création avec orchestre symphonique…Rien ne l’arrête.Mais depuis quelques années, l’un des projets qui lui tient le plus à cœur, c’est le quartet qu’il forme avec Christophe Panzani au saxophone, Bruno Schorp à la contrebasse et Rémi Vignolo à la batterie. Une formule qui rend encore plus caressant, plus éclatant, son lyrisme et la finesse de sa plume. Car oui, ce qui nous fascine aussi chez Jean-Pierre Como, c’est son talent de compositeur, de mélodiste.Le quartet vient de sortir l’album « Infinite Vol. 2 », à découvrir en concert ce soir et demain au Sunside à Paris, le 23 novembre à l'Osons Jazz Club de Lurs, et le 14 décembre au festival Jazz Off du Maquizart à Eymet.Avant cela, quel plaisir de les accueillir à la radio !Ce midi, on prend aussi des nouvelles de BADBADNOTGOOD. Le trio de Toronto est toujours aussi Good et tout l’inverse de Bad ! On les avait connus au début des années 2010 fricotant avec des rappeurs, puis repoussant à chaque fois un peu plus, le spectre de leurs possibilités.Pour leur nouveau morceau, ils enrôlent l’un des nouveaux génies de la chanson brésilienne, Tim Bernardes. Le tout avec des arrangements et des orchestrations luxuriantes signées Arthur Verocai.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après Quincy Jones et le saxophoniste Lou Donaldson, c’est un autre géant du jazz qui nous quitte.On s’est réveillé en apprenant la disparition de Roy Haynes à 99 ans.Roy Haynes c’était tout simplement l’un des plus grands batteurs de l’histoire de cette histoire. Un homme qui nous connectait directement à Lester Young et CharlieParker…Il les a accompagnés l’un et l’autre dès les années 40.Il y a aussi eu tous les autres : Sarah Vaughan, John Coltrane, Stan Getz…La liste est trop longue pour tous les citer.« Roy Haynes ne jouait pas le rythme, il le suggérait », avait dit un jour Charles Mingus. C’est sans doute ce qui a séduit des musiciens aux conceptions aussi avancées que Chick Corea, avec lequel il a formé à la fin des années 60 puis au début des années 80, un trio qui influence encore les musiciens d’aujourd’hui.On lui dédie notre Deli Express.Dans quelques instants, nous serons avec l’un de ses fils spirituels : le batteur Raphaël Pannier. C’est tellement l’un de ses modèles qu’il a même publié il y a trois ans un tutoriel sur les dix solos de Roy Haynes que chaque batteur de jazz se doit de connaître. Ça devait être la fête vendredi chez notre invité. Il a même dû marquer le coup tout le week-end.Il y a cinq jours, les nominations pour les prochains Grammy Awards étaient révélées. Et qui retrouve-t-on dans la catégorie du « meilleur album instrumental contemporain » ?Mais oui, notre invité : le pianiste Taylor Eigsti pour son album « Plot Armor », un disque ambitieux dans son écriture, ses arrangements et sa vision.On y entend des cordes, mais aussi la crème de la crème de la scène jazz américaine qui défile : du trompettiste Terence Blanchard aux chanteuses Becca Stevens et Gretchen Parlato. Gretchen fait d’ailleurs des artistes avec lesquels Taylor va se produire demain soir au New Morning à Paris. En attendant sur la scène du Deli Express. On en a de la chance ce midi ! A leurs côtés : Ben Wendel au saxophone, Jonathan Maron à la basse, Zack Graybeal à la batterie, et Casey Abrams au chant.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Everything I Play is Funky” !C’est ce que proclamait le saxophoniste Lou Donaldson en 1970, sur la pochette d’un de ses nombreux albums pour Blue Note…Label dont il était alors l’une des vedettes, et dont il a même été un pilier pendant deux décennies, à partir du début des fifties.Lou Donaldson nous a quittés ce week-end au bel âge de 98 ans.Sa musique était tellement solaire, positive et porteuse de bonnes énergies, qu’on va tout simplement s’immerger en elle, ce midi.Ce qui est passionnant avec lui, c’est qu’il a incarné plusieurs évolutions du jazz…Et c’est ce qu’on va explorer dans ce Deli Express.Et notre première destination musicale, c’est le bebop, puisque Lou Donaldson a d’abord été fasciné par la vélocité, l’agilité et l’exigence des tenants du bebop, à commencer par Charlie Parker. Lou s’exprimait d’ailleurs, comme lui, à l’alto. Et c’est auprès d’une étoile du bebop qu’il a gravé ses premiers enregistrements, le 7 avril 1952 dans le groupe du vibraphoniste Milt Jackson !A partir de ce moment-là, Lou Donaldson a enchaîné les sessions pour le label Blue Note qui incarnait alors toute la modernité du jazz…Et il a accompagné nombre de ses évolutions esthétiques.Pour rester dans le bebop, après Milt Jackson, il y a eu Thelonious Monk…Puis Lou s’est lié d’amitié avec tous les jeunes musiciens qui gravitaient autour du label… Clifford Brown, Horace Silver, Art Blakey…Une génération qui avait décidé de faire ressortir dans sa musique, les racines blues et gospel du jazz…Ca a donné le hard-bop, et l’un des actes fondateurs de cette nouvelle branche, s’est déroulé au Birdland, à New York, le 21 février 1954, avec tous les musiciens que je viens de citer, ainsi que Curly Russell à la contrebasse. Et bien sûr, NOTRE Lou Donaldson !Lou Donaldson, saxophoniste donc, pétri de blues et de gospel.Le blues, c’était même le sujet au cœur d’un des joyaux de sa discographie : l’album "Blues Walk" sorti en 1958 !A ses côtés sur "Blues Walk", on peut entendre  un certain Ray Barretto aux congas…A l’époque, Barretto, c’était l’une des étoiles montantes de la musique latine à New York. Et depuis le bebop, il y avait pleins de croisements entre les jazzmen et les musiciens latinosLou Donaldson, lui, a toujours adoré ce genre de croisements, et les croisements d’une manière générale, puisque dans les années 60, il a fait parti de ceux qui a accompagné l’évolution du hard-bop, dont on parlait un peu plus tôt, vers le soul-jazz et même à la fin de cette décennie, et pour en revenir aux grooves latins, vers le boogaloo.L’un des sommets de l’abondante discographie de Lou Donaldson, c’est un album sorti en 67, qui s’appelle "Alligator Boogaloo". Dessus, il y a notamment George Benson à la guitare, Lonnie Smith à l’orgue, et le batteur Leo Smith qui n’allait pas tarder à mener une belle carrière sous le nom d’Idris Muhammad.A cette époque, Lou Donaldson était l’un des artistes vedettes de Blue Note, label auquel il est resté fidèle jusqu’en 1974. D’abord pétri de blues et de gospel comme on l’a dit plus tôt, il a ensuite regardé du côté des croisements entre le jazz, la soul et le funk…Allant même jusqu’à reprendre James Brown et son hymne Say It Loud (I’m Black & I’m Proud) !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Django Reinhardt a été l’un des plus grands guitaristes du XXe siècle...Mais si on imaginait un hommage sans guitare ? C’est le défi que s’est lancé notre invité, qui n’en n’est pas à son coup d’essai en matière d’audace. Il y a cinq ans, Baptiste Herbin s’envolait à Rio pour se frotter à la scène locale et enregistrer tout un album. Au printemps dernier, il imaginait un groupe impliquant quatre saxophones alto. Et aujourd’hui, il nous revient donc avec « Django ! », une célébration de l’œuvre du maître. Sans guitare donc, mais avec André Ceccarelli à la batterie, et Sylvain Romano à la contrebasse. Une formule dépouillée, qui fait mouche et qui valorise la beauté et la force des compositions du père du jazz manouche, ou de classiques qu'il a interprété de son vivant. Baptiste s'installe ce midi à notre table pour nous parler de cette nouvelle aventure !Parti de la Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, le jazz rayonne aujourd’hui aux quatre coins du globe.Depuis 21 ans, c’est même le crédo de Jazzycolors : dessiner et valoriser ses autres géographies, montrer à quel point ça bouge, en-dehors des Etats-Unis ou de la France.C’est l’ADN de ce festival, créé à l’initiative du Centre Culturel Tchèque, et qui est aujourd’hui organisé par le FICEP, le Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris. Jusqu’au 9 décembre, on va pouvoir se frotter aux scènes slovaques, grecques, taïwanaises, bulgares ou portugaises. La scène danoise est aussi représentée chaque année, via des concerts à la Maison du Danemark, sur les Champs-Élysées. C’est là qu’on pourra applaudir ce soir l’une des chanteuses les plus en vue de la new generation à Copenhague. Marie Mørck est avant cela sur la scène du Deli Express, en compagnie de Lasse Mørck à la contrebasse.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce n’est ni New York, ni Londres, ni même Paris.Chaque automne, « the place to be » en matière de jazz, c’est le Val d’Oise, grâce à Jazz au Fil de l’Oise…Et ça fait 28 ans que ça dure !Ce qui rend ce festival si précieux, c’est qu’il fait rayonner la note bleue aux quatre coins du département, et qu’il explore toutes ses nuances, à travers une programmation toujours impeccable.Pour cette nouvelle édition, sont notamment attendus jusqu’au 15 décembre, le trompettiste Avishai Cohen dans le cadre somptueux de l’Abbaye de Royaumont, le quartet de Pierre De Bethmann, Mark Priore en piano solo.Il y aura aussi les explorations du tromboniste Robinson Khoury, l’hommage de l’Amazing Keystone Big Band à Judy Garland, l’accordéoniste Vincent Peirani pour une création entre jazz et danse, Géraldine Laurent et Paul Lay pour un duo saxphone-piano autour de Jobim…En fait, ce sera immanquable dès demain soir avec la violoniste Fiona Monbet et son Maelström Quintet, à l’affiche du Centre des Arts d’Enghien-les-Bains. Le voyage sera poétique et lyrique, à l’image de la Joy Song que voici dans Deli Express !Ce midi, on se dit aussi qu'à deux c’est quand même mieux !Nos invités l’ont tellement compris qu’ils forment l’un des tandems les plus solides de la scène parisienne.Depuis seize ans, le pianiste Mario Canonge et le contrebassiste Michel Zenino se produisent tous les mercredis à 19h au Baiser Salé. Des concerts où ils donnent libres cours à toutes leurs envies. Aujourd’hui, ils se connaissent tellement par cœur, ont une complicité tellement télépathique, qu’ils poussent encore plus loin leur association avec « Paraphrases ». Un album irrésistible, qui s’amuse à détourner des standards des années 30 et 40, pour donner naissance à de toutes nouvelles compositions. Ce midi, ils viennent aussi nous faire à nous le coup du grand détournement !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 4 novembre 2024…En cette veille d’élection présidentielle aux États-Unis, l’homme qui incarnait tout un pan de la musique populaire américaine vient de s’éteindre à l’âge de 91 ans.Le mot est souvent utilisé à tort et à travers…Il était taillé pour lui : le géant Quincy Jones nous a quitté, au terme d’une vie qui lui a fait tutoyer les sommets.De Chicago où il a grandi dans la misère, à la banlieue de Seattle où il s’est d’abord essayé au piano, avant de choisir la trompette.De Paris à la fin des années 50, où il a notamment étudié avec Nadia Boulanger à Montreux, dont il a dirigé le festival en 1991, invitant Miles Davis a donné l’un de ses derniers concerts. Il y a aussi bien sûr Los Angeles où il a enregistré la Sainte Trinité des albums de Michael Jackson : Off The Wall, Thriller & Bad, et un nombre incalculable de sessions. On lui dédie notre Deli Express.Crédit photo : Leelou / Gamma-RaphoJusqu’à la fin de sa vie, Quincy Jones a révélé et accompagné les nouvelles générations de musiciens : Nikki Yanofsky ou le pianiste Alfredo Rodriguez pour n’en citer que quelques-uns.Il y a sept ans, à Montreux, il a aussi flashé sur la musique d'Ibrahim Maalouf. Ce fut le début d’une belle complicité qu’on va évoquer dans notre Deli Express, en compagnie du trompettiste, que voici par téléphone. « PNC aux portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée… »Ce midi, on fait la totale : une formule « décollage-voyage-atterrissage » qui va nous faire partir très loin !On va aussi ouvrir grands nos oreilles et s’imprégner de toutes les pulsations du monde…Nous n’allons faire qu’un avec les éléments…Il n’y aura plus de nord, plus de sud. Tout va se mélanger, pour donner naissance à un folklore universel et suprême ! Et ce grâce à Hadouk, une formation voyageuse fondée, il y a trente ans par Didier Malherbe et Loy Ehrlich.Le premier a été membre de Gong, un groupe de rock progressif qui a fait planer pas mal de monde dans les années 70. Le second a eu la révélation de la musique en découvrant la tradition des gnawas au Maroc. Il est aussi passé par la Réunion, et a été le pianiste de Jacques Higelin. Ils en ont fait un paquet, des voyages ensemble, intégrant à leur univers toujours plus d’instruments provenant du monde entier. Leur dernier trip en date s’intitule « Le Concile des Oiseaux ».Il sort dans un double album qui contient également le tout premier disque du Hadouk, enregistré il y a près de trente ans, histoire de prendre la mesure du chemin parcouru…Quel honneur de recevoir Didier Malherbe et Loy Ehrlich, avant leur concert du 5 décembre au New Morning à Paris.Didier vient nous voir avec une flûte baou de Chine et une flûte Sulling, et Loy au hajouj et à l'awicha, deux instruments à cordes pincées du Maroc.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce midi, on fait plus qu’y croire : « Un autre genre de best-of est possible » !Non seulement, on le sait, mais on l’a fait ! Et c’est grâce à vous. Demain, avec la complicité du label Wagram, paraîtra notre nouvelle compilation : un double vinyle qui répond au doux titre de « TSFJAZZ – Greatest Hits ». Et c’est un peu une compile dont vous avez été les héros, puisqu’à l’occasion de nos 25 ans, on vous a demandé de voter pour vos titres de jazz préférés…Pour les tubes ultimes : "My Baby Just Cares For Me" de Nina Simone, c’en est un ! Il figure dans la sélection."Take Five" aussi ! "The Girl From Ipanema", la "Soul Bossa Nova" ou "Birldand" de Weather Report...A la fin du Deli, on va se faire plaisir et se replonger dans l’un de ces classiques !Puisque l’on parle de monuments du jazz : On connaissait les sessions "Birth of the Cool" de Miles Davis...Voici désormais "Birth of the Cow", du RP Quartet ! Un cinquième album qui nous montre à quel point le groupe aime emmener le jazz manouche hors des sentiers battus. Et à quel point, ils ont l'esprit fripon, puisqu’ils s’amusent cette fois encore à revisiter façon Django, des standards du jazz moderne. Mais au fait, c’est qui le RP Quartet ? C’est Bastien Ribot au violon, Edouard Pennes et Rémi Oswald aux guitares et Solène Cairoli à la contrebasse. Ils s’installent sur notre scène dans quelques minutes. On l’a dit, les bonhommes sont joueurs, alors en ce jour d’Halloween, ils nous ont préparé une surprise ! De quoi, frissonner de plaisir !Mais pour commencer, on prend un peu d’avance et on souhaite un joyeux anniversaire au saxophoniste Lou Donaldson, qui aura 98 ans demain ! La classe ! Lou Donaldson a été l’un des piliers du label Blue Note qu’il a été intégré au début des années 50, et auquel il est resté fidèle pendant une vingtaine d’années. Vingt ans durant desquels il a affiné son style d’abord, pétri de blues et de gospel et qui ensuite regardé du côté des croisements entre jazz et soul !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Esprit es-tu là ?En revisitant l’œuvre de Django Reinhardt, sans guitare, mais avec contrebasse, batterie et ses saxophones, c’est bien l’esprit du manouche suprême, que Baptiste Herbin a cherché à retranscrire sur son disque, « Django ! » qu’il présente de demain à samedi au Sunset, à Paris. Nous, on va se mettre dans l’ambiance dès la fin de ce Deli. Mais avant cela, j’aimerais savoir : vous parlez combien de langues, vous ?Non parce que sur son nouvel album, notre invitée s’exprime, elle, en français, allemand, anglais, portugais et occitan. C’est dire à quel point Charlotte Planchou sait naviguer avec aisance d’un univers à l’autre. A quel point elle sait se mettre en danger, surprendre, tenir en haleine de la première à la dernière seconde. Elle a aussi le pouvoir précieux de créer des bulles de nuances, de subtilité. Son nouveau disque, « Le Carillon » a été enregistré en duo avec Mark Priore, l’un des pianistes français les plus balèzes de la nouvelle génération. Dans quelques minutes, ils s’installent tous deux sur la scène, puis à la table du Deli Express. On pourra aussi les applaudir le 19 novembre au Studio de l’Ermitage, à Paris....Le 19 novembre, c'est un futur assez proche, mais qui sera différent de notre réalité, puisqu’à ce moment-là, la pianiste et chanteuse Macha Gharibian aura rendu le monde plus beau, grâce à sa nouvelle chanson. Une composition solaire et poétique avec les chanteuses Lea Maria Fries et Linda Olah. "Mana Mana" sortira le 8 novembre, en prélude à son prochain album, "Phenomenal Women", qui paraîtra lui fin janvier.Macha Gharibian qui est par ailleurs jusqu’à dimanche sur la scène du Théâtre de l’Épée de Bois, dans le 12e arrondissement de Paris. Elle signe la musique de "Hélène après la chute", une pièce écrite et mise en scène par Simon Abkarian.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lessivés, eux, en cette fin de semaine ?C’est tout le contraire ! Non seulement les membres du Ezra Collective continuent d’être à la pointe de la scène londonienne, mais ils ont tellement d’énergie à revendre, qu’ils s’apprêtent à traverser l’Europe pour présenter leur nouvel album, « Dance, No One’s Watching », un disque qui transpire, taillé pour le dancefloor, flirtant parfois l’afrobeat !Demain soir, ils seront en France, au Transbordeur de Villeurbanne. On les retrouvera mercredi à Paris, sur la scène de l’Olympia, et le lendemain à l'Aéronef de Lille où vous nous écoutez sur le DAB +Pour se mettre en jambes, avant toutes ces dates, on va les entendre au cours de ce Deli Express !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La montagne ? Visiblement ça le gagne ! En à peine cinq ans, notre invité a gravi de façon magistrale plusieurs Everest du jazz.Le piano solo ? Certains mettent des décennies à maîtriser l’exercice. Micah Thomas, a choisi de se présenter dans cette formule exigeante dès son premier album. C’était il y a trois ans, et on a alors découvert un musicien plein d’audace, d’inventivité.Le trio ? C’est l’une des formules reines du jazz. Et au milieu de tous ceux qui ont écrit son histoire, pas facile de se faire son trou, de trouver son espace, sa propre voie. Là encore, Micah a su tirer son épingle du jeu sur son album suivant, et nous proposer une approche résolument moderne et novatrice de ce ménage à trois.Il y a aussi son nouvel album, « Mountains », qui vient de paraître chez Artwork Records, et qui  montre encore une autre facette de la large palette de possibilités de Micah Thomas, et à quel point le bonhomme aime repousser les limites de la structure musicale. C’est un disque enregistré avec un ensemble de sept musiciens, principalement des soufflants.On va discuter de tout ça avec lui, puisque Micah passe nous avoir, avec à la clé, deux titres en trio. Le groupe avec lequel il se produit depuis hier et ce soir encore au Duc des Lombards, à Paris, composé de Dean Torrey à la contrebasse et Kayvon Gordon à la batterie.Pour commencer, si je vous dis, « des pommes, des poires, et des scoubidous-bidous », vous répondez Sacha Distel...Avant de devenir une vedette de la chanson française, Sacha Distel a été un guitariste clé du jazz parisien dans les années 50, enregistrant même avec des musiciens américains du calibre de Lionel Hampton. Ce côté jazz est exploré dans la nouvelle compilation du label Frémeaux et Associés. Un triple CD passionnant, dont voici tout de suite en extrait, une version du standard « Dear Old Stockholm », enregistrée en 1957 avec le pianiste John Lewis.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 21 octobre, dans quelques jours on passe à l’heure d’hiver…Joyeux lundi à tous !!!C’est le titre d’une des plus savoureuses compositions du nouvel album du guitariste suisse Louis Matute, « Small Variations From the Previous Day »…Un disque-monde fascinant, qui puise autant dans le jazz, que la folk, le Brésil ou dans ses racines honduriennes.Louis Matute était passé nous voir au printemps dernier nous présenter ce projet. En fin d'émission, on va revivre sa session musicale pour nous mettre dans l’ambiance, avant son concert de demain au New Morning, à Paris.Ce midi, on passe aussi en mode « trombone 2.0 », puisque notre invité emmène son instrument hors des sentiers battus, projet après projet. Sur son nouvel album, « Mÿa », Robinson Khoury s’amuse même à brouiller les pistes entre jazz, musiques anciennes, électroniques et orientales. Le résultat est inclassable, trippant, irrésistible ! Pour le constater par vous-même, rendez-vous ce soir au Café de la Danse, à Paris. Robinson se produira aussi le 16 novembre à Jouy-le-Moutier, dans le cadre du festival Jazz au Fil de l’Oise…Avant ces rendez-vous, il s'installe sur la scène du Deli Express, en compagnie d’Anissa Nehari aux percussions et Léo Jassef au piano et aux synthés.Mais dites-moi, on est le 21 octobre ! Ça y est, le décompte a commencé : dans pile dix semaines c’est notre grande fête annuelle, Salle Pleyel : You & the Night & the Music ! Les places partent vite. Dépêchez-vous si vous voulez faire la fête avec nous, vous pouvez les réservez sur le site de Pleyel.Surtout que vous pourrez applaudir le contrebassiste Avishai Cohen, la harpiste et chanteuse Sophye Soliveau, les pianistes Joe Webb et Marco Mezquida...Ainsi que, en invité d’honneur, et ce sera la classe absolue, le grand Monty Alexander, au piano, et que voici d’ores et déjà en ouverture de notre Deli Express !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parfois la musique, vous savez…C’est bien plus que de la musique !C’est une bulle d’évasion, un grand bol de poésie. Un moyen d’emprunter des chemins de traverses, de se perdre pour mieux se révéler.Les bien nommés Egarés résument à eux seuls cette philosophie.Derrière ce nom se cachent quatre baroudeurs du son : Ballaké Sissoko à la kora, Vincent Ségal au violoncelle, Vincent Peirani à l’accordéon et Emile Parisien au saxophone soprano.Ils sont en concert ce dimanche à Toulouse, pour le festival Jazz sur son 31. Si vous êtes dans le coin, c’est immanquable ! L’autre bon plan sortie du week-end se tient à 680 km de la ville Rose…C’est à Paris, au Duc des Lombards qu’on peut applaudir jusqu’à demain, l’un des pianistes les plus prometteurs de la nouvelle génération. Tellement d’ailleurs que Sean Mason est à la fois le protégé de Branford Marsalis, et c’est celui de son frère, Wynton.Nous, on l’a découvert il y a pile un an, à la faveur de son premier album, « The Southern Suite ». Un hommage à son Sud natal - lui qui a grandi à Charlotte en Caroline du Nord - Et surtout, un répertoire d’une classe folle : un pied dans la tradition, l’autre dans le jazz d’aujourd’hui. Depuis, Sean Mason s’est aussi illustré avec la poétesse Mahogany L. Browne et la chanteuse Catherine Russell, à travers deux autres disques passionnants. Ça va nous en faire des choses  à explorer avec lui, puisque Sean Mason passe nous voir dans dix minutes…Avec à la clé, une session en quartet, en compagnie de Tony Glausi à la trompette, Corentin Le Hir à la contrebasse, et Domo Branch à la batterie. Elle aussi c’est notre super héroïne du jour ! La contrebassiste et chanteuse Esperanza Spalding souffle aujourd’hui ses 40 ans bougies : « Happy Esperanza Day » ! Son influence sur tous les jeunes musiciens est considérable ! Elle leur a même, en quelque sorte, ouvert la voie, en cassant les codes, en traçant d’emblée sa propre route, regardant aussi bien du côté des musiques de chambre ou brésilienne, que de la pop et de la soul ! Ses modèles absolus étant Wayne Shorter et Milton Nascimento…Esperanza Spalding à qui l'on dédie ce Deli Express !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C’est notre Sainte Trinité à nous !Louis Armstrong, Duke Ellington & Count Basie ne sont pas seulement des figures fondatrices du jazz, ils ont aussi profondément transformé la société américaine. C’est l’analyse de l’auteur, journaliste et universitaire américain Larry Tye. Il la développe dans son nouvel ouvrage « The Jazzmen », sorti aux Etats-Unis chez HarperCollins. Ça n’a pas encore été traduit en français, mais on a tellement flashé sur son propos qu’on ne pouvait pas passer à côté de sa venue en France. Larry Tye s’installe à notre table dans dix minutes.Ce qui est sûr, c’est que l’art de nos Trois Fantastiques - Armstrong, Ellington et Basie donc - a tellement rayonné partout dans le monde, que si on est là aujourd’hui, c’est quelque part, grâce à eux ! Et l’une de nos missions les plus chères, c’est de mettre le nez, ou plutôt de tendre nos oreilles partout où le jazz se crée. A Marseille par-exemple ! C’est là qu’évolue le Jon & John Trio…Un groupe au son musclé et qui a de l’énergie à revendre !Derrière ce nom se cachent John Massa au saxophone, Jonathan Soucasse au piano et Jérôme Mouriez à la batterie. Ils viennent donc de la cité phocéenne, mais c’est à Paris qu’on pourra les applaudir demain, du côté du Sunside, avant de les retrouver vendredi à l'affiche du Hot Club de Lyon.A chaque étape, ils fêteront la sortie de leur deuxième album « Momentary Lapse » qu’ils viennent nous présenter en fin d’émission. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un seul homme, combien de merveilles ?Avec quelques autres, Cole Porter a posé les fondations de la chanson populaire américaine, en écrivant certains de ses plus grands classiques, paroles et musiques. La plupart pour Broadway…Et la plupart sont devenus, dans la foulée, des standards de jazz.Pour lui, la chanson, c’était tout, sauf une discipline mineure ! C’était l’art du mot juste ! Le pari de la poésie & de la finesse. Un talent certain pour allier paroles et mélodies, et la conscience qu’une chanson peut rendre le monde meilleur. “Love For Sale” ! “I Get a Kick Out of You” ! “Night and Day” ! “I’ve Got You Under My Skin” …Voilà quelques-uns des joyaux que l’on doit à Cole Porter. Il s’est éteint, il y a soixante ans aujourd’hui. On lui dédie notre Deli Express.Ce Deli va aussi être placé sous le signe de Chicago…On est tellement ravis et honorés d’accueillir le percussionniste, batteur et chanteur Kahil El’Zabar, l’une des figures musicales de la ville ! Il y a cinquante ans, il fondait l’Ethnic Heritage Ensemble pour explorer les liens forts qui unissent le jazz à l’Afrique. Il a eu la vision de ce groupe en partant étudier les percussions au Ghana, au début des années 70.Kahil El’Zabar a également été l’un des présidents de l’AACM, cette association historique qui a fédéré dès le milieu des sixties, les musiciens d’avant-garde de sa ville, à commencer par les membres de l’Art Ensemble of Chicago. Comme eux, il partage une approche ouverte, frondeuse et sans œillères du jazz. A l’occasion de son concert ce soir au New Morning, il vient nous voir avec son groupe dans dix minutes.Et pour commencer, on se plonge dans une passionnante compilation qui vient d’arriver dans le courrier et qui braque les projecteurs sur la scène Sud-Africaine. La semaine dernière, on célébrait les 90 ans du pianiste Abdullah Ibrahim…Et travers une figure comme la sienne, on sait que la note bleue a résonné très tôt en Afrique du Sud et qu’elle a été un puissant véhicule de lutte contre l’apartheid. La compilation "Chakalaka Jazz" sortira le 1er novembre, sur le label Heavenly Sweetness et fait un pas de côté, en se concentrant sur les croisements entre le jazz et des courants musicaux locaux, tels que le marabi et la mbaqanga !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Comme un lundi », m’a répondu Jean-Mi de la compta que je viens de croiser devant la machine à café et à qui j’ai demandé comment ça allait. En vérité, moi, je l’adore déjà ce lundi. Je sais que pleins de belles choses nous attendent. Et pas seulement aujourd’hui !Tenez demain soir, à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt, quatre pianistes, parmi les plus incontournables du jazz français, vont nous en mettre pleins la vue ! Éric Legnini, Bojan Z, Pierre De Bethmann et Baptiste Trotignon.Ensemble, ils viennent de sortir l’album « PianoForte »…Un disque joueur, jubilatoire même, et toujours ultra mélodique. Sur chaque titre deux s’illustrent au piano acoustique, les deux autres à l’électrique, au fameux Fender Rhodes. On a tellement hâte de les applaudir, qu’on va en écouter un extrait à la fin de ce Deli. Lui aussi est un esthète du piano. Et la délicatesse de son jeu ne cesse de nous émerveiller ! C’est le retour de Yonathan Avishai, et même son retour sur le label qui l’a révélé Jazz & People, sur lequel il publie son nouvel album.« Shapes & Sounds » sort vendredi, et documente plus de dix années de complicités avec les membres de son trio, Yoni Zelnik à la contrebasse et Donald Kontomanou à la batterie. Avec eux, Yonathan Avishai poursuit son irrésistible quête : revenir à la quintessence du swing, en jouant sur l’épure et une approche toujours pleine de poésie. Le groupe s’installe ce midi sur la scène du Deli Express ! Lorsqu’il avait 9-10 ans, Jon Batiste naviguait d’un monde musical à l’autre. Le jour, il enchaînait les compétitions de piano classique…La nuit, il se plongeait dans les chaudes nuits musicales de la Nouvelle-Orléans. Il renoue avec ce grand écart sur son nouvel album, « Beethoven Blues ». Tout est dans le titre ! Jon Batiste revisite l’œuvre du grand Ludwig à l’aune de ses racines néo-orléanaises. Une approche pleine de respect et d’amour pour cette œuvre majeure, mais qu’il aborde à sa manière, avec malice et brio. Ça sort le 15 novembre, mais vous nous connaissez, on a le cœur sur la main et sur les oreilles : on va d'ores et déjà en écouter un extrait !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les voyages de Caloé

Les voyages de Caloé

2024-10-1142:07

Sans vouloir paraphraser ce poète, ce génie de la soul qu’était Bill Withers, je sais qu’on va vivre « une belle journée », « a lovely day ».Cette chanson, « Lovely Day », notre invitée la reprend sur son deuxième album, « Le voyageur ».Plus qu’un titre, ce voyageur est un personnage imaginé par Caloé et dont elle narre les aventures terrestres et maritimes à travers neuf chansons pleines de grâce et de poésie. Neuf titres sur lesquels, elle semble avoir trouvé l’équilibre parfait entre jazz et pop...Et cerise sur le gâteau, Caloé assure aussi toutes les parties de violon du disque. Elle vient tout nous dire dans dix minutes. Et va aussi nous interpréter deux titres avec son groupe, avant son concert de ce soir au 360 Music Factory, à Paris. On va donc vivre « une belle journée », « a lovely day »…Et même une belle soirée grâce à Manon Brimaud et à l’équipe de Jazzlive qui sont dans le train en ce moment. En chemin pour le Nancy Jazz Pulsations, avec à l’affiche ce soir, Youn Sun Nah et son hommage fort en émotion, aux chanteuses qui l’ont inspirée de Nina Simone à Edith Piaf, en passant par Roberta Flack ou Grace Jones. Ce concert, vous pourrez le vivre en direct dans votre radio préférée, à partir de 21h. On est tellement impatients, qu’on va se mettre dans l’ambiance en fin d’émission.Mais cette journée en vérité, on l’attendait depuis longtemps…On l’a notée dans nos agendas depuis belle lurette…C’est la sortie ENFIN du troisième album de Samara Joy. « Portrait », c’est son titre est aussi majestueux et irrésistible que les précédents…La preuve ce midi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que vous veniez de Salamanque ou de Kobe, bienvenue dans Deli Express ! Chez nous le jazz s’explore sous toutes les latitudes.C’est, par exemple dans la banlieue de Kobe qu’a grandi Takuya Kuroda, un trompettiste désormais installé à New York et qui a été révélé, il y a une douzaine d’années dans le groupe de Jose James. Son dada à lui, c’est le jazz qui groove, celui qui flirte avec la soul et le hip-hop. Et il va nous en fournir une nouvelle illustration, mercredi prochain…On sera le 16 octobre, et il se produira au New Morning…A la fin de ce Deli, je vous fais gagner deux places pour l’applaudir. Restez attentif ! « Stay tuned » comme on dirait au Berklee College of Music......C’est dans cet établissement de prestige, fondé à Boston en 1945 qu’a étudié notre invité : Daniel Garcia. Il en a fait un sacré bout de chemin, lui qui est né à Salamanque, dans le nord-ouest de l’Espagne, et qui aujourd’hui l’un des pianistes les plus en vus de la scène ibérique. Chez lui, on adorait autant le jazz, que le classique et le flamenco…ça a évidemment façonné le musicien qu’il est devenu. Son nouvel album « Wonderland », opère avec brio la synthèse de toutes ses influences. Il vient nous en jouer deux pièces avec son trio, avant de se produire ce soir au Bal Blomet, à Paris, dans le cadre des Jeudis de Jazz Magazine, le 16 octobre au Nancy Jazz Pulsations, et le lendemain, à Toulouse pour Jazz sur son 31. Le Wonderland, le Pays des Merveilles on y est déjà carrément, grâce au label Blue Note qu’a récemment annoncé la sortie d’un disque live inédit de deux géants du jazz ensemble : le pianiste McCoy Tyner et le saxophoniste Joe Henderson. « Forces of Nature », c’est son titre, a été capté en 1966 au Slugs’ Saloon de New York…Il paraîtra le 22 novembre…Mais vous nous connaissez, quand on aime, on partage, en voici déjà un extrait dans Deli Express.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Allez, ce midi, on croit en nos rêves...On vise les étoiles !On fait comme le saxophoniste Charlie Parker qui désirait plus que tout enregistrer avec un orchestre à cordes. Un souhait qu’il a pu réaliser entre 1949 et 1950, grâce au producteur Norman Granz. Ce sont les sessions « Charlie Parker with Strings » que le contrebassiste Edouard Pennes va honorer et célébrer ce soir et demain, à la Bellevilloise avec un orchestre de douze musiciens, parmi lesquels le Quatuor Hanson et le saxophoniste et clarinettiste Giacomo Smith. Focus en fin d’émission !Ce midi, on croit en nos rêves…Et on va au plus près de nos envies.On fait comme Samy Thiébault. Loin d’être un suiveur, il creuse depuis vingt ans, son propre sillon…C’est qu’en plus d’être saxophoniste, le bonhomme est explorateur dans l’âme. Il aborde chacun de ses projets comme une expédition, un appel à défricher de nouveaux horizons. Cette fois, il a été guidé par son amour pour le surf et l’océan. « In Waves » son nouvel album a été enregistré en six points du globe, et fait danser jazz et traditions musicales des Antilles, des Fidji et du Pacifique Sud. Dans dix minutes, on va donc partir en voyage avec son auteur.Mais ce midi, on ne se contente pas de rêver…On agit ! Et on prend exemple sur le pianiste Abdullah Ibrahim. Monument du jazz sud-africain, militant anti-apartheid qui a connu l’exil dans les années 60, et dont l’œuvre est intimement lié à l’histoire de son pays. Dollar Brand comme il se faisait appeler au début de sa carrière, a vu le jour au Cap, le 9 octobre 1934, il y a pile 90 ans ! Alors, aujourd'hui, impossible d’ouvrir notre émission sans lui souhaiter un joyeux anniversaire !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La radio et le journalisme sont des disciplines de hautes précisions.  Mais c’est bientôt le week-end, on entrevoit la lumière au bout du chemin, alors pour ouvrir ce Deli, on va faire l’inverse, on va faire notre "Jean-Charles à peu près".Un jour, j’sais plus lequel, quelqu’un a dit, mais j’sais plus qui : « Thanks God It’s Friday" !Et si on reste dans les formules disco de fin de semaine, j’ai même envie d’aller plus loin, en vous disant que la « Saturday Night Fever », ça démarre chez nous dès ce midi  ! C’est simple, notre invité EST une fête ! C’est un entertainer, un ambianceur de génie ! Ce n’est pas donné à tous les artistes, mais chez le trompettiste Ludovic Louis, c’est inné. Prenez n’importe laquelle de ses prestations. En deux minutes, le public se lâche, danse, chante en chœur, communie, et oublie ses problèmes le temps d’un concert. C’est un sacré pouvoir, ça ! Et même l’un des plus précieux. Ça va donc être la folie, lundi soir à la Maroquinerie, où Ludovic Louis va célébrer la sortie de son deuxième album, « If Everything Is Written ». Un recueil à son image : joyeux, positif et funky !Il faut dire que le bonhomme a du métier. Et d’ailleurs, à chaque fois que Ludovic Louis est interviewé quelque-part, on lui parle, et c’est normal, de ses dix années passées dans le groupe de Lenny Kravitz ou de ce fameux concert à Las Vegas, devant Quincy Jones et Mohamed Ali. En même temps, c’est énorme, et je n’en connais pas beaucoup à qui s’est arrivé.Mais nous ce midi, on va aussi prendre le temps d’aborder tout le reste : son départ du Havre au début des années 2000 pour conquérir Paris, ses débuts dans des groupes de musiques latines ou avec Jimmy Cliff. Sa fascination pour Miles Davis, son attachement au hip-hop… D’ailleurs, à ce sujet, Ludovic a totalement flashé sur la série documentaire de Thibault de Longeville sur DJ Mehdi, qu’on peut voir en ce moment sur le site arte.tv…En fin d’émission, vous allez comprendre pourquoi je le précise.Dans le cœur de Ludovic Louis, il y a aussi la pianiste et chanteuse Patrice Rushen qu’il accompagne depuis qu’il s’est installé à Los Angeles, il y a une dizaine d’années. Hasard du calendrier, le tout premier album de Patrice Rushen vient d’être réédité en vinyle grâce à Craft Recordings. « Prelusion », c’est son titre, est paru initialement en 1974.A l’époque, elle venait de remporter un concours de piano qui lui avait permis de se produire à Montreux et de signer pour trois albums avec le label Prestige. Elle était alors solidement ancrée dans le jazz, tout en faisant déjà par fines touches quelques ouvertures vers la funk, dont elle allait devenir une ambassadrice dans les années 80.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une bulle de finesse, de douceur, d’évasion. Une parenthèse enchantée.Tel est le pouvoir de la musique ! C’est pour ça qu’on est totalement accros.Le regretté Christian Escoudé en était tellement conscient qu’il avait entamé dans la seconde partie des années 70, une série de duos lumineux et tout simplement magnifiques : lui à la guitare, et en face, soit le violoncelliste Jean-Charles Capon, soit le pianiste Michel Graillier.Des tandems avec lesquels Christian Escoudé avait enregistré trois albums qui viennent d’être rassemblés par Label Ouest, dans un double CD indispensable. Son titre : « The Christian Escoudé Duets ». On a tellement besoin de beauté qu’on va en écouter un extrait en fin d’émission. D’autant qu’un hommage sera rendu dimanche soir à Christian Escoudé. Quelques mois après sa disparition, plusieurs générations de musiciens vont se succéder sur la scène du New Morning pour honorer sa mémoire : de Stéphane Belmondo à Philip Catherine, d’Anne Paceo à Rocky Gresset. Mais avant d’honorer la mémoire de cet enfant d’Angoulême, on va filer à la Nouvelle-Orléans…Ou plutôt c’est New Orleans qui va venir à nous.Avec l’un des trésors musicaux les mieux cachés de la ville.Certains enfants rêvent de devenir Kylian Mbappé ou, je ne sais pas moi, Timothée Chalamet…Lui, lorsqu’il était haut comme trois pommes, il voulait faire la même chose que son idole, Ray Charles.Tellement que Davell Crawford a donné ses premiers concerts à 7 ans. Sa passion pour le Genius explique sans doute son incroyable faculté à fondre tous les groove dans sa musique. Jazz, rhythm’n’blues, soul, gospel, tout se retrouve dans ses répertoires…Et c’est ce qui le rend si irrésistible et percutant !Davell Crawford est également capable de vous donner la chair de poule, en rejouant les tubes de sa marraine, Roberta Flack, ou Aretha Franklin, en piano solo, et à en faire, presque des pièces de classique. Davell est en concert de ce soir à samedi au Duc des Lombards. Et pour se chauffer, il s'installe sur la scène du Deli Express, en compagnie de Laurent Vernerey à la basse, Stéphane Huchard à la batterie et Pedro Segundo aux percussions.Mais pour ouvrir notre émission, que diriez-vous d’un Keith Jarrett inédit ? Ça ne se refuse jamais.Son label, ECM, a fouillé dans ses archives et ressort un recueil de titres inédits captés au même moment que son Live At the Deer Hand, sorti il y a trente ans, avec Gary Peacock à la contrebasse, et Paul Motian à la batterie. Ou si vous préférez un mix entre des membres de son trio fin 60/début 70 et celui avec lequel il a rencontré un immense succès dès les années 80. Cet inédit sortira le 8 novembre sous le titre de « The Old Country ». En voici déjà un extrait sur TSFJAZZ.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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