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Droit, culture et société de la Rome antique - Dario Mantovani
Author: Collège de France
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Juriste historien, Dario Mantovani est né en 1961 à Milan (Italie). Sa formation en lycée classique a préludé aux études de droit. Il a parcouru dans différentes universités italiennes (Trente, Parme) une carrière de chercheur et d'enseignant, avant de devenir professeur de droit romain à l'université de Pavie (à partir de 1997).
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Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine11 - Les métaphores sont sans finRésuméLes métaphores sont omniprésentes, non seulement dans les textes littéraires, mais aussi dans le langage courant et même dans les langages techniques, dont celui du droit. Elles sont en ce sens sans fin, et multiples aussi les angles sous lesquels on peut les étudier. Pour ce dernier cours de l'année, nous présenterons un bilan de notre exploration des métaphores corporelles, qui ne pourra qu'être provisoire. Nous utiliserons comme jalons les différentes fonctions que les métaphores jouent dans les textes des juristes romains. Dans ce parcours à rebours dans la galerie des métaphores, qu'elles aient été déjà commentées dans les séances précédentes ou ici pour la première fois, un passage de Cicéron (De oratore 3.155-161) nous servira de guide. Et, avec Cicéron, nous poserons aussi cette question : pourquoi les métaphores nous attirent-elles, même lorsqu'elles ne sont pas nécessaires ?
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine10 - Juristes au bord des métaphores. Créativité et contraintes du langage juridiqueRésuméDans les textes des juristes romains, nous rencontrons de nombreuses métaphores. Mais étaient-ils conscients de les employer ? Le cours abordera cette question, fondamentale du point de vue de la méthode, en cherchant dans les textes eux-mêmes les signes de l'attitude des juristes. Les indices de leur familiarité avec les métaphores ne manquent pas : les juristes avertissent souvent le lecteur qu'ils sont sur le point d'en introduire une (par quaedam ou quodammodo, « presque », « en quelque sorte »). Deux exemples sont particulièrement illustratifs : la définition du rivage et celle des degrés de parenté. Nous suivrons les différentes définitions du rivage maritime (litus), en observant le refroidissement progressif de leur registre métaphorique (Cicéron, Topiques, 32 ; Cicéron, La nature des dieux, 2.100 ; Iavolenus, D. 50, 16, 112 ; Celse, D. 50, 16, 96). La définition des degrés de parenté proposée par Paul (D. 38, 10, 10) montre, en revanche, la capacité du juriste à exploiter le caractère métaphorique d'un terme désormais lexicalisé (les « gradus » étant à l'origine les marches d'un escalier) pour le rattacher, sans faire semblant, au droit des Douze Tables, c'est-à-dire pour le ramener dans le champ du droit. Constater la conscience que les juristes avaient des métaphores nous invite à considérer que, d'une part, ils ont tendu à garder un style sobre et que, d'autre part, dans les étroites marges de manœuvre que leur laissaient les conventions stylistiques de la prose technique, ils ont profité des métaphores et de leur capacité connotative pour donner de la cohérence à leur argumentation et au système juridique lui-même.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine08 - Mouvements : des volontés qui se rencontrent et des droits qui bougentRésuméLes juristes, comme tout un chacun, philosophe ou homme de la rue, étaient conscients du dualisme constitutif de l'homme, unité du corps et de l'âme (mieux encore, du corpus, de l'animus, la composante rationnelle de l'intériorité, et de l'anima, la composante sensorielle). Ils ont utilisé ce dualisme dans divers contextes, la « corruption » de l'esclave, la vente d'esclaves sur le marché et surtout dans la configuration de la possession. Dans tous ces cas, la donnée anthropologique est déconstruite et remontée selon les besoins du droit, qui se saisit de l'extériorité et de l'intériorité de l'être humain par le langage, notamment par les métaphores. Quand l'homme entre dans le droit, il en sort transformé.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine08 - Mouvements : des volontés qui se rencontrent et des droits qui bougentRésuméDonner corps aux idées et les faire bouger dans l'espace est un moyen efficace de représenter et manier des abstractions. Certaines métaphores spatiales et ontologiques sont entrées dans l'usage du langage juridique à tel point qu'elles ne sont plus perçues comme telles. C'est le cas du mot conventio, que le juriste Ulpien explique (Digeste 2.14.1.3) en réactivant le sens originel du verbe convenire, qui signifie se réunir en un lieu en étant partis d'endroits différents. D'où l'utilisation métaphorique de conventio pour signifier la rencontre des volontés des parties contractantes. La même métaphore, spatiale et ontologique (selon les catégories de la linguistique cognitive), est reprise dans les articles 1101 et 1113 du Code civil, relatifs à la définition du contrat. De même qu'Ulpien met en lumière la valeur métaphorique de conventio, lire Ulpien nous permet de saisir la matrice de la définition moderne.Dans d'autres cas la trame métaphorique du langage juridique est plus cachée, plus profonde, plus fondamentale encore. C'est le cas de l'idée du transfert des droits, selon laquelle les droits sont des objets (ou même des personnes) qui se déplacent, passant d'une main à l'autre et emportant avec eux leur physionomie. La lecture d'un autre texte d'Ulpien (Digeste 41.1.20.1) redonne vie à cette sorte de théâtre des droits. Nous retrouvons enfin les mots d'Ulpien en sous-texte d'une page d'Emmanuel Kant : le destin des métaphores est d'en engendrer d'autres, et celui du droit romain de produire des idées, souvent à notre insu.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaineS'en prendre au corps du débiteur, des Douze Tables à saint AmbroiseRésuméLes Douze Tables, au Ve siècle av. J.-C., réglementaient une procédure appelée manus iniectio (mainmise) : le créancier était autorisé à emmener le débiteur insolvable chez lui et à le garder enchaîné. En l'absence de paiement, le débiteur pouvait être vendu à l'étranger comme esclave, ou son corps découpé en morceaux. La cruauté de la procédure conduisit les Romains eux-mêmes à tenter de la rationaliser, comme le montre le débat (probablement imaginaire) entre le philosophe Favorinus et le juriste Africanus, à l'époque d'Hadrien, rapporté par Aulu-Gelle (Nuits attiques 20.1). Les préteurs ont également conçu la procédure civile d'exécution selon les règles des Douze Tables : l'emprisonnement du débiteur insolvable était encore, à l'époque classique, une possibilité pour le créancier, qui utilisait son corps pour faire pression sur lui et ses familiers et amis, sans pour autant aller jusqu'à la vente comme esclave ou la mise en morceaux du cadavre. La pratique des représailles sur le corps du débiteur a néanmoins survécu jusqu'à la fin de l'Antiquité. Saint Ambroise la mentionne dans son commentaire du Livre de Tobie (10) : des créanciers arrivaient jusqu'à empêcher – illégalement – l'enterrement du débiteur mort afin de faire pression sur les héritiers. L'empereur Justin (Codex Iustinianus 9.19.6) en témoigne également. L'homélie d'Ambroise n'est quand même pas à prendre au pied de la lettre : elle révèle un sous-texte riche en métaphores juridiques et suggère qu'il était un lecteur averti des textes de droit romain et sans doute des Douze Tables.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine06 - Perdre la tête pour le droit : la capitis deminutioRésuméRésuméUne expression juridique a frappé l'imagination au cours des siècles : capitis deminutio. Le sens est assez clair : comme l'expliquent Gaius, puis Justinien (Institutes 1.16), il s'agit du changement de statut d'un individu, affectant sa liberté et/ou sa citoyenneté, ou sa position potestative au sein de la famille. Mais si cette explication élimine les aspérités et répond au besoin d'un langage rationnel et contrôlé, que signifiait capitis deminutio à l'origine ? Caput était-il compris métonymiquement et métaphoriquement comme la condition juridique ou bien s'agissait-il d'une image de la mort par décapitation, ou encore d'autre chose ? Le cours portera aussi sur les traces que la capitis deminutio a laissé dans le droit moderne.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine05 - Les membres d'un navire, entre droit et poésieRésuméIl existe de nombreuses façons de définir un objet, en l'occurrence un navire. Ce cours explore les démarches d'un déclamateur latin (Cicéron, De l'invention, 2.153), d'un juriste (Alfénus, Digeste, 21.2.44), d'un érudit (Aulu-Gelle, Nuits attiques, 10.25.5), du graveur d'un sesterce de Néron (RIC 178 ; BnF). Au centre d'un faisceau d'images et de métaphores, suivre le langage d'Alfénus permet de découvrir qu'un poète lui a sans doute emprunté sa métaphore des « membres » d'un navire (Ovide, Métamorphoses, 14.539 sqq.) ; à son tour, le juriste s'est peut-être approprié un diminutif – parva navicula – qu'il avait entendu dans sa jeunesse dans un discours de Cicéron (Après son retour de l'exil, au peuple Romain 19-20). À travers ces liens, la pensée juridique se révèle ancrée dans la culture et la société qui l'entourent.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine04 - Sommes-nous les mêmes que la semaine dernière ? Le corps comme outil d'argumentation juridiqueRésuméPour aborder un problème juridique, il faut d'abord des concepts pour le rendre maniable, puis le résoudre à la lumière des critères de valeur jugés préférables. Le juriste P. Alfenus Varus, consul en 39 av. J.-C. et personnalité de la scène politique et culturelle romaine, doit déterminer si le fait de changer quelques juges dans un jury modifie l'identité du jury et du procès (Digeste, 5.1.76). Une question d'identité dans le temps, donc. Comment la traiter ? Alfénus utilise la notion de corps développée par la philosophie grecque, qui les distingue selon qu'ils sont unitaires (comme une pierre), composés d'éléments cohérents (comme un navire) ou d'éléments séparés, mais conceptuellement considérés comme un seul corps (comme un peuple). Derrière cette question se cachent de profonds dilemmes philosophiques, notamment celui représenté par le navire de Thésée ou, plus troublant encore, celui concernant l'identité dans le temps de chacun d'entre nous. Pouvons-nous être considérés comme les mêmes qu'il y a une semaine, malgré le changement incessant de notre constitution physique ? L'idée du corps sert donc non seulement pour produire des métaphores permettant de nommer des concepts, mais aussi comme outil d'argumentation.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine03 - Le corps et son contraire, les choses incorporelles. La voix, la famille sont-elles des corps ?Résumé« C'est au langage, et au langage seul, que les entités fictives doivent leur existence, leur impossible et néanmoins indispensable existence ». On peut compléter ce propos de Jeremy Bentham, père de l'utilitarisme, en précisant que le langage, pour poursuivre ce but, se sert des métaphores et du corps. Le latin corpus dérive probablement du proto-indo-européen *ḱrp-os-, *ḱrp- Sa signification première est en fait le corps humain, du point de vue de son anatomie et de son aspect extérieur, par opposition à l'esprit. Mais de façon extensive, corpus en est venu à désigner le corps des animaux autres que l'homme, et aussi tous les êtres vivants organisés, puis tout objet matériel, quel qu'il soit. La polysémie du terme « corps » était telle que les anciens ont tenté de le définir, en le testant sur un cas précis, celui de la voix. La voix est-elle un corps ou bien est-elle un incorporel, se demande Aulu-Gelle (5.15). La discussion autour de la voix nous aide à prendre conscience du fait que le corps constitue l'image incontournable aussi pour dire son contraire. « Incorporel » n'est autre chose que le concept symétriquement inverse du corps. On ne peut penser une entité, réelle ou imaginaire, que si on lui donne ou on lui refuse un corps. Les juristes ont-ils aussi utilisé la catégorie des choses incorporelles. Gaius, notamment, en fait la (sous-)composante d'une triade qui se veut exhaustive de toute la matière juridique, personae, res, actiones. Cette démarche trace une ligne précise, de la métaphore à des notions abstraites. La pensée juridique tend d'abord à construire ses concepts à l'aide d'images corporelles (la notion d'obligation appartient à ce genre). Ensuite, dans une étape ultérieure, cette idée est transférée dans la catégorie des choses incorporelles. Cette oscillation permanente entre abstrait et concret peut prendre aussi une autre direction. C'est le cas lorsqu'un ensemble d'individus est conçu à son tour comme un seul corps. Le juriste Ulpien (D. 50.16.195.1-2, 4) cherche ainsi à définir les multiples significations du mot famille (familia) à l'aide de la notion de corps, mais aussi de sang et de mémoire. Les métaphores ne sont pas neutres : en tant que porteuses des idées provenant d'un domaine différent, elles ne s'en dépouillent jamais complètement et appellent d'autres métaphores.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine02 - Voir à travers les corps : métaphores corporelles et métaphores incarnéesRésuméAprès les métaphores, protagonistes de la première séance, c'est le corps qui va faire son entrée sur scène lors de ce cours. Le corps agit au moins de deux façons différentes en tant que matrice de métaphores et d'autres tropes. De nombreuses métaphores surgissent du fait que notre esprit est habitué à concevoir le monde à partir de notre condition d'êtres pourvus d'un corps. On parle à ce propos de métaphores « incarnées », motivées par des expériences sensori-motrices que nous avons tous vécues. D'autres métaphores – qu'on qualifie de « corporelles » – puisent en revanche dans un imaginaire issu d'une représentation mentale du corps, le nôtre et surtout celui d'autrui. Pour mieux comprendre à la fois ces types de métaphores et la pensée des juristes qui s'en servent pour parler du droit, on abordera notamment un texte du juriste Paul, actif au premier tiers du IIIe siècle après J.-C. (Digeste, 48, 20, 7). Il traite d'une question ardue, à savoir le sort de l'héritage d'une personne condamnée à mort ou, en tout cas, à une peine entraînant la confiscation de ses biens, si le condamné a des descendants. Les enfants doivent-ils perdre le patrimoine de leur parent ou doivent-ils le recevoir en héritage ? Intérêt public à la punition et intérêt privé à la transmission du patrimoine entrent ici en conflit. Le juriste parvient à une solution grâce à un discours riche en métaphores et autres tropes, qui non seulement rendent le langage très vivant, mais constituent un élément sur lequel s'appuie le raisonnement pour parvenir à une solution équitable.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Le corps du droit, « Corpus Iuris ». Imaginer le droit par les métaphores corporelles dans la littérature juridique romaine01 - Dire autre chose pour dire le droit. Introduction aux métaphores comme outil de pensée dans la Rome antiqueRésuméLa métaphore est le transport d'un mot de sa signification propre à une autre signification. Par elle, on exprime une idée au moyen d'un terme qui normalement en désigne une autre.Il s'agit parfois d'une façon de rendre le discours plus élégant. D'autres fois, cela répond à une nécessité, parce qu'on manque de mots pour décrire de façon assez claire ce dont on veut parler.Les sciences sont riches en métaphores et, plus largement, de tropes. Cela vaut aussi pour le droit, alors qu'on s'attendrait au contraire pour cette langue de précision. Mais le droit n'existe pas à l'état naturel : c'est une technique développée par les sociétés humaines pour réduire les conflits. Et justement, comme la plupart des figures juridiques n'existent pas à l'état naturel, pour les rendre plus compréhensibles, il faut les rapprocher de ce qui constitue déjà notre expérience, notamment le corps et ses parties. C'est une façon d'insérer l'indicible dans un cadre familier et, par ce biais, de l'appréhender.C'est pourquoi souvent on parle d'autre chose pour parler de droit, en recourant à des métaphores et à d'autres tropes, comme lorsque les juristes romains disent « L'esclave ayant été manumis ne perd pas sa tête, parce qu'il n'avait pas de tête ». Un propos apparemment bizarre, mais qui avait une signification précise dans la langue juridique.Quintilien, maître de l'art du discours, notait que nous avons tous recours à des métaphores, sans en être toujours conscients. C'est à ce même résultat que la linguistique cognitiviste est parvenue ces dernières décennies, notamment avec le livre fondateur de Lakoff et Johnson. Les métaphores – nous expliquent-ils – sont dans la vie quotidienne. Ce qui fait tout leur intérêt est que souvent, sous une métaphore, on devine un concept plus profond, voire une façon de concevoir le monde : par exemple, considérer le temps comme de l'argent ou un procès comme une bataille ou une loi comme pourvue de volonté. C'est en suivant cette voie, qui considère la métaphore corporelle comme un détecteur de modèles culturels, que le cours tentera de pénétrer la mentalité des juristes romains, de remonter à l'origine du droit, et au fond aussi de réfléchir à notre propre façon de penser la justice. Ce premier cours introduira le cadre méthodologique.
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? : ConclusionsIntervenants :Dario Mantovani, Professeur du Collège de FranceA. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? : Un projet récent de revue et ses perspectives : History of Classical ScholarshipIntervenants :Lorenzo Calvelli (Univ. Ca' Foscari, Venise)Federico Santangelo (Newcastle University)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? :Histoire et philologie : des Quaderni di storia à Philologie et libertéIntervenants :Luciano Canfora (Univ. de Bari)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? :Réception de l'Antiquité et histoire de la philologie classique : AnabasesIntervenants :Clément Bur (Univ. Toulouse II – Jean-Jaurès)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? :Humanités numériques et philologie récente et contemporaineIntervenants :Matthieu Cassin (CNRS, IRHTirht)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? :La tradition française dans la Revue de philologieIntervenants :Philippe Moreau (Univ. Paris Est – Créteil)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? : Une nouvelle encyclopédie en ligne sur la philologie grecque et latine ancienneIntervenants :Franco Montanari (Univ. Gênes)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? : L'édition et l'histoire de la philologie des textes chrétiensIntervenants :Stéphane Gioanni (Univ. Lumière – Lyon 2, HISOMA)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
Dario MantovaniDroit, culture et société de la Rome antiqueCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Voies et voix de la philologie classique. Éditer les textes anciens : comment et pour quel public ? : Le public des traductions : stratégies de la Pléiade et de folio GallimardIntervenants :Philippe Heuzé (Univ. Sorbonne Nouvelle – Paris III)A. Voies de la philologie classiqueCe premier volet entend analyser succinctement les manières de narrer la longue histoire de la transmission des textes antiques et d'évoquer ses figures marquantes, mais aussi ses périodisations, ses concepts, ses modèles.B. Voix de la philologie classiqueCe second volet donnera la parole à plusieurs représentants de l'édition des œuvres classiques et des études d'histoire de la philologie classique ; aux uns, il sera demandé de se pencher sur les tendances actuelles de l'art d'éditer, traduire et commenter les textes anciens ; aux autres, de retracer le parcours de plusieurs revues éclairant l'histoire de ce domaine scientifique.Organisateurs : Dario Mantovani (Collège de France), Luigi-Alberto Sanchi (CNRS, IHD) et François Bougard (CNRS, IRHT).
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